Point de vue : Forces de l’Ordre et Macron : on ne change pas les bonnes vieilles habitudes !
Point de vue : Forces de l’Ordre et Macron : on ne change pas les bonnes vieilles habitudes !
Vendredi 4 décembre 2020, le président de la République Emmanuel Macron, alias « Peter Pan sans colonne vertébrale », a reconnu au cours d’un entretien fleuve sur le média Brut qu’il y avait des « violences policières ».
« Violences policières » est une tournure qui ne me plaît guère. Je joue sur les mots ? Non, les mots ont une importance. Car ces termes englobent toute l’Institution Police, or ce n’est pas des « violences illégitimes perpétrées par DES policiers » qui vont représenter toute la Police. Ce n’est pas vrai.
Mais, c’est ainsi, que voulez-vous ! Le gouvernement agit en fonction de l’émotion suscitée un moment. Le gouvernement et le président ont soutenu les forces de l’ordre, mais les ont lâché ensuite en pâture pour faire plaisir à une partie de l’opinion publique.
Prenons les récents évènements.
Les manifestations du samedi interrogent la population : mais que fait la police ?
L’évacuation du camp de clandestins organisé par des militants associatifs et politiques qui les manipulent où certains fonctionnaires de police débordés ont quelque peu perdu leur sang-froid. Cette évacuation n’est pas particulièrement choquante dans la mesure où si on obtempère pas, il y a usage de la force, et ce n’est jamais beau, policiers et citoyens s’accordent là-dessus. On a crié au scandale.
Le « tabassage » du producteur de musique Michel Zecler, dont on ne sait pas tout, a suscité une émotion, légitime. Mais on a taxé la police de raciste et on l’a qualifié de violente parce que la « victime » était noire et parc que les quatre policiers mis en cause représenteraient toute la police. Amalgame dangereux.
On accuse la police de racisme, de faire des contrôles au faciès, ce que Emmanuel Macron a reconnu. Des contrôles au faciès, mais si le délinquant souvent arrêté par les fonctionnaires de police est noir ou métissé, que peut y faire la police ? Changer sa couleur ? Absurde ! La délinquance n’a pas de couleur. Or, le pouvoir politique qui a ghettoïsé les banlieues populaires en y concentrant les populations venues de l’extérieur, et notamment d’Afrique (anciennes colonies). Les délinquants sont connus, pas seulement dans les banlieues, arrêtés par les forces de l’ordre, mais relâchés par la suite car l’appareil judiciaire ne suit pas. Y a de quoi dégoûter le travail des uniformes.
Police raciste, cette idée venue des États-Unis, qu’on a importé en France au moment de Georges Floyd, idée véhiculée par le comité Traoré et ses copains de LFI, organisation politique qui a pour fonds de commerce l’opposition à toute autorité, parentale et étatique, une opposition relayée par les « blacks blocs » lors des manifestations. Comment expliquer, comment croire que ceux qu’on appelle les « blacks blocs » peuvent continuer d’agir sans être inquiétés ou punis ?
Police raciste...mais comment expliquer que dans les rangs de la police et aussi de la gendarmerie, il y ait des personnes à la fois blanches et noires, conduites par la même passion, la France ? Si la police est raciste, que font Linda Kebbab et Abdoulaye Kanté, que je soutiens, en son sein ? A-t-on oublié Ahmed Merabet, policier assassiné froidement par des terroristes le 7 janvier 2015 ?! C’était un mâle blanc dominant, catholique intégriste ? Et Clarissa Jean-Philippe, alors tué par un autre terroriste le 8 janvier 2015, on l’a oublié aussi ? (Paix à leur âme….)
Bref, la police n’est pas violente par nature et elle n’a pas de « racisme systémique », contrairement à ce que certains prétendent, notamment des personnalités publiques qui sont en manque perpétuelle de reconnaissance et qui veulent toujours faire le buzz.
Ce que tout le monde oublie, c’est qu’il y a 3 millions d’opérations policières par an en France et que généralement, elles se passent bien, sans violence et sans racisme.
Je ne suis pas en train de nier le racisme de certains porteurs d’uniformes (minoritaires), ni certaines violences illégitimes sur des personnes pacifiques qui ont été perpétrées au moment des Gilets Jaunes. Ces violences étaient des dommages collatéraux mais qui ont fait beaucoup de dégâts quant à l’image de la police.
Mais ces « violences » ont été accréditées par les autorités qui ont donné carte blanche pour mater la colère populaire, qui est ensuite devenu un ramassis de crasseux de l’extrême gauche, sauf exceptions.
Mais il tellement plus facile de jeter l’opprobre sur les forces de l’ordre, envoyées au casse-pipe mais en parallèle déconsidérées par leur hiérarchie, que de s’en prendre aux véritables responsables de cette chienlit qui se trouvent en haut.
Ainsi, la Macronie, qui n’a jamais eu de feuille de route véritable, ce qui explique en partie les nombreuses contestations depuis 3 ans, fait des clins d’œil à droite quand elle soutient les forces de l’ordre, et à gauche quand elle les lâche.
Les forces de l’ordre, applaudies en 2015, détestés depuis, sont pourtant indispensables dans notre pays. Imaginons un seul instant, que pendant une semaine, tous les policiers et gendarmes restent dans leur casernes et commissariats, dans quel état serait la France ?
Cessons de réagir sur l’émotion, cessons de répéter bêtement ce que disent les affabulateurs et manipulateurs. L’action sans la réflexion, c’est de l’agitation.
Soutenons nos forces de l’ordre, ne jetons pas l’opprobre sur toute la profession à cause de brebis galeuses qui existent dans chaque corporation, dans chaque société, dans chaque pays, dans le monde entier.
Soutenons nos forces de l’ordre, la France en a besoin !