jeudi 22 mars 2018 - par Elliot

Populisme, « fake news » et régression sociale

On assiste de nos jours en France mais aussi dans nombre de pays d‘Europe à la consolidation d’un système pervers qui profite de l’espace démocratique pour en réduire la jouissance. On ne célèbre jamais autant les libertés mais on multiplie les entraves à leur exercice avec un arsenal législatif qui vise en fait à en limiter les effets indésirables ou supposés tels. C’est Valls, ex-Premier-misitre socialiste qui, avec un appuyé coup de menton très caudillesque, veut faire rendre gorge à Médiapart, coupable de propager de mauvaises nouvelles !

L’émergence de cet activisme d’essence néo-libérale a contaminé non seulement la Droite traditionnelle mais aussi la Gauche supposée.

Son émergence a coïncidé avec la conquête du pouvoir par Madame Thatcher et le président Reagan.

L’idéologie avait été pensée au niveau économique par les disciples de l’École de Chicago * et elle fut mise en œuvre au moment où la première crise pétrolière faisait supporter aux états le coût de leur imprévoyance en accélérant le processus de désindustrialisation qui faisait augurer la nouvelle division du travail appelée ultérieurement mondialisation.

Dans beaucoup de pays ( comme au Chili après l’assassinat d’Allende ), champs d’expérimentation des nouvelles orientations économiques de Milton Friedman, les libertés démocratiques furent abolies qui constituaient un frein à leur mise en œuvre, sans que l’on sache d’ailleurs bien si les thèses monétaristes ont profité de l’espace abandonné par les libertés publiques ou si elles ont été à l’origine de l’effacement de le démocratie.

 

Sous nos latitudes, la parole est restée libre mais c’est « cause toujours » qui est devenu la norme…

Les chiens aboient et la caravane des réformes ( ce vocable vise à donner une connotation positive à des processus de retours en arrière sur le plan social ) passe.

 

De cette mise en condition des esprits – qui a pris différentes formes dont la société de consommation n’est qu’un des aspects - découle l’environnement qui est aujourd’hui le nôtre.

 

Tant la Droite que la Gauche dite socialiste se sont converties ( avec des nuances microscopiques pour les différencier ) à cette sentence énoncée par Madame Thatcher « there’s no alternative » et reprise à mots plus couverts par Tony Blair.

En tout état de cause, dès les années 90, les partis sociaux-démocrates s’étaient persuadés que le néo-libéralisme était l’avenir de l’homme et qu’il fallait s’en accommoder voire se l’approprier en essayant de réduire au mieux ses effets dévastateurs.

L’économie financiarisée a connu différentes crises, en effet arrivent immanquablement ces moments où la richesse fondée sur la spéculation, le casino permanent et par conséquent le vide en terme de répondants fait « pschitt ».

Le krach de 2008 fut la plus violente, mais jamais les leçons n’ont été tirées durablement des causes qui produisaient et reproduisaient toujours les mêmes désastreux effets.

 

Les États dont les néo-libéraux condamnaient l’interventionnisme furent bien évidemment appelés à la rescousse du gangstérisme financier pour actionner en faveur du secteur bancaire la planche à billets.


Ils ont ainsi approfondi leur endettement ( ce qui offre maintenant l’avantage de culpabiliser la population ) non plus pour investir dans des projets d’avenir c’est-à-dire l’amélioration de structures dont nos enfants pourront avoir la jouissance mais bien pour renflouer la Haute finance qui avait vu fondre des dizaines de milliards de dollars dans ses jeux de casino.

 

La prétention à réduire le rôle économique de l’état n’empêche donc pas d’en ponctionner les ressources pour assurer de confortables profits aux acteurs du mécano financier qui a repris de plus belle jusqu’à la prochaine secousse ; ils gagnent ainsi à tous les coups pendant que les peuples soumis à de multiples prélèvements plus ingénieux les uns que les autres s’appauvrissent.

 

La monopolisation des médias détenus par les protagonistes du jeu laisse filtrer entre autres balivernes la même petite musique avec des variations de tons mais sur un même thème : « il n’y a pas d’alternative ».

 

Le bon peuple, en quelque sorte rééduqué par les médias dominants, est déboussolé au sens propre ; il ne sait plus où donner de la tête, il s’égare dans des voies sans issue et à l’analyse beaucoup préfèrent les incantations et le sacrifice du bouc émissaire par qui arriverait tout leur mal-être
Les gens sont mis dans l’incapacité de comprendre car on leur cache la vérité.

Par exemple que ces vagues de réfugiés sont elles aussi les produits des mêmes causes qui les prennent eux-mêmes en otages.

 

La valse périodique des semblables comme proconsuls du grand capital stimule sans doute les Médias mais n’apporte nulle part le baume qui guérirait la nation de ses maux.

D’alternance en alternance l’étau se resserre qui rend de plus en plus illusoire le champ des libertés réelles.

Macron, dernier promu, se laisse tenter par le gouvernement par ordonnance. Il n’est évidemment pas le premier mais il affiche ouvertement son appétence d’un pouvoir plus vertical, soucieux de ne pas se laisser enfermer dans un système de concertations qui devraient logiquement aboutir à un consensus où chacun perd un peu de sa superbe pour un équilibre dont le pays tout entier devrait se féliciter.

 

Ce système hybride de démocratie teintée d’autoritarisme avec un parti rassemblé sur la défense du chef davantage que sur un modèle idéologique qui est, lui, savamment occulté ( le néo-libéralisme décomplexé ) n’est au fond que l’ultime avatar de ce « gadget » pensé aux USA ( où il prétendait répondre à une nécessité historique ).

En Italie le peuple est totalement désemparé et cherche maintenant des réponses là où il n’y a que le malheur à attendre.

Les résultats du dernier scrutin y ont été caractérisés par l’effondrement des formations traditionnelles, elles-mêmes déjà fort mâtinées d’opportunisme libéral depuis des décennies et ayant abandonné toute référence idéologique comme, par exemple, le parti Démocrate supposé être, du moins en partie, l’héritier du PCI qui, avec Renzi, s’était macronisé ( avant la lettre ) dans un contexte où cette voie ne correspondait déjà plus à rien et qui a conduit cette formation au désastre..

 

Gramsci doit se retourner dans la tombe qui a vu ses héritiers plutôt que de convaincre s’être laissés subvertir.

 

Cet effondrement des formes traditionnelles de représentation politique a fait place à des magmas informes mais au moins d’accord sur une chose : la prééminence du système de prédation capitaliste associée à la mise sous coupe réglée des structures de l’état.

 

Le résultat de l’acharnement de ces voltigeurs de haut vol à détruire ce qui tenait lieu, plus ou moins bon an mal an, de contrat social a donc débouché sur l’apparition de toutes les formes possibles et imaginables de contestation dont les expressions les plus farfelues ont fini par acquérir droit de cité.

 

On peut légitimement s’interroger sur les ressorts qui expliquent de telles attitudes.

Disons-le tout net, si le peuple se reconnaît dans ces mouvements dits populistes, il faut d’abord en chercher les raisons dans ce qui alimente sa grogne et qui est légitime.

 

Populiste n’est pas un gros mot même s’il est acquis que le peuple a tort pour tous les beaux esprits qui partagent en commun le pire des défauts en politique l’imprévoyance et l’impunité que donne la force de l’inertie.

C’est en réaction au fait d’avoir été dupés pendant des décennies que les gens en viennent à accepter de lier leur sort à des théories fumeuses et régressives qui font croire que l’histoire peut aussi sans dommage prendre les chemins de la nostalgie.

En France, ceux qui ont choisi le Front National au premier tour des Présidentielles ont ainsi donné au nouveau Messie en charge du pays le coup de pouce nécessaire à sa flamboyante carrière.

La colère leur a été très mauvaise conseillère qui aurait dû les inciter à faire le choix d’un candidat partageant leur volonté de tourner la page sans tomber dans la caricature.

Ce dernier n’aurait peut-être pas abouti dans son entreprise, du moins aurait-il essayé de réussir l’impossible.

 

 

* L'École de Chicago est une école de pensée économique appartenant à la vision libérale de l'économie. Elle est généralement associée à la théorie néoclassique des prix, au libre marché et au monétarisme ainsi qu'à une opposition au keynésianisme. Son nom vient du département d'économie de l'Université de Chicago dont la majorité des professeurs et élèves se rattachent à cette école de pensée. L'école de Chicago est symbolisée pour le grand public par la figure de Milton Friedman ( source Wikipédia)



17 réactions


  • Parrhesia Parrhesia 22 mars 2018 18:24
    Il faut avant tout qu’une majorité du corps électoral comprenne qu’elle ne doit retenir du mot « populiste » que sa racine « populus »  ! (Populi = « les peuples » ou « du peuple ».)
    Un grand pas aura dès lors été franchi vers un retour à plus de Justice, tant sociale que sociétale !!!
    Ce qui ne fera évidemment pas l’affaire des mondialistes qui pourraient bien se faire désavouer un jour prochain pour avoir injustement méprisé le peuple !!!

  • Jean Roque Jean Roque 22 mars 2018 18:27

     
    « Le Capital ne valorise que ce qui le valorise. »
     
    A prendre en suppositoire chez les négriers d’ex-France soumise, ONGs, NPAistes, genderistes, pmaistes, féministes, véagnistes...
     
    Omar Sy vit aux US.
     


  • Fantômas Fantômas 22 mars 2018 18:59

    Avec Macron, c’était déjà le cas avec Hollande ou Sarko, on a une fusion du pouvoir des marchés et le pouvoir de l’Etat, un politicien italien avait donné un nom à cette doctrine il me semble...


  • rogal 22 mars 2018 19:18

    Chili 1973 : l’interprétation du coup d’État paraît osée.

    Et quid des « « fake news » » ?


    • Elliot Elliot 22 mars 2018 19:36

      @rogal


      «  sans que l’on sache d’ailleurs bien si les thèses monétaristes ont profité de l’espace abandonné par les libertés publiques ou si elles ont été à l’origine de l’effacement de le démocratie »

      Je me garde bien de l’interpréter justement.

  • BA 23 mars 2018 07:14

    CES : Confedération Européenne des Syndicats : la Commission Européenne dépense des millions d’euros pour financer ses syndicats pro UE !


    Chacun se souvient de la CES (confédération européenne des syndicats / ETUC) refusant de prendre position contre la Loi Travail (lire ici) et au contraire soutenant l’euro destruction du Code du Travail, se tenant au coté du MEDEF et de la CFDT contre les travailleurs faisant grève et manifestant par million pour le retrait de la Loi Travail. 


    Une surprise ? pas vraiment. Parce que la CES est partie intégrante des institutions de l’Union Européenne des Patrons. Une Confédération largement subventionnée par la Commission Européenne, à la condition expresse que la Confédération défende la « construction européenne ». C’est-à-dire les diktats de la Commission Européenne.


    Par exemple, la CES, loin de combattre le 3e memorandum d’austérité imposé à la Grèce, l’a soutenu faisant même campagne pour le oui au referendum, au coté de la Troika.


    Rappelons que la CES s’était prononcé pour le OUI au Traité établissant une Constitution pour l’Europe en mai 2005, faisant bloc avec le patronat et tournant le dos aux travailleurs qui eux, de Paris à Amsterdam ont massivement rejeté ce traité. Un traité finalement imposé par la force sous la forme du traité de Lisbonne avec le soutien affiché… de la Confédération Européenne des Syndicats.


    « Qui paye les musiciens choisit la musique » dit le dicton et en la matière, la CES est largement financée par des programmes mis en place par la commission européenne.


    La CES bénéficie de dizaines de millions d’euros de la Commission Européenne.


    Les traités européens prévoient que la Commission Européenne organise le dialogue social.


    Article 154 (ex-article 138 TCE traité auquel les français ont dit NON en mai 2005)

    1. La Commission a pour tâche de promouvoir la consultation des partenaires sociaux au niveau de l’Union et prend toute mesure utile pour faciliter leur dialogue en veillant à un soutien équilibré des parties.

    Traité de fonctionnement de l’Union Européenne


    Dans le cadre de ce « dialogue social », la Commission Européenne fournit un soutien financier – non pas à des syndicats de salariés qui pourraient dans ce cadre agir en toute indépendance pour leurs travailleurs syndiqués – mais à des projets supranationaux. Des projets qui se situent selon la Commission « dans le domaine des relations industrielles ».


    La Commission finance également à travers le fond social européen la « construction d’organisations de partenaires sociaux à un niveau national ». C’est ainsi que la Commission Européenne finance une unique organisation dite de travailleurs (la CES) et deux organisations patronales (la CEEP et l’UNICE). Il s’agit bien ici de financer des structures intervenant dans le cadre de politiques décidées par l’Union Européenne, à l’opposé du financement de syndicats indépendants de travailleurs.


    Quelques exemples des fonds touchés par la CES :


    www.initiative-communiste.fr s’est intéressé aux financements dont a pu bénéficier la CES de la part de l’Union Européenne. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’opacité la plus absolue règne en la matière. En témoigne par exemple la question E -014765-15 d’un député européen souhaitant connaitre la nature et le montant des financements de la CES et des syndicats nationaux, recevant une quasi fin de non recevoir de la commission européenne (lire ci après).


    Une opacité totale entretenue tant part l’Union Européenne qui ne publie pas la liste annuelles des subventions, de leurs motifs et des organisations bénéficiaires, que de celle de la CES qui oublie soigneusement sur son site internet d’indiquer d’où proviennent ses ressources.


    Mais on peut citer plusieurs des sources de financements de la CES, qui permettent de confirmer qu’une très large partie du budget de la confédération – servant notamment à payer ses permanents et financer les campagnes de soutien à la politique de dumping social et salarial, d’euro austérité de l’UE qui attaque les travailleurs partout en Europe – provient directement du budget de l’UE.


    D’après certains spécialistes de la question, la CES tirerait plus de 70% de son budget des financements européens. Rappelons que par exemple la FGTB (syndicat belge) avait dénoncé en 2003 le refus de la CES d’augmenter ses ressources propres pour favoriser un syndicalisme de combat indépendant.


    La CES a ainsi accès aux juteux financement de l’Union Européenne par plusieurs biais. Par exemple au titre des programmes 04 03 01 05 (Mesures d’information et de formation des organisation de travailleurs), 04 03 01 06 ( Information, consultation et participations des représentants) et 04 03 01 08 (Relation Industrielle et dialogue social) du budget de l’Union Européenne.


    Par exemple, la ligne budgétaire 04 03 01 05 est dotée de 3,7 millions d’euro pour financer des actions des syndicats :


    « pour « renforcer la capacité des organisation de travailleurs pour proposer – au niveau de l’UE – des changement dans l’emploi, le travail et le dialogue social liés aux défis tels que : moderniser le marché du travail, la qualité du travail, l’anticipation, la préparation et le management du changement et des restructuration, le verdissement de l’économie, la flexisécurité, la mobilité des compétences au sein de l’UE, l’immigration, l’emploi des jeunes, la sécurité et la santé au travail, la modernisation des systèmes de protection sociale,… » 2015 BUDGET HEADING 04 03 01 05 Information and training measures for workers’ organisations page 4


    Il s’agit bien ici de financer des organisations (patronales ou de travailleurs) dans le but de soutenir les actions menées par l’UE. Et si on traduit le jargon de la Commission, on comprend ici que la CES lorsqu’elle s’inscrit dans ce programme européen est payée notamment pour :


    - moderniser le marché du travail = supprimer les lois protégeant les travailleurs contre les licenciements ou les révisions à la baisse de leurs contrats de travail. Loi Travail, Job Act, Loi Peeters relèvent de cet objectif.


    - modernisation des systèmes de protection sociale = privatisation et réduction des systèmes de sécurités sociales (santé, retraite, assurance chômage, etc…) pour faire baisser les salaires et augmenter les profits.


    Voici deux exemples des sommes allouées annuellement au titre du budget européen 2016 par la Commission Européenne :


    - INFORMATION ET ACTIONS DE FORMATION EN FAVEUR DES ORGANISATIONS DE TRAVAILLEURS

    Budget annuel : 18,2 millions d’euros

    Subventions pour la mise en place de mesures d’information et de formation pour les organisations de travailleurs


    - RELATIONS INDUSTRIELLES ET DIALOGUE SOCIAL

    Budget annuel : 13,950 millions d’euros

    Subventions pour la promotion du dialogue social au niveau professionnel et sectoriel


    https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/confederation-europeenne-de-syndicats-commission-europeenne-depense-millions-deuros-financer-syndicats-pro-ue/



    • Attila Attila 23 mars 2018 11:33

      @sloop
      « Dans La Langue des médias : Destruction du langage et fabrication du consentement , Ingrid Riocreux explique que lorsque l’on se laisse imposer le vocabulaire de l’adversaire, on a perdu le combat  »
      Merci pour la référence du livre, je vais l’acheter.

      .


    • Le421... Refuznik !! Le421 24 mars 2018 09:35

      @sloop
      Rappel aux intervenants sur la liberté d’expression... Certains comme sloop utilisent un langage correct quand d’autres ne savent même pas écrire un simple infinitif.
      En fait, la compensation est largement faite par ceux qui ne savent même pas ce qu’est un correcteur d’orthographe, ou sont trop feignants pour se fatiguer à écrire correctement.
      Généralement, ce sont ceux qui se revendiquent du plus grand patriotisme, en massacrant la syntaxe de leur propre langue.
      On aime ou on n’aime pas, mais on se doit de respecter les diversités.
      Vous n’aimez pas, vous l’avez dit.
      Mais dénigrer l’esthétique n’a jamais grandi les pourfendeurs...

      Ah oui, pardon... La remarque, ce n’est pas à vous, mais à vos détracteurs que je l’adresse.
      Signé : Un modérateur d’Agoravox


  • Attila Attila 23 mars 2018 08:28

    @Elliot
    « La prétention à réduire le rôle économique de l’état n’empêche donc pas d’en ponctionner les ressources »
    C’est le principe même du néolibéralisme : les profits pour le privé, les pertes pour le public.

    On peut citer le livre très éclairant de Naomi Klein : « La stratégie du choc ». Elle a analysé la situation de pays ou de régions où le néolibéralisme a été appliqué soudainement et brutalement. On dispose donc d’un moment précis où le néolibéralisme a été appliqué. On a un avant et un après ce qui permet de comparer.

    .


  • Alainet Alainet 23 mars 2018 08:49

    * Tout à fait évident : ce Système est devenu complètement vérolé ! Il faut voir comme ils prennent encore des pincettes avec Sarkozy, qui ne représente plus rien dans l’opinion...
    *Quand au fake news ; j’en ai 1 bonne hier :
    https://www.ojim.fr/soros-demande-a-lunion-europeenne-de-reguler-reseaux-sociaux/
    Il était une fois… ça commence comme un conte de fées… Il n’y a pas si longtemps internet et les réseaux sociaux pouvaient être considérés comme un refuge pour la liberté d’expression et un courant d’air frais loin de la propagande douce des médias dominants. Sur un plan plus politique, l’élection de Trump et le Brexit n’allant pas dans le sens de l’histoire, les médiacrates ont trouvé une explication simple : de fausses nouvelles via internet et les réseaux sociaux ont permis ces aberrations, naissance du concept de « fake news ».


  • babadjinew babadjinew 23 mars 2018 09:10


    Quand l’oligarchie à pour terrain de jeux l’essemble du monde (libre circulation des capitaux = tous les oeufs ne sont pas dans le même panier) et que les peuples restent avec leurs oeillères nationales le combat est d’emblé pipé !!!!!

    Quand nous ne voyons dans l’ecole de Chicago qu’une stratégie écconomique, cette école s’appuit sur des données sociologiques, psychologiques, cognitives, issus pour certaines des heures les plus sombres du fascisme (camp de la mort)

    Bien que le livre de naomi Klein soit précis, dans un monde ou plus grand monde ne lit, son film en est un excellent résumé. Apportant de surcroit des liens actuels

    https://www.youtube.com/watch?v=4a5gyL7aHW8

    Cependant n’oublions pas que tout systéme refermé sur lui même s’effondre Principe de l’entropie. Le monde capitaliste ne déroge pas à cette régle, et aux vues des coups de boutoirs toujours plus fréquents et toujours plus violent qu’il nous inflige, il est a n’en pas douter à l’agonie.

    Alors plutôt que de nous evertuer à voter pour des gens qui nous promettent tous des lendemains qui chantent (non effondrement et statut quo) imaginons plutôt un autre type de systeme digne des enjeux de ce 21 eim siécle naissant (energie, réchauffement, alimentation, numérique....) et lachons prise avec les vieux systemes caduque déja mort du 20 eim capitalisme et communisme !!!!!!

    Wake Up !!!! 


    • HELIOS HELIOS 23 mars 2018 12:54

      @babadjinew


      ***** Cependant n’oublions pas que tout systéme refermé sur lui même s’effondre Principe de l’entropie. ******

      Vous confondez « repli sur soi » et contrôle des choix des citoyens.

      En France nous avons choisi d’avoir la secu et la retraite payée par la solidarité... qui se traduit par des prélèvements importants....
      Les chinois ont fait d’autres choix. Leurs produits sont moins chers.... 

      il ne s’agit pas de repli sur soi, mais de maitrise et de régulation des désequilibres afin de maintenir notre niveau de protection sociale...
      Votre phrase est la pire des traitrises parce qu’elle laisse supposer que le nivellement par le bas, c’est a dire l’assassinat de l’intelligence collective, est la seule et unique voie d’avenir...

      Instituer des droits de douanes, pour equilibrer les choix des uns et des autres et l’assurance de la perennité des solutions societales... POUR CET EXEMPLE ... n’est que l’adaptation naturelle a son environnement, rien a voir avec un quelconque repli sur soi...

    • Le421... Refuznik !! Le421 24 mars 2018 09:41

      @HELIOS
      il ne s’agit pas de repli sur soi, mais de maitrise et de régulation des désequilibres afin de maintenir notre niveau de protection sociale

      Régulation des déséquilibres...
      Ben oui, c’est exactement ce que nous voulons.
      Ce pauvre pays qui ne peut plus payer ses retraites est le recordman du versement de dividendes et le troisième mondial en millionnaires.
      Y’a comme un défaut.
      Il ne s’agit pas de spoliation, mais de justice !!


    • babadjinew babadjinew 24 mars 2018 09:58

      @HELIOS

      Je ne parlais point de l’entropie d’un pays mais simplement de celle d’un systéme. Celui du capitalisme teinté d’une philosophie néo-lib qui est de fait en pleine entropie !!!!

      Des milliers de milliards de dolars ou d’euros qui ne trouvent plus aucun investissement viable (dans le sens ecconomie réelle) et qui gonflent les bulles de toutes les places financières de la planétes dans le shadow banking et autres produits dérivés......

      L’effondrement d’un tel systeme complétement replié sur lui même (entropie) est inévitable ! Quand cela arrivera les peuples contrairement à 2008 ne pourront plus encaiser l’onde de choc !

      C’est d’ailleurs pour cette raison que la loi infâme de l’UE, qui permet aux banques de ce « reffaire » en ponctionnant directement dans les fonds des épargnants est passé !!!!!

      Alors svp ne me collez pas une étiquette de « traite » l’humain étant au centre de mes préocupations. Rien à cirer des perché banksters qui nous mênent (malheureusement grace à nos ignorances) droit dans un mur ou la guerre la famine et la maladie reigneront !

      Wake Up !!!


  • Albert123 23 mars 2018 10:42

    « En France, ceux qui ont choisi le Front National au premier tour des Présidentielles ont ainsi donné au nouveau Messie en charge du pays le coup de pouce nécessaire à sa flamboyante carrière.

    La colère leur a été très mauvaise conseillère qui aurait dû les inciter à faire le choix d’un candidat partageant leur volonté de tourner la page sans tomber dans la caricature. »

    A l’inversion accusatoire ridicule (et tirée par les cheveux) qui consiste à dire que si Macron a été élu c’est à cause des électeurs du FN du 1er tour et non de ceux qui ont voté Macron au 2nd (les même qui traitaient de fachos les abstentionnistes par ailleurs et « fachos » c’est signé pour rappel, un rappel nécessaire vu la manière dont vous faites preuves à la fois de mémoire sélective et d’une capacité sans limite à réécrire l’histoire pour qu’elle colle à votre vision fantasmé du monde)

    Vous ajoutez le grotesque avec Melenchon élevé en sauveur dont on sait aujourd’hui qu’avec la clique qui l’entoure ça aurait aussi misérable sinon encore plus risible.

    Garrido m’a suffit pour vérifier la tartuferie de la bande à Melenchon qui malgré son talent de tribun n’a pas su s’entourer de personnalités crédibles (ce qui en dit long sur son fameux projet de société).

    Et comme tout ce qui s’assemble se ressemble, on sait également ce qu’il en sera des autres.

    Bref vous tentez encore de fourguer un produit avarié à un électorat qui continuera de ce faire baiser jusqu’au trognon par cette caste de parasites vers laquelle il accourt dès qu’il a une petite diarrhée.





    • Le421... Refuznik !! Le421 24 mars 2018 09:47

      @Albert123
      Vous ajoutez le grotesque avec Melenchon élevé en sauveur dont on sait aujourd’hui qu’avec la clique qui l’entoure ça aurait aussi misérable sinon encore plus risible.

      J’aime bien les gens qui sont toujours contre quelqu’un et n’annoncent jamais la couleur.
      Moi, par exemple, je ne laisse aucun doute. Mes parents m’ont fait avec une paire de couilles, je dis ouvertement pour qui je suis et cela me donne l’avantage de ne pas prendre les gens en traître.
      Comme j’ai dit à un gars qui me demandait si je défilerais avec le marteau et la faucille ( ce qui ne me gênerais pas plus que ça bien que ce ne soit pas mes idées précisément), je lui ai demandé si il le ferais avec une croix gammée... Je précise que c’est un fan de Hitler, pour info.

      Mais vous avez bien sûr le droit de vous planquer derrière le rideau, évidemment.
      Question crédibilité, par contre...


    • Albert123 24 mars 2018 15:00

      @Le421


      « J’aime bien les gens »

      Alors que je suis misanthrope, certainement à force de côtoyer des gens comme vous par ailleurs.

      « je ne laisse aucun doute. »

      je vous le confirme, a vous de devinez à quel sujet.



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