lundi 27 juin 2011 - par guylain chevrier

Port du voile de parents lors des sorties scolaires : M. Fillon, n’oubliez pas la droit de l’enfant à la neutralité laïque de l’école ! !

Le débat sur la question de l’interdiction de signes religieux ostensibles pour les parents participant à l'encadrement de groupes scolaires pendant les heures d'école revient en force dans le débat public, en raison des hésitations attribuées à Matignon, qui vient d’ailleurs de jeter les bases d’un "groupe interministériel » (principalement Intérieur et Education nationale) pour faire des propositions dans un rapport, attendu d'ici l'automne.

Le Haut Conseil à l'intégration (HCI) a exprimé, mardi 21 juin, dans un communiqué son "inquiétude" au sujet de ces "hésitations" à arrêter une position dans le sens de l’avis de Luc Chatel, le ministre de l’Education, qui s’était exprimé début mars sans ambiguïté en faveur de l’interdiction et donc du respect du principe de laïcité : « Il y a un principe qui doit être non négociable, c’est un principe de neutralité et de laïcité de notre système éducatif », avait-t-il affirmé.

Attention à ce que la victimisation ne prenne le pas sur la jurisprudence, sur le droit !

Le Premier ministre François Fillon serait réticent à cette l'interdiction si on en croit l’AFP, "Le Premier ministre est très attentif dit-on, à ce que la solution ne soit pas stigmatisante pour l'enfant", soulignant qu'il était "difficile pour un enfant de voir sa mère exclue".

On voit ici évoquée la sensibilité de l’enfant qu’on oppose implicitement à la jurisprudence qui elle va dans le sens de l’interdiction. Cette dernière pourtant ne souffre pas débat : " « Lorsqu'un parent encadre des activités scolaires (activités pédagogiques dans et hors la classe), il change de rôle et acquière le statut de collaborateur occasionnel du service public tel que Rémy Schwartz, Conseiller d'Etat, rapporteur de la "Commission Stasi" le définissait en 2005 : "la jurisprudence du Conseil d'Etat engage la responsabilité de l'Etat à leur égard s'ils sont victimes d'un accident durant les activités d'encadrement ou les sorties scolaires". Ainsi, un arrêt du tribunal administratif de Paris de septembre 2007 a condamné un Inspecteur de l'Education nationale et un Inspecteur d'académie pour avoir refusé la prise en charge des frais inhérents à un accident survenu à un parent accompagnateur de sortie scolaire. Le juge a clairement défini que le parent "se trouvait chargé temporairement de responsabilités par l'Education nationale", avec les droits et les devoirs que cela implique. C'est ce principe jurisprudentiel que le Haut Conseil, dans un avis de mars 2010, a souhaité voir rappeler, et conforter le cas échéant, par circulaire. »

Malgré cette argumentation, le ressenti de l’individu (l’enfant ou la mère) présenté ici comme froissé, ou blessé, en raison de ses convictions religieuses, tend à prendre le pas sur le droit. On voit comment a été déplacé le problème du champ du droit, pourtant clairement énoncé, vers celui de la victimisation jouant sur l’émotion et la mauvaise conscience, sous le poids de la religion, une fois de plus ! Si on suivait un tel principe, la seule mise en avant de sa religion pourrait justifier de ne plus respecter un certain nombre de nos obligations communes, de nos droits. Il n'est pourtant demandé ici rien d’autre que de faire preuve de réserve, comme pour toute manifestation des convictions, quelle qu’elle soit. Choisir le laissez-faire, ne serait-ce pas tout simplement un encouragement au prosélytisme à l’école et sans y prendre garde, derrière cette permission d’opposer sa religion au droit commun, au communautarisme si dangereux pour les musulmans eux-mêmes, pour l’intégration ?

Comment le ressenti de l’un pourrait s’opposer aux droits de tous au nom de la liberté de religion ?

Cette victimisation s’appuie sur un niveau de lecture très individualiste du lien social, le ressenti de l’un pouvant être opposé aux droits de tous, en reprenant l’argument de l’exclusion qu’il faudrait à tout prix éviter. Le principe général de la loi est pourtant fondé sur le respect des droits et des devoirs en regard desquels les contrevenants se voient l’objet de contraintes allant de l’amende à la prison, voire se trouvent exclus un temps d’un processus commun. Ce qui dérange ici, c’est qu’une exclusion touche une conviction religieuse, comme si celle-ci était supérieure aux autres convictions ou sentiments, au droit commun. Il y a bien d’autres motifs d’excusions qui dans le milieu scolaire font moins de tintouin. Les droits et les devoirs qui définissent l’état de notre liberté, faut-il le rappeler, comprennent des contraintes auxquelles nul ne doit pouvoir déroger, que ce soit au nom d’une religion ou pas, car si l’on commence comme cela, autant en finir tout de suite avec la laïcité ! On s’imagine le sentiment blessant de mépris dont pourraient être frappés tous les autres si un seul pouvait contredire leurs droits. Fondamentalement tout d’abord ici, ce dont il est question, c’est de savoir si la laïcité est un principe supérieur aux religions encore, aux yeux de certains, ou pas.

N’est-ce pas blesser tous les autres enfants et les autres parents, porter atteinte aux convictions de ces derniers, que cet affichage d’une croyance qui peut ne pas être la leur, que de leur imposer un signe ostentatoire quand il ne devrait être question que de neutralité ? De plus, la signification de celui-ci ne saurait être mise à part car elle a une incidence non négligeable ici. Le voile représente, selon une certaine lecture religieuse, une marque de pudeur qui distingue la femme vertueuse de celle qui ne l’est pas dans la recherche de ce que les « savants » de l’islam désignent comme « la foi authentique ». C’est le motif même du mouvement de revoilement auquel on assiste aujourd’hui. Ainsi, ce signe ostensible en regard des autres mères, pourrait-il les désigner aux yeux de leurs enfants comme moins vertueuses ? Est-ce moralement simplement tolérable ? Doit-on encourager à ce que des femmes, sous couvert de la liberté de religion, puissent imposer ce message aux enfants et à leurs parents, à l’Education nationale et au sens donné à l’éducation elle-même tout en faisant entorse au principe de laïcité ?

Autrement dit, le droit de l’un à ne pas souffrir d’exclusion, justifierait un port du voile faisant fracture avec la laïcité tout en discriminant les autres parents, voire les autres enfants, et hypothéquerait ainsi le droit de tous au respect de leurs convictions que seule la neutralité permet !

Comment peut-on alors avancer l’argument selon lequel il y aurait stigmatisation des femmes portant le voile à les exclure de ces sorties scolaires, n’est-ce pas elles qui stigmatisent, par le sens donné à leur signe religieux, celles qui ne le portent pas ? Cette liberté de religion serait-elle alors supérieure à la liberté que tous partagent, celle d’un enseignement laïque qui par-delà les programmes a aussi sa dimension morale, avec un encadrement des enfants qui se doit d’être impartial dans le contexte de la mission de l’école ? Tout cela n’est pas concevable ni acceptable ! Le respect du vivre ensemble ici, ne saurait supporter ce contresens énorme.

Dans ces conditions, on ne peut que converger dans le sens de l’argumentation du HCI qui « partage la volonté de ne stigmatiser aucun parent » mais qui considère néanmoins que, lorsque des parents « affichent de façon ostentatoire leur croyance dans le cadre des activités pédagogiques aux côtés d'enseignants tenus à la neutralité, ils se stigmatisent et s'excluent eux-mêmes".

Il semble que l’on oublie que tous les enfants ont les mêmes droits, individuellement inaliénables, qui doivent être respectés de façon égale, par la neutralité.

Plus précisément encore, le respect dû à tout enfant, en regard de sa personne, de l’autorité parentale, et même de nos valeurs collectives, n’est pas sans référence à des sources de droits qui ne laissent là encore aucune marge d’interprétation dans cette opposition entre le sentiment d’exclusion de l’un et les droits de tous les autres.

L’enfant a des droits fondamentaux relativement auxquels il doit être respecté. Tout d’abord en regard de l’autorité parentale qui recouvre un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. « L'autorité parentale appartient aux père et mère jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l'enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité." (Article 371-1 du Code civil) Les parents doivent pouvoir être garantis par l’école dans le fait que nul ne se substitue à eux, à travers une influence extérieure, pour exercer ce qui est du ressort de leur autorité. 

La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) dans son article 141 précise des droits qui peuvent être convoqués pour converger dans le même sens : « Les États parties respectent le droit de l'enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion. 2. Les États parties respectent le droit et le devoir des parents ou, le cas échéant, des représentants légaux de l'enfant, de guider celui-ci dans l'exercice du droit susmentionné d'une manière qui corresponde au développement de ses capacités. » Imposer le voile aux enfants lors des accompagnements en sortie scolaire, n’est-ce pas ainsi contrevenir au droit dont sont détenteurs les parents à guider leur enfant dans ses choix, dans l’exercice de ses droits ? N’est-ce pas transgresser ainsi la fonction même de l’autorité parentale des autres parents sur un point de liberté essentiel ?

De façon cohérente, la loi du 5 mars 2007 renouvelant la protection de l’enfance. Art. L.112-4 : « L’intérêt de l’enfant, la prise en compte de ses besoins fondamentaux, physiques, intellectuels, sociaux et affectifs ainsi que le respect de ses droits doivent guider toutes décisions le concernant. » Cet intérêt de l’enfant, tel qu’il est défini sous la notion du « respect de ses droits devant guider toutes les décisions le concernant », est entravé directement par le port d’un signe religieux ostensible par un parent, dans la mesure où il s’impose à lui encore ici en dehors de toute autorisation de l’autorité représentant son intérêt.

Encore, la Loi n°2004-228 du 15 mars 2004 en vigueur le 1er septembre 2004, avance que : « Suivant les principes définis dans la Constitution, l'Etat assure aux enfants et adolescents dans les établissements publics d'enseignement la possibilité de recevoir un enseignement conforme à leurs aptitudes dans un égal respect de toutes les croyances (…) Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. » Ce qui concerne les élèves entre eux relativement au rejet de l’influence des signes ostensibles dont fait partie le voile, n’a rien de différent lorsque ce voile est porté par un parent intervenant dans le cadre de l’activité du service public de l’école en endossant un rôle d’encadrant fut-il bénévole, participant à la mission générale de celle-ci. Il est temps sur ce point de corriger la loi !

La neutralité religieuse sans restriction à l’école, la garantie du respect d’une école de tous pour tous.

Toute manifestation ostensible des convictions susceptible d’influer sur le développement moral de l’enfant, qui n’est pas désirée par lui et par défaut de sa capacité à l’exprimer, par ses parents, s’oppose au respect qui lui est dû. Le voile exerce une influence morale qui oriente malgré lui l’enfant et ainsi contredit le respect de sa personne. L’enfant a droit à la neutralité et à l’impartialité dans le respect qui lui est dû garanti par l’autorité parentale en ce qui concerne le rôle que joue auprès de lui l’école. L’égalité de traitement des enfants est la meilleure des garanties contre les situations de discrimination conséquentes au non-respect des règles de neutralité et d’impartialité. C’est la garantie d’une école de tous pour tous. L’enfant lui-même en cause, dont la mère porte le voile, a aussi grâce à l’école le droit comme tout autre, à pouvoir se construire sa propre liberté en dehors de la religion ou de la tradition.

On peut voir combien, à travers ces différentes sources du droit, il est dû aux enfants un droit à la neutralité qui doit être respecté par l‘ensemble des personnes chargées d’exercer une action éducative ou d’encadrement auprès d’eux, à l’école. En considération de quoi, toute manifestation de signes ostensibles contrevient aux droits de l’enfant et ne saurait être tolérée.

On pourrait aussi considérer, par-delà le respect du caractère laïque de la mission de service public en cause, que par civisme ici, il doit s’imposer un devoir de réserve afin de satisfaire à l’effectivité d’un même droit, celui du respect de toutes les convictions en n’en faisant prévaloir aucune sur les autres.

L’ENSEIGNEMENT LAÏQUE ET LE DROIT DE L’ENFANT, selon Jean Jaurès, de pleine actualité !

_ Jean Jaurès, le 30 juillet 1904, dans son discours de Castres exprimait : « Démocratie et laïcité sont deux termes identiques (…) La démocratie ne peut réaliser son essence et remplir son office, qui est d’assurer l’égalité des droits, que dans la laïcité (…) La démocratie a le devoir d’éduquer l’enfance ; et l’enfance a le droit d’être éduquée selon les principes mêmes qui assureront plus tard la liberté de l’homme. Il n’appartient à personne, ou particulier, ou famille, ou congrégation, de s’interposer entre ce devoir de la nation et ce droit de l’enfant. »

Si la question de la neutralité laïque des parents accompagnant des enfants lors de sorties scolaires peut être regardée du côté du ou des droits, il en ressort avant tout qu’elle est l’enjeu d’un choix politique qui oriente l’éducation et la citoyenneté, le contrat social et politique du citoyen avec notre société. C’est peut-être avant tout une question de cohésion sociale, de modèle de société, de façon de vivre ensemble et même si l’on peut dire, d’enjeu de la forme de conscience qui nous relie, de civilisation.

Guylain Chevrier



31 réactions


  • LE CARDINAL 27 juin 2011 10:32

    « difficile pour un enfant de voir sa mère exclue ».

    c’est elle qui s’exclut, ne renversons pas les valeurs SVP

    fillon n’est pas à la hauteur de la république !

    « enjeu de civilisation » ...

    voila ce qu’il y a derrière le voile... 


  • french_car 27 juin 2011 11:01

    L’intégrisme laïcard est aussi dangereux que l’intégrisme religieux.
    Il est bien plus dommageable à un enfant de voir sa mère ne pas pouvoir participer aux sorties de classe que pour un autre devoir supporter la vue d’un foulard !!
    Et pourquoi pas devoir faire retirer les croix, rouleaux de la Torah et autres portés au cou des mamans ?
    Franchement n’importe quoi !


    • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 28 juin 2011 07:23

      Louable effort mais vois-tu ce site est gangréné par la peste brune, elle sévit dans la nuit, vicieuse et malsaine comme toutes les maladies, elle moinsse les commentaires qui la combattent en frappant peut-être les égos mais jamais la justesse du propos.


    • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 28 juin 2011 07:29

      Louable effort mais ce site est gangréné par la peste brune, elle sévit la nuit, vicieuse et malsaine comme toute maladie, pour moinsser les commentaires qui la combattent, elle frappe peut-être les égos, jamais la justesse du propos.


  • docdory docdory 27 juin 2011 11:39
    @ Guylain Chevrier
    Merci de cette excellente mise au point.
    Il est incroyable de constater l’incapacité du gouvernement à gouverner effectivement.
    Dans une affaire aussi simple, le respect absolu et non négociable de la neutralité religieuse dans les écoles devait primer sur toute autre considération. Luc Châtel était donc parfaitement fondé à interdire le port du voile des mères accompagnant les sorties scolaires.
    La réaction de François Fillon est typique de l’incapacité à gouverner : lorsqu’une décision gêne un lobby quelconque, on crée un « comité Théodule » ( en l’occurrence un « groupe interministériel » ) , pour faire des « propositions » dans un « rapport ». C’est le plus sûr moyen d’enterrer un problème et, dans ce cas, de maintenir l’inacceptable statu quo ( présence de femmes voilées lors de sorties scolaires ).
    J’ajoute que ce ne sont pas les mères d’élèves qui sont exclues, ce qui est exclu c’est le port de l’uniforme propagandiste religieux qu’est le voile islamique dans le cadre d’une sortie scolaire censée être religieusement neutre.
    Si des mères de famille de confession mahométane sont incapables de s’adapter à la société française au point de refuser d’abandonner pendant une journée leurs coutumes obscurantistes le temps d’une sortie scolaire, elles n’ont rien à faire en France, pays dans lequel elles seront manifestement incapables de s’assimiler. Par conséquent, qu’elles mettent en accord leurs actions avec leurs idées et aillent résider, avec leurs enfants, dans un pays musulman, dans lequel elles s’assimileront facilement, il y a l’embarras du choix !

    • Paul Villach Paul Villach 27 juin 2011 11:52

      @ à l’auteur et à Docdory

      Tout à fait d’accord avec vous ! C’est le voile, instrument d’asservissement des femmes qui est exclu et non les personnes, sauf si elles font corps avec avec...

      Où les ennemis de la Laïcité ne vont-ils pas chercher leurs arguments pour tenter de la torpiller en douce ? Paul Villach


    • ali8 27 juin 2011 12:43

      ne raconte pas de blagues doctory

      dans certaines écoles, maintenant, la longueur des robes est jugée « ostentatoire » !! mais ou va-t-on !! après, çà sera quoi ?? faudra poncer la couleur de la peau car la laïcité n’est pas créée pour les musulmans qui à l’époque (1906) ne subissaient pas la laïcité tant au Maghreb qu’en Afrique Noire

      la laïcité comme entendue aujourd’hui : c’est du racisme déguisé

      heureusement que l’on ne peut bombarder les musulmans à l’intérieur de la France car vous partiriez en croisade comme celle avouée de Lybie smiley


    • docdory docdory 27 juin 2011 13:46
      @ Ali 8
      1°) Vous dites , je cite : « la laïcité n’est pas créée pour les musulmans qui à l’époque (1906) ne subissaient pas la laïcité tant au Maghreb qu’en Afrique Noire »
      On ne subit pas la laïcité, on en bénéficie.
      La laïcité, c’est le fait que « la République ne reconnaisse, ne salarie et ne subventionne aucun culte » article 2 de la loi de 1905, et que l’Etat et les services publics soient religieusement neutres.
      Tous les citoyens bénéficient donc en principe de la laïcité : les personnes qui ne sont pas membre d’un culte n’ont pas à dépenser un seul centime d’impôts pour financer un culte, puisque les cultes sont des intérêts privés et non publics.
      Par ailleurs, de même qu’il serait inacceptable de voir des mères d’élèves arborer pendant des sorties scolaires des t shirts à l’effigie de Sarkozy, Mélenchon, Aubry ou Le Pen, il est tout aussi inacceptable de les voir arborer des vêtements de propagande religieuse comme le voile islamique : les citoyens ont tous intérêt à ce que les écoles et autres services publics, ainsi d’ailleurs que les entreprises privées soient des lieux religieusement et philosophiquement neutres
      2°) La laïcité n’a donc strictement rien à voir avec du racisme, contrairement à ce que vous affirmez : je me permet de vous rappeler que le racisme consiste à croire à l’existence de « races » , ce qui est une absurdité scientifique, et à croire que certaines « races » sont supérieures à d’autres. Les questions religieuses sortent donc complètement du domaine de définition du racisme, même si certains sociologues « politiquement corrects » tels que Michel Wievorka, prétendent les y faire entrer.
      3°) Vous insinuez que je serais partisan de l’absurde intervention en Libye. Rien n’est plus faux : je m’y oppose comme je me suis opposé aux interventions en Irak et en Afghanistan, et , plus généralement, au concept même de « droit d’ingérence ».

    • ali8 27 juin 2011 13:59

      regardez mon lien plus bas

      vous y lirez que l’on veut interdire de pâtisserie des mamans portant hijjab

      mais dans les cuisines des gds hôtels, on oblige les cusiniers à porter une toque pour éviter aux pellicules et autre lentes de tomber dans le potage !!

      pour la laïcité et l’hygiène obligeons les cuisinières et pâtissières à porter une toque même dans les écoles ; au moins pour l’hygiène, vous n’en diconviendrez pas j’espère


    • docdory docdory 27 juin 2011 15:29

      @ Ali 8 

      Non mais n’importe quoi !!!
      A qui prétendez-vous faire croire que les femmes de confession mahométane mettent un voile pour respecter des mesures d’hygiène ?
      Vous êtes vraiment complètement à court d’arguments ....

    • LE CARDINAL 27 juin 2011 21:49

      MERCI OMAR pour ton honnêteté. Mahomet est effectivement une insulte
      d’ailleurs de plus en plus nombreux le disent dans le cadre du printemps arabe.
      Printemps qui souligne le choc des civilisations intra-muros entre modernes et obscurantistes.
      continue comme cela omar...tu es sur la bonne voie !
       


    • Aafrit Aafrit 27 juin 2011 22:11

      Voilà les deux haineux qui se congratulent, l’un est, connu de tout le monde, est un docteur hainoris cause bébé toujours tu m’intéresses, et l’autre est un leurrologue diplômé de la fameuse école Misonabyme spécialisée dans les métonymie extra et intra villachique chique chique bom bom..
      L’un lui passe le séné et l’aut’là abonde rapidement pour lui passer illico presto tout ce qui est rhubarbe.
       pendant votre présence ,Monsieur Villach, au Maghreb vous étiez pire qu’ un salaud de soldat-missionnaire d’après vos écrit et votre haine.
      Quant au médecin de mes deux boules, il est à l’image des expréssion qu’il utilise, il est au 7eme siècle, plus borné que les crétins talibas et autres arbitres de conscience.

      Si j’étais femme, même pas musulmane, je porterai ces fameux truc tchadors et compagnies, rien que pour vos gacher vos journées..

      Demain, une none ne peut porter son truc, un sikh ne peut porter son turban, un juif ne peut porter sa kippa, un catho ne peut porter sa soutane, un papou sa pagne, etc, etc. ;
      Vous voulez quoi ?
      Qu’ils fassent comme vous ?
      Jamais !Vous n’êtes pas un exemple, loin s’en faut..


    • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 27 juin 2011 11:56

      Juluch...

      Je ne peux pas vous laisser dire ça. Même si à force de lire de partout votre haine démesurée, on en deviendrait presque indulgent par l’empathie que vous suscitez.

      « Le voile ou niqab se sont multipliés depuis quelques temps en France et ceux de facon exponentiels !!! »

      J’aimerais bien que vous soyez capable de citer une étude qui en fait état, pour vous sauver du ridicule... Mais rassurez-vous, ce dernier ne tuant pas, vous aurez tout le loisir de revenir sur vos commentaires un jour ou l’autre...
      En attendant, lisez, cher Juluch. Lisez pour vous familiariser avec cette orthographe si digne, fleuron de la nation que vous défendez si ardemment ! Intéressez-vous aux mathématiques aussi, pour vous faire une idée objective de ce qu’est un courbe exponentielle (attention, c’est plein de chiffres arabes !).

      Votre « Ras-le-bol », Monsieur Juluch, s’oriente exactement vers la cible que vous désigne ceux que vous combattez, politiciens véreux et autres « maîtres du monde » sans scrupules...


    • Gens_d_Ormesson Gens_d_Ormesson 27 juin 2011 15:48

      « Vous jouez sur du velours sachant que toute statistique dans ce domaine est interdite .... »

      Vous ne faîtes qu’abonder dans mon sens... C’est exactement la raison qui m’a fait parler ainsi.


  • ali8 27 juin 2011 12:30

    je ne commenterai pas vos racisteries :

     

    http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1362


    • Cropcircle 27 juin 2011 20:24

      Merci pour cette vidéo,un vrai régal,je ne la connais pas....désopilant,et tellement d’actualité


  • guylain chevrier guylain chevrier 27 juin 2011 14:44

    Le problème est toujours le même, ceux qui défendent le droit d’imposer sa religion partout comme au-dessus des droits de tous, voire défendent en sous-main le communautarisme sans en avoir l’air, ne sont jamais sur le contenu, ils ne savent que jouer de l’insulte et mettent tout à la sauce de l’accusation de racisme. Sauf qu’aucun de mes articles n’a jamais été l’objet d’aucune poursuite, car il n’y a pas plus ici qu’ailleurs de racisme à considérer simplement que l’égalité de traitement impose la neutralité religieuse à l’école, et que les musulmans ne doivent pas déroger à une règle que l’on ne voudrait pas voir transgressée par un catho qui se ferait immédiatement jeté au bûcher s’il avait une grande croix en pendentif. Et surtout, faisons preuve d’un peu d’honnêteté intellectuelle, les colifichets symboliques et discrets que sont la petite main de la fatma ou l’étoile juive, la petite croix discrète entre le T-shirt et la peau, n’ont rien à voir avec le voile qui est un signe ostensible et un objet rituel, qui pose la religion comme première dans l’ordre de la relation sociale, signifiant un retour en arrière catastrophique pour la liberté des musulmans eux-mêmes et de fait, un rejet de l’intégration qui ne saurait être conçu uniquement que comme économique ou de l’ordre de l’accès aux droits sociaux !

    Les musulmans doivent entrer de plein pied dans la communauté nationale en en respectant les lois et les droits dans l’esprit d’investir notre société comme projet, pas pour y établir une société dans la société, la leur, opposée aux autres en se posant toujours en victime !

    L’égalité entre les religions, c’est aussi le même respect de l’esprit des lois de la République et spécialement ici en ce qui concerne l’école. Là où on apprend les connaissances communes, propres à une pensée rationnelle qui façonne le libre-arbitre, l’indépendance d’esprit, la citoyenneté, on doit laisser à la porte de ce lieu la tradition et la religion, pour respecter la liberté de l’enfant à ce que puisse se construire en lui la possibilité d’un choix, celui de sa foi ou non, de ses convictions profondes, c’est cela que n’acceptent pas, trop de musulmans aujourd’hui, cette forme de liberté qui est aux fondements de la modernité démocratique. Le jour où à la mosquée, on acceptera de marier deux personnes dont l’une n’est pas musulmane voire est athée, comme cela est toléré à l’Eglise catholique pour les chrétiens, l’islam sera entré dans la modernité et trouvé sa place dans la société française. C’est l’islam du voile qui n’est pas tolérant pas le contraire.


  • JCason 27 juin 2011 15:33

    Oui Monsieur qui se laisse aller à traiter l’auteur « d’abruti, » on reconnait là votre capacité au débat d’idées dès que l’on n’est pas d’accord avec vous, triste sire ! Oui la France est moderne au sens où elle dispose de libertés qui n’exsistent même après les« révolutions » arabes nulle part dans les pays en référence arabo-musulmans. Et cette chance de vivre en France sous le drapeau d’une république démocratique ne doit pas être vue de façon tronquée sous prétexte qu’un Sarkozy la dirige. C’est vous qui en comprenez rien, bachibouzouc, estoplasme, moule à gauffres ! 


  • beo111 beo111 27 juin 2011 15:52

    A mon avis l’enfant il s’en fout de la neutralité laïque. Il a d’autres soucis.


  • Yohan Yohan 27 juin 2011 18:27

    Enfin, faudrait arrêter d’annôner sur «  le voile, c’est l’asservissement de la femme », et bla bla bla« , ça fait rengaine. 
    Autant appeler un chat un chat. Les musulmanes qui portent chez nous le hijab le font plus souvent par choix et plus rarement par obligation. Peut-être est-ce d’ailleurs un effet de mode, qui ne résistera pas au temps. Du moins je l’espère.
    Le problème, comme le dit justement Oncle Archibald, c’est qu’il est ostentatoire et qu’il nuit à la relation à autrui dans l’espace laïque, parce qu’il suggère que la personne place son Dieu avant toute chose. c’est pourquoi, je suis pour l’interdiction totale du voile.
    Si La Loi anti niqab/burqa a été efficace à faire reculer la version salafiste du voile, il a d’un seul coup débloqué, en quelque sorte, le frein sur les autres voiles. Résultat, toujours plus de voilées dans nos rues, qui te toisent comme pour te dire »je t’emmerde, je fais chez vous ce que Ben Ali m’interdisait de faire chez moi"


  • ali8 27 juin 2011 19:24

    la laïcité bien naturellement doit interdire et faire interdire le port du hijjab car les signes religieux sont comme vous dîtes du domaine privé, or le hijjab ne se porte pas à l’intérieur !! il s’agit donc en fait d’une interdiction pure et simple qui s’inscrit dans la lutte continue contre l’Islam

    toutefois il a des infos que ne nous donnent pas et que ne combat pas l’auteur

    les millons d’Euros distribués aux écoles privées catholiques

    les millons d’Euros distribués aux écoles privés juives ainsi que cerise sur le gâteau, les 2 300 000 Euros cadeau aux écoles privées juives par la ville de Paris

    000000000000000 Euros aux écoles privées musulmanes parce-que çà s’inscrit dans la LAICITE

    bonsoir messiieurs les laiques : les musulmans mangent l’argent de l’état

    donc la laïcité est bien laïque, elle s’aplique aux musulmans et à leurs signes extérieurs, quand aux signent cachés, càd la tune, ils restent propriétés de ceux qui veulent la laïcité appliquée dans le domaine public

    ha !! vous êtes fort, harro sur le baudet, de lui vient tout le mal !!


  •  C BARRATIER C BARRATIER 27 juin 2011 20:53

    Nous sommes avec FILLON dans des contorsions pour faire reculer la laïcité, car elle est le permier pilier d’une République qu’il n’aime pas, trop égalitaire :
    Les contorsions commencent avec l’orchestration communautaire de mamans qui présentent comme une inégalité le fait qu’une d’elles, voilée, ne pourrait pas accompagner SON ENFANT. On ne comprend les choses qu’en les faisant ;
     Les enseignants ont tort de mettre dans un car la maman d’un élève ou de deux élèves, qui ont leur mère avec eux,- inégalité car les autres enfants qui n’ont pas dans le car leur propre mère sont lésés. Inégalité flagrante. Il faut une bonne fois pour toutes dire qu’on recrute des accompagnateurs pour encadrer les enfants des autres ! Là on verra bien qu’il s’agit d’une mission collective.
    Autre contorsion communautaire ; Pourquoi les pères n’y vont ils pas ?

    Une avancée musulmanne sur cette question est souhaitée par les intégristes catholiques ou juifs. Un petit grignotage qui écorne la laïcité, obtenu par une communauté, est considéré comme un acquis pour les autres communautés fermées aussi !
    C’est comme cela qu’il faut comprendre « La voix de son maïtre », monsieur FILLON. Le lobby qui le pousse est en fait autant catholique fondamentaliste que musulman intégriste. Pour voir plus au fond la manoeuvre, on peut donner un coup d’oeil ici

    « Voile et sorties scolaires »

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=193

    Et, pour que ce soit encore plus clair , ici :

     "Résistants d’hier et d’aujourd’hui pour sauver la République :"

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=194

     


    • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 28 juin 2011 07:59

      Y’a une religion qui me fait bien chier c’est celle du pognon.
      S’afficher avec une marque est d’un ostentatoire les plus crasse que je connaisse.
      Et pourtant on est abreuvé de pubs qui vantent cette religion à longueur de journée, comment peut-on laisser faire ça dans une république laïque ?
      Pourtant elle fait bien plus de dégâts que les autres religions, on fait des guerres en son nom sans le dire explicitement, on exploite sans vergogne les hommes et la nature sans considération d’équilibre ni d’équité, où sont les laïques qui dénoncent la manipuilation de nos âmes ?


  • Crab2 27 juin 2011 22:54

    La religion musulmane ne représente pas l’islam__mais l’étouffeL’islam est une culture, un monde de lettrés, infiniment plus intelligent, qui ne se soumet pas à l’idéologie obscurantiste des codes d’irresponsabilités prônés par les textes de la religion musulmane


    http://laicite.over-blog.com/artic [...] 77494.html



  • LE CARDINAL 27 juin 2011 23:06

    Crab2, le choc entre les éclairés et les obscurs se nomme « printemps arabe » !


  • Kata 27 juin 2011 23:12

    Ce qui me surprend le plus, c’est la facilité avec laquelle on évite le vrai sujet, les droits de l’enfant. C’est le droit de l’enfant selon les lois citées dans l’article qui justifie de le respecter et ses partents avec lui, en faisant preuve de neutralité religieuse ou de réserve,les droits de ’lenfant ne pèsent -il rien ainsi en regard de ceux qui n’ont comme repère que leur religion ? Est-ce vriament trop demander aux musulmans alors que toutes les autres religions grosso-modo l’acceptent. L’islam mérite meilleusr défenseurs que ceux qui dans ces commentaires ne savent rien défendre que leur intolérance souvent doublée d’une inculture énorme.


  • Kata 28 juin 2011 02:51

    Omar 33, vous n’avez vraiment aucun respect pour vous-même dans la tradition de l’islamisme qui ne voit que des « gorets » comme vous le dites, dans ce qui n’est pas musulman. Vous êtes lamentable, profondément intolérant et discriminatoire. Savez-vous seulement ce qu’est le sionisme que l’on soit d’accord avec ou pas, vous ne pouvez avec vos limites qu’insulter à la place de réfléchir. C’est grave, regardez-vous dans la glace mon garçon, pour voir la bête qui sommeille en vous, c’est celle de Berthold Brecht, « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde » le fascisme... Ne comptez pas qu’on vous laisse faire, pas plus qu’une Le Pen, vous ne valez pas mieux ! J’espère qu’on ne repliera pas votre message pour laisser vos vomissures sur l’étale de cette toile afin qu’on juge à point ce que vous valez.


    • Tammouz2006 Tammouz2006 28 juin 2011 10:56

      @ Kata ;

      J’espère que vous n’oubliez pas la bête immonde qui décime des millions d’africains de famine, qui tue des centainnes de milliers d’afghans, d’irakiens, qui parque un million cinq cents mille palestiniens dans une prison de 300 km2 et qui en exile presque 6 millions. J’espère que vous n’oubliez pas la bête immonde qui à usé des gaz mortels (G.B. en Irak au début du siècle dernier, déjà), qui a largué deux bombes atomiques sur des civils au japon, qui a déversé des tonnes et des tonnes d’agent orange au Vietnam, qui a colonisé et piller les trois quart de la planète pendant des siècles.
      Le malheur et la souffrance de l’humanité ne se réduisent pas au tragique cortège de malheurs connus par l’Europe pendant la 2nde guerre mondiale.
      Vous qui nous assener sans relâche des leçons de laïcité : savez vous que le sionisme n’est ni plus ni moins que l’instrumentation du judaïsme (terre promise par Dieu au peuple élu par Dieu !!!???) pour le vol d’une terre. Et qu’est qu’on voit en France : des chantres de la laïcité prendre la défense d’un soldat bi-national qui combattait dans une armée qui œuvre jour et nuit pour consolider ce vol biblique...


  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 juin 2011 11:06

    Tammouz, j’ai beaucoup écrit et publié contre la colonisation israélienne et pour le respect des décisions de l’ONU. Je suis considéré comme un républicain laïque et social, pacifiste, et n’ayant pas peur de prendre des risques dans ces combats.
    Tous les mouvements laïques que je connais de l’intérieur sont sur cette position.

    Il est courant de prêter aux laïques des intentions qu’ils n’ont pas, pour combattre en fait la laïcité. J’ai souvent dénoncé cette méthode, avec des exemples dans les forums agoravox.


  • Tammouz2006 Tammouz2006 28 juin 2011 11:53

    @ Barratier,

    je ne connais pas assez les mouvements laïques pour en parler et encore moins les juger. Je visais, dans mes propos, les pontes politico-médiatiques qui conçoivent avec une aisance déconcertante le paradoxe de la défense d’une pseudo laïcité d’exclusion et de dénigrement unidirectionnels d’une part, et d’autre part le soutien d’une entité bâtie pour des raisons bibliques. Qui ne trouve rien à redire à l’existence de dizaines d’écoles juives voir même talmudiques qui soustraient des milliers d’enfants français au vivre ensemble, aux valeurs communes à l’acceptation de l’autre et qui, cerise sur le gâteau, les préparent à quitter ce pays pour un autre. Je peux concevoir des choix de société, la laïcité en est un, à condition qu’ils soient appliqués à tous et pas à géométrie variable.
    Que voulons nous pour notre pays ? Voulons nous que les citoyens et résidents musulmans soient complètement effaces de l’espace publique. Que doivent faire ces musulmans de leur noms et prénoms à consonance arabo-musulmane ?
    Je m’appelle Mohammed. Rien qu’à mon prénom mon interlocuteur saura que je suis musulman. Est-ce déjà le début de l’ostentatoire. Puis-je accompagner mes enfants pour les activités de l’école au risque d’exposer les petites têtes blondes de leur classe à mon islamité.


  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 juin 2011 22:23

    Tammouz, oui, il faut surtout garder son nom et en être fier. La République survit aux coups de boutoirs sarkoziens, l’anti laïque. Mais il va être bouté dehors rejoindre sa compagne LE PEN. La laïcité c’est le respect absolu du citoyen de toute origine, nom, confession éventuelle. Les enfants vivent très bien cela à l’école publique (pas à l’école privée). La laïcité n’est pas une opinion mais la liberté d’en avoir une, et la République laïque doit garantir à tout citoyen que les autres le respectent dans ses convictions. Et n’en tienne pas compte à l’embauche. Je crois pouvoir garantir en tout cas qu’à l’école publique, les professeurs sont parfaitement respectueux.

    Pour satisfaire une curiosité sur la laîcité, voir plusieurs articles (table des news, « Laïcité » ici

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php


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