lundi 27 mai 2013 - par PRCF

Pour que reviennent des « Jours Heureux » !

Par les Club penser la France (CPF), le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP) et le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF).

Pour riposter à l’entreprise de liquidation des conquêtes sociales et de la France républicaine, en prenant appui sur les résistances sociales, civiques et patriotiques, pour une République sociale, souveraine et fraternelle,

ENSEMBLE, DÉFENDONS ET ACTUALISONS LE PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE !

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Par la faute des gouvernements successifs qui, depuis plusieurs décennies, ont engagé la France dans la funeste « construction » européenne, notre pays vit une situation potentiellement mortelle à moyen, voire à court terme :

- attaques incessantes contre la protection sociale (retraites, assurance-maladie, etc.), les salaires et les revenus du travail, asphyxie des services publics (école, hôpital, Poste, Équipement, SNCF, EDF, etc.), liquidation rampante du droit du travail et précarisation généralisée des travailleurs, destruction du « produire en France » au nom de la « concurrence libre et non faussée ouverte sur le monde » prescrite par les traités européens EN ALLEGEANCE AU LIBRE-ECHANGE malgré l’opposition croissante du peuple français (cf. la manière dont le Non français à la constitution européenne en 2005 a été contourné par l’UMP, le « centre » et le PS) ;

- liquidation accélérée de l’indépendance nationale (politique, monétaire, budgétaire…), cette base inaliénable de la souveraineté du peuple, au nom de l’« Europe fédérale » et de l’« Union transatlantique » ; subordination croissante de la diplomatie et de l’armée françaises à la stratégie mondiale belliqueuse de Washington, notamment au Proche-Orient, et aux diktats financiers et institutionnels de Berlin ;

- démantèlement de la République une, laïque, sociale et indivisible issue de la Révolution française et de la Libération par la mise en place insidieuse d’une « Europe des régions » et des « métropoles » qui porte en germes l’éclatement du territoire national, l’inégalité des citoyens devant la loi et la montée des revendications sécessionnistes ;

- destruction des repères patriotiques et républicains les plus élémentaires, de la conscience historique du peuple français, et même de la langue française (« langue de la République » selon la Constitution), assiégée par le tout-anglais impérial. Parallèlement, poussée symétrique de la xénophobie d’État et de l’auto-phobie nationale que porte une large partie de nos prétendues « élites » fascinée par l’Oncle Sam.

Une politique décidée par les classes possédantes

Cette décomposition de la République n’est pas une fatalité résultant de « la » mondialisation des échanges. Elle résulte d’une POLITIQUE voulue par l’oligarchie financière « française » inféodée à l’oligarchie euro-atlantique. Non seulement les maîtres du CAC 40 s’affirment prêts, pour « sauver l’euro », à déléguer à Berlin le pilotage de l’Union européenne, mais le MEDEF revendique ouvertement, dans un Manifeste intitulé Besoin d’airE, de nouveaux « transferts de souveraineté » vers Bruxelles. Il préconise ainsi « une langue pour l’Europe » (l’anglais), la « reconfiguration des territoires » et, cerise sur ce gâteau antinational, « une nouvelle patrie : les États-Unis d’Europe ». Bref, applaudis par le Parti Maastrichtien Unique (le PMU-bis) composé de l’UMP, du PS, du « Centre », d’Europe-Écologie-Les-Verts et de leurs satellites, l’oligarchie capitaliste a mis le cap sur la mort de la France. Son seul objectif : permettre aux grands privilégiés de pressurer sans limite les citoyens, ouvriers et employés, paysans et artisans, enseignants, chercheurs et étudiants, petits entrepreneurs et professions libérales, retraités et travailleurs privés d’emploi. Déjà nos concitoyens subissent par millions la misère, le chômage, les conditions de travail et de logement insupportables, la confiscation de l’avenir pour les jeunes, le manque total d’idéal et de perspectives pour notre pays et pour l’humanité…

Face à cette politique mortifère, les partis représentés à l’Assemblée ne portent aucune véritable alternative. Le PS et l’UMP ainsi que leurs satellites mènent la même politique de casse sociale et nationale. Le FN n’a d’autre fonction que de dévoyer la colère sociale dans l’impasse explosive du racisme et du « choc des civilisations » (sic). Les responsables du Front de gauche continuent de prétendre que « l’Europe est à nous » (!) et que « l’euro est notre monnaie » (! !), alors que de nombreux militants de ce Front de gauche, qui aspirent à unir le drapeau tricolore au drapeau des luttes sociales, rejettent déjà l’Union européenne et l’euro.

Sortir de l’Otan, de l’Union européenne et de l’euro !

Pour sauver notre pays, pour le tourner à nouveau vers l’indépendance nationale, le progrès social et la coopération internationale, une solution existe pourtant. C’est celle qui consiste à sortir la France du piège mortel de l’euro, de l’UE et de l’OTAN pour faire vivre les principes du CNR dans les conditions de notre temps : indépendance nationale, lutte contre le racisme et la xénophobie, coopération fraternelle entre tous les peuples, nationalisation du crédit et des grandes industries monopolisées par l’oligarchie, « rôle central » du monde du travail dans la vie de la nation, relance de la protection sociale et des services publics, plein-emploi, démocratie participative… Déjà, l’Amérique latine s’affranchit de la tutelle de Washington. Sous le nom d’Alternative Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique – Traité de commerce des peuples (ALBA – TCP), plusieurs États de la région coopèrent à égalité et étendent la protection sociale. Notre pays n’a nullement à choisir entre le « repli national » et la dissolution dans la mondialisation du capital financier.

Associant le patriotisme républicain à un véritable internationalisme, la France peut et doit s’émanciper de cette prison des peuples qu’est l’UE pour échanger avec tous les continents tout en rassemblant, sur le territoire français lui-même, les citoyens et les résidents de toutes origines et de toutes sensibilités. Sur de telles bases républicaines, on pourra réindustrialiser la France, donner du travail à tous, ouvrir la voie à un développement écologique délivré du tout-profit, stopper les guerres menées en notre nom au Proche-Orient et au Sud de la Méditerranée, réconcilier la nation française avec sa devise révolutionnaire : « liberté, égalité, fraternité » !

S’unir, comme il y a 70 ans, avec le Conseil national de la Résistance !

Pour cela, les forces franchement progressistes, patriotiques et internationalistes doivent s’unir. Face à une oligarchie « française » qui fait à nouveau le « choix de la défaite » et qui collabore sans vergogne à la mise en place de l’Empire euro-atlantique, il faut que s’unissent les républicains fidèles à Valmy et à Jean Moulin, les syndicalistes respectueux de leurs revendications, les socialistes dignes de l’héritage patriotique et internationaliste de Jaurès, les communistes qui continuent le combat de la Commune et des Francs-Tireurs et Partisans (FTPF et FTP-MOI), les gaullistes fidèles à l’esprit du 18 Juin 1940, les chrétiens laïques, héritiers d’Estiennes d’Orves, les amis de la paix qui refusent que le nom français serve à couvrir des guerres pour la domination, sans oublier les résidents étrangers qui ont au cœur la Révolution française et le combat de Manouchian.

Unies dans leur diversité, ces forces doivent débattre publiquement car l’émancipation de notre peuple ne peut être que son œuvre propre. C’est pourquoi nous invitons les citoyens tout à la fois à se rassembler sur ce qui les unit, à débattre sereinement de ce qui fait discussion et à engager l’action sur les plans social, civique et politique.

C’est à ces conditions que, porté par le rassemblement populaire, émergera le jour venu un nouveau Conseil national de la Résistance digne de son illustre devancier. Seule cette alliance pluraliste pourra faire vivre la France Indépendante et la République Sociale pour que reviennent des « Jours heureux ».

Par l’action unie et le débat des citoyens, construisons les bases d’un nouveau Conseil national de la Résistance préparant la renaissance républicaine de notre pays !

Multiplions les initiatives à l’occasion du 70e anniversaire du Conseil national de la Résistance !

Réveillons la mémoire collective anesthésiée par la propagande des grands médias inféodés aux groupes financiers qui les ont accaparés !

· Les Club penser la France (CPF)

http://www.penser-la-france.asso.fr/

· Le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP)

http://www.m-pep.org/

· Le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF)

http://www.initiative-communiste.fr/

Débat avec A Lacroix Riz aux Glières (2013) : La montée du Fascisme

CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE 70 ANS APRÈS : L’ANCIEN ET LE MODERNE

 



12 réactions


  • Mr Dupont 27 mai 2013 11:47

    « Nouveau Conseil de la Résistance »  ?

    Le même que celui aprés l’agression nazie envers votre « Petit Père des Peuples » ?

    Blabla stérile

    Vous avez participé à ce que Mr Hollande ( socialiste) soit président ; assumez-le et ne venez pas pleurer aujourd’hui

    On aurait pu penser que les années Mitterrand auraient pu vous servir de leçon : ben non ; il faut croire que vous aimez ça : vous faire manger la laine sur le dos

    Vous coulerez avec les socialistes et j’en serais bien content


    • Antiochos 27 mai 2013 12:15

      Vous avez participé à ce que Mr Hollande ( socialiste) soit président ; assumez-le et ne venez pas pleurer aujourd’hui

      Il est sûr que l’électeur médiocrement intéressé par la campagne de 2012 et qui s’est retrouvé dans l’urne le jour du second tour avec le vote entre deux candidats ne pouvait se dire qu’une chose : le bilan sur le fond (déficits, projets) et la forme (comportement, langage de charretier, insultes en public) ne pouvait qu’amener l’idée que Nicolas Sarkozy était l’homme qu’il fallait et que sa réélection était la seule voie possible. Le jour où vous serez moins caricaturaux, on commencera à vous prendre au sérieux. J’attends vos arguments pour dire qu’il fallait réélire le sortant.


    • Traroth Traroth 27 mai 2013 16:55

      Je ne vois vraiment pas pourquoi le fait d’avoir voté pour un élu devrait contraindre quelqu’un à le défendre quel que soit son action. C’est une idée totalement ridicule.


      Au contraire, les électeurs ayant voté pour quelqu’un devraient être ceux qui sont les plus vigilants !

  • Mr Dupont 27 mai 2013 12:34

    Mr Antiochos

    Vous appelez « Projets » ce qui ne fut que démagogies avérées aujourd’hui ?

    Que vous le vouliez ou non : Mr Hollande est votre président et pis c’est tout


    • Antiochos 27 mai 2013 12:42

      Comme la plupart des Français, je me suis retrouvé comme un con dans un isoloir avec deux bulletins le soir du second tour. Dire qu’au vu du pedigree des deux candidats il n’y avait qu’une seule solution qui était de voter pour Sarkozy et que l’autre choix n’était pas le moins du monde envisageable révèle pas mal de mauvaise foi et d’envie d’omission. J’ai voté pour Hollande au deuxième tour et je l’assume. Je considère que vu le bilan du sortant, je n’ai pas de leçon à recevoir, ni de procès en irresponsabilité (terme chéri d’une droite parlementaire championne du monde des déficits) à supporter.


    • Traroth Traroth 27 mai 2013 16:55
      « et pis c’est tout »

      Ben non, c’est pas tout.

  • taktak 27 mai 2013 13:41

    A l’heure où l’UE européenne renforce son pouvoir totalitaire en adoptant dans le dos des peuples l’accord de libre échange sur le Grand Marché Transatlantique, à l’heure où elle sommes tous les gouvernements de baisser le coût du travail, c’est à dire les salaires, il est nécessaire de se rendre à l’évidence : ces institutions européennes sont 100% incompatibles avec une quelconque souveraineté populaire, 100% incompatibles avec une politique progressistes servant l’intéret de tous.


    • emphyrio 27 mai 2013 22:44

      Nous sommes d’accord sur l’essentiel.


    • taktak 28 mai 2013 10:09

      M’PEP et PRCF sont des organisations politiques de gauche.
      Le PRCF est franchement communiste. Contrairement à l’UPR, il est pour le renversement du système.
      L’UPR, si l’on en croit son programme est pour taire la lutte des classes et les rapports d’exploitation entre classe dominante capitaliste et classe des travailleurs.

      Au contraire, le PRCF considère que l’UE et l’Euro sont des outils construits par la classe dominante pour écraser les travailleurs et de fait priver le peuple de sa souveraineté. Sortir de l’UE et de l’Euro par la porte de gauche est donc en premier lieu le moyen de donner la souveraineté au peuple et non à une classe capitaliste compradore, et ainsi de pouvoir mener une politique progressiste.

      S’agisssant du CNR, l’UPR ne le voit que comme un mouvement d’union nationale, alors qu’il s’agit d’un mouvement d’unité de classe : la classe capitaliste s’étant massivement compromise dans la collaboration, alors que selon Mauriac la résistance a trouvé ses forces vives dans la classe ouvrière, le CNR était de fait composé de gens défendant les intérets de la classe des travailleurs, l’intéret général contre l’intéret particulier. Il faut regarder ce que nous dise les membres non communiste du CNR dans le film de G Perret : Cordier qui se dit de droite nous dit, il faut toujours être du coté des opprimés. Ce qui est au fond une définition de la lutte des classes.
      Le PRCF fait le parallèle en 2013 : la classe capitaliste se sert massivement en construisant une UE qui nous prive de toute souveraineté. le combat pour la défense de la souveraineté nationale est donc un combat pour la souveraineté de la classe des travailleurs, et en ce sens il est fondamentalement révolutionnaire et porteur de progrès. A la condition expresse de poser la condition que la sortie de l’UE soit pour mener une politique progressiste.
      Là est toute la différence que l’on retrouve entre UPR et PRCF/M’PEP. Les premiers se contente du mot d’ordre de sortir de l’UE, les second veulent en sortir pour appliquer un programme progressiste.
      Le clivage était déjà présent avant la formation du CNR. Constatons qu’à l’époque, c’est bien sur la base d’un programme progressiste, très à gauche, qu’ils ont réussi à se fédérer et à écrire une des plus belle page de notre histoire.


  • Libertad14 Libertad14 27 mai 2013 18:24

    Dans toutes ces interventions, je ne lis que critiques et attentismes . Ce qu’il y a de pire a mes yeux, c’est de se contenter de ce qui nous fait mal sans chercher autre chose. C’est la critique pour critiquer sans faire une once de propositions qui tenterait de nous sortir de l’ornière . 


    En agissant de la sorte , ces détracteurs à l’esprit limité perpétuent un système basé sur la peur et l’ignorance des gens. Ces adeptes de la critique pour la critique permettent de maintenir des politiques qui s’enrichissent et enrichissent les riches et qui misérabilisent les pauvres gens .
    Il ne s’agit pas de rentrer dans la bataille de clochers ou chacun défend sa chapelle, mais de trouver un moyen de sortir de cet effondrement économique et social . Car enfin ces détracteurs d’idées nouvelles ne peuvent pas nier le chômage, ne peuvent pas laisser sous silence ces familles qui n’ont rien pour finir le mois, faire l’impasse de ces politiciens mafieux qui s’enrichissent avec les impôts publiques. 

    • taktak 28 mai 2013 10:26

       « Dans toutes ces interventions, je ne lis que critiques et attentismes »

      Faire vivre l’esprit du CNR s’est en premier lieu s’engager politiquement pour un programme de progrès social, de souveraineté du peuple.
      Il me semble que c’est ce que M’PEP/PRCF/CPLF font dans ce texte : s’engager résolument et être force de construction.


  • Mr Dupont 27 mai 2013 20:41

    Mr Libertad

    je ne nies rien des difficultés : moi -même les subissant

    Mais les « Avec Moi président : les lendemains vont de nouveau chanter... » en veux-tu en voilà résonnent encore à mes oreilles

    Vous y avez cru et vous vous sentez floués ?

    Pas assez : puisqu"aux prochaines élections vous les soutiendrez encore

    Pour sauver ce qui peut l’être encore


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