lundi 17 août 2020 - par Michel J. Cuny

Pour quelles raisons les femmes des pays les plus pauvres sont-elles visées par la microfinance ?

par Michel J. Cuny et Issa Diakaridia Koné

Selon le Comité d’Échanges, de Réflexion et d’Information sur les Systèmes d’Épargne-crédit (plus couramment appelé Cerise), il paraît que ce qui a vraiment donné la force financière, qui lui était nécessaire, au projet d’abord énoncé par l’association de l’INERA burkinabé et du CIRAD français de dynamiser des micro-entreprises sur la ruine, par la sécheresse, d’une partie de l’économie agricole du Burkina Faso a été fourni par la CFD, c’est-à-dire par la Caisse française de développement.

De quoi s’agit-il ? Allons directement sur le site qui lui est consacré par l’Agence française de développement qui lui a succédé en 1998 (afd.fr/fr/notre-histoire)… Caisse ou Agence, elle est très fière d’elle-même :
« Créée en 1941, l’AFD est la plus ancienne des institutions de développement au monde.  »

D’où vient-elle ? Du grand maître de l’impérialisme français pour ce qui concerne la seconde moitié du XXème siècle : Charles de Gaulle… En effet – et c’est bien toujours le site de l’AFD qui nous le dit :
« En 1941, alors que sévit la Deuxième Guerre mondiale, le général de Gaulle crée à Londres la Caisse centrale de la France libre (CCFL). Cette institution financière est à la fois un Trésor public, une banque centrale et une banque de développement des territoires ralliés. Très vite, sa zone d’influence s’étend, en Outre-mer comme en Afrique, et son rôle monétaire s’amenuise pour s’orienter vers le financement de projets. » 

De projets… coloniaux…
« Installée à Alger fin 1943, puis à Paris à partir de septembre 1944, la CCFL devient la Caisse centrale de la France d’Outre-mer (CCFOM). » 

S’il quitte le gouvernement dès janvier 1946, quand il revient au pouvoir à travers un coup d’État militaire en 1958, De Gaulle s’inscrit immédiatement dans le camp d’un impérialisme occidental qui redoute, par-dessus tout, que la marche des anciennes colonies vers l’indépendance ne se traduise par l’extension irrésistible du socialisme…
« Sur fond de guerre froide et de vague d’indépendances, la France veut maintenir une relation privilégiée avec ses anciennes colonies. En 1958, La CCFOM devient la Caisse centrale de coopération économique (CCCE) et son rôle s’affine : financement, prêts, émissions d’emprunts, conseil. » 

Après l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la présidence de la république en 1974, les intérêts du secteur privé obtiennent d’être intégrés dans le système public d’aide au développement :


« En 1977, afin de soutenir les entrepreneurs locaux, nationaux ou français, qui souhaitent porter des projets dans des pays en développement, notamment africains, la filiale Proparco, dédiée au secteur privé, est créée. » 

Un an après l’implosion de l’Union soviétique (fin 1991), la Caisse centrale de coopération économique reçoit le nom sous lequel nous avons fait sa connaissance grâce à Cerise :
«  Le 30 octobre [1992], elle devient la Caisse française de développement (CFD), et sa mission consiste dès lors à financer le développement économique et financier de plus de 60 pays – africains, méditerranéens, asiatiques ou insulaires du Pacifique – et des DOM-TOM.  » 

Ce qui montre bien l’importance stratégique attribuée à cette Caisse qui deviendra l’Agence française de développement en 1998, c’est qu’elle va désormais intervenir à la charnière de l’économie et de la politique étrangère. En effet, précise son site :
« Dans le cadre de la réforme de la politique de coopération de la France, elle est désignée comme opérateur principal de l’aide française au développement, sous la double tutelle du ministère des Affaires étrangères et de celui de l’Économie et des Finances. » 

C’est donc cet instrument – dont on voit qu’il n’est pas peu de chose – qui a choisi de prendre une place déterminante – grâce à ses importantes capacités financières – dans le projet porté, au départ, à la fois par l’INERA burkinabé et le CIRAD français.

Or, au départ, ce que la population burkinabé ne paraît pas avoir su, c’est que le PPPCR (Projet de Promotion du Petit Crédit Rural) ne serait finalement destiné qu’aux femmes… Selon Cerise :
« Initialement, la population-cible du PPPCR n’était pas limitée aux femmes, bien que le « modèle » d’inspiration du projet ait été la Grameen Bank » (Idem, page 34) 

Cette dernière initiative financière avait été développée au Bangladesh… où, dès le départ, elle avait effectivement été réservée aux femmes … Pour quelle raison ? Il paraît qu’il ne faudrait surtout pas le dire… C’est tout au moins l’impression que nous laisse un mémoire réalisé dans le cadre de l’Université du Québec à Montréal (Canada) et présenté en janvier 2009 par Valérie Gilbert sous le titre : Étude de la Grameen Bank – le microcrédit au Bangladesh comme moyen d’empowerment.

Il s’agit de l’empowerment… des femmes… Quel peut donc être le sens de ce mot qui appartient à la langue anglaise ? Si Valérie Gilbert l’utilise dans le titre et si elle y consacre un peu plus d’une centaine de pages, sans doute est-elle sûre de ce que cela peut signifier… Ainsi, qu’est-ce donc que l’empowerment des femmes ?…

Voici donc le cadre général de l’étude réalisée par Valérie Gilbert sur l’empowerment des femmes :


« Il est question d’étudier la Grameen Bank, première banque spécialisée pour les pauvres qui émet des microcrédits à des femmes (97%) pour que celles-ci l’investissent dans une activité rémunératrice et qu’elles se hissent au-dessus du seuil de pauvreté. » 

Ce n’est évidemment pas dire qu’il s’agit là d’une révolution… Il s’agit uniquement de « se hisser » un tout petit plus haut… pour échapper à la pauvreté… Pourquoi limiter cela aux femmes ? Eh bien, tout simplement pour obtenir leur empowerment… Espérons que Valérie Gilbert sait effectivement de quoi elle parle… lorsqu’elle utilise ce mot-là… En tout cas, elle insiste :
« L’hypothèse de départ est que grâce à ces prêts, les femmes acquièrent un pouvoir économique qui leur permet de sortir leur famille de la pauvreté et les mène sur le chemin de l’empowerment. »

Très curieusement, ce n’est que par une note de bas de page que nous allons apprendre dans quel embarras se trouve la rédactrice de ce texte qui s’appuie d’un bout à l’autre sur l’empowerment qu’il faudrait obtenir un peu partout dans le monde pour les femmes… pauvres, et même très pauvres :
« Nous avons préféré conserver le terme anglais d’empowerment plutôt que la traduction française pour deux raisons majeures. D’abord, parce qu’il n’y a pas d’unanimité sur la traduction, certains auteurs le traduisent comme « autonomisation », tandis que d’autres utilisent des termes tels que « renforcement du pouvoir d’action ». Enfin, le terme même d’empowerment (en anglais) n’a pas non plus de définition claire et unanime. Les auteurs traitant de la question ne font pas consensus sur sa définition. Pour éviter la confusion que les termes peuvent semer, nous avons gardé l’expression anglaise. » (page 4 du document papier repris sous ce lien :
http://www.ieim.uqam.ca/IMG/pdf/Collection_memoire_VGilbert.pdf)

Ainsi plus personne ne pourrait rien y comprendre… Curieusement, il suffit de demander à cette machine en quoi consiste le traducteur automatique de Google de nous proposer sa propre traduction d’empowerment… Il nous répond aussitôt : responsabilisation. Voilà donc ce qu’il faut obtenir des femmes les plus pauvres au monde : leur responsabilisation… Qu’elles se sentent responsables de quoi ? De ce que la misère les condamne à subir : tout simplement de tenter – en enfantant massivement – de remédier aux ravages que la mort fait parmi les enfants qu’il leur est donné d’avoir, en raison même de cette pauvreté..

Ainsi, que la pauvreté persiste, cela ne paraît pas être un problème pour les Occidentaux. Il faut seulement que cela serve de leçon aux femmes qui trouveront à se hisser tout juste au-dessus de cette pauvreté en freinant leur propre cycle de reproduction autant que faire se peut…

NB. La suite immédiate est accessible ici :
https://remembermodibokeita.wordpress.com/2020/05/28/des-que-thomas-sankara-a-ete-assassine-la-microfinance-occidentale-a-essaye-de-se-jouer-des-femmes-travailleuses-du-burkina-faso/



25 réactions


  • Ausir 17 août 2020 20:58

    Il faut bien de toute façon responsabiliser les gens , mais toutes les tentatives d’aides ont échoues : TouT l’argent dépensé pour rien , les (mauvaises ) habitudes reviennent , peut on vraiment aider les autres mal gré eux ?


  • Old Dan 17 août 2020 22:15

    ... empowerment des femmes...

    C’est sans compter avec les détournements des aides internationales, des « pertes en ligne » de distribution, de la corruption généralisée comme règle économique de l’administration, et de la prévarication institutionnelle...

    Tout ceci n’était-il pas inhérent à la pauvreté elle-même, aux traditions sociales, à l’illettrisme et... aux intérêts d’autres états étrangers !

    .

    [ Mais cela semble en voie d’évolution : Internet s’utilise aussi en marge des fake news... ]


  • microf 18 août 2020 16:00

    Sékou Touré l’avait dit à de Gaulle le 25 Août 1958 à Conakry. Que la manière que de Gaulle voulait coopérer avec l’Afrique, à savoir ce Paternalisme d’ aides, ne marchera ou ne fonctionnera jamais.

    Voilà plus 60 ans après, les résultats sont plus jamais que négatifs et pour la France et pour l’Afrique.

    Que ce serait-il passé si de Gaulle l’avait compris et suivi ? à savoir laisser les africains décider de leur sort ? La réponse est toutefois dans l’article. De Gaulle avait peur de perdre ses colonies, alors, il conçu ce plan pour maintenir l’Afrique dans son giron.


    • foufouille foufouille 18 août 2020 16:12

      @microf

      vu que ta voie ferré n’est toujours pas désherber, ça va prendre longtemps.


    • JC_Lavau JC_Lavau 18 août 2020 16:18

      @microf. Toutefois la paranoïa et la cruauté de Sékou Touré non plus n’ont pas fait de bien à la Guinée.


    • microf 18 août 2020 17:46

      @foufouille

      Alors mon cher @foufouille, toujours à fonctionner comme un appareil digestif qui ne prend que ce qu’il a besoin, rejetant le reste qui est aussi important.

      Vous trouverez celà dans le « Discours sur le colonialisme » De bout en bout, vous vous retrouverez dans ce chef d’œuvre de la littérature.


    • foufouille foufouille 18 août 2020 17:54

      @microf

      ce serait utile car le vieux train français pourrait dépasser 30km/h.


    • microf 18 août 2020 18:05

      @JC_Lavau

      Merci. On sent que vous avez bien intégré la propagande occidentale. En lrak l’ Occident a accusé d’Adam Hussein de détenir des armes de destruction massive, ce qui était faux. Au Koweït on a accuser Saddam Hussein de tuer les enfants dans des hôpitaux, ce qui était faux. En côté d’ivoire le Président Bagbo a été accusé de crime contre l’humanité et envoyé à la CPI. Après des années de procès, il a été un déclaré NON COUPABLE. Voilà l’Occident et je pourrait vous citer autant d’ exemples.

      En Guinée, l’Occident a accusé Sékou Touré de Paranoïa comme vous l’ écrivez, ce qui était faux. Le Paranoïaque c’était De Gaulle, il n’a pas digéré que Sékou Touré lui dise NON. Aujourd’hui et en Afrique et en France, les conséquences sont là, la France est devenue l’ homme malade de l’Occident, et l’Afrique est plongée dans une crise sans fin, avec pour résultats des africains francophones qui se déversent comme des mouches en France, comment celà va se terminer, personne n’en sait.

      Qui vivra verra comme on dit.


  • tashrin 19 août 2020 12:39

    Moui... 

    Baser tout un article et une « argumentation » sur une traduction hasardeuse d’un terme (dont il est relativement aisé de comprendre l’esprit) par un programme automatisé sur internet, c’est assez representatif du niveau général...

    Si vous aviez pris la peine d’ouvrir un dictionnaire anglais-francais, vous y auriez lu que la traduction par « reponsabilisation » est plutot rare, et que la signification premiere se rapproche plutot d’émancipation, d’autonomisation, et de « montée en puissance »... Ce que la construction du mot laisse facilement percevoir

    Si vous aviez en plus ouvert une encyclopédie (ou demandé à votre ami google), vous auriez aussi lu que certaines sociétés sont construites sur le modele du matriarcat, les femmes étant principalement en charge de la vie sociale. Et c’est precisement le cas des populations situées dans les régions ciblées par le microcredit historiquement (Yunus, le createur du concept et de la Grameenbank que vous évoquez est bangladais)

    Probablement qu’il connait mieux l’organisation sociale de son pays que vous...


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 19 août 2020 13:03

      @tashrin
      Et alors ?...


    • tashrin 19 août 2020 14:14

      @Michel J. Cuny
      C’est pas suffisamment explicite ?


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 19 août 2020 14:32

      @tashrin
      Dictionnaire, encyclopédie, Yunus... C’est à la portée de tout le monde.
      Mais votre pensée, elle est où là-dedans ?
      Que prétendez-vous démontrer en vous réfugiant derrière des catalogues et derrière un nom ?
      Croyez-vous que je m’en tienne à ce genre de leçon que vous appliquez, à bon compte, à vous ne savez qui ?
      Au surplus, ne voyez-vous pas que cet article s’insère dans une très longue série écrite en liaison directe avec un jeune Malien de Bamako : Issa Diakaridia Koné ?
      N’avez-vous rien d’autre à nous proposer que d’aller piquer ici ou là deux ou trois petites définitions totalement insensées quand elles n’entrent pas dans un contexte précis ?
      Mais si vous avez vraiment quelque chose dans la tête et dans le coeur, c’est le moment de le faire savoir... Je vous répondrai.
      L’occasion est vraiment trop bien choisie pour que vous la manquiez.


  • tashrin 19 août 2020 15:45

    Voilà donc ce qu’il faut obtenir des femmes les plus pauvres au monde : leur responsabilisation… Qu’elles se sentent responsables de quoi ?

    où, dès le départ, elle avait effectivement été réservée aux femmes … Pour quelle raison ? Il paraît qu’il ne faudrait surtout pas le dire…

    De ce que la misère les condamne à subir : tout simplement de tenter – en enfantant massivement

    Ainsi, que la pauvreté persiste, cela ne paraît pas être un problème pour les Occidentaux.


    Je ne voulais pas vous froisser

    C’est pas moi qui écris un article et prétend developper ma pensée. J’ai pointé ce qui me semble incoherent dans l’article que vous présentez à la lecture. 

    L’article en question, tout en sous-entendus, suggère que la microfinance est un outil d’asservissement dont l’objectif réel n’est pas celui affiché, mais le bien être occidental au détriment des peuples concernés. Avec comme arguments des faits (réservé aux femmes, le terme d’empowerment traduit en « volonté de faire peser la responsabilité d’une situation ») qui sont aisément explicables et compréhensibles quand les recontextualise.

    Effectivement, le dictionnaire et google sont à la portée de tout le monde. Pourquoi donc ne présenter qu’une information tronquée dans le but d’etayer une argumentation orientée ?


    • tashrin 19 août 2020 15:46

      @tashrin
      adressé @l’auteur, clic intempestif dsl


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 19 août 2020 16:05

      @tashrin
      Merci pour l’effort que vous venez de faire, et qui est tout à votre honneur.
      Au-delà des éléments que vous reprenez de mon texte, il faudrait maintenant dire ce qui ne vous convient pas parmi tout cela... Et donner des éléments qui viendraient conforter votre propre position...
      Pour bien entrer dans ce que j’écris sur cette question des femmes, vous pourriez également regarder ce que j’ai écrit ici (et dont je donnais déjà le lien, un peu plus haut) :
      https://unefrancearefaire.com/2018/01/27/quand-le-feminisme-se-diversifie/
      Et je me tiens là pour vous répondre.


    • foufouille foufouille 19 août 2020 16:22

      @Michel J. Cuny

      « Ainsi, que la pauvreté persiste, cela ne paraît pas être un problème pour les Occidentaux. »

      ils ont eu des tas de crédits jamais remboursé et parti dans la poche de leurs élus.

      ils sont pas foutus de défricher un chemin de fer.


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 19 août 2020 16:47

      @foufouille
      Je ne demande qu’à vous croire...
      Il faudrait seulement que vous produisiez des documents en appui à ce que vous affirmez. Il n’est pas possible de régler tout cela en deux phrases... quelle qu’en soit la force très particulière...
      Mais peut-être ne faites-vous que parler de vos voisins de palier ou de je ne sais quelles personnes qui ne vous plaisent guère...
      Pour l’histoire de tout un continent, je crois que c’est un peu plus difficile. Mais, on peut toujours rêver...
      En tout cas, même s’il ne s’agissait que de vos voisins de palier, je ne vous ferais pas crédit sans preuves...


    • foufouille foufouille 19 août 2020 17:08

      @Michel J. Cuny

      c’est facile à vérifier sans oeillères. nôtre pays leur a fait de nombreuses remises de dettes.

      c’est archi connu.


    • foufouille foufouille 19 août 2020 17:10

      @Michel J. Cuny

      ça fait combien de smic africains, plusieurs ambassades et consulats en france ?


    • tashrin 19 août 2020 17:20

      @Michel J. Cuny
      Au-delà des éléments que vous reprenez de mon texte, il faudrait maintenant dire ce qui ne vous convient pas parmi tout cela

      euh, là c’est du français. Je peux pas expliciter plus
      Qu’est ce que vous ne comprenez pas dans : Pourquoi donc ne présenter qu’une information tronquée dans le but d’etayer une argumentation orientée ? (le « tronquage » des informations étant explicité au dessus)


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 19 août 2020 17:27

      @foufouille
      Ne voyez-vous pas qu’en France même, toutes sortes de boutiques font des remises ?... N’avez-vous jamais entendu parler de soldes à partir des invendus ? Croyez-vous, pourtant, que ces commerçants ne savent pas gagner beaucoup d’argent... quand bien même il n’y a pas de soldes ?
      Vous venez là avec votre petite épuisette... Que savez-vous de la rentabilité réelle des investissements réalisés par la finance internationale en Afrique ?
      Vous êtes-vous penché quelquefois sur les comptes (ils sont publiés) des multinationales... Les avez-vous regardés de près ?...
      Vous avez le verbe haut !... Mais je crois que vous confondez l’économie et ce qui se passe dans votre petit porte-monnaie... ou dans celui de votre environnement le plus immédiat.
      Essayez donc de nous démontrer le contraire en énonçant quelque chose qui tienne un peu la route du point de vue de l’économie internationale !...


    • foufouille foufouille 19 août 2020 17:40

      @Michel J. Cuny

      tu ne veux surtout pas répondre.


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 19 août 2020 18:01

      @foufouille
      Tiens !... Quelqu’un qui se voit dans le miroir... (retour à la phase énoncée par Jacques Lacan au congrès de Marienbad en 1936 ?)


    • foufouille foufouille 19 août 2020 18:08

      @Michel J. Cuny

      wikipédia est certainement totalement faux comme les documents officiels de remises de dettes.


    • tashrin 20 août 2020 12:01

      @foufouille
      tu ne veux surtout pas répondre.
      +1


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