mercredi 28 novembre 2018 - par Luc-Laurent Salvador

Pour se transformer en saine révolution, la colère des gilets jaunes a besoin de cibler le véritable ennemi : la finance

L’analyse qui suit est située dans le contexte réunionnais mais comme elle s’attache aux fondamentaux du conflit actuel, elle vaut aussi pour la nation française dans son ensemble. Il existe, bien sûr, des différences qui font qu’il y a, à mes yeux, davantage d’espoir de réussite du côté réunionnais que du côté métropolitain mais, mis à part le dialogue inter-religieux, il ne m’a pas semblé nécessaire de les évoquer.

Les gilets jaunes sont comme un feu qui a pris dans la société réunionnaise. Chacun de ceux qui participent à ce mouvement est animé par une même flamme, la flamme de la colère dont Krishnamurti invitait à voir la beauté. Car au-delà de tout ce qu’on pourra lui reprocher, il y a du vrai, du beau, du bon et du bien dans cette juste colère populaire vis-à-vis de laquelle nous n’avons qu’une seule certitude : elle passera !

Toute la question étant de savoir si elle sera un feu de paille ou si, au contraire, elle pourra devenir le brasier purificateur d’un système profondément corrompu par le primat de l’argent sur l’humain. Le problème du feu de paille est qu’il brûle dans un peu toutes les directions, de sorte que, faute de coordination, il risque de dilapider sa belle énergie avant d’avoir mis le feu aux poudres.

Cette coordination autour d’objectifs bien identifiés, les gilets jaunes la recherchent activement mais, probablement à cause du souci de ne pas se faire récupérer, ils ne disposent pas (encore ?) d’une organisation qui permette de la faire émerger. La soudaine mise en avant de huit porte-paroles — je n’ose dire représentants tellement ce terme est mensonger — ne semble pas avoir fait l’unanimité au sein des groupes. Quoi qu’il en soit, il leur faudra réaliser un sacré travail de pédagogie pour que les deux principaux points de revendication énoncés [1], aussi judicieusement choisis qu’ils soient, apparaissent refléter un magma revendicatif au bord de l’éruption. Le fait est que la crise actuelle affecte les Réunionnais de mille manières de sorte que leurs revendications ne peuvent être qu’extrêmement diverses et variées. Le risque d’irrésolution, de division et d’égarement est ainsi maximal et pourrait amener le pourrissement de la situation avant que la flambée révolutionnaire ne prenne.

Toutefois, dans un article très fin du Journal de l’Île, le journaliste Lutton, si bien nommé, rapporte les paroles de Coralie, une des « révolutionnaires » du (rond-point du) Port Est qui, avec un esprit de synthèse éblouissant, résout le problème de l’hétérogénéité des demandes et du manque de structuration qui en découle : « Le peuple est lui-même hétérogène. Donc les revendications le sont aussi. Mais posez la question autrement. Demandez aux gens ce qui les amène ici. Ils vous feront tous le même constat : ils n’ont pas d’argent. »

Certains s’exclameront « rien de nouveau sous le soleil ! ». C’est vrai. Cette pierre d’achoppement est vieille comme le monde. Mais justement, la première réussite du mouvement des gilets jaunes est de l’avoir dégagée de l’épaisse couche du verbiage technocratique pour, en quelque sorte, mettre la roche à nue et nous l’offrir comme point d’appui. Le problème, c’est l’argent, l’argent que l’on doit, la dette souveraine dont les taxes ne sont que la conséquence logique mais injuste car elles pèsent d’une manière outrageusement inique sur les épaules des plus pauvres en épargnant les plus riches, notamment les multinationales.

Si, au moins à la Réunion, l’accord peut se faire sur le problème fondamental de l’argent plutôt que de s’égarer du côté de la transition écologique, il deviendra alors possible de commencer à renverser ce monde à l’envers pour remettre, enfin, l’humain au-dessus de l’argent. Car c’est bien le système dans son ensemble qui doit être repensé tellement il se trouve corrompu par les puissances d’argent et leurs marionnettes politiciennes. Pour réaliser cela, aussi improbable que cela puisse paraître, une voie évidente s’offre à nous : celle que nous avons déjà parcourue. En effet, il s’agirait de rebrousser chemin et de revenir à l’embranchement où l’humanité a fait le choix malheureux de l’usure, c’est-à-dire, du prêt à intérêt.

A un moment ou un autre, toutes les grandes religions l’ont interdit, en connaissance de cause. Car c’est lui qui engendre le monde infernal dans lequel nous vivons. Tous les pleurs et grincements de dents que nous entendons autour de nous en ces temps d’horreur économique résultent directement ou indirectement de l’esclavage de la dette ignoble qui étrangle tous les peuples. En effet, c’est par le prêt à intérêt que les banques créent l’argent (oui, il s’agit bien de création) alors que le pouvoir de création monétaire était auparavant tout entier dans les mains du souverain et, donc, de la nation souveraine. C’est pourquoi la dette française, qui excède largement les deux mille milliards d’euros, est ignoble et illégitime. Ce pouvoir de création monétaire nous a été volé à nous, le peuple français, il a été, de manière criminelle, abandonné aux banques et il est temps de le récupérer. C’est parfaitement possible.

Aussi étrange qu’il puisse paraître, cela n’est pas bien compliqué : il suffit pour cela de faire tourner l’économie autour d’une monnaie locale intégralement dans les mains des Réunionnais — pourquoi pas une cryptomonnaie qui s’appellerait, par exemple, le Run ? Nous, le peuple réunionnais, aurions ainsi le pouvoir de créer gratuitement (vous ne rêvez pas) autant de monnaie que nécessaire pour fluidifier et dynamiser l’économie en donnant cet argent (oui, vous avez bien lu, en donnant) non aux riches mais aux pauvres ou à la collectivité — afin d’améliorer le service public et de mener les petits et grands travaux nécessaires sur toute l’île. Ceux qui vont répétant que ce serait une recette sûre pour un désastre inflationniste n’ont qu’à contempler les trilliards d’euros créés depuis dix ans par les banques européennes, dont la BCE, pour comprendre à quel point ils sont dans l’erreur.

Ce « nous le peuple » ne pourra s’incarner que dans une assemblée citoyenne authentiquement démocratique. Il faut en finir avec le cartel de groupes d’intérêts particuliers qui préside actuellement aux destinées de la Réunion comme de la France via le petit jeu politicien de la « représentation », véritable « aristocratie élective » héritée d’une Révolution dévoyée. Saluons à ce propos la sagesse de notre évêque Mgr Aubry qui, afin de sortir de cette situation de crise, lance l’idée d’une Conférence Territoriale. C’est assurément par la concertation et l’écoute mutuelle des besoins légitimes des Réunionnais que nous pourrons restaurer la paix, la sécurité et la liberté dont nous avons tous le plus grand besoin au quotidien. Mais seule la participation de tous les Réunionnais — pas seulement tous les gilets jaunes — sera à même de garantir que cette conférence ne devienne pas un espace de récupération politicienne et marchande destiné à tourner la page d’un mouvement ô combien légitime après lui avoir lâché quelques miettes clientélistes. Qui plus est, seule la collectivité citoyenne rassemblée dispose de la légitimité nécessaire pour fonder la monnaie locale qui pourrait libérer les énergies et assurer la prospérité de tous.

Si on se place dans cette perspective, un grand nombre de moyens de démocratie réelle s’offrent à nous comme, par exemple, le tirage au sort de mandataires (je n’ai pas dit représentants) par chaque groupe de gilets jaunes, d’usagers, d’établissements, d’institutions, d’entreprises, d’associations, etc. Ils pourraient former une assemblée régionale en discussion permanente grâce aux ressources des nouvelles technologies. Mais ces questions viendront en leur temps et je dois me contenter de renvoyer vers tous ceux qui travaillent à des formes et des outils de démocratie réelle, comme Decidemos. Je voudrais, en effet, tenter de conclure avec, peut-être, le plus important, ce qui est à l’origine et, donc, au début de notre descente dans l’enfer de la finance.

A la fondation du présent monde de l’argent nous trouvons, étrangement, ce qui a toujours passé pour une belle et charitable institution : les Monts-de-piété instaurés à la fin du Moyen-Age afin d’aider les pauvres à traverser une mauvaise passe grâce à de l’argent prêté en échange d’un bien de valeur laissé en gage. En jouant habilement de la compassion, l’invention des Monts-de-piété a permis de légitimer le prêt à intérêt que toutes les religions condamnaient car, lorsque le pauvre venait rechercher son bien, outre l’argent prêté qu’il devait rendre, une petite somme supplémentaire lui était demandée, pour les « frais de fonctionnement ». Ainsi, d’une manière qui a semblé raisonnable, une minuscule transgression de la loi divine a été permise par la loi des hommes. Le ver de l’usure a été introduit dans le fruit des relations économiques.

A partir de là, les puissances d’argent ont aisément ouvert une voie royale autant que mensongère consistant à distinguer l’usure de l’intérêt, la première étant seule jugée abusive alors qu’il s’agit de la même chose. L’usure désigne simplement l’usage de l’argent pour gagner de l’argent. Quel que soit son taux, le prêt à intérêt relève de l’usure. Malheureusement, il semble que toutes les religions aient succombé à l’emprise des « puissances de ce monde », de sorte que le prêt à intérêt est à présent jugé normal et anodin sur quasiment toute la surface du globe, au point que l’inventeur du système parfaitement usurier dit de « microcrédit » a pu recevoir le prix Nobel d’économie. C’est pourquoi, aussi modeste et isolé qu’il puisse apparaître au regard des enjeux financiers en cause, un mouvement des gilets jaunes bien décidé à se défaire du joug de l’argent-dette nous offrirait une occasion inespérée de commencer à réparer cette monumentale erreur qu’a été la légalisation du prêt à intérêt.

Si, au terme des péripéties qu’il aura à connaître, ce mouvement pouvait seulement amener la création d’un établissement de Crédit Municipal (régional ?) qui prêterait sur gage sans aucune prise d'intérêt, sans aucun frais ajouté, le mouvement des gilets jaunes se révèlerait d’une utilité sociale inouïe. Les frais de fonctionnement de cet établissement pourraient être largement et aisément couverts par le principe de création monétaire en monnaie locale mais aussi par l’argent public, ou par des dons privés, le temps que cette monnaie se mette en place.

Ainsi, pour faire chauffer la marmite et traverser une mauvaise passe sans avoir à subir la violence légale des usuriers, les Réunionnais pauvres et moins pauvres ne seraient plus obligés d’aller céder leurs biens à vil prix dans ces Convertisseurs à Cash qui, par le profit qu'ils tirent de la misère sous l'apparence d'un service rendu, forment le stade ultime et ô combien révélateur de la nature malsaine des Monts-de-piété. La société dans son ensemble se remettrait ainsi en phase avec les principes originels de chacune des religions de l’île.

C’est d’ailleurs pourquoi je veux croire qu’un dialogue inter-religieux spécialement fructueux pourrait se tenir, ici, à la Réunion et faire ainsi une précieuse contribution à la nécessaire révolte citoyenne contre la dictature de l’argent et pour l’instauration d’une économie de paix entre les hommes sans laquelle on ne pourra jamais laisser la nature en paix. Car se débarrasser du prêt à intérêt, c’est tarir le besoin diabolique de faire de l’argent à tout prix qui incite à l’exploitation de l’homme et de la nature. Le cauchemar sera alors fini. Nous serons alors authentiquement libres.

 

[1] Baisse générale des taxes et création d’une Assemblée citoyenne



110 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2018 11:35

    Bonjour Luc-Laurent Salvador, j’irais même plus loin : LE GRAND SATAN qu’est le TRANSHUMANISME déviation du libéralisme-capitaliste. S’ils sont devenus ce qu’ils sont : des déchets pour les riches, qu’ils aillent directement à la source. à laquelle, ils ont largement participé. Telé-réalité, pornographie, GPA... Réduits à un objet, les Gilets jaunes devaient s’attendre à un retour de bâton. Tombant dans le piège auquel ils ont eux-même applaudi. Origine du mot gilet : camisole film Matrix) ,...Rien à voir avec la carmagnole


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 11:52

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Nous avons tous une part de responsabilité dans ce qui arrive à ce pauvre monde. On peut reprocher ce qu’on veut aux gilets jaunes et, je sais qu’il y aura matière, mais il y a quelque chose de profondément sain dans cette rébellion contre l’impuissance politique qu’instaure un système qui n’a de démocratique que le nom.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2018 11:57

      @Luc-Laurent Salvador

      N’étant pas du tout du côté de l’Oligarchie, je n’ai pas sous-entendu que j’étais opposée aux « Gilets jaunes ». J’espère simplement les voir comme l’élément déclencheur qui fera bouger les lignes. Un peu comme l’effet papillon. Une simple feuille qui tombe d’un arbre et c’est tout un monde qui bascule. La feuille n’y étant pour rien,...


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 12:04

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Oh j’ai bien compris que vous n’étiez pas du côté de l’oligarchie. Je pense comme vous que ce mouvement avec la crise qu’il amène crée des opportunités formidables et il faut espérer que tout cela portera ses fruits.
      Sous ce rapport, je pense qu’il ne faudrait pas les diaboliser car le pouvoir et ses médias aux ordres s’en chargeront suffisamment.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2018 12:10

      @Luc-Laurent Salvador

      Pour le moment le jaune est un peu citron et peut attractif. Espérons qu’un jour, il aura la couleur du vrai jaune : profond, éclatant comme celui des tableaux de Van Gogh. Mais il va falloir une prise de conscience....qui sera assez longue. Mais les vraies victoire ne sont jamais les rapides,...(comme l’arrivée au sommet de Macron)


  • BA 28 novembre 2018 11:45

    Les cahiers de doléances.


    Une information très importante :


    Lamballe et Saint-Alban. Les Gilets jaunes ouvrent un cahier de doléances.


    «  On ne lâche rien  !  » En cette fin d’après-midi, ce lundi 26 novembre, au quartier général des Gilets jaunes, au rond-point de Lanjouan à Lamballe (Côtes-d’Armor), un barrage filtrant a été mis en place pour recueillir les doléances des automobilistes. À Saint-Alban aussi, on s’installe comme il faut au rond-point du Poirier.


    Cet après-midi, les Gilets jaunes de Lamballe ont mis en place un barrage filtrant au rond-point de Lanjouan, là où ils ont installé leur quartier général, ouvert de 7 h à 22 h, tous les jours.


    Ils demandent aux automobilistes leurs doléances, qu’ils consignent dans un cahier.


    «  Ce qu’on fait, ce n’est pas pour vous embêter, insiste une représentante des Gilets jaunes. On se bat aussi pour vous. Donnez-nous vos doléances. C’est le moment. Le principe est que chacun donne ses idées. Ensuite, nous mettrons en place des actions. On ciblera des points qui touchent l’État  ».


    https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/lamballe-et-saint-alban-les-gilets-jaunes-ouvrent-un-cahier-de-doleances-6092315


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 11:57

      @BA

      Le problème des doléances n’est pas de les recueillir mais de les organiser jusqu’à en dégager des revendications concrètes qui puissent aider l’amélioration véritable du système, cad, amener de profondes réformes structurelles.

      Comme j’ai essayé de le suggérer, peut-être pas assez clairement, il s’agit de voir au-delà de la transition écologique, au-delà des taxes elle-même : tout cela n’est que le reflet de notre situation d’endettement vis-à-vis d’un pouvoir financier totalement illégitime qui a été installé par des criminels dont l’Histoire devra retenir les noms et les associer à l’infâmie (je songe toujours au principe d’une légion d’infâmie pour les traitres à la patrie).


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2018 12:00

      @Luc-Laurent Salvador

      Je vous conseille l’article de Cipon. Les archives s’ouvrent et nous saurons ENFIN, je l’espère : la vérité. 


  • Attila Attila 28 novembre 2018 12:00

    Recadrage fondamental, merci Luc-Laurent.

    C’est bien l’argent la question, la fumeuse « transition écologique » n’est qu’un prétexte. Je remet ici des citations d’un autre article qui va dans le même sens :

    "La taxe augmente parce que la consommation de carburant baisse !

    Il faut comprendre ici qu’Édouard Philippe ne lance pas un appel à la fibre écologique tapie en chacun de nous parce qu’il trouve qu’on consomme trop de carburant. Il lance au contraire cet appel parce qu’il trouve qu’on n’en consomme pas assez. La taxe n’augmente pas parce que la consommation augmente, mais parce qu’elle décline ! Et comme elle décline, les recettes de l’impôt sont fragilisées et font défaut au budget de l’État.« 

     »si l’État désirait seulement réduire la consommation de carburant, il ne recourrait pas à une hausse de la TICPE pour y arriver. Le carburant routier est en effet en « chute libre » depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Nul besoin d’une hausse des taxes pour y parvenir, et surtout nul besoin de s’y cramponner pour l’obtenir. Même sans hausse de la taxe, la consommation diminue.« 

     »Autrement dit, la part des entreprises à l’effort budgétaire global s’est effondrée de plus de 10 milliards d’euros (et ce avant les baisses massives d’impôt sur les sociétés), quand celle des ménages battait des records sur tous les fronts : plus 20 milliards de TVA, plus 17 milliards d’impôt sur le revenu.

    Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre l’origine de la grogne des Français…"

    Lire l’article


    • Attila Attila 28 novembre 2018 12:06

      @Attila
      La surtaxe du carburant est bien destinée à financer la baisse de l’imposition des sociétés.
      Mais c’est un cercle vicieux, on augmente les taxes pour compenser la baisse de la consommation de carburant, ce qui va encore faire baisser la consommation , il va donc falloir encore augmenter les surtaxes pour compenser la nouvelle baisse des rentrées fiscales et ainsi de suite.
      Nous sommes gouvernés par des shadocks !

      .


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 12:07

      @Attila

      Merci pour cette information extrêmement probante quant à l’enfumage écologiste dont la population est victime.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 12:19

      @Attila

      Les shadocks me sont plutôt sympathiques. Nos gouvernants ne sont pas de ce tonneau. Ce sont des marionnettes ou des pantins au service des « puisances de ce monde ». Les gilets jaunes pourraient remettre un peu de bon ordre dans tout ça ! En tout cas, c’est ce que je souhaite.


    • Alren Alren 29 novembre 2018 11:41

      @Attila

      J’apprends aussi que les radars font moins recette. Attendons-nous à une hausse des amendes pour compenser ce manque à gagner de l’État !

      Dans la même optique si le nombre de voitures en ville diminue, le stationnement rapportera moins il faudra augmenter encore les amendes pour stationnement irrégulier ... qui sera d’autant moins fréquent qu’il y aura de fait plus de places disponibles.

      On va augmenter fortement le prix de l’électricité en prévision de l’instauration d’intermédiaires privés obligatoire pour la distribution de détail mais également si les hiver plus doux diminuent la consommation et si les gens remplacent les ampoules à filament par des LED.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2018 12:02

    correction : JP CIRON.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 12:14

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Merci d’avoir attiré mon attention sur cet article qui m’aurait échappé sinon.
      Nous touchons là à l’eschatologie.
      C’est complètement pertinent mais vous le savez aussi très bien avec Wittgenstein, ce dont on ne peut parler, il faut le taire.
      Concernant les gilets jaunes, je n’irai pas au-delà de la question financière. Elle suffit amplement, et au propos, et à la mise en oeuvre de solution.
      Le reste viendra en son temps.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2018 12:31

      @Luc-Laurent Salvador

      Oui, mais c’est courageux de la part de Ciron et de toute manière, l’articles EST accessible sur internet. Quand le monde risque de basculer, la parole est risquée, mais moins que la fin du monde.....


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 13:16

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Je suis d’accord avec vous mais, stratégiquement, le pouvoir va déjà faire tout ce qu’il peut pour diaboliser les gilets jaunes. Il ne me semble pas nécessaire de l’y aider même au nom d’une vérité supérieure qui a davantage sa place dans le sujet de la Palestine dont l’actualité ne faiblit pas. Donc l’idée c’est de ne pas embarrasser le mouvement avec ça maintenant.
      L’Apocalypse nous y ramènera bien assez tôt et de toute façon nous pouvons très bien en parler comme le fait Ciron, mais comme un sujet en soi.


  • Anatine 28 novembre 2018 12:30

    Aux gilets jaunes

    3 revendications.

    1. La transparence sur les donnees relatives a l’impot (anonymisees) et son emploi il y a suffisamment de competences et de ressources de calcul pour faire le travail qui n’est pas fait par l’insee ou bercy...

    2. La mise en place d’un politique protectioniste sur l’emploi de l’impot. Les francais ne sont pas la pour financer le developpement international des entreprises que soit leur statut.

    3. Toute legislation et reglementation s’opposant a ce que les francais developpent les solutions propres a leurs besoins doivent etre abrogees dans les 12 mois.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 13:31

      @Anatine

      Votre trois points me semblent intéressant mais je les situerais sur la ceinture périphérique, le noyau dur des revendicatons doit, selon porter, sur la fin de la dette souveraine.
      Durant des millénaires, il a existé quelque chose qui s’appelait le jubilée et qui consistait en la remise à zero de toutes les dettes privées. La dette souveraine est une dette privée (à l’égard du privé smiley. Passons l’éponge, faisont défaut ou sortons de l’euro et avec une inflation bien dosée, passons l’éponge sans même faire défaut.
      Weimar aurait pu rembourser sa dette avec quelques camions de billets si cette dernière n’avait pas été basée sur l’or.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 13:37

      De la sorte, le service de la dette, le plus gros budget de l’Etat serait réduit à zéro. Il n’y aurait plus besoin de taxes.
      Et si nous retrouvons le plein pouvoir de création monétaire, nous pourrions même payer les services publics avec. L’impôt sur le revenu serait quasi superflu.
      Bon, je rêve peut-être un peu mais, pas beaucoup. Ce que je dis est, au moins en principe, parfaitement réalisable. Les USA ne payaient pas d’impôt sur le revenu tant qu’ils ont eu une VERITABLE banque nationiale pour créer la monnaie.

      Mais c’est pas demain la veille qu’on va voir tout ça, on aura le temps d’en discuter. Quoique... qui peut dire de quoi demain sera fait ?
      Après le grand boum, avec tout remis à zéro, tout sera possible...pour les survivants ! ;-(


  • Balkanicus 28 novembre 2018 12:40

    Ce que je trouve fou avec ce qui se met en place avec la taxation gazole et le renforcement du controle technique avec la mise a la casse anticipe de vehicule

    C est qu on a un president qui nous incite, voir oblige, si comme moi on vit en province, a prendre un credit

    Apres la crise des credits de 2008, obliger les francais a prendre un credit, c est fort .... tres fort !


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 13:39

      @Balkanicus

      Oh je pense que l’incitation à l’endettement avec usure est un élément parmi tant d’autres de la monstrueuse manipulation dont les citoyens sont victimes depuis des lustres et des lustres.
      Depuis le Moyen-Age en fait, je pense... smiley


    • Xenozoid 28 novembre 2018 13:46

      @Luc-Laurent Salvador

      et avant a babylone (.) ils avait un jubilé pour annuler tout ça. ou en partie


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 14:04

      @Xenozoid

      Oui, tout à fait, c’est très bien expliqué dans le super bouquin de David Graeber : Dette, 5000 ans d’histoire.


    • Xenozoid 28 novembre 2018 14:51

      @Luc-Laurent Salvador
      et qui était de 7 ans...qui represente 10% d’usure si je me rappelle


    • Xenozoid 28 novembre 2018 14:52

      @Xenozoid
      ce qui double la somme déja


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 28 novembre 2018 13:44

    Avec un objectif aussi vague, le combat est perdu d’avance. La finance est un symbole et non une organisation concrète, contrairement au gouvernement.

    La taxation est elle, un objectif concret susceptible de revendications. Et ce sont les gouvernements de gauche qui taxent le plus, pas la finance. A chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 13:52

      @Gilles Mérivac

      Désolé, ne le prenez pas en mauvaise part mais faire porter le regard sur la seule question des taxes c’est faire comme l’idiot qui regarde le doigt quand on lui montre la lune.
      Les taxes ne cessent de croître car, structurellement, le service de la dette ne cesse de croître. C’est la cause première de la pression fiscale, la cause seconde étant l’épouvantable iniquité de ces taxations qui pèsent surtout sur les pauvres, ce qui est tellement plus facile vu qu’ils sont plus nombreux comme disait l’autre (et bien moins puissants aussi).


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 28 novembre 2018 14:24

      @Luc-Laurent Salvador
      Bien sûr que la question des taxes ne peut pas se passer de son contexte, mais la dette non plus, c’est la même chose !
      Les vraies questions sont : à quoi servent la dette et les taxes, sont-elles bien utilisées ? C’est là où votre analyse est insuffisante.
      Le premier principe, c’est qu’il ne devrait pas y avoir de dettes pour les dépenses courantes, mais seulement pour les investissements productifs, car sinon elle ne pourra jamais être remboursée. C’est ce qu’on appelle prévoir l’avenir, sinon on le subit.
      Le second principe est que les taxes devraient en priorité protéger nos emplois en érigeant une barrière contre le dumping de produits importés, nous faisons exactement le contraire, nous sommes ouverts à tous les vents.
      Bref, la finance est un prétexte pour ne rien faire pour les générations futures. Il y a seulement trois cent ans, nos ancêtres plantaient des chênes qui n’étaient utilisés que par leurs héritiers. Et nous, qu’avons nous préparé et qu’allons nous leur léguer ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 14:41

      @Gilles Mérivac

      Votre pensée est belle et bonne en apparence seulement car, à l’évidence, vous n’avez pas ou vous refusez de questionner la nature de la dette et, surtout son origine complètement frauduleuse.
      Renseignez-vous et vous verrez que vous pouvez avoir le plus bel esprit entrepreneurial qui soit, avec les plus belles résolutions qui soient quant aux générations futures, vous les foutrez dans la m. tant que la question de la dette souveraine ne sera pas réglée radicalement car les banques ne cesseront jamais de « tondre » les nations travailleuses qui se trouveront toujours davantage réduite en esclavage comme c’est le cas depuis 1974, depuis que la France n’a plus eu de budget en équilibre pour avoir renoncé à créer sa monnaie.
      Car cette dette est la première chose que nous leur léguerons si nous ne sommes pas capables de lui faire un sort.
      Il n’y a pas de bonne utilisation de la dette souveraine ou seulement du point de vue des banquiers.
      Encore une fois, renseignez-vous. Vous pouvez commencer par la vidéo sur l’argent-dette. C’est le b-a ba, il semble que vous soyez passé à côté.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 28 novembre 2018 14:56

      @Luc-Laurent Salvador
      Non votre condescendance, il n’y a pas de fatalité de la dette, puisque beaucoup de pays plus prévoyant que nous (Norvège, Suisse, etc) n’en ont pratiquement pas. Les banques ne tondent que ceux qui le veulent bien.


    • Xenozoid 28 novembre 2018 15:02

      @Gilles Mérivac

      Les banques ne tondent que ceux qui le veulent bien.

      ici au pays bas elles sont obligatoires,pas en france ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 17:20

      @Gilles Mérivac

      Désolé. Je reconnais avoir facilement un ton de donneur de leçon quand j’ai l’impression de parler dans le vide parce que l’interlocuteur donne tous les signes qu’il ne veut pas entendre.
      Doublement d’avoir à vous dire que vous continuez.
      Même si la Norvège et la Suisse n’avaient pas de dette publique, ce qui n’est pas le cas, ça ne réfuterait pas ce que je dis sur la dette publique en tant que résultant d’un transfert aux banques privées, de manière illégitime et même criminelle, du pouvoir de créer de la monnaie qui est un pouvoir souverain qui devrait appartenir intégralement au peuple ou à ses représentants légitimes. C’est ce transfert ou plutôt cet abandon qui engendre la dette publique. Point barre. Pas une quelconque prévoyance ou je ne sais quelle gestion de père de famille.
       
      Quant à vos exemples, même si on peut bien reconnaître que la situation de la Norvège et de la Suisse est plus favorable que la nôtre, il n’y a globalement aucun enseignement à en tirer car ces deux pays ont des situations tout à fait particulière, le premier en tant que grand producteur de pétrole (ça aide grave le budget) et l’autre en tant que centre financier international (ça aussi ça aide grave le budget).
       
      Donc vous repasserez avec votre idée (soutenue seulement par implicite) que la dette publique n’est pas inique et qu’elle n’est pas un système de mise en esclavage des peuples que l’on écrase facilement et légalement sous le poids d’une usure qui n’a aucune raison d’être sinon la trahison de nos élites.

      Ne vous en déplaise, l’argent se crée gratuitement, c’est à nous d’en profiter et non pas aux banques d’en tirer profit.
       
      Je vous mets au défi de réfuter (de manière argumentée, pas avec des exemples spécieux) cette dernière assertion.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 17:26

      @Xenozoid

      Oui, en France c’est obligatoire aussi. On ne peut toucher un salaire sans une banque.


    • Xenozoid 28 novembre 2018 17:27

      @Luc-Laurent Salvador

      je ne comprend pas merivac alors


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 17:42

      @Xenozoid

      Il croit vraiment que la création monétaire sans aucun coût que font les banques qui prêtent aux Etats avec intérêt est un processus normal, anodin et qu’il suffit d’avoir une gestion de bon père de famille ou d’entrepreneur responsable pour échapper à leurs fourches caudines. Dès lors, selon lui, ceux (les Etats) qui se font tondre par les banques le veulent bien.
      Il n’arrive pas à comprendre que même les pays qui ont une faible dette publique se font quand même tondre car le service de la dette représente toujours au moins quelques milliard d’euros que les banques ont proprement volés.


    • Xenozoid 28 novembre 2018 17:48

      @Luc-Laurent Salvador

      ici même les assurances sont obligatoire,avec a la fin et au début ces même banques.,il y avait quelqu’un qui disait qu’il ne falais pas mélange banque et assurances.. sous peine de casino obligatoire
      quelle est le poid des fonds de pension a ce jeux ?
      et des marchands de rêves ?


    • Xenozoid 28 novembre 2018 17:50

      @Xenozoid

      et j’imagine un jour si la france ne fabrique plus d’armes quelle catastrophe pour le peuple et ses pensions


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 29 novembre 2018 05:38

      @Xenozoid

      Boh, de toute façon tout va devenir obligatoire, tout va être taxé, le café, le sucre, la petite cuillère, je ne sais quoi d’autre et il faudra absolument déclarer que notre démocratie, c’est le bonheur, c’est la liberté et que toute alternative ne peut provenir que de monstres. Big brother est déjà là, grâce à l’IA, qui a déjà fait notre profil citoyen, décidé si nous sommes rééducable et choisi les solutions : incarcération, élimination, etc. J’exagère à peine smiley


  • Attila Attila 28 novembre 2018 14:23

    Baisse des recettes des radars automatiques

    .

    Attendez-vous à une hausse des amendes pour compenser, c’est pour notre sécurité !

    .


  • jeanaugustin 28 novembre 2018 17:21

    La finance d’accord, mais pas uniquement. Une seule issue, le FREXIT pour nous libérer de l’Euro et des Grandes Orientations Politiques Européennes.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 novembre 2018 17:25

      @jeanaugustin

      Oui, complètement d’accord. Avoir une monnaie locale n’est intéressant que si l’on reste dans l’euro.
      Si on en sort avec un retour à un franc émis par une véritable banque nationale et toutes les autres banques de prêt en monnaie pleine (pas de réserve fractionnaire), alors c’est le paradis.
      Dès lors, tout cela ne pourra arriver que si nous sommes en dehors de cet enfer qu’on appelle la CEE.


    • Attila Attila 29 novembre 2018 08:39

      @jeanaugustin
      L’Union Européenne n’est qu’un instrument au service de la finance. Sortir de l’UE c’est ouvrir la porte qui permettra de se protéger des méfaits de cette finance.

      .


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 29 novembre 2018 08:52

      @Attila

      Oui, c’est tout à fait vrai. C’est sakifo comme on dit ici chez moi.


    • Francis, agnotologue JL 29 novembre 2018 09:27

      @Attila
       
      ’’ L ’Union Européenne n’est qu’un instrument au service de la finance. Sortir de l’UE c’est ouvrir la porte qui permettra de se protéger des méfaits de cette finance. ’’

       
       Bien d’accord sur la première phrase Pas du tout sur la seconde.
       
      Non, ce n’est pas paradoxal : il nous faut une UE des nations et des démocraties par et pour le peuple.
       
      Aujourd’hui, les lobbies qui sont partout tiennent en main les rênes occultes de l’UE. Nos démocraties n’en sont plus que des simulacres. La France est une « lobbyarchie ». ’’Bernard Mourad, le nouveau patron de la « Banque of América France », est l’ami d’Emmanuel Macron qu’il appelle « mon lapin » ’’ 

      ()
       


    • Attila Attila 29 novembre 2018 14:45

      @JL
      « il nous faut une UE des nations et des démocraties par et pour le peuple. »
      Vous n’avez toujours pas compris que cette Union Européenne ci est irréformable ? A quoi ça sert que Fifi et Ar Zen se décarcassent ?
      Que l’on ne veuille plus de cette UE ou qu’on en veuille une autre, on est obligé de sortir de celle-ci d’abord avant de pouvoir changer quoi que ce soit ?
      .


    • kalachnikov kalachnikov 29 novembre 2018 14:48

      @ Attila

      JL est un clown prosélyte de la FI ; en mélenchonien accompli, il nous dit que l’Ue n’est pas une démocratie mais qu’il va faire la révolution par les urnes. Ce n’est pas paradoxal, bien sûr ; c’est juste très n’importe quoi voire même très lâche.


    • Francis, agnotologue JL 29 novembre 2018 18:18

      @kalachnikov
       
      des louanges adressées par les fanatiques de la secte d’Asselineau dont vous êtes, seraient bien plus contrariantes que leurs crachats.


    • kalachnikov kalachnikov 29 novembre 2018 22:59

      @ JL

      Je ne fais qu’expliciter vos propos et dévoiler votre tournure d’esprit.

      Mais en parlant de secte, pouvez-vous nous dire ce qui se passe ces temps-ci à la Fi, tous ces gens qui se barrent et vident leur sac à propos d’un mode de fonctionnement limite scientologie ?

      Ah, vous n’en savez rien, vous n’avez pas accès à l’Olympe, et quoi de plus normal, vous n’êtes ni la petite soeur de Chikirou, ni le gendre de Mélenchon. Votre trotskyte à a la langue de p**** a encore frappé aujourd’hui avec sa dénonciation outrée du fait du prince, de la lèche, etc. Vivement la mise en examen qu’on se poile.


    • CN46400 CN46400 30 novembre 2018 10:39

      @JL
      Dire que Bruxelles commande tout, revient à dire que Junker, Barnier et Mosco auraient plus de pouvoirs que Macron, ce qui est une ineptie. Macron comme les principaux chefs d’état européens font transiter par Bruxelles les mesures que leurs mandants, c’est à dire les bourgeoisies, désirent pour satisfaire leurs intérêts. Rien de moins et rien de plus ; et BFMTV nous dit en boucle : « çà vient de Bruxelles, on n’y peut rien.. ».
      Par exemple la privatisation des barrages est une combine pour booster les profits de certains bourgeois français, Total en particulier...


    • Balkanicus 30 novembre 2018 10:42

      @CN46400

      Il nous font la total !!!!


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2018 12:06

      @CN46400
       
       Dire que Bruxelles commande tout, revient à dire que Junker, Barnier et Mosco auraient plus de pouvoirs que Macron, ce qui est une ineptie.

       
      Ce n’est pas moi qui dis ça, c’est Asselineau et tous ses adeptes, tels kalachnikoff ci-dessus, tous ceux qui soutiennent que tous nos maux viennent de Bruxelles, et quo veulent un frexit pour d es raisons plus ou moins avouables, mais asstément irresponsable.
       


    • CN46400 CN46400 30 novembre 2018 12:50

      @Balkanicus
      Et EdF, pourtant privatisé, n’a pas le droit de postuler. Par contre il aura le droit d’acheter à Total les kws au tarif le plus haut puisque les barrages produisent aux heures de pointe. Et au final c’est le consommateur final qui paiera la soudure...


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2018 15:31

      @CN46400
       correctf :

       
       vous me m’écrivez : ’’Dire que Bruxelles commande tout, revient à dire que Junker, Barnier et Mosco auraient plus de pouvoirs que Macron, ce qui est une ineptie.’’

       

      Je suis bien d’accord avec vous. Mais je tiens à préciser que c’est Asselineau et tous ses adeptes, tels kalachnikoff ci-dessus ainsi que tous ceux qui soutiennent que tous nos malheur viennent de Bruxelles, et qui font la promotion d’un frexit, pour des raisons plus ou moins avouables, mais assurément irresponsables.

       

      Bruxelles n’est que la chose de ceux qui, quoi qu’on fasse, que l’on reste ou que l’on quitté l’UE, seront toujours là. C’est donc contre ceux-là qu’il faut se battre, dans l’UE comme hors UE ; et ça, les petits sectaires d’Asselineau ne le voient pas, vu qu’ils n’en parlent jamais.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 novembre 2018 15:46

      @JL

      Ceux qui croient qu’il y a quelque chose de bon à tirer de l’Europe n’ont rien compris à sa nature profonde comme à son origine.
      Je ne suis pas du parti d’Asselineau mais il est grosso modo impeccable sur l’Europe. Se raconter que ce sont les 200 familles françaises qui pilotent et font remonter leur désiderata à l’Europe qui avalise, c’est à se taper le cul par terre tellement c’est comique.


    • kalachnikov kalachnikov 30 novembre 2018 15:47

      @ JL

      Ton chef en limite d’Isf et palpant de la fraîche de l’Ue pour faire sa propagande aura tout loisir de régurgiter les éléments de langage demain. Vu qu’il a été prévenu, qu’il n’oublie pas cependant de s’équiper d’un casque car, à ce que j’ai lu, il n’a pas l’air bienvenu, le libérateur du petit peuple.

      Smic bulgare = 235 euros ; smic français = 1498 euros. Liberté du Marché, liberté de circulation des travailleurs, compétition libre et non faussée, etc, etc.

      En 1992, mr Mélenchon a fourgué Maastricht, appelant ça ’un bon compromis de gauche’. ’L’Europe, ce sera la prospérité’.

      Ps : bon alors, il se passe quoi, à la Fi ?


    • Francis, agnotologue JL 30 novembre 2018 18:34

      @Luc-Laurent Salvador
       
      Le problème c’est ni l’UE ni les 200 familles, le pb c’est la mondialisation ; la libre circulation des capitaux et des marchandise ; tous les accords signés, au travers de l’UE. Il ne faut pas croire qu’en quittant l’UE tout ces soucis disparaîtront comme par enchantement. Pfuittt !
       
       Faut pas rêver ; regardez les Anglais : ils sont prêts à revenir sur leur décision, parce qu’ils découvrent ma réalité. ET pourtant, ils étaient bien moins enfoncés que nous.


    • kalachnikov kalachnikov 30 novembre 2018 18:39

      @ JL

      Enfoncez le clown !

      ’Le problème c’est [pas] l’UE , [...] le pb c’est la mondialisation ; la libre circulation des capitaux et des marchandise ; tous les accords signés, au travers de l’UE.’

      Et concernant les 200 familles : ben, je croyais qu’il fallait justement faire la poche des riches !

      Toute l’imposture mélenchonienne explose au contact du réel.


    • Francis, agnotologue JL 1er décembre 2018 09:05

      @kalachnikov
       
       croyez toutes les conneries que vous voulez, notamment que de nous deux ce serait moi le clown, j’en ai rien à cirer ; en attendant, ce sont vos propos insultants qui puent la haine, pas les miens.


    • kalachnikov kalachnikov 1er décembre 2018 23:28

      @ JL

      En plus, votre chef de file n’a pas de couilles ; il a fui à Marseille, en territoire ami. Comme il se serait aplati devant la Merkel.

      Le train de l’Histoire est passé, le narcissique est cuit. Mais connaissant l’animal, je mets cent keuss sur le tapis en pariant qu’il va s’accrocher au projecteur d’une façon pitoyable et mesquine.


  • julius 1ER 28 novembre 2018 18:52

    C’est bien de rappeler la Loi scélérate Pompidou, Giscard, Balladur de 1973 qui nous oblige à emprunter sur les marchés financiers plutôt qu’ à la Banque de France ...

    c’est vrai qu’il se pose la même question dans de nombreux pays même en Suisse ou le Référendum « Initiative monnaie pleine » a été retoqué en 2017 par les citoyens (sans doute très mal informés )et surtout avec les menaces des grandes banques qui menaçaient de délocaliser des services,etc..

    encore une fois je crois que le rôle de la finance est très mal perçue par les peuples et j’ajouterai que même en Suisse les initiatives référendaires sont souvent validées ou pas par les inclus .. et non par les exclus ce qui fait une grande différence car les gens aisés se satisfont très bien de percevoir des intérêts sur des comptes déjà bien garnis !!!

    pour en revenir avec nos affaires intérieures ceux qui annoncent Frexit à tous bouts de champs ne règle pas pour autant le problème de la finance d’ailleurs il a été question dans de nombreux forums après la crise de 2007/8 de demander à la BCE de financer un revenu citoyen plutôt que recapitaliser les banques privées (on apprend que depuis la mi-2016 c’est presque 3000 milliards d’euros qui ont été versés aux banques et seulement 10% de cette manne est allée à l’économie réelle 

    le reste est allé à la spéculation et c’est bien là le problème fondamental de l’économie actuelle et son sous financement .... je crois que c’est vraiment là le moteur d’une transformation radicale bien avant une transformation écologique qui en est un corollaire et non l’inverse !!!


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 29 novembre 2018 05:42

      @julius 1ER

      100 % d’accord. C’est exactement ça. J’espère que Gilles Mérivac va vous lire avec attention !


    • CN46400 CN46400 30 novembre 2018 10:50

      @julius 1ER
      Il s’agit de la création monétaire qui est du ressort de la BCE qui pourrait être distribuée, plutôt qu’aux banques de la zone euro, à chacune des banques centrales de chacun des pays de la zone suivant des modalités à définir (population, PIB etc) et être, librement, utilisée par les états concernés.
      Au passage, rien n’oblige les banque, actuellement bénéficiaires, d’utiliser ces argent dans la zone...


  • Jean Keim Jean Keim 28 novembre 2018 19:32

    Bon article et oui, oui sans réserve, l’argent-fric est le cancer qui ronge le monde et qui oblitère toute la saine réalité, je le dis également depuis mes débuts sur AVox et aussi souvent que je le peux ; maintenant qui ou quoi a inventé cet argent-fric, qui ou quoi a transformé la monnaie qui d’outil est devenue un objectif en soi, qui ou quoi transforme la réalité du monde en une vision abstraite et spéculative.

    Répondre en pleine conscience à ces questions qui ne font qu’une, c’est inévitablement transformer le monde.

    Si les gilets jaunes ne désirent qu’une légitime amélioration de leur niveau de vie, alors leur mouvement capotera.

    Pour aller dans le sens de la question, il ne faut pas user des concepts, la Finance est un concept, comme le sont également l’État ou les grands machins genre FMI, DANS LES FAITS DERRIÈRE CHACUN D’EUX AGISSENT DES INDIVIDUS.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 29 novembre 2018 05:48

      @Jean Keim

      "il ne faut pas user des concepts, la Finance est un concept, comme le sont également l’État ou les grands machins genre FMI, DANS LES FAITS DERRIÈRE CHACUN D’EUX AGISSENT DES INDIVIDUS."

      Oui, je comprends, vous avez raison, mais l’intérêt du concept est qu’il permet de pointer ce qui doit l’être sans mettre en cause des individus ou, pire, des groupes d’individus (cf. le sketch de Dieudonné sur les pygmés). Le concept euphémise utilement en cette période de paranoïa sociale qui instrumentalise à la justice à tout bout de champ.

      https://www.youtube.com/watch?v=T47r80ceyNQ


    • Jean Keim Jean Keim 29 novembre 2018 09:38

      @Luc-Laurent Salvador

      Justement des concepts comme p. ex. « c’est la faute du système, il faut changer la société, l’état est trop pesant, etc., etc. » font que nous oublions qu’il y a des acteurs avec en premier chef moi, vous, nous tous.

      Le monde bataille au nom de concepts, mais là n’est pas l’essentiel... et il ne faut pas passer à côté ; Jésus qui pour vous je crois à une importance, en parle dans les évangiles (Matthieu 16, 22-23), K également, il a même d’ailleurs dans les dernières années de sa vie recentré ses dialogues sur cet essentiel ; un jour en relisant du K, j’en ai pris conscience, je me suis demandé pourquoi il se recentrait ainsi et cela m’a paru évident, lumineux, fondamental, cet élément se retrouve partout même dans les textes les plus sublimes des esprits les plus évolués que la terre a enfanté.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 28 novembre 2018 20:54

    Avant de tomber dans l’antisémitisme équation juif=riches. Voici le profil de ceux qui possèdent les plus grosses fortunes. Tenant compte du fait que l’argent est aussi planqué au Qatar. ...Roi du Boutan...https://www.forbes.fr/classements/classement-forbes-2018-top-20-des-milliardaires-mondiaux/?cn-reloaded=1


  • karim 29 novembre 2018 08:48

    275. Ceux qui mangent [pratiquent] de l’intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé. Cela, parce qu’ils disent : “Le commerce est tout à fait comme l’intérêt” Alors qu’Allah a rendu licite le commerce, et illicite l’intérêt. Celui, donc, qui cesse dès que lui est venue une exhortation de son Seigneur, peut conserver ce qu’il a acquis auparavant ; et son affaire dépend d’Allah. Mais quiconque récidive... alors les voilà, les gens du Feu ! Ils y demeureront éternellement.

    278. ô les croyants ! Craignez Allah ; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants.

    279. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.

    (Coran : La Génisse)


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 29 novembre 2018 11:51

      @karim

      Oui, le Coran est très clair sur la prohibition de l’usure. L’accord est complet avec la religion chrétienne mais aussi juive car cette dernière interdit le prêt à intérêt au prochain. Par contre, pour celui qui n’est pas le prochain, c’est une autre histoire. Mais ce n’est pas le moment d’en parler, ça se règlera le moment venu. Il suffira de s’accorder sur l’idée que nous sommes tous frères.


    • karim 29 novembre 2018 12:58

      @Luc-Laurent Salvador

      Merci pour cet article qui remet en cause ce que les banquiers profiteurs ont réussi à imposer comme idée, de sorte que « le prêt à intérêt est à présent jugé normal et anodin sur quasiment toute la surface du globe » Ces banquiers ne lésineront pas sur les moyens pour s’enrichir encore plus même s’il y va de la vie des gens et de la fraternité qui nous unit


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 29 novembre 2018 15:04

      @karim

      Il suffirait pourtant que nous nous unissions sur l’idée d’une monnaie souveraine et d’un retour à la prohibition de l’usure pour que toute leur Babel financière s’effondre. Je veux croire que ce sera possible à un moment ou un autre. Comment disait Attali, "à la place de la guerre (mondiale totale) ou après la guerre (mondiale totale).


    • karim 29 novembre 2018 17:43

      @Luc-Laurent Salvador
      InchAllah


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