Pour Wolfgang Schäuble, sauver des vies ne doit pas se faire à n’importe quel prix
Dans une interview au Tagesspiegel, intitulée « Réévaluer l’équilibre entre santé et économie », au cours du week-end des 25 et 26 avril, le président du Bundestag, Wolfgang Schäuble, de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a plaidé pour un calcul plus équilibré entre la santé publique et les conséquences économiques et sociales d’un arrêt prolongé, craignant que les capacités de l’État se trouvent surchargées[1].
Il s’est également opposé à la subordination de toutes les autres préoccupations à l’objectif de sauver des vies, dénonçant « un absolutisme » qui n’est « pas correct », car le droit à la dignité humaine figurant dans la Constitution allemande « n’exclut pas la possibilité que nous devions mourir ».
C’est ici l’illustration parfaite de ce que le néolibéralisme peut faire : l’économie avant tout, même avant la vie humaine et l’humain en général.
Wolfgang Schäuble, se pose, comme à son habitude, en défenseur du capital et de la doctrine de l’ordo-capitalisme allemand.
Nous nous rappelons toujours des positions extrêmes exprimées par ce monsieur lors de la crise grecque de 2008, lorsqu’il prônait la sortie de la Grèce de l’euro et par extension de l’Union européenne.
Plus récemment, avec cette crise du coronavirus, il a été contre la création des eurobonds, c’est-à-dire de la mutualisation de la garantie des dettes des États de la zone euro, privilégiant le mécanisme européen existant. Ce mécanisme conduira cependant les États à un endettement encore plus grand, empêchant par la même occasion toute politique sociale digne de ce nom. Sur ce point, l’ancien ministre allemand des Finances, répondant à une question du Figaro disait :
Question : Quelles solutions de financement soutenez-vous ?
Wolfgang Schäuble : Nous devons désormais travailler avec les instruments que nous avons à notre disposition, des instruments qui nous permettront également d’agir plus rapidement, au lieu de chercher à créer de nouveaux instruments pour lesquels nous devrions adapter les traités européens, ce qui est loin de se faire en un claquement de doigts. Il est donc préférable que nous recourions au MES (Mécanisme européen de stabilité), dont la capacité approche les 500 milliards d’euros. Si nous combinons ce mécanisme aux moyens de la Banque centrale européenne, nous pourrons permettre à tous les pays de surmonter leurs problèmes sur le plan financier avec de faibles taux d’intérêt. À cela vient s’ajouter la Banque européenne d’investissement, dont nous pouvons élargir le cadre de garantie en cas de besoin afin d’augmenter le capital des États membres. Dans les prochains jours, nous devrons également aborder les nouvelles priorités du budget européen, y compris la planification financière à moyen terme. Nous devrons peut-être élargir la marge de manœuvre budgétaire. Tout cela est possible dans le système établi[2].
En gros, continuez à emprunter ! L’Allemagne, coffre-fort de la zone euro et de l’Union européenne, a de quoi répondre : elle emprunte à taux négatifs et elle peut vous prêter à taux préférentiels !
Elle est gagnante sur tous les tableaux ! Et ceux qui rêvent d’une humanité solidaire et empathique, peuvent toujours courir !
46 réactions
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amiaplacidus
29 avril 2020 15:40
On est loin du capitalisme rhénan.
Capitalisme dit social auquel je n’ai jamais cru, ne serait-ce qu’une seule seconde.
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zygzornifle
30 avril 2020 09:09
@amiaplacidus
Capitalisme social c’est comme le tigre Végan on le cherche encore ….
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HELIOS
30 avril 2020 10:52
@amiaplacidus
... là, ce type n’est en rien un representant ni du capitalisme, ni du peuple allemand et encore moins un representant du bon sens qui suppose que la survie d’une société humaine doit survivre à toutes les menaces...
C’est tout simplement un déchet de l(histoire allemande, un nazi a une époque où elle devrait être rangée au fin fond d’une étagère... rien que pour cela il aurait déjà du disparaitre de toutes les institutions allemandes et des projecteurs des medias.C’est une honte que les Merkel et autres têtes de l’Allemagne l’ait conservé a des fonctions publiques et continuent a le laisser parler, au risque de laisser croire qu’ils n’ont pas changé depuis 70 ans... et cela avalise bien le fait que l’UE est une version adoucie d’un IV ème Reich, même édulcoré, mais une IV ème Reich quand même.
Sortons vite de cette merde, vite, on a hélas plus de Churchill et de De Gaulle pour nous y aider, et hélas pas de candidats a la relève au vu de ce qui se passe dans nos micro-partis a 1%... et, pire, un enfumage de l’esprit pour empecher que l’esprit patriotique puissent perdurer et se développer....
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Fergus
30 avril 2020 13:23
Bonjour, zygzornifle
« capitalisme social », c’est un oxymore.
Le « capitalisme » ayant pour objectif de créer des richesses pour générer du profit, tout au plus pourrait-on espérer qu’il soit suffisamment régulé pour permettre aux citoyens, y compris les plus modestes, de vivre décemment de leur travail ou de leur pension.
Il ne faut évidemment pas compter sur des gens comme Schauble et ses clones néolibéraux pour servir un tel projet : sourds et aveugles aux situations de grande précarité, ils ne sont rien d’autre que des valets serviles du grand capital.
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Parrhesia
2 mai 2020 10:58
@Fergus
Bonjour Fergus,
Là, vous marquez une beau but dans la lucarne !
Bonne continuation !!!
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Florian LeBaroudeur
29 avril 2020 17:09
Il est difficile de trouver plus méprisable et répugnant que Mr Schäuble mais au moins il fait ce que personne ne fait plus en France, Défendre les intérêts de son pays.
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Emohtaryp
30 avril 2020 13:07
@Florian LeBaroudeur
Tu parles Charles, ses intérêts d’abord, plutôt.....
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Parrhesia
2 mai 2020 12:34
@Florian LeBaroudeur
>>> Défendre les intérêts de son pays… <<<Évidemment, les papy boomers sont encore trop jeunes pour pouvoir se rappeler… alors, les jeunes, je ne vous dis même pas...
La génération d’avant guerre (je parle d’avant la seconde guerre mondiale), se rappelle bien, elle, qu’un certain Adolf avait déjà essayé de défendre les intérêts du pays de M. Schäuble en supprimant les handicapés de naissance…
On ne peut pas dire que cela ait donné de très bons résultats …Mais si l’on se place du point de vue purement capitaliste financiarisé de ce monsieur, la situation actuelle en France n’est pas illogique !
En effet, nous convaincre de laisser agoniser nos aînés à la porte des hôpitaux parce qu’une infime minorité « de faux esthètes -faux sociologues — faux humanistes » ont supprimé les lits des hôpitaux en question pour capter les budgets santé correspondants, permettrait aux mondialistes :- de récupérer l’ancienne prospérité de la France pour financer les combines par lesquelles ils sont en train d’asseoir leur hégémonie temporaire sur l’Occident. (Guerres de conquêtes ici et là — Investissement dans les media de propagande et dans des hommes à vendre (et oui : il y en a )— Etc.)
- D’accélérer la disparition de la classe d’âge née avant guerre. Celle qui, non seulement coûte cher en retraites et en soins, mais qui, sachant exactement comment et par qui nous en sommes arrivés là, leur est le plus farouchement opposée.
- ) Terroriser des populations vulnérables parce que trompées indignement, afin d’étouffer dans l’œuf toute velléité de résistance, voire même de simple opposition.
Et cela marche ! Sur ce forum même, en effet, il y a de beaux et grands esprits qui, au lieu d’exiger le retour aux anciens principes de répartition gaulliste des richesses, alors que la France progressait au lieu de régresser, proposent d’abandonner éventuellement leur droit aux soins vitaux au bénéfice d’autres tranches d’âge !!!
Ce qui reviendra, en dernière analyse, a faire gagner encore plus d’ argent, à ceux-là mêmes qui ont supprimé les lits d’hôpitaux !!!
Je me demande jusqu’où vont sombrer les restes de notre douce France !!!
Un pays dont les compatriotes de M. Schäuble disaient, naguère encore : « Heureux comme Dieu en France ! » -
Parrhesia
2 mai 2020 12:44
@Parrhesia
Bonjour Florian LeBaroudeur, J’ai cliqué trop vite sur le mulot et j’ai posté la version inachevée de mon papier.
Je rectifie donc ici en ajoutant, « bonjour Florian, et bien vu » et en terminant par « bon courage à vous » !
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babelouest
30 avril 2020 07:58
Je pense qu’il y a une différence entre Schaüble et Macron : le premier sait vraiment ce qu’il fait. C’est la seule différence.
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Trelawney
30 avril 2020 13:59
@Fergus
Vous pensez vraiment que Macron sait ce qu’il fait ? Je pense qu’il doit se répéter comme un mantra la phrase de la mère à Napoléon : « Pourvu que ça dure » -
Fergus
30 avril 2020 15:37
Bonjour, Trelawney
« Vous pensez vraiment que Macron sait ce qu’il fait ? »
Je pense qu’il avait une idée assez précise de ce qu’il voulait mettre en oeuvre.
Malheureusement pour lui, les Gilets jaunes, puis la forte et constante opposition à sa contreréforme de retraites, ont bousculé ses plans avant que le coronavirus ne vienne saper tout l’édifice.
C’est pourquoi ces projets étant renvoyés aux calendes grecques, il cherche à se donner une stature de père protecteur de la nation et de ses citoyens. Mais il s’agit là d’un rôle de composition pour lequel il ne semble pas taillé.
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zygzornifle
30 avril 2020 09:08
sauver des vies ne doit pas se faire à n’importe quel prix
Sauf la sienne bien entendu …..
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Et hop !
30 avril 2020 13:32
@zygzornifle
Il a raison, si on sauve 10 000 personnes et que le confinement coute 700 milliards à l’Économie, ça fait 70 million de dépensé par personne sauvée !!!
Chaque foyer fiscal va devoir payer 30 000 euros d’impôt de plus en 2020.
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Trelawney
30 avril 2020 14:00
@Et hop !
Donc 70 millions c’est cher pour une vie. Combien donc vaut une vie selon vous ?
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chantecler
30 avril 2020 10:39
Pas vraiment .
Je n’aime pas le personnage , cf la crise grecque .
Mais la santé n’a pas à être prise en otage par des institutions , des organismes , des sociétés : ex Big Pharma qui exige des prix parfois déments pour des médicaments imposés via des lobbys et certains patrons, chefs de service dits chercheurs inféodés .(je ne pense pas à D. Raoult bien évidemment).
Accepter cela , c’est à coup sûr , devoir renoncer à moyen terme , s’il en est encore temps , à nos véritables mutuelles et à la sécurité sociale .
Déjà la T2A c’est limite : hôpitaux considérés comme entreprise privée et tarification au nombre d’actes + les conséquences au niveau des soins ( déshumanisation, parcellisation ).
Et puis je rappelle que la prévention est ce qui revient le moins cher et le plus efficace .
Comme nous l’avons constaté avec l’impréparation de cette pandémie .
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agent ananas
30 avril 2020 12:56
@chantecler
Pour les néolibéraux, la santé, « c’est trop cher ».
Et bien ces vautours vont découvrir que l’absence de santé va leur coûter effroyablement plus cher ... -
Et hop !
30 avril 2020 13:39
@agent ananas
C’est pas eux qui vont payer, les fonctionnaires macronistes des administrations arrêtées n’ont pas de baisse de leur traitement, alors que les salariés du privé au chômage technique ont une indemnisation de 70 %.
Les actionnaires vont recevoir des gros dividendes, les dirigeants des salaires pharamineux, et l’État va leur donner des miliards que les contribuables vont devoir rembourser.
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franc tireur
30 avril 2020 11:15
il defend les interets de son pays et ne lache jamais rien .
une anomalie vue de France, pays des traitres/collabos pret a se retourner a tout moment
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ETTORE
30 avril 2020 12:04
Union Chrétienne Démocrate
A voir cet individu, il y comme un non sens à cumuler les trois mots qui forment cette trinité qu’il a rendu détestable.
A voir ce vieux débris, on se dit que quelque part, l’empreinte forte des Nazis est encore bien présente dans l’Allemagne d’aujourd’hui.
(Vous me direz....EUX, ils ont des NAZIS, nous, nous avons des NAZES, et à y regarder, même de loin....franchement, la ressemblance est frappante )
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Inquiet
30 avril 2020 12:05
C’est marrant, cette expression « à n’importe quel prix » peut s’employer dans toutes les circonstances.
Par exemple on pourrait dire tout aussi bien : « il ne faut pas respecter les GOPE à n’importe quel prix » ou « il ne faut pas faire ce que demande l’Allemagne et en particulier Wolfgang Schäuble à n’importe quel prix ».
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Et hop !
30 avril 2020 13:41
@Inquiet
Il a raison, si on sauve 10 000 personnes et que le confinement coute 700 milliards à l’Économie, ça fait 70 million de dépensé par personne sauvée, dont 50 % de vieillards et de moribonds qui seraient morts un peu plus tard en 2020 !!!
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McGurk
30 avril 2020 12:37
Schäuble, c’est ce pauvre type qui suggérait très fortement (quasiment un ordre) de « réformer la France ». De ce parti despotique de merde appelé « CDU » d’où vient la dictatrice (quatre mandats de suite, du jamais vu en Allemagne) « Merkel ».
Leur « mécanisme de sûreté », c’est de la merde. 500 milliards, c’est de la poudre aux yeux. Il suffit que la France à elle seule reste un an dans la situation actuelle pour affaiblir ce fonds (qui n’est rien d’autre qu’un prêt). Alors si trois pays (ou plus) étaient simultanément touchés, celui-ci s’évanouirait en quelques mois.
Un prêt signifie que la France serait encore plus esclave des volontés délirantes du pouvoir européen et encore plus des visés délirantes des dirigeants allemands. Leurs entreprises ne tarderaient pas à faire la même chose qu’elles ont fait en Grèce (épuiser la manne jusqu’à tout faire péter) pour ensuite nous demander de pays l’addition (austérité extrême).
Sa phrase parlant « d’équilibre » est assez perverse. Comprise superficiellement, elle signifierait qu’il faut une proportion entre l’économie et le social. Mais, étant donné les visées impérialistes de l’Allemagne sur l’Europe, le message est plutôt « on doit aussi sauver notre pognon » = « la vie n’est pas si importante face à nos action ».
Franchement, il devrait (ainsi que merkel) penser à l’euthanasie de ses idées suicidaires. Lorsqu’on est amené à penser que sauver des vies est « un objectif parmi tant d’autres » en tant de crise, on a vraiment rien à faire à un gouvernement quel qu’il soit.
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Emohtaryp
30 avril 2020 13:17
@McGurk
Et donc ? conclusion ?
Bé oui, il faut mettre un terme à cette dictature UE/euro/otan le plus vite possible...
C’est ce qu’on demande depuis des années à raison, maintenant qu’ils ont le nez dans le caca, vont-ils enfin comprendre qu’il n’y a pas d’autres choix ???
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Et hop !
30 avril 2020 13:45
@McGurk : « Leur « mécanisme de sûreté », c’est de la merde. 500 milliards, c’est de la poudre aux yeux. »
Surtout que dans les 500 milliards, il y en a 130 milliards qui ont été donnés par la France depuis 5 ans, et qu’il s’agirait de lui en prêter une partie en lui faisant payer des intérêts et en imposant tout un tas de conditions. -
McGurk
30 avril 2020 14:36
@Emohtaryp
Ce n’est pas aussi simple.
Sortir de l’UE et de l’OTAN n’est qu’un premier pas. Il faudrait aussi mettre toute cette clique sous les verrous (politique et économique) sans possibilité de réhabilitation ni de mandature.
Mais sans instance citoyenne renouvelable ayant la possibilité d’écarter leurs projets malsains ainsi que ces gens-là, on aura certainement pas ce qu’on attend tout, à savoir être pleinement en démocratie. Parce qu’actuellement, on en est très loin.
On pense souvent « qu’ils ne comprennent pas » (ou rien) mais c’est faux. Ils ont parfaitement pigé ce que les gens souhaitent et, comme ce n’est pas leur intérêt (le pognon à tout prix, le pouvoir qui va avec), ils vont dans la direction opposée.
Ils ont dix coups d’avance sur nos projets, de quoi invalider les prochains projets citoyens ou révoltes. Le coup du confinement surprise, c’est aussi une stratégie.
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McGurk
30 avril 2020 14:37
@Et hop !
Ah je l’ignorais, merci pour cette information.
Alors du coup ce serait peut-être possible de reprendre ce qui nous appartient de plein droit !
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Emohtaryp
30 avril 2020 17:30
@McGurk
Alors du coup ce serait peut-être possible de reprendre ce qui nous appartient de plein droit
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On envoie le CdGaulle dans les paradis fiscaux ? Déjà, ils ont tous la vérole, et pas besoin, les paradis sont à nos portes : Luxembourg, Autriche, Hollande, Irlande....etc et dans l’UE...
120 milliards d’évasion fiscale/an rien qu’en France.....
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McGurk
30 avril 2020 18:25
@Emohtaryp
Tant qu’à faire, si on souhaite vraiment régler les problèmes, pourquoi ne pas tout régler d’un seul coup ?
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AlLusion
30 avril 2020 13:37
Ecrit le 27/4 par (Santé, Nature, Innovation)
Quel avenir sommes-nous en train de préparer ?
“ Moi qui suis un anxieux, je n’ai pas peur de mourir de ce virus. Ça m’effraie beaucoup moins que la maladie d’Alzheimer ! Et si je le contracte, j’ai encore 95 % de chances d’en réchapper. Pourquoi aurais-je peur ? Ce qui m’inquiète, ce n’est pas ma santé, c’est le sort des jeunes. Sacrifier les jeunes à la santé des vieux, c’est une aberration. Cela me donne envie de pleurer.”
C’est la réaction du philosophe André Comte-Sponville, 68 ans, dans une interview où il dit son exaspération face aux mesures de confinement.
Il ajoute :
“ Augmenter les dépenses de santé ? Très bien ! Mais comment, si l’économie s’effondre ? Croire que l’argent coulera à flots est une illusion. Ce sont nos enfants qui paieront la dette, pour une maladie dont il faut rappeler que l’âge moyen des décès qu’elle entraîne est de 81 ans. Traditionnellement, les parents se sacrifiaient pour leurs enfants. Nous sommes en train de faire l’inverse ! Moralement, je ne trouve pas ça satisfaisant ! (...)
“Tant que nous n’aurons pas accepté la mort, nous serons affolés à chaque épidémie. Et pourquoi tant de compassion geignarde autour du Covid-19, et pas pour la guerre en Syrie, la tragédie des migrants ou les neuf millions d’humains (dont trois millions d’enfants) qui meurent de malnutrition ? C’est moralement et psychologiquement insupportable.”
Évidemment, André Comte-Sponville ne s’est pas fait que des amis par ses déclarations.
Mais de mon côté, je m’inquiète aussi pour l’avenir : oui, nous sommes en train de sauver des vies, mais au prix de nombreux morts dans les années à venir, tout simplement parce que nous n’aurons plus assez d’argent pour assurer une qualité maximale des soins.
Nous avons oublié que les soins ne sont pas gratuits
Si la santé nous paraît gratuite, c’est parce que des millions de salariés français payent des cotisations sociales chaque mois, via les URSSAF qui reversent l’argent à l’Assurance-Maladie.
Dès qu’une personne arrête de travailler, elle cesse de payer des URSSAF. C’est autant d’argent en moins pour financer les médicaments, les opérations, les soins, les hôpitaux, le personnel soignant, la recherche, les investissements.
Pire, si cette personne se met au chômage ou à la retraite, elle se met à coûter de l’argent au système. Non seulement elle ne cotise plus, mais il faut lui verser des allocations, et c’est encore cela en moins pour le système de santé.
Avec le confinement, plus d’un salarié sur deux est désormais au chômage partiel. Six entreprises sur dix sont arrêtées, soit 820 000 entreprises. [2]
Tout cela représente des dizaines de milliards d’euros de manque-à-gagner, alors que la situation était déjà critique avant la crise. Il manque déjà 42 milliards dans les caisses de la Sécurité Sociale pour 2020. Les répercussions sont déjà incalculables en terme de restrictions de soins. Elles pourraient devenir dramatiques, avec une dégradation qui pourrait rappeler un peu celle qu’ont connue les pays de l’Est quand leur système s’est effondré dans les années 90.
Les Français ont-ils oublié que l’argent ne tombait pas du ciel ?
Depuis quelques décennies, nous avons pris l’habitude de penser que la santé était forcément accessible à tous et que toute opération ou traitement, du moment qu’ils étaient possibles techniquement, devenaient automatiquement accessibles en pratique.
Nous avons oublié que, dans la “vraie vie”, se pose toujours la question : qui va payer ?
Dans un très grand nombre de pays actuellement, les opérations coûteuses comme les transplantations, les opérations à cœur ouvert, les prothèses de la hanche ou du genou, la chimiothérapie, et même les traitements contre le diabète, sont tout simplement hors de question : les gens ne peuvent pas en bénéficier. Seule une toute petite élite sociale va se faire soigner dans les hôpitaux occidentaux.
Tous les autres demeurent avec leurs maladies, leurs souffrances, et il n’y a même pas assez d’argent pour payer des traitements simples. Chaque année, pas moins de 2,6 millions de personnes meurent d’un simple manque d’eau potable, et la moitié de la population mondiale boit de l’eau “dangereuse pour la santé”, selon l’ONG Solidarités International.
Plus de 400 000 personnes meurent faute de moyens pour acheter des médicaments contre le paludisme, qui ne coûtent pourtant que quelques euros. [4]
Pour nous, cela paraît surréaliste. Nous trouvons normal que “la Sécu” paye pour des médicaments contre l’hépatite C qui coûtent 40 000 euros par patient.
Cette insouciance n’est possible que parce que les caisses sont financées par les cotisations sociales de personnes qui travaillent. Avec la moitié des gens qui ont arrêté de travaillé et qui ne payent plus, il y a d’ores et déjà beaucoup moins d’argent pour soigner et des choix vont devoir être faits, c’est aussi simple que cela.
Des milliers de cancers non-détectés, et donc non traités
Parlons aussi du cancer.
Depuis le début du confinement, les examens jugés “non vitaux” pour les malades du cancer sont annulés. Des chirurgies sont repoussées, des traitements sont modifiés.
Une infirmière de l’Institut Gustave-Roussy témoigne de façon anonyme dans le journal Le Monde qu’on fait “comme si l’activité de la tumeur était statique, or on sait que ce n’est pas le cas. Certains présentent des tumeurs volumineuses et si on laisse passer des semaines, le pronostic vital va être engagé.”
Combien de cancers non-détectés, et donc non soignés, vont devoir être pris en charge dans les mois qui viennent, alors qu’il sera trop tard ?
Toutes ces questions ne sont pas discutées. Elles paraissent n’intéresser personne, ou pas grand monde. Nous troquons donc des décès aujourd’hui, sans savoir combien de vie nous sauvons (la Suède, qui n’a pas confiné, a proportionnellement bien moins de morts que nous), contre la certitude d’une profonde dégradation de notre système de santé dans les années qui viennent.
Il y aura des protestations, des grèves de personnel soignant expliquant qu’on “manque de moyens”, et ils auront raison. Mais à qui sera la faute ?-
AlLusion
30 avril 2020 13:43
Cela me rappelle un de mes billets « La santé, ça n’a pas de prix »
écrit en 2015
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troletbuse
30 avril 2020 14:40
Avec sa gueule rougeaude, je ne pense pas qu’il profite longtemps de son fric.
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Mohammed MADJOUR
30 avril 2020 17:08
« Il s’est également opposé à la subordination de toutes les autres préoccupations à l’objectif de sauver des vies, dénonçant « un absolutisme » qui n’est « pas correct », car le droit à la dignité humaine figurant dans la Constitution allemande « n’exclut pas la possibilité que nous devions mourir » ».
C’est plus grave que ça !
La déclaration de l’Allemand est conforme à la Théorie de Walter BENJAMIN du XIX siècle qui disait : "Nur um der Hoffnungeslosen willen ist uns die Hoffnung gegeben"
Traduction : « C’est seulement à cause de ceux qui sont sans epoir que l’espoir nous est donné »
C’est de l’hyper-national-socialisme pur et dur !
Les politiciens-sorciers ne s’émeuvent pas en voyant l’amoncellement des cadavres enfouis rapidement dans les fosses ; ils ne se préoccupent que de leur avenir et de leurs intérêts personnels ! S’ils pouvaient prolonger ce « confinement » qui les arrange bien et qui leur permet de mener leur affaires tranquillement, ils le feraient sans aucun état d’âme !
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Emohtaryp
30 avril 2020 17:34
@Mohammed MADJOUR
C’est vrai qu’il a une bonne tête de gros nazi psychopathe, avec la casquette à Lallement, ça ferait führer....
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Mohammed MADJOUR
1er mai 2020 10:26
@Mohammed MADJOUR
Correction. Lire : « Théorie de Walter BENJAMIN du XXe siècle ... » Evidemment les années 1930-1940 du Nazisme...
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ETTORE
30 avril 2020 19:50
mais que ferait la France avec un taux de chômage de plus de 50% et des gens qui commencent à s’entre-tuer pour un peu de nourriture pour leurs enfants ?
De quelle France parlez vous ? De celle dont les politiciens pervertis, ont laissé piller savoir faire et innovation, pour contenter leur généreux donateurs ?
De celle qui doit faire appel à des couturières bénévoles pour fabriquer des masques en tissus.
Une industrie atomisée, même plus capable de poser deux élastocs sur un bout de papier ! Obligés de commander nos moyens de survie à ceux là même qui nous ont empoisonnés la vie.
Quant aux émeutes alimentaires, sachez qu’elles sont déjà en cours, et que cela fait bien le jeu de toutes les industries qui crient à la réouverture.
Il y avait les intérimaires jetables à souhait, pour un ajustement économique, voilà à quoi servent toute ces peurs, bienvenue au club.
L’état, celui ci, n’est pas débordé !
C’est sa volonté intrinsèque de créer le chaos, afin de réaliser toutes vos peurs.
Vous vous trompez juste de cible, Claire, avec tout le respect que je vous dois !
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McGurk
30 avril 2020 21:24
@ETTORE
« C’est sa volonté intrinsèque de créer le chaos, afin de réaliser toutes vos peurs. »
...ou la rationalisation de la société, après celle de la production et du personnel.
Une France avec moins de vieux à charge, de protestataires, plus de journalistes capables de réfléchir, d’opposants, de code du travail ni de prud’hommes (inutiles d’après eux), d’étudiants ni de professeurs car on peut embaucher des immigrés venant par bateaux entiers pour pas cher.
Lorsqu’on arrive à proposer de supprimer la constitution (je ne sais plus qui d’ailleurs), c’est vraiment qu’on en a rien à foutre des pays et leurs particularités.
De l’humain en fin de compte...
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xbrossard
30 avril 2020 22:12
dans l’absolu, c’est pas faux : accepterions nous d’être enfermer tous des mois entier pour quelques morts (je ne parle pas du covid là) ? je ne crois pas
Et de toute façon, on sacrifie beaucoup de vie pour nos petits gadgets électroniques (smartphone par exemple) sans que ça nous émeuve plus que ça...ah mais là c’est de africains donc ça compte pas...
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yfrancois
1er mai 2020 09:14
Il a raison, tout comme Compte-Sponville. Nous vivons dans une société qui a privilégié la vertu sur le sens commun, le slogan sur les valeurs, l’idéologie sur la raison.
Casser l’économie d’un pays parce que les politiques sont incapables de prévoir, c’est criminel pour les jeunes. Faire un confinement aveugle parce que les politiques sont incapables de confiner ceux à risque est dégueulasse pour les PME et TPE. Interdire les plages, les parcs, les restaurants mais autoriser les cantines, c’est du foutage de gueule qui mérite l’insurrection. Limiter à 100km les déplacements mais autoriser les passages d’une zone route à verte est d’une ineptie qui ne se justifie que dans l’univers sénile des politiques (...) Pas de maques, pas de gel alcoolique, pas de test, pas de blouses, pas de respirateurs... Même les Américains avec leur système de santé privé qu’on aime tellement démolir, ont eu moins de morts per-capita qu’ici.
Je comprends donc que l’Allemagne et tous les pays du Nord qui ont correctement géré cette épidémie, avec diligence et moyens ne veulent absolument pas compenser la crasse incurie de la France, de l’Espagne et de l’Italie. En quoi seraient-ils responsables de notre délabrement et de l’incompétence de nos politiques que nous avons élus ? En rien. Comme on fait son lit, on se couche. Donc, MES pour nous comme pour la Grèce en 2008 parce qu’à part notre arrogance et le refrain de Montagnier, on ne vaut pas davantage.
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Sparker
1er mai 2020 09:55
@yfrancois
Y’a bon mouton... bon pour chier des macarons et sucer du Schauble...
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Julot_Fr
1er mai 2020 10:04
Faire derailler un train pour sauver un personne sur la voie ferree n’est pas forcement le bon calcul.
Aux usa, 500 jobs detruits pour 1 victime du covid (sachant qu’avec les statisques de morts covid sont exageres en rapport avec les comorbidites).
Combien de familles en detresse faut-il pour declarer que le remede est pire que la maladie ?
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ETTORE
1er mai 2020 12:44
@Julot
C’est pour cela que les gens se fient à un « état » !
Gouverner , c’est prévoir ! Et c’est une charge que nous avons, nous, dévolue par nos votes, à des personnes qui se sont déclarées compétentes pour assumer cette charge !
Prévoir ce que nous pauvres pékins, ne voulons pas prendre en compte, car trop occupés à faire fonctionner une machine économique qui doit subvenir à nos attentes heureuses et insatisfaites !
Combien de familles en détresse faut-il, pour déclarer que le remède est pire que la maladie ?
NON ! Combien de temps faudra t’il, pour que le deal soit respecté ?
Et que sous un prétexte fallacieux tel que la découverte de la réal politique, ou les intérêts cachés, la traîtrise envers son pays....Soient des actes qui ne peuvent soumettre à condamnation, ceux qui les ont perpétrés.
Voilà la question qu’il faut se poser sereinement.
Je n’aime pas Trump, mais lui il peut se permettre de dire AMERICA FIRST !
Le pouvons nous, France ? Un pays qui a été dépecé et continue à l’être avec la bénédiction de nos dirigeants, les uns après les autres, comme cadeau à tout ce qui peut leur assurer un avenir lumineux de liquidateurs ?
Pour une nation qui se nommait Start Up France, sous l’incurie de ses dirigeants, elle licencie de la vie, à tour de bras.
Quand vous avez signé pour ce contrat du « plus jamais comme avant », vous vous attendiez à faire l’expérience d’un saut à l’élastique, sans masques et sans corde ?
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Julot_Fr
1er mai 2020 17:04
@ETTORE
La lutte politique en France et ailleurs a toujours ete entre le peuple (productifs) et l’aristocratie (parasites qui gouvernent).
Il suffit de savoir dans quel clan est un president et vous savez automatiquement quelle politique il fera. Macron a clairement montre son camp.
Il se trouve que (comme deja demontre par le fascisme vert) les elites globales souhaitent desormais detruires les economies occidentales => Le covid et la reponse du gouvernement francais s’inscrivent parfaitement dans ce contexte
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Samson
1er mai 2020 16:20
« Si les Ricains n’étaient pas là » chantait Sardou.
..., pas de plan Marshall pour redresser et reconstruire un continent dévasté par le pan-germanisme le plus hargneux et obtus, pas de sujétion €uropéenne à l’empire américain, et donc pas de IVème Reich à soumettre aux diktats €urocratiques des industriels et financiers teutons, ...
En 35 ans, l’arrogance d’€urocrates en col blanc à remplacé celle des thuriféraires du « Herrenvolk » (race des saigneurs), le catéchisme de la Pensée Unique néo-libérale s’est substitué à « Mein Kampf » pour progressivement se révéler tout aussi mortifère !
« Delenda Carthago !!! »
