Pourquoi il faut vendre vos obligations françaises
Voici, en exclusivité française, le texte de l'intervention de David Einhorn à la Robin Hood Investors Conference !
Nous vous disions il y a quelques jours de surveiller le contenu de vos fonds euros et de vos placements "sans risque". La raison en était que l'Euro est à la baisse et que cela, d'après un certain nombre d'analystes que nous rejoignons, va se poursuivre, au moins jusqu'à parité avec le dollar. Autre sujet d'inquiétude, les taux d'emprunt de la dette française. Je sais, les mauvais esprits diront que cela fait un an que je rabâche qu'ils sont déconnectés de la réalité et sous évaluent par trop le risque. Cela fait un an que je dis que leur remontée est imminente et qu'il vaut mieux se débarrasser de la dette publique française qui peut se trouver dans vos comptes. Sauf que l'épisode récent concernant la présentation du projet de budget de la France devant la Commission Européenne a éveillé quelques soupçons chez un certain nombre d’analystes avant-gardistes. David Einhorn (né le 20 Novembre, 1968), est un gestionnaire de fonds spéculatif américain. Il est le fondateur et président de Greenlight Capital, un « fonds de couverture long-court axée sur la valeur." Il a commencé Greenlight Capital en 1996 avec 900,000$. Greenlight a généré un rendement annualisé de 20% pour ses investisseurs. Einhorn a défrayé la chronique dans les medias professionnels lorsqu'il a annoncé la vente à découvert de certains grands noms de la place financière de New York (comme Allied Capital ou Green Mountain Coffee Roasters stocks). Son "coup de Maître" fut l'annonce de vente à découvert de Lehman Brothers, la banque que tout le monde avait classée "toot big to fail" et qui se planta majestueusement quelques mois plus tard. Il a aussi à son actif un procès gagné contre Apple pour l'obliger à distribuer des dividendes, quelques titres de champion de poker, et de figurer parmi les plus gros donateurs caritatifs des USA (Il reverse en particulier tous ses gains du poker à des fondations). Pourquoi je vous parle de ce poids lourd de Wall Street ? Parce qu'il a annoncé cette semaine que sa prochaine grosse vente à découverte concernait.......... la dette publique française ! David Einhorm, a dressé un tableau dramatique de la situation en France : « Les marchés obligataires considèrent la France comme l’Allemagne, alors qu’elle ressemble bien davantage à la Grèce ». Il voit d’ailleurs Athènes dans une meilleure situation que Paris : « La Grèce a pris sa potion amère, a restructuré ses obligations et son économie, et est en convalescence après son expérience de mort imminente. La France semble trop fière pour se réformer. ». Chiffres à l’appui, il montre que la charge de la dette payée par la Grèce est désormais inférieure à celle de la France (en pourcentage de leur croissance). Sa position est claire. Il joue la dette française à la vente et se couvre avec des actions de banques grecques. Voici, en exclusivité française, les diapos de son intervention concernant la dette française lors de la Robin Hood Investors Conference du 20 octobre 2014. Vous y trouverez le texte en anglais et une traduction de ma facture en français (merci de bien vouloir me faire part de vos suggestions si certains passages vous semblent perfectibles).
Article paru sur MaVieMonArgent
15 réactions
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raymond
1er novembre 2014 19:15
et tu suggères toi même , sympathisant fn , d’abandonner les placements nationaux ! curieux d’ailleurs le silence de tes amis habituels.
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Pere Plexe
1er novembre 2014 21:00
C’est sur que ce petit trou du cul « sait ce qui est bon pour nous » et agit pour le bien des français...
En toute logique il faut qu’il soit notre président de la république.Et de la Grèce aussi. -
BA
1er novembre 2014 21:57
La base monétaire, ou « monnaie de banque centrale », désigne la monnaie qui a été créée directement par la banque centrale. Elle se compose :
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des billets en circulation qui représentent environ 15 % de la masse monétaire M1 ;
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des avoirs monétaires détenus par les titulaires de comptes auprès de la banque centrale, c’est-à-dire principalement les banques commerciales.
(source : Wikipedia)
Aux Etats-Unis, la base monétaire était de 800 milliards de dollars en 2008. Depuis, elle a explosé. Elle est de 4500 milliards de dollars en 2014.
Regardez le graphique 4 :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791
Aux Etats-Unis, cette création de monnaie n’a pas du tout profité à l’économie réelle.
En revanche, cette création de monnaie a profité à la Bourse des Etats-Unis !
Partout ailleurs, c’est pareil.
Aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales ne profite pas à l’économie réelle. Elle ne profite qu’à la Bourse.
En clair : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans le monde.
Le jour où ces gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.
Alan Greenspan a dirigé la banque centrale des Etats-Unis de 1987 à 2006. Alan Greenspan vient de déclarer :
« Les QE n’ont pas aidé l’économie, le dénouement sera douloureux, achetez de l’or. »
Jeudi 30 octobre 2014 :
Marchés : quand Alan Greenspan broie du noir...L’ancien président de la Fed sort de son silence pour mettre en garde la banque centrale américaine !... Alan Greenspan pense ainsi qu’il ne sera pas possible pour la Fed de dénouer sa politique monétaire ultra-accommodante sans provoquer des turbulences sur les marchés financiers.
Lors d’un discours prononcé hier à New York, M. Greenspan a estimé que le programme d’achat d’actifs de la Fed (« QE ») a eu un « effet formidable » en gonflant la valeur des actifs, mais en revanche, il n’a pas soutenu la demande dans l’économie réelle. L’effet positif n’a ainsi été « majeur » que sur les multiples de capitalisation en Bourse et sur les prix immobiliers, via l’abaissement des taux d’intérêts à long terme, a-t-il ajouté.
« Les marchés réagissent souvent de façon imprévisible »
Interrogé sur la capacité de la Fed à normaliser sans remous sa politique monétaire, après 5 ans de taux à zéro et d’injections de liquidités, il a répondu « je ne le pense pas ».
"Nous n’avons jamais connu une telle situation, et je ne peux pas vous dire exactement ce qui va se passer" a-t-il ajouté, tout en soulignant que les marchés réagissent souvent aux changements de politique monétaire de façon "imprévisible et pas totalement rationnelle".
Lorsqu’il dirigeait la Fed, de 1987 à 2006, M. Greenspan avait mis en garde contre l’« exubérance irrationnelle » des marchés à la fin des années 1990, sans pouvoir empêcher la bulle des valeurs internet d’exploser en 2000, ce que lui ont reproché certains experts par la suite.
Alan Greenspan conseille d’acheter de l’or
Aujourd’hui, M. Greenspan est si inquiet pour l’avenir qu’il conseille aux investisseurs d’acheter en priorité de l’or comme valeur refuge...
Il s’est en outre montré pessimiste sur l’euro, estimant que la seule façon pour que la devise européenne survive est de réaliser une intégration politique complète des pays membres de la zone euro. A défaut de cette intégration, les déséquilibres augmenteront et conduiront en fin de compte à un effondrement de l’euro, a-t-il conclu...
Article en langue anglaise :
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njama
2 novembre 2014 02:05
acheter en priorité de l’or
l’or est largement sous-évalué d’environ 30 % par rapport à sa valeur du début des années 1980
l’or, valeur refuge ?
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et que veut-il dire par "une intégration politique complète des pays membres de la zone euro." ? -
julius 1ER
2 novembre 2014 07:57
très juste BA, mais ces bulles ne sont que le fruit d’une trop forte disparité des revenus, certains amassent des masses d’argent mais que peuvent ils faire si ce n’est spéculer sur tout, immobilier, terres, matières premières etc ...... ce que dit Greenspan à propos du QE, me conforte dans l’idée
que la BCE doit financer un revenu citoyen, plutôt que prêter aux banques , ce qui comme on l’a vu ne sert strictement à rien ............. ; -
Jean
3 novembre 2014 18:22
BA, autre sujet , pour des conseils sur l’avenir financier je vais me passer sans problème de ceux qui ont provoqué cette situation comme greenspan et autre koukous
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Aristoto
1er novembre 2014 22:28
Putain mais ça veut strictement rien dire toute ces merdes ! Y a vraiment des gus qui passe des année d’études de thèses pour ce genre de charabia sans nom !
C vraiment de la merde faut dire comme c’est, on oublie les camps on oublie les idéologies : C de la MERDE !
C tout juste bon à offrir à scorses une bonne idée de film ...ou il parlera de tout sauf de finance !!!
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Gemini
2 novembre 2014 06:58
Difficile de comprendre où veut en venir l’auteur.
Au final, nous avons là un investisseur vautour, qui — avec ses pairs qui ont la vile ironie d’appeler leurs conférence « Conférence des investisseurs Robin des Bois », alors qu’ils ne sont que des Robins des Bois à l’envers, prenant aux pauvres pour distribuer aux riches — nous explique que la France va mal et qu’il faut vendre.
Après tout, soit, il a peut-être raison. Le sous-entendu ici semble cependant être de dire que la seule bonne solution serait une bonne petite potion néolibérale. Comme en Grèce par exemple. C’est sûr que eux, avec tous les QE dont ils bénéficient, ont de l’argent gratuit à foison et pourraient racheter tous nos bijoux à vil prix et ainsi dépecer notre bien commun comme ils le font déjà partout ailleurs.
Mais est-ce la bonne solution ? De long terme j’entends. Une fois tout privatisé, que va-t-il nous rester à nous, peuple Français ? La réponse est dans la question …
Cet article, au final, ne fait que démontrer une nouvelle fois le degré de nuisibilité dont sont capable les « investisseurs », et, infine, la nocitivé du capitalisme où le pouvoir appartient à celui et ceux qui ont de l’argent, beaucoup d’argent. Bref, le féodalisme moderne.
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izarn
2 novembre 2014 10:52
Le discours de l’auteur est archi-faux. Les marchés achetent des obligs français et allemandes à taux négatifs ! Ca veut dire quoi ? Que le marché prefere payer pour planquer son fric en France ou en Allemagne plutot que de le perdre en achetant des obligs britanniques, américaines, japonaises : Les pays du QE et de la planche à billet !
Planche à billet=hyper inflation= perte de capital financier= spéculateurs ruinés.
De fait une alliance des BRIC pour se passer du dollar serait la fin de celui-ci !
De fait on fait courir les idées inverses, pour acheter de bonnes valeurs à prix bradé...
Kolossal mensonge !
C’est pourquoi cet imbécile de Hollande mene une politique d’austérité et d’ultra libéralisme alors...Qu’il n’y a rien à craindre !
Vendre la France en dollars c’est du suicide ! Du pillage, du vol.
Il faut retourner au franc, quitter l’euro, quitter l’UE et s’associer aux BRICs.
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Laulau
2 novembre 2014 10:11
L’Euro surévalué par rapport au dollar ? Mais que vaut le dollar ?
Sans l’armée américaine, sans les centaines de bases militaires US autour du monde, sans la corruption généralisée dans les pays sous la botte yankee, sans l’obligation (sous peine de mort, pas vrai Sadam) ?) d’acheter le pétrole en dollar que vaudrait une monnaie dont la masse croit de mois en mois jusqu’à pouvoir acheter bientôt plusieurs fois la production mondiale ?
Alors les obligations françaises vont baisser à cause du risque généré par la situation en France ?
Pourquoi pas, mais vu que les « investisseurs » ne savent plus où mettre leurs dollars, ça n’est pas pour tout de suite. -
izarn
2 novembre 2014 10:39
Que les Soros ou autres fripouilles du meme genre racontent n’importe quoi, on devrait avoir l’habitude depuis 2008.
Donc pourquoi l’Allemagne se fait preter à taux négatif ? (Emissions d’obligations)
Donc pourquoi la France se fait preter à taux négatif ?
Parceque au contraire de ce qui est dit, l’argent se refugie vers du solide : Le contribuable français et allemand ! L’argent prefere meme payer...Pour etre en sécurité !
Le contribuable grec ! Arf, l’enfoiré ! Comment peut-on sortir de telles énormités !
Alors la démarche de cet escroc elle est simple ; vous vendez vos obligs françaises pour que ce voleur les achete à prix bradé ! Ce type n’a rien à foutre de la France. Comme Soros n’avait rien à glander du retraité britannique. Ils spéculent, c’est tout. Ni foi ni loi, comme des gangsters. -
Doume65
2 novembre 2014 15:24
« David Einhorn (né le 20 Novembre, 1968), est un gestionnaire de fonds spéculatif américain. »
Sauf son respect, j’emmerde les gestionnaires de fonds spéculatifs américains !
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jocelyne
2 novembre 2014 20:06
Ah flut tdk1 est dans les bouchons de l’A13 avec son cayenne et ses 6 gosses qui chailent, attendons lundi donc, bonne ambiance à la maison ....
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smilodon
3 novembre 2014 21:43
Moi je ne connais que 3 seules « obligations françaises ». 1/ BOSSER - 2/ PAYER - 3/ FERMER SA GUEULE !..... Pourquoi faut pas les vendre ????..... Pas bien compliqué !.... Parce que c’est juste INVENDABLE !....... Et pourtant, joyeusement, gentiment, on continue encore à les vendre à nos propres enfants !..... Travaillez-bien à l’école et après vous pourrez, vous aussi, BOSSER, PAYER et FERMER VOS GUEULES !.... Comme PAPA et comme MAMAN !.....Pour le bien de tous, et surtout de ceux pour qui vous irez voter !......... Gentiment !....Poliment !....Avec respect !.... N’oubliez pas votre pelletée de charbon dans cette « chaudière » de « démocratie » !....On compte sur vous !..... Restez bien à vos places !....Pelletez et pelletez encore !.... Ca ne durera que 40 ou 45 ans !.... Ne relevez pas la tête !...Pelletez !... Comme papa !.... Vous êtes des bons « petits » !....Encore une pelletée, de votre sueur, et une autre de votre sang !...... Gardez bien le rythme, et gardez bien l’espoir....Comme papa en son temps !........Adishatz....Ou inch’allah !.... Et pourvu que ça dure encore longtemps comme çà !...POURVU !.......Kembé red é pa moli !.......