mardi 27 juin 2006 - par H.P.K

Pourquoi je viens de lancer le Parti pirate en France

En mai 2004, au détour de quelques pages d’un quotidien national que je ne citerai pas, je suis tombé sur une affiche quelque peu particulière du SNEP (Syndicat national des entreprises phonographiques) où un « doigt d’honneur » était ouvertement affiché... Surprise d’autant plus palpable que mon jeune fils, avec qui je regardais la publicité, me demanda ce que cela voulait dire et à qui cela s’adressait...

Difficile à cacher, car barrant une pleine page d’une quotidien national ; j’étais gêné. Je lui racontai une sotte histoire pour l’enfumer et le raccompagnai devant ses lectures scolaires nettement plus utiles pour lui... La remarque de ma femme fusa quelques instants plus tard : "Ca va pas de lui montrer ces trucs ?"... Voilà, j’étais blâmé et j’étais devenu un père indigne qui avait osé montrer un geste obscène à son fils de onze ans...

J’ai cherché à en savoir plus, car cette manière de s’adresser au public m’est apparue bizarre et déplacée. Mon entrée dans la DADVSI date de ce moment, et depuis je n’ai plus lâché "ces gens-là".

Durant les deux ans qui suivirent, le ton des Pascal Nègre et consorts ne dépassa pas l’argumentaire de Gégé au village mélangeant allégrement les concepts pour finir par "vomir" un bouillon où les "pirates" prenaient les traits d’un prof de banlieue (moi) voire d’un enfant de maintenant douze ans (mon fils)...

Pire, moi, scientifique de formation, et exerçant comme prof de mathématique à l’université, je voyais des espèces d’études où deux courbes barraient une page pour servir une démonstration d’une rigueur mathématique à faire frémir un vrai cancre en math.

Belles gueules sortant d’une limousine, ces mêmes arrogants venaient nous faire la leçon de morale façon flash TV des années 1950 à propos de leurs revenus qui baissaient, alors que mon salaire d’universitaire n’aurait certainement pas suffi à payer le ticket d’entrée de la soirée d’où ils intervenaient.

Tout ceci n’aurait pu être que ridicule, mais finalement leurs arguments sortis du réseau neuronal d’une amibe sont venus percuter des politiques confortablement assis sur leurs privilèges.

Le choc a dû être violent, car il a emporté l’UMP et une partie du PS dans une course folle vers l’ineptie intellectuelle : les majors faisant la guerre à ceux qui les nourrissaient auparavant, car maintenant ils ne feraient plus que pirater.

Dans ma petite tête de prof qui n’a rien à faire, je me suis dit qu’il fallait bien leur renvoyer l’ascenseur, et ainsi valider tout le mal qu’ils pensaient de nous.

Bref, faire oeuvre d’empathie pour quelques raccourcis du bulbe qui jonglent avec les milliards comme moi avec les legos de mon dernier-né en nous faisant croire que la Mère Michelle au fond de sa campagne allait les transformer en RMIstes du nouveau monde artistique.

Puisque nous sommes tous des pirates, moi compris... créons alors un Parti pirate "officiel" pour tenter de représenter tous les internautes - citoyens - électeurs.... L’idée du Parti pirate naquit ainsi...

Le site est né ce 21 juin 2006, jour de la Fête de la musique : http://www.parti-pirate.info

Suivi peu après par le forum : http://forum.parti-pirate.info/index.php

Comme l’explique ArthurO sur son blog après les Suédois, en septembre 2005, et les Américains, le 6 Juin 2006, voici que les Français viennent à leur tour de créer un parti "pirate", dont le but est de démocratiser l’Internet, et de faciliter l’échange sur la Toile.

Comptant 48 membres le 24 juin, puis plus de 100 aujourd’hui, le Parti espère arriver rapidement au niveau de son homologue outre-Atlantique, qui compte 5 à 10 000 membres, et peut-être même au niveau des Suédois, qui comptent 225 000 membres !

Pour l’instant, les "Pirates", comme ils aiment se faire appeler, se divisent en "Vaisseaux", des groupes dirigés par des "Capitaines", et accomplissent des actions dans le but de se faire connaître ! Cela se résume pour l’instant à lancer des débats sur les forums pour faire parler d’eux. En revanche, ils prévoient des meetings et des évènements dès le millier de membres atteint, pour aider au développement et accélérer leur croissance !

Bien que contesté pour l’instant, comme en témoignent les réponses souvent peu flatteuses sur les forums, le Parti pirate grandit petit à petit. Malgré la réticence de certains, ses membres progressent et s’organisent, le groupe se développe, évolue de plus en plus vers le statut de communauté, et seul le nombre manque maintenant pour qu’il inquiète de nombreuses personnes.

Son programme, peu étoffé pour l’instant, s’axe quasi exclusivement sur l’informatique, l’Internet, et les hautes technologies, mais avec le temps, quelque de chose de moins rudimentaire devrait se développer ! Les pirates espèrent déjà pouvoir un jour éliminer les DRM, les droits d’auteur, et les atteintes à la vie privée multiples que l’on peut subir sur le vaste réseau qu’est Internet.

Note : le Parti pirate a été invité lundi 26 juin dans l’émission "Plein Ecran" de LCI et a fait parvenir une bande audio à la rédaction. Le journaliste a passé la bande en fin d’émission. La qualité de l’audio n’est pas optimale, cela dit, et fait très "pirate", du coup... Une article apparaît aussi sur la Wikipedia.


Le Parti Pirate invité sur LCI



325 réactions


  • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 27 juin 2006 09:58

    Bon vent aux pirates, défenseurs de la vie privée !


  • Talion Talion 27 juin 2006 10:12

    J’adore le style !...

    Qui plus est j’ai toujours beaucoup aimé les histoires de Pirates étant gosse...

    Bon vent et bonne chance à nos amis Flibustiers !


    • aurelien 27 juin 2006 11:11

      « Le droit des auteurs est plus important que nos vies mêmes et l’abandonner revient à un suicide moral : c’est ce que disent les artistes et leurs droits que vous devrez tous écarter avant de vous imposer. »

      C’est grave d’avoir un tel discours ! Au secours ! Quel égocentrisme !


    • aurelien 27 juin 2006 11:12

      Pourriez-vous nous signaler les artistes qui pensent cela ?


    • aurelien 27 juin 2006 11:18

      Sans doute confondez-vous, droits d’auteurs et copyright, ou restrictions commerciales ?


    • aurelien 27 juin 2006 11:37

      Bonjour Demian,

      Qu’entendez-vous par droits d’auteur ?

      Merci


    • aurelien 27 juin 2006 11:56

      Monsieur Demian,

      La V ième République est en rade ! Nous ne pouvons pas continuer l’aventure sur une petit radeau de FORTUNE sans eau douce ni nourriture ! Ne voyez-vous pas l’ampleur et la majestuosité du bateau corsaire sur lequel nous voici embarqués ?

      Les pirates ne sont pas toujours ceux que l’on croit !

      Je tiens toujours à distinguer le « droit des auteurs » qui est un droit inaliénable de l’être humain dans ssa vocation artistique, qui implique le droit à l’éducation et à la promotion des capacités et talents particuliers des individus, et le « droit d’auteurs » qui est un label de propriétarisation exploité par de grandes firmes commerciales.

      Bonne journée


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 14:03

      Un corsaire est un membre de l’équipage d’un navire corsaire, navire civil, généralement marchand, autorisé par une lettre de course (ou lettre de marque) à attaquer tout navire battant pavillon d’États ennemis, et particulièrement son trafic marchand.

      Source Wikipédia L’encyclopédie libre


    • Vincent (---.---.50.12) 27 juin 2006 16:03

      DW :« Genre petit bateau contre le porte-avion surarmé... »

      Sauf que Green-Peace avec son petit zodiac à réussi à faire faire demi tour à un porte avion, histoire qu’il aille se faire désamianter ailleurs c’était juste comme ça en passant


    • Sam (---.---.192.67) 27 juin 2006 17:31

      Je tiens toujours à distinguer le « droit des auteurs » qui est un droit inaliénable de l’être humain dans ssa vocation artistique qui implique le droit à l’éducation et à la promotion des capacités et talents particuliers des individus, et le « droit d’auteurs » qui est un label de propriétarisation exploité par de grandes firmes commerciales.

      Et donc ce droit que vous distinguez, vous le défendez, contrairement aux droits commerciaux des firmes à exploiter les artistes ?..C’est du moins ce que j’ai compris dans votre action.

      Je ne me trompe pas, j’espère...


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 19:03

      Vous avez compris, Sam.


    • Max (---.---.151.229) 27 juin 2006 19:08

      J’achète mes dvd et mes cd vierges (taxés) respectivement à 70 euros la cloche de 50 et 70 euros la cloche de 100 chez Auchan ou Carrefour.

      Au Luxembourg, c’est 18 euros les 50 dvd et 17 voire 9 euros les 100 cd.

      Les corsaires sont plus féroces que les pirates.

      Pourquoi devrais-je engraisser les firmes (et pas les auteurs) à ne rien foutre ? Et ces imbéciles d’auteurs qui se font vampiriser pendant des années par les mêmes firmes, pourquoi s’en font-ils les avocats ?

      C’est un devoir civique d’être incivique.


    • Erik (---.---.50.81) 27 juin 2006 19:39

      Bonjour,

      la Vie est la chose la précieuse qui nous ait été donnée, elle ne peut être mise en contradiction avec tout ce que l’homme peut créer... Respecter la Vie et donc l’Homme, c’est commencer à acquèrir un autre niveau de conscience, dans laquelle les choses matèriels ont une importance moindre.

      Cordialement

      Erik Delafosse


    • L'enfoiré L’enfoiré 27 juin 2006 20:35

      Salut Demian, Je comprends parfaitement ta réaction épidermique vis-à-vis de telles réactions en oppositions avec l’attribution d’une rétribution parfaitement logique de ton travail d’artiste. Je suis personnellement très loin du domaine artistique. Plutôt très cartésien, très terre à terre avec ma carrière en informatique. J’ai ressenti cette même impression de « vol » manifeste, le jour où on nous annonçait que des Indiens allaient prendre en charge notre travail en outsourcing-offshore. Avec le temps, on s’y fait, mais incontestablement, même si je sais que chacun a droit à vivre au mieux, j’ai gardé un certain « répulsif » à leur vue, même s’ils n’y peuvent rien s’ils ont un salaire 10 fois moins important et que les têtes bien pensantes ont jugé que le travail pouvait passé par cet intermédaire. Pardon, à eux, pour mon « égocentrisme », mon « égoïsme », mon égo... Je ferai un avé et un pater... mais je ne suis pas sûr que cela changera la face du monde ni le prix des choses de ce côté bien matérialiste mais réel. Vivement, une augmentation de leurs salaires avant que l’on se casse la figure dans nos pays de cocagne. A+


    • Zermikus (---.---.0.208) 28 juin 2006 09:04

      Bonjour,

      Incontestablement, vous êtes la personne « qui savez » sur ce site, il n’y a guère d’articles auxquels vous ne réagissez pas, en tant que persone « raisonnable » que vous êtes... Je n’ai pas votre savoir et je dois faire avec ma pauvreté. Maintenant, face à la misère galopante qui nous assaille et à tout le flot liberticide qui s’abat sur nous, je serai toujours prêt à défendre et à soutenir les quelques rares héros qui ont le courage de faire quelque chose de concret, au lieu de critiquer et de jeter le manche avant la cognée.... Je ne pirate pas, je n’ai pas besoin, et le « bruit » contemporain que certains appellent « musique », ne me concerne pas, et les logiciels gratuits me suffisent amplement. Mais je n’accepte pas de payer dix fois son prix un CD vierge qui me sert uniquement à faire une copie de secours de mes données informatiques. En clair, c’est du vol ! Maintenant, pour les artistes,j’ai beaucoup de doutes, il est facile de se prétendre « artiste », mais les vrais, ceux qui ont du talent, ils arrivent à gagner leur vie... Il y en a même qui sont tellement artistes à temps creux qu’ils sont même payés à ne rien faire....

      Alors, bonne et longue vie au « Parti Pirate », et quand il sera démoli par les inconscients, il renaîtra par ailleurs... Les vrais pirates ne sont peut-être pas ceux qui sont ainsi désignés.... Même en 1940, il y a eu des « résistants »....


    • L'enfoiré L’enfoiré 28 juin 2006 10:29

      @zermikus Pardon d’avance, si votre intervention ne m’était pas destinée. Au vu de votre préambule, c’est presque présomptueux de prendre la plume pour vous répondre. Je ne répondrai qu’aux idées donc. J’ai d’ailleurs partiellement répondu déjà plus bas dans les commentaires.

      « Je ne pirate pas, je n’ai pas besoin, et le »bruit« contemporain que certains appellent »musique« , ne me concerne pas, et les logiciels gratuits me suffisent amplement. »

      >> En bon « vieux de la vieille », je vous répondrai que le « bruit » actuel n’est pas vraiment ma tasse de thé non plus. Cela doit par ce genre de moyen que l’on remarque que l’on a vieilli. De là à juger, je n’oserai pas vraiment tout de même car les airs rebutants d’un jour deviennent les hits de demain et surtout après demain. Anti « rapt », j’ai compris en écoutant mieux que ce genre méritait une écoute des paroles en oubliant la musique. Paroles que je reste malgré tout à trouver trop condensées. Les freewares, et oui, on trouve tout mais parfois un peu bogué, mais de toute manière « merci » pour eux.

      « Mais je n’accepte pas de payer dix fois son prix un CD vierge qui me sert uniquement à faire une copie de secours de mes données informatiques. En clair, c’est du vol ! »

      >> Comme dit plus bas (en j’y donne une raison), d’accord 100%.

      « Maintenant, pour les artistes,j’ai beaucoup de doutes, il est facile de se prétendre »artiste« , mais les vrais, ceux qui ont du talent, ils arrivent à gagner leur vie... »

      >> n’est pas artiste qui veux. D’accord. Mais c’est comme pour la réflexion ci-dessus pour la musique. Je reviens de vacance à la Costa Brava. A Figueres, il y a le théatre-musée Dali. J’ai pris vraiment ’mon pieds’ dans ce musée. J’adore les excès de tous ordres dans l’art original. Mais je suis « moi » et je n’engage personne dans mes démarches. Salvador Dali avait un anagramme de son nom bien connu (je ne me souviens pas des termes exacts) qui le présentait en adorateur des dollars. Donc...c’est possible.

      « longue vie au »Parti Pirate« , et quand il sera démoli par les inconscients, il renaîtra par ailleurs... »

      >> pas de problème avec les mouvements antagonismes, il parviennent à faire réfléchir les « gonismes ».

      Bonne journée.


    • Axel (---.---.150.3) 1er juillet 2006 13:07

      Bonjour Demian,

      Je crois que vous mélangez un certain nombre de chose...

      La première, c’est que le droit des propriété intellectuelle ne se retrouve pas dans le code civil, mais dans le bien nommé code de la propriété intellectuelle (depuis 1992 il me semble, avant, ce n’était que des lois éparpillées). Ensuite, le droit d’auteur tel que nous le connaissons n’a été mis en place que par une loi de 1957... Il me semble donc qu’il pourrait bien disparaitre sans que cela ne remette en cause les fondement de notre république !

      La seconde, c’est que le droit à l’image n’a rien à voir avec le droit d’auteur ou le droit des prop. intell. mais est rattaché au droit au respect de la vie privée... D’ailleurs, si Endemol ne peut pas mettre des nanoCam dans les chambres des particuliers, c’est parce que le droit au respect de l’intimité de la vie privée l’interdit... Il s’agit là, contrairement au droit d’auteur, d’un droit fondamental garantie par la constitution (et moulte conventions internationales... au passage, la déclaration des droit de l’homme n’est pas une convention internationale (contrairement à la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme)... je ne sais plus si cela s’adresse à vous ou à un autre participant). Le remettre en cause reviendrait donc bien à remettre en cause un des fondements de notre république. En conséquence, le droit d’auteur peu bien disparaitre, cela n’autorisera pas TF1 à vous espionner pour un programme en prime time...

      En revanche, le droit d’auteur tel qu’il nous est imposé aujourd’hui pourrait conduire à des intrusions qui me semblent inacceptable dans notre vie privée. Les industriels du disque pourront, demain, savoir quels sont vos gout musicaux, quelle est votre chanson préféré, à qui vous prétez vos disques ou fichier musicaux etc...Ensuite, l’industrie cinématographique fera la même chose etc... Qu’est ce qui empécherai un gouvernement, dans quelques années, de décider que ces informations doivent lui être communiquées pour, par exemple, contrôler les individus ? Et une fois que cette intrusion dans notre vie privée sera admise, qu’est ce qui empéchera un gouvernement d’aller plus loin ? Dans 1984, Orwell envisageait un futur dans lequel nous serions tous surveillé par camera... le futur qui se dessine est bien pire : ce n’est pas votre image que l’on surveille, c’est vos gout, vos affinité, vos idées... votre esprit.

      Alors, si la question est doit-on supprimer le droit d’auteur, ma réponse est non, surtout pas, il est indispensable... Seulement, les aménagements qu’on lui apporte aujourd’hui ne sont pas en sa faveur, les auteurs y perdent, ne serait-ce que parce qu’ils ne perçoivent rien sur le « piratage », ou parce qu’on les coupent de leur public que ne comprends plus pourquoi il devrait payer une « taxe » pour la copie privée alors que celle-ci est interdite...

      La question est alors posée : comment réformer le droit d’auteur (mais avant, une réforme est-elle nécessaire ?) ?

      Je ne pense pas que l’on puisse y répondre avec des erreurs manifestes de droit (manque de connaissances ou désinformation ?) qui peuvent facilement être corrigées tant ce débat est dévellopé sur Internet.

      Cordialement

      Axel


    • Axel (---.---.150.3) 1er juillet 2006 15:24

      Bonjour 2,

      Pour le code civil, je n’ai pas vraiment besoin de vérifier, la législation sur la propriété intellectuelle se trouve dans le code de la propriété intellectuelle. Vous pouvez le vérifier sur légifrance (www.legifrance.gouv.fr)...

      En réalité, le code civil que vous devez avoir sous la main est un code annoté (rouge si c’est le Dalloz, Bleue pour le Litec voir blanc pour le lamy) : Il ne contient pas QUE le code civil (limité à 2302 articles), mais également des notes de jurisprudence (sous les articles en question, des exemples de leur application par le juge) et des extraits de lois (donc, dans notre cas, un extrait du CPI).

      Voilà, je confirme donc bien que le droit d’auteur ne se trouve pas dans le code civil ...

      Je descend pour répondre à la seconde réponse :)

      Cordialement

      Axel


    • Axel (---.---.150.3) 1er juillet 2006 15:31

      Je n’avais pas vu votre réponse lorsque j’ai répondu la première fois au sujet du code..

      Donc, vous avez un code annoté de Dalloz : Le code civil ne correspond qu’aux articles dont le numéro est en rouge gras, ce qui est sous les articles correspond à la jurisprudence ou à des extraits de lois ou d’autres codes...

      Par contre, quand vous renvoyez à une référence dans le code, renvoyez au numéro des articles situés au dessus de cette référence et non au numéro de page qui change tous les ans... je n’ai, pour ma part, aucun extraits du CPI aux pages que vous indiquez dans le code Dalloz 2005 (il est peut être dans le code 2006, mais j’ai la flemme de vérifier :).

      Je remonte donc pour répondre à votre seconde réponse...

      Cordialement

      Axel


    • Axel (---.---.150.3) 1er juillet 2006 15:55

      Et voilà...

      En premier lieu, me voilà avec un problème de vocabulaire : je ne connais pas la signification du mot « pandectistes »... Désolé, je suis pourtant juriste spécialisé en propriété intellectuelle.

      Ensuite, vous considérez que si les artistes perdent leur droits sur leur création, il doit y en être de même pour toute les créations... précisemment, l’image d’un être humain n’est pas une création !!!

      Désolé, mais le parralléle n’est pas du tout pertinent ! Supprimer le droit d’auteur aurait des effets sur votre vie privée, surement, mais cela n’a rien à voir avec le droit au respect de l’intimité de la vie privée, ni d’un point de vue juridique, ni même d’un point de vue pratique... c’est comme si vous disiez, bien puisque je me suis fait exproprié, cela a des conséquences sur ma vie familiale, donc je vais interdire aux gens d’utiliser leurs auto...

      La casuistique (je le rappel, application des théories aux cas particuliers) n’a rien à voir dans cette affaire et je vous laisse volontier la plastique dont le lien me semble par trop peu évident...

      Vous pouvez considérer que c’est cohérent si vous le pensez, seulement, ça ne se plaide qu’ici, si vous allez expliquer ça à un juge ou même à un étudiant en deux ou troisième année de droit, il vous expliquera que c’est peine perdue...

      Enfin, pour le droit d’auteur, je n’ai pas dit qu’il n’existe que depuis 1957, j’ai dit que notre droit d’auteur contemporains existe depuis 1957... Effectivement, le droit d’auteur est apparu, de mémoire, au profit de l’auteur, en 1791 par la déclaration du droit du génie, remplaçant le monopole dont bénéficiaient jusque là les imprimeurs etc... mais ce n’est pas ici le lieu d’un historique, il suffit de rappeler, comme je l’ai déjà fait, que le droit d’auteur contemporains date de 1957.

      PS : J’ajouterais tout de même que le code civil « Dalloz » est peut être le code annoté le plus utilisé, mais surement pas une référence, la référence étant le code civil tel que voté par le législateur (que vous retrouverez, comme je l’ai déjà dit, sur légifrance).

      Cordialement

      Axel


    • Axel (---.---.150.3) 1er juillet 2006 16:18

      Bonjour,

      Décidemment, que ça va vite...

      Avant de demander aux gens de réfléchir, demandez vous si vous avez la connaissance nécessaire pour le faire !!!

      Vous avez commencé par dire que le code civil contenait le droit de la pi et que donc, le supprimer ruinerait le fondement de la république !!! Et bien, encore une fois, non, je ne joue pas sur les mots... le code civil ne contient pas le code de la propriété intellectuelle (et heureusement puisque, comme vous le savez, le CPI est également assez important). Pour vous en assurer, demandez à n’importe quel étudiant en première année de droit... c’est comme dire que le droit de la propriété intellectuelle est dans pirate mag parce qu’ils en publient régulièrement des extraits.

      Ensuite, vous dites avoir la compétence et l’autorité pour « mener toute théorie pour l’amener »... la compétence, vous m’excuserez de douter, l’autorité, j’espère sincèrement que ce n’est pas vrai...

      Toujours cordialement

      Axel

      PS : j’ai quelques codes civil et code de la propriété intellectuelle chez moi... et ils sont à jour.

      PS2 : je ne dis pas que vous êtes responsables des éditions Dalloz, je vous dit comment citer une référence dans un code pour que l’on puisse le retrouver... au passage, personne ne cite les annotations d’un code.

      PS3 : Dans le code 2006, il n’y a pas d’extrait du CPI sous l’article 543.


    • Axel (---.---.150.3) 1er juillet 2006 16:29

      Encore bonjour... décidemment

      Alors, si vous voulez une référence au format livre de poche, je vous conseillerais plutot l’ouvrage du professeur Lucas « propriété littéraire et artistique » aux éditions Dalloz, collection connaissance du droit.

      Ensuite, je suis content d’avoir appris un mot, seulement, je ne vois pas vraiment ce que des spécialistes du droit romain au moyen age pourrait avoir à faire avec le droit d’auteur, vu que le droit d’auteur n’existait pas, ni en droit romain, ni au moyen age... et si votre vision « est entendue par les »pandectistes« les plus éminents », j’en suis fort aise, mais je vous rétorquerez que les plus grand spécialistes de Doom en réseau sont pour les échanges par P2P...

      Ensuite, si vous pensez pouvoir imposer des concepts juridiques en tant que plasticien et théoricien des arts, grand bien vous fasse, je pense que je vais devoir changer de profession, moi qui pensait bêtement que pour faire du droit, il fallait d’abords faire des études de droit pour au moins le comprendre...

      Toujours cordialement (c’est marrant comme échange, entre le forum et la messagerie instantannée :)

      Axel


    • Axel (---.---.150.3) 1er juillet 2006 17:07

      Encore bonjour,

      Bin, désolé, mais je ne suis pas avocate, mais enseignant et... masculin :)

      Ensuite, je ne suis pas pour la suppression du droit d’auteur, je l’ai déjà dit... Je pense que le droit d’auteur est nécessaire, seulement, les aménagements qu’on lui offre actuellement ne sont pas à son avantage et lui nuiront plus qu’ils ne lui profiteront, à mon humble avis.

      Après, je vous assure que l’on peut être un excellent juriste sans savoir ce qu’est un « pandectiste »... D’ailleurs, je partage cette lacune avec mes 4 dictionnaires, les dictionnaires auquel je fais appel sur Internet et les deux lexique des termes juridiques que j’ai a ma disposition... Mais je vous remercie de m’apprendre de nouveaux mots.

      Enfin, je ne comprends pas très bien le mélange que vous faites entre le terme juridique « juridiction » et l’art... mais bon, cela est peut-être du à mon ignorance du monde de l’art :)

      Voilà, effectivement, ce fut amusant. Mon mail est donné avec mon nom, et nous pourrions effectivement poursuivre cette conversation plus au calme si cela vous dit.

      Cordialement

      Axel


    • Jesrad (---.---.20.126) 4 juillet 2006 16:00

      Le droit d’auteur est sacré ? Dans quelle religion ? Je croyais pourtant m’y connaître dans ce domaine...

      Mais, allez-y, justifiez donc l’existence du droit d’auteur dans sa forme actuelle autrement que par « sinon les artistes mourraient de faim » (et Mozart, il touchait des sous de la SACEM, peut-être ?)


    • Lolo (---.---.240.68) 24 juillet 2006 13:20

      Avida Dollar


  • romG romG 27 juin 2006 10:27

    La désobéissance civile aurait encore un avenir en France ? Et pourquoi pas les Utopies ...

    Bon vent à vous, navigateurs du Net !


  • aurelien 27 juin 2006 10:37

    Culture
    - Promotion de l’Open source et du freeware, création d’un centre éthique de réflexion sur la propriété intellectuelle artistique.

    Non-programme présidentiel

    Cordialement


    • aurelien 27 juin 2006 10:51

      Bonjour HPK,

      En louant un DVD, l’autre jour, j’ai été choqué par la pub agressive qui figurait au début de l’oeuvre :

      Un pub faisant le parallèle entre voler une voiture, voler un sac à main, et les téléchargements illégaux !

      Une pub destinée à CULPABILISER les internautes et les citoyens !

      C’est un scandale de faire une telle propagande !

      De la musique, un film, un livre ne sont pas que des objets ou des supports matériels : ce sont du TEMPS DE CERVEAU accordé par les citoyens à certaines oeuvres proposées !

      Quand on pense aux vastes idéologies propagées par des documentaires, des films, ou des livres qui sont proposées aux populations, à la censure aussi, assimiler le libre accès et le partage de ces temps de cerveau à du vol de biens matériels est purement malsain et propagandiste !

      J’ai posé la question de la propriété intellectuelle à un psychanalyste d’avant-garde :

      Question : « La propriété intellectuelle n’est-elle pas affaire de rétention anale ? »

      Réponse : «  »oui

      ... évidemment c’est l’anabête qui pousse, qui pousse

      C’est à dire, ces études que votre mise en parallèle identifie, c’est exactement ce qu’il faut appeler ou reconnaître ’psychanalyse’

      (c’est à dire celle qui, dans ses paradoxes, identifie et refoule la pollution, déchiffre le pouvoir et le proprietarisme, et qui est encore -magma- un mélange de résistance et de lumière)

      Il me semble que vous saisissez bien ce qu’est la psychanalyse"

      Bonne journée, Aurélien


    • Adolphos (---.---.59.170) 27 juin 2006 12:33

      « De la musique, un film, un livre ne sont pas que des objets ou des supports matériels : ce sont du TEMPS DE CERVEAU accordé par les citoyens à certaines oeuvres proposées ! »

      Arf ! Dans le même genre, quand tu mange, c’est du temps de digestion accordé à Macdo, ou quant tu travails, c’est du temps d’occupation des locaux accordés par ton patron ?


    • Adolphos (---.---.59.170) 27 juin 2006 12:38

      Moi, je suis pour la gratuité du travail, parce que le travail est indéfinimant copiable, il suffit d’une bonne nuit de someil du travailleur. Alors pourquoi payer le travailleur, je vous le demande ? Surtout que dans son salaire la part consacré vraiment à sa bouffe est ridiculement basse, car le salaire détourné vers de la consomation inutile à la reproduction de la force de travail, donc c’est normal de ne pas payé le travailleur, et l’Etat devrait organiser une contrat de travail global, ou chaques travailleur recevrait un nombre de calorie définis de l’Etat, et en échange devrait travailler gratuitement pour un patron.


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:00

      Bonjour Adolphos,

      Peut-être devrais-tu te pencher sérieusement sur le concept de dignité humaine.

      Tant que la base de la pensée sociale se fera sur une logique de société de consommation, en niant l’individu. Il n’y aura aucun développement cohérent dans nos sociétés.

      Cordialement


    • (---.---.8.207) 28 juin 2006 00:08

      @adolphos

      Moi, je suis pour la gratuité du travail, parce que le travail est indéfinimant copiable, il suffit d’une bonne nuit de someil du adolphos. Alors pourquoi payer le adolphos, je vous le demande ? Surtout que dans son salaire la part consacré vraiment à sa bouffe est ridiculement basse, car le salaire détourné vers de la consomation inutile à la reproduction de la force de travail, donc c’est normal de ne pas payé le adolphos, et l’Etat devrait organiser une contrat de travail global, ou chaques adolphos recevrait un nombre de calorie définis de l’Etat, et en échange devrait travailler gratuitement pour un patron.


  • bourgpat (---.---.11.226) 27 juin 2006 10:39

    Je n’ai pas encore lu le manifeste, mais les critiques etaient sur les autres forum sur le fait que bcps de personnes ne sont pas pour l’abolition totales des droits d’auteur meme si pour cela ils sont contre le fliquage style stasi que l’on se propose d’instaurer sur l’internet.

    Une autre possibilité serai une opa sur les partis traditionnels. Le Ps revendique environ 200 000 adherant et à peut pres autant pouyr l’UMP. Pour l’UDF, se serai 38 000 adherants. Si 160 000 signataires adherent à un partis de maniere globale avec un groupe clairement formé ils pourraient alors recupérer ce qui est interressant (temps de parole, financement public, reseau d’influence, ....) chose qu’il vous faudra créer. Le soucis reste la democratie au sein des instances des parti qui pourraient blocquer la remonter des revendications. Commes les syndicats, les partis politiques francais souffrent du meme mal, la faible representativité que l’on pourrai utiliser à notre avantage.

    Les chiffres ne sont trouvé que par une recherche sur google, ils restent à verifier.


    • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 27 juin 2006 10:44

      « [...]au fer rouge chauffé à blanc. »

      Toujours cette fascination morbide pour la souffrance !

      Mais c’est sans doute pas toi l’auteur de « y’a d’la joie » !!


    • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 27 juin 2006 10:51

      « [...] du droit des auteurs, qui est un droit de l’Homme »

      Mais bien sûr !

      Et la marmotte elle emballe le chocolat dans le papier d’alu !

      « [...] la République soit un pays de droit. »

      C’est situé où, géographiquement, la « république » ?


    • Talion Talion 27 juin 2006 10:55

      En France elle est située dans les livres d’histoire et au cimetière.

      Cette utopie a vécu...


    • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 27 juin 2006 11:09

      article 34 et 35 de la déclaration des droits de l’homme de 1793

      Article 34. Il y a oppression contre le corps social lorsqu’un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.

      Article 35. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

      le lien : http://bteysses.free.fr/Textes_divers/D%E9claration%20des%20droits%20de%20l’homme%20et%20du%20citoyen%20(1793).html


    • flop (---.---.55.106) 27 juin 2006 13:34

      « inventive et déterminée » ? tu crois que c’est parce que tu parles tarabiscoté que tu fais peur ou que tu impressionnes ? continue à nous faire rigoler, mais te prend pas trop au sérieux, c’est dommage pour tous le moinde


    • who_cares (---.---.159.75) 27 juin 2006 15:05

      Il faut être naïf pour penser que le bénéfice des droits d’auteurs ira à ces derniers.

      Pour résoudre un problème il faut s’attaquer à la cause et non pas aux symptômes.


    • who_cares (---.---.159.75) 27 juin 2006 17:43

      Il me semble que la plupart des gens sont d’accord sur un point :

      - Oui les artistes doivent être rémunérés.

      Le problème, c’est que les gens sont en général prêt à payer les artistes dont les oeuvres LEUR plaisent.

      C’est une logique commerciale.

      Tout dépend donc de la manière dont l’artiste exerce son art :

      - Pour lui-même ?
      - Pour les autres ?
      - A des fins mercantiles ?
      - Pour vivre ?
      - Par plaisir ?

      Avez-vous des idées ou propositions constructives, inovantes et intéressantes sur une manière de rétribuer les artistes en prenant en compte ces critères ?

      - L’appréciation d’une oeuvre d’art est totalement subjective, cette subjectivité dans l’évaluation des oeuvres entraînent inévitablement un problème de valeur réelle.

      - certains vont -dans un tableau entièrement peint en noir- , y voir une oeuvre d’un artiste, le résultat de longues heures de recherche et de tourments sur la forme et la couleur idéale, le résultat de l’expression d’un cheminement intérieur de l’artiste en quête de perfection.

      - D’autre vont y trouver que c’est totalement stupide de payer pour un tableau tout noir.

      L’art n’a de valeur que par les yeux de la personne qui y est confrontée.


    • L'enfoiré L’enfoiré 27 juin 2006 21:10

      @who-care Croyez-vous que ces critères ne sont pas pris en compte ? Une grande différence entre les artistes et les employés plus « conventionnels » pourtant. La rétribution de l’employé est immédiate en fin de mois. L’artiste, lui, verra souvent sa renommé après sa mort. Et ça pour lui, je crois que c’est important...un peu moins pour ces héritiers, naturellement...

      Les bides ne payent pas cash bien longtemps. La concurrence existe aussi. Les consommateurs sont bien ’ingrats’ et un succès reconnu par un public devra être suivi par un autre sous peine de de sombrer dans l’anonymat.

      Pour en revenir aux copyrigths qui n’arrivent pas dans la bonne poche, pas d’accord. Une taxe pour des médias vierges CD et cassettes, pas d’accord.

      Les freewares, j’en utilise tous les jours. La gratuité est comprise dans le « prix ». Ecrire et prendre du temps pour mon site, je ne voudrais pas le faire payer. C’est ma liberté et l’argent mettrait la m... dans un hobby voulu et bien compris. A+


    • Zermikus (---.---.0.208) 28 juin 2006 09:14

      Là, je commence à vous trouver jaunement drôle ; Comment , Ceux qui cassent paient la casse ?

      C’est Pompidou qui a inventé ça, vous n’étiez probablement pas né... Depuis, on voit comment ça été appliqué....


    • monteno (---.---.179.94) 29 juin 2006 11:06

      @ who cares

      Je partage votre point de vue !

      Discuter du droit d’auteur de façon abstraite est assez stérile !

      Un auteur s’il trouve des gens qui ont envie de ses oeuvres peut les leur vendre ou plutôt leur vendre l’usage d’une copie de son oeuvre. Personne ne conteste ce point ! Par contre remplacer cette vente normale d’une licence d’usage entre un auteur et un client consentant par une taxe arbitraire car calculée par un fonctionnaire et imposée à un client qui n’a pas choisi d’acquérir la license de l’oeuvre n’a plus rien à voir avec la rémunération du droit d’auteur ! Autrement dit, personne ne conteste vraiment la rémunération commerciale du droit d’auteur, comme pour tout produit ou service ; par contre la révolte est contre le mode de calcul ( sous forme d’une taxe arbitraire s’imposant même à ceux qui ne « consomment » pas l’oeuvre) de la rémunération du droit d’auteur telle qu’elle est prévue par la loi ! La déclaration des droits de l’homme n’a pas indiqué que la rémunération des droits d’auteurs prendrait pour des raisons techniques la forme d’une taxe racket imposée à tous y compris ceux qui e consomment pas et rémunérant tous les auteurs selon une clé de répartition arbitraire et obscure même ceux qui ne trouvent pas de consommateurs pour leurs oeuvres...

      La contestation n’est donc pas tant celle de la rémunération du droit d’auteur que son niveau, son mode de calcul et son implémentation pratique.


    • Guillaume AGNELET 29 juin 2006 11:23

      Pour les nouveaux : Suivez ce lien avant de perdre votre temps à répondre à Demian.

      ça en dit long sur ses compétences juridiques.


  • nono (---.---.94.25) 27 juin 2006 10:41

    Définition du Pirate : Individu sans scrupules qui s’enrichit aux dépense des autres.

    Que vous vouliez ou non les films, la musique ont une valeur commerciale...donc la définition colle bien a ce que vous revendiquez.

    Les libertés individuelles c’est autre chose,

    bonjour les amalgames.... et quand des profs partage cette confusion des genres mais a qui confions nous nos enfants....

    au passage un coup d’anticapitalisme primaire pour faire plaisir a l’extreme gauche...adepte du tout gratuit aujourd’hui les ntic demain les magasins....

    Le genre d’angelisme face ce partie pirate m’exaspere la puerilité et la démagogie trouve largement des clients dans les medias....


    • Just Me ! (---.---.83.71) 27 juin 2006 11:25

      Définition du Pirate : Individu sans scrupules qui s’enrichit aux dépens des autres. Tiens c’est bizarre... Ca colle pile poil à la définition de « Pascal Nègre »... Serait-ce un synonyme ??? Peut-être n’est-il qu’un grand masochiste et qu’en attanquant les pirates, il ne souhaite que se faire du mal... (« Hum, t’aimes ça, hein... »)

      PS : J’aime pas les pseudos artistes suffisants qui font la leçon à tout le monde... Notamment sur des notions de démocratie et de république alors qu’ils ne sont pas capables eux-mêmes d’essayer de comprendre les arguments des autres !!! DW, si tu m’entends... Allez, un bisou quand même, j’suis pacifiste, moi !


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:40

      Personnellement, je ne suis ni dedans ni dehors !

      Encore un nouveau clivage pour alimenter les conflits ?

      Depuis quand le PARTAGE est une notion anti-républicaine ?


    • Mathieu (---.---.212.160) 27 juin 2006 13:44

      « Depuis quand le PARTAGE est une notion anti-républicaine ? »

      Depuis que nous vivons dans une république individualiste et consumériste


  • 3p (---.---.102.41) 27 juin 2006 11:11

    Bravo hpk pour votre initiative.

    Vous réussissez à donner des boutons à DW, il perd son sang-froid au point d’en appeler à la République et aux droits de l’homme.

    Le sujet des droits d’auteur est trrrrrès sensible pour lui, çà le rend même intelligible dans ses commentaires, vous voyez un peu les dégâts !

    Essayez de le ménager un peu, AG sans DW perdrait un peu de son âme.

    Cordialement

    3p


  • Stef (---.---.20.126) 27 juin 2006 11:12

    je repost ici c’est plus approprié.

    Dans le Figaro de ce jour, on y lit en titre , je cite : « La musique vendue en ligne décroche ». Apres une progression de + 300% pour les premiers mois de 2006, les ventes se retrouve au niveau d’octobre 2005. Une des trois raison avancée par le Figaro est : La Coupe du Monde ?!? Il parrait que ce sont les amateurs de foot qui achétent de la musique en ligne ...

    Par contre les deux autres sont : Les critiques formulées par les Internautes à propos de la DAVSI (en gros les appels aux boycott montrent leur effets ) et le manque d’intéropérabilité des plates-formes de vente (intéropérabilité qui est conforté par la DAVSI et dont le marché et certains industriels ne veulent pas).

    Comme dit le Figaro « Un Frisson de peur parcour l’industrie musicale », elle avait tout simplement oublié le pouvoir des consommateurs et que l’on ne fait pas guerre à ses propres clients


    • (---.---.162.15) 27 juin 2006 15:31

      Voilà une bonne nouvelle. Si effectivement les internautes arrivent à boycotter tout ce qui est DRM, DADVSI et protections diverses, la chappe de plomb que l’on essaye de nous imposer volera en éclats.

      Parlons en autour de nous, boycottons les ipods itrucs, les wma microsoft machin et les skype choses, donnons la priorité aux logiciels et formats les plus libres.

      Am.


  • (---.---.94.25) 27 juin 2006 11:18

    Sa vous derange pas certains d’avoir les memes idées que l’extreme gauche... meme si vous etes pas des militants d’extreme gauche....

    Apres la musique et les films gratuits vous allez nous propose quoi les supermarches gratuits... vous avez raison prenez vous pour des intellos... l’essentiel c’est que vous croyez ce que vous n’etes pas... quand on adhere a des inepsies pareilles pour flatter une chose son porte monnaie....


    • Talion Talion 27 juin 2006 12:02

      Encore un qui n’a rien capté ou qui joue joyeusement sur la désinformation.

      Il y en a un peu marre des bêtes à foin qui nous rabachent sans arrêt « les pirates veulent la musique gratuite et ne rien payer ! »

      Renseignes-toi avant de sortir ce genre de conneries sans fondement, ça te rendra plus crédible !


  • Carlo Revelli Carlo Revelli 27 juin 2006 11:20

    Bon... vu que cet article « buzze pas mal », je viens ici faire un peu de pub... pour une annonce qui n’est pas trop hors sujet je pense...

    Nous venons en effet de mettre en libre accès sous licence Creative Commons notre bouquin « La révolte du pronétariat ». Il peut donc désormais être lu, écouté et téléchargé librement. Plus d’info sur :


    • aurelien 27 juin 2006 12:18

      Monsieur,

      Vos inquiétudes sont illégitimes et infondées ;

      Vous dites vous-même que l’artiste est un inventeur ! Qu’il invente donc lui-même les moyens de sa protection dans ce cas !

      De nombreux artistes diffusent gratuitement leurs oeuvres. Certains pensent mêm qu’une fois une oeuvre exprimée, elle ne leur appartient plus, car toute expression diffusée fait partie du domaine public.

      Il y clairement un paradoxe insurmontable dans le propriétarisme : on veut et on ne veut pas, on veut montrer son oeuvre mais on ne veut pas qu’elle nous échappe, on veut s’exprimer, mais on ne veut pas que cette expression soit livrée à elle-même...

      D’où vient cette peur ? Et pourquoi tant de contrats-dictions ?

      Bonne journée Aurélien


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:03

      Bonjour Demian,

      Qu’est-ce qu’un pirate ? Et quelles sont les lois en cause dans cette problématique ?

      Aurélien


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:25

      La République est une idée appelée à disparaître, elle aussi.


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:44

      Demain,

      Cela fait belle lurette que l’idée de République a disparu de mon esprit smiley

      Au pas sage, as-tu bien profité de ta lecture gratuite du livre sur le Pronétariat ?

      Bonne journée, Aurélien


  • Kelsaltan (---.---.178.45) 27 juin 2006 11:44

    Après lecture attentive de vos principales revendications, ces dernières le laissent un arrière-goût d’extrémisme assez désagréable.

    Je trouve même que c’est dommageable, car vous allez mobiliser des énergies qui auraient pu se consacrer à des actions, disons... plus sérieuses.


    • Talion Talion 27 juin 2006 12:08

      Comme la coupe du monde ?...

      Relis leur axe de bataille, tu verras qu’il y a matière à travailler.

      Ils parlent du « remplacement du droit d’auteur actuel » qui est il est vrai devenu une véritable ineptie.

      On démolit et on reconstruit... Ca me semble un point de vue juste et crédible compte tenu de la situation actuelle.

      Bien évidement Rome ne s’est pas batie en un jour et le Parti Pirate n’a que 6 jours d’ancienneté.

      Pour ma part j’attend encore de voir ce que ça va donner avant de condamner sans appel.


    • Kelsaltan (---.---.178.45) 27 juin 2006 13:28

      @Talion,

      Pour information, je ne m’intéresse aux jeux du stade qu’en société, pour ne pas casser les pieds de mon entourage quand il se préoccupe de ces choses.

      Cela n’est que mon avis, mais autant j’irai volontiers pisser sur la tombe des dirigeants lobbiistes des majors de l’industrie phonographique et cinématographique, autant je ne voudrai pas que l’on touche à un cheveu de l’artiste créateur et à ses droits, qui pour moi doit recevoir au moins 90% de la somme que je veux consacrer à son oeuvre (pour la musique).

      Voilà, c’est le modèle auquel je crois, du créateur au « consommateur », sans intermédiaires sangsues et autres chiens de lagune.


  • Emile Red (---.---.78.29) 27 juin 2006 11:59

    Qu’il soit dit un jour que la copie n’est pas piratage.

    Qu’il soit dit aussi que le rôle d’un artiste est de donner du sourire, de la conscience, de la réflexion, du plaisir.

    Qu’il soit dit qu’on ne peut en aucun cas délivrer l’art seulement à des fins monétaires au profit d’une « élite » nantie.

    Qu’il soit dit que l’art monétisé ne peut que rapporter à son auteur.

    Qu’il soit dit que la musique n’a de valeur que par sa prestation scénique, et que toute reproduction technique n’a de valeur que son support.

    Qu’il soit dit qu’une oeuvre picturale a ancestralement reconnu la copie en sa force pédagogique.

    Qu’il soit dit que seules la force et l’excellence du travail de l’artiste ne peuvent être reconnues économiquement.

    La virtualité du plaisir artistique ne peut en aucun cas s’accomoder du souci mercantile de tiers dont la selectivité ne rencontre aucune adéquation avec l’essence même de l’objet artistique.

    L’auteur comme l’artisan ou l’ouvrier n’a de possession que sa force artistique et créative, et seule la qualité de son travail est en capacité de lui offrir reconnaissance.

    Il n’y a aucun acte immoral à diffuser l’oeuvre d’un artiste qui de se fait obtient la reconnaissance de son travail et les rétributions subséquentes.

    L’idée de valeur commerciale d’une oeuvre peut se défendre en tant que représentation physique du travail accompli, en revanche l’idée de valeur commerciale d’une copie quelqu’en soit la nature est proprement immorale et illégal car elle soutiendrait que l’on puisse vendre le même objet plusieurs fois à de multiples chalands.

    En résumé : Ou l’oeuvre est originale est sa valeur économique est incontestable, ou il s’agit de copie et aucun droit ne peut y être assorti de par sa nature multiple.


    • Talion Talion 27 juin 2006 12:13

      Demian,

      Qu’il soit dit que je vais te mettre une claque sans tarder et que j’invite tout le monde à en faire autant.

      http://tac.bling.fr/


    • Emile Red (---.---.78.29) 27 juin 2006 12:20

      Quel vieux macho que ce Demian qui croit encore que femme lui est due, et que droit de propriété sur elle il a.

      Voilà bien le représentant des droits d’auteur qui tel proxénète empècherait son oeuvre de vivre qu’elle ne lui rapporte tous les soirs de passes et de montées.

      L’oeuvre est une femme et n’en déplaise à son père elle ne lui appartient pas....


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:21

      Monsieur,

      Vous confondez tout et n’importe quoi , ce n’est vraiment pas très sérieux.

      Toute votre pensée semble fonder sur cette idée de propriété !

      Qui n’est qu’une illusion ! Si ce concept était vraiment fondé, il n’y aurait pas lieu de débattre. Derrière ce mot de propriété, ne se cache pas des comportemetns déviants ou irrespectueux, mais la peur toute simple de perdre ce que à quoi l’on est attaché : des objets ou des idées.

      Lorsque l’oeuvre d’art ne sera plus réduite uniquement à un objet consommatoire, la culture aura fait un grand pas, ainsi que les artistes...

      Cordialement


    • (---.---.39.193) 27 juin 2006 13:13

      Très pris ailleurs ?

      On ne dirait pas vu l’omniprésence de vos commentaires, à troller dans Agoravox.

      Vous vous dédoublez ou avez vous double personnalité ?


    • jebthebear (---.---.3.72) 27 juin 2006 13:42

      bien vu Janus !!

      DW > etes vous d’accord pour vous définir non pas comme « artiste » mais comme « profession libérale » alors ?

      Jeb


  • (---.---.94.25) 27 juin 2006 12:27

    « 26 ans, diplômé d’école de commerce et en Biologie, je suis un globe-trotteur dans l’âme et me passionne pour la Chine, le Japon, les logiciels d’échange en P2P ainsi que la diffusion du savoir sur Internet »

    Comme quoi on peut etre le roi des imbeciles diplome d’une ecole de commerce et confondre diffusion du savoir avec le pillage ....

    Définition du Pirate : Individu sans scrupules qui s’enrichit aux dépense des autres.

    Quand on sort d’une ecole de commerce et preche pour la gratuite des films et de la musique... faut vraiment que vous donniez le nom de votre ecole de commerce qui a put vous conduire a une telle reflexion aussi minable et utopiste.... pour un commercial

    Une ecole de commerce privé j’imagine ou un bts commerce dans une banlieu rouge... car un diplomé d’une ecole de commerce ne distille pas les utopies a zéro balles de l’extreme gauche....

    Et ca sort d’une ecole de commerce, bhein gardez vos lunettes de soleil pour pas vous faire griller par un patron... Vous etes ni commercial ni créateur... donc tres mal place pour parler de la rémuneration des auteurs....

    Si vous etes au chomage cela ne m’etonne pas... je comprend pourquoi vous voulez pas payé les films ou la musique c’est que vous en avez pas les moyens.. puisque vous avez pas de travail...


    • (---.---.39.193) 27 juin 2006 13:17

      Bein voyons, ca se trouve qu’il tient une haute place dans la héarchie d’une grosse société.


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:31

      Bonjour les réseaux en questions ne sont pas des systèmes de pillage, ou des organisations prônant la gratuité des oeuvres.

      Ce sont des zones de PARTAGE où des citoyens font découvrir à d’autres citoyens des documents d’intérêts communs.

      Le PARTAGE étant une idée subversive apparemment dans nos sociétés modernes, ces lieux d’échange sont la cible de mesure répressive et totalitaire d’une idéologie commerciale parrainée dans les plus hautes sphères institutionnelles.


    • Talion Talion 27 juin 2006 14:19

      @ (IP:xxx.x7.94.25) :

      Quel domage !...

      Notre ami est allé pleuré parce que mon précédent commentaire devait avoir appuyé là ou ça faisait mal...

      Selon toute vraissemblance j’avais raison de mettre le doigt sur ton incapacité à présenter des arguments solides et crédibles puisque tu prends le parti de t’attaquer à ma personne.

      Voilà bien la preuve, si ce n’est de ta faiblesse cérébrale, au moins de celle de ton discours.

      Navré mon vieux, mais tu ne sauras rien de plus sur moi que ce que j’ai bien voulu en dire.

      C’est bête hein ?... Tu voilà donc condamné à te perdre dans des suppositions toutes plus grossières les unes que les autres. Tu m’aide à dresser un tableau très avantageux de ceux qui partagent ton point de vue... Continues, ça me rend service.

      Je n’ai aucune leçon à recevoir de de la part et ton sermon je m’en torche allègrement.


  • baldi (---.---.21.162) 27 juin 2006 12:32

    J’ai parfois l’impression qu’on mélange tout. Le problème essentiel c’est qu’une copie numérique d’un disque, dvd ou vidéo ne coûte rien et qu’on veut nous les vendre au prix fort avec en plus des restrictions inacceptables pour notre vie privée.

    Il suffirait de vendre ces copies au vrai prix pour que cesse immédiatement le piratage. Personne n’est contre le droit d’auteur, au contraire il est plutôt énervant de voir que le droit d’auteur est toujours la part la plus faible du prix d’une oeuvre et que tout le reste part dans les poches des intermédiaires.

    Les artistes ne doivent pas se tromper de bataille. Les consommateurs s’opposent uniquement aux producteurs et distributeurs qui ne veulent pas voir disparaître leurs monopoles et leurs rentes de situation, et aussi à l’état qui a une trouille bleue de perdre le contrôle qu’il exerce sur les citoyens.

    Lorsque je vois Damien W. et les autres s’affronter, je me dis que les lobbies doivent être aux anges.

    En ce qui me concerne j’ai acheté des milliers de disques tout au long de ma vie et je ne telécharge gratuitement que les disques introuvables ou très rares, impossible à dénicher sur les plateformes légales. Pourtant je commence à en avoir marre de me faire traiter de voleur et j’ai décidé de ne plus acheter un seul disque, surtout pas ceux qui ont des copy-control. Terminé.

    Je suis prêt à payer les artistes, et je trouve ça normal, mais pas à me faire fliquer.

    Donc bienvenue au parti pirate.


    • jebthebear (---.---.3.72) 27 juin 2006 14:00

      il est vrai que je n’ai jamais entendu le moindre « artiste » pleurer contre les VHS ou les K7 audio... Pourtant, ces supports n’ont jamais souffert de lois sur la propriété intellectuelle, alors qu’elles sont vieilles de plus de deux siecles ! Les débats sur ce sujet n’ont jamais été qu’anecdotiques.

      Pourquoi donc aujourd’hui ? Si ce n’est l’explosion des interconnexions entre particuliers qui, au contraire d’une organisation privée ou publique, ayant bcp moins de comptes a rendre a autrui (je n’ai pas dit aucun !), ne se gene pas pour partager les oeuvres qu’il a.

      Donc, ma question aux artistes d’AV est : « pourquoi s’émouvoir de la propriété intellectuelle aujourd’hui seulement alors que selon votre définition vieille de plus de deux siècles, elle est bafouée depuis des lustres ? Sans que cela ait géné le moins du monde la création artistique. » (car a vous écouter, on compromet cette création en « piratant » aujourd’hui)

      Ou alors vous approuvez le fait que le citoyen today a enfin les moyens de s’affranchir des multinationales (nota : je ne suis pas d’extreme gauche smiley et que c’est plus cela qui vous gene peut etre ?

      Question amicale.

      Jeb


    • Adolphos (---.---.59.170) 27 juin 2006 14:04

      « l est vrai que je n’ai jamais entendu le moindre »artiste« pleurer contre les VHS ou les K7 audio... Pourtant, ces supports n’ont jamais souffert de lois sur la propriété intellectuelle, alors qu’elles sont vieilles de plus de deux siecles ! »

      Oui, mais non, il y a une taxe dessus pour « compenser » la perte des artistes ( Taxe Tasca).


    • jebthebear (---.---.3.72) 27 juin 2006 17:58

      la taxe Tasca concerne les supports numériques et non magnétiques. C’est la premiere du genre d’ailleurs. Elle n’existait pas avant 2001 (année de promulgation).

      Donc « non, mais non »

      Jeb


    • bobil78 (---.---.169.5) 28 juin 2006 10:54

      Merci Baldi,

      je partage totalement votre point de vue et continuerai pour ma part à télécharger tout ce qui est susceptible de m’intéresser sans lâcher le moindre centime pour ces copies numériques. En revanche, je me débrouillerai pour apporter ma modeste contribution financière et mon soutien moral aux artistes qui le méritent vraiment. Si tout le monde en faisait autant, et de manière honnête, c’est-à-dire en fonction de son pouvoir d’achat et de la qualité artistique que l’on prête à telle ou telle oeuvre, il n’y aurait même plus besoin de légiférer sur le droit d’auteur et les artistes s’en porteraient d’autant mieux.


  • Romain (---.---.10.200) 27 juin 2006 12:33

    Je remarque que les opposants à ce parti ou aux idées des anti-Dadvsi, anti-droits d’auteur actuel n’ont pour seul arguments les insultes, les menaces, des affirmations non justifiés ou des blagues à 2 €.


  • Antituxif (---.---.102.146) 27 juin 2006 13:02

    Tiens, je m’étonnais que tu ne parle pas de sexe...

    Je dépose juste un petit mot pour dire que cette équipée pirate est destinée à assainir le droit d’auteur, et non à le detruire. Les cibles ne sont pas les artistes, mais ceux qui les mettent sur le trottoir ...

    Ceci dit, mon cher DW, vous devez avoir de l’avenir dans cette organisation, si j’en crois vos dires smiley


  • Sebastien MARCHI (---.---.28.230) 27 juin 2006 13:05

    Tout simplement pathetique.

    Effectivement, une bonne paire de claque (virtuelle, sinon il va me trainer en justice) à Demian pour le ramener sur le monde original et hallucinogène auquel il nous avait habitué. Sinon, si il se trouve quelqu’un pour défendre les droits d’auteurs tels qu’il sont mis en place par le nouveau DADVSI nous déroule ses arguments pour une discussion constructive, on est preneur.


  • adlib (---.---.104.116) 27 juin 2006 13:09

    - Monsieur, cédez-moi votre diamant.

    - Monsieur, je veux bien ; cédez-moi en échange votre travail de toute une année.

    - Mais, Monsieur, vous n’avez pas sacrifié une minute à votre acquisition.

    - Eh bien, Monsieur, tâchez de rencontrer une minute semblable.

    - Mais, en bonne justice, nous devrions échanger à travail égal.

    - Non, en bonne justice, vous appréciez vos services, et moi les miens. Je ne vous force pas ; pourquoi me forceriez-vous ? Donnez-moi un an tout entier, ou cherchez vous-même un diamant.

    - Mais cela m’entraînerait à dix ans de pénibles recherches, sans compter une déception probable au bout. Je trouve plus sage, plus profitable d’employer ces dix ans d’une autre manière.

    - C’est justement pour cela que je crois vous rendre encore service en ne vous demandant qu’un an. Je vous en épargne neuf, et voilà pourquoi j’attache beaucoup de valeur à ce service. Si je vous parais exigeant, c’est que vous ne considérez que le travail que j’ai accompli ; mais considérez aussi celui que je vous épargne, et vous me trouverez débonnaire.

    - Il n’en est pas moins vrai que vous profitez d’un travail de la nature.

    - Et si je vous cédais ma trouvaille pour rien ou pour peu de chose, c’est vous qui en profiteriez. D’ailleurs, si ce diamant a beaucoup de valeur, ce n’est pas parce que la nature l’élabore depuis le commencement des siècles, autant elle en fait pour la goutte de rosée.

    - Oui, mais si les diamants étaient aussi nombreux que les gouttes de rosée, vous ne me feriez pas la loi.

    - Sans doute, parce qu’en ce cas vous ne vous adresseriez pas à moi, ou vous ne seriez pas disposé à me récompenser chèrement pour un service que vous pourriez vous rendre si facilement à vous-même.

    (Frédéric BASTIAT, Harmonies Economiques)

    on peut bien sur remplacer le mot diamant par oeuvre et ça fonctionne presque aussi bien.


    • (---.---.5.58) 27 juin 2006 13:18

      on peut bien sur remplacer le mot diamant par oeuvre et ça fonctionne presque aussi bien.

      << presque >> en effet. La seule ENORME difference, c’est que le diamant, il n’y en a qu’un. L’oeuvre, elle, peut etre dupliquee a l’envie.


    • (---.---.33.83) 27 juin 2006 14:05

      Précisément, non. Une œuvre ne peut pas être dupliquée à l’envie. Si elle l’est elle perd sa définition légale et virtuelle d’œuvre pour devenir un objet de consommation.

      ET c’est une des choses qui fait que le bât blesse les artistes - vous faites pousser des roses parfumées et vous vous retrouvez avec des sacs de patates. Eh bien, j’estime avoir le droit de cultiver des roses et qu’on ne me les transforme pas en sachets de frites surgelées.


  • Emile Red (---.---.78.29) 27 juin 2006 13:18

    DW n’a toujours pas compris la différence entre droits d’auteur et droits d’utilisation...

    Pardonnons lui il ne sait pas ce qu’il fait...

    Défendre un artiste va de soi, sinon la vie serait triste.

    Défendre les lobbies qui ont droit de vie et de mort sur les artistes semble paradoxal dans les écrits d’un artiste, à moin d’une propension au masochisme...


    • Emile Red (---.---.78.29) 27 juin 2006 13:29

      Y’aurait il disparité entre la vue et l’ouie ?

      Demande-t-on au visiteur d’un musée, d’une galerie des droits à l’usage des yeux dans l’admiration des oeuvres exposées ?

      Qu’est ce qui fait la différence avec les ouies qui, lorsqu’elle s’extasient à l’écoute d’une galette synthétique, déclencherait un va et vient de poche en porte monnaie ormis le prix négligeable de la matière plastique ?


  • (---.---.94.25) 27 juin 2006 13:23

    Le drm c’est une remuneration précise des auteurs... Je ne vois rien de choquant d’etre payer precisement pour la diffusion de son oeuvre...

    Oui il reste des questions
    - sur l’interoperabilité,
    - la question de la copie privé,
    - les taxes sur les supports vierges sont t’elle encore justifié...

    Mais parlé de privation de liberté c’est totalement demagogique... allez se servir dans un magasin et ne pas payer a la caisse c’est pas l’exercice de la liberté c’est du vol...

    il faut mettre fin a l’anarchie actuelle et la licence globale ne serait que de continuer cette anarchie....car entre pas de remuneration et une remuneration collectiviste approximative.... oh secours faut ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde...

    La france est le seul pays d’europe a ne pas avoir transposer la directive sur les drm...

    une fois de plus la france est encore a la traine et dans l’hysterie d’un debat avec des intervenants avec des positions marginales et qui rejette l’economie de marché.... je commence a envoir marre de voir la france prendre du retard sur plein de sujet a cause d’utopiste deconnecter des réalites... et qui se nourrisent d’utopies cretines....


    • (---.---.5.58) 27 juin 2006 13:46

      > Le drm c’est une remuneration précise des auteurs... Je ne vois rien de choquant d’etre payer precisement pour la diffusion de son oeuvre...

      Je ne vois vraiment pas en quoi les DRM permettent une remuneration precise des auteurs.

      > Oui il reste des questions
      - sur l’interoperabilité,
      - la question de la copie privé,
      - les taxes sur les supports vierges sont t’elle encore justifié...

      Des points de detail, c’est ca ? Alors :
      - Windows pour tout le monde (plus de Macs, de Linux, de BSDs)
      - Toujours acheter 3 memes CDs : 1 pour le salon, 1 pour l’ordinateur, 1 pour la voiture. Et 1 pour chaque enfant aussi.
      - La taxe, ah si, on sait jamais, des malfaisants pourraient encore copier !

      > Mais parlé de privation de liberté c’est totalement demagogique... allez se servir dans un magasin et ne pas payer a la caisse c’est pas l’exercice de la liberté c’est du vol...

      Encore une fois, la difference, c’est que rien ne sort du magasin.

      > il faut mettre fin a l’anarchie actuelle et la licence globale ne serait que de continuer cette anarchie....car entre pas de remuneration et une remuneration collectiviste approximative.... oh secours faut ouvrir les yeux sur ce qui se passe dans le monde...

      Parce que la remuneration actuelle hyper elitiste, c’est mieux ?

      > La france est le seul pays d’europe a ne pas avoir transposer la directive sur les drm...

      Et l’Europe est en train de douter du bien fonde de la directive ...

      > une fois de plus la france est encore a la traine et dans l’hysterie d’un debat avec des intervenants avec des positions marginales et qui rejette l’economie de marché.... je commence a envoir marre de voir la france prendre du retard sur plein de sujet a cause d’utopiste deconnecter des réalites... et qui se nourrisent d’utopies cretines....

      Les utopistes, ce sont ceux qui croient que la technique, la technologie (lire les DRM) peut vraiment luter contre le partage.


    • (---.---.33.83) 27 juin 2006 14:27

      Je ne vois vraiment pas en quoi les DRM permettent une remuneration precise des auteurs.

      C’est que vous n’en avez pas compris le fonctionnement.

      -les taxes sur les supports vierges sont t’elle encore justifié...

      Je suis personnellement contre cette taxe, qui part du principe que toute gravure est délinquante - alors que bien entendu on grave des tas de choses qui n’ont rien à voir avec la copie. Les drm rendront cette taxe obsolète.

      Les DRM ne rendent pas toute copie impossible : pour ce qui est de la musique par exemple il reste la possibilité de l’enregistrer par une prise jack périphérique. La qualité du son en est diminuée, et c’est justement cela qui rend ce processus de copie acceptable : la moindre qualité fait la différence entre l’original, parfait, et la copie - qui n’est qu’une copie. Les personnes qui en ont les moyens sont donc encouragées à acheter les originaux, alors que ceux qui ne les ont pas ou ne veulent pas dépenser se contentent d’une qualité « radio ».

      Cela correspond à ce qui se passait auparavant avec les copies magnétiques des vinyles.

      Encore une fois, la difference, c’est que rien ne sort du magasin.

      C’est faux. Rien ne sortira du magasin le jour où toute forme de copie sera purement et simplement impossible.


    • jebthebear (---.---.3.72) 27 juin 2006 14:30

      excellent commentaire l’anonyme.

      - Concernant l’OS : je pense que ces « artiste » ne connaissent des PC que Windows, car la DADVSI est une véritable saloperie appuyant un peu plus la main mise de Microsfot sur le monde des PC (auquel cas, logique pour eux de payer, payer et encore payer : ils ne connaissent pas nos artistes informaticiens qui produisent pour le plaisir de produire et de la reconnaissance que ces produits leurs donnent, pas pour l’argent. Dans tous les cas, de telles personnes nous permettent de nous affranchir des MS Office a 250 EUR ou des Windows XP a 150 EUR, et cela sans bugs et en toute légalité ! Que fait la police ?).

      - la copie privée ? Et bien justement, cette loi permet aux artistes d’etre rétribués non plus une fois par famille mais X fois le nombre de membre de la famille (pourquoi n’y ont ils pas penser avant ??)

      - Les taxes : elles sont de plus en plus éloignées du dessein qui les a fait naitre. En effet, en tant (temps ?) qu’informaticien, je « backup mes données » : entendez par la que je fais une copie de sauvegarde de mes mails, de mes photos (numériques of course), etc... Bref, pas de MP3 ou AVI ici... Rien que des trucs « bien a moi ». Pourtant, chers artistes, il faut que vous sachiez (et pas seulement dans la colle - Desproges) que chaque fois que je sauvegarde mes données, je vous paye ! Enfin, je paye plutot la SACEM et les autres multinationales, tel Sony, qui non contentes de non vendre des « artistes », nous vendent aussi les DVD vierges et graveurs qui vont bien (et qui gravent de plus en plus vite pour ne pas nous faire « perdre notre temps ») qu’ils abhorrent puisqu’ils servent a les piller... (on marche sur la tete, mais bon)

      Jeb


    • (---.---.5.58) 27 juin 2006 14:40

      > Les DRM ne rendent pas toute copie impossible : pour ce qui est de la musique par exemple il reste la possibilité de l’enregistrer par une prise jack périphérique. La qualité du son en est diminuée, et c’est justement cela qui rend ce processus de copie acceptable : la moindre qualité fait la différence entre l’original, parfait, et la copie - qui n’est qu’une copie. Les personnes qui en ont les moyens sont donc encouragées à acheter les originaux, alors que ceux qui ne les ont pas ou ne veulent pas dépenser se contentent d’une qualité « radio ».

      Vous n’etes pas au fait de la technologie pour dire de telles choses. Un nouveau standard de cable pour relier un ecran (TV, moniteur) et un appareil numerique (ordinateur, lecteur DVD ...) existe. Il est numerique. Et ce dernier permet donc d’empecher une copie aussi a ce niveau. Donc meme plus possible d’enregistrer un film en qualite degradee sur VHS.


    • jebthebear (---.---.3.72) 27 juin 2006 14:44

      « Les DRM ne rendent pas toute copie impossible : pour ce qui est de la musique par exemple il reste la possibilité de l’enregistrer par une prise jack périphérique. »

      Et c’est a cela que sert la technologie vous croyez ?? Il est dorénavant flagrant que les artistes aujourd’hui sont incapable de créer le moindre instrument de musique (et épargnez moi les fourchettes sur les casseroles) : ils prennent l’existant et zooo, vous demandent des droits ! Trouveriez vous normal, dans votre logique, de rétribuer M. Sax (ou ses descendants plutot) lorsque vous jouez du saxophone alors ??

      « La qualité du son en est diminuée, et c’est justement cela qui rend ce processus de copie acceptable »

      et voila comment on boite en touche en une phrase le fait que pendant des années, toutes copie VHS ou K7 (donc magnétique) était tolérée, ce qui fait tache dans le débat aujourd’hui... D’ailleurs, avouez, artistes et ingénieurs du son étant rarement les memes : qui vous a expliqué ce qu’était un « média magnétique » pour que vous vous y cachiez derriere aujoud’hui (l’excuse ex machina)

      Jeb


    • (---.---.33.83) 27 juin 2006 14:50

      Vous voulez un fer à souder à Noël ?  smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


    • jebthebear (---.---.3.72) 27 juin 2006 15:49

      si ca peut me rembourser les taxes payées... Why not ! smiley smiley

      Jeb


  • (---.---.81.9) 27 juin 2006 13:49

    « La france, tu l’aimes ou tu la quittes »


  • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:51

    La vraie question est celle de l’internet exploitée et le business allant de pair.

    Les citoyens paient déjà pour se connecter ,ensuite ils doivent encore payer pour accéder aux informations et aux documents !

    Il faut déclarer INTERNET ZONE AGCS !

    Car qui est propriétaire d’internet ?

    Personne ! Internet est un lieu d’échanges d’information à l’image d’une société participative.

    Les lobbies financiers ne peuvent et ne doivent contrôler cela, il faut lutter contre ces dérives !


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:53

      Et ce n’est pas une question de lutte nationale, mais qu’une question conernant tous les citoyens du monde libre !


    • aurelien (---.---.49.214) 27 juin 2006 13:58

      Excusez la précipitation et les fautes de français :

      Et ce n’est pas qu’une question de lutte nationale, mais une question concernant tous les citoyens du monde libre !

      Les réseaux en questions ne sont pas des systèmes de pillage, ou des organisations prônant la gratuité des oeuvres.

      Ce sont des zones de PARTAGE où des citoyens font découvrir à d’autres citoyens des documents d’intérêts communs.

      Le PARTAGE étant une idée subversive apparemment dans nos sociétés modernes, ces lieux d’échange sont la cible de mesure répressive et totalitaire d’une idéologie commerciale parrainée dans les plus hautes sphères institutionnelles.


    • Just Me ! (---.---.83.71) 27 juin 2006 14:09

      Eh oui, le partage est subversif en ce moment... Pourquoi ? Peut-être parce qu’il rapproche les gens et qu’il prive une minorité de leurs revenus inadmissibles et infondés !

      Si je suis d’accord pour rémunérer un artiste pour sa création, je suis contre financer des sociétés qui vont décider pour moi de ce qui est écoutable !!! Universal Music est selon mes critères un société fascisante dirigée par un inculte borné, qui n’a qu’une idée en tête : s’en mettre plein les fouilles !

      Donc au grand désespoir de DW (enfin au vu de ses réponses précédentes), oui pour ouvrir ce débat sur les droits d’auteur, oui pour les modifier, oui pour trouver un système nouveau qui prendrait en compte les différentes parties de l’affaire, c’est-à-dire, les artistes et leur public !


    • Adolphos (---.---.59.170) 27 juin 2006 14:11

      « Eh oui, le partage est subversif en ce moment... »

      Le partage de ce qui appartient à d’autre, oui, et ca l’a toujours été..


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