mercredi 29 décembre 2021 - par Hamed

Pourquoi le monde humain fait partie de cette immensité vivante infinie, et c’est elle qui lui donne sens à son ek-sistence

local/cache-vignettes/L1xH1/spacergif-999937-fcf9c.gifLe monde est-il mauvais ? Ou est-il ce qu'il est, et les êtres humains doivent-ils aller de l'avant comme ils ont été conçus ? Il y a toutes sortes de mauvaises choses dans l'existence des peuples. Les calamités naturelles comme les tremblements de terre, les ouragans et aujourd'hui un problème de climat qui occupe le monde entier, les guerres, les crises économiques, la pauvreté ; bref, des malheurs qui font partie de la vie des peuples.

Mais est-ce pour cela que le monde est mauvais ? N'est-ce pas que c'est le mal qui nous pousse à avancer, à lutter pour l'existence ? D'autre part, lorsque les humains réussissent, ne sont-ils pas contents de leurs efforts, heureux dans leur vie ? Car, tout compte fait, c'est en sortant victorieux des vicissitudes de l'existence qu'ils se sentent libérés, libres, qu'ils ont influé sur leur destin

Donc nous agissons sur notre histoire, nous ne pouvons croire que l'histoire est maîtresse de notre vie. Elle ne peut être maîtresse de notre vie que si nous n'opposons aucune résistance aux malheurs qui nous arrivent. Il y a, certes, des malheurs auxquels nous ne pouvons rien, comme les calamités naturelles, et encore pas toutes, le réchauffement climatique, par exemple, les hommes peuvent s'unir, s'entendre et lutter ensemble contre lui. De même, contre la mort qui vient, qui nous touche ou touche des êtres chers, on n'y peut rien. En revanche, d'autres malheurs qui nous arrivent, par exemple, des crises intérieures et peu importe leur objet, si le peuple est uni, s'il tait ses différences et en fait comme des richesses dans la diversité, ce peuple peut se défendre, peut y répondre rationnellement pour peu qu'il comprend les causes qui ont été à l'origine, et dès lors peut y répondre positivement. S'il ne comprend pas les causes et y va tête en avant sans comprendre, c'est aussi assumer ce qui peut découler en termes de désunion, d'égoïsme, chaque partie cherchera son intérêt et la crise peut s'aggraver. Ce peuple sera voué à la fatalité et tout peut survenir en termes de malheurs.

Donc le peuple, dans toutes ses composantes, doit être rationnel. En cas de crise, il doit taire ses divisions et œuvrer pour l'unité de la nation. Donc privilégier le dialogue au sein du peuple. Peut-on dire que lorsqu'« un peuple qui ne se sauve pas par lui-même, par la réflexion sur ce qui lui arrive, par le dialogue, peut-il espérer d'être sauvé par Dieu ? » Il est évident que la grâce divine existe déjà en lui, puisque tout lui a été donné du pouvoir de penser à la liberté d'agir. Il revient à lui de trouver les solutions à la crise qui s'est ouverte. S'il n'y a pas de solution, si des passerelles ne sont pas posées, il doit assumer son destin et ce qu'il lui arrive.

Regardons sur un plan philosophique pour comprendre l'essence des hommes, et donc des peuples. Rappelons la phrase énigmatique de Heidegger lors d'une interview accordée au grand quotidien allemand Der Spiegel le 23 septembre 1966 : « Seul Dieu peut encore nous sauver... » Cette phrase demeure aujourd'hui assez énigmatique tant les interprétations divergent. Un extrait de l'interview.

Spiegel  : Nous devons reconnaître que nous préférons être ici, et de notre vivant nous ne serons sans doute pas non plus obligés d'en partir ; mais qui sait si c'est la destination de l'homme d'être sur cette terre ? Il n'est pas impensable que l'homme n'ait aucune destination du tout. Mais en tout cas on pourrait voir aussi une possibilité de l'homme dans le fait que de cette terre il étende son emprise à d'autres planètes. Nous n'en sommes sûrement pas encore là d'ici longtemps. Simplement, où est-il écrit qu'il ait sa place ici ?

Martin Heidegger : D'après notre expérience et notre histoire humaines, pour autant que je sois au courant, je sais que toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l'homme avait une patrie (Heimat) et qu'il était enraciné dans une tradition. La littérature d'aujourd'hui, par exemple, est largement destructive.

Spiegel : Le mot « destructif » nous gêne ici, entre autres raisons parce que le mot « nihiliste » a reçu de vous-même et dans votre philosophie un sens dont le contexte est très étendu. Cela nous frappe d'entendre le mot « destructif » rapporté à la littérature, que vous pourriez très bien ou même devriez considérer comme faisant partie de ce nihilisme.

Martin Heidegger : J'aimerais dire que la littérature dont je parle n'est pas nihiliste dans le sens où je pense ce mot. (...)

Spiegel : Bien. Alors une question se pose, naturellement : l'individu humain peut-il encore avoir une influence sur ce tissu d'événements qui doivent forcément se produire, ou bien alors la philosophie peut-elle avoir une influence, ou bien les deux ensemble, dans la mesure où la philosophie conduit l'individu ou plusieurs individus à entreprendre une action définie ?


Martin Heidegger : (...) Si vous me permettez une réponse brève et peut-être un peu massive, mais issue d'une longue réflexion : la philosophie ne pourra pas produire d'effet immédiat qui change l'état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n'est que préoccupations et aspirations du côté de l'homme. Seulement un Dieu peut encore nous sauver. Il nous reste pour seule possibilité de préparer dans la pensée et la poésie une disponibilité pour l'apparition du Dieu ou pour l'absence du Dieu dans notre déclin, que nous ne fassions, pour dire brutalement les choses que « crever » ; que nous déclinions à la face du Dieu absent.

Spiegel : Y a-t-il un rapport entre votre pensée et l'avènement de ce dieu ? Y a-t-il là, à vos yeux, un rapport causal ? Croyez-vous que nous pouvons penser ce dieu de manière à le faire venir ?

Martin Heidegger : Nous ne pouvons pas le faire venir par la pensée, nous sommes capables au mieux d'éveiller une disponibilité pour l'attendre.

Spiegel : Mais pouvons-nous aider ?

Martin Heidegger : La préparation de la disponibilité pourrait bien être le premier secours. Le monde ne peut pas être ce qu'il est et comme il est par l'homme, mais il ne peut l'être non plus sans l'homme. Cela tient, d'après moi, au fait que ce que d'un mot venu de très loin, porteur de beaucoup de sens et aujourd'hui usé, j'appelle « l'être », est tel qu'il lui faut l'homme pour sa manifestation, sa garde et sa forme. L'essence de la technique, je la vois dans ce que j'appelle le Ge-stell, une expression souvent tournée en ridicule et peut-être maladroite. (...) Le règne du Ge-stell signifie ceci : l'homme subit le contrôle, la demande et l'injonction d'une puissance qui se manifeste dans l'essence de la technique et qu'il ne domine pas lui-même (...). Nous amener à voir cela : la pensée ne prétend pas faire plus. La philosophie est à bout.

Spiegel : Dans le temps passé - et pas seulement dans le temps passé - on a tout de même pensé que la philosophie a beaucoup d'effets indirects, rarement des effets directs, mais qu'elle pouvait avoir beaucoup d'effets indirects, qu'elle a suscité de nouveaux courants. Si, à ne s'en tenir qu'aux Allemands, on pense aux grands noms de Kant, Hegel, jusqu'à Nietzsche, sans même parler de Marx, on peut faire la preuve que la philosophie, par des chemins détournés, a eu une énorme influence. Voulez-vous dire maintenant que cette influence de la philosophie a pris fin ? Et quand vous dites que l'ancienne philosophie est morte, qu'il n'y en a plus, est-ce que vous pensez en même temps que cette influence de la philosophie, si elle en a jamais eu, aujourd'hui en tout cas n'existe plus ?

Martin Heidegger : Une autre pensée pourrait avoir une influence médiate, mais aucune directe d'une façon qui ferait dire que la pensée « cause » un changement de l'état du monde.

Il est évident que Heidegger dans ce qu'il dit que « Seulement un Dieu peut encore nous sauver. », mais Dieu est déjà en nous. Comment pouvons-nous exister sans que l'on soit sans Lui ? Pouvons-nous penser par nous-mêmes ? Impossible ! Non par nous-mêmes dans le sens absolu, notre pensée ne nous appartient pas, elle est seulement en nous, et nous permet de vivre. Sans cette pensée qui est en nous et dont nous ne savons pas comment, nous ne pouvons vivre. Est-ce notre cerveau qui pense la pensée ou la pensée pense notre cerveau, on ne le sait pas, mais ce qu'on sait, c'est que c'est par notre pensée que nous existons. Quand nous nous arrêtons de penser, nous sommes morts, nous n'existons plus, comme si nous n'avons jamais existé sauf ceux qui restent vivants témoignent de notre existence. Et encore dans les temps longs, on aurait cessé d'exister dans les mémoires puisque les mémoires restées en vie seraient parties aussi.

« Préparer dans la pensée et la poésie une disponibilité pour l'apparition du Dieu ou pour l'absence du Dieu dans notre déclin, que nous ne fassions, pour dire brutalement les choses que « crever » ; que nous déclinions à la face du Dieu absent. », en vérité, tout est inné dans l'existence. Pensée, poésie, disponibilité pour l'apparition du Dieu, existe en nous, sauf que la pensée ne le dévoile qu'à celui qu'elle veut. La pensée ne se commande pas. D'autre part, ce qu'on croit déclin par l'absence de Dieu, n'est que « réajustement » ou « avancée naturelle » de l'être. Et l'omniprésence de Dieu est partout dans sa Création, sauf qu'il faut comprendre sa pensée dans cette omniprésence de Dieu.

C'est pourquoi à la question « Y a-t-il un rapport entre votre pensée et l'avènement de ce Dieu », Heidegger répondit « nous ne pouvons pas le faire venir par la pensée, nous sommes capables au mieux d'éveiller une disponibilité pour l'attendre. » Mais, c'est déjà une attente qu'énonce la pensée de Heidegger sans même que lui-même sache ce qu'exprime sa pensée dans l'attente de ce Dieu, qui est certainement beaucoup plus proche de lui-même qu'Heidegger n'est avec lui-même. Mais néanmoins sa pensée a été claire en « éveillant en lui une disponibilité pour l'attendre. »

Dans l'existence de l'humanité, et du monde, il y a la main de Dieu, et cette « main qui est invisible » peut être visible par la pensée, par la « conscience ». Dans le Coran, Sourate 16, An-Nahl (Les Abeilles), il est écrit au Verset 9 : « Il appartient à Allah [par Sa grâce, de montrer] le droit chemin car il en est qui s'en détachent. Or, s'Il voulait, Il vous guiderait tous. » Au Verset 93, « Si Allah avait voulu, Il aurait certes fait de vous une seule communauté. Mais Il laisse s'égarer qui Il veut et guide qui Il veut. Et vous serez, certes, interrogés sur ce que vous faisiez ». Ce qui signifie que l'homme peut se rapprocher de Dieu pour peu qu'il le veuille, pour peu qu'il le cherche vraiment, pour peu qu'il cherche le sens de son existence, ses relations avec autrui et le monde.


Quand Heidegger énonce : « Le monde ne peut pas être ce qu'il est et comme il est par l'homme, mais il ne peut l'être non plus sans l'homme. » C'est qu'il existe entre l'homme et le monde une telle symbiose que l'un ne peut aller sans l'autre.

C'est par l'homme qu'il y a le monde, et par le monde qu'il y a l'homme. Sans l'homme, sans l'être et le non-être, il n'y a ni monde, ni vide, ni néant. Rien n'aurait existé.

De la même façon, les peuples sont dans l'attente de leur Créateur. Sans penser que le Créateur qui les a créés est en eux à travers la « Grâce qu'Il leur a accordée ». Mais les peuples comprendraient-il ce qu'est sa Grâce ? Les peuples passés, par exemple. Des peuples ont été réduits à l'esclavage par d'autres peuples puis sont redevenus libres. Des peuples ont été colonisés par d'autres peuples puis sont devenus indépendants. A qui doivent-ils leur libération ou leur indépendance ? A eux-mêmes ? A leur combat pour leur libération ? Assurément ! Mais essentiellement ? A la « Grâce » qui était en eux et à « l'histoire et au temps qui avançaient. » Ce qu'il faudrait dire « les êtres humains ne sont pas, ils deviennent par la Grâce qui est en eux. Ils ne sont jamais toujours eux-mêmes, ils ne peuvent être toujours eux-mêmes, parce qu'ils doivent avancer sans même qu'ils prennent conscience qu'ils ont avancé. »

Et pour désigner à travers les instances mentales des hommes, cette Grâce, et en prenant le court chemin, elle ne peut être que venant du Créateur, donc Dieu. Notre existence est redevable donc à Dieu. Et Dieu ne peut jamais être absent à notre existence. Une absence signifierait la fin de notre existence, ou encore notre retour, après notre mort, à Dieu. Dieu reprend ce qu'il a créé.

« Tout ce que nous pensons, ce que nous faisons de bon ou de mauvais », Dieu forcément le sait. Et les textes bibliques l'Evangile, la Torah et l'Islam le confirment. « Nous avons créé l'homme ; nous savons ce que son âme lui suggère ; nous sommes plus près de lui que la veine [jugulaire] de son cou » (Coran : Sourate Qaf, Verset16).

Dieu est plus proche de nous que nous de nous-mêmes. L'homme ne peut exister sans la Grâce qui est insufflée en lui. Par conséquent, son existence devient une « ek-sistence » dont parle Heidegger, c'est-à-dire un être qui est à la fois inspiré par Dieu et libéré de Dieu par son libre-arbitre [octroyé par Dieu] mais aussi rattaché au dessein divin du monde. Et c'est là le miracle, l'homme produit par un détour ek-sistentiel fait l'histoire du monde. Et dans cette histoire humaine, l'action divine se déploie implicitement dans l'infinité de tout ce qui la pare en bons ou mauvais.

Et peu importe ce que nous sommes nous. Pauvre, riche, aisée ou non, intelligent, faible d’esprit, sourd, aveugle, honnête, malhonnête, envieux ou non, bon ou mauvais, nous sommes ce par ce que nous sommes. Nous ne commandons pas nos vies, nous ne commandons nos destinées. Nous existons par ce que nous sommes. Et nous sommes redevables pour nos existences à Dieu. Cependant, combien même nous ne commandons pas nos existences, et nous sommes dans nos existences entre le bien que nous faisons et le mal que nous faisons nous sommes aussi responsable de nos actes.

Dieu nous a créé humains, pensants, choisissant librement ce que nous faisons, respectons ce qui fait de juste, d’utile pour tout ce qui régit le vivre-ensemble, tout ce qui régit nos communautés, cependant nous avons à rendre compte de ce que nous faisons de bon ou mauvais à nos prochains et aux lois du vivre-ensemble. Et, face aux tourments de l’existence, des situations de stress extrêmement pénibles, maladie, séparation ou perte d’un être cher au point que la vie n’a plus de sens, ou se trouver brusquement dans le dénuement, ou simplement se trouver « écrasé » par l’adversité, c’est à Dieu que nous nous remettons. Et Dieu peut nous sauver comme il peut nous laisser à notre choix de vivre ou de ne pas vivre. Parce que Dieu sait tout de sa création.

Cependant, puisque Dieu est en nous, puisque c’est Lui qui nous a créé, et c’est à Lui que nous aurons à rendre des comptes, on ne peut venir à l’existence sans répondre de nos actes durant toute notre existence. Tout être humain sur terre a fait du bien et du mal. Heureux celui qui aura fait plus de bien que du mal. Heureux encore plus celui qui a fait plus de bien que du mal, et le mal qu’il a fait, cet être humain ne l’a pas fait intentionnellement.

En clair, l’être humain doit supporter tout le poids de son existence parce que mort lorsqu’il le sera, il restera toujours vivant par son âme qui témoignera de lui dans l’après-existence, dans l’après de sa vie. Ce que tout être humain sensé doit être conscient de sa destinée, conscient qu’il n’est pas venu par hasard sur terre, conscient que sa vie relève des desseins de Dieu dans cet univers dont l’immensité est infinie. 

Et ce qui va pour un être humain va pour tous les êtres humains, pour tous les peuples. Tous les êtres humains doivent supporter ce qu'ils sont, et cela relève des desseins de Dieu "qui ne sont pas figés". Et nous avons le même dessein de Dieu pour un être humain que pour un peuple. On comprend dès lors pourquoi les peuples se différencient, il y a des peuples riches et des peuples non riches, des peuples avancés et des peuples non avancés, des peuples pauvres qui deviennent riches, des peuples pauvres qui restent pauvres. Mais toutes les voies leur sont ouvertes.

Et c'est cela que l'on doit comprendre. Le monde avance, il progresse. Et ce monde aussi fait partie de cette immensité vivante infinie, et c'est elle qui lui donne sens à son ek-sistence.

Medjdoub Hamed
Auteur et Chercheur indépendant en Economie mondiale,

Relations internationales et Prospective



16 réactions


  • wagos wagos 29 décembre 2021 19:13

    Dieu n’est qu’une hypothèse , un truc invérifiable inventé par des sectes plus érudites pour que les populaces analphabètes soient exploitées par la crainte de punition divine...

    Le réchauffement climatique est apparu à plusieurs époques de la vie de la terre au cours des siècles même récents sans interventions humaines polluantes ! 

    Juste une escroquerie pour piquer du fric aux crétins prêts à tout gober !


    • ddacoudre ddacoudre 29 décembre 2021 23:25

      @wagos


    • ddacoudre ddacoudre 29 décembre 2021 23:31

      @ddacoudre
      Bonjour

      Tu crois que nos ancêtres était des sots

      Mêmes les statuts qu’ils erigeaient ils savaient que c’était du bois ou de la pierre, des intercesseurs avec la création, parce que dieu n’est que la création et non un barbu qui se promène dans l’univers et s’arrête de temps en temps pour boire un pot et parler à l’oreille d’un prophète.

      Cordialement ddacoudre overblog


  • Claude Courty Claude Courty 31 décembre 2021 07:02

    Les hasards de l’existence lui ayant donné conscience de sa propre nature et de ses insuffisances, l’être humain l’accepte par fatalisme et s’est inventé des Dieux auxquels il peut ainsi s’en remettre, plutôt que de lutter contre ses peurs et son égoïsme.

    https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html

    https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/06/dieu-et-la-pyramide-sociale.html

    https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html

    https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html


    • Hamed 31 décembre 2021 11:13

      @Claude Courty

      Oui, les hasards de l’existence ont donné conscience à l’être humain de sa propre nature et de ses insuffisances. Très juste.
      Mais qu’est-ce le hasard et la conscience ? Si ce ne sont des notions abstraites, des notions que notre pensée nous fait découvrir et que l’on accepte sans même pouvoir en savoir plus sur leur sens.

      Oui, c’est le hasard est le hasard, oui la conscience est la conscience. Comme vous dîtes, l’être humain l’accepte par fatalisme. Et qu’est-ce que le fatalisme dans son essence  ? Que signifie fatalisme ? Un mur contre lequel bute la conscience ? Ou comme le fatalisme est décrit. "Une doctrine selon laquelle tous les événements sont fixés à l’avance par le destin. ... attitude qui consiste à croire que tout est décidé par le destin et qu’il est impossible de s’y opposer."

      Et pourquoi Claude êtes vous vous ? Pourquoi vous vous définissez autre que celui, "cet être humain qui accepte son existence et ses aléas par fatalisme et qu’il s’est inventé des Dieux auxquels il peut ainsi s’en remettre, plutôt que de lutter contre ses peurs et son égoïsme."

      Faîtes nous part de votre pensée qui vous intime de lutter contre ses peurs et son égoïsme. Le pourriez-vous ? Ou plutôt c’est vous qui luttez contre vos peurs et votre égoïsme ? Croyez-vous réellement que vous êtes dans le vrai ?

      Tout être humain est créé faible ? Nous sommes nous par notre pensée. Point barre. Nous ne nous sachons pas. Voilà, Claude. Ne pensez-pas que vous êtes dans le vrai ? Et moi aussi. Pensons simplement et existons.

      Merci pour votre contre-pensée.


    • Hamed 31 décembre 2021 11:15

      @Claude Courty

      Bonne année, Claude, pour l’année 2022.


    • Claude Courty Claude Courty 2 janvier 2022 08:03

      @Hamed

      Merci de vos voeux.
      En retour, puisse 2022 être porteuse d’une prise de conscience généralisée de la surpopulation humaine mondiale et de la nécessité d’éradiquer la pauvreté profonde, conditions premières de la restauration d’un humanisme en voie de disparition.

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/cause-premiere-et-evolution-de-la.html


  • Jonas 31 décembre 2021 09:41

    Bonjour Hamed, 

    Si Allah existait , comment se fait-il que malgré les cinq prières par jour , le monde musulman est toujours en retard et toujours en conflit avec lui-même. ? 

    Si Allah existait , pourquoi a-t-il doté certains pays arabo-musulmans de grandes resources énergétiques alors que d’autres se débattent pour survivre , sans aucune aide de ces derniers ? Ce sont les pays occidentaux -mécréants -qui viennent au secours des adeptes d’Allah. 

    Si selon la tradition musulmane Allah a créé le monde , il la créé imparfait. D’autres religions pensent qu’il revient aux hommes  par leur génie, leur savoir et leurs connaissances de le parfaire. Dans ce domaine depuis la fin du XIIIe siècle , a part les prières, le folklore et l’immigration les musulmans n’ont apporté aucune contribution pour l’amélioration du monde. 

    Selon le rapport de l’agence onusienne FAO,( Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ) : La faim progresse dans le monde arabe . En 2020 ,69 millions de personnes souffraient de malnutrition dans le monde arabe , où un tiers des 420 million d’habitants n’ont pas accès a une alimentation adéquate. Entre 2019 et 2020 ,  4,8 millions d’habitants du monde arabe ont souffert de mal nutrition «  dans toutes les classes sociales et dans les pays affectés ou non par un conflit ». Le pays les plus touchés restent la Somalie où 59,5% des habitants souffrent de la faim et le Yemen en guerre depuis sept ans , où la faim touche 45,4% de la population. 

    Et l’agence de l’ONU ajoute : la faim a progressé de 91,1% dans le monde arabe ces 20 dernières années et cette faim charrie avec elle des problèmes de santé publique : 20,5% des enfants de la région de moins de cinq ans souffrent de retard de croissance et 10,7% d’entre eux souffrent de surpoids



    • Hamed 31 décembre 2021 11:51

      @Jonas

      Bonjour Jonas,

      Oui, "Si Allah existait , comment se fait-il que malgré les cinq prières par jour , le monde musulman est toujours en retard et toujours en conflit avec lui-même. ?"

      Très juste. Cependant, à vous de savoir si Allah existait. Et s’il existe.

      Peut-on aller contre le fatal ? Claude a essayé de transcender le fatal. Mais qu’est-ce que le monde ? Jonas, aviez-vous de vous quelque connaissance de vous ? Sinon ce que dit votre histoire. Venu au monde, sorti du ventre de votre mère pour une raison que vous ignoriez. Que vous avez grandi dans un pays ou des pays, étudiez, bref passé par monts et par vaux, et vous êtes ce que vos êtes aujourd’hui à critiquer la critique.

      Si vous êtes Jonas, est-ce votre faute d’être Jonas ? L’avez-vous hérité ce nom Jonas ? Si vous êtes pauvre, est-ce votre faute ? Si vous êtes riche, de même. Vous avez beaucoup de chance d’être vous et non d’être yéménite ou africain.

      Est-ce la faute au monde arabe qu’il est un monde arabe ? Et Selon le rapport de l’agence onusienne FAO,( Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ) : La faim progresse dans le monde arabe. 

      Et les chiffres sont-ils justes ? Est ce la faute que le Yemen soit en guerre depuis sept ans

      Est-ce la faute aux pays d’Europe d’avoir subi deux guerres mondiales ? La première a fait plus de 15 millions de morts, la seconde plus de 80 millions de morts.

      Sans oublier la grippe espagnole qui a fait selon les chiffres avancés 500 millions de contaminés et entre 20 et 100 millions de morts.

      De même est-ce la faute à l’Europe, à l’Amérique, à la Chine ou au monde arabe la venue de la pandémie du SARS-Cov-2 qui est devenue mondiale ? Qui est immensément plus dangereux que le SARS-CoV-1.

      Voilà Jonas. Merci pour ces contre-pensées.

      Bonne année, Jonas, pour l’année 2022.


    • Jonas 31 décembre 2021 15:41

      Cher Hamed , 
      Les épidémies comme les catastrophes aveugles de la nature ont toujours existé, sauf qu’aujourd’hui , grâce aux avancées scientifiques, des hommes et des femmes formés et dotés de connaissances arrivent malgré les difficultés à les rendre moins meurtrières pour l’homme 

      L’homme n’est pas responsable de sa naissance ni du lieu de celui-ci ,mais en revanche , il est responsable de sa vie et de ses actes et doit les assumer. 

      N’étant pas musulman , je n’ai aucun rapport avec Allah et je doute même de son existence du fait de voir tant de pays musulmans ses adeptes , malgré son adoration vivre dans la pauvreté , la misère et le manque de perspective d’avenir ici-bas , sauf celui de le rejoindre en commettant des crimes pour sa gloire.

      En occident les hommes se sont fait plusieurs guerres qui ont fait des millions de morts , sans parler des idéologies meurtrières. 
      A la différence des pays musulmans, ils reconnaissent leur responsabilité pleine et entière et ne cherchent pas des boucs émissaires. 

      Du vivant du prophète de l’islam comme après sa mort, cette religion n’a jamais connu de paix ni à l’intérieur ni à l’extérieur avec les expansions et la colonisation de nombreux pays auxquels elle a imposé sa religion par l’épée et le sang. 

      L’histoire de l’islam et de ses crimes comme celui de l’esclavage est a faire. 

      L’antagonisme entre musulmans sunnites et musulmans chiites est intérieur a l’islam. Ce n’est pas l’occident qui a forcé la République islamique d’Iran d’occuper quatre capitales arabes:Damas-Beyrouth -Baghdad et Sanaa. Ce n’est pas l’occident qui a poussé le « Frère musulman » Erdogan de tuer des kurdes et d’occuper le Nord Ouest de la Syrie, ni d’envoyer des djihadistes syriens en Libye. 
      Rien de ce qui se passe actuellement dans ces pays n’est nouveau sous le ciel. La guerre civile algérienne dans les années noires est due , aux Algériens, comme celle du Liban , de la guerre Iran/irak etc. 

       


  • Pauline pas Bismutée 31 décembre 2021 10:38

    @ Jonas

    ’La faim progresse dans le monde arabe’

    ’Le pays les plus touchés restent la Somalie où 59,5% des habitants souffrent de la faim et le Yémen en guerre depuis sept ans’

    Et les pays « chrétiens » (ou laïcs, pour ne pas nous nommer smiley) n’y sont pour rien smiley? ??

    Je ne connais pas la suite de « si Allah existait... » mais si les pays qui vendent des armes au Yémen n’existaient pas, ce serait encore (du moins en partie) « l’Arabie heureuse » (« Arabia Felix ») décrite par les romains ou, au minimum, pas la pire crise humanitaire due a des causes humaines...


    • Hamed 31 décembre 2021 11:56

      @Pauline pas Bismutée

      Nous vous remercions pour votre pensée chaleureuse. Et je ne dis pas merci par je mais par nous, et j’entends les êtres humains sensés, et ce sont ces êtres humains qui font l’essentiel du monde humain.

      Bonne année, Pauline, pour l’année 2022.


    • Pauline pas Bismutée 31 décembre 2021 12:26

      @Hamed

      Et bien c’est un des plus gentils commentaires que j’ai jamais reçu !
      « Paix aux hommes de bonne volonté » (St Exupéry)
      Salam a vous, et Bonne Année aussi smiley !


    • Jonas 31 décembre 2021 12:51

      @Pauline pas Bismutée

      Les pays arabo-musulmans comme les pays musulmans non arabes , accusent les pays chrétiens de tous leurs maux parce qu’ils ont des dirigeants incapables de réformer leur pays et de donner un sens et un avenir a leurs coreligionnaires , qui n"ont plus comme horizon que de fuir leur pays , quitte à faire nourrir les poissons des océans. 

      La Chine , le Japon , la Corée du Sud , Taïwan et bien d’autres pays ont connu la faim , les souffrances, les régimes dictatoriaux etc , et pourtant , ils se sont bien sortis , sans être des pays parfaits.( mais aucun pays n’est parfait) ils ont permis à leurs compatriotes d’être fier de leur pays et ne plus à le fuir comme le font les habitants des pays musulmans. Qui d’ailleurs ne cherchent pas à regagner un des 57 pays musulmans , mais un pays occidental.  

      Les pays arabo-musulmans et musulmans non arabes stagnent ç -à-d reculent partout ,( sauf les confettis du Golfe). Ils  ont réussi à gagner leur indépendance , mais sont impuissants et inaptes à gérer et à diriger leur pays au profit de leurs compatriotes. C’est le plus grand échec des indépendances des pays arabo-musulmans , sauf pour une minorité. 

      C’est une chose de gagner l’indépendance , c’est une autre chose de développer un pays , et de permettre à ses habitants de vivre décemment et libre dans leur propre pays. 

      Il n’y a pas que les pays chrétiens qui vendent des armes , la Chine , qui persécute les musulmans Ouïgours dans un silence assourdissant des pays musulmans, est un grand vendeur de matériel de guerre a un grand nombre de pays arabo-musulmans , comme l’Algérie en échange de pétrole.
      Les hydrocarbures trouvés par les colonisateurs , ont permis aux pays arabo-musulmans d’exister et de parler. 


    • Pauline pas Bismutée 31 décembre 2021 13:17

      @Jonas

      « Les pays arabo-musulmans comme les pays musulmans non arabes , accusent les pays chrétiens de tous leurs maux »
      Je n’accuse les pays « chrétiens » de rien du tout : je constate.

      ’C’est une chose de gagner l’indépendance , c’est une autre chose de développer un pays , et de permettre à ses habitants de vivre décemment et libre dans leur propre pays’
      Et c’en est une autre de ne pas être bombardé.

      Bon je pourrais continuer sur le calvaire que subit le Yémen (pays musulman que je connais le mieux - le moins mal - j’y ai habité) mais ça va me plomber le moral, surtout quand je pense aux enfants, et tout le monde s’en fout...

      Bonnes fêtes a vous (c’est sincère)


    • Jonas 31 décembre 2021 15:54

      @Pauline pas Bismutée

      Bonnes fêtes a vous et a vos proches. 

      Vous parler des bombardements du Yemen , un des pays le plus pauvres et le plus malheureux , avec des milliers d’enfants morts et des milliers d’autres affamés et sans soins .

      Mais sont-ils bombardés par qui ? 

      Et puis quels sont les rassemblements et les manifestations des arabo-musulmans et musulmans non arabes en leur faveur ? 

      Pourquoi la rue arabe est si calme et si indifférente aux souffrances du Yemen ?  
      Est-ce qu’ un enfant arabo-musulman ou musulman non arabe n’est intéressant et important que lorsqu’ il est tué par un non musulman ? 


Réagir