lundi 5 février 2018 - par Bernard Mitjavile

Pourquoi les politiques obtiennent souvent des résultats opposés aux intentions affichées

Début Février, Eric Zemmour dans une rubrique assez drôle sur RTL a parlé du « Théorème d’Hidalgo ». Attaquant durement la maire de Paris, il a expliqué qu’elle obtenait en politique exactement l’inverse des objectifs qu’elle avait proclamés : elle voulait faire de Paris une ville sans embouteillage et pollution, la ville est plus embouteillée que jamais et la pollution ne donne pas de signes de déclin, une ville propre et les rats se mettent à pulluler et deviennent visibles dans la journée, une ville où les femmes peuvent se promener partout en toute sécurité et elles doivent éviter de fréquenter certains cafés du côté de la porte de la Chapelle et subissent de plus en plus de remarques sexistes.

Mais ce phénomène ne concerne pas particulièrement Madame Hidalgo mais se retrouve beaucoup plus généralement en politique.

Malgré toutes ses bonnes intentions écologiques et féministes, la maire de Paris pouvait prévoir qu’en restreignant la circulation dans Paris, en particulier en fermant certaines voies, cela ne diminuerait pas forcément le nombre de voitures venant dans la capitale et pouvait en conséquence ralentir le trafic et augmenter la pollution, elle pouvait prévoir qu’avec la venue de populations d’origine culturelle non- européenne dans certains quartiers, les relations homme-femme dans l’espace public ne seraient pas forcément facilitées mais on aurait tort de faire de Madame Hidalgo un bouc émissaire, elle est loin d’être un exemple isolé.

Hollande avant son élection déclarait lors d’un rassemblement de la gauche « mon ennemi, c’est la finance » et promettait de revoir sérieusement avec A Merckel le traité budgétaire européen pour avoir plus de liberté en matière économique avant d’être ramené à la réalité d’un pays qui doit emprunter chaque mois des milliards sur les marchés internationaux avec une dette autour de 2000 milliards et de renoncer dans les premiers mois de son quinquennat, à toute confrontation avec ses partenaires européens et en particulier l’Allemagne sur le plan de la politique économique européenne. Tout au long de son quinquennat, il a répété que la courbe du chômage allait s’inverser sans résultat probant et surtout sans vraiment s’attaquer aux causes structurelles du chômage en France.

A une époque lointaine « que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître », François Mitterrand promettait déjà la « rupture avec le capitalisme » avec un programme commun de gouvernement avec les communistes avant de faire un virage à 180° avec le remplacement de Mauroy par Delors comme premier ministre et un programme d’austérité un peu plus d’un an après son élection.

Candidat à la présidentielle en 1980, il dénonçait avec virulence, les inégalités et injustices sociales sous la présidence de son concurrent, Giscard d’Estaing, et promettait qu’avec un président socialiste, tout cela changerait. Après un septennat et demi de Mitterrand, le CREDOC nous apprenait que les inégalités sociales, particulièrement entre les plus riches et les plus pauvres, avaient augmenté sous sa présidence après s’être réduites durant les Trente Glorieuses et jusqu’à la présidence de Giscard. Bien sûr, tout n’était pas la faute du président et la France arrivait à la fin d’un cycle de croissance forte mais il était plus qu’imprudent d’affirmer qu’il allait faire mieux même si cela a contribué à son élection.

L’Éducation nationale a en France comme cheval de bataille affiché, selon les syndicats d’enseignants, la lutte contre la discrimination sociale et la sélection à l’école. Les slogans contre la sélection et pour l’égalité de tous ont été amplement employés dans les tracts et manifestations d’enseignants au cours des dernières décennies. Le résultat de tant de bonne volonté est aussi paradoxal. La France se retrouve avec l’un des systèmes éducatifs les plus inégalitaires de tous les pays de l’OCDE selon les études PISA des dernières années.

Une des mesures pour lutter contre cette discrimination sociale a été la création de ZEP (zone d’éducation prioritaire) mais certains parents, dès qu’ils apprennent que l’école de leur enfant a été classée ZEP pensent qu’il est temps de l’envoyer dans le privé ou dans une école hors ZEP ce qui ne fait qu’accentuer les différences.

Le chômage a été un cheval de bataille de tous nos gouvernements depuis Giscard d’Estaing. Alfred Sauvy, économiste distingué, disait déjà au début des années 80 que chaque plan contre le chômage gouvernemental se traduisait dans les six mois qui suivaient par une augmentation du chômage car les mesures prises étaient coûteuses mais ne s’attaquaient pas à la racine du problème. Si l’on faisait un bilan de tous les combats menés par la CGT « pour sauver l’emploi » au cours des dernières années, des grèves de dockers à Air France, le résultat serait très loin du « globalement positif » cher à l’ancien dirigeant du Parti Communiste Georges Marchais.

On pourrait en dire autant pour des sujets sociétaux comme le racisme. Peu de pays, en dehors des États-Unis, ont autant lutté ou prétendu lutter contre le racisme que la France au cours des trois dernières décennies, et particulièrement depuis la création de SOS Racisme avec l’aide de quelques « intellectuels » comme Bernard-Henri Lévy. Cette lutte antiraciste s’est caractérisée par l’amalgame fait entre l’opposition à l’immigration de masse, le vote pour Jean-Marie Le Pen, le leader du FN et le racisme. Un des résultats de cette évolution a été l’apparition d’un « racisme anti-blanc » dénoncé par la démographe et experte en immigration Michèle Tribalat, racisme très largement sous-estimé avec des agressions contre des blancs qui représenteraient autour de la moitié des agressions racistes en France. Il s’agit souvent d’actes dont on a honte de parler, ce qui est un signe assez sûr de véritable racisme.

Au final, on a l’impression que la société française était nettement plus apaisée et tolérante à la fin des années 70 et au début des années 80, l’antisémitisme en particulier était à des niveaux beaucoup plus réduits avant que ne commence tout le grand cirque antiraciste relayé par l’éducation nationale, le show-biz, les médias et les « intellectuels ». Entre autres résultats de toutes ces actions, le nombre de juifs qui quittent la France pour Israël a augmenté ces dernières années et le Président Hollande dans un long livre-interview « Un Président ça ne devrait pas dire ça » n’a pas peur à propos de l’immigration de parler de problème avec l’Islam et de partition du territoire national « Car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition », propos qui auraient été considéré comme nauséabonds, islamophobes et racistes par les médias s’ils avaient été prononcés quelques années auparavant par Jean-Marie Le Pen. Mais n’espérons pas que ces faits amènent à une remise en question des « antiracistes », ce serait trop leur demander.

Sur un mode mineur on peut mentionner au début des années 2000 l’affirmation de Lionel Jospin alors premier ministre qu’il n’y aurait plus de personnes dormant dans la rue dans Paris à Noël, affirmation reprise quelques 13 ans plus tard par E Macron avec aussi peu d’effets.

En résumé, il ne suffit pas d’avoir ou d’afficher de bonnes intentions pour s’attaquer à un problème économique ou social, mais il faut évaluer avec justesse l’impact des mesures prises en ne négligeant pas les effets pervers induits. La réalité économique et sociale est complexe et il ne suffit pas d’un volontarisme affiché pour la changer.

Pour finir, on peut citer deux proverbes qui ont à voir avec le diable : le premier « l’enfer est pavé de bonnes intentions » indique qu’il ne suffit pas d’afficher des objectifs louables pour faire une bonne politique et le deuxième « le diable se cache dans les détails » nous rappelle qu’une action d’envergure doit prendre en compte tous les effets pervers qu’elle peut engendrer. On peut aussi retourner en arrière jusqu’à Lao-Tseu, le sage taoïste et méditer sur l’exemple du bon dirigeant selon lui qui pratique le « non agir » comme le Tao et ne se lance pas dans des déclarations et actions brouillonnes dans tous les sens qui font plus de mal que de bien.



56 réactions


  • JC_Lavau JC_Lavau 5 février 2018 09:44

    Revisiter Turgot et la guerre des farines.

    L’administration royale était des plus légères à l’époque. Personne n’était capable de modéliser et prévoir la spéculation et ses résultats.

    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 11:15

      @JC_Lavau
      Est-ce qu’aujourd’hui on est plus capable de modéliser la spéculation et ses résultats ? Ce n’est pas ce que nous ont montré les dernières crises économiques.


    • V_Parlier V_Parlier 5 février 2018 11:47

      @Bernard Mitjavile
      Etant donné que le facteur déclenchant des crises est la propagation d’une perte de confiance (alors que tout le monde sait déjà que c’est seulement la confiance des créanciers qui tient tout cet ensemble improbable), on peut en effet supposer que la prédiction relève plus dans l’étude de la propagation des « fuites et rumeurs » que dans une modélisation savante de l’économie. Au passage : Excellent constat dans votre article.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 8 février 2018 10:49

      @JC_Lavau
      En tout cas Turgot était quelqu’un de bien intentionné qui avait à cœur l’intérêt du peuple, sans doute plus que Necker.


  • Samy Levrai samy Levrai 5 février 2018 10:33

    Encore et toujours l’impasse sur qui dirige la France... et depuis quand.

    Nous allons dans la même direction depuis 50 ans sans changement aucun... quand on ne bat pas monnaie, on ne décide de rien au point de vue économique (chomage, etc...).
    Quand on ne fait plus ses lois et sa justice, il reste le mariage gay et la circulation urbaine.
    Quand on ne decide plus de la paix et de la guerre, on fait des guerres « humanitaires »llégale au vu du droit international et on recolte le terrorisme.

    L’auteur est de bonne foi mais il ne s’attaque pas aux causes, il s’intéresse aux effets.



    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 11:11

      @samy Levrai S’il suffisait de « battre monnaie » pour avoir une bonne politique économique, depuis le temps cela ce saurait. 

      « Quand on ne fait plus ses lois.. » Personne n’a obligé Hollande de faire la loi du mariage gay sinon sa volonté d’obtenir le soutien de certains lobbies.
      Quand on ne décide plus de la guerre.. Heureusement qu’Obama a ralenti l’enthousiasme d’Hollande et Fabius pour bombarder Damas et la Syrie. La décision d’envoyer des troupes dans le Sahel pour les dernières opérations extérieures venait de la France et les autres pays européens ne l’ont pas suivie sinon avec quelques bonnes paroles.

    • V_Parlier V_Parlier 5 février 2018 11:50

      @Bernard Mitjavile
      Vous écrivez : « Heureusement qu’Obama a ralenti l’enthousiasme d’Hollande et Fabius pour bombarder Damas et la Syrie ».
      Il est vrai que même Obama (ayant pourtant plus d’interventions à son actif que Bush) a été moins furieux que notre clique d’allumés du PS. C’est dire...


    • Samy Levrai samy Levrai 5 février 2018 11:51

      @Bernard Mitjavile
      L’auteur est politiquement très limité... et a une mentalité de soumis.


      Chacun des points soulevés suffisent à demontrer que la France n’est plus une nation souveraine, considerer que ne plus battre monnaie n’est pas important relève du pure lavage de cerveau...
      ne pas comprendre qu’un pays qui ne fait pas ses lois ni sa justice et n’a plus la main que sur le mariage gay et la repression, est un pays sous occupation à qui « on » donne des hochets, donne envie de pleurer...
      Je ne parle pas de toutes les guerres humanitaires pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres, toujours en accord avec l’OTAN ( qui dirige l’OTAN ? ) que nous commettons, la patrie est ou était en danger. La marionnette malienne que nous avons nommé , nous a appelé à l’aide ou nous lui avons nous demandé ? tu crois vraiment que la France, satellite des USA est écouté quelque part ? tu devrais lire les journaux hors UE /USA... tout le monde se moque du maquillé Macron, le factotum des intérêts américains...



    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 12:12

      @V_Parlier Qui sait, peut-être que Trump aura une politique plus habile, on peut toujours espérer.


    • V_Parlier V_Parlier 5 février 2018 14:12

      @samy Levrai
      Vous écrivez : "ne pas comprendre qu’un pays qui ne fait pas ses lois ni sa justice et n’a plus la main que sur le mariage gay et la repression, est un pays sous occupation à qui « on » donne des hochets, donne envie de pleurer...« 
      Je ne vois pas en quoi cet article irait spécialement contre (ou pour) cette vision plus globale moins »soumise" (selon vos termes). Simplement le sujet est ici : Comment les politiques ne sont même pas capables de régler les problèmes qu’ils prétendent eux-mêmes identifier, au point de les accentuer par leurs actions inutiles. Ca n’empêche pas de remarquer par exemple que si Paris est saturé c’est parce-qu’il n’y a plus de boulot ailleurs en France. Sachant que s’il n’y a plus de boulot ailleurs en France et même en Europe (à quelques exceptions près qui ne perdureront qu’un temps), les explications sont bien sûr plus supranationales.


    • Samy Levrai samy Levrai 5 février 2018 15:11

      @V_Parlier
      Nos politiques sont des factotums, ils n’ont pas les moyens des politiques qu’ils énoncent, ils ne peuvent lutter contre rien, ils appliquent des politiques qui leur sont dictées par l’extérieur et c’est tout.


      Nous sommes dans un parti unique du meme style que l’Ex URSS ( tous pour une autre Europe alors que le peuple l’a rejeté... et aucun parti qui veuille en sortir...), des partis politiques , un vote multi partisme... mais pour des chambres sans pouvoir.

      A partir de là cet « article » ne sert qu’à noircir du papier pas à informer comme ce que l’on trouve dans 100% des médias de masse.
       

    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 16:30

      @samy Levrai
      Facile de dire que tout est de la fautes aux autres sauf aux dirigeants et aux électeurs français. Je vous conseille sur ce thème un article que j’ai écrit il y a déjà un certain temps dans AV : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-faute-aux-autres-177407


    • Samy Levrai samy Levrai 5 février 2018 18:37

      @Bernard Mitjavile
      Tu vas me dire qui possède les médias et qui décide donc qui va passer à la télé et dans les medias de masse... 

      Tu vas me dire si les politiques sont redevables à leurs electeurs ou si le sont à ceux qui les font élire ? 
      Tu vas me dire les pouvoirs qui restent aux factotums élu de la republique...
      Tu vas me demontrer qu’un traité international ne prime pas sur les lois nationales...
      Tu vas me demontrer que ton vote à une quelconque importance, que tu as la politique pour laquelle tu votes... tu sais la monnaie, pas importante...
      Tu vas m’expliquer qui dirige la France...


      Sais tu ce que veut dire être souverain ? connais tu le sens du mot democratie ? quand est ce que le peuple a accepté de transférer sa souveraineté à des étrangers ? 

      Ton article montre une méconnaissance des traites européens... j’ai lu en diagonal , ( au fait, la politique migratoire est fixé par les articles 67,77 et 79 du TFUE) que de la propagande ...
      réponds donc à mes questions , montre nous que tu sais de quoi tu parles...

    • Legestr glaz Ar zen 5 février 2018 18:50

      @Bernard Mitjavile

      Vous avez oublié de citer la vitesse sur les routes qui va passer de 90 à 80km/h. Personne n’a obligé Macron à le faire. La France est donc « souveraine » et les élus de la République prennent toujours les décisions fondamentales pour la bonne marche du pays et pour l’intérêt général. 

      Vous devriez réviser le concept de « supranationalité » parce que je ne suis pas certain que vous ayez défloré le sujet. 

      Une mise en bouche, rien que pour vous.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 19:02

      @samy Levrai Si la politique migratoire est si clairement fixée par l’Europe (la France a une grande responsabilité dans ces textes) comment font le Danemark, la Hongrie, la République Tchèque etc.. pour avoir une politique très différente de la nôtre. Vous allez me dire que la France a beaucoup moins d’influence et de pouvoir que la Slovaquie en Europe.


    • Samy Levrai samy Levrai 5 février 2018 19:19

      @Bernard Mitjavile
      C’est marrant l’occultation des arguments et questions qui te sont posés pourtant ils sont en relation avec ton article et celui que tu cites comme étant la réponse à toutes les questions...


      as tu lu les articles du TFUE concernés ? ces pays s’ils désobéissent vraiment ( en dehors des coups de gueules et autres coups mediatiques..) auront des sanctions financières élevées, ceux qui recoivent de l’argent ( c’est à dire ceux qui ne sont pas contributeur net, comme nous le sommes) l’apprendront lors des distributions, ces pays ont la chance de ne pas être dans l’euro mais n’ont aucune souveraineté pour autant.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 19:27

      @samy Levrai « S’ils désobéissent vraiment » vous n’avez pas l’air très informé, avez-vous vu le nombre d’immigrés qu’ont reçu ces dernières années ces pays. Je répète mon conseil de lire l’article indiqué plus haut. Un dernier point, je ne répondrai plus à vos mails si vous continuez à me tutoyer : ajouter l’inculture et le manque d’arguments valables à la familiarité, c’est too much


    • Samy Levrai samy Levrai 5 février 2018 19:41

      @Bernard Mitjavile
      Mon tutoiement est égalitaire, citoyen, et nous parlons politique, nous ne sommes pas en discussion mondaine, je prends ta réflexion comme une manière de ne pas répondre aux questions et arguments qui semblent tous te poser des problèmes .


      Il y a une punition par tete me semble t’il, il y a un quota d’immigrants à prendre par pays, le sais tu ? 

      L’article dont tu parles et que tu as écrit est un ramassis de propagande europeiste... repondre à mes questions te le demontreront...
      J’en ajoute une : combien verse t on par an à l’UE ? ( je te dispense de combien on en reçoit pour l’instant)

    • Samy Levrai samy Levrai 5 février 2018 20:07

      @Bernard Mitjavile
      question supplémentaire... a qui le gouvernement français présente t -il son budget chaque année pour approbation ? 


    • Samy Levrai samy Levrai 5 février 2018 20:16

      @Bernard Mitjavile
      qu’a voté le peuple en 2005 ? que s’est il passé ensuite ? 

      a t il jamais été re-interrogé ? 
      est ce que quand on dit « oui » c’est pour la vie et quand on dit « non » il faut recommencer jusqu’au « oui » ou le contourner ? 

      inculture et manque d’arguments valables de ma part, vraiment ? 

    • Legestr glaz Ar zen 5 février 2018 20:37

      @Bernard Mitjavile

      Et si vous nous disiez en quoi la politique migratoire du Danemark, de la Hongrie ou de la République tchèque est différent de celle de la France ? Vous pouvez le dire ? Oui il peut le dire !


      Pour vous mettre l’eau à la bouche avec la politique migratoire de l’UE. 

      « Les pays de l’UE s’emploient également à élaborer une politique uniforme en matière d’immigration English (en), qui tire parti des possibilités offertes par l’immigration légale tout en s’attaquant à l’immigration illégale. L’objectif est de tenir compte des priorités et des besoins de chaque pays membre, tout en encourageant l’intégration des ressortissants des pays non membres de l’UE dans le pays d’accueil. »


    • sirocco sirocco 5 février 2018 22:37

      @Ar zen

      "Vous avez oublié de citer la vitesse sur les routes qui va passer de 90 à 80km/h. Personne n’a obligé Macron à le faire. La France est donc « souveraine » et les élus de la République prennent toujours les décisions fondamentales pour la bonne marche du pays et pour l’intérêt général."

       
      Houla !! Vous n’avez pas peur de voir vos lecteurs s’étrangler sur cette phrase ?
      Ah, je sais pourquoi : vous faites un concours de flagornerie avec Rakotoarison. Non ?
      Merci en tout cas de nous avoir révélé que dans ce beau pays, nos politiques ne prennent jamais de décision en pensant à des intérêts particuliers.


    • Legestr glaz Ar zen 5 février 2018 22:51

      @sirocco


      Je me demande si vous avez bien saisi le sens de mon commentaire ? 


    • Legestr glaz Ar zen 6 février 2018 22:50

      @sirocco

      J’aime bien voir toutes ces étoiles briller. C’est la preuve que les votants sont à l’acmé de leurs connaissances. C’est rassurant. 

  • Spartacus Lequidam Spartacus 5 février 2018 11:41

    C’est la vitre cassée de Bastiat....

    Il y a ce que l’on voit.....et ce que l’on ne voit pas.


  • capobianco 5 février 2018 12:40

    « En résumé, il ne suffit pas d’avoir ou d’afficher de bonnes intentions pour s’attaquer à un problème économique ou social, mais il faut évaluer avec justesse l’impact des mesures prises en ne négligeant pas les effets pervers indu »

    Seriez vous si naïf pour croire aux « bonnes intentions » des élus, tous, depuis 30 ou 40 ans ? Ces gens mentent pour se faire élire et lorsqu’ils sont élus il font la politique de ceux pour qui ils travaillent, ils n’ont jamais eu l’intention de s’attaquer aux vrais problèmes du pays. Pas besoin d’analyses fumeuses pour le constater !

    Le dernier en date qui affirme (sans rire) vouloir donner du pouvoir d’achat, de suite, il en a donné à ceux qui n’en ont pas du tout besoin avec la pérennisation du CICE, la suppression de l’ISF. A la radio aujourd’hui un élu marcheur expliquait toujours sans rire, que les classes moyennes et les retraités devaient accepter de financer l’augmentation du pouvoir d’achat de « ceux qui travaillent »... et donc du cac40 et des plus riches du pays. Mais l’augmentation du pouvoir d’achat de « ceux qui travaillent » va servir à payer ces plus riches car l’état va récupérer ces milliards dilapidés au travers des augmentations des prix du tabac, essence, taxes diverses sur les salaires et retraites...(ne parlons pas des assurances, des autoroutes, du gaz de l’électricité etc). De plus, comme cela ne suffit pas, il crée des moyens de ponctionner la population avec la vitesse à 80km/h et la privatisation des radars, le renforcement du contrôle technique (qui va nous couter très cher). Bon j’en oublie sachant que ce n’est apparemment qu’un début.

    Faire croire que les élus seraient juste « incompétents » c’est une manière de les excuser, la réalité c’est qu’ils nous trompent sciemment avec l’aide de leurs médias aux ordres (voir les rubriques de delahousse sur la chaine publique pour comprendre le degré de main mise des élus et de leurs maitres sur le pays).

    Pauvre France.


    • V_Parlier V_Parlier 5 février 2018 14:18

      @capobianco
      Vous écrivez : « Le dernier en date qui affirme (sans rire) vouloir donner du pouvoir d’achat »
      Le fait de prendre au sérieux l’expression « donner du pouvoir d’achat » est déjà en soi une preuve de naïveté déconcertante. C’est la foi en un gouvernement tout puissant qui décide de votre bien-être par simple décret. Surtout quand à titre de démonstration le bonimenteur avance des mesurettes qui, quelles soient de bon sens ou non, estampillées de gauche ou de droite, n’auront qu’un impact insignifiant. Les électeurs sont sensés s’en rendre compte, mais ça... Ainsi je ne vois pas en quoi la mauvaise foi des politiques européistes vous poussent à rejeter la faute sur l’auteur.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 15:21

      @V_Parlier Effectivement, le problème n’est pas que chez les politiques mais aussi chez les électeurs qui souvent manquent sérieusement de culture économique et sont prêt à croire à toutes sortes de promesses. C’est ce qui a fait il y a longtemps la victoire de Mitterrand avec son programme commun alors que son adversaire Giscard avait un remarquable économiste comme Premier Ministre, lequel a réussi à présenter le dernier budget de l’Etat en équilibre (depuis ils sont tous déficitaires), Raymond Barre. On veut du rêve, on est servi.


    • capobianco 5 février 2018 16:16

      @V_Parlier
      « Ainsi je ne vois pas en quoi la mauvaise foi des politiques européistes vous poussent à rejeter la faute sur l’auteur. »

      Vous lisez bizarrement, Je ne rejette pas la faute sur l’auteur, je lui reproche de laisser entendre que les politiques seraient seulement des incompétents,négligeants avec de bonnes intentions  : « « En résumé, il ne suffit pas d’avoir ou d’afficher de bonnes intentions pour s’attaquer à un problème économique ou social, mais il faut évaluer avec justesse l’impact des mesures prises en ne négligeant pas les effets pervers indu »

      Bien sûr que les électeurs devraient se rendre compte des mensonges mais comment ne pas voir que les médias ont imposé un candidat quasi inconnu par une propagande incroyable et une manipulation de l’opinion (des sondages orientés, caricature des autre candidats...). La présentation des faits par l’auteur revient à jeter la faute sur les seuls électeurs. De même vous parlez de »mauvaise foi des politiques", vous ne pensez pas que cela va bien au delà ? 


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 16:44

      @capobianco si vous me permettez d’intervenir, il ne s’agit pas de rejeter entièrement la faute sur les politiques ou sur les électeurs. Je pense qu’effectivement les médias ont une très grande responsabilité dans la désinformation quotidienne que subissent les électeurs, peut-être plus grande que les politiques. Les électeurs en défendant ce qu’ils croient être leur intérêt particulier ou catégoriel avant l’intérêt général ont aussi une responsabilité mais plus disséminée. Finalement, avec cet article il ne s’agit pas de juger les uns ou les autres mais simplement de mettre en évidence la complexité de la réalité économique et sociale et l’inadéquation à cette réalité de bien des discours politiques ou médiatiques ou syndicaux.


    • capobianco 5 février 2018 16:45

      @Bernard Mitjavile

      « chez les électeurs qui souvent manquent sérieusement de culture économique et sont prêt à croire à toutes sortes de promesses »

      Donc vous les jugez responsables de cette « inculture » et de leur aveuglement ! Les politiques qui nous gouvernent depuis des décennies n’ont fait que trahir les français au profit de la finance. Votre ami Giscard et sa loi de 1973 au profit des banques privées et de la dette si utile pour eux aujourd’hui, mitterand et sa trahison de 1983, sarkosi s’assaillant sur le vote au référendum de 2005, hollande et son soit disant ennemi « la finance » et pour le dernier en cours il suffit de voir ses premières mesures dans la continuité accélérée de ses prédécesseurs pour comprendre qu’il est le complice de la finance dont il est issu et que le peuple va souffrir.( Je n’ai pas oublié chirac poursuivi par la justice...) 

      «  alors que son adversaire Giscard avait un remarquable économiste comme Premier Ministre »

      Je ne me lancerais pas dans un débat « économique » avec vous tant vos convictions semblent établies, par contre je vous envois un lien sur ce premier ministre « remarquable » en rapport à vos propos sur l’antisémitisme :

      https://www.youtube.com/watch?v=xqvIXjKYR0w


    • capobianco 5 février 2018 17:31

      @Bernard Mitjavile
      « si vous me permettez d’intervenir » Il me semble que c’est bien l’intérêt du site, permettre de débattre !

      Personnellement je rejette la totalité de la faute sur les politiques, ce qui ne m’empêche pas de m’agacer du vote des français et des plus touchés par les conséquences de leur vote ou de leur abstention (les fortunés ne s’abstiennent pas). Les politiques depuis des décennies sont élus sur des mensonges. Leur pouvoir ainsi obtenu leur donne un avantage énorme car il peuvent par la loi, par l’argent (et la corruption) , par les médias appartenant à leurs employeurs du cac40 influer sur les élections de façon considérable.

      Si vous ajouter l’instrumentalisation de l’extrême droite et les diversions des petits et éternels partis d’extrême gauche, il reste peu de place pour convaincre, expliquer, informer.

      La complexité dont vous parlez ne l’ait que parce qu’elle est entretenue car si vous montrez que les ponctions faites sur les français pauvres et classes moyennes (taxe, essence, gaz, élec, 80 km/h......) servent à boucher les trous due aux cadeaux fait aux plus riches (cice, isf , optimisation fiscale, exile fiscal ....) les faits sont clairs. Mais si l’on rajoute des fraudes secondaires ou totalement marginales en mettant tout sur le même plan, sûr « çà complique » la compréhension et c’est fait pour cela. Votre « complexité » économique n’est qu’une autre astuce pour tromper les français sur la possibilité de sortir de ce système, c’est la mondialisation, c’est la guerre, l’immigration, la pollution etc... Et pour rendre le choses plus simples ils « réforment » le BAC, on sait ce que veut dire, aujourd’hui, le mot réforme....


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 18:28

      @capobianco Si vous voulez faire des hommes politiques votre bouc émissaire préféré, c’est votre problème. Joseph de Maistre disait qu’un pays a le gouvernement qu’il mérite. Je ne veux pas dire que les hommes politiques n’ont pas de responsabilité mais ils ne sont pas les seuls.


    • capobianco 5 février 2018 19:07

      @Bernard Mitjavile
      « Je ne veux pas dire que les hommes politiques n’ont pas de responsabilité mais ils ne sont pas les seuls. »

      Vous êtes fort vous, si, si . Qui possède le pouvoir, les médias, l’argent. ? Qui permet aux milliardaires de posséder 90% des médias, qui se vote des lois pour échapper à la justice, il en est où le cahuzac, le sarkosi le guérini , la liste est presque illimité ? Par contre ils ne vont pas nous rater si on roule demain à 85 au lieux de 80km/h, si on « oublie de payer nos impôts ou si on fraude pour quelques centaines d’€ .

      A mes yeux vous faites parti de ceux qui tentent de détourner les responsabilités réelles sur les français afin de préserver les politiques. Vous c’est les français les » bouc émissaires" en essayant de leur attribuer des pouvoirs, le vote, dont les règles sont plus que jamais faussées et détournées.


  • capobianco 5 février 2018 13:56

    «   l’antisémitisme en particulier était à des niveaux beaucoup plus réduits avant que ne commence tout le grand cirque antiraciste relayé par l’éducation nationale, le show-biz, les médias et les « intellectuels ». »

    Ah oui, le médiatisé et récurent « antisémitisme ». Ce sujet permet aux communautaristes genre le crif de faire taire toutes critiques du gvt d’Israel et de sa politique honteuse. Le moindre incident est monté en épingle pour en faire une « affaire d’état » avec les « condamnations » larmoyantes des élus, « artistes » et médias afin de bien faire comprendre qu’il est des sujets tabous et qu’il vaut mieux être prudent sinon vous voila habillé en « antisémite ». Faudrait arrêter avec ce sujet surmédiatisé à dessin.

    « Entre autres résultats de toutes ces actions, le nombre de juifs qui quittent la France pour Israël a augmenté ces dernières années »

    Après 1968, un camarade syndical et ami d’origine juive décide de partir pour Israel quel est le problème ? Vous voulez nous garder dans quel but ? Seuls les juifs et les blancs seraient victimes d’attaques racistes ? Vous ne regardez pas la télé, ne lisez aucun journaux et donc vous ne voyez pas les attaques permanentes et l’instrumentalisation des médias vis à vis des « islamistes » que serait la population d’origine nord africaine ???


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 5 février 2018 14:33

    Cela dit, Zemmour ne risque pas d’obtenir plus de résultat :

    un journaliste est irresponsable, il ne fait que commenter.

    Et s’il y avait le moindre problème avec des gens qui auraient eu le malheur de tirer les conclusions qu’il ne tire pas (évidemment), ce ne sera jamais sa faute.

    Pratique


  • eddofr eddofr 5 février 2018 15:16

    Tout artificier le sait, c’est du côté de la plus forte résistance qu’il y a le plus de dégâts.

    Tout géologue le sait, l’eau fini toujours par passer, par les points de moindre résistance.

    Par principe, quel que soit le système, quelles que soient les mesures, il y aura un phénomène de dérive et de fuite par les points faibles.

    Il ne suffit pas de connaitre les dérives possibles, il faut également pouvoir en estimer le coût au regard du bénéfice de la mesure qu’elles pervertissent.
    Ce coût ne doit pas seulement être évalué « financièrement », il doit aussi être évalué politiquement.

    Par exemple :
    La fraude à l’allocation chômage ne représente guère plus de 2% du budget de l’assurance chômage.
    La fraude à la cotisation (non déclaration, travail au noir, ...) représente 20 à 25% du budget de l’assurance chômage.

    Financièrement, il serait plus logique de s’attaquer aux 20%
    Encore faut-il espérer un taux de réussite suffisant (les chômeurs sont plus facile à contrôler que les travailleurs au noir et leurs employeurs).
    En outre, s’attaquer aux fraudeur à la cotisation réduirait l’activité (des gens qui aujourd’hui travaillent, sans cotiser, ne cotiseraient pas plus, mais ne travailleraient plus).
    Enfin, les chômeurs sont des « fainéants » faciles à identifier.
    Les profiteurs du systèmes, sont plus difficiles à identifier, puisqu’ils donnent l’impression de « créer de l’activité et du profit » (alors qu’en réalité ils vampirisent la richesse collective et la détournent à leur seul profit).

    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 15:25

      @eddofr Je ne suis pas sûr que la fraude à l’allocation chômage ne représente que 2% du budget de l’assurance chômage. Elle est très difficile à évaluer. De plus elle est à relier avec la fraude à la cotisation que vous évaluez à 20%, en effet de nombreux fraudeurs à l’assurance chômage font en même temps un travail au noir.


    • zygzornifle zygzornifle 5 février 2018 16:41

      @Bernard Mitjavile


      C’est comme les retraités du Maghrebs qui ont dépassés 100 ans voire plus .....

    • capobianco 5 février 2018 16:56

      @Bernard Mitjavile
      Pourriez vous faire la comparaison du niveau de cette fraude avec celle de l’évasion fiscale des grandes sociétés et de la finance ? vos compétences en économie pourraient ainsi nous éclairer.

      Je ne nie pas qu’il existe sans doute une fraude à l’assurance chômage mais la mettre en perspective, pour les sommes concernées, avec la fraude fiscale serait peut-être éclairant, non ?


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 18:25

      @capobianco Votre raisonnement se base sur l’idée que si les riches fraudent, c’est mal, si c’est des pauvres ou moins riches, ce n’est pas un problème mais il y a beaucoup plus de pauvres que de gens soumis à l’ISF ou de très riches résidents en Suisse à l’abri du fisc. J’entends des gens se plaindre du relèvement de la CSG sur les retraites en disant « si l’on commençait par supprimer les avantages des députés, les voitures de fonction, leur studio plus ou moins gratuit près du Palais Bourbon etc.. » C’est sans doute une bonne chose de supprimer un certain nombre de voitures de fonctions et autres avantages de nos élus mais les sommes en jeu sont très inférieures et d’un autre ordre que celles concernant les déficits ou le coût des régimes de retraite sociaux, la dette de la SNCF, la dette de la France, ses déficits commerciaux, la part des dépenses publiques en France etc..


    • waymel bernard waymel bernard 5 février 2018 22:43

      @Bernard Mitjavile
      Sénat et Conseil économique et social inutiles.
      Nombreuses commissions créés pour caser des amis.
      6 niveaux d’administration : UE, Etat, régions, départements, communautés de communes et communes sans compter les divers syndicats. Au moins 2 de trop. La gestion de tout cela nécessite un nombre considérable non seulement d’élus mais de bureaucrates improductifs.
      Plusieurs centaines de bureaucrates au CSA chargés de calculer le pourcentage de diversité à la télévision.
      Aide au développement pillée par les roitelets africains (on vient encore d’en rajouter une couche aujourd’hui) que l’on devrait supprimer aux états refusant de reprendre leurs ressortissants immigrés déboutés du droit d’asile.
      Ce ne sont que quelques exemples de gaspillage des deniers publics.
      Je pense que cela représente une dépense bien supérieure à la scandaleuse hausse de la CSG pour les retraités.


    • capobianco 6 février 2018 08:25

      @Bernard Mitjavile
      « Votre raisonnement se base sur l’idée que si les riches fraudent, c’est mal, si c’est des pauvres ou moins riches, ce n’est pas un problème »

      Exactement, l’évasion fiscale est estimée à 80 milliards, le cadeau de l’ISF autour de 4 milliards. Vous avez sans doute des chiffres sur la fraude sur le chômage comparons...

      Concernant les avantages des élus, les sommes dépensées inutilement sont aussi sans commune mesure avec les fraudes des plus riches mais se poser la question sur la justification de ces avantages me parait légitime. Pourquoi les élus déjà largement payés auraient-ils des privilèges supplémentaires ? Les députés autours de 6000 € perçoivent une somme de autours de 5000€ non imposable dont ils font un usage peu ou pas vérifié. Supprimer ces avantages serait un signal positif vis à vis de la population car leur fonction ne justifie pas d’avoir un véhicule de fonction plus que n’importe quel salarié ou fonctionnaire. Ces nombreux avantages et exonérations, ils se les sont attribué au fil du temps et il serait bon de revenir à de saines pratiques. Etre élu doit être un engagement pour les autres pas une rente pour soi même.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 6 février 2018 10:18

      @capobianco Vous parlez de « cadeau de l’ISF », un vocabulaire qui montre bien votre parti pris. Mais si le gouvernement a fait ce « cadeau », ce n’est pas par gentillesse à l’égard des riches, c’est qu’il sait bien qu’il perdait plus qu’il ne gagnait avec l’ISF, que les « riches » sont parfaitement capable de délocaliser leur capital et sources de revenus comme le font les footballeurs, joueurs de tennis, acteurs, chanteurs, si populaires soient-ils et hommes d’affaires, En d’autres termes, l’Etat n’a pas fait un « cadeau », il espère récupérer un peu d’argent. Le gouvernement espère qu’en faisant ce « cadeau » les capitaux reviendront en France et il pourra mieux lutter contre le chômage. La création de richesse est quelque chose de plus complexe que vous n’avez l’air de le croire, il faut qu’il y ait une certaine confiance entre les acteurs. Si on ne comprend pas cela, on ne comprend pas non plus pourquoi la France a depuis des décennies un taux de chômage sensiblement plus élevé que la moyenne des pays de l’OCDE.


    • capobianco 6 février 2018 11:39

      @Bernard Mitjavile
      Vous n’êtes pas de parti pris vous ? Non bien sûr ! Tout le monde s’accorde pour dire que macron fait des cadeaux avec l’ISF mais pas seulement, d’autres cadeaux ont été accordés pour les plus gros salaires (vous trouverez sûrement cela, en spécialiste). Même dans les médias cela est dit .

      « L’état », non macron, l’état ne décide pas c’est macron et son gvt qui prend des décisions en faveur des plus riches. Depuis sarko, on nous répète les mêmes inepties et les mêmes cadeaux au prétexte de lutter contre le chômage et... ? La France est devenu le pays d’Europe où l’on trouve le plus de grandes fortunes où le chômage ne baisse pas pour autant, où la pauvreté est de plus en plus importante . Les milliards de cadeaux partent dans la poche de ces gens qui spéculent et vont investir ailleurs où les salaires, les droits du travail, les règles sont moindres pour les salariés. Les grandes entreprises délocalisent, le gvt veut supprimer des milliers de fonctionnaires pour lutter contre le chômage ? 

      De quelle « création de richesse » parlez-vous ? C’est la distribution de notre richesse en pure perte pour le pays et pour les français, c’est le pillage de nos impôts sous prétexte de créer de la richesse. La petite reprise tant vantée a profité pour 82% aux 1% les plus riches, information donnée par les médias.

      Cupides et avides, seul l’argent les intéresse, le chômage, la pauvreté ils s’en « tamponnent ». Croyez vous qu’ils soient sensibles aux problèmes des vieux, des sans abris, des gens qui survivent avec les 460€ mensuels du RSA, des 6 millions de chômeurs, des mal logés, des déserts médicaux, des problèmes des hôpitaux, de l’éducation nationale, de la pénibilité du travail (burn out) ? Des milliards pour les plus riches et 50 millions d’aumône pour les Ehpad, normal les vieux ne sont pas rentables....


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 19 février 2018 09:49

      @waymel bernard
      En gros, d’accord avec ce que vous dénoncez mais pas la conclusion : le pouvoir d’achat moyen des retraités est pour la première fois de l’histoire des retraites supérieur à celui des actifs, d’autre part, quand on a créé les allocations familiales, ce budget était nettement supérieur à celui des retraites et l’est resté jusqu’au cours des années 60. Donc il ne me paraît pas « scandaleux » que l’on augmente la contribution des retraités vu l’état de nos finances.


  • zygzornifle zygzornifle 5 février 2018 16:39

    Les politiques sont des gros nazes complètement coupés de la réalité sachant tout juste tellement qu’ils sont assistés pisser par eux mêmes , mettez tous ces amidonnés du bulbe au SMIC et en HLM en citées (pas ceux Bobo-Parigot de 150m² réservés a l’élite) et faites les travailler manuellement dans le BTP ou autre pendant quelques mois et on les verras chialer sur leur sort et manifester dans la rue , peut être meme ils se syndiqueront et prendront une carte France Insoumise ou Lutte Ouvrière ....


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 18:16

      @zygzornifle Parce que les politiques de la France Insoumise ou Lutte Ouvrière sont plus intelligents que les autres et plus capables de défendre les intérêts des Français ???


    • zygzornifle zygzornifle 5 février 2018 19:25

      @Bernard Mitjavile

      En tous cas il ne font pour l’instant aucun mal du fait qu’ils ne sont pas au pouvoir et ce n’est certainement pas Macron qui défendra qui que ce soit hormis les banquiers les multinationale et la finance qui en découle , il n’y a qu’a voir la destruction opérée sur le code du travail , sur les retraites etc .....la liste risque d’être bien longue en 5 ans de pouvoir ....
      Quand a l’intelligence quand on voit ce que certains personnages illustre en on fait ça fait peur , je préfère quelqu’un de simple et d’honnête qu’un énarque illuminati adorateur du veau d’or et a coté de ses pompes .... 

    • capobianco 6 février 2018 11:53

      @Bernard Mitjavile
      «  Parce que les politiques de la France Insoumise ou Lutte Ouvrière sont plus intelligents que les autres et plus capables de défendre les intérêts des Français ??? »

      Plus intelligents sans doute pas mais plus capables de défendre les intérêts des français çà c’est certain. Quand on vient directement de la banque je doute que la préoccupation de macron soit le bonheur du peuple. Sont travail comme ses prédécesseurs est de servir ceux qui l’ont amené la présidence. Le niveau d’intelligence n’a que peu d’incidence, il suffit de regarder les mesures qui sont prises, tout pour les uns et le peuple paye.

      Vous qui êtes intelligent, prenez le temps de lire le programme des « insoumis », vous trouverez sûrement des réponses à votre questionnement.


  • Sozenz 5 février 2018 17:14


    En résumé, il ne suffit pas d’avoir ou d’afficher de bonnes intentions pour s’attaquer à un problème économique ou social, mais il faut évaluer avec justesse l’impact des mesures prises en ne négligeant pas les effets pervers induits.

    il faut vouloir régler les problèmes , ce qui je pense n est pas le cas .
    quand des problèmes deviennent des avantages pour certains et quand des sales solutions qui sont apportées vont apporter d autres avantages encore . on a aucunement intérêt à développer des solutions bénéfiques pour tous . ce serait des pertes de monopole...


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 18:13

      @Sozenz C’est vrai que nombreux sont les gens qui préfèrent faire carrière plutôt que véritablement résoudre des problèmes économiques et sociaux. J’ai vu cela au FN : avant la campagne présidentielle, il y avait un certain nombre de dirigeants qui comprenaient fort bien que le programme du FN ne tenait pas la route mais qui n’étaient pas prêts à confronter le duo de l’époque Marine-Florian Philippot au risque de perdre leur place d’élu aux prochaines élection.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 février 2018 18:14

      @Bernard Mitjavile aux prochaines élections, pas élection sorry.


    • capobianco 6 février 2018 11:57

      @Bernard Mitjavile
      Vous auriez pu prendre les exemples parmi ceux qui ont le pouvoir plutôt que l’alibi facile du FN qui n’ existe que pour faire le jeu de la droite em, lr et ps. 


  • eddofr eddofr 6 février 2018 16:37

    Il fut un temps, lointain ou un vieil home possédait un bois, à la périphérie d’une petit commune campagnarde.

    Le temps passant, la petite bourgade de campagne devint commune de banlieue et peu à peu, les terres agricoles se transformèrent en zones pavillonnaires, puis en zones « tout court ».

    Après quelques années, le bois de mon oncle, toujours forestier (non viabilisée, non constructible) se trouva enclavé au milieu des pavillons et résidences « de standing ».

    Le vieil homme, qui aimait ses arbres, continuait à débroussailler, élaguer, entretenir cette espace boisé.

    Il avait du tout de même le clôturer afin de limiter les décharges sauvages qui endommageaient le sous bois et polluaient l’environnement, tant olfactif que visuel.

    Pourtant, le vieil homme, qui aimait partager et n’était pas chasseur, avait laissé des accès piéton, permettant à tout un chacun de profiter du bois et de ramasser champignons ou muguet selon la saison, sans compter les promenades canines.

    Finalement, un jour, le Maire de la commune nouvellement élu s’émut qu’il ne resta plus qu’un espace vert sur le territoire et que celui-ci, propriété privée, soit à la merci des promoteurs.

    Il décida donc de racheter le bois. Mais le vieil homme ne voulait pas vendre, il tenait bien trop à ces arbres.

    Ainsi, pendant quelques années encore, la petite bourgade profita d’un joli bois bien entretenu et accessible à tous (avec un joli panneau propriété privée et une assurance responsabilité civile).

    Finalement, à la mort du vieil homme, sans héritiers, après quelques tractations avec les domaines, la commune put enfin prendre possession du bois.

    Le joli espace vert était enfin et à jamais protégé des méchants promoteurs ...


    Si vous passez un jour par cette « jolie » bourgade, vous verrez une espèce de zone avec 3 immeubles, 4 ou 5 magasins, un parking et un minuscule jardin d’enfant qui s’appelle encore « le bois du vieil homme ».

    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 6 février 2018 17:58

      @eddofr Histoire sympathique mais la fin semble indiquer qu’il n’est pas resté grand chose du bois.. Personnellement, j’ai été responsable d’une résidence d’une quinzaine d’hectares en Seine et Marne et c’était un travail quotidien de maintenir les plantations, buissons, fleurs, ruches, arbres en bon état en luttant contre les graffitis (même sur les arbres), diverses formes de vandalisme, canettes de bière, crottes de chien de toutes les maisons à plus d’1km à la ronde, trafics de drogue etc mais le résultat du travail des jardiniers était sympathique, particulièrement au printemps et à l’automne, j’avais le sentiment que cela valait la peine de s’investir dans ce genre d’occupation.


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