samedi 19 janvier 2019 - par Alex

Pourquoi les végétaliens et véganes reviennent à la viande ?

 

Selon une étude, publiée en anglais sur https://www.psychologytoday.co​m/blog/animals-and-us/201412/8​4-vegetarians-and-vegans-retur​n-meat-why, laquelle a porté sur 11 399 adultes représentatifs de la population américaine, avec divers régimes alimentaires, il apparaitrait que : seuls 2% des interrogés ne consomment aucune viande, 1.5% sont végétariens, 0.5% sont veganes. Et surtout, 5 personnes sur 6 ont abandonné leur régime végétarien/végétalien… 86% des végétariens et 70% des vegans reviennent à la viande. Outre atlantique, c’est la santé qui dicte en premier la décision d’abandonner la viande en faveur d’une alimentation exclusivement végétale.

L’étude porte évidement sur des sujets américains. Autres pays autres mœurs.

Mais qu’est ce qui peut amener un végétalien voire un vegane à revenir à l’alimentation tant honnie ?

Il y a diverses raisons…

Un changement de vie ou dans la vie

Oui, un changement de vie...On grandit, on n'éprouve plus le besoin de contester et de faire ch*er ses parents. On a passé sa crise d’ado. On a cessé d'identifier tous les cerfs à Bambi et les cochons à Babe. Vous commencez même à comprendre pourquoi vos parents ont dit non à votre proposition de sauver un cochon de l’abattoir pour l’adopter et le faire vivre dans l’appartement. Vous comprenez que le Monde s’est pas celui des Bisounours et que la Nature à ses dures lois. Vous n’avez plus besoin de vous démarquer des autres par une cause, un mode alimentaire, vous apprenez à devenir vous-même et à acquérir votre propre personnalité.

Ou on se met en couple et le nouvel élu (enfin un mec potable après tant de désillusions !) est parfait sauf que le tofu, il ne peut pas, même qu’il tient à son steak, allez…, au moins une fois par semaine. Bon prince, il accepte deux jours sans viande, il devient flexitarien même, mais là, faut pas pousser bobonne ! Il vous rappelle que pour lui, Brigitte Bardot c’est juste qu’une vieille raciste devenue moche et mal peignée, et qu’il n’aimerait pas que vous tourniez à l’aigre de la même façon. Il rappelle aussi que rien n’est plus convivial que de partager un repas….le même repas. Petit détail que ne manqueront pas vous rappeler maman et belle-maman d’ailleurs. Alors de deux choses l’une, soit on accepte, soit le mec se barre à force de nous entendre parler « de cadavres » et de nous voir avaler nos faux mages trafiqués et nos graines germées. Et là, c’est Trafalgar, car on risque vraiment de finir sa vie seule avec les 6 chats et 7 chiens que l’on aura adoptés pour chauffer le lit à la place rendue vacante.

La situation se complique encore lorsque l’enfant paraît : non seulement il devient en principe le centre de préoccupation et de votre vie, et on commence à s’en fiche un peu de penser qu’avaler un poisson c’est tuer l’océan, et deuxio on hésite quand même, en tant que maman, à proposer un régime de vie évictif et plutôt controversé par la science à un petit mammifère qui vient tout juste de naître et qui réclame votre lait à grand cri. Si vous êtes déjà endoctrinée jusqu’à la racine, il est possible que le père s’en mêle, voire le restant de la famille, voire pire : les services sociaux et même les flics si le petit bout doit être mis sous perf à l’hôpital…dans l’étude en question, une certaine pression familiale exercée par un non-végé est le motif de retour à la viande pour la moitié des végés.

Le poids des traditions, inscrit jusqu’au cœur de nos cellules même

Homo Sapiens n’a pas évolué comme un herbivore et donc, même avec une analyse alimentaire minutieuse et les compléments nécessaires pour tenter de rester en bonne santé, ce n’est pas gagné en 2018 dans un monde capitaliste.

Pour rappel, notre système digestif n’a pas suivi l’évolution de notre cerveau : il est resté le même que celui des grands singes. Et pour mémoire, les grands primates sont omnivores car ils mangent des insectes. Ils sont en outre coprophages et ne nettoient pas leurs légumes. C’est ainsi qu’ils se fournissent en B12. Le chimpanzé par exemple plante un bâton dans une termitière pour que les habitants montent dessus, avant de l’enfourner goulument dans la bouche...

Un supplément d’éducation

Ou l’envie soudaine de s’instruire et de sortir des schémas militantistes… on comprend alors que l’humain est omnivore et on apprend que la nature n’est pas le monde de Disney. On observe les animaux sauvages et leur mode de vie, et non plus seulement les sempiternelles vidéos sur les élevages et abattages porcins en Chine…on observe les choses sur le terrain, la Nature, on la découvre, on la vit et on ne l’adapte plus à des concepts bobo-végé. Ahlala, le nombre de copines très actives dans la protection animale à qui je dois expliquer que le gros oiseau au bord de l’étang – oui le vilain qui tue les pauvres petits poissons avec son long méchant bec – c’est un héron…On comprend que le monde « sans cadavres » dont parlent certains militants extasiés est une illusion juste pas possible vu que tout être vivant est mortel et donc appelé un jour ou l’autre à devenir un cadavre. On se bouge de son F4 de Chantilly et on visite des fermes écoresponsables sans traiter le paysan de tous les noms (violeur de vache, assassin, etc…). D’ailleurs, ces paisibles ruminants broutent tranquillement dans le pré et ne semblent pas outrageusement maltraités. Soit, on va les abattre, et donc raccourcir leur durée de vie, mais on n’a jamais vu une vache décompter les années sur le calendrier de son smartphone et voir ses amis sur Facebook lui souhaiter un joyeux anniversaire. On se met même à regarder des documentaires de la chaîne National Géographic sans chercher à arracher les dents au lion qui se chope une fragile gazelle. On apprend que les bons légumes sont aspergés au glyphosate et que ce n’est peut-être pas le meilleur pour la santé. On comprend que ce qui tue les abeilles ce n’est pas le fait de les élever pour leur prendre leur miel mais la pollution généralisée et les pesticides que l’on vaporise sur les fleurs, source principale de leur alimentation…bref, on devient plus éduqué, moins con et donc moins radical. On cesse de se construire un monde avec ses petits copains agités et on arrête surtout de vouloir l’imposer à tous.

Il faut du pognon...

Pourquoi les végétariens et végétaliens reviennent à la viande ?

Et ce n’est pas pour rien que grand nombre de végétaliens et véganes se situent dans la tranche privilégiée. Parce que si on veut s’alimenter de façon pas trop insipide, variée, de qualité et se procurer les compléments indispensables, il faut quand même avoir un peu de marge financière.

 

L’aspect social

 Parce que vous en avez marre d’être seul. A force de critiquer tous vos (ex) amis sur leur façon de vivre et de bouffer, vous avez fait le vide autour de vous. Vous avez bien 2 ou 3 « amis » véganes qui vous suivent de loin, sur Facebook, mais ça ne remplace pas la vraie chaleur de vos anciens bons chouettes potes datant du lycée. Alors, vous renouez enfin, et vous participez à nouveau au prochain repas raclette, et cette fois vous mangez et n’ouvrez votre bouche que pour avaler tout ce bon fromage chaud et dégoulinant ! Ah oui, mmmh ce fromage ! parlons-en car…

Le goût

-…on y revient aussi, pour une question de goût. Pas forcément à la viande rouge, directement. ..mais au fromage, aux œufs, au poisson issu de la pêche équitable ou d’élevage bio , à la volaille bio élevée en plein air…c’est quand même tellement plus goutu que le tofu et les mix fades et gras qu’on vous propose. Et quand on vous parle encore de sauver la planète, vous estimez faire un effort déjà, et vous parlez du nombre d’avions qui survolent le ciel et de tous ces végés qui se goinfrent de produits à base d’huile de palme et de compléments alimentaires dont la culture des produits de base à l’autre bout du globe squattent des parcelles entières qui pourraient nourrir les enfants des pays en voie de développement. Comme vous êtes redevenu social, désectarisé même, vos amis vous accueillent à bras ouverts, et vous êtes plus heureux que jamais. Comme c’est le cas de 58% d'anciens végés dans l’étude, vous ne voyez pas le régime comme faisant partie de votre identité mais plutôt comme une croix à porter, qui vous stigmatise.

La santé

Vous vous apercevez que vous commencez à accumuler de solides carences, ou votre toubib vous le signale. Vous lisez aussi les appels au secours de divers comme vous sur les réseaux sociaux « au secours, mes cheveux tombent, tout tombe d’ailleurs, je suis ultra carencée, comment faire ? ». De toute façon, en général, il suffit de voir votre aspect, maigrichon, hâve…vous comprenez que soit vous devez avaler impérativement des gélules, soit vous nourrir à nouveau normalement. Vu que les gélules, c’est rébarbatif, fabriqué en laboratoire donc antinaturel et cher, vous réintégrez un peu de protéines d’origine animale dans vos menus. Et vous vous trouvez mieux.

Un effet de mode éphémère

Parce que vous s’était un phénomène de mode, et après une saison ça passe. Vous aviez suivi le régime d’une star du X, autoproclamée papesse du véganisme. Celle-là même qui s’enfile en douce, hors caméra, du caviar et des huitres…ca a eu du bon car vous avez perdu 5 kg….en masse musculaire, mais maintenant c’est bon…

On déteste cuisiner…ou on n’a franchement pas le temps

Vous n’aimez pas cuisiner, ou vous n’avez franchement pas le temps, mais vous êtes soucieux de votre de santé et vu le manque de produits transformés véganes sur le marché, et le prix de tous ces « faux-machins », vous revenez à une alimentation normale. Ou vous devez systématiquement cuisiner en double, une fois pour vous et une fois pour votre homme qui est bêtement omnivore. Revenant tout juste d’une réunion après une heure d’embouteillages, entre les gosses qui demandent de l’attention et votre série TV préférée qui démarre, votre cœur a balancé vers la facilité : vous êtes redevenue ce que vous étiez hier et avant-hier. Et vous éprouvez même un vif soulagement. Le gigot d’agneau c’est quand même plus facile que les 5 heures passée à composer un truc qui ne goûtera finalement que le seitan et les céréales qui le compose, c’est-à-dire pas grand-chose…

Pour des raisons de santé encore : des végétaux difficiles à avaler !

Vous avez compris que dans les céréales, il y a du gluten, et que même si vous n’y êtes pas sensible, c’est pas top pour vos intestins….hors, le blé est partout dans les produits transformés, encore plus dans les produits végés et vous ne pouvez plus vous bourrer de tartines à la margarine trempées dans votre soupe aux carottes pour tromper votre fin. Bref, végétalien, bio et sans gluten, ça commence à faire court dans l’assiette…d’ailleurs, toutes ces graisses trans pour composer les produits végés, ça aussi, ça commence à peser ! Et si en prime, vous êtes affligé un intestin irritable, plus de légumineuses, de crucifères, de crudités, d’aliments trop acides…là on frise l’alimentation par voie parentérale ou l’anorexie pure et simple !

D’ailleurs, il est intéressant de se pencher sur l’état des intestins de ceux qui ont été livrés par leur légitime propriétaire à des dizaines d’années aux légumineuses et céréales complètes…Le résultat est plutôt interpellant….

On vit en collectivité

Et souvent on mange en collectivité. Même si on amène sa bouffe, forcément à un moment donné on parle de resto entre collègues. Dans certains cas, il est difficile d’échapper à la cantine. Vu que par exemple, dans toutes les sauces, ils mettent systématiquement du fond de bœuf ou de volaille…

Le végétalien ou végane n’a pas le monopole du cœur

Vous comprenez que monopoliser le marché de la compassion, c’est tout un business. Vous avez envie de militer pour d’autres causes, par exemple plus proche de votre propre espèce. Vous avez par exemple des enfants, et du coup, vous vous préoccupez de leur bien être futur et donc du devenir de la société humaine avant tout. Et, non, on ne peut pas se consacrer pleinement à plusieurs causes à la fois. Il faut choisir.

Parce que vous virez extrémiste

Pourquoi les végétariens et végétaliens reviennent à la viande ?Vous vous sentez devenir un terroriste de la bouffe, pire qu’un extrémiste islamiste en quête d’un atome de porc. Bref, lire la composition des étiquettes commence à vous gaver gravement ! Vous ne vivez plus que la loupe à la main pour traquer le sigle végane. Au restaurant on vous renverse « accidentellement » la sauce sur les genoux lorsque vous renvoyez votre assiette de légumes après avoir vu le commis utiliser la même cuillère qui a servi pour le gratin dauphinois. On se fout ouvertement de votre tête lorsque vous traînez fièrement avec votre veste et chaussures en cuir synthétiques et qu’on vous demande dans quelle usine, située où et avec quelle main d’œuvre ils ont été fabriqués, et combien de temps, une fois devenus des déchets, ils vont mettre à se biodégrader comparativement à leurs belles chaussures en cuir et leur pull en laine à eux. Piqué au vif vous répondez réprouver formellement de porter la peau de vos « frères et amis les animaux ». Là, les autres sont carrément pliés en deux, et charitablement vous rappellent que tous vos amis vont de toute façon y passer, même si c’est de mort naturelle, et que leur peau disparaîtra sans servir à rien dans les équarrissages ou les incinérateurs. Vous commencez tout doucement à perdre pied. 

C’est carrément Trafalgar quand vous relisez certains de vos posts ou lorsque vous vous entendez parler…ainsi vous nommez les abus sur des non-humains avec une sémantique propre à l’être humain vu qu’elle implique une conscience ! Ça vous fait tout d’un coup tout drôle de parler de viol, d’esclavage ou d’Holocauste lorsque vous parlez d’une génisse. On pourrait en rire, si ce n’est qu’il arrive que votre interlocuteur humain a lui vraiment subi un viol avec les conséquences psychologiques humaines que cela comporte, ses grands –parents ont disparu en fumée dans les cheminées d’Auschwitz et qu’il considère que se lever chaque matin aux petites aurores pour se taper deux heures de route dans les embouteillages aller-retour pour aller bosser pour un salaire de misère, ce n’est pas loin d’être de l’exploitation…

Et si vous n’aviez pas versé totalement dans l’extrême-droite du végétal, les remarques de certains extrémistes « végétarien, c’est rien, Vegane seulement c’est bien » n’arrangent pas les choses. Au contraire, cela vous pousse au crime et à dévorer une grosse entrecôte, de filmer en direct, et d’envoyer ensuite sur leurs réseaux.

Une erreur de casting

Vous doutez du fondement même de l’éthique que vous vous êtes construite à grand renfort de propagande. Vous restez ferme sur la maltraitance animale, la vivisection, les élevages intensifs ou en batterie, la fourrure, … mais vous ne considérez plus que l’animal est votre égal, vous comprenez que vous êtes résolument spéciste, comme tous les animaux qui naturellement privilégient leur espèce et au besoin bouffent les autres, et finalement vous parvenez à le manger même si c’est du cadavre. Forcément, on ne va pas mordre la cuisse d’un bœuf sur ses pattes, même si ça, c’est de l’ultra-frais.

Après avoir récupéré un peu de votre capacité de réflexion et de jugement (justement en ayant avalé une petite poignée de délicieuses crevettes), vous comprenez que pour pouvoir avoir des droits, il faut avant tout pouvoir comprendre ce qu’est un droit ou, à défaut, il faut au moins avoir la possibilité, un jour ou l’autre, d’être capable de comprendre ce qu’est un droit. Comment donc peut-on dire que les animaux ont les mêmes droits que nous ? Vous recommencez à considérer le corps d’un animal comme une ressource dont vous pouvez disposer à votre guise. C’est-à-dire en faisant preuve de discernement. L’éthique dont vous entendez si souvent parler dans certains groupes, et dont vous avez-vous-même abondement parlé autour de vous, vous paraît de plus en plus être des tics compulsifs.

Une dérive suivie d’une prise de conscience soudaine provoquant un retournement de situation

Vous avez réussi à faire crever votre chat – un petit carnivore – en lui imposant un régime exclusivement végétalien, donc aux antipodes de ses besoins naturels et fonctionnels. La mort du pauvre minet, décharné et déplumé, assortie de la menace du vétérinaire de vous dénoncer à un organisme de défense animale vous incite à cesser d’imposer le contre nature aux autres, et comme charité bien ordonnée commence par soi-même…

Chacun son organisme

Chaque organisme est différent, et tolère plus ou moins bien le végétalisme. Considérer par exemple la théorie sur les groupes sanguins qui veut qu’en fonction de son groupe sanguin on tolère plus ou moins bien la viande, voire on en a un réel besoin ! - Selon le docteur D'Adamo, notre groupe sanguin nous prédestine à une alimentation particulière, avec des aliments dits bénéfiques, neutres ou à éviter. Cette théorie du régime selon son groupe sanguin part du postulat que les groupes sanguins sont intimement liés à l'évolution de l'espèce humaine, ...On aura donc toujours des gens qui vivront mal leur végétalisme et une fois revenus à un peu de protéines animales, se sentent soudainement mieux. Cela n’a rien avoir avec une propagande des industries agro-alimentaire, lesquelles – ce que les décérébrés extrémistes n’ont pas compris – ont plutôt tout avantage à s’engouffrer dans le créneau végane, pour pouvoir leur vendre cher et vilain des produits transformés à base des céréales OGM et pulvérisés généreusement au glyphosate dont ils ont déjà tendance à nous gaver, parce qu’elles ne leur coûtent rien ! Pour citer un seul exemple, voyons la composition idyllique des fausses saucisses knacki Herta. Ne parlons pas du goût…

La santé encore une fois

Votre changement alimentaire était dû dés le départ à des raisons de santé. Et justement, au niveau hygiène de vie, vous avez obtenu ce que vous souhaitez : manger plus de légumes et diminuer fortement la viande. Vous comprenez que ça suffit amplement à votre bonheur…

 

A.Zeletzki v.Potschenitz

(Janvier 2019)

 

Pour aller plus loin…

 

https://www.contrepoints.org/2015/03/16/200733-4-derives-des-environnementalistes-contemporains Il est actuellement de bon ton de penser d’une certaine façon ? Est-ce la bonne ?

https://www.unmondevegan.com/index.cfm pour se fournir en produits…de substitution, en compléments, etc….

https://www.authentico.fr/alimentation-et-groupe-sanguin/ Chaque organisme est particulier, notre ADN est unique…mais déjà, notre espèce dispose de plusieurs groupes sanguins. Pour quelle raison et quelles sont les incidences au niveau de l’alimentaire ? Tenez, en fait il y a aussi ceci : https://mythevegetarien.wordpress.com/2016/11/16/4-raisons-qui-expliquent-que-certains-vegans-se-portent-comme-un-charme-la-ou-dautres-se-ramassent-lamentablement/

https://mythevegetarien.wordpress.com/2017/12/11/a-tout-le-monde-desole-davoir-ete-un-tel-vegan/ Un témoignage d’un militant végane.

http://worldnewstrust.com/what-if-plants-have-feelings-too-mickey-z les végétaux aussi sont des aliments vivants. Leur incapacité à hurler leur douleur leur prive-t-elle des mêmes droits que celui qu’on veut octroyer aux animaux ? Mais une moule ne crie pas non plus, d’ailleurs…jusqu’à quelles limites doit-on porter une éthique ?

https://www.federationvegane.fr/documentation/pourquoi-etre-vegane/specisme-antispecisme-et-carnisme/ Site de la fédération végane.

 



582 réactions


    • foufouille foufouille 25 janvier 2019 09:18

      @Abolab
      bon exemple, les chimps sont toujours dans les arbres.


    • Abolab 25 janvier 2019 09:55

      @foufouille Et oui, la tête de veau, ce n’est pas ça qui permet de développer ou de protèger la santé de notre cerveau... Regardez ce qui est arrivé au président Jacques Chirac : perte graduelle des fonctions cognitives...


    • Abolab 25 janvier 2019 09:56

      @foufouille Oui, la tête de veau, ce n’est pas cela qui va faire évoluer l’humanité...


    • Abolab 27 janvier 2019 10:37

      @kalachnikov

      Nos ancêtres n’étaient pas des chasseurs, nos ancêtres étaient des gibiers.


    • Abolab 27 janvier 2019 21:05

      @Cyrus, Il est bien connu en effet que la permissivité alimentaire, comme le Plan National Nutrition & Santé protège des maladies. smiley


    • Abolab 28 janvier 2019 21:08

      @Cyrus C’est une malencontreuse méprise, vous n’êtes pas carnivore... Les carnivores produisent leur propre vitamine C, tandis que dans votre cas, vous avez besoin de manger des plantes pour avoir vos antioxydants...

      La chasse n’est pas une activité humaine ! C’est une activité de carnivore. S’il y avait assez de carnivores dans l’écosystème, il n’y aurait pas besoin de chasser... Mais comme l’homme a détruit son écosystème et la biodiversité, il n’y a plus beaucoup de carnivores dans la nature, l’homme est une proie pour le carnivore, pas un chasseur carnivore !


    • Abolab 28 janvier 2019 23:58

      @Cyrus Les primates synthétisent très bien la vitamine D avec leurs poils. Nous avons perdu nos poils parce que nous avons maîtrisé le feu et restions près du feu. Les singes qui n’ont pas évolué de cette manière sentaient trop le cochon grillé et donc étaient exclus du groupe. Non, c’est vrai. Les hommes ont plus de poils car ils partaient plus souvent en vadrouille, tandis que les femmes devaient être les gardiennes du feu et préparaient la cuisine végétale.
      Non, les protéines de requin ne protègent pas du cancer, et les protéines saines sont les protéines végétales telles que présentes dans les aliments végétaux, qui ont un meilleur paquet nutritionnel que les aliments animaux.


    • kalachnikov kalachnikov 29 janvier 2019 00:12

      @ Abolab

      T’as quand même trop regardé la famille Pierrafeu étant minot.


    • kalachnikov kalachnikov 29 janvier 2019 00:17

      @ abolab

      Hors cela, une explication scientifique concernant la persistance du poil de cul chez les deux genres ?


    • Abolab 29 janvier 2019 09:12

      @Cyrus Les hommes et les primates actuels ont un ancêtre commun. Ce qui nous distingue, de manière évolutive, est que nous avons appris à cuire notre nourriture, ce qui nous a permis d’accéder à une ressource nutritionnelle que les autres primates n’ont pas : les féculents cuits. La cuisson des féculents augmente leur qualité nutritionnelle, la biodisponibilité de certains nutriments, enlève certaines toxines potentiellement présentes en trop grande quantité et augmente leur ratio calorique. Si les hommes ont moins de poils que les primates, c’est clairement dû au fait que le feu était notre atout essentiel lorsque nous avons quitté le milieu forestier de notre ancêtre commun. Ce n’est pas plus de soleil qui fait que les animaux ont moins de poils.


    • Abolab 29 janvier 2019 09:14

      @kalachnikov Ne le prenez pas à titre personnel, mais la persistence des armes et de la vulgarité n’est pas un signe d’évolution psychologique de l’humanité. L’humanité semble ne pas avoir beaucoup évolué psychologiquement.


    • Abolab 29 janvier 2019 15:09

      @Cyrus Vous faites une erreur de raisonnement. Les inuits sont des Homo Sapiens, tout comme nous, et donc ils ont les mêmes ancêtres que nous. Voilà pourquoi ils ont la même absence de pilosité que nous. La perte de poils chez certains animaux domestiques relève plus de la sélection artificielle faite par l’homme chez ces animaux domestiques de traits potentiellement liés au hasard. Si l’absence de pilosité chez l’homme était dû au hasard, je doute que ce trait puisse avoir survécu sans l’expliquer par le fait que nous avions une utilisation du feu. Car dans la nature et sans feu, un hominidé sans poil ne pourrait voir ses chances de survie qu’amplement diminuer... Ce n’est pas de la croyance, mais du simple bon sens.


    • Abolab 29 janvier 2019 15:38

      @Cyrus, Il est possible que sous-estimiez le rôle de l’environnement dans les mutations biologiques spontanées, qui ne se sont pas toutes le fruit du pur hasard. Mais même si la perte de pilosité de l’homme était due au hasard, le maintien en tant que patrimoine génétique de ce trait, a été conditionné par l’utilisation du feu, car sans feu, cette perte de pilosité aurait été un désavantage sélectif plutôt qu’un avantage, clairement smiley


    • Abolab 29 janvier 2019 21:22

      @Cyrus
      Je ne dis pas que le feu a brûlé le poil de nos ancêtres, mais peut-être que le fait d’être prêt du feu, à la chaleur, a d’une certaine façon déclenché des processus physiologiques amenant à la perte des poils, ce qui aurait modifié l’expression de certains de nos gènes. Car ne l’oublions pas nous avons en nous les gènes de tous les animaux dont nous descendons, et qui n’avaient pas forcément de poils.


    • Abolab 29 janvier 2019 21:24

      @Cyrus C’était juste une boutade le « cochon grillé », comme lorsque j’ai parlé dans un autre commentaire de « torche vivante ». Humour. smiley


    • kalachnikov kalachnikov 29 janvier 2019 23:17

      @ Abolab

      Ces arguties pour le moins hardies ne nous disent pas pourquoi les poils pubiens, la chevelure et les aisselles ont été épargnés par l’action magique du feu de bivouac, ni pourquoi des individus ont une pilosité abondante tandis que d’autres sont glabres.

      PS : un gros indice ; ce sont des signes/marqueurs sexuels.


    • Abolab 30 janvier 2019 10:18

      @kalachnikov, Tout simplement parce que ces endroits du corps n’étaient pas directement exposés à la chaleur en provenance du feu. S’ils sont des marqueurs sexuels, c’est peut-être qu’ils vous rappellent inconsciemment l’époque où vous étiez un primate poilu à la sexualité débridée. smiley


    • Abolab 30 janvier 2019 11:27

      @kalachnikov, C’est sans doute aussi une question de climat... Dans les climats plus froids, les hominidés étaient plus près du feu, tandis que dans les climats tropicaux, ils étaient un peu plus éloignés. C’est sans doute pourquoi les personnes asiatiques ont moins de poils que les européens.


    • Abolab 30 janvier 2019 11:30

      @Abolab Erreur de raisonnement : cela devrait être l’inverse... En fait, dans les climats plus froids, les poils font plus de sens que dans les climats plus chauds. Donc des climats plus chauds ont favorisé la perte de poil associé à la domestication du feu.


    • kalachnikov kalachnikov 30 janvier 2019 23:30

      @ Abolab

      Je pense plutôt que c’est une conséquence du passage à la station debout, à vrai dire.

      Il a pas de poils, le fennec ? Y a quoi comme bestioles qu’ont pas de poil dans les pays chauds ? Dans les pays froids, ce sont des couches de graisse surtout qui protègent. Le pelage sert pour le camouflage, l’identité, la pluie, etc.


    • Abolab 31 janvier 2019 07:32

      @kalachnikov, Le fennec n’a pas domestiqué le feu... L’acquisition de ce trait a sans doute été plus tard accentuée par le développement des vêtements. Mais l’utilisation du feu en est l’explication causale et rationnelle la plus probable il me semble, cette perte de pilosité étant modulée par le climat et contemporaine du développement du cerveau humain. Pas de certitudes, mais cela fait sens.


    • Abolab 31 janvier 2019 10:29

      @Cyrus, Je parlais des humains, bien sûr, Cyrus, en ce qui concerne les vêtements, pas du fennec, ne faites pas semblant de ne pas comprendre ! smiley


    • kalachnikov kalachnikov 31 janvier 2019 23:01

      @ Abolab

      Ca ne marche pas comme ça, l’évolution, je crois.

      Pour expliciter : chez le lion, il y a le pelage, qui sert à se fondre dans l’environnement, et la crinière qui est un attribut sexuel. Bien, imaginons que le lion se mette debout ; le pelage disparait au bout d’un certain temps (un certain nombre de générations, via la sélection sexuelle) parce qu’il est devenu inutile tandis que la crinière demeure parce qu’elle a toujours son utilité.


  • Sandocan 19 janvier 2019 18:43

    Franchement si manger vegetalien s’était aussi bon pour la santé on aurai des champions olympiques vegans partout , alors que le dernier s’est Carl lewis en 1992, pas de champions olympique vegans connus pour moi dépuit carl lewis en tout cas, alors qu’il y a des sportif vegans partout , faut dire aussi que quand t’est un grand champion il est plus difficile de manger des produits animaux en cachette comme font pas mal des sportif sois disant vegans sur you tube pour avoir des likes.


    • Paul Leleu 22 janvier 2019 00:51

      @Sandocan

      ben si... de nombreux champions sont quand même plus ou moins végétariens... ou des trucs dans le genre...

      Jeannie Longo par exemple... une vraie fanatique qui a courru jusqu’à 55 ans !! ... je crois aussi le mec qui faisait le Tour de France en 2007, mais j’ai oublié son nom...

      de toutes façons, vous n’entendrez pas des nutritionnistes de sport recommander la viande à outrance... au contraire, ça amène des toxines dans l’organisme...

      quant aux muscles des sportifs, ils ne viennent pas de la viande mais des produits dopants...


    • Legestr glaz Legestr glaz 22 janvier 2019 22:42

      @Paul Leleu

      Qui parle de manger de la viande à « outrance ». Il suffit d’en manger l’équivalent de 25 à 30% du total des calories qui sont nécessaires à l’organisme. Les glucides, quant à eux, devraient être réduits autour de 5% pour laisser la place aux lipides. Mais ce ne sont pas là les recommandations de l’ANSES. Les résultats de notre « alimentation » et de ces recommandations, nous les avons sous les yeux : une pandémie d’obésité, des maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, la maladie Alzheimer, rien que des joyeusetés !


    • Abolab 24 janvier 2019 21:26

      @Sandocan Il y a beaucoup de sportifs de haut niveau, et dans tous les sports qui mangent végétal...

      Voici un documentaire en anglais sur la question :
      http://gamechangersmovie.com/


    • foufouille foufouille 24 janvier 2019 22:44

      @Abolab
      1 à 1% et pas plus comme comme dans la population.


    • Abolab 25 janvier 2019 10:02

      @foufouille Oui, mais pas mal de champions et recordmen/women mondiaux en tout genre quand même... Pas de simples sportifs du dimanche...


  • jjwaDal jjwaDal 19 janvier 2019 19:20

    Bel article ma foi, mais qui omet des choses importantes. La première est qu’une fraction infime de la population connaît les bases d’une alimentation saine et se sauve la mise en mangeant de tout et en excès. La seconde est que comparé au régime très carné en vogue depuis un demi-siècle dans les pays riches, un régime végétarien ou végan bien mené (donc savoir ce qu’on fait puisque du coup on ne mange plus de tout à l’excès) est bien supérieur en terme de protection contre les maladies (toutes causes confondues). Il y a bien plus de carences chez les carnistes que chez les végétariens/végans qui savent ce qu’ils font. Evidemment j’en ai croisé croyant remplacer la viande par le chou fleur, à long terme ça a des conséquences, bien sûr.
    Bien entendu, si on compare des idéologues extrémistes (ne sachant pas grand chose et en parlant de façon tonitruante) à des omnivores lambda, la balance penche en faveur de la diversité alimentaire.
    Enfin, si nous faisons des lois, c’est parce qu’il n’appartient pas à chacun de déterminer s’il va manger du chien, violer ses enfants ou tabasser sa femme tous les week-end pour déstresser un peu. Si la liberté des uns (mangeurs goulus de viande) à un impact à grande échelle catastrophique (on est dans ce schéma), la Loi tranchera tôt ou tard pour défavoriser la consommation massive de viande d’origine animale. C’est déjà en débat au niveau politique (pas chez nous bien sûr). La Loi protège nos enfants, leur donnant des droits alors qu’ils n’ont pas encore de devoirs, il en sera de même , non pas pour les cochons ou les poules (même si ce droit existe), mais pour le droit des générations futures qui ne peuvent se défendre, d’avoir un environnement pas trop dévasté par nos gourmandises imbéciles.


    • foufouille foufouille 19 janvier 2019 19:42

      @jjwaDal
      ce serait bien de lire le lien scientifique de l’auteur.


    • jjwaDal jjwaDal 20 janvier 2019 11:55

      @foufouille
      J’avais cliqué et « Page introuvable ». Ceci dit je crois honnêtes les résultats de leur étude qui ne porte que sur la psychologie si je ne m’abuse. Moi je parle de connaissances nutritionnelles et clairement un régime peu carné (pour ne pas choquer) est très supérieur au régime alimentaire actuel qui l’est beaucoup trop.
      On peux débattre encore sur le fait qu’un régime très peu carné est équivalent ou supérieur à un régime végétarien voire végan, mais de mon point de vue, c’est la limite du débat scientifique.


    • Paul Leleu 22 janvier 2019 01:03

      @jjwaDal

      « Il y a bien plus de carences chez les carnistes que chez les végétariens/végans qui savent ce qu’ils font. Evidemment j’en ai croisé croyant remplacer la viande par le chou fleur, à long terme ça a des conséquences, bien sûr. Bien entendu, si on compare des idéologues extrémistes (ne sachant pas grand chose et en parlant de façon tonitruante) à des omnivores lambda, la balance penche en faveur de la diversité alimentaire. »

      bien d’accord avec vous... c’est exprimé en toute simplicité... en dépit des hystériques des 2 camps...

      La question c’est d’abord de s’occuper sérieusemet de son régime alimentaire sur le long terme et au quotidien (ce qui est un vrai défi !!)... et après, on se met à ne (presque) plus manger de viande en pratique... aussi parce-que notre palet se met à découvrir des saveurs inconnues, et après la viande parait fadasse... mais au-début, il faut juste apprendre à cuisiner chaque jour (ou vivre avec une personne qui le fait).

      Mais franchement -mon témoignage- après on le regrette pas...


    • Abolab 25 janvier 2019 10:15

      @Paul Leleu
      « Evidemment j’en ai croisé croyant remplacer la viande par le chou fleur, à long terme ça a des conséquences, bien sûr. »

      --------------------------------------------------------------------

      Je confirme : entre autres, baisse du cholestérol, des triglycérides, perte de poids, protection accrue contre le cancer grâce à la réduction des protéines animales et à l’augmentation de la consommation de crucifère.


    • foufouille foufouille 25 janvier 2019 14:13

      @Abolab
      c’est certain que si on se goinfre, on est une grosse vache très grasse.


    • Abolab 25 janvier 2019 15:07

      @foufouille Le surpoids est devenu la norme en occident. Mais les gens de poids normaux omnivores ne sont pas à l’abri, inconscients de l’athérosclérose se développant de manière invisible dans leurs artères ou des cellules cancéreuses silencieuses qui font leur chemin pendant plusieurs années voire décennies. Ce n’est pas pour rien que les cancers et maladies cardio-vasculaires sont les premières causes de mortalité.


    • foufouille foufouille 25 janvier 2019 17:21

      @Abolab
      dans le tiers monde, ils sont tous immortels et très mince, c’est archi connu.


    • Abolab 25 janvier 2019 18:46

      @foufouille Le Tiers-Monde c’est vaste. Il a été montré par exemple au XXième siècle que dans certaines régions d’Afrique où l’alimentation était essentiellement végétale, pas un seul cas de crise cardiaque n’existait. Le problème de la malnutrition est différent, c’est une question de ressources. Quand les ressources ne sont pas là ( et principalement du fait du gaspillage agricole des plantes que l’on donne aux animaux au lieu de nourrir les humains), alors il est difficile d’optimiser sa longévité, car en état de famine, le corps s’appuie sur ses réserves, mais il a besoin à un moment donné de se reconstituer, sinon c’est la mort.


    • foufouille foufouille 25 janvier 2019 18:58

      @Abolab
      mais oui on va gober ton délire.


    • Abolab 25 janvier 2019 19:11

      @foufouille Gobez plutôt la science. Un autre exemple est le travail de Denis Burkitt, qui a montré qu’il n’y avait pas un seul cas de nombreuses maladies intestinales occidentales dans la population africaine qu’il a étudiée, se nourissant à très grande prédominance de végétaux. D’où le titre de son article : 
      Some diseases characteristic of modern Western civilization
      https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1588096/


    • Alex Alex 27 janvier 2019 00:50

      @Abolab Il y a peu de cas de maladies intestinales auprès de toutes les populations ne consommant pas traditionnellement du pain et donc du blé mais plutôt des ignames ou du riz.. (Voir une partie de l’Asie et de l’Afrique, avant que le « blanc » n’impose son blé ou son maïs). Traditionnellement, ces populations ne mangent pas non plus de dessert (une aberration totale qui vient de l’Europe), le sucre ils le prennent dans le fruit. Les nouvelles générations, qui elles malheureusement mangent du pain, des pâtisseries, des hamburgers, etc...en revanche, souffrent comme par hasard de désordres intestinaux et de fait, de diverses maladies auto-immunes et de cancer. Il suffit de considérer la cause-à-effet. La clé pour une bonne santé est donc du végétal, peu de viande rouge, mais surtout pas de blé et de sucres rapides. L’idéal étant le régime traditionnel japonais + jus de légumes pressés à froid bio.


    • jjwaDal jjwaDal 27 janvier 2019 18:47

      @foufouille
      Sans doute et alors ? L’immense majorité des maladies liés à l’alimentation impacte les mangeurs de viande intempérants. En tirez-vous la conclusion que manger autant de viande est sans doute une ânerie ? Je ne pense pas. En tirez-vous la conclusion que des gens (vu leur génétique) devrait totalement s’abstenir de manger de la viande (j’ai un goûteux autour de moi, vous lui conseilleriez la charcuterie, les fruits de mer ?...). Pythagore était végétarien et le débat à l’époque déjà faisait rage (du moins dans les cercles éduqués). On n’a que plus de données sur le problème, mais niveau débat, on n’a rien inventé récemment, sinon la possibilité de faire de la viande sans tuer d’animaux...


    • foufouille foufouille 27 janvier 2019 19:42

      @jjwaDal
      en france on a 1% de végétariens et pas sur toute leur vie. en inde ils sont au moins 20% habituellement et ne vivent pas plus vieux, pas moins malade. pour un très petit nombre, c’est certainement bon pour la santé.
      les records de longévité sont tous omnivores et plus tu es vieux plus tu es en mauvaise santé. c’est tout sauf que certains ne vivront pas vieux.


  • UnLorrain 19 janvier 2019 20:58

    transformés, encore plus dans les produits végés et vous ne pouvez plus vous bourrer de tartines à la margarine trempées dans votre soupe aux carottes pour tromper votre fin. Bref, végétalie .... Joli lapsus ce « votre faim » ,amusant même.

    C’est simplement,connement,une mode ce veganisme,Aurelien Scholl critique très affûté de son époque « bloyenne » n’écrit il pas « un homme doit être a la mode,qu’il soit docteur ou malade » dans son Un cas de névrose... ça parle de viande saignante justement dans cette très intéressante et enrichissante ( en protéines d’origine animale bien sur,pour les acides aminés essentiels. ..bien sûr ) nouvelle.

    Inquiétante mode kmertvert ce veganisme empreint,emprunté a un végétarisme polpotien qui me puni d’expiations d’avoir ou de manger ces protéines de référence ou aussi dites a haute valeur biologique issues de l’animal ( termes disparus,étonnant. ..devenus tabous peut-être. ..c’est la mode que voulez-vous )


    • Paul Leleu 22 janvier 2019 01:12

      @UnLorrain

      vous me faites penser aux gens qui n’arrivent pas à arrêter de fumer ou de boire... ils s’imaginent que tous les autres sont « des cons frustrés qui connaissent rien à la vie »...

      OK, c’est vos certitudes...

      vous faites gaffe à ce que vous mettez comme carburant ou huile dans votre bagnole, ben vous pouvez aussi vous interroger sur ce que vous mettez comme nourriture dans votre corps... je vois pas où est le délire...

      la question, c’est pas la viande, c’est le régime alimentaire en générale, et la façon dont on cuisine et on mange... ben, c’est aussi une réflexion approfondie sur notre rapport à notre corps...

      les « bobos viandards » nous citent les inuit qui bouffent de la viande... et les « bobos végans » les tibétains qui bouffent du tofu !!!!... à ce niveau, c’est bobo contre bobo... les 2 tendances existent...


  • Montdragon Montdragon 19 janvier 2019 21:19

    Parce que le principal sponsor du mouvement est un baltringue (((américain))) qui veux tuer la paysannerie européenne tout en étant actionnaire des lobbys de la shit meat amerloque...

    Il suffit de s’en rendre compte.

    D’ailleurs, la bouffe vegane est toujours présentée comme un ersatz de viande..des « lardons » de soja par ex. Toute la culture est orientée barbaque, personne n’est prêt à sauter le pas et manger des plats novateurs.


    • Paul Leleu 22 janvier 2019 01:18

      @Montdragon

      « Toute la culture est orientée barbaque, personne n’est prêt à sauter le pas et manger des plats novateurs »...

      en fait, vous touchez la vraie question... « manger des plats novateurs », c’est à dire, reconquérir notre souveraineté alimentaire individuelle... la question c’est pas la viande, c’est surtout ça : qu’est-ce qu’on fout au quotidien dans notre corps ?

      en fait, la question, c’est surtout de se remettre à cuisiner... ou de vivre avec une personne qui le fait... c’est très précieux, à mon avis... et c’est un immense plaisir...

      après, vivant comme ça depuis un bout de temps, et allant de mieux en mieux à tous points de vue, je me suis rendu compte que je ne mangeais -pour ainsi dire- plus de viande... et que ça ne me manquait pas... voilà tout... après, chacun fait ce qu’il veut...

      mais le but, c’est pas de bouffer des machins tous prêts au supermarché... viande ou pas, c’est dégueulasse... la question, c’est vraiment de reconquérir le goût et la diversité... et là, il y a du travail en France et ailleurs !!!


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 19 janvier 2019 21:27

    Manger un porc, manger son vieux chien ou être cannibale... Affaire de sensibilité. Je donnerais une meilleure note a celui qui s’abstient de tuer tous les êtres doués de sensibilité pour les manger... mais ce ne serait pas la première des causes à laquelle je sacrifierais ma vie. Pas la dernière, toutefois....

    PJCA


    • Sandocan 20 janvier 2019 10:56

      @Pierre JC Allard
      et tu veux donner comment a manger a ton chien et chat sans tuer des êtres doués de sensibilités ?, tu crois que les vegans vont pas dans les boucheries pour donner a manger a leurs chiens ou chats ?, et attention souvent plusieurs parce que sont loin d’avoir beaucoup d’amis a 2 pattes.

      D’ou L’hypocrisie du véganisme ou il est interdit de manger de la viande mais pas d’avoir des animaux carnivore


    • Francis, agnotologue JL 20 janvier 2019 11:14

      @Sandocan
       
       au contraire, ils sont amis sinon des bêtes, ou au moins de leur animal domestique et ne veulent pas le faire crever en l’obligeant à se contenter de substituts industriels, ce dont ils se satisfont héroïquement pour eux-mêmes.


    • Alex Alex 20 janvier 2019 18:22

      @Sandocan
      Hélas, les véganes extrémistes  généralement spécistes nourrissent leur animaux tels que chats et chiens, pourtant carnivores avérés, d’immondes pâtées végétales (présentes dans toutes les animaleries et même au supermarché)...il suffit de voir l’état des intestins des pauvres bêtes au bout de quelques temps pour se convaincre que ces gens souffrent de dissonance cognitive...pour moi, cela tient de la maltraitance animale. Hypocritement, sur leurs forum, le sujet est tabou et il est généralement interdit de débattre de la question...ils n’aiment pas qu’on leur mette le nez dans leur lisier...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 22 janvier 2019 00:27

      @Sandocan

      Je crois que mon post fait bien la part des choses ; rien dans cette question n’est facile... Cela dit, mon chien se régale de tout ce que je lui donne et la viande n’est ps son premier choix quand il finit.... mon assiette .( Mais je n’en tire pas de conclusions ; car mon chien adore aussi la biere brune plutot que blonde)... les deux avec modération.

      PJCA


    • Paul Leleu 22 janvier 2019 01:23

      @Pierre JC Allard

      oui... mais votre chien a bon goût, contrairement à 90% des alcoolos de France... car la bière brune est celle qui a de la saveur et du caractère...

      mais les gens préfèrent la blonde pisseuse renforcée au sucre, inventée au 20ème siècle...

      il y a plein de troquets dans ce pays soi-disant buveur, qui sont incapables de te servir une bière brune même en bouteille...


    • Abolab 24 janvier 2019 22:34

      @Claire Je partagerais bien le repas du chien, à condition d’enlever le poulet fermier ;)


    • kalachnikov kalachnikov 24 janvier 2019 23:04

      @ Claire

      Et les inuits d’avant la colonisation ? Quasi aucun glucide, aucun légume ou fruit, quasi 100% carnivore ?

      https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coeur-et-cardio/pourquoi-les-inuits-sont-proteges-des-maladies-cardiovasculaires_102349

      Intoxiqués à la viande depuis le berceau mais courant comme des lièvres sur la banquise dans des conditions extrêmes.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 25 janvier 2019 00:02

      @kalachnikov

      J’habite dans le grand nord français et confirme...j’aime bouffer de la chatte .


    • Abolab 25 janvier 2019 13:57

      @kalachnikov C’est une belle anarque que le mythe des inuits mangeurs de viandes sans maladies cardiaques ! Ne lisez pas les journaux scientifiques français, très orientés en matière de nutrition...

      Lisez directement la science. Il a été montré que les inuits avaient un fort taux d’athérosclérose, et en fait leur nutrition après colonisation a réduit leur taux de maladies cardiaques...

      https://nutritionfacts.org/2018/07/12/the-eskimo-myth/


    • foufouille foufouille 25 janvier 2019 14:11

      @Abolab
      tout en bas de ton article, il y a 2 des anciennes découvertes de ton dieu vivant : comment ne pas manger l’a guéri de toutes ses maladies imaginaires.


    • Abolab 25 janvier 2019 15:10

      @foufouille Je n’ai aucun Dieu à titre personnel, ni vivant, ni mort ni transcendant. Mais vous avez raison de signaler que le jeûne est un bon moyen thérapeutique, que ce soit pour des maladies psychologiques ou des maladies métaboliques comme l’a démontré Valter Longo, spécialiste de la longévité.


    • foufouille foufouille 25 janvier 2019 17:19

      @Abolab
      c’est con que les gens qui ont vécu le plus vieux mangeaient normalement.


    • Xenozoid 25 janvier 2019 17:32

      @foufouille

      on verra dans 40 ans car tout les centenaire son né avant l’epoque de bouffe industriel et autre farma dans le soins, si dans 40 ans il n’y a que des centenaires et moins de jeunesse,on pourra se demande si tous cela en vaut la peine,mais oui on mangeait « normalement » et avalaient moins de pillulles/et autres gélules,la bouffe a l’hosto par exemple ne remplis aucune fonction autre que donné de la patée au cochon,alors que cela devrait etre exemplaire ...........normalement


    • Xenozoid 25 janvier 2019 17:33

      @Xenozoid

      et ils n’ont pas grandit en bouffant de la viande et des sucres 3 fois par jours


    • Abolab 25 janvier 2019 18:34

      @foufouille Manger normalement ? Qu’entendez-vous par là ? Les études faites sur les centenaires, notamment dans les zones dites bleues (grandes concentrations géographiques de centenaires dans le monde) montrent que ces personnes ont une alimentation à prédominance végétale avec des aliments entiers, non raffinés, ce qui correspond aux études épidémiologiques montrant que tous les aliments végétaux sont associés à des risques inférieurs de morbidité et de mortalité, toute cause médicale confondue.


    • Abolab 25 janvier 2019 18:42

      @Abolab J’ai personnellement mon idée sur ce qu’est l’alimentation naturelle et qui est l’objet d’un article en attente de modération. Mais j’ai l’impression qu’Agora Vox est devenu un journal plutôt orienté en ce qui concerne la liberté d’expression nutritionnelle. Pas sûr que mon article passe la modération, car cela fait bientôt dix ans que mes articles ne passent plus sur ce journal.


    • foufouille foufouille 25 janvier 2019 19:06

      @Abolab
      centenaire avec une vraie carte d’identité et pas un mytho de 160 ans.
      aucune étude scientifique ne prouve ta propagande aryenne.


    • Abolab 25 janvier 2019 19:14

      @foufouille Si vous ne savez pas lire l’anglais, cela va être difficile, car en France, c’est plutôt la propagande carnée, lactée et raffinée qui domine partout :
      https://ngp.usc.edu/usc-scientist-valter-longo-talks-about-how-to-live-a-longer-and-healthier-life/


    • Abolab 25 janvier 2019 19:32

      Bravo @foufouille, le point Godwin : ceux qui mangent végétal sont des nazis ou des aryens. Et que penser de ceux qui exploitent alimentairement des êtres sensibles ? Qui enferment ces êtres sensibles dans des camps avant de les gazer ou de les abattre pour les manger, alors qu’il n’y a aucune légitimité nutritionnelle et scientifique à cela ? Et qui promeuvent un système qui crée la famine sur terre en accaparant les ressources végétales pour nourrir du bétail ?


    • kalachnikov kalachnikov 25 janvier 2019 20:48

      @ Aita Pea Pea

      Tarte aux poils plutôt que tarte au maroilles, t’es un renégat en fait !


    • kalachnikov kalachnikov 25 janvier 2019 22:27

      @ Abolab

      C’est votre propos, la grosse arnaque. Il n’y a que dans votre tête que les Inuits sont en totalité protégés des maladies cardiovasculaires. Quand on est un peu raisonnable et rationnel, on dit que l’incidence de ce genre de maladies est moindre dans cette population qu’ailleurs. Et ceci en dépit d’un régime alimentaire catastrophique. La raison est comme stipulé dans le lien que j’ai fourni une mutation génétique et peut-être l’absorption d’omega 3.

      .
      La colonisation, et son effet induit le changement du mode de vie traditionnel, c’est bien avant 1930. Et vos histoires de momies, hyper représentatif.


      C’est la même chose avec votre omnivorisme idéologique plus bas. Vous êtes un délirant, en fait, un mythomane.

    • Abolab 25 janvier 2019 22:47

      @kalachnikov
      L’omnivorisme idéologique est un fait, un fait sous-tendu par des intérêts industriels et commerciaux colossaux, qui font tourner la tête de plus d’un décideur de santé ou politique.
      La main-mise de l’industrie et de son argent sur les recommandations nutritionnelles de la population est totale et ils ne s’en cachent même pas. Vous pouvez voir des logos « Danone » ou autres sur toutes les brochures nutritionnelles que vous offrent vos médecins ou qui sont affichées dans les hôpitaux.

      Le site Manger-Bouger a même un article de sa charte spécifiant explicitement que tous les aliments commercialisés font partie d’une nourriture équilibrée, incluant même de l’alcool tous les jours... ! C’est totalement incroyable de corruption pour tout personnel de santé qui se respecte et respecte la santé de ses patients.

      Concernant vos inuits, vos recherches seraient financées par les vendeurs d’huile de poisson, que cela ne m’étonnerait pas... Ces mêmes huiles que l’on a vendu pour des milliards de milliards de dollars aux concitoyens, avant que l’on se rende compte que finalement elles n’ont aucun bénéfice pour la santé cardiaque et même plutôt des effets délétères dans certaines études !

      Les résultats ne sont pas du tout concluants et la simple bon sens est aujourd’hui de reconnaître qu’il n’y a aucune preuve matérielle tangible du bienfait de l’huile de poisson pour la santé cardiaque, et que cette huile est même liée à l’augmentation de certains cancers.

      Aucune protection supplémentaire du poisson et des oméga 3 donc, et encore moins de nos jours, avec la pollution aux pesticides et autres métaux lourds présente dans les poissons.


    • Abolab 25 janvier 2019 22:49

      @Abolab Cela dit les omégas 3 des graines végétales comme le lin moulu, le chia, ou le chanvre, sont excellentes pour la santé et je vous les recommande quotidiennement.


    • kalachnikov kalachnikov 25 janvier 2019 23:03

      @ Abolab

      Ce qui est bon pour les inuits n’est pas forcément bon pour vous ; la preuve est que les Inuits ont des spécificités génétiques. Vous avez en tout cas bien incorporé l’idéologie de l’homme moyen et pareil.

      Je me poile quand même parce que la consommation de poisson est tenue comme facteur de longévité, en particulier au Japon, et m^me dans le régime méditerranéen.


    • Abolab 25 janvier 2019 23:04

      @kalachnikov D’autre part, si une population minoritaire est protégée par une modification rare, cela n’est en aucun cas une justification pour dire que toute l’humanité doit donc manger comme cette population marginale ne se nourrissant que de poisson ou de viande. Et si cette population est un peu plus protégée que la moyenne, cela ne veut pas dire du tout qu’elle est immunisée aux maladies cardiaques. Elles ont des maladies cardiaques, contrairement aux personnes qui mangent végétal, strictement, et dont il est cliniquement prouvé qu’elles sont capables non seulement de traiter, mais d’inverser leur maladie cardiaque par l’alimentation végétale (Ornish et al, Esselstyn et al.)


    • Abolab 25 janvier 2019 23:11

      @kalachnikov
      Le poisson fait effectivement partie des aliments mangés (en très petite quantité) par les populations de centenaires, comme il y en avait en Sicile ou à Okinawa. Mais cela ne veut absolument pas dire que c’est parce qu’ils mangent du poisson que la longévité est importante. La longévité tient principalement du fait que leur alimentation est essentiellement végétale et non raffinée, non industrielle. Après, il est même possible que le poisson soit un facteur aggravant et que sans produits animaux du tout, la longévité serait la même et même supérieure, mais là, on ne peut l’affirmer avec certitude, car aucune étude sur une population conséquente mangeant strictement végétal et non raffiné, n’existe à ce jour.


    • kalachnikov kalachnikov 26 janvier 2019 15:49

      @ Claire

      Aucun commentaire sur la population Amish, laquelle n’est pas du tout végétarienne, mange de la viande et qui, pourtant, semble moins sujette au cancer, aux maladies cardiovasculaires et dont l’espérance de vie est meilleure ?

      Il y a un facteur plus important que l’alimentation pour avoir une bonne santé, la sédentarité. Et la grande Santé, c’est important, parce que l’homme est né pour être actif, libre et heureux. Mais il est évident que la société ignoble dans laquelle on veut faire vivre l’homme, basée sur des superstitions et l’idée que l’homme est dangereux et mauvais, ne peut exister sans qu’on ait au préalable affaibli, rendu malade et dépressif, attaché avec de multiples chaînes l’individu.


    • Abolab 26 janvier 2019 17:44

      @kalachnikov Je ne vais pas répondre à la place de Claire, mais voici ce que m’inspire votre lien.

      Les « Amish » ont des comportements alimentaires très disparates, et dans cette communauté, il y a également des personnes mangeant exclusivement ou quasi-exclusivement végétal. Et ce sont elles qui semblent aussi réussir le mieux par rapport à la longévité, la mortalité et les maladies.

      Cela dit, ce qui est important n’est pas ce que mangent les « Amish », c’est ce que vous, nous et nos proches mangent, et quels en sont les effets sur notre santé, notre bien-être et l’environnement.

      Je ne dis pas que cela soit facile : remettre en question son alimentation nécessite d’être à l’écoute de son propre corps et de développer un comportement conscient envers sa manière de manger et ce que l’on mange. Beaucoup de personnes ne sont pas prêtes à cela, car elles ont déjà beaucoup d’autres soucis et préoccupations.

      Cela dit, nous voyons bien que la société dans laquelle nous vivons participe activement à la destruction de l’écosystème terrestre et croule sous le poids des maladies chroniques. 

      Et les principales causes de dégradation de l’écosystème et de mortalité/morbidité humaine sont directement associées à la production et la consommation d’une alimentation carnée, lactée et raffinée, même si cela est volontairement minoré par les autorités de santé et complètement ignoré par les décideurs politiques, qui avant tout protègent un modèle économique et industriel compétitif basé sur un paradigme alimentaire de type omnivore industriel, et pas la santé réelle de la population, ni la préservation réelle de l’écosystème terrestre.

      Vous avez raison de parler également de sédendarité, qui associée à une alimentation industrielle carnée, lactée et raffinée peut causer des ravages.

      L’alimentation est une composante (très importante) de ce que l’on pourrait appeler « Santé humaine », l’activité physique en est une autre, mais aussi l’aspect psychologique ou intérieur en fait également partie, ce qui est une large composante également.

      Ces trois composantes doivent être en harmonie pour une santé complète, et doivent s’exercer ou être approchées sans fragmentation ni contradiction, car dans la contradiction, et la fragmentation, il y a du conflit, pas de liberté.

      Sans liberté intérieure, toute activité extérieure reste limitée et porteuse d’autres contradictions et conflits.


    • kalachnikov kalachnikov 26 janvier 2019 21:17

      @ Abolab

      Comme les Inuits, la population Amish a acquis une mutation génétique profitable.

      Les dégradations environnementales sont (en partie) la conséquence de la surpopulation, d’une population trop importante ayant ce régime alimentaire. Chacun sa voiture, prendre l’avion comme on prend le bus, ça n’a rien à voir avec l’alimentation mais cela est nocif. C’est le mode de vie, l’idéal de vie qui est nocif.

      La carie dentaire, par exemple, apparait au néolithique ; elle est inexistante au paléolithique (un seul cas répertorié). Une des causes pointées est l’alimentation (entre autres, apparition des céréales cultivées et de la viande d’élevage). Si ces causes sont exactes, ce n’est pas le fait de consommer de la viande qui doit être incriminé puisque précédemment, la consommation épisodique de charognes ou de gibier n’entraînait pas de pareilles conséquences. Donc, le problème, c’est et la nature de la viande et la fréquence de consommation.

      https://www.huffingtonpost.fr/2018/12/12/on-a-tellement-modifie-le-poulet-quil-est-un-parfait-exemple-de-notre-impact-sur-la-nature_a_23615915/?ncid=other_trending_qeesnbnu0l8&utm_campaign=trending


    • Abolab 26 janvier 2019 22:36

      @kalachnikov, Si vous pensez que développer une carie est le seul risque de la consommation de produits animaux, alors vous êtes très très mal informé et très éloigné de la réalité, comme malheureusement le sont beaucoup de nos concitoyens, y compris les docteurs censés nous porter conseil... !

      Les caries sont causées par les friandises et autres snacks industriels, ou par les céréales raffinées et sucrées industrielles, pas par la consommation de céréales complètes.

      L’apparition de caries au Néolithique l’est plus probablement du fait de la combinaison d’une grande consommation de fruits séchés et de l’absence de brossage de dents.


    • kalachnikov kalachnikov 26 janvier 2019 22:52

      @ Abolab

      Vous dites pour changer n’importe quoi. La carie est apparue au néolithique.

      ’Et les glucides ? On pense tout d’abord au miel, qui régale nombre d’animaux, de la fourmi à l’ours. Une peinture rupestre du Levant espagnol, antérieure au Néolithique, représente des collecteurs de miel entourés d’abeilles. Les fruits que nous consommons étaient inconnus des Paléolithiques et les céréales sauvages ne poussaient pas en Europe. Les baies fournissent quelques grammes de sucres rapides, mais elles jouent encore, à la saison, un rôle important dans les pays du nord. En fait, en dehors d’elles et de quelques maigres racines, la source essentielle de glucides était sans doute les fruits du chêne et du châtaignier. Mais ces arbres ne poussent qu’en climat tempéré et un déficit apparaît en climat froid. Remarquons que les végétaux ne sont jamais représentés de façon explicite dans l’art préhistorique.
      C’est en raison de cette rareté des sources de glucides, durant les périodes froides, que les hommes ont fait une véritable chasse à la graisse, pour alimenter la production hépatique de glucose à partir des lipides et des protides (néoglucogénèse).’

      ’La carence en fluor a été incriminée dans la genèse des caries dentaires. Il n’y a pas de caries dentaires au Paléolithique, sauf sur un crâne très exceptionnel de Rhodésie. En revanche on observe de nombreuses parodontopathies, liées à des défauts d’hygiène.’

      ’C’est à l’échelle mondiale que l’évolution s’est faite plus sournoisement. Notre patrimoine génétique est sans doute demeuré le même tout au long de notre trajectoire, mais notre organisme s’est modifié depuis le Néolithique. Par exemple, la stature des humains a rapidement diminué de quelque dix centimètres (indice d’une moins bonne nutrition) et les caries sont apparues, de même que les épidémies, la tuberculose et les cancers. Depuis la Révolution industrielle et le développement de notre civilisation moderne, les maladies de surcharge sont apparues et se sont multipliées.’

      Ps : des fruits séchés dans votre cervelle enfumée avant tout, le végétarien idéologique.


    • Abolab 26 janvier 2019 23:06

      @kalachnikov, C’est en raison de cette rareté de fruits dans les périodes froides, que les fruits, comme les baies, étaient séchés et collectés. Particulièrement à partir du Néolithique après la fin de la « dernière glaciation », lorsque les fruits furent plus disponibles. La perte de stature n’est pas due à une moins bonne nutrition, mais à une meilleure nutrition, plus végétale, associée au changement climatique d’alors.


    • kalachnikov kalachnikov 26 janvier 2019 23:38

      @ Abolab

      Vous vous contorsionnez. On parle paléolithique, vous invoquez le néolithique.

      Les problèmes osseux, parallèles à la diminution de la stature, c’est un bienfait d’une alimentation plus végétale ? L’apparition des caries, de certaines maladies aussi ?

      On incrimine volontiers les céréales.


    • Alex Alex 27 janvier 2019 01:09

      @Claire
      Les loups et les chiens appartiennent à la même espèce, celle des Canis Lupus. C’est une espèce carnivore. Le Canis Lupus Familiaris a été obligé de s’adapté à ce que veut bien lui donner son maître, mais il reste un carnivore. Les animaux omnivores sont plutôt rares...on a l’ours par exemple. Mais un peu de légumes verts sont bon pour le chat comme pour le chien, car cela favorise leur transit. Dans la nature, soit ils mangent de l’herbe, ou le contenu de l’estomac de leur proies végétariennes ou granivores (souris, oiseaux). Votre animal de compagnie mangera donc volontiers quelques petits légumes, mais en quantité limitée, et non pas pour se nourrir, mais donc pour avoir les fibres nécessaires à son transit. Je connais un chien braque qui se nourrissait volontiers des prunes tombées de l’arbre, noyau compris. Le chien a en effet un goût pour le sucré, mais notons que c’est de la pure gourmandise. Il peut digérer les glucides sous certaines conditions.J’ai eu le cas aussi d’un dogue allemand névrosé qui a avalé 8 paires de chaussettes qu’il a fallu sortir de son estomac par voie chirurgicale. Je ne pense pas que la chaussette fasse partie du régime alimentaire de l’espèce canine...ne pas confondre donc ce qu’on leur force à manger (genre nos restes, du riz ou des pâtes pour que l’alimentation coûte moins cher que 100% carnée ou des pâtées/croquettes industrielles),  ou ce qu’on s’inflige à nous-même comme alimentation et ce qu’on DEVRAIT manger, nous ou nos animaux, pour faire fonctionner la merveilleuse machine biologique de façon optimum et le plus durablement possible. En revanche, les croquettes industrielles qui contiennent un max de céréales, pour des chats ou des chiens...j’exprime la plus expresse réserve...Et les pâtées exclusivement végétales pour chat ou chien, j’estime que c’est un crime !


    • Abolab 27 janvier 2019 09:31

      @kalachnikov, vous mélangez beaucoup de choses de manière non rigoureuse. 

      Ce que je vous dis est que les céréales complètes ne produisent pas de caries, car ce sont des glucides complexes, et ce qui cause les caries sont des glucides simples, que l’on retrouvait à l’époque dans les fruits secs ou alors le lait animal, et aujourd’hui en plus, dans les barres chocolatées, les bonbons et quasiment tous les produits industriels transformés.

      Une forte consommation de fruits secs ou de lait est ce qui a pu causer l’apparition de caries à cette époque. Une forte consommation de lait et de produits animaux est également une cause de problèmes osseux.


    • kalachnikov kalachnikov 27 janvier 2019 10:51

      @ Abolab

      Vous dites n’importe quoi.

      L’acide phytique est mis en cause.

      De plus, votre incrimination crétine du lait. Les dents ont besoin de calcium.

      ’Le calcium est l’ion le plus abondant de l’organisme. L’apport quotidien nécessaire est d’environ un gramme ; il double chez le jeune et la femme enceinte ou allaitante. En l’absence de produits laitiers, ce gramme quotidien peut être fourni par 6 kg de poisson ou 10 kg de viande ou 10 litres d’eau calcaire... C’est beaucoup et, comme on ne trouve pas traces de déminéralisation osseuse sur les squelettes paléolithiques même de sujets âgés, on peut se demander s’ils ne consommaient pas les épiphyses des os, qu’on ne retrouve habituellement pas dans les gisements.’

      C’est difficile de comprendre que l’omnivorisme, au-delà de votre délire religieux, est en fait intimé par la nature ?


    • Abolab 27 janvier 2019 11:07

      @kalachnikov, vous ne savez pas de quoi vous parlez. Les phytates sont protecteurs, notamment contre le cancer. Le plus vous en mangez, le plus cela vous protége du cancer. Et non seulement, cela vous protège, mais cela peut également servir dans let traitement du cancer... Et non seulement cela est bénéfique pour le cancer, mais également pour les maladies cardiaques, le diabète et les calculs rénaux.

      Vous êtes conditionné à associer lait et calcium par la propagande industrielle et celle du gouvernement. Le calcium est un minéral abondant dans les végétaux, et c’est d’ailleurs des végétaux que provient le calcium du lait de vache.

      Pas besoin d’intermédiaire animal pour avoir votre calcium, les protéines animales étant démontrées réduire l’absorption intestinale du calcium. Le plus vous buvez de lait, le moins vos os sont protégés, comme l’indique clairement le fait que les pays les plus consommateurs de lait sont également ceux avec le plus de fractures osseuses...

      Ne serait-ce qu’un litre de contrex ou de courmayer vous procure les recommandations quotiennnes en calcium, qui sont au par ailleurs très élevées, le meilleur calcium étant toutefois sans doute celui naturellement présent dans les végétaux. Même le chou kale a un calcium plus absorbable que celui du lait.


    • Abolab 27 janvier 2019 11:54

      @kalachnikov, le seul délire religieux alimentaire est celui de l’omnivorisme idéologique de la chrétienté qui affirme que les animaux sont faits pour être mangés et exploités par les humains.


    • kalachnikov kalachnikov 27 janvier 2019 17:17

      @ Abolab

      Arrêtez de délirer.

      Il n’y a pas de cas de carie au paléolithique (un seul cas répertorié) ; celle-ci apparait, de façon massive, au néolithique. Une cause suspectée est l’acide phytique, via les céréales. Il y a du reste une dégradation de l’état général de santé et la question n’est pas viande ou pas viande car lors du paléolithique comme lors du néolithique on mange et de l’un et de l’autre mais des viandes et des légumes de nature différente (sauvages dans un cas ; domestiques dans l’autre ; je vous laisse feuilleter Darwin, ce qu’il dit des animaux domestiques, comment la domesticité affecte ceux-ci).

      Il n’y a aucun cas de déminéralisation au paléolithique ; il faut 1 g de calcium/jour, plus encore pour les femmes gravides ou allaitantes.
      Apprenez à compter, sortez dans la nature, contextualisez.

      Au hasard, 120 gr de brocoli, 36,3 mg de calcium. D’après vous, il faut combien de kgs de brocolis par jour pour une horde de 20 personnes ? Vous vous êtes déjà baladé dans la nature ? Vous ne savez pas qu’il n’y a pas de champs, que les espèces occupent des aires (de présence) parmi d’autres espèces ? Vous ne savez pas que la production du fruit (3/4 mois pour le brocoli), contrairement à sa dévoration, constitue un temps long ?

      Je suis désolé mais votre vision de l’homme du paléolithique, c’est la vôtre, celle du bobo à fond dans le délire nutritionnisme qui choisit dans les rayons de supermarchés bobos en louchant sur des étiquettes et en étant sensible à des discours publicitaires confus pleins de promesses anxiogènes.
       


    • kalachnikov kalachnikov 27 janvier 2019 17:21

      PS : je n’ai pas parlé de lait.

      Au paléolithique, pas d’élevage = pas de lait sinon peut-être, à la mode des inuits, boire au pis sitôt l’animal tué.

      C’est ce que vous faites de façon répétée que de mélanger dans une bouillasse paléolithique et néolithique pour asseoir votre discours frappadingue.


    • Abolab 27 janvier 2019 17:59

      @kalachnikov, Qu’essayez-vous de prouver avec votre argument « Pas un cas de déminéralisation au paléolithique » ?

      Est-ce que vous avez recensé et exhumé tous les hommes du Paléolithique et regardé leurs os ? smiley De quelles données parlez-vous ? Comment connaissez-vous l’état de santé des hommes du paléolithique ?

      Les 1000 mg par jour de calcium sont directement pondus par la filière agroindustrielle du lait. Les recommendations varient de pays en pays.


    • Abolab 27 janvier 2019 18:05

      @kalachnikov Le brocoli n’existait pas au Paléolithique, ni au Néolithique. Les crucifères actuels proviennent toutes d’une seule plante : la moutarde sauvage. 
      Nos ancêtres ont graduellement appris à reconnaître les plantes et à les collecter, que ce soit des feuilles, fruits et tubercules. Les tubercules et autres végétaux riches en féculents cuits étant la base de notre alimentation, comme le montre le fait que nous avons 6 gènes de production d’amylase salivaire comparé aux 2 gènes présents chez les autres primates


    • kalachnikov kalachnikov 27 janvier 2019 18:35

      @ Abolab

      Je sais bien que le brocoli n’existait pas. Je vous donne un exemple pour que vous compreniez qu’il faut des quantités de matière faramineuses et que vous devez raccorder cette exigence au réel. Autre chose que du livresque, de l’idéologie.

      Pour le reste, comme d’hab, vous vous livrez à un tri sélectif pour justifier vos bouffées délirantes. Quand une donnée va dans le sens de ce délire, c’est de la bonne science ; sinon, c’est de la mauvaise science et un complot.

      Vous me donnez envie de devenir ultraviandard ; à votre contact, je me demande si ruminer de la feuille ne cause pas des dégâts au cerveau.


    • Abolab 27 janvier 2019 19:10

      @kalachnikov Justement non... Notre maîtrise du feu et donc de la technique de la cuisson nous a permis de cuire des aliments jusqu’alors inmangeables : les tubercules et autres graines dures. Aucun autre animal n’était capable de les manger également, donc la pression environnementale sur ces aliments étant faibles, nous avions alors une ressource nouvelle permettant d’obtenir plus de calories en moins de temps passé à manger. Ce qui a non seulement développer notre cerveau mais également libéré notre temps pour explorer notre environnement. Et quoi de plus facile à faire pousser qu’un tubercule ? Vous n’avez juste qu’à garder quelques spécimens, les enterrer et revenir à l’endroit quelques mois plus tard pour récupérer votre récolte, ni vu ni connu.


    • Abolab 27 janvier 2019 21:17

      @kalachnikov Comment font les gorilles ? Ils mangent des quantités faramineuses de feuilles pour obtenir leurs protéines. Les arbres en sont remplis... Mais ils passent une bonne partie de leur temps à manger, ce que nous faisions il y a très longtemps. Puis vint le temps de la cuisson des tubercules végétaux, qui procura un important gain calorique par rapport au temps passé à manger... c’est comme cela que nous sommes passé de la forêt à la savane, puis de la savane à d’autres contrées.


    • kalachnikov kalachnikov 27 janvier 2019 23:32

      @ Abolab

      Je m’intéresse à ce moment, le saut qualitatif dans la culture dit-on, et même si l’alimentation n’est pas mon centre d’interêt primordial, j’ai des connaissances car c’est avant tout un trait culturel. Au même titre que l’art pariétal, par exemple, sur lequel vous dites n’importe quoi, pour changer (il y a de multiples hypothèses). La révolution néolithique est une catastrophe à tous points de vue : invention de la maladie chronique, de la guerre, de l’égoïsme, de la famine, etc. Ce qui m’intéresse, c’est de comprendre comment un individu en vient à créer l’enfer, à demeurer dans cet enfer.

      Toute ressemblance avec le mythe de la Chute est bien entendu fortuit.


    • kalachnikov kalachnikov 27 janvier 2019 23:53

      @ Abolab

      Vous inventez, brodez, romancez. Il est difficile de savoir ce que l’on mangeait exactement comme végétaux au paléolithique puisque les reliefs disparaissent avec le temps. On a beaucoup de preuves que l’homme de cette époque consommait de la viande mais peu concernant la consommation de végétaux ; c’est justement en fonction de ça qu’a longtemps perduré la légende de l’homme préhistorique viandard qui ne bouffe que du mammouth.

      Encore une fois, vous ne connaissez rien à la nature sauvage et la nature domestiquée. Vous m’expliquerez comment dans la nature livrée à elle-même, en dépit de centaines de graines, un arbre ne produit au mieux que quelques rejetons.

      Dans un champ, c’est fastoche, vous apportez la flotte, l’engrais, éliminez la concurrence, les ravageurs, les maladies, etc. En un mot, vous truquez et faussez la nature. Même la permaculture qui est l’agriculture la plus naturelle, la plus proche de la nature, est un trucage.

      Ps ; vous n’êtes pas un gorille. Même si je ne défends pas spécialement la viande, vous me voyez invoquer les carnivores ? Le gorille est obligé de bouffer de la terre pour trouver des sels minéraux, sa nourriture étant pauvre.


    • kalachnikov kalachnikov 28 janvier 2019 00:05

      @ Abolab

      Vous dites décidément n’importe quoi.

      Les fruits secs que vous achetez dans votre super magasin à bobos sont séchés dans des fours.

      Vous avez déjà fait sécher des fruits ? Moi oui. Pourquoi d’après vous on fait sécher des figues et des tomates dans le Midi et pas à Paris ? Parce qu’il faut que le soleil cogne et cogne bien ; si le soleil n’est pas assez ardent, le fruit pourrit.


    • Abolab 28 janvier 2019 09:34

      @kalachnikov L’étude des coprolithes, les selles fossilisées de nos ancêtres du paléolithique ont montré que ces derniers mangeaient jusqu’à 100 - 250 grammes de fibres par jour, c’est-à-dire bien plus de fibres que certains végans des temps modernes en consomment en s’alimentant avec de fausses viandes et autres végétaux raffinés. Ils avaient donc une alimentation à base végétale, très éloignée du régime à base de viande et produits laitiers vanté par certains aujourd’hui. Les recommandations officielles en fibres sont de 20 à 30 gr par jour, ce que déjà peu de personnes suivent...
      Avec 100 grammes de fibre dans vos selles, je peux vous assurer que vous êtes un mangeur de plantes. La viande étant une denrée calorique rare, elle était mangée avec parcimonie. Elle devait sûrement être fumée pour être conservée et gardée pour les coups durs.


    • Abolab 28 janvier 2019 14:46

      @kalachnikov Je doute que les guerres et l’égoïsme soient nés seulement au Néolithique. Le petit mammifère qui défend son terrier contre les intrus a déjà en lui un comportement possessif et agressif... Si vous y réfléchissez, les nations ne sont rien d’autres qu’une forme de tribalisme primitif, glorifiées avec des symboles, des idéaux et des institutions. Cela n’a pas beaucoup évolué depuis les premiers primates se réunissant en groupes...
      Par contre, les maladies chroniques semblent très récentes, car dans les populations connues sur terre mangeant à très grande prédominance végétale, il n’y a quasiment aucune forme de diabètes, de maladies cardio-vasculaires, très peu d’occurences de maladies intestinales très prévalentes en Occident, ou de cancer. Maintenant, nos ancêtres faisaient sans doute face à plus de problèmes infectieux et autres notamment liés à une hygiène de vie moins développée.


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