samedi 19 janvier 2019 - par Alex

Pourquoi les végétaliens et véganes reviennent à la viande ?

 

Selon une étude, publiée en anglais sur https://www.psychologytoday.co​m/blog/animals-and-us/201412/8​4-vegetarians-and-vegans-retur​n-meat-why, laquelle a porté sur 11 399 adultes représentatifs de la population américaine, avec divers régimes alimentaires, il apparaitrait que : seuls 2% des interrogés ne consomment aucune viande, 1.5% sont végétariens, 0.5% sont veganes. Et surtout, 5 personnes sur 6 ont abandonné leur régime végétarien/végétalien… 86% des végétariens et 70% des vegans reviennent à la viande. Outre atlantique, c’est la santé qui dicte en premier la décision d’abandonner la viande en faveur d’une alimentation exclusivement végétale.

L’étude porte évidement sur des sujets américains. Autres pays autres mœurs.

Mais qu’est ce qui peut amener un végétalien voire un vegane à revenir à l’alimentation tant honnie ?

Il y a diverses raisons…

Un changement de vie ou dans la vie

Oui, un changement de vie...On grandit, on n'éprouve plus le besoin de contester et de faire ch*er ses parents. On a passé sa crise d’ado. On a cessé d'identifier tous les cerfs à Bambi et les cochons à Babe. Vous commencez même à comprendre pourquoi vos parents ont dit non à votre proposition de sauver un cochon de l’abattoir pour l’adopter et le faire vivre dans l’appartement. Vous comprenez que le Monde s’est pas celui des Bisounours et que la Nature à ses dures lois. Vous n’avez plus besoin de vous démarquer des autres par une cause, un mode alimentaire, vous apprenez à devenir vous-même et à acquérir votre propre personnalité.

Ou on se met en couple et le nouvel élu (enfin un mec potable après tant de désillusions !) est parfait sauf que le tofu, il ne peut pas, même qu’il tient à son steak, allez…, au moins une fois par semaine. Bon prince, il accepte deux jours sans viande, il devient flexitarien même, mais là, faut pas pousser bobonne ! Il vous rappelle que pour lui, Brigitte Bardot c’est juste qu’une vieille raciste devenue moche et mal peignée, et qu’il n’aimerait pas que vous tourniez à l’aigre de la même façon. Il rappelle aussi que rien n’est plus convivial que de partager un repas….le même repas. Petit détail que ne manqueront pas vous rappeler maman et belle-maman d’ailleurs. Alors de deux choses l’une, soit on accepte, soit le mec se barre à force de nous entendre parler « de cadavres » et de nous voir avaler nos faux mages trafiqués et nos graines germées. Et là, c’est Trafalgar, car on risque vraiment de finir sa vie seule avec les 6 chats et 7 chiens que l’on aura adoptés pour chauffer le lit à la place rendue vacante.

La situation se complique encore lorsque l’enfant paraît : non seulement il devient en principe le centre de préoccupation et de votre vie, et on commence à s’en fiche un peu de penser qu’avaler un poisson c’est tuer l’océan, et deuxio on hésite quand même, en tant que maman, à proposer un régime de vie évictif et plutôt controversé par la science à un petit mammifère qui vient tout juste de naître et qui réclame votre lait à grand cri. Si vous êtes déjà endoctrinée jusqu’à la racine, il est possible que le père s’en mêle, voire le restant de la famille, voire pire : les services sociaux et même les flics si le petit bout doit être mis sous perf à l’hôpital…dans l’étude en question, une certaine pression familiale exercée par un non-végé est le motif de retour à la viande pour la moitié des végés.

Le poids des traditions, inscrit jusqu’au cœur de nos cellules même

Homo Sapiens n’a pas évolué comme un herbivore et donc, même avec une analyse alimentaire minutieuse et les compléments nécessaires pour tenter de rester en bonne santé, ce n’est pas gagné en 2018 dans un monde capitaliste.

Pour rappel, notre système digestif n’a pas suivi l’évolution de notre cerveau : il est resté le même que celui des grands singes. Et pour mémoire, les grands primates sont omnivores car ils mangent des insectes. Ils sont en outre coprophages et ne nettoient pas leurs légumes. C’est ainsi qu’ils se fournissent en B12. Le chimpanzé par exemple plante un bâton dans une termitière pour que les habitants montent dessus, avant de l’enfourner goulument dans la bouche...

Un supplément d’éducation

Ou l’envie soudaine de s’instruire et de sortir des schémas militantistes… on comprend alors que l’humain est omnivore et on apprend que la nature n’est pas le monde de Disney. On observe les animaux sauvages et leur mode de vie, et non plus seulement les sempiternelles vidéos sur les élevages et abattages porcins en Chine…on observe les choses sur le terrain, la Nature, on la découvre, on la vit et on ne l’adapte plus à des concepts bobo-végé. Ahlala, le nombre de copines très actives dans la protection animale à qui je dois expliquer que le gros oiseau au bord de l’étang – oui le vilain qui tue les pauvres petits poissons avec son long méchant bec – c’est un héron…On comprend que le monde « sans cadavres » dont parlent certains militants extasiés est une illusion juste pas possible vu que tout être vivant est mortel et donc appelé un jour ou l’autre à devenir un cadavre. On se bouge de son F4 de Chantilly et on visite des fermes écoresponsables sans traiter le paysan de tous les noms (violeur de vache, assassin, etc…). D’ailleurs, ces paisibles ruminants broutent tranquillement dans le pré et ne semblent pas outrageusement maltraités. Soit, on va les abattre, et donc raccourcir leur durée de vie, mais on n’a jamais vu une vache décompter les années sur le calendrier de son smartphone et voir ses amis sur Facebook lui souhaiter un joyeux anniversaire. On se met même à regarder des documentaires de la chaîne National Géographic sans chercher à arracher les dents au lion qui se chope une fragile gazelle. On apprend que les bons légumes sont aspergés au glyphosate et que ce n’est peut-être pas le meilleur pour la santé. On comprend que ce qui tue les abeilles ce n’est pas le fait de les élever pour leur prendre leur miel mais la pollution généralisée et les pesticides que l’on vaporise sur les fleurs, source principale de leur alimentation…bref, on devient plus éduqué, moins con et donc moins radical. On cesse de se construire un monde avec ses petits copains agités et on arrête surtout de vouloir l’imposer à tous.

Il faut du pognon...

Pourquoi les végétariens et végétaliens reviennent à la viande ?

Et ce n’est pas pour rien que grand nombre de végétaliens et véganes se situent dans la tranche privilégiée. Parce que si on veut s’alimenter de façon pas trop insipide, variée, de qualité et se procurer les compléments indispensables, il faut quand même avoir un peu de marge financière.

 

L’aspect social

 Parce que vous en avez marre d’être seul. A force de critiquer tous vos (ex) amis sur leur façon de vivre et de bouffer, vous avez fait le vide autour de vous. Vous avez bien 2 ou 3 « amis » véganes qui vous suivent de loin, sur Facebook, mais ça ne remplace pas la vraie chaleur de vos anciens bons chouettes potes datant du lycée. Alors, vous renouez enfin, et vous participez à nouveau au prochain repas raclette, et cette fois vous mangez et n’ouvrez votre bouche que pour avaler tout ce bon fromage chaud et dégoulinant ! Ah oui, mmmh ce fromage ! parlons-en car…

Le goût

-…on y revient aussi, pour une question de goût. Pas forcément à la viande rouge, directement. ..mais au fromage, aux œufs, au poisson issu de la pêche équitable ou d’élevage bio , à la volaille bio élevée en plein air…c’est quand même tellement plus goutu que le tofu et les mix fades et gras qu’on vous propose. Et quand on vous parle encore de sauver la planète, vous estimez faire un effort déjà, et vous parlez du nombre d’avions qui survolent le ciel et de tous ces végés qui se goinfrent de produits à base d’huile de palme et de compléments alimentaires dont la culture des produits de base à l’autre bout du globe squattent des parcelles entières qui pourraient nourrir les enfants des pays en voie de développement. Comme vous êtes redevenu social, désectarisé même, vos amis vous accueillent à bras ouverts, et vous êtes plus heureux que jamais. Comme c’est le cas de 58% d'anciens végés dans l’étude, vous ne voyez pas le régime comme faisant partie de votre identité mais plutôt comme une croix à porter, qui vous stigmatise.

La santé

Vous vous apercevez que vous commencez à accumuler de solides carences, ou votre toubib vous le signale. Vous lisez aussi les appels au secours de divers comme vous sur les réseaux sociaux « au secours, mes cheveux tombent, tout tombe d’ailleurs, je suis ultra carencée, comment faire ? ». De toute façon, en général, il suffit de voir votre aspect, maigrichon, hâve…vous comprenez que soit vous devez avaler impérativement des gélules, soit vous nourrir à nouveau normalement. Vu que les gélules, c’est rébarbatif, fabriqué en laboratoire donc antinaturel et cher, vous réintégrez un peu de protéines d’origine animale dans vos menus. Et vous vous trouvez mieux.

Un effet de mode éphémère

Parce que vous s’était un phénomène de mode, et après une saison ça passe. Vous aviez suivi le régime d’une star du X, autoproclamée papesse du véganisme. Celle-là même qui s’enfile en douce, hors caméra, du caviar et des huitres…ca a eu du bon car vous avez perdu 5 kg….en masse musculaire, mais maintenant c’est bon…

On déteste cuisiner…ou on n’a franchement pas le temps

Vous n’aimez pas cuisiner, ou vous n’avez franchement pas le temps, mais vous êtes soucieux de votre de santé et vu le manque de produits transformés véganes sur le marché, et le prix de tous ces « faux-machins », vous revenez à une alimentation normale. Ou vous devez systématiquement cuisiner en double, une fois pour vous et une fois pour votre homme qui est bêtement omnivore. Revenant tout juste d’une réunion après une heure d’embouteillages, entre les gosses qui demandent de l’attention et votre série TV préférée qui démarre, votre cœur a balancé vers la facilité : vous êtes redevenue ce que vous étiez hier et avant-hier. Et vous éprouvez même un vif soulagement. Le gigot d’agneau c’est quand même plus facile que les 5 heures passée à composer un truc qui ne goûtera finalement que le seitan et les céréales qui le compose, c’est-à-dire pas grand-chose…

Pour des raisons de santé encore : des végétaux difficiles à avaler !

Vous avez compris que dans les céréales, il y a du gluten, et que même si vous n’y êtes pas sensible, c’est pas top pour vos intestins….hors, le blé est partout dans les produits transformés, encore plus dans les produits végés et vous ne pouvez plus vous bourrer de tartines à la margarine trempées dans votre soupe aux carottes pour tromper votre fin. Bref, végétalien, bio et sans gluten, ça commence à faire court dans l’assiette…d’ailleurs, toutes ces graisses trans pour composer les produits végés, ça aussi, ça commence à peser ! Et si en prime, vous êtes affligé un intestin irritable, plus de légumineuses, de crucifères, de crudités, d’aliments trop acides…là on frise l’alimentation par voie parentérale ou l’anorexie pure et simple !

D’ailleurs, il est intéressant de se pencher sur l’état des intestins de ceux qui ont été livrés par leur légitime propriétaire à des dizaines d’années aux légumineuses et céréales complètes…Le résultat est plutôt interpellant….

On vit en collectivité

Et souvent on mange en collectivité. Même si on amène sa bouffe, forcément à un moment donné on parle de resto entre collègues. Dans certains cas, il est difficile d’échapper à la cantine. Vu que par exemple, dans toutes les sauces, ils mettent systématiquement du fond de bœuf ou de volaille…

Le végétalien ou végane n’a pas le monopole du cœur

Vous comprenez que monopoliser le marché de la compassion, c’est tout un business. Vous avez envie de militer pour d’autres causes, par exemple plus proche de votre propre espèce. Vous avez par exemple des enfants, et du coup, vous vous préoccupez de leur bien être futur et donc du devenir de la société humaine avant tout. Et, non, on ne peut pas se consacrer pleinement à plusieurs causes à la fois. Il faut choisir.

Parce que vous virez extrémiste

Pourquoi les végétariens et végétaliens reviennent à la viande ?Vous vous sentez devenir un terroriste de la bouffe, pire qu’un extrémiste islamiste en quête d’un atome de porc. Bref, lire la composition des étiquettes commence à vous gaver gravement ! Vous ne vivez plus que la loupe à la main pour traquer le sigle végane. Au restaurant on vous renverse « accidentellement » la sauce sur les genoux lorsque vous renvoyez votre assiette de légumes après avoir vu le commis utiliser la même cuillère qui a servi pour le gratin dauphinois. On se fout ouvertement de votre tête lorsque vous traînez fièrement avec votre veste et chaussures en cuir synthétiques et qu’on vous demande dans quelle usine, située où et avec quelle main d’œuvre ils ont été fabriqués, et combien de temps, une fois devenus des déchets, ils vont mettre à se biodégrader comparativement à leurs belles chaussures en cuir et leur pull en laine à eux. Piqué au vif vous répondez réprouver formellement de porter la peau de vos « frères et amis les animaux ». Là, les autres sont carrément pliés en deux, et charitablement vous rappellent que tous vos amis vont de toute façon y passer, même si c’est de mort naturelle, et que leur peau disparaîtra sans servir à rien dans les équarrissages ou les incinérateurs. Vous commencez tout doucement à perdre pied. 

C’est carrément Trafalgar quand vous relisez certains de vos posts ou lorsque vous vous entendez parler…ainsi vous nommez les abus sur des non-humains avec une sémantique propre à l’être humain vu qu’elle implique une conscience ! Ça vous fait tout d’un coup tout drôle de parler de viol, d’esclavage ou d’Holocauste lorsque vous parlez d’une génisse. On pourrait en rire, si ce n’est qu’il arrive que votre interlocuteur humain a lui vraiment subi un viol avec les conséquences psychologiques humaines que cela comporte, ses grands –parents ont disparu en fumée dans les cheminées d’Auschwitz et qu’il considère que se lever chaque matin aux petites aurores pour se taper deux heures de route dans les embouteillages aller-retour pour aller bosser pour un salaire de misère, ce n’est pas loin d’être de l’exploitation…

Et si vous n’aviez pas versé totalement dans l’extrême-droite du végétal, les remarques de certains extrémistes « végétarien, c’est rien, Vegane seulement c’est bien » n’arrangent pas les choses. Au contraire, cela vous pousse au crime et à dévorer une grosse entrecôte, de filmer en direct, et d’envoyer ensuite sur leurs réseaux.

Une erreur de casting

Vous doutez du fondement même de l’éthique que vous vous êtes construite à grand renfort de propagande. Vous restez ferme sur la maltraitance animale, la vivisection, les élevages intensifs ou en batterie, la fourrure, … mais vous ne considérez plus que l’animal est votre égal, vous comprenez que vous êtes résolument spéciste, comme tous les animaux qui naturellement privilégient leur espèce et au besoin bouffent les autres, et finalement vous parvenez à le manger même si c’est du cadavre. Forcément, on ne va pas mordre la cuisse d’un bœuf sur ses pattes, même si ça, c’est de l’ultra-frais.

Après avoir récupéré un peu de votre capacité de réflexion et de jugement (justement en ayant avalé une petite poignée de délicieuses crevettes), vous comprenez que pour pouvoir avoir des droits, il faut avant tout pouvoir comprendre ce qu’est un droit ou, à défaut, il faut au moins avoir la possibilité, un jour ou l’autre, d’être capable de comprendre ce qu’est un droit. Comment donc peut-on dire que les animaux ont les mêmes droits que nous ? Vous recommencez à considérer le corps d’un animal comme une ressource dont vous pouvez disposer à votre guise. C’est-à-dire en faisant preuve de discernement. L’éthique dont vous entendez si souvent parler dans certains groupes, et dont vous avez-vous-même abondement parlé autour de vous, vous paraît de plus en plus être des tics compulsifs.

Une dérive suivie d’une prise de conscience soudaine provoquant un retournement de situation

Vous avez réussi à faire crever votre chat – un petit carnivore – en lui imposant un régime exclusivement végétalien, donc aux antipodes de ses besoins naturels et fonctionnels. La mort du pauvre minet, décharné et déplumé, assortie de la menace du vétérinaire de vous dénoncer à un organisme de défense animale vous incite à cesser d’imposer le contre nature aux autres, et comme charité bien ordonnée commence par soi-même…

Chacun son organisme

Chaque organisme est différent, et tolère plus ou moins bien le végétalisme. Considérer par exemple la théorie sur les groupes sanguins qui veut qu’en fonction de son groupe sanguin on tolère plus ou moins bien la viande, voire on en a un réel besoin ! - Selon le docteur D'Adamo, notre groupe sanguin nous prédestine à une alimentation particulière, avec des aliments dits bénéfiques, neutres ou à éviter. Cette théorie du régime selon son groupe sanguin part du postulat que les groupes sanguins sont intimement liés à l'évolution de l'espèce humaine, ...On aura donc toujours des gens qui vivront mal leur végétalisme et une fois revenus à un peu de protéines animales, se sentent soudainement mieux. Cela n’a rien avoir avec une propagande des industries agro-alimentaire, lesquelles – ce que les décérébrés extrémistes n’ont pas compris – ont plutôt tout avantage à s’engouffrer dans le créneau végane, pour pouvoir leur vendre cher et vilain des produits transformés à base des céréales OGM et pulvérisés généreusement au glyphosate dont ils ont déjà tendance à nous gaver, parce qu’elles ne leur coûtent rien ! Pour citer un seul exemple, voyons la composition idyllique des fausses saucisses knacki Herta. Ne parlons pas du goût…

La santé encore une fois

Votre changement alimentaire était dû dés le départ à des raisons de santé. Et justement, au niveau hygiène de vie, vous avez obtenu ce que vous souhaitez : manger plus de légumes et diminuer fortement la viande. Vous comprenez que ça suffit amplement à votre bonheur…

 

A.Zeletzki v.Potschenitz

(Janvier 2019)

 

Pour aller plus loin…

 

https://www.contrepoints.org/2015/03/16/200733-4-derives-des-environnementalistes-contemporains Il est actuellement de bon ton de penser d’une certaine façon ? Est-ce la bonne ?

https://www.unmondevegan.com/index.cfm pour se fournir en produits…de substitution, en compléments, etc….

https://www.authentico.fr/alimentation-et-groupe-sanguin/ Chaque organisme est particulier, notre ADN est unique…mais déjà, notre espèce dispose de plusieurs groupes sanguins. Pour quelle raison et quelles sont les incidences au niveau de l’alimentaire ? Tenez, en fait il y a aussi ceci : https://mythevegetarien.wordpress.com/2016/11/16/4-raisons-qui-expliquent-que-certains-vegans-se-portent-comme-un-charme-la-ou-dautres-se-ramassent-lamentablement/

https://mythevegetarien.wordpress.com/2017/12/11/a-tout-le-monde-desole-davoir-ete-un-tel-vegan/ Un témoignage d’un militant végane.

http://worldnewstrust.com/what-if-plants-have-feelings-too-mickey-z les végétaux aussi sont des aliments vivants. Leur incapacité à hurler leur douleur leur prive-t-elle des mêmes droits que celui qu’on veut octroyer aux animaux ? Mais une moule ne crie pas non plus, d’ailleurs…jusqu’à quelles limites doit-on porter une éthique ?

https://www.federationvegane.fr/documentation/pourquoi-etre-vegane/specisme-antispecisme-et-carnisme/ Site de la fédération végane.

 



582 réactions


    • kalachnikov kalachnikov 28 janvier 2019 22:40

      @ Abolab

      Je raisonne à votre façon : vous extrapolez, vous n’avez pas trouvé toutes les crottes du paléolithique, si ?

      Je ne vais pas refaire le tour du circuit mais votre thèse :

      l’homme du paléolithique est végétarien, bouffeur de fibres.

      La mienne : il est omnivore, les portions viande/végétaux fluctuant en fonction de facteurs divers.

      Votre justification : la viande, c’est mal, si tu te conduis mal tu bous en enfer = religion, superstition.

      La mienne : adaptation continue, lutte pour la vie.


    • kalachnikov kalachnikov 28 janvier 2019 23:15

      @ Abolab

      Il y a des nations au paléolithique ? Vous devriez postuler au nobel. Nations, tribus = post néolithique = conséquence.

      Votre évocation de l’instinct de territorialité, lequel, au passage, est couplé à celui sexuel, n’a rien à voir avec les notions de propriété, d’identité, etc. Du Darwin de base, struggle for life + sélection sexuelle.

      Avant de faire votre choix au rayon farce et attrape des idéologies de l’Homme épuisé, vous auriez pu apprendre à démêler nature et culture et à comprendre qu’en fait, la culture est une anti nature, la négation de la nature.

      Le sens de la nature, c’est ’naître, perpétuer, mourir’. Il y a au paléolithique deux pics de mortalité, lors du sevrage et à la quarantaine. Quelques individus des exceptions dépassent cet âge. Contrairement à ce que vous pensez, la maladie, ce n’est pas mauvais ; c’est mauvais selon votre point de vue hyper egocentré mais sur le plan général, c’est un moyen qu’à la nature pour que l’harmonie règne. Si vous êtes un individu défectueux aux yeux de la nature, vous périssez parce que vous ne devez pas transmettre vos tares. Quelles tares ? Nous ne pouvons savoir puisque nous ne pouvons connaître le but de l’évolution (si elle en a un). Idem, au-delà de la quarantiane, la mission reproductrice est derrière vous, vous n’êtes plus utile. C’est ce qui se passe dans la nature entière : le prédateur sert de régulateur, il prélève essentiellement les animaux malades, vieux, faibles, etc.

      Ce cercle vertueux, qui peut paraître cruel, a été brisé. Justement par la manie non pas de vivre vieux mais de ne pas mourir. Par l’injonction que toute vie est sacrée, par des inventions comme la médecine, la prophylaxie, l’extermination de tout prédateur, etc, lesquels ne sont de fait que des contradictions jetées à la face de la réalité élémentaire. Et la culture est de fait un milieu artificiel peuplé de lavettes, lavettes qui de ce fait ne peuvent qu’être souffreteuses, puisque la culture n’a rien été d’autre qu’un processus de sélection où on sélectionne selon des critères déments en lieu et place des critères de sélection naturels.

      C’est trash mais comme le précise à peu près Darwin ’que celui qui se dit que la nature est cruelle se dise que la mort y est prompte’.


    • Abolab 29 janvier 2019 00:15

      @kalachnikov, non, au Paléolithique, il y avait plusieurs sortes d’hominidés. Ceux qui ont survécu semblent être ceux qui avaient l’alimentation la plus végétale. Le Néanderthal avait une alimentation similaire à la nôtre (globalement en occident aujourd’hui) en terme de macronutriments et de provenance animale : ils mangeaient beaucoup de viandes apparemment, supplémentées de végétaux.

      Je ne dis pas qu’il y avait des nations au Paléolithique, mais il y avait sûrement des tribus ou groupes. Entre Homo Sapiens, je n’en sais rien. Ce que je dis est que les nations sont des formes de tribus primitives glorifiées. C’est très tribal, une nation, vous ne trouvez pas ?


    • Abolab 30 janvier 2019 10:21

      @kalachnikov, Vos liens ne font confirmer ce que j’ai écrit plus haut. Le Néanderthal avait une alimentation similaire à la nôtre aujourd’hui en termes de macronutriments : pas mal de viande et quelques légumes ou céréales sur le côté de l’assiette.


    • kalachnikov kalachnikov 30 janvier 2019 23:51

      @ Abolab

      Je ne vais pas vous refaire le tour du circuit. Il n’y a pas de gras dans le gibier, et pas de mauvais gras. Donc, autant je veux bien croire, ou plutôt je sais, que la viande que nous mangeons actuellement est infecte, autant je ne peux croire que la viande de cette époque l’était.

      Je vous ai parlé des Amish. Les Amish sont du fait de leur mode de vie étrangers à la sédentarité ; comparé à un Américain moyen, un Amish fait quotidiennement un nombre hallucinant de pas. Et c’est aussi une des raisons pour lesquelles cette population a de bonnes statistiques concernant des maladies telles que le diabète, celles cardiovasculaires, l’obésité, la dépression, etc.
      Il en est de même concernant les animaux. des animaux programmés pour s’ébattre sont enfermés dans des cages exigües, sans plus voir la lumière du jour, les saisons, les intempéries, etc. Et de fait, leur chair ne peut être que nocive, les morts-vivants ne sont qu’un simulacre de vie.


    • Abolab 31 janvier 2019 08:05

      @kalachnikov, l’alimentation a clairement un impact plus important que la sédendarité. La viande sauvage était sûrement très bonne pour les carnivores, ce que nous ne sommes plus depuis que nous avons perdu notre capacité à produire notre propre vitamine C, lorsque, de reptiles terrestres, nous avons commencé à vivre dans les arbres et à nous transformer en primates se nourrissant principalement de feuilles et de fruits. La production de vitamine C par l’organisme est un marqueur d’adaptation à la viande et aux protéines animales, les humains ont perdu ce trait génétique de manière irréversible et donc doivent consommer de grande quantité de plantes, contrairement aux carnivores. Ceci dit, même certains herbivores peuvent toujours produire leur vitamine C, donc théoriquement l’évolution pourrait les retransformer en carnivores, contrairement aux êtres humains... Même les vaches sont plus carnivores, génétiquement, que les humains smiley


    • Abolab 31 janvier 2019 08:20

      @kalachnikov, Si vous y réfléchissez bien, c’est le monde à l’envers, l’homme, plantivore qui s’ignore, a transformé la vache, carnivore qui s’ignore, en herbivore.
      Et le plantivore mange le carnivore, qui mange des plantes, voilà le monde insensé que nous avons créé... smiley


    • Abolab 31 janvier 2019 10:24

      @kalachnikov, si l’ordre naturel des choses était respecté, c’est la vache qui devrait nous chasser pour nous manger. smiley Voilà pourquoi les indiens respectent énormément les vaches, qui sont « sacrées » dans leur culture. Les aurochs étaient d’ailleurs représentés avec des rayons solaires autour de la tête dans des restes archéologiques trouvés dans le Finistère. Le feu a amené la domestication de certaines animaux, car ces animaux étaient aussi bien protégés par l’homme des autres fauves, que l’homme l’était, du fait de la domestication du feu.


    • Abolab 31 janvier 2019 11:18

      @kalachnikov, pour revenir à votre question portant sur des problèmes osseux et de santé au début du Néolithique (je ne connais pas ces données et vous fait confiance sur leur existence), cela est probablement dû au scorbut, qui est une défiience en vitamine C, qui cause des problèmes squelettiques. Si des hominidés ne mangeaient pas assez de plantes et basaient leur alimentation sur la viande, le scorbut était inévitable, où même s’ils ne mangeaient pas de façon variée avec juste des céréales, du lait et de la viande par exemple...


    • Abolab 31 janvier 2019 11:22

      @Abolab Une carence, pas une déficience. Je n’ai plus beaucoup l’habitude de communiquer en français.


    • Abolab 1er février 2019 11:59

      @kalachnikov
      Il n’y a pas de gras dans le gibier, et pas de mauvais gras.
      ____________

      Allez expliquer cela à Lestr glaz et aux partisans du régime omnivore cétogénique smiley


  • Bramard 19 janvier 2019 22:10

    C’est les conditions de vie dans les abattoirs qui m’empêchent de manger de la viande. C’est juste inhumain. Y’aurait beaucoup moins de végétariens et de vegans si ces pauvres bêtes étaient pas torturées comme elles le sont. « D’ailleurs, ces paisibles ruminants broutent tranquillement dans le pré et ne semblent pas outrageusement maltraités. » excellent de lire ça, c’est presque poétique de s’imaginer une vache maintenant


    • Sparker Sparker 20 janvier 2019 12:24

      @oncle archibald

      Tuer une bête que l’on a élevé pour la manger quoi de plus naturel ?

      "

      Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire !!! smiley


    • Paul Leleu 22 janvier 2019 01:32

      @oncle archibald

      en fait, je ne vois pas le rapport avec le débat... c’est comme pour la chasse... les gros clichés sur « les parisiens et les paysans » gna gna... c’est pas une question de sensiblerie... c’est des gros clichés...

      la question du végétarisme est beaucoup plus complexe et subtile... elle touche aux confins de l’âme et du corps... faut un peu s’ouvrir l’esprit aussi... la question, c’est qu’est-ce que tu manges, et comment ? voilà tout... et après, c’est le début d’une réflexion...

      après, moi j’en ai rien à foutre si les gens mangent de la viande... mais ce que je comprends pas, c’est les « leçons de chose » des viandards sur « la vraie vie bla bla »... comme si la paysanne en question était le centre du monde...

      il y a plein de gens enracinés qui ne mangent pas de viande et qui vont très bien... et plein de viandards qui font des leçons de savoir-vivre et qui sont juste hors-sol... il n’y a pas de règles...


    • Alex Alex 27 janvier 2019 02:20

      @Bramard
      Le problème c’est que la propagande vegane se fait justement avec des vidéos choc, les pires qu’on puisse trouver. C’est style filmer la vie dans les goulags en Sibérie pour ensuite faire croire que tous les humains ont ces conditions de vie. Et c’est cela en effet qui incite la plupart d’entre-eux à cesser toute consommation d’origine animale. Lorsqu’on les interroge sur le pourquoi être devenu végane (ce sont souvent des jeunes filles sensibles), ils répondent généralement que c’est suite au visionnage de vidéos « trash ». S’ils se mettaient à penser, et s’informer (c’est fou de constater leur manque de connaissance du milieu agricole et de la faune sauvage), ils se tourneraient sur de petits élevages locaux et diminueraient fort leur consommation de viande sans pour autant l’arrêter totalement, en faveur de produits carnés de qualité et bio...Il y a des abattoirs où les bêtes sont conduites dans des conditions correctes, étourdies et tuées net. L’élevage et la production agricole intensifs sont un non-sens, tout à fait d’accord. Oui, pour moi, une vache broute dans un pré, et ça existe encore. Il suffit juste de se concentrer sur celles-là. Quant à la mort, c’est une réalité. Alors, que l’animal meure du fait d’un prédateur, de vieillesse et que sa carcasse pourrisse après avoir été dévorée par les asticots ou que l’on le tue et le mange, je ne vois pas la différence...


  • Vincent Berraud 20 janvier 2019 19:21
    Cet article exagere ici et la, visiblement ecrit par un mangeur de viande mais le fait de base est bien vrai - une grande partie des vegetariens et vegetaliens recommencent a manger de la viande et souvent du poulet, ce qui est pire pour les animaux puisqu’il faut 200 poulets pour fournir la meme quantite de repas qu’une seule vache et parce qu’ils sont eleves dans les pires conditions au niveau de la souffrance.

    Trop de veganes preferent ignorer ce fait et du coup font fausse route, ne se preoccupant que du bien fonde de leurs idees et de leur verite personnelle au lieu de se soucier des faits et des consequences de ce qu’ils mettent en avant.

    Je pense que malgre ses exagerations, ce texte devrait etre une lecture obligatoire pour tout vegane.

    Ce fait est mentionne dans cette excellente video : https://youtu.be/vS8Fzy3tGBo


  • Ruut Ruut 21 janvier 2019 07:59

    Ils ont enfin compris que les plantes souffraient.


    • Abolab 27 janvier 2019 09:00

      @Ruut, Les omnivores ne semblent pas l’avoir compris. Les arbres sont des êtres sociaux, qui communiquent entre eux, et se soutiennent également : les plus forts nourrissant les plus faibles. Si les omnivores l’avaient compris, ils arrêteraient la déforestation massive de la planète servant l’expansion sans fin de leur agriculture animale et raffinée.


  • Yannick 21 janvier 2019 08:13

    Les végétariens « tuent » autant que les autres. Les agriculteurs pour fournir du soja, par exemple, sont obligés de tuer tous les insectes, rongeurs, amphibiens, et oiseaux autour de leur champs, et par conséquent les autres animaux qui se nourrissent de ces derniers.


    • Gasty Gasty 21 janvier 2019 11:55

      @Yannick

      Oui mais comme ils ne passent pas par la filière viande de l’industrie agro alimentaire .... ça compte pas. Il faut au minimum être un bovin reconnu pour être défendu par les végans. smiley


  • xana 21 janvier 2019 10:10

    Le problème n’est pas quel est notre régime alimentaire. Le problème est que nous sommes désormais 7 500 000 000 sur une planète et que nous ne faisons RIEN pour nous auto-stabiliser.

    Manger des légumes ? Ca repoussera peut-être la fin 20 ans plus tard, quand de toutes manières il n’y aura plus d’animaux ni de terre cultivable. Il y aura une concurrence féroce entre les hommes et les rats ou les cafards. De toutes manières nous perdrons, et nous aurons exterminé la totalité des animaux plus gros qu’une souris, et ceci avec ou sans véganisne, juste à cause de la lutte pour la nourriture. Sans parler de la pollution industrielle.

    Jeunes gens, il est (beaucoup) trop tard.

    Mais je vous laisse à vos rêves végans ou pas...


    • xana 21 janvier 2019 11:50

      @oncle archibald
      Pour le pétrole il pouvait y avoir des solutions rapides. L’augmentation des prix en est une. D’ailleurs on n’est pas encore en 2020.
      Mais en ce qui concerne la surpopulation, personne n’est encore capable de l’arrêter, moins encore de réduire la population à un niveau raisonnable.
      il n’y a qu’une seule solution : La famine + la guerre.


    • LeBrebisG 21 janvier 2019 14:54

      @xana et les chemtrails...


    • xana 21 janvier 2019 16:14

      @oncle archibald

      C’est bien ce que je dis.
      On n’est pas encore à la limite ?
      C’est quoi pour toi, la surpopulation, 50,100, 200 milliards ?
      Tu n’en sais rien. Tu te dis qu’on peut continuer d’aller de l’avant. On verra après. Tu te figures sans doute qu’une surpopulation, ca s’arrête en un tournemain. Y a qu’à dire...
      Si les gens voulaient vraiment arrêter la population MAINTENANT, il faudrait au moins ... 25 ans avant que ca commence à se faire sentir !
      A moins évidemment d’exterminer la moitié de la planète, mais je suis certain que certains ne se laisseront pas faire.
      La surpopulation est un problème auquel personne ne veut penser parce que personne n’a de solution. Mais la guerre d’extermination et la famine nous aurons tous, et cette fois il n’y aura plus de paradis perdu d’où recommencer une nouvelle fois.
      Et ce sera tant mieux pour ceux qui viendront après nous. Les autres espèces, pas les hommes.


    • Yanleroc Yanleroc 21 janvier 2019 18:32

      @xana

      Si les gens voulaient vraiment arrêter la population MAINTENANT, il faudrait au moins ... 25 ans avant que ca commence à se faire sentir !

      hum.. je ne dirais pas cela, 

      la dépopulation est déjà en cours !


  • LeBrebisG 21 janvier 2019 14:44

    Cet article est ridicule, et anti BB. l’auteur a quelque chose de BB, les initiales, BB comme BoBo, anti-raciste, viandard, etc. 


    • Paul Leleu 22 janvier 2019 01:51

      @LeBrebisG

      oui... j’ai trouvé l’article assez ridicule... réduire la question du végétarisme à l’hystérie d’une meuf qui lui a foutu un rateau (toutes des salopes ces végans !!) , ou d’un animateur télé ultra riche qui se fait un trip au quinoa (tous des millionaires ces végans !!) ...

      bref... c’est pas très futé... il tombe dans les travers qu’il prétend dénoncer...

      et surtout, c’est pas du tout le débat... les hystériques et les bobos, c’est vraiment pas la question... il y en a toujours eu, végétarisme ou pas... c’est pas le sujet...


  • LeBrebisG 21 janvier 2019 14:54

    « A.Zeletzki v.Potschenitz » et quel triste nom...


    • Alex Alex 27 janvier 2019 00:16

      @LeBrebisG En quoi ce nom est-il triste ? C’est plutôt vous qui me semble être un triste sire pour ne pas savoir lire un article avec un minimum de recul et prendre tout au premier degré, voire pour votre compte personnel. Il me semble sentir le parfum d’intégrisme qui enveloppe beaucoup de nos amis veganes. Il est bien plus aisé d’utiliser les insultes ou le dénigrement inapproprié (en quoi le nom d’un auteur a t’il avoir avec le contenu de ses écrits ?) que de débattre intelligemment, Et bien entendu, c’est écrit sous pseudo...Allez, un bon coq au vin, et il n’y paraîtra plus...


  • Abolab 24 janvier 2019 18:09

    Un bel article de propagande... !

    Les « vegan » qui reviennent à la viande le font parce qu’ils ne savent pas manger végétal de manière correcte : des aliments végétaux non raffinés, non industriellement transformés, ce qui suppose de savoir éplucher les légumes, cuire les légumineuses et les céréales complètes, diversifier ses aliments par repas, et un minimum d’apprendre à faire la cuisine, ce qui prend nécessairement du temps.

    Si la restauration collective saine végétale existait et était accessible en nombre, alors il serait très facile pour beaucoup de personnes de manger végétal et surtout de garder cette alimentation qui est la plus saine et la plus naturelle pour l’organisme.

    Omnivorité ne veut pas dire omnivorisme. L’omnivorité humaine lui permet de survivre dans des conditions où les végétaux sont absents en mangeant des produits animaux, mais cette possibilité de survie n’est en rien une alimentation adéquate au long terme, ni pour la santé, ni pour l’environnement : la première cause de déforestation, de perte de biodiversité, de pollution de l’air, de l’eau et de la terre, étant l’agriculture animale qui en accaparant les terres agricoles a poussé au productivisme chimique moderne.


  • Abolab 25 janvier 2019 17:09

    Une autre hypothèse très sérieuse est que la viande a les mêmes caractéristiques qu’une drogue dure, et qu’il est très difficile de s’en passer pour certaines personnes : les images mentales de viande cuite font déjà saliver, c’est pour dire la puissance sur un cerveau conditionné (qui en a déjà goûté) de l’évocation de la viande.


    • Alex Alex 27 janvier 2019 01:24

      @Abolab Une certaine addiction à la viande pourrait être possible, si par exemple on se penche sur les lions mangeurs d’homme. Le lion qui a en effet un jour goûté à la chair humaine s’attaquera ensuite délibérément aux humains. L’addiction étant liée au mental chez l’homme, une addiction à toute chose est possible. Des véganes qui ont déjà goûté de la viande souffrent ainsi de ne plus en manger, guidés dans leur nouveau choix alimentaire par leurs convictions, leur « éthique » personnelle et non par amour du goût des légumes. Ceux-là sont sans doute les pires, car aigris et donc ayant tendance à s’attaquer à l’omnivore lambda et aux vitrines des bouchers...Ajoutons que biologiquement, nous ne sommes pas tous identiques, et que certains ont un besoin physique de barbaque bien saignante. Voir notamment à ce sujet les études sur les groupes sanguins, le viandard étant le O.


    • Abolab 27 janvier 2019 10:01

      @Alex, Pas besoin de se pencher sur les lions, qui sont des carnivores et donc mangent naturellement de la viande. Une fois qu’un lion a goûté à la chair humaine, la peur de l’homme est moins forte. Cela relève de la psychologie animale, pas de l’addiction alimentaire, il me semble.

      L’addiction chez l’homme est psychologique mais également physiologique. Nous savons par exemple que les produits laitiers comme le fromage active les mêmes récepteurs que la cocaïne dans le cerveau, certes pas de manière aussi importante que la cocaïne, mais ce qui en fait quand même une drogue alimentaire.

      La viande a quand même un fort pouvoir addictif, notamment avec tout l’imaginaire qui lui est associé. Mais il est possible que sa consommation déclenche une addiction physiologique chez certaines personnes en dérégulant l’expression de certains gènes, ou en modifiant le microbiome intestinal.


    • Abolab 27 janvier 2019 10:03

      @Alex Non, il n’y a pas de groupes sanguins propices à la consommation de viande. C’est un mythe non supporté par la littérature scientifique.


    • Abolab 3 février 2019 11:00

      @arthes La chlorophylle, c’est la vie, c’est la photosynthèse. Le sang, c’est la mort, pas beau. smiley


    • Alex Alex 3 février 2019 21:40

      @Abolab
      « Non, il n’y a pas de groupes sanguins propices à la consommation de viande. C’est un mythe non supporté par la littérature scientifique. » Moi, j’aime ce qui est constaté par la pratique, donc sur des êtres humains et non dans la stérilité d’un labo qui pour la plupart du temps utilise des rats ou des cellules cultivées et clonées et œuvrent pour les industries qui les commanditent. Lorsqu’en nutrition, on constate une relation causale entre le nombre de groupe O qui peinent à renoncer à la viande, voire déclenchent même divers maux physiques, je trouve cela plutôt intéressant. A partir d’un certain pourcentage, on ne peut plus parler de hasard...


  • Than 27 janvier 2019 16:47

    Bon, je suis un omnivore qui essaie de faire attention à pas manger (trop) de la merde au quotidien, et qui tout en continuant à manger de la carne n’est pas non plus au niveau US des portions.

    Y’a un truc qui me choque dans cet article, et qui le discrédite complètement : citer le Docteur d’Adamo ? Sérieusement ?
    Sa théorie n’est en fait qu’une hypothèse non vérifiée scientifiquement. Il n’y a rien qui la valide. Comment alors s’en servir d’exemple ?

    L’article est déjà fort partial (et pourtant j’aurais tendance à penser que je suis pas de ceux qui s’en sentiront les plus visés), mais alors colporter ce genre de conneries, ça n’aide pas à le faire lire par ceux, j’imagine, qu’il veut cibler.


    • Alex Alex 3 février 2019 21:34

      @Than si le principe derrière le régime n’est pas validé scientifiquement  la chose n’intéressant nullement les industries agroalimentaires qui sont les commanditaires principales de ce genre d’étude à condition que le résultat valide leur politique d’expansion, les conseils nutritionnels du Dr D’Adamo frisent le bon sens. Il est clair et net que certaines personnes vivent nettement plus mal biologiquement parlant leur végétalisme et que chez ces personnes, le retour à la barbaque est une nécessité, validée par un bilan médical et sanguin. Et ce, nonobstant les théories d’Adamo. C’est factuel. J’ai en outre noté qu’une majorité de groupe O ont besoin de consommer de la viande et supportent mal un régime végétarien, ou pire, végétalien, et ce, même lorsque leur convictions profondes les portent à renoncer à toute nourriture d’origine animale. Cet article vise à informer et à moquer le radicalisme et prosélytisme alimentaire. Il serait grave que quelqu’un modifie son attitude alimentaire sur simple lecture de ce papier...quand à «  colporter ce genre de conneries,  », je vous enjoins à surveiller votre langage. Exposer des théories qui intéressent beaucoup de monde dans le domaine de la nutrition et même plus (le livre de D’Adamo est un best seller) relève de l’information et traiter d’un sujet en particulier ne signifie pas nécessairement vouloir à tout prix en faire l’apologie. L’intérêt des essais et théories est justement de pouvoir les mettre à l’épreuve, et ceci sans nécessairement être un scientifique. C’est la pratique et l’expérience et non la lecture de syllabus qui fait la spécialisation et l’une des meilleures études à réaliser est indubitablement la relation causale. En tout cas bien mieux que des expériences pratiquées sur une cohorte de rats pour valider des molécules et médecines appliquées à l’humain et pompeusement baptisées « études scientifiques ».


    • Abolab 4 février 2019 10:07

      @Alex
      Vous ne savez manifestement pas de quoi vous parlez. Si vous mangez végétal à base d’aliments non raffinés, clairement, votre bilan sanguin ne peut qu’en être amélioré. smiley Cela est cliniquement vérifié sur des milliers de personnes, et à tel point, que les médecins de la première compagnie d’assurance-santé américaine recommandent à leurs homologue affiliés de prescrire une telle alimentation végétale à leurs patients.

      Par pure curiosité, je suis allé sur le site du Dr D’Adamo voir sa théorie. Même si celle-ci était vraie, vous en faites une interprétation très personnelle et subjective, et ceci afin de faire du « végétalien bashing » qui est l’unique motivation de votre article d’opinion très éloigné d’une volonté d’information objective et honnête.

      En effet, il n’est nullement indiqué sur son site que le groupe sanguin O devrait manger de la viande. Ce qui est écrit est que le groupe O disposerait de meilleures défenses contre certains effets néfastes de la viande comme l’oxydation du cholestérol. Lorsqu’une personne supporte mieux l’alcool qu’une autre personne, cela ne veut pas dire qu’elle devrait boire de l’alcool. L’alcool, tout comme la viande, reste de faux aliments, dangereux à la consommation, et ce que vous supportiez mieux leur consommation ou non.

      Pour avoir l’avis de vrais médecins (qui ne vendent pas de suppléments) sur pourquoi certains végétaliens reviennent à la viande, voici deux vidéos sur le sujet que je vous invite à visionner :

      Dr Klaper
      https://www.youtube.com/watch?v=u8YlCOCEUsk
      Dr Garth Davis
      https://www.youtube.com/watch?v=fqapZarTTb8


    • Francis, agnotologue JL 4 février 2019 10:39

      @Abolab
      bonjour,
       
      ’’Pour avoir l’avis de vrais médecins sur pourquoi certains végétaliens reviennent à la viande, voici deux vidéos sur le sujet ’’
       
       pour ceux qui ne parlent pas anglais couramment (dont je fais partie) pourriez vous svp, exposer en quelques mots quelles sont ces raisons ?


    • Abolab 4 février 2019 11:04

      @JL
      Entre autres, il est expliqué dans ces vidéos que beaucoup de ces très jeunes youtubeurs popularisés sur internet et qui passent d’un régime omnivore à un régime végan puis à un régime omnivore ont des troubles du comportement alimentaire et une mauvaise alimentation de manière générale. Certains font des jeûnes à base de jus de fruits (sucres) qui abîment leur système digestifs, d’autres se nourrissent à base de produits raffinés et consomment des huiles végétales. D’autres ne mangent pas d’aliments cuits ou ne se supplémentent pas en vitamine B12, etc. Beaucoup de facteurs pouvant au long terme nuire à leur santé physiologique. La pression sociale et l’addiction psychologique ou même physiologique à la viande peut également jouer un grand rôle, car une nourriture carnée et lactée depuis l’enfance dérégule l’expression génétique normale de l’organisme, les produits animaux comportant plein de composés chimiques que notre organisme est censé produire de lui-même et donc qui arrivent de manière exogène et non endogène... Chez certaines personnes, le rétablissement du fonctionnement génétique normal endogène de l’organisme peut prendre du temps, et peut-être que pour une minorité, il est partiellement endommagé du fait d’une alimentation omnivore continuelle depuis l’enfance.


    • Francis, agnotologue JL 4 février 2019 11:18

      @Abolab
       
      merci pour la réponse.
       
       Je ne partage pas toutes les affirmations.
       
       Je pense que l’homme est naturellement omnivore, mais pas dans le sens de l’industrie alimentaire qui nous fait manger non pas de tout mais n’importe quoi.
       
       Je ne consomme que des huiles végétales. Quel mal ya-t-il à ça ?


    • Abolab 4 février 2019 11:40

      @JL, Egalement, beaucoup de ces personnes, habituées aux régimes omnivores et à la restriction calorique qui y est associée, continuent à se restreindre lorsqu’elles mangent végétal. Ce qui fait qu’elles ne mangent pas assez de calories, les aliments végétaux étant beaucoup moins caloriques que les aliments végétaux, et donc elles finissent nécessairement par manquer d’énergie. La caractéristique d’une alimentation saine végétale est que vous n’avez pas besoin de compter vos calories pour perdre du poids, vous pouvez manger à volonté et toujours perdre votre surpoids. Mais si vous êtes déjà maigre et que vous ne mangez pas suffisamment, ou que vous ne mangez que de petites portions et sautez vos repas, comme beaucoup de personnes le font, alors vous pouvez trop maigrir si vous ne mangez pas assez de calories. Simple bon sens. En fait, statistiquement, le seul groupe de personnes (classés par alimentation : soit végétal, soit végétarien, soit omnivore) qui a un indice de masse corporelle normal en Occident, est celui qui mange végétal. Apparemment, même les végétariens sont actuellement en surpoids statistiquement.


    • pemile pemile 4 février 2019 11:42

      @Abolab « une nourriture carnée et lactée depuis l’enfance dérégule l’expression génétique normale de l’organisme »

       ???

      Sourcez ce phénomène épigénétique SVP !


    • Abolab 4 février 2019 11:47

      @JL, peu importe ce que vous pensez, c’est comment votre organisme fonctionne réellement qui compte smiley

      Les huiles végétales ne sont pas un aliment. C’est de la graisse pure à 100%, sans fibres, sans vitamines, sans nutrition, même l’huile d’olive biologique extraite en première pression à froid. Votre organisme n’est pas un moteur en pièces métalliques qui a besoin d’huile pour mieux fonctionner. smiley

      Les huiles végétales abîment à la longue vos artères et la capacité de l’endothélium de produire de l’oxyde nitrique nécessaire à votre bonne santé cardio-vasculaire.


    • Abolab 4 février 2019 11:53

      @pemile 

      Sourcez ce phénomène épigénétique SVP !

      Simple bon sens biologique, pemile. Certains de vos gènes régulent l’expression de la production de cholestérol, de taurine, de créatinine, etc. Si votre organisme reçoit ces composés de manière exogène, alors il va dérégulé l’expression génétique de la production de ces composés. Les organes et notamment le cerveau ont des capteurs qui monitorent la composition du sang en permanence. Quand il manque de certains composés, le signal est envoyé à certains centres pour produire les composés manquants. Si ces composés arrivent de manière exogène (alimentaire), alors le signal pour leur production n’est plus envoyé et l’expression du gène associé à la synthèse de ces composés est dérégulé.


    • Abolab 4 février 2019 12:19

      @Pemile, d’où également le problème du « mimétisme biologique ». L’organisme souvent ne fait pas la différence entre les composés exogènes et les composés endogènes. Mais quand il fait la différence, cela peut être dangereux, car quand il repère un composé moléculaire censé être produit par votre organisme mais qui provient de l’extérieur par l’alimentation, et le traite comme un corps étranger, alors il déclenche une réaction immunitaire et la production d’anticorps qui vont attaquer cette molécule. Seulement, comme ce composé est également produit par l’organisme, les anticorps peuvent finir par se retourner contre l’organisme lui-même... C’est ce qu’on appelle les « maladies auto-immunes », qui sont principalement créées du fait d’une alimentation carnée et lactée, qui augmente l’incidence de ces évènements chez les personnes à risque.


    • Abolab 4 février 2019 12:22

      @JL, votre organisme a besoin des bonnes graisses directement assimilables produites par la digestion des fibres par votre microbiome.

      Votre alimentation riche en huile et en produits animaux est en fait une alimentation carencée en bonnes graisses ! smiley


    • Francis, agnotologue JL 4 février 2019 12:28

      @Abolab
       
      Que fau-il penser du régime méditerranéen ou crétois ?


    • Francis, agnotologue JL 4 février 2019 12:35

      @Abolab
       
       si ni les huiles ni les produits animaux n’apportent pas les bonnes graisses, où les trouve-t-on ?


    • pemile pemile 4 février 2019 14:15

      @Abolab « Simple bon sens biologique, pemile »

      Génial ! Avec vous l’épigénétique se résume à un « simple bon sens » ! smiley


    • foufouille foufouille 4 février 2019 14:51

      @Abolab
      «  bonnes graisses directement assimilables produites par la digestion des fibres par votre microbiome. »
      mdr !!!!


    • Abolab 4 février 2019 17:25

      @JL, Plus que quoi penser, ce qui est important d’apprendre est : comment penser. Car si vous savez comment penser, alors, vous pouvez penser sur n’importe quel sujet et ne dépendrez pas de quelqu’un d’autre.

      Le régime méditerranéen ou crétois tel qu’il est aujourd’hui présenté, en mettant en valeur l’huile d’olive et le poisson, est une diversion scientifique promue par des chercheurs omnivores. Il est moins néfaste qu’une alimentation carnée, lactée et raffinée, mais il est bien moins sain qu’une alimentation végétale à base d’aliments non raffinés, la seule à être cliniquement prouvée être capable d’inverser la maladie coronarienne (Esselstyn et al.)

      Lorsque le régime méditerranéen est présenté dans les médias, il est mis en valeur deux mauvaises sources de graisses et de protéines : l’huile d’olive et le poisson, mais étrangement est passé sous silence l’essentiel : les aliments végétaux non raffinés : les fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes, olives et noix qui forment la base saine de cette alimentation traditionnelle. 


    • Francis, agnotologue JL 4 février 2019 17:34

      @Abolab
       
      si vous ne mangez pas bio, attention les poisons. Et le bio n’est pas à la portée de toutes les bourses.
       
      Et les compléments alimentaires ne valent guère mieux que tout ce qui est transformé.


    • Abolab 4 février 2019 17:37

      @JL, @foufouille,
      si ni les huiles ni les produits animaux n’apportent pas les bonnes graisses, où les trouve-t-on ?
      Tout comme les acides aminés sont les briques élémentaires constituant les protéines et proviennent toutes des végétaux, les acides gras sont les briques élémentaires des lipides (graisses de l’organisme).
      Les acides gras, qui peuvent être à chaînes longues ou à chaînes courtes, sont formés lors de la digestion (fermentation) des fibres des aliments végétaux que l’on mange par notre microbiome intestinal. Ils servent une quantité de processus biologiques différents allant de la régulation de la synthèse du cholestérol au bon fonctionnement des cellules elles-mêmes et à celui du cerveau.
      Les acides gras à chaînes courtes sont principalement l’acétate, le propionate et le burytate, tandis que des acides gras à chaîne longue sont par exemple les omégas 3 ou les omegas 6.
      Ce sont ces acides gras qui sont les bons lipides dont notre corps a besoin, pas les huiles ou les graisses animales. Nous avons vécu des millions d’années sans huile d’olive, donc je ne vois pas pourquoi elle serait nécessaire à une bonne santé cardio-vasculaire. smiley


    • Abolab 4 février 2019 17:44

      @JL
      si vous ne mangez pas bio, attention les poisons. Et le bio n’est pas à la portée de toutes les bourses.

      Les produits alimentaires les plus pollués par les pesticides et autres métaux lourds sont les produits alimentaires d’origine animale. Pourquoi ? Parce que les animaux mangent des végétaux, en grande quantité, et les toxiques chimiques présents dans les végétaux s’accumulent dans les tissus de l’animal, ou leur lait, et ce sont ces tissus ou ce lait, que vous mangez ensuite. Donc pour éviter les pesticides et autres métaux lourds, il faut premièrement éviter de manger les produits en contenant le plus : les produits animaux, qui sont par ailleurs, les produits les plus chers en agriculture biologique.

      Et les compléments alimentaires ne valent guère mieux que tout ce qui est transformé.

      Le seul complément dont vous avez réellement besoin lorsque vous mangez végétal et varié est la vitamine B12, en très petite quantité. Pour la simple et bonne raison que nous ne buvons plus notre eau à la source dans la nature et lavons nos végétaux avant de les manger. La B12 est produite par les microorganismes du sol.


    • foufouille foufouille 4 février 2019 18:13

      @Abolab
      ben non tu fabriques les graisses à partir des glucides ou d’autres graisses.
      bouffon.
      source FAC de médecine.


    • Abolab 4 février 2019 19:05

      @foufouille
      ben non tu fabriques les graisses à partir des glucides ou d’autres graisses.

      Votre organisme carbure aux glucides en provenance des végétaux, c’est son mode de prédilection, c’est la base de l’énergie nécessaire aux cellules. Ces glucides sont stockés sous forme de glycogène, notamment dans les muscles.

      Lorsque vous avez trop de glucides et que votre stock de glycogène est plein, votre cerveau va commander votre foie afin de métaboliser l’excès de glucose en graisse.

      La graisse est le dernier support préférentiel de stockage d’énergie pour l’organisme. Et son excès, c’est-à-dire le surpoids ou l’obésité, est générateur de maladies.

      source FAC de médecine

      Je doute que l’on vous apprenne réellement la nutrition humaine en fac de médecine, ce qui est bien dommage, car c’est l’outil le plus puissant qui existe pour prévenir, traiter et même inverser dans certains cas nos principales causes de mortalité et de morbidité.


    • Xenozoid 4 février 2019 19:10

      @Abolab

      car c’est l’outil le plus puissant qui existe pour prévenir, traiter et même inverser dans certains cas nos principales causes de mortalité et de morbidité.

      j’en ais d’ailleurs parller plusieur fois, la « bouffe »des hopitaux devrais être exemplaire, hélas c’est tout le contraire,et travaillant dans le paramedical,je connais


    • foufouille foufouille 4 février 2019 19:14

      @Abolab
      ben non, en absence de glucide ton foie en fabrique à partir des graisses.
      c’est de l’endocrinologie.
      évidement, la transformation fait travailler le foie à chaque fois mais le principe reste valable.
      les fibres ne contiennent aucune graisse ni glucide.


    • Abolab 4 février 2019 19:18

      @foufouille
      « bouffon »

      Avant de vouloir devenir médecin, foufouille, soignez d’abord votre névrose réactionnelle ! smiley

      C’est facile, pas besoin de psychiatres ou de psychologues, vous pouvez le faire vous-même en étant conscient de vos réactions, en étant attentif à votre pensée.


    • Xenozoid 4 février 2019 19:19

      @foufouille
      ,
      trop de sucre fabriques des graisses,c’est même officiel,mais c’est la fotosynthese qui fabrique le sucre des plantes,c’est pour cela que l’humain aime le sucre


    • Abolab 4 février 2019 20:45

      @Xenozoid,

      C’est bien vrai, la nourriture dans les hôpitaux et cliniques devrait être exemplaire et végétale... Malheureusement, la médecine s’est enfoncée dans le déni du fait que l’alimentation a un rôle majeur dans nombre de maladies chroniques modernes, et ne s’intéresse donc qu’au traitement médicamenteux des symptômes via une approche réductionniste et ’après coup’, au lieu de s’intéresser à la cause réelle des maladies... Les médicaments rapportent plus à l’industrie de la santé que la promotion des aliments végétaux... Les intérêts de l’agro-industrie et de l’industrie pharmaceutique sont liés... C’est une situation très malsaine...


    • Abolab 4 février 2019 21:01

      @foufouille,

      Oui, en l’absence de glucides, le foie va créer du glucose à partir des dernières réserves d’énergie restante : les graisses, ou en dernier recours les protéines.

      Cela fait travailler le foie, donc ce n’est pas bon au long terme, contrairement à la croyance des tenants de l’alimentation cétogène...

      Oui, les fibres ne contiennent ni graisse, ni glucide, mais il faut considérer l’aliment végétal entier : les fibres y sont associées à des glucides complexes et à des protéines. 

      Lorsque que vous digérez votre plat de riz complet, de céréales complètes, de lentilles, ou de pommes de terre, la fermentation des fibres dans vos intestins et leur métabolisation par le microbiome va produire des acides gras volatils, directement utilisable par l’organisme : les bonnes graisses dont vous avez besoin.

      De même, les protéines de l’aliment seront converties en acides aminés qui seront utilisés ou stockés dans les cellules jusqu’à ce qu’ils soient utilisés et recombinés pour former de nouvelles protéines.

      Et les glucides complexes seront également métabolisés et convertis en glucose.

      Le problème vient quand vous avez une alimentation carnée, lactée et raffinée, riche en graisses, huiles, sucres raffinés et protéines animales, qui vont faire travailler votre foie et perturber le métabolisme des protéines, du glucose et des lipides, et ne pas vous apportez les bonnes graisses dont l’organisme a besoin, car une telle alimentation est souvent pauvre en fibres et dénaturée.


    • Francis, agnotologue JL 5 février 2019 08:28

      @Abolab
       
       ce que vous décrivez ci-dessus est très satisfaisant ... pour un herbivore.


    • foufouille foufouille 5 février 2019 08:53

      @Abolab
      tu écris toujours n’importe quoi. les glucides sont stockés par l’insuline produite par le pancréas.

      bye bye


    • Abolab 5 février 2019 11:04

      @JL, nous sommes très apparentés aux herbivores, avec qui nous avons beaucoup de choses en commun, comme un long système digestif, mais l’évolution et la domestication du feu a fait de nous des mangeurs d’amidon cuit. Nous sommes des « amidonovores ». smiley

      Notre principale source d’énergie provient des réserves énergétiques des plantes : les graines, grains, tubercules, etc. qui une fois cuits sont une source importante de fibres, glucides complexes et protéines dont notre organisme a besoin.


    • Abolab 5 février 2019 11:18

      @foufouille, chez l’être humain, les glucides sont métabolisés en glucose pour être délivré aux cellules. L’insuline est une molécule servant à « ouvrir la porte » des cellules au glucose. C’est une molécule qui fait partie d’une longue série de réactions chimiques et enzymatiques, allant du transport du glucose dans le sang à son utilisation comme source d’énergie par les cellules.

      Le stockage du glucose est réalisé par sa conversion en glycogène, qui est le premier réservoir d’énergie de l’organisme. Les plantes stockent les glucides sous forme d’amidon, et nous, nous la stockons sous forme de glycogène.

      Le glycogène est une forme de stockage d’énergie qui nécessite le moins d’énergie pour être réutilisé, c’est pourquoi il est la forme préférée de stockage d’énergie par l’organisme, par souci de conservation efficace d’énergie, et parce que nous avons besoin de pouvoir nous déplacer rapidement quand il le faut, ou même de prendre des décisions rapides avec notre cerveau, à l’inverse des plantes, qui stockent leur énergie principalement pour se reproduire en de nouvelles plantes.


    • Francis, agnotologue JL 5 février 2019 11:21

      @Abolab
       
       si la nature a fait de l’homme un omnivore ce n’est pas sans raison.
       
      On ne peut pas être à la fois prédateur et omnivore ; l’homme est un prédateur, que vous le vouliez ou non et votre idéologie n’y change rien.


    • Abolab 5 février 2019 12:19

      @JL
       
      L’idéologie omnivoriste est mise à mal par la science, la médecine, l’écologie, l’éthique et le simple bon sens.

      Il n’y a pas une seule argumentation solide, saine et rationnelle capable de soutenir l’idée saugrenue que l’homme soit omnivore. La culture a fait de lui, par conditionnement, un omnivore et a transformé l’omnivorité (temporaire et parfois nécessaire à la survie) en omnivorisme (permanent et destructeur de la santé et de l’environnement), mais la réalité biologique et évolutionniste est que nous sommes des « amidonivores ».

      C’est la culture qui fait de l’homme un prédateur et un loup pour sa propre espèce, une culture basée sur la peur, la violence et non l’intelligence.


    • Francis, agnotologue JL 5 février 2019 12:21

      @Abolab
       
       je n’en démordrai pas : on ne peut être omnivore et cuire ses aliments.


    • Francis, agnotologue JL 5 février 2019 12:22

      @Abolab
       
      erratum : on ne peut pas être à la fois herbivore et cuire ses aliments.


    • Abolab 5 février 2019 14:37

      @JL L’être humain n’est pas un « herbivore » comme les autres : il n’est pas spécialisé dans une seule forme d’alimentation végétale.

      Il mange aussi bien des aliments végétaux crus que cuits, des feuilles, des fruits, des fleurs, des tiges, des racines, des graines, des algues, etc, et même des champignons, qui ne sont pas à proprement parler des végétaux.

      Avec ses mains agiles, il a pu créer des mélanges culinaires et des outils lui permettant de préparer, associer et cuire ces aliments ensemble de telle sorte que ses besoins nutritionnels et énergétiques soient remplis en ne mangeant que sur des périodes de temps limitées, contrairement aux herbivores qui mangent une bonne partie de la journée.

      En cela, il se rapproche des prédateurs qui ne mangent que lorsqu’ils trouvent une proie, puis dorment le reste de la journée. Mais l’homme n’est clairement pas un prédateur dans l’écosystème terrestre. Il l’est devenu, car quelque chose d’erroné est apparu au cours de son évolution, dans sa conscience, quelque chose d’erroné qui l’a séparé de la nature et de ses propres semblables : l’idée de « soi » : le « moi », le « je », dont découle toutes les misères de l’humanité.


    • Francis, agnotologue JL 5 février 2019 15:26

      @Abolab
       
      ’’l’homme n’est clairement pas un prédateur dans l’écosystème terrestre ’’
       
      faut arrêter l’angélisme là ; L’homme est le seul animal qui soit un prédateur pour sa propre espèce, c’est dire : ses capacités relativement phénoménales par rapport aux autres espèces en sont la cause.
       


    • Abolab 5 février 2019 16:47

      @JL
      L’homme est le seul animal qui soit un prédateur pour sa propre espèce

      C’est horrible ce que l’être humain est capable de faire : camps de concentrations et d’exterminations, bombes atomiques larguées sur des millions de civils, etc.

      Tant les « alliés » que les « nazis » de la dernière guerre mondiale sont des monstres abominables, capables d’exterminer des millions d’autres êtres humains au nom de leurs idées, valeurs et sécurité personnelle.

      Généralement, l’homme ne tue pas son semblable pour le manger : il le tue au nom d’idéaux, d’abstractions ou pour l’accaparation des richesses.

      C’est-à-dire qu’il tue son semblable au nom de valeurs auxquelles il s’est identifié et attaché. Ses valeurs, ses propriétés, ce qu’il possède, a plus d’importance à ses yeux que la vie de ses semblables...

      Cela n’a rien de naturel et biologique, cela relève du pathos mental de la conscience humaine.


  • Abolab 30 janvier 2019 22:57

    @ Alex, une mauvaise alimentation végétale (généralement : raffinée + huiles) plus la pression sociale poussent certains végétaliens à remanger de la viande.


    • Alex Alex 3 février 2019 21:44

      @Abolab
      Tous les végétaliens ne s’enfilent pas d’infâmes ersatz. Certains font très bien les choses : cuisinent leurs végétaux bio, mangent de façon variée, se supplémentent correctement en B12, acides aminés, etc, mais rien n’y fait : ils dépérissent. Pour l’anecdote, et par le plus pur des hasards, nombre d’entre eux sont du groupe O...


    • Abolab 4 février 2019 10:14

      @Alex, Se supplémenter en acides aminés ? smiley ouloulou

      Il y a tous les acides aminés (briques des protéines) dans les végétaux variés que vous devriez manger. Les acides aminés de tous les animaux présents sur la terre ne proviennent que d’une seule source : les végétaux, même les acides aminés des animaux carnivores. smiley


    • Abolab 4 février 2019 10:52

      @Alex, si des végétaliens de groupe sanguin O peuvent se permettre de manger de la viande, parce qu’ils sont mieux protégés contre les effets néfastes de la consommation de viande (quoi que cette protection reste relative et pas très efficace au long terme) , cela ne veut pas dire que tous les autres groupes sanguins devraient faire de même... C’est s’acheter un ticket pour de graves problèmes de santé que de vouloir imiter les personnes de groupe sanguin O indulgeant dans la consommation de viande smiley


  • Abolab 3 février 2019 22:02

    @ Alex, pas de chance pour moi, alors, je suis du groupe O smiley

    Je n’ai pas mangé de viande depuis plus de 15 ans.


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