lundi 1er novembre 2021 - par Jacques Pollini

Pourquoi nous, non-vaccinés et « complotistes », sommes pris pour des fous par nos amis, notre famille, et beaucoup d’autres

Si vous avez refusé la vaccination et adopté une position contestataire dans la crise COVID, il est probable que nombre de vos amis, votre famille, vos collègues se font du souci pour vous, pensent que vous êtes tombé dans la délusion et tentent, par des moyens maladroits mais sincères, de vous repêcher, de vous ramener dans le monde réel. Ou bien ils ignorent tout simplement vos propos, pensent qu’il inutile, voire dangereux, de leur donner du crédit, et parfois coupent tout lien avec vous. Dans cet article, je tente d'expliquer les causes de cette opprobre, discrédit, ou déni, et partage quelques réflexions sur comment faire face à cette situation et en sortir, afin d’éviter cette division sociale qui réussit à pénétrer jusqu’à l’intérieur des familles.

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Source de l'illustration : http://dessinsmisslilou.over-blog.com/search/COVID/

Si vous avez refusé la vaccination et adopté une position contestataire dans la crise COVID, affirmant que (1) des traitements efficaces existent (traitements précoces ambulatoires ou TAP), (2) les autorités empêchent les médecins de les prescrire, (3) ce refus des TAP augmente la létalité de l’épidémie, (4) les vaccins causent de nombreux décès et effets secondaires graves, (5) l'acquisition de l’immunité naturelle devrait être préférée à la vaccination au moins pour les personnes jeunes et en bonne santé, (6) il est insensé de forcer des gens qui ont déjà acquis l’immunité naturelle à se faire vacciner, (7) les chiffres sur la mortalité COVID ont été amplifiés tandis que ceux sur les accidents et décès vaccinaux sont minimisés, (8) le confinement généralisé et le port du masque à l’extérieur ou par les enfants sont inutiles ou causent plus de coûts que de bénéfices, et (9) l’ignorance de ces faits ne peut s'expliquer que par la malversation, c'est à dire, au mieux, par la corruption de notre système de santé par les intérêt financiers de l'industrie pharmaceutique, au pire, par un complot mondial orchestré par une élite malveillante et agissant de manière occulte pour augmenter et pérenniser son pouvoir ; si, donc, vous êtes d’accord avec toutes ou certaines des affirmations ci-dessus, alors il y a de fortes chances que vos amis, votre famille, vos collègues, et l’opinion publique en général, pensent que vous êtes devenus fou, que vous vous êtes égaré, êtes dans une phase difficile de votre vie, habité par la frustration et le ressentiment, êtes tombé dans un « trou de lapin », comme Alice au pays des merveilles, et avez été séduit par des gourous, par un monde sous-terrain de contestataires dans lequel vous pourriez trouver une place que la société ne vous a jamais accordée. Bref, vos proches pensent sans doute que vous êtes tombé dans la délusion, se font du souci pour vous, et tentent, par des moyens maladroits mais sincères, de vous repêcher, de vous ramener dans le monde réel. Ils discréditent les gens qui vous ont inspiré et les réseaux sociaux dans lesquels vous avez navigués, invoquent l’objectivité d'une science que vous seriez en train de nier, et vous envoient articles de journaux et déclarations médiatisées d'une société « respectable  ». Ou bien ils ignorent tout simplement vos propos, pensant qu’il inutile, voire dangereux, de leur donner du crédit, et donc de vous répondre, allant parfois jusqu’à couper tout lien avec vous. Dans cet article, je tente d'expliquer les causes de cette opprobre, discrédit, ou déni, et partage quelques réflexions sur comment faire face à cette situation et en sortir, afin d’éviter une division sociale qui réussit à pénétrer jusqu’à l’intérieur des familles.

Tout d'abord, il faut se rendre compte que cette situation est tout à fait normale, prévisible et inévitable, du fait de l’immense effort de propagande déployé pour réfuter les 9 points cités ci-dessus, de la peur et l’anxiété instaurés par les médias et les spots publicitaires gouvernementaux, et de risques bien réels, qui ont conduit à la perte de proches dans de nombreuses familles. Il ne faut donc faire aucun reproche à ceux qui nous critiquent voire nous condamnent. Ils sont sincères, veulent notre bien, et leur virulence à notre encontre est proportionnelle à leur inquiétude vis-à-vis de notre santé, la leur et celle de leurs proches. Cela bien sûr ne s’applique pas aux gens qui orchestrent cette crise et cherchent à nous discréditer pour défendre leur agenda. Mais ceux-ci sont très peu nombreux, même parmi ceux qui prennent la parole publiquement contre nous. Pour les autres, c’est-à-dire tous ceux qui suivent le discours officiel en pensant qu’il se justifie du point de vue sanitaire, leur réaction à notre encontre est tout à fait prévisible et normale. Mais au-delà d’une explication par la peur et la propagande, thèmes abondamment discutés dans les réseaux sociaux, je tenterai de montrer que leur hostilité vis-à-vis des non vaccinés et des « complotistes » peut être expliquée par la théorie sociologique.[1] Une lecture de Pierre Bourdieu, notamment, peut nous aider à mieux comprendre ce qui se passe. Lire Bourdieu est quelque peu ardu et je tenterai donc d'expliquer quelques-uns de ses principes de base, en me basant notamment sur son livre « Anthropologie économique », qui est une transcription d'un de ses cours au Collège de France et est plus facile d’accès que le reste de ses écrits.

Selon Bourdieu, les humains ne sont généralement pas des êtres rationnels. Mais ce sont des êtres raisonnables. Cela signifie que les décisions que nous prenons dans notre vie, et les vues que nous adoptons, ne sont pas le résultat d'un calcul conscient. Nous sommes des « Homo sapiens », pas des « Homo calculus ». La pensée humaine ne saurait se réduire au calcul. Cela parait une évidence, car si face à chaque décision que nous prenons dans notre vie, nous devions mesurer tout ce qui est mesurable et faire un calcul savant débouchant sur la décision optimale, la vie serait tout simplement ingérable. Nous devons donc prendre des raccourcis et faire également appel à notre intuition. Mais malgré ces évidences, des économistes ont réussi à nous faire croire que la société est constituée d'individus qui prennent des décisions rationnelles sur un marché en calculant leur intérêt chaque fois qu'une opportunité d’échange existe. Afin de démonter ce modèle de l’économie orthodoxe, Bourdieu prend comme point de départ les sociétés traditionnelles, dans lesquelles les échanges marchands ont moins d’importance, et où l’on préfère échanger des cadeaux, c'est à dire faire des dons qui appellent un contre-don. Certes, celui qui donne est intéressé et attend quelque chose en échange, et on pourrait donc objecter qu'il y a là aussi calcul. Mais en fait, pour que cela fonctionne, le don doit réellement être un acte de générosité. L’intéressement existe mais est nié en même temps. Sinon, la personne qui reçoit le don ne voudra pas rendre par le contre-don, car pourquoi être généreux avec quelqu'un qui n'agit que de manière intéressée ?

Dans l’échange par le don et le contre-don, il y a donc formation d'empathie, par la négation de l’intéressement, qui existe mais qui n'est pas mis en avant ou est même explicitement nié dans les rituels ou cérémonies associés à ces échanges. Il y a expression de sentiments entre ceux qui échangent et cela interfère avec leurs calculs, quand ceux-ci existent. Il y a création de lien social et d'une forme de capital dont nous négligeons l'importance dans nos sociétés marchandes, bien qu'il y tienne toujours une place extrêmement importante. Il s’agit du « capital symbolique », qui est grosso-modo le prestige de la personne impliquée dans l’échange. C'est parce que le lien social doit produire du capital symbolique que les termes de l’échange ne peuvent pas être définis au préalable, ne peuvent prendre la forme d'un contrat marchand. Un tel contrat réduirait le lien social à sa plus simple expression. Il en enlèverait les sentiments, l'enchantement, le sacré, la beauté, et donc l’humanité. Il rendrait l’échange impersonnel et régi seulement par un système de normes externes : la loi sous-jacente au contrat. L'honneur de l'un et de l'autre, qui s'expriment dans la générosité associée à l'acte de donner, ne pourraient plus être impliqués dans l’échange, et ainsi il n'y aurait plus formation de capital symbolique, hormis celui acquis par les gains monétaires. Même les violations du contrat finiraient par être considérées en termes monétaires, du fait des amendes à payer, plutôt que comme des atteintes à l’honneur et au prestige.

Qu'est-ce que cela nous apprend concernant nos relations avec les personnes qui nous prennent pour des fous ? En fait, le modèle de Bourdieu s'applique à tous les actes de notre vie quotidienne, dans toutes nos relations sociales. Car les échanges non marchands ont bien entendu continué d'exister et de régir les liens sociaux dans les sociétés marchandes. Par exemple, ils dominent toujours dans la sphère familiale. Certes, il peut arriver qu'un enfant négocie un paiement pour effectuer une tâche ménagère, comme laver la voiture ou tondre le gazon, mais en général, on fait les choses pour faire plaisir et par devoir ; pour reconnaître l'autre, pour être bien vu de l'autre et recevoir son amour, et ainsi consolider le lien social et effectif. On ne calcule pas. On agit de manière instinctive et raisonnable, c'est à dire de la manière qui permettra d'optimiser une harmonie sociale fondée sur le respect et l'amour d'autrui, comme dans un système d’échanges fondé sur les dons et contre-dons. Et, point important pour notre débat, ces principes s’appliquent également aux échanges d’idées. Car chaque fois que nous adoptons une idée, nous créons un lien social avec les individus qui nous communiquent ou nous inspirent cette idée. Approuver l’idée d'untel équivaut à lui faire un cadeau car cela augmente son prestige ou capital symbolique. Et on se valorise nous même aux yeux de cette personne, ce qui peut la conduire à accepter une idée venant de notre part, comme si elle acceptait un contre-don. A l’inverse, lorsque l’on contredit les idées d’une personne, sans arriver à la convaincre, on risque de réduire notre capital symbolique aux yeux de cette personne et d’ébranler un lien social, et ce d’autant plus que les croyances profondes de la personne sont remises en cause.

Ainsi, qu'il s’agisse du monde des biens matériels, des services, ou des idées, nous naviguons dans ce que Bourdieu appelle un champ social, un espace dans lequel les échanges ne sont pas régis seulement par des calculs conscients et des contrats marchands. En dehors du cadre restreint des contrats marchands, ce qui est donné en échange est décidé après que l'on ait reçu, pas avant la transaction. Et l’échange n'est jamais clôt. Le contre-don attend un contre-contre-don et ainsi de suite, ce qui permet la structuration de la société et de ses divers champs. Il existe un grand nombre de champs parallèles et sous-champs emboîtés les uns dans les autres, dans lesquels nous évoluons en faisant et recevant des dons. Nous choisissons les champs dans lesquels nous sommes à l'aise mais sommes plus ou moins prédestinés à naviguer dans tel ou tel champ, selon notre naissance et l'environnement social que nous trouvons sur notre trajectoire de vie. Et quand nous devenons « complotistes », il est clair que nous pénétrons un nouveau champ social, et que cela risque de nous séparer irrémédiablement de nos proches, s’ils ne suivent pas le même chemin.

Dans le champ social que nous avons choisi, nous acquérons un certain nombre de dispositions qui nous permettent de progresser et qui constituent ce que Bourdieu appelle l’habitus. L’habitus est une sorte de sens du jeu qui nous permet de suivre les règles de notre champ. C’est lui qui nous permet de prendre des raccourcis et donc de ne pas faire des calculs compliqués, de ne pas dépendre de notre seule raison pour prendre des décisions. Il est lié à notre histoire, notre culture, nos croyances, et notre idéologie, qui sont des éléments partagés entre groupes de personnes ayant des habitus différents mais appartenant à la même société. Il nous permet de construire le capital symbolique nécessaire à notre succès, car ce capital, qui dépend de notre instruction, nos croyances, nos aptitudes particulières, la confiance que nous inspirons, notre autorité dans certains domaines, nos connaissances, notre générosité et empathie envers les autres, déterminera aussi notre succès économique. Progressivement, ce capital symbolique se consolidera, nous permettant de vivre en harmonie avec le groupe au sein duquel nous pouvons assurer notre succès.

Pour prendre un exemple relatif à la crise COVID et que j’ai traité dans un précédent article, si l’on fait des recherches sur les traitements COVID dans un champ social où se trouvent également les laboratoires pharmaceutiques, on augmente son capital symbolique lorsque l’on fait la promotion de solutions qui rapportent de l’argent à ces laboratoires, même si ces solutions ne marchent pas (cas du Remdesivir développé par la firme GILEAD). Mais si on conduit cette recherche dans un champ social qui nous met au contact des malades et où l’avis de ceux-ci et de leur proches a un poids, rien ne pourra accroitre plus fortement le capital symbolique que de mettre en œuvre des solutions qui guérissent ces patients (cas de l’azithromycine utilisée à l’IHU de Marseille). Et qu’importe si ces solutions ne rapportent rien aux laboratoires, qui seront fâchés mais ne pourront pas changer votre conclusion puisqu'ils sont "hors-champ", et tenteront donc de détruire l’espace social auquel vous appartenez (en témoignent les attaques répétées contre le Professeur Didier Raoult, Directeur de l’IHU).

Ces exemples montrent que la cohérence des idées à l’intérieur du champ dans lequel nous choisissons d’évoluer n'a malheureusement pas pour corollaire la véracité de ces idées, même selon des critères déterminés par le champ. C’est-à-dire que tout n’est pas vrai à l’intérieur du champ, même du point de vue des gens qui y évoluent et en adoptent l’habitus. En plus de ne pas soigner les malades, le remdesivir aurait pu ne pas rapporter d’argent, et en plus de ne pas servir les intérêts de l’industrie pharmaceutique, l’azithromycine aurait pu ne pas guérir les malades du COVID. Et au-delà d’erreurs ponctuelles, il peut arriver qu'un décalage systémique se produise entre le comportement dicté par l’habitus, que l'on doit adopter pour évoluer dans le champ, et le comportement requis pour survivre (le comportement dit « rationnels », c’est-à-dire produisant les effets attendus). Quand cela se produit, un ajustement est nécessaire, ou le groupe social concerné s'effondrera. Ce décalage est ce que Bourdieu appelle l'effet Don Quichotte. Car si l'on est le dernier chevalier dans un monde sans chevalier, il faudra bien imaginer un adversaire qui n'existe pas, afin de continuer d'exister avec l’habitus de chevalier que l'on s'est constituée et de défendre le capital symbolique ou prestige qui lui est associé. Pour éviter de telles errances Don-Quichottiennes, il faudra avoir le courage de regarder à l’extérieur du champ et de s’éloigner des règles du jeu qui le régissent, afin de découvrir que les moulins à vent ne sont pas des chevaliers (contrairement à ce que croyait Don Quichotte) et qu'il ne sert donc plus à rien d’avoir un habitus de chevalier. A noter que ce mécanisme, que Bourdieu conceptualise à l’échelle du champ, peut également être envisagé à l’échelle de la société entière, auquel cas le décalage s’exprime au niveau de la culture, l’idéologie ou les croyances, plutôt que l’habitus de tel ou tel groupe. Cela pourrait expliquer l’effondrement de civilisations, qui pourraient donc se produire lorsque les ajustements cognitifs ne vont pas assez vite face aux changements de contexte en cours.

Le lecteur a peut-être deviné où je veux en venir. Dans notre société, nous sommes arrivés à ce point d'inflexion où l'habitus qui nous anime ne fonctionne plus. Et ce n’est pas seulement l’habitus d’un groupe social spécifique qui est en jeu. C’est une croyance commune fortement liée à notre identité et que l’on retrouve dans tous nos habitus ou presque. Il faut donc sortir du champ et construire un nouvel habitus, voire une nouvelle identité, ce qui est un exercice extrêmement douloureux, qui contrarie notre nature humaine puisque briser notre « sens du jeu » nuit a notre avancement dans la société, lorsqu'elle celle-ci n'est pas atteinte de dysfonctionnements. Il est donc normal que la plupart des individus ne puissent pas franchir le pas. Seuls ceux appartenant à des groupes dont l’habitus s’est déjà éloigné en partie des croyances communément partagées, qui n’ont pas exactement le même « ADN » social, le feront. C’est le cas par exemple des gens qui ont cessé de regarder la télévision depuis longtemps, ou qui ne lisent plus les grands journaux quotidiens.

Quel est donc cet aspect de notre habitus, cette croyance qu’il faut changer ? Une croyance importante, qui nous est commune à tous bien qu'elle soit en train de s’éroder, est l’idée que nos institutions sont là pour notre bien. Elle détermine notre confiance envers nos médias, dont l'histoire nous a montré qu'ils ont souvent œuvré pour nous informer, révéler des scandales, ou faire valoir nos droits. Et elle détermine notre confiance envers nos gouvernants, que nous critiquons car cette critique fait aussi partie des règles du jeu, mais qui selon nous agissent néanmoins pour notre bien, leur impact n’étant limité que par leurs manques de compétences, leurs erreurs idéologiques, ou quelques influences extérieures certes inquiétantes mais insuffisantes pour provoquer une corruption systémique.

Une autre croyance, liée à la première, est qu’il n’existe pas de pouvoir significatif au-dessus des états. Ceux-ci seraient les détenteurs ultimes du pouvoir, les acteurs des grandes décisions internationales. En contrôlant les armées et la police, ils auraient le monopole de l’usage légitime de la violence. Ainsi ils nous protègeraient, dès lors que leurs dirigeants seraient élus démocratiquement. Voilà les croyances fondamentales que nous, non-vaccinés et « complotistes », sommes en train de remettre en cause, tandis que « les autres » n'arrivent pas à franchir ce pas car cela serait très douloureux et détruirait le fondement sur lequel ils ont construit leur identité sociale et leur bien-être.

Comme dit au début de cet article, la résistance à cette remise en cause est dans l’ordre des choses. Il est dans la nature humaine de rester ancré dans un système de croyance acquis collectivement et sur la longue durée. C’est pourquoi les changements de paradigme en science, et l’émergence de nouvelles idées politiques, commencent toujours par rencontrer de fortes résistances, même si l’histoire prouve ensuite que ces changements représentent un avancement. Les systèmes de croyances sont au cœur des habitus des individus, au fondement de la culture, l’idéologie, et l’identité de chacun. Ils structurent ce que Michel Foucault a appelé le discours. Si les humains n’agissaient et ne s'organisaient pas autour d'une culture, d'une idéologie commune, de discours, s’ils ne structuraient pas l'espace social en le segmentant en champs ayant chacun leurs règles, et s’ils n'adoptaient pas un habitus en accord avec le champ dans lequel ils évoluent, aucune société ne pourrait se constituer. Chaque individu constituerait sa vision du monde indépendamment de celle des autres et il ne pourrait pas y avoir de règles communes et de cohésion sociale.

Le problème n'est donc pas que cette attitude de rejet, cette critique outrée qui conduit à notre discrédit, existe, car elle a une valeur adaptative. Nos adversaires ont raison dans le sens où si personne n’était comme eux, si tous les êtres humains agissaient comme des électrons libres, il n'y aurait pas de société. Le problème est que cette attitude, au-delà de sa fonction sociale essentielle, peut aussi être « maladaptive », quand elle est poussée à l’excès, quand elle ne laisse pas d’espace à la contestation. C'est pourquoi, dans toute société, il y a néanmoins des électrons libres, des gens qui regardent à l’extérieur de leur culture et de leur champ social, des gens qui sont moins enclins à adopter un habitus, intégrer des normes et croyances communes, et respecter les règles du jeu social. Quand la société fonctionne correctement, ces gens peuvent être source de désordre. Mais quand elle est en crise, ils peuvent être les germes d'un nouvel ordre. Si on ne leur permet pas d’exister, on entre dans un système totalitaire qui, en plus d’être irrespectueux des droits humains, constitue une absurdité épistémologique et une impasse sociologique, puisqu’un savoir total et vrai portant sur la société ne peut jamais être constitué ni servir de référent absolu.

Nous, non vaccinés et « complotistes », sommes donc ces gens qui se comportent comme des électrons libres et remettent en cause des croyances communes à presque toutes les sociétés occidentales. Car qu'est-ce qu'un complotiste, sinon une personne qui ne croit plus aux informations diffusées par les médias et qui remet en question la bienveillance et indépendance des gouvernements dits démocratiques ? Qu'est-ce qu'un non vacciné sinon une personne qui traduit en acte cette absence de confiance envers les décisions gouvernementales et leur validation par les médias, en se documentant par lui-même afin d’informer ses décisions ? Nous avons donc un rôle essentiel à jouer, mais nous devons le jouer dans une logique qui ne soit pas confrontationnelle. Nous devons reconnaître l’utilité sociale de ceux qui nous discréditent. Nous avons besoins d’eux car s'il n'y avait que des électrons libres, la société ne pourrait pas exister. Et nous ne pouvons reconstruire la société tout seuls et à partir de rien. C'est donc une logique de dialogue qui doit être mise en place, entre électrons libres et « atomes » toujours insérés dans le tissus social, si l’on veut changer la société tout en évitant le chaos.

L'instauration de ce dialogue sera extrêmement difficile, car lorsque l'on remet en question les croyances qui constituent le fondement de la société (telle la croyance que médias et gouvernements œuvrent pour notre bien), on rencontre forcément des résistances. Pour les éviter, les croyances ne doivent jamais être attaquées de front. Elles doivent être ébranlées à la marge. Cela peut se produire lorsque des faits entrant en contradiction avec ces croyances se déroulent sous nos yeux. A côté de la connaissance subjective que tout être humain intègre ou produit en tant que sujet, et qu’il exprime dans son habitus, sa culture, les rituels qu’il pratique,[2] à côté, donc, des connaissances que les humains expriment dans leurs actions et au sein d'un collectif, sans les questionner car elles les ont toujours guidés, il y a une autre forme de savoir, que l'on pourrait qualifier d'empirique, lié à nos observations quotidiennes, notre analyse critique, notre logique. C’est cette forme de savoir qu’il faudra mobiliser pour ébranler les croyances périmées, en étant prêt bien entendu à ébranler aussi nos propres croyances, si des faits empiriques révélés dans le dialogue les contredisaient.

Notre mode d'action pour résister, c'est donc de faire circuler des faits, de les faire passer sous les yeux de ceux qui n'ont pas encore basculé, qui sont toujours ancrés dans le champ social où ils ont toujours évolué, Nous devons augmenter la masse critique des faits empiriques entrant en contradiction avec leurs croyances et leurs réflexes de pensée liés à leur habitus, tout en étant prêt à considérer les faits qu’ils partageraient avec nous, bien entendu. Cela doit se faire sans confrontation. Un message informatif sans commentaire est plus effectif que le même message accompagné d'un commentaire personnalisé, car cette personnalisation ne manquerait pas de s’adresser à l’identité profonde de la personne, ce qui ne pourrait qu'enclencher un mécanisme de défense et donc le rejet. Je le sais parce que justement je me suis trompé et suis tombé dans le piège de cette confrontation avec mes proches. Il est difficile d'y résister, car il est naturel et instinctif, dans toute interaction humaine ou sociale, d’utiliser nos mots et nos idées avec un enrobage de subjectivité, de personnalisation. Nous n'envoyons pas seulement une idée dans la nature. Lorsque nous débattons avec un individu, nous savons qui il est et nous adressons à lui spécifiquement ; nous personnalisons l’échange, et ce d’autant plus que nous sommes proche de cette personne. Ainsi nous provoquons des réactions émotionnelles et de défense identitaire qui peuvent rendre impossible un débat basé sur les faits. Dans le cas qui nous intéresse, cette attitude doit absolument être évitée, car nous avons affaire à un échange d’idées entre deux personnes qui ne se situent pas dans le même cadre, à la confrontation de deux systèmes de croyances différents et profondément enracinés dans les individus impliqués dans l’échange. Il faut donc minimiser l'expression de croyances, ou tout au moins éviter de heurter les croyances de l’autre, et s'en tenir aux faits bruts, en laissant l'autre se les approprier à sa manière, ce qui lui permettra de faire évoluer ses croyances.

Parce que, en effet, les croyances sont destinées à disparaître et être remplacées par d'autres. Les habitus se constituent dans le temps historique, donc ils succèdent forcément à d'autres et d'autres leur succéderont. La culture, l’idéologie, les habitudes sociales, les normes, les systèmes de connaissance, sont des facteurs d’inertie face au changement, ce qui crée les situations Don-Quichottiesques déjà évoquées, mais ils changent néanmoins et le monde social change avec eux. Il faut donc faire confiance au temps. Il faut maximiser un phénomène de dérive cognitive, en jetant « dans la nature », c'est à dire à la vue de tous, du matériau empirique. Si ce matériau est juste, si les faits exposés sont vrais, alors ils s'imposeront, idée exprimée dans des adages tels « les faits sont têtus » ou « chassez le naturel et il revient au galop » ; à condition toutefois que nous soyons assez nombreux à les faire circuler. Et tout cela doit se faire en douceur, en évitant les frictions inutiles, personnalisées, entre système de croyances.

Certains ont plus à perdre que d'autres dans ce basculement de croyances et résisteront donc plus, même face à une accumulation infinie de faits empiriques, parce qu’ils ont une plus grande quantité de capital symbolique attachée à leur habitus et ne veulent pas perdre ce capital. En fait, c'est souvent le capital symbolique accumulé, plutôt que le caractère ou les capacités d'analyse des uns ou des autres, qui fait la différence entre ceux qui basculent et ceux qui résistent. Pour un individu déclassé, ou qui a peu accompli en termes d'accumulation de capital symbolique, c'est à dire n'a pas atteint une position élevée dans la société, n'a pas fait carrière, il n'y a rien à perdre à ne plus jouer selon les règles du jeu du champ. C’est pourquoi on trouve plus de gens ayant ce profil parmi les « complotistes », et c’est pourquoi on nous accuse d’être des gens biaisés par nos frustrations[3]. Une personne à la retraite aura également moins à perdre que les autres si elle bascule, et il n’est donc pas surprenant que l’on trouve beaucoup de médecins et scientifiques retraités, ou en fin de carrière, parmi ceux qui remettent en cause les politiques sanitaires, voire adoptent des positions complotistes. Pour les autres, il y a souvent trop à perdre, surtout quand la dissidence se paye par des sanctions venant de son ordre professionnel ou par une mise au ban par son employeur. Ces personnes auront donc tendance à ignorer ou contester les faits empiriques, et à invoquer leur capital symbolique, c’est-à-dire à utiliser l’argument d’autorité pour se justifier. Elles affirmeront que les institutions auxquelles elles se réfèrent pour valider leur position sont socialement reconnues, ce qui bien entendu n’aura pas d’effet sur nous puisque ces personnes ne feront là qu’exprimer leur croyance, alors que le point de départ de notre positionnement est le constat empirique que ces institutions mentent ou transmettent un message en désaccord avec la science.

En conclusion, les critiques parfois violentes que nous rencontrons, y compris de la part de nos proches, sont dans l'ordre des choses, car il est normal pour tout être humain de ne pas agir et penser rationnellement, c'est à dire de ne pas s'en tenir seulement à l'analyse objective des faits pour prendre des décisions et développer des convictions. Une vie guidée seulement par l'empirisme et l’objectivité serait vide de sens, ingérable, et ne serait pas le moyen le plus sûr de gravir des échelons ou maintenir sa position dans la société. Nul ne dispose de la capacité de calcul lui permettant de vivre guidé seulement par la raison et certaines choses, comme la sensibilité artistique ou l'amour, ne se calculent pas. Et rares sont ceux qui disposent de suffisamment de courage pour sacrifier leur position sociale au nom de la recherche objective de la vérité. Tous les êtres humains s’en remettent donc au collectif auquel ils appartiennent pour les guider, ce qui les force à accepter les règles du jeu du champs social créé par ce collectif. Nos proches, comme tous nos détracteurs, ne font rien d'autres que de se faire guider par les règles du jeu de leur collectif, ce qui est une attitude parfaitement légitime, et même adaptive, raisonnable, en temps normal. Ces règles incluent le respect des institutions que sont les gouvernements, dont l'histoire a montré qu'ils nous ont permis d'atteindre un confort de vie et une liberté politique probablement inégalés dans l'histoire humaine, et les médias, qui nous ont permis de nous instruire et d'exprimer des revendications. Et si nous avons été plus réceptifs face aux faits justifiant de sortir de ce collectif (les neuf points cités en introduction), c’est peut-être parce que nous n’y avions pas une position favorable de toute façon.

Nous, non vaccinés et « complotistes », remettons donc en question le système de croyance qui est à la base du contrat social passé avec nos gouvernants et nos médias. Nous devons garder en vue que cette sortie, tout comme la résistance à cette sortie, sont des mécanismes sociaux tout à fait normaux, et que nous ne sommes pas différents de nos détracteurs. Nous pouvons aussi nous tromper, et nous allons aussi créer un nouveau champ social et un nouvel habitus qui, s'il s'auto-caricature, nous sortira autant du réel que nos détracteurs. Cela pourrait arriver si nous devenions dogmatiques et incapable d’interpréter des faits sociaux autrement que par l’existence d’un complot, et si nous adoptions les théories complotistes les plus folles, celles qui ne sont pas étayées par des faits observés, comme le téléchargement d'esprits extra-terrestres dans notre âme par le graphène, ou la télécommande de nos émotions par la 5G, pour ne citer que quelques théories farfelues rencontrées dans les réseaux sociaux. Un nouveau système de croyance, c'est aussi une nouvelle mythologie. Toute mythologie a un ancrage partiel dans la réalité, mais cela ne signifie pas qu'elle soit vraie. L'intelligence extra-terrestre est une possibilité mais elle n'a jamais été observée et n’a jamais laissé de traces tangibles. La création d'interfaces entre neurones humains et systèmes électroniques, en utilisant des hydrogels et des molécules comme le graphène, est un sujet de recherche bien réel mais encore dans ses balbutiements, malgré les grands moyens investis dans la recherche pour le transhumanisme. Ainsi nous ne devons pas perdre de vue que des règles du jeu orientant nos pensées se développent aussi dans le champ social que nous sommes en train de créer, et que si nous n'y prenons garde, nous pourrions nous éloigner du réel aussi vite que nous nous en sommes approchés lorsque nous avons quitté le champ dans lequel nous évoluions précédemment. Ayant les mêmes structures cognitives que ceux qui nous discréditent, nous sommes disposés aux mêmes errements.

L'issue de tout cela ne peut donc être que le dialogue, le débat, l’échange, le don et contre don de savoir pour la constitution d'une société nouvelle à travers l’évolution douce de nos habitus. Si nous ne réussissons pas cela, les clivages augmenteront et avec eux les risques de chaos, conflit et violence sociale. Une telle situation est sans doute voulue par ceux qui orchestrent la crise et les transformations que nous sommes en train de vivre. Je me suis longtemps demandé pourquoi ils n'avaient pas mis au point une stratégie moins visible ; pourquoi les incohérences des politiques sanitaires mentionnées dans l’introduction ressemblent plus à des éléphants se promenant dans un salon qu'à des actions discrètes menées en coulisse. Ma réponse est qu'ils veulent des complotistes, car cela permettra de créer une division sociale empêchant le peuple de s'unifier contre ses nouveaux adversaires. Le complotisme, c'est l’épouvantail qui fait fuir ceux qui pourraient être tentés de sortir de leur champ social. C’est une étiquette qui nous assimile au gens qui croient que la terre est plate ou nient que l'homme est allé sur la lune, et qui légitimise aux yeux de beaucoup le fait de nous clouer au pilori. En adoptant une thèse complotiste, nous jetons le discrédit sur nous-même. Nous sommes associés à diverses formes de négationnisme, même si, ironiquement, le négationnisme est du côté de nos détracteurs, puisqu’ils nient la valeur du repositionnement de médicament, les succès obtenus par ceux qui utilisent les traitements précoces, les effets secondaires graves des vaccins, et la valeur de l’immunité naturelle. En étant complotiste, soit parce qu’on affirme qu’il y a complot (que l’agenda des politiques COVID n’est pas notre santé), soit parce que c'est ainsi que l'on est désigné, nous réduisons notre capital symbolique à zéro du point de vue de la grande majorité des gens. Là se trouve la cause de nos difficultés quand nous tentons d'instaurer un dialogue avec ceux qui continuent de faire confiance aux médias et gouvernements.

Chacun doit choisir sa stratégie face à cette situation. Certains ont pris le parti de faire tout leur possible pour éviter le qualificatif de complotiste. Ainsi ils gardent leurs distances face à tout ce qui va au-delà d'une interprétation de la crise par l’influence des lobbies, l’erreur humaine ou l’incompétence. D'autres, dont je fais partie, se réclament du complotisme, en affirmant qu'il y a un agenda conscient et caché, dans les politiques mises en œuvre face à la COVID, qui n’est pas sanitaire. Pour ma part, j’insiste sur la nécessité de distinguer un complotisme réaliste, qui refuse toute théorie non étayée par les faits, et un complotisme délirant ou paranoïaque, hystérie victimaire très bien décrite par Cynthia Fleury dans son ouvrage « Ci-gît l’amer  ». Le complotisme réaliste consiste tout simplement à mener son enquête face à un crime bien visible qui se déroule sous nos yeux, du refus de soigner les patients COVID au refus de reconnaitre les effets secondaires graves des vaccins. Il considère qu'un complot n'est au fond qu'un crime organisé, sujet d’étude tout à fait légitime, et que toutes les hypothèses permettant d'expliquer le crime sont légitimes, à condition de ne pas oublier qu'elles doivent être démontrées avant de justifier une condamnation. Je ne sais pas quel positionnement a plus de chance de mettre fin à cette crise mais j’espère que ces écrits aideront chacun à se positionner dans ce débat, pour une lutte plus efficace, et pour reformer un lien constructif avec nos proches lorsque nous discutons ces sujets graves.

 

[1] Il aurait également été possible d'aborder le sujet a partir de la psychologie sociale, en utilisant des notions comme le conformisme ou la dissonance cognitive, ou à partir de l'anthropologie cognitive, et notamment des travaux de Maurice Bloch et sa distinction entre connaissance banale («  mundane  »), liée à l'observation empirique des faits quotidiens, et connaissance exprimée dans les rituels, qui a un ancrage culturel plus profond et entretien des liens avec le sacré et le monde magique.

[2] Je parle ici des rituels au sens large. Les félicitations faites à une personne de notoriété, félicitations qui conduiront à prendre plus au sérieux ses mots que ceux de quelqu'un d'autre, sont des rituels.

[3] A l'autre extrême, certains ont pu accumuler un tel capital qu'ils n'ont pas besoin d'en acquérir plus et garderons un ancrage social satisfaisant quoi qu'il arrive. Ils peuvent donc aussi se jeter à l'eau et basculer vers des croyances nouvelles et non partagées.



179 réactions


  • Adèle Coupechoux 1er novembre 2021 18:33

    Passer sa vie à faire semblant quand il s’agit de la sienne, de celles de ceux que nous aimons, ne me semble pas être la solution.

    C’est pas un cadeau, c’est un sacrifice inutile même pour celle ou celui qui le reçoit.

    Basé sur un échange tronqué. 

    Nous avons basculé dans une société ou la seule obsession est un virus.

    Nous avons basculé dans une société ou les populations sont accoutumées et dressées à s’empêcher de vivre par ceux qui nous l’interdisent pour continuer de leur côté à ne pas se l’interdire.

    Encore une preuve de plus :

    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/presidentielle-le-pass-sanitaire-pas-obligatoire-pour-les-meetings_158446

    En fait des preuves, il n’y a que ça. 


  • Clouz0- Clouz0- 1er novembre 2021 19:21

    « Pourquoi nous, non-vaccinés et « complotistes », sommes pris pour des fous par nos amis, notre famille, et beaucoup d’autres ? »

    Pourquoi ???

    Sérieusement, vous vous demandez pourquoi les gens vous prennent pour des fous ?  smiley smiley smiley


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 1er novembre 2021 19:36

      @Clouz0-
       
      ’’ Pourquoi nous, non-vaccinés et « complotistes », sommes pris pour des fous par nos amis, notre famille, et beaucoup d’autres ? ’’
       
      Parce que les braves gens ne peuvent pas admettre que ceux qui dirigent leur vie sont immoraux, menteurs ou incompétents, voire tout ça à la fois.
      Ils ont les dirigeants qu’ils méritent.


    • Ben Schott 1er novembre 2021 20:23

      @Reptile
       
      Les Clouz0 sont de vrais humanistes en fait, ils veulent tout simplement que tout le monde sans exception soit aussi heureux qu’eux dans ce nouveau monde merveilleux conçu avec amour par Attali et Gates, qui nous aiment tant, et où l’on peut s’injecter en toute liberté le vaccin OGM de son choix (dans la limite des stocks disponibles) !...
       
      Un monde sans rhume !... Un monde parfait... smiley
       

       


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er novembre 2021 21:12

      @Reptile
      Ach ...souvenirs d’essayer de peter la rythmique sur le Marshall ...sniff


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er novembre 2021 21:21

      @Reptile
      Le black album aura été la fin ...Amen.


    • ETTORE ETTORE 1er novembre 2021 21:32

      @Clouz0
      Sérieusement, vous vous demandez pourquoi les gens vous prennent pour des fous ? 

      ..........................
      Cela dépend où, et sur quoi, vous êtes perché !
      Un fou qui sort d’un asile, considère t-il le monde, hors du murs des soins, comme normal ?
      Qu’est ce qui vous donne, à vous, personnellement, cette certitude d’être,
      «  » normalisé«  ?
      Uniquement, parce que vous compilez comme sympathie, le phrasé  » pourquoi les gens, VOUS prennent pour des fous ? "
      En vous situant de facto, comme observateur critique, vous pensez être sous protection, d’une ni-ni, d’extraterritorialité morale ?


    • Jacques Pollini Jacques Pollini 18 novembre 2021 02:43

      @Clouz0-
      Des mots en l’air, de la derision, strategies preferees de ceux qui n’ont rien a dire ou qui ne peuvent pas contredire. Dommage ! Mais bonne journee quand meme.


  • I.A. 1er novembre 2021 19:25

    Il est très bien, ce texte, merci.

    Bien vu dans le contexte :
    « Ma réponse est qu’ils veulent des complotistes, car cela permettra de créer une division sociale empêchant le peuple de s’unifier contre ses nouveaux adversaires. Le complotisme, c’est l’épouvantail qui fait fuir ceux qui pourraient être tentés de sortir de leur champ social. »

    Quelques remarques toutefois :

    • Il est dommage de présenter l’être humain moderne de façon aussi binaire, les électrons libres face aux conformistes, ça manque de nuances.
    • S’il est vrai que faire circuler des faits avérés est le meilleur moyen de combattre les « vieux habitus », les mettre correctement en chanson consiste à utiliser les mêmes outils (ou mêmes armes) que ceux qui contrôlent les conformistes : ces vérités doivent ressembler le plus possible à des slogans, des axiomes, des postulats – ce que vous ne développez pas assez en évoquant les dictons.
    • Enfin, rappelant pourtant que nous sommes faits du même bois que les conformistes, vous omettez trop facilement le fait que nous aussi, nous avons besoin de nous défouler pour tenir. Prise de conscience et lucidité font mal, et mieux vaut diriger cette souffrance sur les bêtes du troupeau, que contre soi-même. Ça permet de continuer à lutter.

    ________________________________________________________________

    Du coup, je me permets de vous proposer une petite « démonstration » de mon cru :

    Si le dénominateur commun de la totalité des êtres humains encore en vie depuis l’année 2020, c’est la possibilité de contracter le SARS-CoV-2 ou ses variants, alors ça signifie que ce truc est on ne peut plus bénin.
    Théorème :

    • plus ça s’attrape facilement (virus respiratoire),
    • plus c’est commun à tous les peuples de toute la planète,
    • plus ça dure longtemps et/ou plus c’est régulier (saisonnalité)

    — plus ça veut dire que c’est ordinaire, générique, répandu, ANODIN (les virus, contrairement aux bactéries, ne survivent pas longtemps en dehors d’un hôte vivant).

    En revanche, ça pose question :

    • sur le traitement médiatique des évènements singuliers (surenchères dans le sensationnel)
    • sur les postures médicaux-hospitalières en périodes épidémiques et/ou d’engorgements hospitaliers
    • sur la gestion politique des actualités à fort contenu émotionnel
    • sur l’honnêteté, la maîtrise et la lucidité médiatique, médicale et politique
    • sur l’opportunisme, le lobbying, la collusion et les calculs des grands groupes industriels – en particulier pharmaceutiques

    Il s’agit de garder à l’esprit que les ministres de la santé sont toujours des médecins ; que nombre de médecins font partie des plus hautes instances politiques, sont députés, maires ou membres de conseils et comités scientifiques ; bref, que la politique de démantèlement de l’hôpital public est en grande partie décidée et menée par… des médecins.


    • alinea alinea 1er novembre 2021 19:51

      @I.A.
      Il est très bien votre commentaire, merci !


    • njama njama 2 novembre 2021 11:38

      @I.A.
      Les ministres de la santé ne sont pas tous médecins, Marisol Touraine, Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand, Brice Hortefeux, Éric Woerth, Marc Philippe Daubresse, pour ne citer qu’eux... ne le sont pas

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_ministres_fran%C3%A7ais_charg%C3%A9s_de_la_Sant%C3%A9


    • Captain Marlo Captain Marlo 7 novembre 2021 21:02

      @I.A.
      Je crois que c’est plus simple que cela. Le cerveau humain a besoin de certitudes pour utiliser son potentiel à résoudre les problèmes de la vie quotidienne.
      Lorsque vous êtes préoccupé par un problème important, vous avez du mal à vous concentrer sur la gestion courante. Les certitudes servent de stabilisateur.

      Les remettre en question prend du temps de cerveau disponible, beaucoup d’énergie et risque de vous marginaliser. C’est plus simple de caser dans une valise mentale toutes les questions qui demanderaient du temps, de l’énergie et de l’esprit critique.

      J’appellerais ça de la fainéantise ou la peur d’être marginalisé, mais bon, chacun a ses priorités dans la vie ! Et puis la propagande a beaucoup joué sur le principe de plaisir : « Vous serez libre, faire ce qui vous plaît, voir vos amis, aller au restaurant, au cinéma, toussa, toussa... » Et aussi sur la culpabilité vis à vis des autres :« Votre grand mère, vous risquez de la contaminer etc »


    • Jacques Pollini Jacques Pollini 18 novembre 2021 02:54

      @I.A.
      Bonjour et merci pour votre commentaire. Oui je suis d’accord que vos questions sont pertinentes, et representent une alternative a la these complotistes. Je pense que les processus que vous evoquez jouent un grand role, mais expliquent pourquoi les autorites de sante ont pu se rendre si facilement complices malgre elles de ce complot, ou crime organise. Car nos autorites ne sont pas criminelles. Mais je crois qu’il y a crime neanmoins, dont les auteurs sont invisibles et caches dans le monde de la finance, du high tech, et bien sont des fanatiques qui croient pouvoir determiner le devenir du monde et resoudre tous ses problemes. Car sans une orchestration intelligente de tout ce que nous voyons, sans un effort coordonne de manipulation, je ne vois pas comment on aurait pu voir emerger des politiques aussi semblables et aussi abberantes dans toutes les democracies occidentales. Certes le script a ete ecrit en 2019, lors de « event 201, » mais je ne vois pas comment ce script inadapte aurait pu etre suivi avec tant d’aveuglement s’il n’y avait pas un effort coordonne et malveilant de l’imposer partout. Merci en tout cas !


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er novembre 2021 20:47

    Une bonne vieille réunion de tous les zinzins de l’espace ... Rien de mieux sur Agogovox .


  • Ben Schott 1er novembre 2021 20:55

     

    Le fou, c’est celui qui n’a rien trouvé à redire quand on lui a imposé la plage dynamique !... Les générations futures n’en reviendront pas !

    En réalité, il est plus lâche que fou, et mérite d’être châtié...

     


    • I.A. 1er novembre 2021 21:07

      @Ben Schott

      C’est vrai qu’il fallait l’inventer, celle-là.

      C’est fou ce qu’ils sont prolifiques, lorsqu’il s’agit de grosses conneries, en particulier celles qu’ils pompent des américains  sont très forts en connerie, les américains...


    • Ben Schott 1er novembre 2021 21:30

      @Reptile

      @I.A.

       
      Ça non plus je n’oublierai pas...


  • ETTORE ETTORE 1er novembre 2021 21:15

    Il n’y a pas si longtemps, avait paru un article, sur un artiste qui avait exposé une toile blanche, et s’était tiré avec le pognon, qui devait servir à la décorer !

    Eh bien, Le Galerie LaREMise, à trouvé le moyen de se payer une feuille blanche, et de faire croire, qu’elle était marquée, de tous les maux pouvant accabler l’humanité.

    Elle a exposé honteusement, cette toile sur nos museaux, par des cimaises élastiques, trié les visiteurs avec des QR code ( le nouveau Pass top Class Very Important Piccouzé ), le tout pour une mise en avant, d’un talent artistique nul à iech, mais cher, très cher payé, par tous ceux, qui se sont fait berner lamentablement, par une transparence tout en inconstance, par cette croute NAZ(E)ale, consciemment ramoné, par un p’tit présiDantesque, en culotte courtes.


  • VDob 1er novembre 2021 21:36

    Moi je suis double vacciné et je ne vous prends pas du tout pour des fous.

    Je l’ai fait uniquement car j’ai besoin de pouvoir sortir de chez moi et je ne peux pas payer 25 € à chaque fois. J’ai essayé pendant une semaine, ça m’a coûté 50 €.


    • Jacques Pollini Jacques Pollini 18 novembre 2021 03:00

      @VDob
      Merci ! Oui il y en a beaucoup comme vous, heureusement. Et c’est vrai que selon les circonstances on n’a pas le choix. Bonne journee !


  • CommunArt CommunArt 2 novembre 2021 08:23

    Excellent article, merci à l’auteur.

    En plus du néologisme complotiste qui nous est servi ad nauseam, le système a pris soin de verrouiller la circulation des faits bruts et empiriques en inventant le bouclier fake news .

    Ainsi la réponse devenue quasi systématique chez les croyants : « Pourquoi devrais-je croire ton information plutôt que la mienne  ? »

    Cela complique infiniment les échanges, même neutres ou bienveillants.


    • zygzornifle zygzornifle 2 novembre 2021 09:00

      @CommunArt

       « Pourquoi devrais-je croire ton information plutôt que la mienne  ? »

      Pace que mon cerveau n’a pas encore tété altéré ....


  • zygzornifle zygzornifle 2 novembre 2021 08:59

    A se demander si parmi les nombreux poisons composant le vaccin il n’y aurait pas la molécule « en marche » destiné a formater le mougeon qui s’en prendrait a tous ceux qui boitent et qui suivent pas l’intoxication gouvernementale .... 


  • zygzornifle zygzornifle 2 novembre 2021 09:02

    Des allergies a BFM causent de nombreux morts en incitant le mougeon a se faire piqouser ....


  • Jean Keim Jean Keim 2 novembre 2021 09:13

    La position des vaccinés n’est pas aussi tranchée, surtout si leur vaccination leur permet de conserver leur emploi, il est assez courant de constater que les gens ne sont pas absolument contre les vaccins covid19, tout en pensant que le gouvernement et son grand chef semblent plutôt véreux, ils mentent effrontément, mais paradoxalement le jugement des vaccinés sur les vaccins n’est pas entaché, la peur qq. soit sa source joue un rôle essentiel.


    • Jacques Pollini Jacques Pollini 18 novembre 2021 03:04

      @Jean Keim
      Merci pour votre commentaire. Oui, vous avez raison, les choses ne sont pas aussi binaires. J’ai decrit les deux extremes mais il y a toutes les situations intermediaires entre les deux. J’aurais du le souligner. Merci !


  • ETTORE ETTORE 2 novembre 2021 09:19
    zygzornifle 2 novembre 09:02

    Des allergies a BFM causent de nombreux morts en incitant le mougeon a se faire piqouser ....

    En effet, et c’est une première dans l’histoire de la médecine !

    Et c’est surtout, encore un traitement, passé volontairement, sous silence !

    Ce waxxin peut être, activé, ou inactivé, tout simplement avec« une zapette » !

    Et ça marche ! C’est déjà ce que je fais, avec les programmes cu-culs de LaREMpouille.


  • BA 2 novembre 2021 11:47

    Coronavirus : la cinquième vague est en train d’arriver en Chine :


    Coronavirus en Chine : le gouvernement appelle la population à faire des réserves de nourriture.


    Lors de la première vague de coronavirus en 2020, la mise en quarantaine de plusieurs régions chinoises avait perturbé les chaînes d’approvisionnement alimentaire du pays.


    La Chine serait-elle menacée de pénurie alimentaire ? Si le gouvernement n’a pas fait de déclaration à ce sujet, depuis lundi, un avis affiché sur le site internet du ministère du Commerce invite « les ménages à stocker une certaine quantité de produits de première nécessité afin de faire face aux besoins quotidiens et aux cas d’urgence ». 


    Le ministère appelle aussi les différentes autorités locales à faciliter la production agricole et les flux d’approvisionnement, à surveiller les réserves de viande et de légumes, et à maintenir la stabilité des prix.


    Il se pourrait que la Chine, qui tente actuellement de combattre un regain épidémique, essaie de ne pas se retrouver dans la même situation que lors de la première vague. En effet, début 2020, au plus fort de l’épidémie de Covid-19, les chaînes d’approvisionnement avaient été perturbées par la mise en quarantaine de plusieurs parties de la Chine et le blocage de nombreux axes routiers.


    https://www.20minutes.fr/sante/3162491-20211102-coronavirus-chine-gouvernement-appelle-population-faire-reserves-nourriture


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 2 novembre 2021 12:38

    « Pourquoi nous, non-vaccinés et « complotistes », sommes pris pour des fous par nos amis, notre famille, et beaucoup d’autres. »

    .

    Pour une simple raison, car les médias mainstream désinforment les français, et ils font malheureusement toujours confiance à ses propagandistes au service du monde de la finance, car ses médias sont dans la main du monde de la finance. Ils y a aussi un bon nombre de gens qui se contentent d’être en-fantalisé par ceux qui nous gouvernent.  Ils sont trop fainéant de consulter les médias libres et d’investir des dizaines d’heures de leur temps libre pour s’informer, chercher les véritables informations chez des médecins, professeurs, etc. qui n’ont pas de conflits d’intérêts !

    .

    Voici l’antidote à la désinformation :

    Le pouvoir se sert de cette FAKE PANDEMIE pour la mise en place du programme diabolique du GRAND RESET, initié par Klaus Schwab, pour nous conduire dans le monde transhumaniste !
    .
    SCIENCE EN CONSCIENCE #01 - Dr. Urmie RAY - Quelle Pandémie : Le grand mensonge ... basé sur test RT-PCR de Christan Drosten qui à une fiabilité de moins de 3% avec un CT=30 !!!!!!!!!!!

    .
    Le narratif Covid démasqué — Logique destructrice qui se cache derrière le Great Reset

    .

    Auteur, journaliste et expert en matière d’économie et de finance mondialisée, Ernst Wolff (Expert de finances) a probablement prononcé l’un des meilleurs discours de l’histoire contemporaine, où il expose tout sur la crise sanitaire.

    Il révèle et montre en détail les personnes dans les coulisses, où ils nous mènent, pourquoi ils le font et pourquoi éventuellement ils échoueront… Il termine par un message plein d’espoir sur ce que nous pouvons faire pour empêcher que la vision dystopique du Schwabisme et de ses partisans ne devienne « la nouvelle normalité » et ainsi sauver l’humanité de la dictature totale et de l’esclavage.

    .
    D’autres témoignages :

    .

    DR MIKE YEADON ANCIEN VICE PRESIDENT PFIZER DIT :

    « Je pense que l’objectif de la pandémie, les mensonges et les vaccins était de nous conduire vers une identification numérique électronique. Si je voulais créer un système pour obtenir un contrôle total et avoir un alibi plausible, on ne peut pas rêver d’un meilleur plan pour gérer des milliards de personnes pendant des mois ou des années avec quelque chose qui les affecte et les tue !
    .
    Le Dr Ryan Cole dénonce les vaccinations expérimentales ARNm qu’il qualifié comme « un viol par aiguille » due à la toxicité de la protéine SPIKE
    .
    Jean-Dominique Michel : La corruption systémique des systèmes de santé dévoilée !

    .
    Le sociologue et directeur de recherche au CNRS Laurent Mucchielli lance une alerte à tous : nous avons à faire face à une mortalité inédite et nous devons faire un moratoire sur cette vaccination.

    .

    CSI :: Jean-Mark Sabatier Directeur de recherche au CNRS parle de la vitamine D et la protéine SPIKE

    .

    Un garçon de 13 ans décède quelques secondes plus tard de la 2e dose du vaccin covid19 (BRESIL)

    .

    « La protéine Spike est elle-même toxique et dangereuse pour l’homme » déclare le Pr Bridle

    .

    Robert Malone, pionnier des vaccins ARNm : « je déclare que la protéine native Spike est toxique »
    .

    Dr Sherri Tenpenny :: LES VACINS SONT DE PARFAITES MACHINES À TUER

    .

    La protéine Spike provoque des lésions irrémédiables - Dr Charles Hoffe

    Le Dr Charles Hoffe, qui pratique dans la communauté de Lytton, en Colombie-Britannique, déclare : « J’ai 62% de D-dimères élevés chez les vaccinés, ce qui signifie que les caillots sanguins ne sont pas rares. Seuls les gros caillots sont rares. Les vaisseaux sont endommagés de façon définitive, ce qui peut provoquer une extrême fragilité cardiaque irrémédiable »

    .
    Pourquoi la protéine Spike est toxique dans le COVID-19... Et aussi dans les vaccins ARNm et ADN

    .
    LE DR BAUER CONFIRME LA BAISSE DES DÉFENSES IMMUNITAIRES SUITE AUX INJECTIONS !

    .

    Dr Lee Merritt – Avec le programme de vaccination nous avons largement tue plus de nos jeunes militaires actifs que le Covid ! [12 :04]
    .

    22 794 décès (chiffre officiel) suite aux vaccinations anti-COVID-19 dans l’UE au 04/08/2021 sachent qu’il y a moins de 10% des incidents sont déclaré .... Il faut dont multiplier ce chiffre par 10 pour avoir le nombre réel des morts !


  • Arnould Accya Arnould Accya 2 novembre 2021 12:50

    Article remarquable.

    Enfin un texte qui mêle bon sens, érudition et réflexion.

    Merci à l’auteur.

    Je pense et agis exactement comme vous le préconisez, au fil de votre discours.

    L’affrontement est stérile, bien sûr.

    La seule chose que vous omettez, involontairement ou non, est que l’ « autre », dans son champs social qui a viré à la bien-pensance, est bien souvent très agressif, dès qu’il est mis face à des fait empiriques, même sans commentaire personnel ajouté. .

    Dur à gérer. Je continue à tenter cela fait plus d’une dizaine d’annèes déjà, le covid n’est qu’un phénomène parmi d’autres , mais je suis moins optimiste que vous sur les chances de succès du bon sens.


    • Jacques Pollini Jacques Pollini 18 novembre 2021 03:11

      @Arnould Accya
      Bonjour et merci pour votre commentaire. Oui, vous avez raison. Je pense que cette agressivite vient de la dissonance cognitive, phenomene que j’aurais du evoquer dans l’article. car cette dissonance cree une souffrance bien reelle et c’est pourquoi nous ne devons pas repondre par une autre agressivite. Merci encore et bonne journee !


  • ETTORE ETTORE 2 novembre 2021 13:02

    BA.....

    La course au catastrophisme, ça va bien un temps !

    • Cela à commencé avec l’alerte rouge à la pénurie de PQ....

    ( et il y a, même, actuellement, des promotions sur les packs, de quoi torcher le c.. de toute l’Your Hope )

    • Cela a enquillé sur la pénurie de jouets pour nos bambins chéris.

    (Pénurie qui risque de contrebalancer l’effet waxxin salvateur attendu pour les consoler de la lâcheté des parents. Et, à voir comment en ce début de Novembre, les magasins ont déjà étalé leurs stocks, et c’est à qui s’étale le mieux et en...premier, On se demande qui pousse qui, vers qui ou quoi ? )

    Maintenant, c’est l’Empire, qui craint une 5 ème vague...

    Et demain, ce seront les sapins blancs, qui seront en rupture de stock ?

    Les pistes, de slalom, qui seront plus chaudes que la raclette ?

    Faut arrêter un peu le pousse pousse au pass pass.

    Ca y est, Halloween, c’est passé, les citrouilles sont bonnes à manger..

    Les autres cucurbitacées :

    Tel notre Le Maire, qui est éruptif de joie sur les chiffres du commerce...

    Notre Saint Bernard Présidentiel, qui se balade toujours avec son tonneau de millions et milliards accroché aux coui.....

    Nos chômeurs sont en voie de disparition, plus accélérée, que celle des ours polaires......

    Et nous avons un ancien présidiot qui comparait devant le glaive émoussé de la justice aux yeux bandés.

    « Justice » qui pèse sans rien voir, juste sur des indications qu’on veut bien lui concéder, sur un des plateaux, tout juste sorti du même, mais télévisé.

    Nannn ! Vous êtes démoralisateur, et ça, c’est pas bien, pour la « start up » nation, sensée se sortir les doigts du c..,

    Et cela, sans se les faire renifler aux chinois, pour approbation de création, d’un nouveau parfum, destiné à coaguler toutes les civilisations de ce monde, sur une seule étiquette....Frauduleuse.


  • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 2 novembre 2021 15:13

    Avec l’avènement d’internet et la démocratisation de l’accès à l’information, nous serions entrés dans l’ère de la post-vérité "un concept où l’opinion personnelle, l’idéologie, l’émotion et la croyance l’emporteraient sur la réalité des faits. (Larousse) et selon lequel sa contextualisation serait soigneusement évitée. Est-ce que pour autant cela dispense le commun des mortels de chercher sa vérité par ses propres moyens ?



    • Jacques Pollini Jacques Pollini 18 novembre 2021 03:18

      @Bruno Hubacher
      Le Larousse n’a rien compris. La post-vérité vient des médias mainstream, pas de l’internet. Car dans les réseaux sociaux il y a débat, toutes les idées sont là, et les gens font le tri. La majorité ne croira jamais que la terre est plate. Alors que dans les grands médias, il n’y a qu’une pensée unique, déterminée par les idéologies dominantes et les pouvoirs dominants. On a d’un côté l’empirisme et le débat, et de l’autre l’idéologie et le contrôle. Donc heureusement que les réseaux sociaux sont là, pour empêcher justement l’entrée dans l’ère de la post-vérité. Mais merci pour votre commentaire stimulant.


  • LeMerou 2 novembre 2021 15:31

    @L’Auteur

    « un complot mondial orchestré par une élite malveillante et agissant de manière occulte pour augmenter et pérenniser son pouvoir »


    Bonjour,

    Cette affirmation me semble être de la pure fiction. Permettant de reporter la « faute » sur un système, une secte, les responsables de tout.

    Pensez vous sincèrement que ces fameuses « élites » comme vous l’affirmez ont besoin de cela, « Elles » possèdent déja presque tout et l’augmentation de leur possession se fait naturellement par le jeu économique, elle pérennise leur pouvoir par l’adhésion sans limite des gentils mougeons à ce qu’elles proposent.

    Ecoutant simplement les bêlements incessants des mougeons épris de liberté mais avides et répondant à ces derniers. Justement le mougeon libre, vivant dans son espace démocratique de liberté est beaucoup plus à même d’enrichir les « élites malfaisantes » que des mougeons surveillés, contraints.

    Il est beaucoup plus aisé de manipuler un mougeon nanti, qu’un mougeon contraint qui peut finir par se révolter et casser le tout.

    Il est incontestables que ces « élites » s’entendent entre elles, pour mener la danse et s’enrichir encore plus., dans quel but ? Le pouvoir, la démesure, l’égo de certains probablement. « Elles » n’ont pas besoin d’agir de manière occulte pour augmenter et pérenniser leur pouvoir.


    • Jacques Pollini Jacques Pollini 18 novembre 2021 03:27

      @LeMerou
      Ces elites ne cherchent pas a avoir plus d’argent ou de pouvoir politique. Elles cherchent a satisfaire leur ego. Elles sont animees par ce que l’on appelle l’hubris. Elle veulent jouir de leur pouvoir a determiner l’avenir humain. La derniere barriere limitant le pouvoir quand on a tout, c’est la morale. Une fois qu’on laisse tomber la morale, on n’est plus limite par rien et on se met au dessus de tout. On peut creer un monde a l’image de ses fantasmes. C’est ce qui est exprime dans la legende de Faust.


  • eddofr eddofr 2 novembre 2021 16:07

    Il y a ce que l’on sait, ce que l’on ne sait pas et ce que l’on prétend savoir.

    Au niveau de connaissance et d’information sincère actuel, être pro ou anti vaccin à ARN messager est une affaire de conviction (d’intuition même), certainement pas de certitudes scientifiques.

    Vous ne le sentez pas, vous ne le faites pas.

    Je le sens, je le fais.

    Que ce soit les pro ou les antis, tous ceux qui « veulent convaincre à tout prix » n’hésitent pas à déformer, tronquer, manipuler ou carrément mentir pour arriver à leur fins.

    Quand vous faites le tri, vous constatez qu’on n’en sait pas assez pour avoir une certitude.

    On prend donc tous un risque que ce soit en se vaccinant ou en ne se vaccinant pas.

    Et seul le temps nous dira qui a parié sur le bon cheval.


  • tashrin 2 novembre 2021 16:41

    Parce qu’admettre les théories complotistes, pour reprendre le vocabulaire gouvernemental, ou plus prosaiquement exiger des démonstrations logiques quant aux arguments qui nous sont présentés exige :

      d’analyser des faits au travers de son propre jugement

      de faire confiance à son propre jugement

      de disposer d’informations non manipulées / tronquées

      d’envisager la possibilité que nos gouvernants soient animés par des intentions autres que celles communément admises

      de faire abstraction de toute émotion dans le jugement mais de s’en tenir à un raisonnement logique

    La quasi totalité des gens en est incapable (soit par manque de capacité, par paresse, par désintéret), ou en a été rendu incapable par l’utilisation de techniques de manipulation de masse relayées par les média (utilisation de la peur, syllogismes abusifs, campagnes de communication culpabilisantes à base de « tu vas tuer mémé »). => la majorité ne peut envisager le hors cadre, car l’envisager aboutit à remettre en cause tout ce qu’ils tiennent pour acquis, leurs repères les plus profonds. Et les placerait dans un état d’hébetement tel que leur cerveau les en empeche.

    C’est bien pour ca que je ne fais plus d’illusion sur ce qui nous attend


  • wpjo 2 novembre 2021 16:56

    « Si vous avez refusé la vaccination ...ne vous a jamais accordé ».

    Phrase de 298 mots (j’ai utilisé l’outil ’statistiques’ de Word). Demande de réécrire votre texte parce que des telles phrases sont indigestes et j’abandonne.


  • lejules lejules 2 novembre 2021 16:56

    @auteur

    des expériences comme celles de milgram ou l’on teste le degré d’obéissance a une autorité supérieur, le constat en psychologie est qu’il est très difficile d’avoir raison contre tous et que l’on préfère avoir tord avec tout le monde. le réflexe conditionné à l’obéissance : de grandes personnalités et de grands experts pensent comme ; ça donc je dois faire de même. une multitudes de facettes de manipulation faisant appel a de nombreuses sciences sont possibles et viennent conforter vos analyses. merci


  • Lugsama Lugsama 2 novembre 2021 17:33

    Les débiles qui parlent d’assassinat de masse pour une campagne de vaccination n’allaient pas être pris pour des génies en même temps..


    • tobor tobor 2 novembre 2021 18:23

      @Lugsama
      Pour Pfizer c’est en avril 2023 que les conclusions sont supposé être tirée, en attendant, le rassurisme vaccinal pousse à se prêter à l’expérience (tu as l’air partant) alors que la prudence pousse à attendre. Le temps nous expliquera qui est dans le bon.


  • tobor tobor 2 novembre 2021 18:36

    Je connais +/ 10 vaccinés contre +/ 100 non-vaccinés et aucun de ces vaccinés n’est prosélyte. Le seul parmi mes amis qui s’est avéré en covidiste-dur se méfie du vaccin et préfère les confinements, on ne se voit ni ne communique plus.

    Les personnes qui tiennent un discours méprisant envers ce qu’ils nomment antivaxs et complotistes (caricatures qui aident à se rassurer), n’ont plus accès aux bases élémentaires du discernement, ils/elles se méfient de toute parole qui a l’air sensée y voyant d’emblée une tromperie, un piège. C’est ce qu’on appelle un « lavage-de-cerveau ».

    Seul le temps, et il est déjà en cours, fera la démonstration claire de ce qui se joue. Il faut juste que les non-vaccinés tiennent bon pour qu’une comparaison soit possible entre les deux groupes.


  • Bertrand Loubard 2 novembre 2021 21:10

    Merci pour votre texte.
    Mes frères et sœurs « injectés » (de ma génération pré-baby-boom) m’ont demandé poliment de ne plus venir les rencontrer (même autour des tombes de nos parents) compte tenu qu’étant en bonne santé, asymptomatique et non-injecté, je représentais un risque quasi certain de causer leur mort. Je leur ai dit que j’avais signé la déclaration préalable à l’euthanasie et au refus de l’acharnement thérapeutique. (Ce qui peut se « faire » en Suisse et en Belgique même pour des Français non-résidents de ces nationalités, par exemple, comme Faustine Nogherotto, Anne Bert. Cfr. : https://www.admd.be/non-residents/) J’estimais donc courir effectivement moins de risque qu’eux de mourir de la Covid puisque la contagiosité potentielle qu’ils présentaient était plus grave pour moi, qui était « euthanasiable ». Par contre, je trouve plus civique, par mon attitude, de libérer un lit dans les urgences et donc de laisser la place aux jeunes en quelques sortes. De plus je n’émargerai pas à la Sécu pour les trois (ou quatre) doses d’injection VGM (Virus génétiquement modifiés) à 50 €/« pièce » (et à - 40°C). Mais il semble bien que pour certains, il soit plus « citoyen responsable », que les 80 ans et + , restent quatre semaines en soins intensifs et réanimation plus trois mois en rééducation pré-mortem .... du moins en terme de PIB.
    Bien à vous.


  • troletbuse troletbuse 3 novembre 2021 09:15

    Une fiction qui n’est plus très loin de la réalité ;; ;; ; grace à tous les cons.

    https://www.youtube.com/watch?v=VKvy4WhaZjI


  • Juste pour le plaisir de voir ces parasites aussi ridiculement pathétiques 🙏🏼

    Et aussi histoire de bien se rappeler que derrière leurs grands discours, leurs apparences, leur narratif et surtout leur vanité immonde ils ne sont aussi que des humains parfaitement imparfaits.

    Tout est faillible et vulnérable et ces pseudos élites autoproclamées n’en font pas exception.

    Malgré les apparences ils ne contrôlent rien du tout.

    https://t.me/lemoutonenrag/6542


  • JulesDu13 4 novembre 2021 02:33

    « l’idée que nos institutions sont là pour notre bien »

    Il me semble que pendant la première guerre mondiale, puis pendant l’occupation nazie et la collaboration, et encore pendant les guerres de décolonisation, il y avait pas mal de gens qui doutaient de la bienveillance des institutions à l’égard de la population. Ces gens étaient minoritaires sans doute, et ultra-minoritaires dans les média (et plutôt qualifiés de traitres ou de terroristes que d’opposants légitimes à l’époque). Il se trouve que ces opposants ont a postériori été considérés comme les plus ’justes’.

    « les effets secondaires graves des vaccins »

    Je n’ai pas besoin de croire à des effets graves déjà avérés et assez nombreux pour m’opposer à la vaccination des personnes n’ayant pas de facteurs de risque (essentiellement l’âge). La seule étude la mortalité générale en 2020, avant les vaccins, sur les tranches d’âges de moins de 60 ans, et même les morts officiels du Covid sur les moins de 30 ans, indiquent que le vaccin ne se justifie pas pour eux. Le fait que la plupart des vaccins utilisent une technologie non-éprouvée sur la durée (ARNm) ne fait que renforcer ma préférence pour la prudence plutôt que l’aventurisme scientifique.

    Mais si quelqu’un a des infos étayées sur des effets graves des vaccins il doit présenter un article (je crains seulement que si un accident se produisait, le lien direct avec le vaccin soit difficile à établir, ou trop éloigné dans le temps pour que l’on puisse revenir en arrière)

    « D’autres, dont je fais partie, se réclament du complotisme, en affirmant qu’il y a un agenda conscient et caché »

    Ce qui n’est pas caché c’est la volonté de détruire ce bien commun qu’est la sécurité sociale (récemment acquise à l’échelle historique) et donc l’hôpital public.

    Ce qui est caché (mais pas toujours conscient, ou pas toujours assumé devant le miroir) c’est la volonté de détruire les mécanismes démocratiques qui permettent au débat d’exister en toute circonstance : y compris en période de crise. Au-delà des mécanismes démocratiques ce sont les institutions même qui sont ciblées. Une fois le totalitarisme installé il n’y aura plus que la folie des dirigeants sans contre-pouvoir qui déterminera le type de crimes qu’ils commettront, et là on peut laisser libre-court à notre/leur imagination.


  • https://twitter.com/Le_Figaro/status/1455972839140564997

    Le groupe Ventavia, chargé par Pfizer d’évaluer l’efficacité de son vaccin, a « falsifié des données »

    https://twitter.com/idrissaberkane/status/1455991108387938306

    Donc il n’y aura pas eu de vrai double-aveugle dans les essais du #Pfizergate . Question : OÙ SONT les escrocs et harceleurs qui ont tabassé Raoult quand sa première étude n’en avait pas ? Réponse : ils ont disparu dès que 10 études en double-aveugle ont validé l’HCQ

    https://twitter.com/DIVIZIO1/status/1455999992146112514

    Il est temps maintenant de former un collectif vaccinés sous contrainte et demander compte à l État qui a fait fi de tous les principes sanitaires et continuera à mentir pour se protéger ! Les effets secondaires vont être minimisés et les liens cachés ! La plainte 1-3

  • Le gouvernement prit en flagrant délit de propagande mensongère concernant le port du masque à l’école .

    Depuis la rentré de septembre jusqu’aux vacances de la Toussaint , le préfet du jura a obligé les élèves le port du masque à l’école .

    Donc le GOUVERNE— MENT et les journalistes propagent des Fakes News .

    Les journalistes et les médias français pratiquent le conspirationnisme .


  • troletbuse troletbuse 4 novembre 2021 11:35

    Ceux qui se sont faits vaxxiner par trouille du Covid ou simplement pour aller boire un café n’ont jamais autant mérité leur appellation de « bestiaux » vu qu’ils ont pris le signe de la bête ;


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 4 novembre 2021 17:28

    Electrons libres quand le climat se détériore ?

    Vous foutez de qui là ?

    Ecoutez une scientifique à ce sujet


  • https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/me-di-vizio-audience-raoult

    « L’institution judiciaire s’en est trouvée grandie » : c’est un avocat satisfait de la qualité de l’audience qui nous la relate. Fabrice Di Vizio plaidait vendredi à Bordeaux pour défendre le professeur Raoult qui comparaissait devant la chambre disciplinaire du Conseil de l’Ordre. Du temps pour examiner en détail le dossier, du temps laissé à la défense pour s’exprimer, les débats ont été selon lui d’une bonne tenue, raconte son défenseur, prolixe et plutôt confiant, le lendemain. Quels griefs exacts étaient formulés ? Comment s’organise la défense du directeur de l’IHU, qu’il partage avec Maître Grazzini ? Quelles spécificités ont ces juridictions disciplinaires dont il est familier ? Comment a-t-il vécu cette procédure ?


  • Sarah Juste 7 novembre 2021 18:22

    Merci monsieur pollini de polliniser la pensée ainsi… je suis toujours sidérée de la soumission de mes congénères à l’inoculation et effectivement face à une politique qui n’a pas mis de feutres pour étouffer le bruit des bottes mais qui avance bien avec un bruit d’éléphant… entre un Dupont moretti qui est un chevalier à la triste figure dans son implication dans l’affaire d’outreau ( cf film de Karl zéro), un véran qui a fustigé l’hydroxychloroquine en citant le lancet ( journal qui a fait un démenti de son rapport à charge sur le protocole Raoult 3 jours après), un véran qui fait sa larme sur une pseudo victime de la Covid en réa et nie pernicieusement, les yeux dans les yeux, les décès liés à pfizer, s’appuyant sur le compliqué rapport de cause à effet d’une injection, un castex qui ose la loufoque réplique «  la meilleure stratégie pour ne pas encombrer les lits d’hôpitaux c’est de ne pas tomber malade », un véran qui nie encore que des lits d’hôpitaux aient été fermés alors que nous étions supposés être en pleine pandémie… tout cela serait burlesque si des vies humaines n’ étaient pas en jeu…Donc merci monsieur pollini d’essayer d’apaiser ma sidération quant à l’aveuglement et le déni de mes congénères…car je ne comprends pas qu’ils ne voient pas ce fait pourtant devenu très clair : nos gouvernements ne veulent pas notre Bien… l’histoire nous le prouve mais cette pseudo pandémie et ses dommages collatéraux aussi … comment ne pas remettre en cause effectivement ce postulat que « l’état nous voudrait du Bien » quand tout ce qui nous arrive et nous est arrivé dans l’histoire nous prouve le contraire ? Mais le problème c’est que dès que nous réinterrogeons l’histoire, nous devenons négationniste, si nous nous interrogeons sur leur politique, nous devenons complotistes, si nous nous interrogeons sur le caractère utilitaire et l’instrumentalisation des attentats, nous devenons islamo gauchistes, si nous écrivons même « qui ? », nous devenons antisémites comme Cassandre, si nous regardons Alexis Cosette ou Antoine, nous sommes trumpistes, si nous ne voulons pas être vaccinés et participer soi disant à la fin de cette pandémie, nous sommes égoïstes…

    Grosse modo nous sommes pris pour des négationnistes de leur volonté de nous soumettre et ils souhaitent nous supprimer notre libre arbitre comme il est annoncé dans «  divergente », les divergents qui veulent le libre arbitre ( les électrons libres ) sont considérés comme dangereux et à abattre.
    « Nous sommes associés à diverses formes de négationnisme, même si, ironiquement, le négationnisme est du côté de nos détracteurs, puisqu’ils nient la valeur du repositionnement de médicament, les succès obtenus par ceux qui utilisent les traitements précoces, les effets secondaires graves des vaccins, et la valeur de l’immunité naturelle. »

    Donc merci de cet article même si je me dis comme vous complotiste et anti Vax au lieu de me récrier mais je ne peux m’empêcher de chercher des hypothèses pour justifier cette volonté proche de celle qu’on voit émerger aussi dans 1984 de créer des êtres bons soldats de Big Brother et d’éliminer tous ceux qui même penseraient que 2 et 2 ne font pas 5 mais bien 4 si le parti en a décidé ainsi.


  • Pierre 7 novembre 2021 23:16

    Quand on est naze, surprenant d’être considéré comme un naze ?


    • Sarah Juste 8 novembre 2021 07:46

      @Pierre… commentaire erronné… c’est nazi pas naze… à moins que vous ne fassiez référence à ashké ? 


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