vendredi 1er mars 2019 - par Hamed

Présidentielle 2019, marches et pouvoir. Pourquoi l’Algérie dépassera la crise et en sortira plus forte ? Un modèle pour le monde arabe ?

Deuxième partie

 

 Ce qui se passe aujourd’hui, en Algérie, est absolument magnifique. C’est vrai que tout le monde a peur, à commencer par le pouvoir. Et c’est tout à fait normal que le pouvoir politique ne comprend pas. Tellement il a été habitué à l’inertie de l’histoire du peuple algérien qui, au départ, a tellement investi dans les slogans islamistes du Front islamique du Salut, à la fin des années 1980 et début des années 1990, puis se trouvent pris entre deux feux durant la décennie noire qui a suivi l’interruption du processus électoral en janvier 1992. Et, pour avoir voté FIS, il s’est trouvé « châtié » par ce même FIS qu’il a élevé au-dessus du pouvoir en lui donnant son suffrage, en votant pour lui. Il a payé chèrement le prix. Ensuite, durant la guerre civile, il a cherché la protection du pouvoir, la protection des forces armées algériennes issues de l’ANP dont le sigle ne trompe pas. Une ANP ou Armée nationale populaire. Une armée qui depuis la guerre de libération de 1954 à 1962 et que l’on dit digne héritière de l’Armée Nationale de Libération (ALN) ne peut être que nationale et populaire.

 

Donc, on ne peut croire que, durant ces jours de crises, qui sont politiques, et économiques, sociales, générationnelles, et on ne peut croire que la gérontocratie algérienne qui préside à la destinée de l’Algérie est hostile à sa jeunesse, à ses enfants faudrait-il dire. Donc, au contraire, n’en déplaise à nos dirigeants du pouvoir qui voit cette jeunesse s’interposer entre le pouvoir et l’opposition et demander son dû légitime, cette jeunesse qui veut vivre son existence, qui ne veut pas mourir de ne rien faire, sans emploi, sans objectif dans sa vie, et se demande même pourquoi elle existe. Alors que tous ses horizons sont fermés. Elle n’a que du durant l’enfance, l’école primaire, l’adolescence l’enseignement moyen, et passer le baccalauréat ensuite à 17-18 ans, et pour ceux qui réussissent quatre à sept années d’études supérieures. Terminées leur études, cette jeunesse se trouve livrée à elle-même.

 

Les seuls créneaux qui marchent et dont le recrutement est très limité sont les emplois publics (ministères, collectivités locales, banques, armées, police, etc.) et les emplois privés tout aussi limités. Un ministre algérien parle de 500 000 de jeunes algériens qui viennent en tant que demandeurs d’emplois chaque année sur le marché du travail.

 

Et les diplômés qu’ils soient ingénieur, médecin, licencié, master et qui se comptent par milliers, ou centaines de milliers au chômage et ne s’en sortent que par la débrouille ou au petit bonheur la chance, est-ce normal ? Est-ce la faute à l’État algérien ? Est-ce la faute à quelqu’un ? Il est difficile de dire que c’est la faute à l’État, à Bouteflika, au système politique, à ceux qui ont volé et détourné des milliards, à l’époque d’Abdelhamid Brahimi, l’ancien Premier ministre du temps de Chadli, qui parlait de 26 milliards de dollars détournés par des personnalités de l’État ou du privé à l’étranger. Mais que faire comment moraliser le système ? Et la gabegie aujourd’hui, pratiquement la corruption à grande échelle, etc. Que faire ? Et l’État ne peut rien faire car la situation est très complexe, il n’y a pas de bague magique. Notre pays, l’Algérie, malgré de grandes avancées, reste encore un pays sous-développé. On le pare de ce sobriquet que lui donnent les Occidentaux « pays en voie de développement », mais où est la voie de développement si on ne construit que ce qui apparaît le plus facile comme les routes, les autoroutes, les ponts, certes c’est important , mais on ne voit nulle part des investissements, une politique de création d’emplois par des investissements économique porteurs.

 

Précisément, depuis les lois de la concorde et la réconciliation, promulguées par le président Abdelaziz Bouteflika, d’ailleurs commencé déjà par le président Liamine Zéroual par la loi sur la « Rahma  » (le Pardon), la situation n’a guère évolué sur le plan économique. Peut-on en vouloir à Bouteflika ou au système ? Ce n’est pas lui chercher des excuses, c’est tout simplement que nos décideurs que ce soit du gouvernement, du système financier jusqu’à la Banque centrale d’Algérie qui a la haute main sur toutes les opérations financières en national et en international, ou aux dirigeants du FLN et ses prolongements, « tout le monde navigue à vue, tout le monde n’ont regard que sur le prix du baril de pétrole.  » S’il baisse ou s’il remonte. Tout le système politique algérien est accro aux hydrocarbures. Comme s’il n’existe aucune possibilité de développement, étant le système anesthésié par le pétrole. Le pétrole est devenu une relique divine, comme si Dieu nous dit « il faut vous en tenir au pétrole, et faire vos lois de finance chaque années sur la base d’un prix de du baril de pétrole selon la conjoncture. »

 

Non, Dieu n’a pas dit de se remettre uniquement au prix du baril de pétrole et de faire des lois de finance annuelles répartissant les recettes fiscales issues du pétrole et fiscale ordinaires et dépensée entre les différents secteurs de l’État. Aucune prospection ne se voit et un système économique et financier léthargique et monotone qui se reproduit année après année. On construit des routes, des ponts, des écoles, des hôpitaux, on achète du matériel militaire, on dote nos forces armées, etc., mais toujours de la donne pétrolière. Et cela depuis 57 ans. Une situation qui doit changer et c’est là le problème. Où est la réflexion pour bondir, sortir de la prison où nous a mis le pétrole ? Le pétrole est une richesse que nous a octroyé le Bon Dieu pour que nous puissions survivre les jours difficiles, mais les autres jours de bonne croissance Il nous dit et nous devons L’entendre, je vous ai donné des corps, des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, des cerveaux avec le pouvoir de penser, faîtes en sorte de trouver des solutions à votre pays, des solutions à votre jeunesse.

 

Il peut même dire, au peuple algérien, à son gouvernement, ceci : « Croyez-vous que vous êtes sortis de la guerre civile par vous-mêmes ? Par vos forces armées ? Par les contingents de l’ANP constitués d’une grande partie de la jeunesse algérienne qui a fait face aux hordes terroristes ? Dieu nous dira certainement que c’est moi qui a créé en vous l’unité dans vos rangs, entre le peuple qui a voté FIS mais qui l’a combattu ensuite avec son armée nationale et populaire. C’est Dieu qui a tenu en respect les velléités étrangères qui avaient voulu à l’époque briser le peuple algérien, qui a voulu éclater la nation algérienne comme elles ont tenté de le faire en Syrie et ailleurs.  »

 

Il est certain que Dieu est avec la cause juste, et il est avec le peuple algérien, et avec tous les peuples de la Terre. Nous sommes sa Création, et Dieu ne peut pas ne pas nous aimer. Mais il veut que nous nous développions et cela l’Algérie est en retard. Or, aujourd’hui, l’Algérie se trouve à un rendez-vous majeur avec son destin.

 

Et pour comprendre les forces en jeu qui se jouent en Algérie, d’abord le premier, mais ce premier est à l’échelle humaine, je laisserais le « premier absolu » ensuite pour la compréhension de la dynamique en cours en Algérie.

 

Tout d’abord la population algérienne, comment est-elle constituée ? Selon l’APS, « Sous l’hypothèse que le rythme de croissance de l’année 2017 se maintiendrait pour l’année 2018, l’ONS prévoit une population résidente totale de 43,4 millions au 1er janvier 2019.  » Au 1er janvier 2018, sa population était de 42,2 millions d’habitants (chiffres officiels APS)

 

Pour ce qui concerne les tranches d’âge. L’APS donne les informations suivantes. « Pour ce qui concerne les tranches d’âge de la population, il est constaté que les moins de 25 ans ont été de 18,76 millions d’individus, soit 45% de la population globale.  » (1)

 

Ce qui veut dire que 18,76 millions d’Algériens sont nés en 1994. Ce qui signifie qu’ils n’étaient pas nés avec le début de la guerre civile en 1992. De même, lit-on sur le document de l’APS « La population des moins de 30 ans a été de 22,48 millions, soit 54% de la population globale. » Ce qui signifie que cette population n’a commencé à naître qu’en 1990. Et même en 1984, par exemple, au début de la guerre civile, ceux nés en 1984 n’avaient que six à huit ans donc ne pouvaient pas bien comprendre les enjeux de la guerre civile.

 

Depuis 2000, la population algérienne a augmenté de 13 millions d’habitants. Donc 13 millions sont totalement étrangers des problèmes passés de l’Algérie. Pourquoi ces chiffres ? Simplement pour montrer le décalage de la perception du pouvoir sur les enjeux aujourd’hui. Il se trouve malgré lui à mener une politique à contre-courant des enjeux d’aujourd’hui puisque l’aveuglement est là, et il n’en est pas conscient, et « se trouve obligé d'aller contre son époque parce qu'il vit dans la virtualité d'une époque passée. »

 

Le deuxième problème, ce sont les réserves de change. En quatre ans, elles ont fondu de plus de la moitié qu’elles étaient en 2014. Moins de 80 milliards de dollars. « Et les réserves de change qui diminuent chaque année et dans trois années ou quatre, l’Algérie pourra-t-elle payer ses fonctionnaires, ses salariés ? Et la situation économique ? Reviendra-t-on aux bons pour le café, la semoule, l’huile, etc., et des dessous de table pour un bidon de 5 litres d’huile, ou un kilo de café.  »

 

C’est dire que tout a changé aujourd’hui. On n’est plus au boom du pétrole des années 2000 avec les guerres qu’a menées l’administration Bush contre l’Irak et l’Afghanistan. Et grâce aux déficits commerciaux et américains entre 4 et 7 % du PIB, le prix du baril de pétrole s’est envolé parce que la hausse du prix de pétrole permet de pondérer les émissions monétaires américaines pour financer leurs déficits et donc leurs dépenses de guerre. Et on ne doit pas perdre de vue que le pétrole vendu par les pays d’OPEP notamment arabes est facturé en dollar que seule la Banque centrale américaine peut émettre. Et elle émet des liquidités en dollars contre des richesses et donc finance ses importations non couvertes par les exportations. Aujourd’hui le déficit commercial et courant américain se situe autour de 2 %. Et les États-Unis remettent en cause les excédents commerciaux de la Chine. Donc d’autres freins à venir, et le prix du pétrole demeurera certainement dans la fourchette que l’on connaît aujourd’hui et pendant longtemps.

 

Donc le duo démographie explosive et réserves de change en berne ne laisse que peu d’issue pour le pouvoir pour trouver d’issue pour sortir de la crise économique rampante aujourd’hui. Et surtout l’absence d’investissements économiques porteurs. Surtout que l’on sait que les entreprises publiques sont pour la plupart déficitaires et donc à la charge de l’Etat. Quant aux entreprises productives privées, elles sont pour la plupart cantonnées dans des créneaux comme l’agroalimentaire, ou d’autres créneaux, dans l’industrie légère, à peine visible et bien sûr l’agriculture, la construction et le commerce qui absorbent plus ou moins de la main-d’œuvre. Mais il n’existe pas une réelle industrie florissante comme en Indonésie, en Malaisie, et pourtant tous ces pays ont été colonisés, et ont accédé à l’indépendance après la Seconde Guerre mondiale. Entre 1945 et le début des années 1960, la plupart des pays sont devenus indépendants.

 

Évidemment, le monde arabe est un peu particulier parce que dès le début il était divisé en deux tendances, les pays progressistes arabes alignés à l’Union soviétique et les pays monarchiques arabes alignés à l’Occident. Ces pays arabes ont fait les frais de la Guerre froide et des guerres avec l’État d’Israël, implanté en Palestine. Une situation qui jusqu’à aujourd’hui reste encore négative puisqu’ils se trouvent pris en otage entre les deux pôles de puissance, d’un côté l’Occident qui déstabilise le monde arabe pour le dominer et dominer ses richesses pétrolières de l’autre la Russie et la Chine aident les pays arabes qui lui sont fidèles. Et qui paient la facture ? Ce sont les peuples, et surtout leurs jeunesse comme on le voit aujourd’hui avec ceux qui prennent la mer pour rejoindre l’Europe au péril de leur vie, et ceux qui végètent parce qu’ils n’ont pas d’horizons.

Et évidements leurs gouvernements et la classe politique affairés dans la lutte pour le pouvoir oublient totalement qu’ils sont à la tête de leurs peuples. Les peuples tant ils sont absents sur la scène politique hormis quelques émeutes vites réprimées apparaissent comme des choses, des bouches à nourrir. Et c’est un peu ce qui s’est passé en Algérie. Comme on l’a écrit dans la première partie de cette analyse. « L’Editorial du journal ne peut être plus clair, avait-on dit à l’époque, quant à la situation de passivité qui prévaut sur le plan des préparatifs de la présidentielle à venir. Tout le monde s’interrogeait sur ce paradoxe qui au lieu de susciter une dynamique, un engouement sur les défis et enjeux qui attendent l’Algérie, en 2019, c’est plutôt une pause politique, une attente de quelque événement qui laisserait entrevoir les cartes susceptibles d’être jouables pour ceux qui aspirent à présider un jour l’Algérie.

Eh bien, il faut le dire, « l’attente est terminée, le suspense est levé. » Dimanche 10 février, juste après le show du FLN le vendredi, l’APS annonce : « M.Bouteflika prévoit dans son message d'initier « dès cette année », s’il est élu, une conférence nationale inclusive qui aurait pour objectif l’élaboration d’une « plateforme politique, économique et sociale », voire « proposer un enrichissement de la Constitution ». (2)

Et la réponse à laquelle le pouvoir ne s’est pas attendu, il ne l’a pas eu de l’opposition, mais du peuple, de cette jeunesse qui constitue le futur de l’Algérie. Non pas qu’elle n’aime pas son président Abdelaziz Bouteflika, elle n’a pas accepté qu’un homme gravement malade, ne parle pas, ne marche pas, paraissant très peu sur la scène publique, recevant rarement des personnalités étrangères, vivant dans un lieu médicalisé, soit utilisé parce que, n’arrivant pas à s’entendre, le pouvoir annonce la reconduction de Bouteflika pour un cinquième mandat. Et arrive les grandes manifestations populaires dans toutes les principales villes d’Algérie, le 22 février 2019. Le pouvoir n’arrive pas à croire, et des manifestations qui se sont tenues avec un mot d’ordre impérieux pour tous « pacifique  ». Et les manifestations ont continué durant toute la semaine et une autre est prévue aujourd’hui, le vendredi 1er mars 2019.

 

Que peut-on dire de ces manifestations ? Viennent-elles des réseaux sociaux, et donc d’Internet ? Oui, mais les réseaux sociaux, et internet, c’est le progrès ? Et qui crée le progrès ? C’est l’homme, cela est certain ? Mais le progrès est créé par la pensée de l’homme. Et l’homme n’est rien sans pensée. L’homme peut-il savoir d’où lui vient sa pensée ? L’homme sensé sait qu’il n’est rien sur terre, un être créé et une pensée qui lui a été donné par une Instance divine. Dès lors, s’il y a des appels anonymes « pour manifester », il faut d’abord se dire pourquoi dans les années 1980, il n’y avait pas d’Internet ni des réseaux sociaux, ni plus de 20 millions d’Algériens nés à partir de cette date. Cela signifie que 43 millions d’habitants pour un pays dépendant que des hydrocarbures vont de pair avec les progrès du monde, surtout avec les réseaux sociaux et Internet.

 

Le monde d’aujourd’hui n’est pas le monde d’hier. Le monde d'hier relève de l’histoire. Dès lors, ce n’est pas l’appel des réseaux sociaux qui sont à l’origine des manifestations mais Celui qui a rendu possible ces manifestations spontanés. En effet, si Celui qui a créé tout n’avait pas voulu de manifestations, combien même des appels anonymes auraient été émis, ils n’auraient eu aucun effet. Mais, rappelons-nous ce qui s’est passé en 1989, avec l'avènement du multipartisme. Il y a eu des heurts sanglants, lors des émeutes d’octobre 1988. C’était un véritable progrès pour l’Algérie, premier pays arabe à adopter la démocratie, malheureusement, le peuple algérien en a payé le prix. Et pourtant, il n’y avait pas de réseaux sociaux, ni d’Interner. Là encore, un progrès pour la nation algérienne. Et il faut encore dire que si le peuple avait peur, il ne se serait pas soulevé. Mais s’il s’est soulevé et a affronter les chars, c’est que Dieu était avec lui. Et grâce au sacrifice du peuple, la démocratie a été gagnée.

 

De même, en novembre 1954, une poignée d’hommes ont lancé une insurrection contre une des puissances mondiales et un des plus grands empires coloniaux. Et le peuple algérien s’est soulevé à la suite de cette poignée, et malgré les sacrifices de plus d’un million de morts s’est libéré du diktat colonial de la France.

 

Et c’est là, où il faut dire que le peuple algérien n’est pas seul dans son combat pour la liberté, la dignité et ses aspirations légitimes. Il a Dieu avec lui, Allah le tout puissant, maître de tout l’univers. Et cela dit sans aucune religiosité excessive ou bigoterie. Les êtres humains, qu’ils acceptent ou non, ne sont que des créatures qu’Allah a mis, a peuplé la Terre. C’est une vérité si simple. Qui peut dire quand il va mourir ? Par maladie, par mort violente, etc. ? Qui peut dire que je suis moi en totalité ? Que je me suis créé par mes propres mains ? Ces mains qui lui appartiennent certes mais lui ont été donnés, et construites progressivement ainsi que tout son corps dans le ventre de sa mère.

Donc, en revenant à ce qui se passe aujourd’hui ? Que va-t-il arriver au peuple algérien à travers ses manifestations ? Quelles seront les réactions du pouvoir ? Quelles seront les issues de crise ? Pour avoir une vision objective, énonçons « les 3 scénarios du chercheur et académicien américain Tahir Kilavuz qui estime, dans une tribune publiée dans le très sérieux Washington Post, que l’option du cinquième mandat en Algérie est moins dangereuse et moins coûteuse pour le pays que celle de la désignation d’un autre candidat qui diviserait durablement et dangereusement le système. »

 

Trois scénarios pour une sortie de crise

Enfin, l’auteur imagine trois scénarios pour une sortie à la crise : le premier est un nouveau candidat pour remplacer Bouteflika. « Comme ce serait une réponse directe aux demandes des manifestants, analyse-t-il, un nouveau candidat pourrait résoudre le problème. Cependant, il y a deux risques à prendre en considération. D’un côté, cela peut à nouveau entraîner des divisions internes au régime. D’autre part, il pourrait s’avérer plus difficile de convaincre les personnes d’un autre candidat. Sans compter que les masses populaires pourraient avoir la même réaction envers ce nouveau candidat. »

Le deuxième scénario est l’intervention de l’armée et une répression totale. Le chercheur explique : « Le régime peut avoir recours à la répression totale et aux arrestations (…) pour empêcher de nouvelles manifestations. Les manifestations étant à un stade précoce, il est possible d’y mettre fin avec des mesures énergiques. Toutefois, cela risque de transformer un mouvement de protestation aux revendications limitées en un vaste mouvement anti-régime. »

Dans la troisième hypothèse : le régime peut autoriser des manifestations contrôlées jusqu’à ce que les tensions s’apaisent. « D’une part, le régime pourrait faire preuve d’un certain durcissement en contrôlant Internet et en réprimant de manière limitée les manifestations, comme on l’a vu lors des manifestations de dimanche. D’autre part, cela pourrait faire des concessions limitées ou acheter des leaders potentiels des manifestations. »

Ce troisième scénario est similaire à la stratégie utilisée en 2011 contre les mouvements de protestation. Mais, pour l’auteur, il existe deux différences. « Premièrement, en 2011, Bouteflika est passé à la télévision nationale et a promis des réformes pour absorber les pressions. Aujourd’hui, on ne sait pas quelles réformes peuvent être promises face à une demande de remplacement de Bouteflika. Deuxièmement, le régime a épuisé ses ressources pour pouvoir augmenter les salaires, baisser le coût des importations de denrées alimentaires et subventionner certains produits de base afin de mettre fin rapidement aux manifestations à l’époque », conclut le chercheur.  » (3)

Tout d’abord, le chercheur raisonne froidement sur la situation sociopolitique de la nation algérienne, et à la lumière de la crise du cinquième mandat. Il ne prend pas en compte l’histoire du peuple algérien à travers ses sacrifices tout au long de son histoire, à travers son histoire de peuple libre qui n’a jamais été englobé dans une monarchie. Et pourtant les monarchies n’en manquent pas en Afrique du Nord. Au Maroc, en Égypte et en Lybie, elles ont existé mais pas en Algérie. Toute puissance entrée par la force est ressortie par la force. Donc c’est un peuple difficile et qui tient à sa dignité, et ce n’est pas pour rien que la France a lutté pendant sept ans et demi, avec un million de pieds noirs sur les 9,5 millions que comptaient l’Algérie de population, à cette époque, et a fini par sortir.

 

D’autre part, ce chercheur oublie que c’est grâce au peupla algérien que l’ANP a pu mettre en échec l’insurrection armée islamiste. Le peuple avait tranché au profit de son armée constitué dans sa grande partie par la jeunesse algérienne. Ce chercheur n’a pas pris en compte qu’en 1998, avec les crises asiatiques, russes et brésiliennes qui se sont succédé, le prix du baril de pétrole a atteint le fond, à moins de 10 dollars. Et c’est ce qui explique le départ de Liamine Zéroual et son remplacement par Abdelaziz Bouteflika, censé ramener de l’argent des pétromonarchies pour aider l’Algérie à sortir de crise. Et probablement les pétromonarchies auraient imposé des conditions, par exemple, la fin de la démocratie, et du multipartisme. Sinon pas d’argent pour l’Algérie, et la guerre civile aurait recommencé si le pétrole était resté très bas.

 

Mais Dieu, Allah le tout puissant était là, le prix du baril de pétrole était reparti à la hausse dès 1999 à 14 dollars, et en 2000 à 36 dollars, puis à 70, 80, 90, jusqu’à 147 dollars le baril à l’été 2008, au plus haut de la crise financière. Il est évident qu’un existe un ordre métaphysique du monde que nous ne comprenons pas, ou que si nous le comprenions qu’on regarde le hasard et la nécessité comme l’écrit le prix Nobel Jacques Monod, il y a un prédéterminisme à tout, ce qui en clair signifie la main de Dieu dans tout ce que fait l’homme.

 

Aussi revenons aux scénarios du chercheur et académicien américain. Le premier, il est très juste, c’est le remplacement de Bouteflika, le pouvoir ne peut aller contre les manifestations générales de tout le peuple algérien. Tout d’abord, il n’est pas fou d’aller à son suicide. Aller contre le peuple est allé à son propre suicide. Aujourd’hui, il n’y a pas de division au sein du peuple, ni régions ni partis. Tout le peuple est uni. Que peut faire le pouvoir face au peuple ? Rien ! Sinon à répondre aux aspirations des masses populaires.

Le deuxième scénario du chercheur américain. Lintervention de l’armée et une répression totale. Impossible. Le pouvoir peut le penser. Mais écraser les manifestations par un déluge de feu met l’État hors de tout. Il devient aliéné. Il ne peut massacrer le peuple d’autant plus qu’une grande partie des forces armées est constitué de la jeunesse algérienne. La situation en Égypte qui a vu les islamistes massacrés par les forces armées égyptiennes ne peut être comparée à ce qui se passe aujourd’hui en Algérie. La répression en Égypte rappelle la situation des années 1990 en Algérie lorsque l’État algérien était confronté au FIS.

Le troisième scénario comme le dit le chercheur américain est similaire à la stratégie utilisée en 2011 contre les mouvements de protestation. Comme pour l’auteur, avec la crise financière, le pouvoir n’a pas de ressources pour acheter la paix sociale.

Donc, pour résumer tout ce qui peut apparaître en puissance, et le scénario le plus plausible que le pouvoir va suivre est de voir venir. Évidemment, il va espérer que les marches pacifiques vont s’essouffler, ce qui n’est guère réaliste, il est clair qu’elles vont continuer. Le plus probable, le pouvoir va non seulement éviter les dérapages, mais tenter de dialoguer. Pour les dérapages, il y aura toujours mais certainement mesurés, très circonscrits. Le pouvoir va certainement lâcher du lest. Même proposer un autre candidat à la place de Bouteflika sera difficile. Sera-t-il accepté par la population ? Et cela aussi tient à la région d’origine du candidat, ce qui risque de compliquer la situation.

La seule issue est après avoir écarté un cinquième mandat pour Abdelaziz Bouteflika, qui lui est très malade et, dans le fond, n’a rien à voir puisqu’il a été imposé par le pouvoir, et il ne pouvait parler au peuple, est de « dialoguer avec l’opposition, et d’essayer de désigner un candidat du consensus, et que les élections soient reportées avec pour base l’acceptation que les élections soient transparentes ». 

Il est évident qu’il y aura un péril pour de nombreuses personnalités politiques qui vont certainement se trouver dans un siège éjectable. Mais est-ce mieux une politique d’apaisement et la reconnaissance de l’existence politique de la jeunesse algérienne et une sortie de crise par le haut avec l’accord de tous ou un déluge de feu sur le peuple qui ne pourrait jamais pardonner à ce massacre. Et Dieu, Allah le Tout Puissant à qui revient le dernier mot laissera-t-il cette situation du peuple algérien sans sens, livrée à toutes les forces du mal.

Non, la réponse est non. Dieu, Allah par lequel nous existons et grâce au souffle de vie qu’il met dans nos corps et dans nos pensées, nous nous remettons à Lui, à son Ordre et auquel sont assujettis tous les hommes et femmes de la Terre. 

Aussi dans cette foi que l’on a en Dieu, Allah le tout puissant, que l’on clôt la deuxième partie de l’analyse sur l’Algérie, et dire que « l’Algérie sortira victorieuse de la crise dans laquelle elle est. Un président sera élu, et il apaisera le peuple algérien. Et il n’y a pas d’autres scénarios.  » L’Algérie restera en droite ligne dans tous ses combats qu’elle a menés contre l’adversité dans toute son histoire, et luttera contre le clientélisme, la corruption, les richesses qui se construisent sur le dos du peuple algérien et donnera espoir à sa jeunesse. L’Algérie, par ce défi, sera un modèle de démocratie et de bien-être pour les autres peuples arabes.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective.
www.sens-du-monde.com

 

Première partie de l’analyse parue :

« Election présidentielle 2019. Les « herméneutiques majeures » dans l’histoire de l’Algérie », par Medjdoub Hamed. Le 18 février 2019
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/election-presidentielle-2019-les-212745
http://www.lequotidien-oran.com/

 

Notes :

 

1. « La population algérienne à 42,2 millions d`habitants au 1er janvier 2018  », par l’APS Algérie. 27 juin 2018
www.aps.dz/algerie/75645-la-population-algerienne-a-42-2-millions-d-habitants-au-1...

 

2. « Election présidentielle 2019. Les « herméneutiques majeures » dans l’histoire de l’Algérie », par Medjdoub Hamed. Le 18 février 2019
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/election-presidentielle-2019-les-212745
http://www.lequotidien-oran.com/

 

3. « Un chercheur américain : « L’option du cinquième mandat est un moindre mal », par Algérie patriotique. 28 février 2019
https://www.algeriepatriotique.com/2019/02/28/un-chercheur-americain-loption-du-cinquieme-mandat-est-un-moindre-mal/

 

 



63 réactions


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 1er mars 2019 15:41

    Qu’est-ce que vous racontez monsieur Hamed ?

    Je pense que vous êtes né avant 1980, non ? D’où vient alors votre manque de discernement ?

    « L’Algérie, par ce défi, sera un modèle de démocratie et de bien-être pour les autres peuples arabes. »

    Un « modèle de démocratie » qui se construit autour du nauséabond compromis CORRUPTEURS/CORROMPUS ? 

    Monsieur Hamed, on dirait que vous êtes au moins aussi « optimiste » que l’est Monsieur Chitour ! 

    Le seul scénario, la seule solution est celle-ci : https://zh-cn.facebook.com/groups/REFUSONSLATENUEDESELECTIONS/


    • Hamed 1er mars 2019 19:50

      @Mohammed MADJOUR

      Si l’être humain n’est pas optimiste, il ne peut exister normalement. Or, que signifie être normal ? Être normal signifie comprendre autrui, comprendre ce qui est positif dans l’existence humaine et ce qui est négatif. Et éviter le mal sur autrui.

      Parlons du corrompu. Est-ce qu’il est heureux dans son comportement de corrompu ? Je ne pense pas que cette personne se rend compte d’elle-même, de ce qu’elle fait, mais ce corrompu il faut le plaindre. Donc corrupteurs et corrompus sont à plaindre.

      Il demeure cependant qu’il faut lutter cotre leur comportement. Quant à l’Algérie, il y a plein d’hommes de bon sens et très propres comme d’ailleurs dans tout pays. Et vous-même vous dénoncez la corruption et cela vous fait honneur.

      Voilà, Mohammed, et heureux de vois avoir lu


    • popov 2 mars 2019 02:18

      @Mohammed MADJOUR

      Bonjour camarade Madjour.
      Pourquoi ne présentez-vous pas votre candidature à la présidence ?


  • Esprit Critique 1er mars 2019 17:03

    Il parait peu probable que la Momie de Boutefllkaille puisse tenir plus longtemps que le record des Castro-s. Mais déjà tout prés du pouvoir au moment ou celui çi massacrait des milliers de « Traitres » pour fêter l’indépendance, cette momie méritera un beau feu d’artifice pour honorer le début de la décomposition de l’ensemble du système coupable de crime massif contre son peuple.


  • Christian Labrune Christian Labrune 1er mars 2019 17:12

    Ces pays arabes ont fait les frais de la Guerre froide et des guerres avec l’État d’Israël, implanté en Palestine.

    ========================

    à l’auteur,

    D’abord, l’Etat d’Israël ne date pas de 48 : les royaumes de Juda et d’Israël, huit siècles avant notre ère, n’étaient pas du côté de la mer de Chine, ce me semble. Ce sont les Arabes qui se sont « implantés » en Palestine au VIIe siècle, comme ils se sont « implantés » aussi en Egypte dès la même époque, poussant dehors peu à peu les anciens Egyptiens, c’est-à-dire ces Coptes encore majoritaires au XIVe siècle, lesquels ne représentent plus désormais que 10% de la population et à qui le régime de Morsi prétendait ne laisser plus d’autre choix qu’entre la valise et le cercueil.

    Ensuite, si les Arabes ont « fait les frais » de quelque chose, c’est d’abord d’un islam qui les maintiendra, aussi longtemps qu’il n’aura pas disparu, dans le pire des obscurantismes, leur interdira tout accès à une civilisation qui est désormais la même de la Californie au Japon en passant par Israël, et dont ils se sont eux-mêmes radicalement exclus en lui déclarant la pire et la plus lâche des guerres, celle du terrorisme.

    Ce qui se passe en Algérie en ce moment est néanmoins innovant, mais de la plus funeste des manières : c’est le despotisme des momies, et cela ne s’était encore jamais vu dans l’Histoire. Les jeunes Algériens bien vivants ont tout à fait raison de ne pas vouloir être gouvernés par un zombie, mais sauront-il après cela remettre à la place qui lui revient, c’est-à-dire nulle part, un islam qui les a si profondément enfoncés dans un atroce merdier ?


    • L'apostilleur L’apostilleur 1er mars 2019 21:25

      @Christian Labrune « ...l’Etat d’Israël ne date pas de 48 : les royaumes de Juda et d’Israël, huit siècles avant notre ère, n’étaient pas du côté de la mer de Chine » Revoyez votre histoire ailleurs que dans la Thora. Les archéologues ont démontré que les sémites des origines qui vivaient sur ce territoire n’étaient pas juifs et que certains passages bibliques sur lesquels la légitimité des politiciens s’appuie, sont infondés. ...

      https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-legitimite-historique-de-203458


    • popov 2 mars 2019 02:31

      @L’apostilleur

      Les « anciens sémites » n’étaient peut-être pas juifs, mais ils n’étaient pas mahométans non plus.
      La réalité, c’est qu’un pays appartient à ceux qui sont capables de le défendre. Il y a des lois internationales, mais personne ne les respecte. Les mahométans ont envahi cette région qui est devenue la leur tant qu’ils pouvaient la défendre. Cette invasion n’était pas plus légitime que l’arrivée des juifs en Palestine. Elle a résulté comme toujours et partout d’un rapport de force. Maintenant, ce rapport de force a changé. Dommage pour ceux qui en font les frais, mais c’est comme ça.


    • Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2019 14:02

      La réalité, c’est qu’un pays appartient à ceux qui sont capables de le défendre.

      ......................................................................
      @popov

      On ne saurait mieux dire. L’Alsace et la Lorraine, à l’origine territoires du Saint-Empire romain germanique, ont été rattachés très tardivement, après le XVIe siècle, à la couronne de France.
      Votre contradicteur souhaiterait probablement qu’ils fussent restitués sans plus tarder à la plus grande partie restante du Saint-Empire, c’est-à-dire à l’Allemagne.

      Vive Bismarck ! Crachons par conséquent sur nos « poilus » de 14-18, ces parfaits salauds ! Deutschland über alles !

      Lisant ce qui s’écrit sur ce site de collabos pourri d’antisémitisme, j’ai de plus en plus souvent envie d’écrire : « AgoraVox ment, AgoraVox est musulman ! », mais dans ce cas particulier, on pourra reprendre, sans même y rien changer, le petit refrain de la radio de Londres dans les années 40 : « Radio Paris ment, radio Paris est allemand ». 


    • Francis, agnotologue JL 2 mars 2019 14:44

      @Christian Labrune
       
      ’’« AgoraVox ment, AgoraVox est musulman ! »

      ’’
       
      Il y a des jours où je me demande si Christian Labrune de serait pas un crypto-intégriste-musulman tellement l’outrance de ses propos nuisent à la cause qu’il prétend soutenir ici.

       


    • pemile pemile 2 mars 2019 14:53

      @JL "Il y a des jours où je me demande si Christian Labrune de serait pas un crypto-intégriste-musulman tellement l’outrance de ses propos nuisent à la cause qu’il prétend soutenir ici."

      Dans le même genre de furieux ridicule il y aussi Spartacus pour tout ce qui est économie.


    • L'apostilleur L’apostilleur 2 mars 2019 23:17

      @popov

      « ..Dommage pour ceux qui en font les frais, mais c’est comme ça. »

      Allez expliquer cette fatalité aux descendants des propriétaires palestiniens expulsés. Regardez Hana k ce film de Costa Gavras (*) et votre « religion » : sera faite.

      (*) Evocation de la vie d’Hanna Kaufman, juive d’origine polonaise, née aux Etats-Unis, française par son mariage, devenue israélienne par choix. Avocate, elle est désignée pour défendre Selim Bakri, Palestinien de retour au pays et revendiquant ses titres de propriété.


    • popov 3 mars 2019 10:17

      @Cyrus

      L’ Allemagne aurais du être restitué aux juif allemand au lieu d’ emmerder les palestinien .

      Une autre solution : l’Allemagne aurait pu offrir la nationalité allemande à tous les « Palestiniens » qui la désiraient.

      • Cela aurait servi de compensation aux crimes commis contre les juifs européens.
      • Cela aurait fourni à l’Allemagne la main d’œuvre dont elle manquait pour sa reconstruction.
      • Cela aurait plu aux Allemands qui semblent avoir un faible pour les islamiques.

      J’aurais bien proposé cette solution juste après la guerre, mais malheureusement, je n’étais pas né.

    • popov 3 mars 2019 10:27

      @L’apostilleur

      Allez expliquer cette fatalité aux descendants des propriétaires palestiniens expulsés.

      Et vous, vous l’avez expliquée au peuples qui ont été envahis par les islamiques et convertis de force à l’islam ?
      La question que je pose est la suivante : l’invasion islamique de la Palestine était-elle plus légitime que l’arrivée des juifs dans cette région.
      La réponse est simple : elle était légitime du point de vue de l’envahisseur et illégitime du point de vue de l’envahi.
      La Palestine n’était une « terre arabe » ou une « terre d’islam » que tant que ses dirigeants pouvaient en défendre les frontières. Maintenant, elle ne l’est plus.
      C’est un peu comme la France qui est en train de devenir une terre islamique parce que ses habitants n’ont pas les couilles pour la défendre. 


    • Francis, agnotologue JL 3 mars 2019 10:56

      @popov
       
       vous êtes habitant de quel pays, vous ?


  • L'apostilleur L’apostilleur 1er mars 2019 21:14

    « ...Allah le Tout Puissant à qui revient le dernier mot laissera-t-il cette situation du peuple algérien sans sens, livrée à toutes les forces du mal. » Allah a déjà donné avec le Fis et les algériens n’ont certainement pas envie de le revoir. Le mieux est parfois l’ennemi du bien et Bouteflika est peut-être mieux que les successeurs du Fis. L’alternance n’ayant pas été préparée, le chaos est à craindre sans lui. On a reproché à la France son silence, mais qui en France à envie de se mêler des affaires d’un pays qui ressasse son amertume envers la France dans son hymne national

    "Ô France ! le temps des palabres est révolu Nous l’avons clos comme on ferme un livre Ô France ! voici venu le jour où il te faut rendre des comptes Prépare toi ! voici notre réponse Le verdict, Notre Révolution le rendra..."

    Ou dont les cousins vivant en France sifflent la Marseillaise au stade de France ?


    • L'apostilleur L’apostilleur 1er mars 2019 21:31

      @OMAR

      « ...vos commentaires, car injustes, extrémistes,et, surtout, mensongers. »

      Injustes, extrémistes..cela n’a jamais été dans mon intention. C’est la vérité qui est brutale pour qui ne sait pas y faire face.

      Mensongés ? Vous auriez dû les souligner. Ce n’est pas ma « religion »


  • popov 2 mars 2019 02:09

    @Hamed

    Votre vision hégélienne de l’histoire —tout ce qui arrive arrive parce que cela devait arriver est séduisante mais pas satisfaisante.

    Séduisante, par ce qu’il suffit de s’asseoir sur son derrière et de se demander pourquoi ce qui est arrivé devait arriver.

    Pas satisfaisante parce que cela exonère les hommes politiques de leurs mauvaises décisions et de leur ineptie.

    Oui, il y a une fatalité dans l’histoire. Elle découle de l’inertie de la société. Mais la valeur d’un homme politique ne se mesure-t-elle pas justement à sa volonté d’échapper à cette fatalité ? L’Histoire avec une majuscule, ce n’est que la déification de cette fatalité à laquelle on se soumet par paresse ou manque d’imagination.

    Vous êtes tout le contraire du camarade Mohamed Madjour : lui au moins propose des solutions. Vous, si Boutéflika venait à mourir et qu’on l’empaillait sur son trône comme un pharaon pour le garder encore un peu au pouvoir, vous viendriez nous expliquer que c’était voulu par l’Histoire avec une majuscule et que cela va rendre le peuple algérien plus fort.


    • Hamed 2 mars 2019 09:48

      @popov

      Merci pour le post. Tout d’abord, vous devez savoir que l’humanité entière est hégélienne. Qu’a voulu dire Hegel dans ses cours d’histoire qu’il professait à Berlin en son temps ? Qu’il y a un ESPRIT dans l’HISTOIRE. Et qu’en est-il de cet ESPRIT ? L’ESPRIT dans l’Histoire.c’est tout simplement DIEU. Qui est DIEU ? DIEU nous ne le connaissons pas, et nous ne pouvons le connaître.

      Pour que vous compreniez, pouvez-vous demander aux mots que vous alignez pour me répondre de comprendre ce qu’ils écrivent ? Ils ne pourront pas vous répondre vos mots, car ils ne sont que les instruments linguistiques que vous utilisez pour expliquer votre position sur un sujet. Comme c’est le cas maintenant.

      Comme aussi pouvez-vous demander à vos mains pourquoi elles pianotent sur le clavier de l’ordinateur pour qu’elles écrivent votre message que vous me destinez ? Elles ne pourront pas vous répondre ? De même votre cerveau pourquoi réfléchit-il ces mots que vous me destinez ? Votre cerveau ne pourra pas vous répondre, il vous est soumis. Il ne comprendra pas ce que vous écrivez, pourtant il opère tout ce que vous lui demandez sans pouvoir lui-même vous répondre comment il fonctionne. Dans le sens comment la pensée le pénètre et il vous la communique en intérieur et qu’il permet à votre de la communiquer en extérieur 

      De même vos yeux qui lisent ces mots que vous me destinez et qui contrôlent l’exactitude de votre réflexion à mon égard. Et ainsi de suite.

      De même l’Histoire avec ce grand H, qu’en est-il ? Sinon la somme de nos actions depuis la nuit des temps. Et cette Histoire avec un grand H ne nous communique que la pensée et le cerveau qui sont en nous veulent bien nous communiquer.

      Au final, popov, nous ne sommes en fin de compte que le produit de l’ESPRIT. Et Hegel a compris ce PROCESSUS qui TRANSCENDE Tout L’UNIVERS et l’HUMANITE.

      Et vous avez raison de dire « qu’il suffit de s’asseoir sur son derrière et de se demander pourquoi ce qui est arrivé devait arriver. », et ce pour deux raisons, d’abord votre derrière, comme votre cerveau, ou vos yeux, ou vos mains, est votre derrière grâce auquel vous pouvez vous asseoir et écrire et dire n’importe quoi même des bêtises, sans quoi vous ne pouvez pas vous asseoir, donc dîtes « merci à votre derrière puisqu’il vous supporte » et secundo, merci à votre pensée et votre cerveau qui vous dit ce qui est arrivé devait arriver, et point barre.

      Voilà, popov, j’essaie de vous éclairer. Essayez de parler à votre cerveau et vos pensées si elles veuillent bien vous éclairer. Parce que vous devez savoir qu’elles ne sont pas vous dès lors qu’elles vous ont été octroyés, elles peuvent vous dire n’importe quoi même des bêtises, s’ils estiment votre cerveau et votre pensée que vous prêts ce que vous êtes, et ne vous diront en fait que ce que vous êtes, dans le sens que vous ne méritez d’être que ce que vous êtes.

      Voilà, merci encore pour le post. J’espère que vous vous comprendriez.


    • popov 2 mars 2019 13:18

      @Hamed

      Merci pour votre réponse. C’est bien comme cela que j’avais compris...que vous compreniez l’histoire : le fatalisme hégélien fusionné au fatalisme islamique.
      Si Bouteflika est réélu, c’est que Dieu en a décidé ainsi et il ne restera aux Algériens qu’à remercier Dieu pour ses bienfaits. Même chose s’il n’est pas réélu.


    • Hamed 2 mars 2019 14:18

      @popov

      Non, popov, là aussi vous faîtes erreur et c’est votre pensée qui ne vous appartient pas qui vous induit en erreur. Pourquoi ? Parce que pensant par ma pensée dont je ne sais rien et que je respecte et est au-dessus de du tout y compris moi, « je »constate« de nouveau et encore que votre pensée ne vous éclaire pas. »

      Pourquoi ? Parce que si elle vous éclairerait, vous n’aurez pas lié le fatalisme hégélien au fatalisme islamique ceci d’une part, ni n’auriez utilisé le terme fataliste, ou si vous l’avez utilisé, vous auriez précisé qu’en fait il n’y a pas de fatalisme, et il n’est un mot pour signifier notre incompréhension de la finalité de notre existence.

      Donc, vous voyez-vous, votre pensée se joue de vous et vous croyez que vous êtes dans le vrai alors qu’elle vous oriente dans le faux. Le fatalisme hégélien ou fatalisme islamique n’existe que dans votre tête parce que c’est voulu ainsi pour que vous soyez ainsi sans vraiment comprendre ce que vous êtes. 

      Donc, pour terminer soyez vous-même et ce que votre pensée fait de vous-même. Et n’essayez pas de trop comprendre, c’est très difficile et ce n’est pas accessible à tous.

      Merci pour la compréhension. 


    • Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2019 14:23

      @popov

      S’il existait un dieu des musulmans, force est de constater qu’après les avoir assez bien soutenus jusqu’au XIIIe siècle, il les a ensuite salement laissé tomber. Depuis le développement d’un rationalisme occidental qui, dès l’époque classique, ayant rangé Dieu tout au fond d’un tiroir, a pu développer les sciences et réaliser les révolutions industrielles, on a nettement l’impression que Dieu soutient avec une très grande efficacité ceux qui ont pris le parti de l’ignorer complètement, voire d’en rire.

      L’existence de Dieu ressemble à celle de la théière de Russel. Si on ne l’a pas encore bien compris, on est carrément foutu,
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9i%C3%A8re_de_Russell


    • Hamed 2 mars 2019 16:35

      @Christian Labrune

      Bonjour Christian,

      Ce que vous dîtes est trop intelligent. Décidément, je veux bien vous comprendre mais je ne sais comment. Je vais essayer quand même. Vous dîtes : «  S’il existait un dieu des musulmans, force est de constater qu’après les avoir assez bien soutenus jusqu’au XIIIe siècle, il les a ensuite salement laissé tomber. » 

      Christian, je veux être franc avec vous, êtes-vous sérieux qu’il y a un Dieu des musulmans, et je suppose un Dieu des Chrétiens, un Dieu des Bouddhistes, donc plusieurs Dieu. Mais alors comment font-ils ces Dieux pour s’entendre, et chaque Dieu use de sa divinité pour sa création. Je crois que vous ne savez plus ce que vous dîtes, il faut vous ressaisir et ne pas dire des sottises sur Dieu que vous ne connaissez pas. 

      Et pensez-vous que Dieu est avec les Musulmans ou les chrétiens ou les bouddhistes ou autres. Non Dieu est avec toute sa Création quelle qu’elle soit. Il y a une trajectoire que les humains doivent tenter de comprendre. 

      Par exemple, la création de l’Etat d’Israël a été nécessaire nonobstant le refus des Arabes. Ici dans l’analyse, il faut essayer de comprendre le réel, c’est-à-dire ce qui est, ce qui soit. Si les USA ont soutenu l’implantation d’Israël, c’est que c’était nécessaire. De même, si l’Islam a été révélé au VIIème siècle, c’est que cela a été nécessaire. Si les Arabes sont restés 200 ans en Sicile et une grande période en Corse ou 800 ans en Espagne, ou les Juifs 2000 ans à errer, c’est parce que c’était nécessaire. Ou 132 ans en Algérie, c’est parce que c’était nécessaire, et l’indépendance de l’Algérie en 1962, c’est aussi parce que c’était nécessaire. 

      Ou que vous Christian Labrune réfléchissiez cet après-midi, c’est que parce que c’était nécessaire et que vous me disiez des bêtises, c’est parce que c’était nécessaire. Et que je vous réponde et j’aligne ces mots, c’est parce que c’était nécessaire.

      Donc, Christian, il y a des « Lois de la Nécessité qui sont au-dessus de nous et qui font que nous soyons ceci ou cela. » Comme vous dîtes, il les a salement tomber. Mais là ne reflète que votre opinion qui est fausse et vous la vouliez fausse.

      Et la fantaisie que vous dîtes « ranger Dieu dans un fond d’un tiroir », ce qui a permis le développement du rationalisme occidental et cette « impression que Dieu soutient avec une très grande efficacité ceux qui ont pris le parti de l’ignorer complètement, voire d’en rire. »

      Et tout ce vous pourrez dire, cela fait partie des « Lois de la Nécessité » Pour ce message que vous m’avez envoyé, force de vous dire que « le ridicule ne tue point ». Donc continuez avec vos réflexions si cela peut vous suffire.

      Voilà, Christian, j’espère que vous me comprenez. 

       


    • popov 2 mars 2019 17:00

      @Hamed

      Mais alors comment font-ils ces Dieux pour s’entendre

      Les dieux fabriqués par la thora, les évangiles et le coran sont bien différents. Mais ils n’existent que dans la tête de ceux qui y croient. Ils ont été créés par des hommes pour asseoir leur domination sur leurs semblables.
      Comment font-ils pour s’entendre ? D’après vos observations, ils ont l’air de bien s’entendre ? 


    • Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2019 17:46

      @Hamed

      Votre discours sur la nécessité procède apparemment de l’Essai de théodicée de Leibniz, théorie assez subtile que ses disciples, Wolf en particulier, auront quelque peu simplifiée, ce qui permet à Voltaire, dans Candide, d’en faire des gorges chaudes. Voyez l’extrait que je recopie ci-dessous, lequel ne serait nullement une caricature de votre propos si on se limitait à la première phrase en omettant les exemples qui n’en sont pourtant que la conséquence très logique.
      Par ailleurs, il est très clair qu’il n’y a pas beaucoup de rapport entre le Dieu de la Torah, construction intellectuelle complexifiée par le Talmud, et celui des chrétiens qui, s’inspirant d’un faux messie, auront volé la religion des Juifs sans la comprendre et pour la dénaturer de la manière la plus naïve et primaire. Les musulmans finiront le sabotage, faisant du dieu réservé à un seul peuple un tyran universel et sanguinaire dominé par les plus bas instincts.

      Voltaire :
      « Il est démontré, disait-il [Pangloss], que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses. Les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux ; aussi monseigneur a un très beau château : le plus grand baron de la province doit être le mieux logé ; et les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l’année. Par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise : il fallait dire que tout est au mieux. »


    • Hamed 2 mars 2019 21:17

      @popov

      Je comprends vos difficultés sur la perception de la transcendance. Tout ce que je peux vous dire est que vous soyez-vous-même. L’essentiel est d’être heureux, parlez des Dieux ou non ne vous avancera rien. C’est un sujet qui vous dépasse, popov.

      Merci pour le post


    • Hamed 2 mars 2019 22:02

      @Christian Labrune

      Merci pour le post. Sur Voltaire dans sa critique contre les idées de Liebnitz, celui-ci prônant le principe de nécessité, donc comme un fatalisme de fait dans ce processus de nécessité, à travers Candide, il n’apporte en vérité rien. Ce n’est pas pour critiquer Voltaire ou Leibnitz, tous deux ont raison.

      En effet, pour Leibnitz, tout est nécessaire et donc tout est prédéterminé, et il ne peut le dire que quand il constate que cela doit arriver. Le fatalisme englobant l’homme et e qu’il fait comme nécessaire. Ou Voltaire pour qui l’homme fait son destin.

      Dans les deux cas, personne n’apporte la vérité. Ils ne font que constater l’existence comme une situation complexe et chacun la voit selon ce que lui dit sa pensée.

      Toutes ces discusions philosophiques ou sur les dieux comme vous le faîtes, c’est de la phraséologie et personne ne touche le fond du problème. Non pas qu’il est inaccessible, mais parce qu’il est inaccessible qu’il est accessible. 

      Et là on ne sait où est l’inaccessible de l’accessible, puisque chacun va de sa vision de Dieu, du bien et du mal, bref de sa théodicée.

      Et Voltaire qui apporte sa philosophie comme vous l’écrivez « Il est démontré, disait-il [Pangloss], que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses. Les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des châteaux ; aussi monseigneur a un très beau château : le plus grand baron de la province doit être le mieux logé ; et les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l’année. Par conséquent, ceux qui ont avancé que tout est bien ont dit une sottise : il fallait dire que tout est au mieux. »

      Mais en quoi mieux ? Mieux que ce que dit Leibnitz. Un point de vue tout au plus. Et, à leur époque, y avait-il beaucoup de philosophes ? 


    • L'apostilleur L’apostilleur 2 mars 2019 23:03

      @Christian Labrune

      « S’il existait un dieu des musulmans.. » Ce n’est pas Yhwh ??


    • popov 3 mars 2019 09:50

      @Hamed

      Et vous, parler des dieux, ce n’est pas un sujet qui vous dépasse ?
      Vous invoquez la transcendance dans vos analyse pour faire le malin, pour suggérer que vous vous avez accès à une connaissance qui n’est pas accessible aux imbéciles comme moi.
      Et à quoi aboutit cette connaissance réservée à l’élite dont vous faites partie ? À justifier un régime qui suce le sang de vos compatriotes. Bravo !


    • Hamed 3 mars 2019 10:50

      @Christian Labrune

      Merci Christian pour l’essai de théodicée de Leibnitz et de Candide de Voltaire. Cela m’a permis de relever leurs pensées qui, au fond, n’étaient pas très contradictoires. Un fatalisme prédéterminée mais ouvert de Leibnitz et un non-fatalisme mais prédéterminée et « mieux » ouvert de Voltaire à travers Candide.

      Approche qui retient l’attention. Néanmoins les discours leibnitzien et voltairien sur le problème humain ne traitent que sur l’apparent et non sur le transcendant.


    • Hamed 3 mars 2019 11:54

      @popov

      Bonjour popov.

      Tout d’abord merci pour le post. Reconnaissez que je vous ai sorti de vos gonds. 

      Et vous dîtes «  Vous invoquez la transcendance dans vos analyse pour faire le malin, pour suggérer que vous vous avez accès à une connaissance qui n’est pas accessible aux imbéciles comme moi.  »

      Mais en qui je fais le malin si ce n’est que vous conseiller d’éviter de parler des dieux, et c’est un sujet qui vous dépasse. Je sais que cela ne vous plaît pas et d’ailleurs vous me reprochez et vous dîtes «  Et vous, parler des dieux, ce n’est pas un sujet qui vous dépasse ?  »

      Oui, très certainement c’est un sujet qui me dépasse, mais je ne joue pas aux dès comme vous le faîtes avec les Dieux, et puis pourquoi les Dieux, pourquoi pa er c’est plus juste un seul Créateur du monde, de l’Univers. Donc un Dieu, ou Allahe le tout puissant des Chrétiens, des Juifs, des Musulmans. Einstein avait dit « Dieu ne joue pas aux dés  », et pourtant c’est un Juif croyant ou non a bien spécifié que « Dieu ne joue pas aux dés ». Et il a entièrement raison.

      Et vous n’êtes pas sérieux, et vous jouez sur les mots en invoquant des dieux, etc.

      Or, qu’ai-je répondu ? « Je comprends vos difficultés sur la perception de la transcendance. Tout ce que je peux vous dire est que vous soyez-vous-même. L’essentiel est d’être heureux, parlez des Dieux ou non ne vous avancera rien. C’est un sujet qui vous dépasse.  »

      C’est vrai que c’est un sujet qui vous dépasse. Pensez aujourd’hui que vous êtes bien dans votre peau, heureux, et vous jouez sur les mots en parlant, en écrivant sur des dieux. «  Supposez un instant que vous sortez de chez vous et qu’un dément vous attaque dans la rue et vous éborgne, comme le fut le barbu des Gilets jaunes puis est devenu leur chef. Je ne vous le souhaite pas  »

      Ou encore vous êtes renversé par une voiture, et votre bras est écrasé, et que l’on vous ampute le jour même. Une journée noire pour vous, non pas que je veux vous faire peur, mais tout est possible dans la vie. Et ce que je vous dis peut m’arriver aussi, ou à tout être humain. 

      Mais admettons que cela vous est arrivé. Allez-vous continuer à parler des Dieux comme vous le faîtes maintenant ? Ou encore si une pensée intérieure que vous ne commandez pas, et cette pensée à fait irruption dans votre cerveau, dans votre conscience et vous dit « vous avez commis un impair envers les dieux », et vous toujours triste avec cette pensée, vous lui répondiez je n’aurais pas dû, et la même pensée vous dit « c’est trop tard ».

      Allez-vous continuer à me reprocher comme vous le dîtes « Et à quoi aboutit cette connaissance réservée à l’élite dont vous faites partie ? À justifier un régime qui suce le sang de vos compatriotes. Bravo !  » Evidemment, non ! Blessé dans votre être physique et spirituel vous ne le pourrez pas. 

      Et je ne fait partie d’aucune élite, je suis simplement une personne qui cherche à comprendre avec ce qui a de faiblesse en nous, avec toute cette force de soumission envers son Créateur. C’est cette faiblesse en nous, cette soumission qu’on le veuille ou non, on est soumis à Dieu dès lors que l’on a été créé par Lui.

      Votre voiture que vous avez acheté vous est soumise. Vous la faîtes démarrer quand vous voudrez. Certes elle vous rend beaucoup de services. Cependant vous risquez même de tuer avec si vous conduisez mal, ou vous n’êtes pas vigilant, sous l’effet de l’alcool, de la fatigue, etc. Et vous pouvez même vous tuer, ou vous handicaper à vie.

      La différence entre nous et Dieu consiste e ceci : « Si nous avons créé, par exemple, une voiture ou une bombe que nous commandons entièrement mais qui peut se retourner contre nous et nous occasionner des dommages considérables si nous ne savons pas nous en servir comme il faut, alors que Dieu a créé l’être humain et lui a tout donné l’intelligence, la pensée créatrice, etc., mais nous ne le voyons pas mais Lui nous voit. La voiture ou la bombe que nous avons créé peut nous faire du mal, mais nous créé par Dieu n’avons aucune possibilité de Lui faire du mal, ou de le toucher en quoi que ce soit Dieu. »

      Au contraire, dans les pires moments de notre existence, nous invoquons Dieu pour qu’il nous soulage des maux auxquels nous sommes confrontés.

      Voilà, popov, j’ai tenté de vous faire comprendre de notre faiblesse en tant qu’humain, et cela n’a rien à voir avec l’élite.

      Cependant votre post et votre critique a un sens.


    • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2019 13:06

      Toutes ces discusions philosophiques ou sur les dieux comme vous le faîtes, c’est de la phraséologie et personne ne touche le fond du problème.

      ====================================
      @Hamed

      Quand Napoléon interroge Simon Laplace sur ses travaux en physique et en mathématiques, touchant en particulier à la question du déterminisme, qui sont aujourd’hui largement dépassés mais étaient remarquables pour l’époque : « Et Dieu dans tout ça ? ». Laplace lui répond « Je n’ai n’a pas eu besoin de cette hypothèse ». De fait, si les sciences avaient continué à se préoccuper de la question de Dieu, elles n’en seraient pas au point d’avancement où on les voit aujourd’hui. C’est l’ancien monde qui parle de Dieu, le nouveau auquel j’appartiens n’en a que faire, et je ne réponds à ce que vous écrivez à propos de l’hypothèse d’un Dieu que parce que vous continuez à la poser. Moi, je m’en passe aisément. Dans le contexte de l’histoire du monde sur lequel vous prétendez nous apporter des lumières, cela vient complètement parasiter la réflexion au point de la rendre inopérante et burlesque.
      La métaphysique n’est pas aussi méprisable que le disaient les philosophes des Lumières. Un Frédéric Nef (Qu’est-ce que la métaphysique), en a à très juste titre réhabilité les questionnements, mais n’importe quel individu muni de bon sens, considérant l’histoire de la philosophie, pourra quand même vous faire observer que parmi tous les discours possibles sur l’état des choses, aucun n’est plus proche de la « phraséologie » que la métaphysique et sa question de Dieu. Pour une raison simple : les sciences se demandent COMMENT les choses fonctionnent, parviennent à trouver des formalismes mathématiques permettant utilement de prévoir l’évolution des systèmes, et ça marche. La métaphysique, elle se demande POURQUOI le monde est ainsi fait, tout en étant obligée de conclure inévitablement qu’on n’en sait rien, qu’on n’en peut rien dire puisque les « desseins de Dieu », comme chacun sait, seraient « impénétrables ». Le « problème » dont vous parlez ressemble donc au tonneau des Danaïdes : il n’a pas de fond, et il peut absorber tous les bavardages du monde sans que la connaissance s’en trouve aucunement augmentée. C’est du temps perdu, et en pure perte.
      Si ces questions vous intéressent, je vous revoie à un article que j’ai publié sur ce site il y a très longtemps. Il établit que Dieu, si on admet l’hypothèse de son existence, est nécessairement un gros farceur. Je viens de lire une excellente intervention de Popov qui vous demande ce que vous penseriez s’il vous arrivait par hasard un de ces grands malheurs qui nous menacent tous. Eh bien, vous n’avez effectivement en pareil cas que deux solutions : celle, masochiste, de vous dire que c’est bien fait pour vous, que vous êtes un salaud et que vous ne l’avez pas volé, que vous devriez être content, même avec un oeil en moins (comme le Pangloss de Voltaire !) de vous en tirer à si bon compte. L’autre solution, si vous tenez à maintenir cette hypothèse de Dieu, c’est que vous avez affaire à un gros farceur à peu près aussi innocent et irresponsable que l’abruti qui tire la chaise sur laquelle vous alliez vous asseoir pour avoir le seul plaisir de vous voir vous casser la gueule. Mais ça n’a aucune importance de toute façon, puisque l’instant d’après, si un traumatisme crânien fatal vous a envoyé dans l’autre monde, des anges vous y serviront immédiatement des gâteaux et des rafraîchissements. In paradisum dans le meilleur des cas.

      Un Dieu farceur :
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-dieu-farceur-183631


    • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2019 13:27

      Approche qui retient l’attention. Néanmoins les discours leibnitzien et voltairien sur le problème humain ne traitent que sur l’apparent et non sur le transcendant.

      =================================
      @Hamed
      Il n’y a rien de plus radicalement opposé que la thèse leibnitzienne de l’harmonie préétablie et l’espèce d’empirisme Voltairien hérité de la philosophie anglaise, de Locke en particulier.
      Sur la question du transcendant, vous devriez méditer la dernière phrase du Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein : « Ce qui ne peut pas s’exprimer, il faut le taire ».
      Ca vous ferait gagner du temps !


    • popov 3 mars 2019 14:13

      @Hamed

      Ceux qui croient en dieu ont-ils moins d’accidents que ceux qui n’y croient pas ?


    • Hamed 3 mars 2019 15:43

      @Christian Labrune

      Merci pour le post. Très intéressante votre analyse, je vous répondrais avec plus de précision je l’espère sur la transcendance et le déterminisme et la question que Napoléon a posé à Simon Laplace. Patientez...


    • Hamed 3 mars 2019 15:52

      @popov

      Vous êtes là à nouveau à dire des questions absurdes. Tiens, pourquoi ne répondez-vous pas JL de quel pays vous êtes. Ou avez-vous peur que l’on rit de votre pays, au demeurant qui n’a rien à voir aux sottises que vous débitez sur les Dieux. 

      Soyez modeste et plein d’humilité si vous voulez que l’on vous prenne au sérieux. Sinon, on ne pourrait donner suite à vos questions quelques peu saugrenues.

      Reprenez-vous popov, ceci essentiellement pour vous.


    • Hamed 3 mars 2019 15:54

      @popov

      Vous êtes là à nouveau à poser des questions absurdes. Tiens, pourquoi ne répondez-vous pas JL de quel pays vous êtes. Ou avez-vous peur que l’on rit de votre pays, au demeurant qui n’a rien à voir aux sottises que vous débitez sur les Dieux. 

      Soyez modeste et plein d’humilité si vous voulez que l’on vous prenne au sérieux. Sinon, on ne pourrait donner suite à vos questions quelques peu saugrenues.

      Reprenez-vous popov, ceci essentiellement pour vous.


    • popov 3 mars 2019 16:53

      @Hamed

      Reprenez-vous popov, ceci essentiellement pour vous.

      Merci Hamed, je suis ému par tant de sollicitude.

      Pourquoi je ne réponds pas à la question de JL. Parce que le sujet de l’article, c’est la situation politique de l’Algérie présentée dans une perspective hégélienne et islamique —pas ma vie privée—, et que, comme disent les anglophones, je n’ai pas à étaler mes tripes sur la table.
      Par contre, vous avez parlé d’accidents en laissant sous-entendre que vous étiez mieux muni que moi pour faire face à cette possibilité. D’où ma question, que vous avez décrétée stupide du haut de votre suffisance pour ne pas avoir à y répondre.


    • popov 3 mars 2019 17:11

      @Cyrus

      Dieux porte une culote en fer , contrairement a ses ouiaille il est IMPENETRABLE ...

      Avec les ouailles qu’il a, il a en effet intérêt à porter une ceinture de chasteté, des fois qu’un de ses pensionnaires se sentirait lésé sur le nombre de vierges. 


    • popov 3 mars 2019 17:34

      @Cyrus

      Je ne pensais pas particulièrement aux cathos, mais plutôt à ceux qui, sous l’effet du vin qui coule à flot et auquel la vie sur terre ne les a pas préparés, pourraient confondre le divin popotin avec celui d’une de leur 72 vierges.
      Bonne journée à vous.


    • Francis, agnotologue JL 3 mars 2019 18:12

      @popov

      ’’ Parce que le sujet de l’article, c’est la situation politique de l’Algérie’’
       
      Ah ? Et pour ça, vous ne pouvez pas parler de votre pays mais ça ne vous gène pas pour insulter les Français !
       
      Vous avez des pudeurs de gazelle à géométrie variable.


    • Hamed 3 mars 2019 20:10

      @Christian Labrune

      Je crois, Christian, que vous ne me comprenez pas, ni ne vous comprenez pas. Je ne veux pas créer en vous un complexe, mais je ne peux vous mentir parce que je ne vous rendrez pas service. Donc autant vous dire ce que vous devez savoir et vous essaierez de corriger vos erreurs avec moi.

      Premièrement, selon ce que vous m’écrivez «  Quand Napoléon interroge Simon Laplace sur ses travaux en physique et en mathématiques, touchant en particulier à la question du déterminisme, qui sont aujourd’hui largement dépassés mais étaient remarquables pour l’époque : « Et Dieu dans tout ça ? ». Laplace lui répond « Je n’ai n’a pas eu besoin de cette hypothèse ». »

      La réponse est tout à fait normale du savant Simon Laplace. Pourquoi ? Pour la simple raison que Laplace n’est que le véhicule de sa pensée qui pense en lui. C’est sa pensée de savant qui répond à une pensée profane de Napoléon, qui s’interroge « sur le bon Dieu ». Mais dans les deux hommes, il y a Dieu en eux, à travers leurs pensées. Dans un verset du Coran, il est écrit dans le verset 16, sourate 50 : « Nous avons créé l’homme ; nous savons ce que son âme lui suggère ; Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire ».

      Donc, Christian, quand vous me parlez de Napoléon et de Laplace, Dieu est en eux. Comment simplement, par le souffle de vie qu’il a mis en eux et fait battre leurs coeurs ceci d’une part, et par la pensée qu’il pense leurs existence. Et leur libre arbitre d’où vient-il ? De leurs pensées, et c’est là le lien avec le Transcendant.

      Comme vous dîtes le Dieu farceur, c’st votre droit en tant qu’être humain disposant de la pensée et du libre arbitre qui ne sont en fait que vos attributs et que vous utilisez sans savoir d’où ils viennent. Précisément, sans que vous le sachiez, Dieu est très proche de vous pour ne pas dire qu’il est en vous. Et même lorsque vous dîtes des stupidités, cela est libre à vous. Mais Dieu sait tout à travers votre pensée.

      Je ne sais si vous me comprenez.

      Vous me dîtes aussi «  De fait, si les sciences avaient continué à se préoccuper de la question de Dieu, elles n’en seraient pas au point d’avancement où on les voit aujourd’hui. C’est l’ancien monde qui parle de Dieu, le nouveau auquel j’appartiens n’en a que faire, et je ne réponds à ce que vous écrivez à propos de l’hypothèse d’un Dieu que parce que vous continuez à la poser. Moi, je m’en passe aisément. Dans le contexte de l’histoire du monde sur lequel vous prétendez nous apporter des lumières, cela vient complètement parasiter la réflexion au point de la rendre inopérante et burlesque. »

      Mais c’est complètement faux ce que vous dîtes, mais ce n’est pas votre faute. C’est votre libre-arbitre et votre pensée insuffisamment éclairés qui vous induisent en erreur ? Les savants n’ont pas pensé la science, c’est la pensée en eux qui a pensé la science. 

      Et cela vous ne pouvez le comprendre, ni vous ne pouvez l’admettre. Pourquoi ? Parce que vous êtes bloqué par une pensée qui ne veut que vous découvriez. Je vous donne un exemple très simple. Pourquoi y a-t-il dans les études d’excellents élèves et beaucoup de cancres. Là c’est le secret de la pensée. 

      Prenez, par exemple, popov qui veut faire l’intelligent, mais en fait il n’est pas intelligent. Pourquoi ? C’est sa pensée qui ne le veut pas, mais popov est inconscient, il voit des élites partout mais en réalité dans l’absolu, et je dis dans l’« absolu », il n’y a pas d’élites, il n’y a que des humains.

      Ou encore, Jonas dans un post où il me dit « grâce à Dieu, il n’est pas croyant ». Mais c’est fou la contradiction qu’il dit que c’est grâce à Dieu qu’il n’est pas croyant. Donc ce n’est pas lui qui n’est pas croyant, c’est Dieu qui l’a rendu non croyant. Ce qui signifie en clair qu’il croit en Dieu mais c’est Dieu qui a lui dit ne pas croire.

      N’est-ce pas un prodige qu’un homme qui dit qu’il n’est pas croyant mais en même temps ce n’est pas sa faute, c’est grâce à Dieu, et donc il reconnaît implicitement Dieu. Et là c’est vrai c’est sa pensée qui parle de sa bouche et qui émane de Dieu qui le révèle à lui sans même qu’il prenne conscience de sa position contradictoire. Donc Jonas contredit une affirmation.

      Dès lors se pose-t-on la question « Jonas est-il croyant ou non ?  » Il est évident qu’il est inconscient de son état, force donc de le dire.

      Voilà, Christian, je m’arrête là. J’essaieras de vous répondre pour la suite. De toutes façons, vous posez des questions de fond. Qui mérite d’en faire un article.



    • Hamed 3 mars 2019 20:46

      @Christian Labrune

      J’ajoute une précision sur le post précédent.

      Quand vous dîtes, Christian, " Vous me dîtes aussi « De fait, si les sciences avaient continué à se préoccuper de la question de Dieu, elles n’en seraient pas au point d’avancement où on les voit aujourd’hui. C’est l’ancien monde qui parle de Dieu, le nouveau auquel j’appartiens n’en a que faire, et je ne réponds à ce que vous écrivez à propos de l’hypothèse d’un Dieu que parce que vous continuez à la poser. Moi, je m’en passe aisément. Dans le contexte de l’histoire du monde sur lequel vous prétendez nous apporter des lumières, cela vient complètement parasiter la réflexion au point de la rendre inopérante et burlesque. »

      Pour les sciences, c’est faux. D’après vous et beaucoup qui pensent que « si les sciences avaient continué à se préoccuper de la question de Dieu, elles n’en seraient pas au point d’avancement où on les voit aujourd’hui. » Mais les sciences d’où viennent-elles pour l’homme, de ses recherches scientifiques, de ses réflexions sur les secrets de la nature.« 

      Newton ou Archimède ou Copernic, ou Galilée ou Einstein, ou Bore, ou Pierre et Marie-Curie ou Mendeleïev, ou Aristote, Platon, ou tout savant depuis la nuit des temps ont découvert les lois physiques au moyen de la pensée qui est en eux. En clair, cela signifie que ce n’est pas dans l’absolu qui ont arraché les lois de la nature.

      Ces lois existent depuis la nuit des temps. La poussée d’Archimède n’est d’Archimède que parce qu’il la poussée de l’eau sur les corps, et il a formulé la loi. Une loi venant de la pensée dont Archimède n’en sait rien. Et on ne peut pas dire que si on s’est préoccupé de Dieu, on ne serait pas parvenu au progrès d’aujourd’hui. C’est complètement aberrant. L’homme n’est qu’un roseau pensant, san plus comme le dit Blaise Pascal. Si on lui enlève la pensée, il n’est rien, il est le néant. 

      Bien sûr, Christian, vous dîtes en aveugle » C’est l’ancien monde qui parle de Dieu, le nouveau auquel j’appartiens n’en a que faire, et je ne réponds à ce que vous écrivez à propos de l’hypothèse d’un Dieu que parce que vous continuez à la poser. Moi, je m’en passe aisément. Dans le contexte de l’histoire du monde sur lequel vous prétendez nous apporter des lumières, cela vient complètement parasiter la réflexion au point de la rendre inopérante et burlesque. »

      Donc vous ne répondez sur ce que j’écris de Dieu que parce je continue à le poser. Il demeure néanmoins que vous me répondez et vous n’êtes assuré de la vérité, votre vérité, parce que vous réfutez. Vous dîtes « Moi, je m’en passe aisément. » Mais alors pourquoi me le dire si vous en êtes satisfait de vous-même ? 

      La réponse est en vous, dans votre pensée qui n’est pas certaine de votre assurance que vous me montrez, elle vous dévoile. Voilà, vous ne m’écrivez pas parce que vous m’écrivez mais parce que votre pensée vous force de m’écrire, ce qui est différent. Donc, Moi, je m’en passe aisément« n’est en fait qu’un masque intellectuel. Une fuite en avant en quelle que sorte.

      Pardonnez si je suis direct, je ne veux pas vous blesser. Mais il faut accepter mes mots si vous voulez comprendre et vous comprendre. D’ailleurs ne dîtes-vous pas » Dans le contexte de l’histoire du monde sur lequel vous prétendez nous apporter des lumières, cela vient complètement parasiter la réflexion au point de la rendre inopérante et burlesque. «  

      Je n’ai pas le choix si je viens »parasiter« la réflexion au point de la rendre inopérante et burlesque. Tout cela est en vous, c’est le conflit que j’ai créé et ce n’est pas de ma faute, c’est ma pensée en moi qui pense ainsi. Est-ce que j’ai raison ? Ma pensée au plus profonde de moi me dit »Oui !" Et loin de moi toute idée de parasiter.

      La seule réponse que je peux vous dire est de ne pas lire. Comme cela vous serez tranquille en vous-même. Désolé.

      J’essaierez de vous répondre sur le problème de la métaphysique.


    • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2019 22:46

      Ceux qui croient en dieu ont-ils moins d’accidents que ceux qui n’y croient pas ?

      =========================================
      @popov

      La plupart des gens que je connais, un jour ou l’autre, se sont retrouvés avec un membre immobilisé dans un plâtre. Quand les archéologues, dans deux ou trois mille ans, déterreront nos squelettes (si cette occupation les amuse encore !), ils ne diront jamais : en voilà encore un qui présente un cal de fracture consolidée, parce que ce sera le cas le plus fréquent, mais ils feront cercle autour du mien et diront : « Voilà un squelette impeccable, sans la moindre trace de fracture ; et pourtant, le bonhomme est mort très vieux ! »(*)
      Si le monde, alors, n’est pas encore entièrement sorti des ténèbres, certains diront peut-être : « c’est probablement que celui-là croyait en Dieu ! » En quoi il se mettra bien profondément le doigt dans l’oeil !

      (*) ce n’est pas là une parole propitiatoire : à l’âge que j’ai déjà, et quand bien même je le voudrais, il me sera désormais tout à fait impossible de mourir jeune. On voudra bien m’en excuser.


    • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2019 23:29

      J’essaierez de vous répondre sur le problème de la métaphysique.

      ==================================
      @Hamed
      Ne vous fatiguez pas ! De toute façon, vous répondez à un questionnement philosophique par des arguments tirés du dogme islamique, et vous allez jusqu’à citer un verset du Coran, ce qui, dans un tel débat, est proprement insensé ou relève de la pure provocation. Un Averroès n’aurait jamais fait une pareille erreur, qui voyait bien que la Vérité éternelle et toute faite que prétendaient lui imposer les dogmes de son temps n’avait pas sa place dans la philosophie et dans les sciences, où les vérités ne sont jamais que branlantes, provisoires et révocables.

      Si vous voulez parler avec pertinence de l’histoire, des sociétés, ou de n’importe quoi d’autre, faites donc l’économie du mot Dieu. L’usage que vous en faites ressemble à celui du ketchup dont la cuisine américaine, qui n’est pas la meilleure du monde, recouvre indistinctement ses préparations les plus insipides.

      Dans le monde musulman, et c’est cela qui est affligeant et qui fait bien mal augurer de son avenir, Dieu est mis à toutes les sauces. Je ne sais combien de fois j’ai pu en faire la remarque ces dernières années quand des armées composées de musulmans s’efforçaient de ratatiner les derniers groupuscules d’un Califat sur le déclin. On interrogeait des officiers. « Si Dieu le veut, disaient-ils systématiquement, on les aura ratatinés dans moins d’une semaine ». Je ne vois vraiment pas ce que Dieu aurait à faire dans ces sortes d’affrontements militaires. Bussy Rabutin remarquait déjà au XVIIe siècle que Dieu était toujours plus favorable aux plus gros bataillons. Pourquoi ? C’est assurément une question à laquelle il me sera plus facile qu’à vous de répondre ! C’est sans doute pour ça que les Iraniens veulent la bombe atomique : ils se disent qu’ils auront Dieu de leur côté, Sans voir apparemment que, de l’autre côté, l’arsenal est bien plus fourni et infiniment plus efficace. Est-ce que Dieu serait du côté des Américains ? A vrai dire, il s’en fout complètement.
      Quand le Sultan envoie un vaisseau en Egypte, dit encore Voltaire, est-ce qu’il se soucie beaucoup du bonheur des souris qui sont dans les cales ?
      Le mot Dieu n’a aucun sens dans aucune langue. Appelez Dieu l’ensemble de ce qui existe si, comme Spinoza (Deus sive natura), ça peut vous amuser, et il existera assurément puisqu’il y a bien un monde, et non pas plutôt rien, mais ce sera de peu d’intérêt. En revanche, le Dieu dont il est question dans les religions, muni des attributs qu’elles lui concèdent, celui-là est une fable aussi insensée que celle du Père Noël dont on amuse les petits enfants.


    • popov 4 mars 2019 06:51

      @JL

      Je n’ai aucune intention d’insulter les Français. J’aime la France, sa douceur de vivre, sa littérature, sa gastronomie, son humour, sa langue. J’ai appris le français dans mon enfance mais je n’ai plus l’occasion de le pratiquer dans la vie de tous les jours depuis au moins 40 ans. C’est la raison principale qui m’a fait venir sur ce site.
      Je vous observe au télescope depuis le fuseau horaire de Yakutsk, et chaque fois que je passe en France, je prends la mesure du désastre auquel l’immigration de masse en provenance de pays islamiques va vous conduire.
      Si rien n’est fait, dans deux générations, la France va se transformer en une espèce de Planète des singes dirigée par des islamopithèques et où les derniers « blancs » non croyants seront considérés comme du gibier. Revoyez ce film si vous ne comprenez pas ce que cela veut dire.


    • Francis, agnotologue JL 4 mars 2019 07:27

      @popov
       
       je vous ai un peu provoqué, je n’ai pas aimé lire que les Français n’ont pas de couilles.
       
       Mais vous avez raison : les petits blancs sont déjà considérés comme des proies. Le féminisme a fait des dégâts ...


    • JC_Lavau JC_Lavau 4 mars 2019 08:25

      @JL. C’est bien dans le but de commettre un maximum de dégâts dans le pays qu’il est subventionné par nos ennemis. C’est une des composantes de la guerre hybride que nous subissons.

      Idem de la « science citoyenne ».
      Depuis quelques années les programmes de sciences sont profondément remaniés à la suédoise, afin de supprimer les quelques maîtrises qu’acquéraient les élèves, avant, et remplacer cela par du baratin en « sciences citoyennes ». Le but caché de la manip est de déscolariser et d’évincer les garçons, et de réserver les études supérieures aux seules filles : elle sont plus conformistes, plus aptes au baratin infondé. Une guerre hybride contre mon pays, particulièrement sournoise.
      Exemple, ce sujet de bac :
      http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1982.0.html


    • popov 4 mars 2019 17:22

      @JC_Lavau

      Comme les gens n’ont plus rien à dire sur la politique puisqu’on ne tient même plus compte des résultats d’un référendum, il faut bien restaurer un semblant de démocratie. On va donc les faire voter sur la validité des théories scientifiques.


  • Jonas 2 mars 2019 14:14

    Bonjour Hamed. 

    Ce qu’il faut souhaiter , c’est que les manifestations ne déboucheront pas sur la violence. Il y des exemples : 1988, la guerre civile des années 1990. 2001, « printemps noir » émeutes en Kabylie, les nombreuses grèves de 2009, etc. 

    Ce cinquième mandat , que les militaires et les affidés ont concocté , sans tenir compte de la situation , économique et sociale du pays ni de son ras-le-bol depuis des décennies, est la goutte qui a débordé le vase. Car tous ceux qui sont un peu versés en économie, et notamment sur l’Algérie le prévoyaient , sans donner de date précise. 

    Deux problèmes assaillent l’Algérie : le premier est celui d’être un pays rentier et comme tous les pays , il est à la merci des fluctuations du seul produit qu’iil exporte. Le second est celui , qu’il n’est en rien différent des autres pays arabo-musulmans. Dans ces pays , le pouvoir appartient aux dirigeants, a leur famille et à leurs proches. Ils ne le quittent , qu’a la suite de la mort , de la maladie ou d’un coup d’Etat. Les peuples de ces pays quelle que soit leur éducation ( a part une minorité ) suivent aveuglement leurs dirigeants qu’ils jugent infaillibles , du fait qu’ils sont issus des guerres d’indépendances. Ils sont intouchables.

    Trois cas , montrent que les pays arabo-musulmans , ont beaucoup de chemin a faire, pour se mettre au niveau des pays modernes, uniquement du point de vue constitutionnel. 

    1. Le général de Gaulle a sauver la France et lui avait rendu son honneur. Le référendum de 1969, lui a été défavorable , il a rejoint ,Colombey-les-Deux-Eglises. 
    2. Le Premier ministre israélien , Ben Gourion , le fondateur de l’Etat d’Israël , qui a fait revenir les juifs sur la terre de leurs ancêtres , les électeurs de 1963 , ne voulaient plus de lui et il est repartit dans son Kibboutz. 
    3. La figure de proue de la lutte de l’indépendance de l’Inde ,et le fondateur du Parti du Congrès , Jawaharlal Nehru, a été mis en minorité lors d’une élection , est rentré dans ses pénates. Autres pays autres moeurs. 
    4. @ Hamed , vous pouvez invoquer Allah et son prophète, ils ne pourront rien pour l’’Algérie ,ni pour aucun pays musulmans. car ils ne participent pas aux querelles des hommes et à leur petitesse et leur égo. 
    5. Le monde est imparfait , ce sont les hommes qui doivent travailler à sa perfection. Pour cela , il faut du savoir, des connaissances , de l’instruction, de la culture. et des dirigeants qui veulent le bonheur de leur peuple. Le reste est parole verbale. 


     


    • Christian Labrune Christian Labrune 2 mars 2019 14:35

      @Jonas
      Vous oubliez le cas de Churchill, un des principaux artisans, par la plus courageuse et la plus efficace des politiques, de la victoire contre le Reich.

      Or, en 45, il perd les élections, et ne redeviendra premier ministre qu’au début des années cinquante. Ca paraît assez choquant, mais la démocratie, c’est ça, et il l’avait dit lui même :« Democracy is the worst form of government - except for all those other forms, that have been tried from time to time ».


    • Hamed 2 mars 2019 15:55

      @Jonas

      Bonjour Jonas,

      Bon retour. Un peu occupé, je vous répondrais après. Et merci pour votre post qu’il faut quand même préciser parce qu’il me paraît trop simpliste. Et pardonnez d’être direct, il n’y a pas comment répondre pour être honnête. Sinon, je me retrouverais à me mentir ce que je ne pourrais pas. Donc patientez.


    • Hamed 2 mars 2019 18:26

      @Cyrus

      Merci Cyrus pour le conseil. Un sentiment tout compte fait humain. Il faut plutôt le convaincre avec salam, il n’a pas besoin d’avoir peur parce que la peur se trouve dans la tête et précisément dans la pensée.

      Prenez, par exemple, le premier ministre Benjamin Nétanyahu ou son ex ministre de la défense Avigodr Lieberman, il est certain qu’avec une personnalité arabe alliée, ils ont de bonnes relations, et ils peuvent même dire salam ou shalom, mais dans leur tête, ils pensent salam en shalom, parce que c’est leurs pensées dont ils ne savent rien qui leur fait penser ce qu’ils pensent.

      Par conséquent, s’ils disent salam à ces Arabes alliés comme les Égyptiens avec qui ils ont des relations d’Etat, et ils pensent shalom, c’est plus fort qu’eux. 

      Tout est dans la tête, on a peur de l’autre que parce qu’on a peur pour soi. Et l’Arabe est un ennemi même s’il est ami, et ça ne se dit pas mais ça se pense, et réciproquement. Et cela c’est le fait qu’ils ne sont pas nombreux les Juifs, moins de 10 millions, alors que les Arabes des centaines de millions, et des musulmans, un ou deux milliards. Et un juif qui pense mal pousse l’autre à penser mal. La loi de l’action et de la réaction, ou loi d’équilibre.

      Et cela touche une grande partie des juifs, heureusement qu’un nombre important de juifs ont des têtes et des pensées plus libres qui ne craigne pas l’Arabe parce qu’ils savent que tous les êtres dotés de pensées sont humains. Et qu’être juif, chrétien ou arabe ne change rien en l’intérieur du juif réellement libre. Dire bonjour, salam ou shalom ou ne rien dire importe peu.

      Malencontreusement le monde est ainsi conçu, mais il y a le progrès, tous ces préjugés disparaîtront au fur et mesure qu’avance l’histoire. Car, tout compte fait, Cyrus, nous sommes tous humains et avons besoin de tous pour exister.


    • Hamed 2 mars 2019 19:22

      @Jonas

      Oui, vous avez raison, et comme vous dîtes « Ce qu’il faut souhaiter , c’est que les manifestations ne déboucheront pas sur la violence. Il y des exemples : 1988, la guerre civile des années 1990. 2001, « printemps noir » émeutes en Kabylie, les nombreuses grèves de 2009, etc. » 

      Mais j’ai confiance sur la situation en Algérie. Le peupe algérien, malgré toutes les épreuves, il est resté uni, et dès lors qu’il est resté uni, il ne pourrait être qu’uni. Et il y a aussi une force au-dessus de nous qui veille sur nous, dans le sens que s’il y a une union forte ici, c’est parce qu’elle est nécessaire, s’il y a une union faible ou, une guerre dans une région donnée, c’est qu’elle est aussi nécessaire parce que tout est en rapport du but, de la finalité du progrès dans l’histoire. Une histoire qui est en un éternel mouvement dans son devenir.

      Et que si « Ce cinquième mandat , que les militaires et les affidés ont concocté , sans tenir compte de la situation , économique et sociale du pays ni de son ras-le-bol depuis des décennies, est la goutte qui a débordé le vase. Car tous ceux qui sont un peu versés en économie, et notamment sur l’Algérie le prévoyaient , sans donner de date précise. », c’est qu’en réalité « cette goutte qui a débordé le vase » a été d’une nécessité absolue puisqu’elle a permis au peuple et avec toutes ses composantes de dire « STOP ». 

      Et puis, je ne sais si vous êtes croyant, mais moi, il me semble que c’est la main de Dieu qui a fait bouger le peuple et imposé la voie pacifique, parce que ce peuple qui a subi de lourdes épreuves recèle une grande maturité. Comme d’ailleurs les dirigeants ont compris le raz-le-bol du peuple. Donc il y a une symbiose au sein de ce même peuple, il ne reste qu’à corriger le tir comme le demande le peuple. 

      Quant aux « Deux problèmes assaillent l’Algérie : le premier est celui d’être un pays rentier et comme tous les pays , il est à la merci des fluctuations du seul produit qu’iil exporte. Le second est celui , qu’il n’est en rien différent des autres pays arabo-musulmans. Dans ces pays, le pouvoir appartient aux dirigeants, a leur famille et à leurs proches. Ils ne le quittent , qu’a la suite de la mort , de la maladie ou d’un coup d’Etat. », tout d’abord l’état rentier du pays, l’Algérie ne l’a pas demandé, le pétrole s’est imposé sur la scène nationale, donc il faut corriger le tir. De même le pouvoir appartient aux dirigeants, à leur famille, à leurs proches, etc., ici aussi cela relève de la nature humaine. Et si le peuple voit et ne dit rien, c’est qu’il est sage, et à chaque, réveil ou révolutions, manifestations, le peuple tente de corriger le tir.

      Et le peuple algérien n’est pas plus malheureux que l peuple français, américain ou autre. Tous ces peuples sont trompés, embobinés, spoliés de leur travail, volé même par les banques sans qu’ils ne s’aperçoivent. Sinon comment expliquer un smicart qui travaile dur pour 1000 euros le moi, et qu’un banquier touche 50 000 euros ou 100 000 euros par mois ? A-t-il une tête 1000 fois plus grande qu’un smicart, ou une pensée gold dans son cerveau qui ramasse tout et donne quelques miettes aux salariés.

      Comment expliquer des milliardaires lourds dont leur richesses se compte en dizaines de milliards de dollars, et aujourd’hui, on parle de la Chine qui était vraiment communiste il y a 40 ans, se retrouvent au sommet dans le nombre de milliardaires dans le monde. La Chine a dépassé les Etats-Unis en nombre de milliardaires en dollars, près de 500 aujourd’hui. 

      Comment ces milliardaires chinois ont amassé ces milliards de dollars, de même pour les Américains. Qu’ont-ils faits ? Quels secrets ? 

      Alors je vous donne raison sur ce que vous dîtes «  Les peuples de ces pays quelle que soit leur éducation ( a part une minorité ) suivent aveuglement leurs dirigeants qu’ils jugent infaillibles , du fait qu’ils sont issus des guerres d’indépendances. Ils sont intouchables. »

      Et les peuples arabes dont le peuple algérien ne font que suivre l’exemple des peuples européens, américains, chinois..., qui ne se rendent pas compte qu’ils sont spoliés, grugés de leurs richesses. Ils vivent une misère et sont des esclaves alors que quelques pour cents de la population occidentale vivent l’inimaginable avec leurs palais, leurs piscines, leurs yachts, leurs îles, leurs cohortes de serviteurs ou d’esclaves, leurs banques qui travaillent pour eux, et les Européens, Américain.

      Donc les peuples occidentaux ne sont pas mieux lotis que le peuple algérien. D’ailleurs, si vous ne le saviez pas, la jeunesse israélienne quitte Israël pour cherche du travail en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs.

      Pour le reste de votre analyse, point besoin de répondre puisque tout est engrangé selon un ordre qui ne montre qu’une façade apparente alors qu’il y a des requins derrière et les peuples n’y voient rien.

      Voilà, Jonas. il faut vous en tenir à vous-même et ne pas trop chercher à comprendre.


    • Hamed 2 mars 2019 19:55

      @Cyrus

      En effet, il faut de tout pour faire un monde. C’est une vérité vraie. Un tout pour faire un monde que l’humain que nous sommes n’avons pa choisi.

      Et d’ailleurs, Kamini, inspiré, le dit que « j’aurais aimé être », et il emploie le conditionnel passé, donc il n’a pas été, n’a pas existé, et même au temps présent, il est mais n’est pas aussi. Un dilemme pour Kamini.

      Mais ce dilemme est général pour tout humain, nous existons sans que, dans l’absolu, on soit réellement sûr d’exister. Et comme Kamini, on aurait voulu être notre existence.

      Mais que nous l’ayons compris, on n’est pas plus avancé. Donc il faut simplement être ce que nous sommes


    • Jonas 2 mars 2019 21:47

      @Christian Labrune 
      Dans mon Panthéon , Churchill est à la première place. Sur ses épaules ont reposé pendant les premiers temps de la Seconde guerre mondiale , la liberté et l’honneur des démocraties.

      -Mais l’Angleterre , n’avait pas été défaite , ni occupée , ni soumise à une guerre civile comme la France. Le général de Gaulle , dans cette nuit noire de notre histoire a su rendre a la France sa dignité et sa souveraineté.

      -Nehru , lui a su grâce à sa grande culture et a son intelligence , obtenir , l’indépendance de son pays , tout en puisant dans la démocratie Anglaise ce qui pouvait s’amalgamer , avec les traditions hindouistes afin de faire de son pays , une des grandes démocraties parlementaires. 

       Ben Gourion , lui a accompli , le voeu des générations et générations de juifs par le monde. Le retour des juifs sur la terre de leurs ancêtres ,( le retour a Sion) que les aléas de l’histoire , avaient dispersées. La Palestine , qui n’a jamais été un Etat, ni sous les Mamelouks égyptiens , malgré 2 siècle de domination. Ni sous l’Empire ottoman bien que le monde Arabo-musulman ait été colonisé pendant plus de 4 siècles, Ni sous le mandat britannique. La Palestine était une simple région de 120 466 km2. Les britanniques , pour des raisons de compensation ( Guerre entre les Saoudiens et les Hashimites pour les lieus saints de l’Islam ) , ont attribué aux Hashimites , une portion de cette région de 89 210 km2, qui avait pris comme nom Transjordanie , puis Jordanie plus tard. Le restant devait être réparti selon la Résolution 181 , entre un Etat Juif, et un Etat Arabe . L’intelligence et le pragmatisme du fondateur de l’Etat d’Israël , l’ont poussé à accepter le partage.
      Ce sont les événements historiques qui font découvrir les grands hommes. 


    • Jonas 2 mars 2019 22:45

      @Hamed
      Non, grâce a Dieu , je ne suis pas croyant , mais j’ai du respect pour le croyant , qui pratique sa religion sans embêter les autres , ni vouloir leur imposer ses convictions religieuses par la contrainte. La foi est du domaine privé. 

      Je souhaite de tout coeur que des hommes nouveaux , puissent sortir à la suite des ces événements., algériens Des hommes dont l’intérêt supérieur et celui de leur peuple. 

      Pour le reste , je ne vous suis pas. La mondialisation n’est pas une option , mais un fait. Les gouvernements , tous les gouvernements ,doivent en tenir compte et travailler , pour la canaliser, afin d’éviter les débordements. . 

      L’Algérie , a besoin d’investisseurs , pour créer et développer le pays , ce n’est pas l’Etat , qui peut le faire . En Algérie comme en France et ailleurs , l’Etat est un mauvais entrepreneur. Il faut laisser aux femmes et aux hommes la liberté d’entreprendre de créer et de développer , ce sont les entreprises qui créent des emplois. 

      Non, cher Hamed, ne comparez pas la situation du peuple Algérien à celui de la France, ce ne sont pas les Français qui fuient leur pays au péril de leur vie. En France , même si tout n’est pas parfait , 32% du PIB est distribué . La France est championne de L’OCDE et même du monde dans ce domaine. 

      @ Hamed , pour votre gouverne, la jeunesse israélienne , ne quitte pas le pays , pour rechercher du travail ailleurs.( Fake news) Les plus grandes entreprises du numériques et de la haute technologie , Chinoises, Indiennes , Japonaises s’installent en Israël. Regardez , le nombre de brevets déposés par Israël , dont le chômage est le plus bas. Mais comme toutes les sociétés qui ont atteint un certain niveau, on le sait depuis Tocqueville , les inégalités éclatent. Et sans vouloir vous taquiner , regardez le PIB , israélien et celui de nombre de pays de la région mis a part l’Arabie saoudite et les confettis du Golfe. 

      En tout les cas bon courage au peuple Algérien. Il est le seul à décider pour son pays. 


    • Hamed 3 mars 2019 10:35

      @Jonas

      Merci Jonas pour le souhait au peuple algérien. Il est seul à décider pour son pays. Une vérité universelle pour tous les peuples.


    • Christian Labrune Christian Labrune 3 mars 2019 13:15

      @Jonas
      Rien à redire à votre propos. Accord total.
      Espérons donc que Bouteflika sera le Churchill de l’Algérie. Attendons un miracle : « Lève-toi et marche ! », comme disait l’autre. C’est quand même un peu mal parti, semble-t-il....
      Et les Frères musulmans, tapis dans l’ombre, attendent leur tour : Allah akbar !


  • Matlemat Matlemat 4 mars 2019 09:24

    J’avoue que je ne comprends pas bien, les gens manifestent pour une transition démocratique ? Ne faut il pas que l’armée perde de son influence ? avec les menaces extérieures de l’empire occidental qui souhaite avoir l’Algérie dans son giron comment est ce possible ? si le parti au pouvoir trouve quelqu’un d’autre pour remplacer Bouteflika qu’est ce cela change vraiment ?


  • Matlemat Matlemat 4 mars 2019 09:36

     Les problèmes ne viennent ils pas de la démographie ? L’Algérie est un grand pays mais avec 42 millions d’habitants n’a t on pas déjà dépassé la limite de ce que peut nourrir le pays sans devoir importer ?


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