samedi 12 mars 2022 - par Pierre Sarramagnan-Souchier

Présidentielle 2022 : Reste-t-il encore des Amérindiens en Guyane française ?

Au fait ! Comment vont les derniers Amérindiens de Guyane française ? En reste-t-il encore ?

Je demande cela car en période électorale (présidentielle en plus !) ça serait intéressant d’en apprendre un peu plus sur le sujet, des fois qu’il en reste encore un ou deux…

Non ce n'est pas en Guyane française que cette avion a été photographié mais dans un musée à l'occasion d'une exposition d'art « contemporain » ! Photographie d'une œuvre d'art intitulée « Clash of Civilizations » conçue par Alan Faena pour une exposition au Faena Art Center en Argentine. Cette œuvre d'art de 2011 montre un avion de type Piper Comanche abattu par des membres d'une tribu locale.

Il y a 10 ans on comptait encore 9 000 Amérindiens en Guyane.
De 1910 à 1930, il y avait plus de 10 000 chercheurs d'or dans la forêt guyanaise (Soit plus que la population Amérindienne en 2010 !) . Depuis ils sont bien plus nombreux et clandestins. Sans parler des prédateurs multinationaux qui voudraient eux aussi bien mettre le grappin sur ce territoire juteux (Le projet de la montagne d’or en Guyane) !
Rappelons qu’il y a 400 ans avant l’invasion française, ils étaient 30 000 Amérindiens ! Cherchez l’erreur ! (pour en savoir plus voir ici !)

Mais nous savons que ce sujet n’intéresse pas les politiques de ce pays car qu’est-ce que 9 000 personnes en comparaison des profits convoités par tous les prédateurs de tous poils…

Bon, je sais, on ne va pas refaire le monde en un jour ! Donc je vous mets un article (non actualisé !) écrit il y a plus de 10 ans qui parlait déjà de ce petit sujet sans importance pour les puissants qui nous gouvernent. Et ce d'autant plus que les citoyens de ce même pays s'en fichent éperdument ! Savent-ils où se trouvent la Guyane d'ailleurs ? Certains disent que c'est un vague pays d'Afrique… D'autres que c'est une île… Allez savoir ! Le monde est tellement vaste…
 

Bien à vous, votre serviteur, Pierre Sarramagnan-Souchier, le 11 mars 2022.

Rappel :
Présidentielle 2022 : La France sauvera-t-elle les derniers Amérindiens de Guyane !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/presidentielle-2022-la-france-239135

et : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bon-anniversaire-merci-agoravox-239267

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__________________________ En 2011, c'était l’année des “Outre-mer” ! _________________________

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Bonjour à vous chers internautes !

Comme Français (et Européen) je m’interroge sur le cynisme de ceux qui gouvernent ce pays, alors qu’ils ont déclaré pour 2011, l’année des “Outre-mer”, puisqu’ils multiplient les bourdes et avancent tel un troupeau d’éléphant dans un magasin de porcelaine sur le sujet sensible des "Peuples Premiers".

Prenons quelques exemples édifiants sur une liste non exhaustive :

1 - Alors que les représentants des Peuples Amérindiens de Guyane (lire ici !) et les élus de ce département dénoncent le scandale d’une commémoration de cette année des “Outre-Mer” dans le Jardin d’acclimatation parisien au passé de triste mémoire (lire ici), la ministre de l’Outre-mer fait son inauguration en toute bonne conscience.

2 - Alors qu’une élue de Guyane pose une question au gouvernement à l’Assemblée nationale concernant la dramatique situation des Amérindiens qui se suicident les uns après les autres, la ministre des Outre-Mer répond que tout va bien que l’Etat s’en occupe bravement… avec quelques médicaments et envoie une ou deux personnes spécialisées ! (lire ici !) En évitant évidemment de répondre sur le fond du sujet et en omettant de reconnaître les vraies causes de ces suicides à répétitions. 

Les causes sont pourtant connues mais on ne veut pas le reconnaître, car cela remettrait entièrement la politique de “colonisation” de l’état français concernant les “Peuples Premiers” dans les départements d’Outre-mer.

Le communiqué de presse du 14 avril 2011 de l’ADER Guyane (organisme d’Actions pour le Développement, l’Education et la Recherche, chargé aussi en Guyane depuis 2009 de la prévention des suicides par la recherche du bien-être des adolescents et jeunes adultes dans les 7 villages Amérindiens du Haut-Maroni) est pourtant très clair et indique que l’on n’arrêtera pas les suicides si l’on ne commence pas en priorité par écouter les revendications des Amérindiens et de leurs représentants traditionnels (les autorités coutumières).

Ces revendications sont pourtant connues depuis plusieurs décennies et l’ADER prévient que ce ne sont pas les quelques dix mesurettes préfectorales qui feront avancer la situation dans le bon sens : “(…) Ne nous leurrons pas, les solutions proposées reposent sur l’illusion entretenue d’une modernité universelle, là où il n’y a qu’une culture dominante et expansionniste. Loin de nous l’idée de rejeter les bienfaits de cette “civilisation”, notamment en matière de santé, ni d’en dénier l’accès aux populations du fleuve. Simplement, si l’une des causes profonde de leur malaise est une perte de l’estime de soi et de sa culture, tout projet impulsé et imposé de l’extérieur, constitue une violence supplémentaire. La revalorisation de leur identité culturelle passera par la reconnaissance de leur expertise et de leurs droit à prendre les décisions concernant leur avenir. La ratification de la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail pourrait garantir cela.

Cette “mesure” aurait également une incidence sur le grand absent du “programme” de la Préfecture : l’orpaillage et son cortège de violence… (…)”

(Télécharger le communiqué complet de l’ADER ici !)

3 - L’incurie de l’Etat français dans les DOM et tout récemment en matière de justice : le constat de deux sénateurs (lire ici !) est édifiant.

Concernant les Amérindiens de la Guyane, cela prend parfois des allures de Far West et de course au trésor des prédateurs pour s’approprier leurs richesses. (lire ici !)

On n’hésite pas à exproprier les Amérindiens et même des villages entiers alors qu’ils vivent depuis des millénaires sur cette terre de Guyane ! Lire ici ! le dernier exemple rapporté par le journal Oka.Mag’ de la prochaine expropriation de familles Paykwénéh à Gabaret non loin du pont qui doit relier le Brésil et la Guyane (lire ici !). Comme quoi, la cupidité en fait décidément transpirer beaucoup avec cette forte odeur des pratiques mafieuses !

4 - Etc. On pourrait trouver d’autres exemples…

Il en ressort un constat : La France se contre-fiche de ces “Peuples Premiers”.

Pour le cas des Amérindiens de Guyane par exemple, il est vraiment facile de “les rouler dans la farine” en les noyant dans les dédales administratifs.

Pour exemple : Ces dernières années, la justice française avait débouté une organisation amérindienne (La FOAG) qui avait eu le culot de porter plainte contre l’Etat français pour empoisonnement au mercure provoqué par l’orpaillage sur les sols ancestraux Amérindiens. Qu’à cela ne tienne, l’administration judiciaire avait épluché les statuts de cette association et l’avait débouté de sa plainte car ses statuts ne l’autorisait pas pour une telle action en justice !

Souhaitons plus de chance à l’ONAG, la nouvelle organisation amérindienne qui va porter plainte contre X pour empoisonnement au mercure. (Lire ici !)

Cette démarche est d’autant plus courageuse, que les Amérindiens ne sont pas des habitués des manigances administratives qui sont la plaie des administrations dans ce pays et dans d’autres. Ils sont donc assez désemparés devant ces situations et préféreraient utiliser des méthodes qui leurs conviendraient mieux pour faire valoir leurs droits “ancestraux” qui leurs ont été extorqués et supprimés depuis la “colonisation” (mettez un autre nom à “colonisation” si ce mot vous dérange, mais la réalité des faits est la même !). Mais dans un soucis de non violence, ils acceptent d’utiliser nos coutumes barbares administratives et judiciaires… Ce qui est un réel effort de leur part quand l’on sait qu’ils n’utilisent pas ce genre de mesquineries dans leur quotidien…

Je trouve personnellement énorme que ce soit aux Amérindiens de devoir revendiquer le droit d’avoir des biens fonciers alors qu’ils vivent sur ces terres depuis des millénaires. On reconnait bien là le cynisme des prédateurs occidentaux qui n’ont rien à devoir à personne puisque leurs Droits sont des droits divins sans appels… Lesquels descendants d’Occidentaux nés sur le sol de Guyane considèrent eux aussi ne devoir rien à personne et ne pas rendre ce que leurs ancêtres ont extorqué et pillé parfois par la force aux Amérindiens.

Ceci étant constaté, il est à remarquer que les Amérindiens n’étant pas spécialement stupides, “pardonnent” à leurs prédateurs (cf. : Relire à ce sujet le discours de Félix Tiouka du 9.12.1984 “à l’adresse du gouvernement et du peuple français”) dans l’espérance que ceux-ci s’interrogent sur leurs attitudes destructrices et prédatrices.

Mais malheureusement, nous sommes obligés de convenir que la raideur, l’aveuglement, la surdité et la stupidité des représentants qui gouvernent ce pays est de taille et que personne ne s’est élevé pour dénoncer cela.

La France attendant continuellement que les situations soient au paroxysme pour intervenir brutalement et toujours à son avantage.

Si j’avais pourtant un conseil à donner à ceux qui gouvernent ce pays, ce serait ceci :

Plutôt que de fanfaronner en chefs guerriers en intervenant dans les autres pays pour “imposer un certain type de démocratie” (Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye, etc.), je leurs conseillerais plutôt de regarder dans leur jardin national (et Européen par extension !) pour améliorer l’élan des Droits de l’homme dans ces contrées “coloniales” d’Outre-Mer.

Il est en effet impressionnant de constater que la France, cette nation des Droits de l’Homme, s’est littéralement courbée devant “le veau d’or” (le pillage de la Guyane) et qu’elle en oublie l’essence même du chemin lumineux de l’élévation des peuples.

La question actuelle est de savoir jusqu’à quand les Amérindiens pourront pardonner à leurs prédateurs.

Après que l’on leur ait pris leur terre, qu’on les ait parqués dans des réserves (ou “zone de protection” si vous préférez ce terme !), qu’on les aient obligés à prendre la nationalité française contre leur gré (comme pour les Wayana…) et que maintenant, comme si cela ne suffisait pas, on les “assassine légalement” en détruisant, défrichant et polluant les zones au mercure où ils survivent (l’orpaillage est autorisé sur le territoire des Wayana et Teko), on feint de s’étonner que ces Peuples Premiers se suicident en cascade…

C’est quand même sacrément hypocrite de la part des Occidentaux me semble-t-il !

Et encore, là, nous ne mentionnons pas la course à l’orpaillage clandestin qui ne cesse de s’amplifier dramatiquement sur leurs espaces de vie.

Si l’on se met ne serait-ce qu’une seconde à leur place et que l’on s’interroge sur ce que l’on ferait soit-même si l’on était dans cette situation, l’on est bien obligé d’admettre que ces “Peuples Premiers” ont une très grande maîtrise de la non violence et que nous devrions en prendre exemple et nous excuser d’avoir une telle attitude parfaitement déloyale et égoïste. C’est tout au moins mon point de vu d’Amérindeuropéen (Européens frère des Amérindiens) !

Et j’ai honte pour ce pays et ce continent européen en constatant que (presque) personne ne leur vient en aide réellement et que l’état français ose proposer à chaque fois des petites mesurettes administratives stupides et inappropriées…

Serait-ce le manque de courage et l’impuissance de ceux qui dirigent ce pays qui les poussent à un tel cynisme ?

Qu’il me soit permis de leur rappeler en cette année de “l’Outre-Mer” que l’humanité avance avec le courage et la volonté d’une vision lumineuse de leurs dirigeants pour l’épanouissement des peuples dont ils ont la charge, et non par la peur, l’avidité de petits gains illusoires (comme l’or !), la cupidité et la médiocrité qui les caractérisent depuis tant d’années.

Que ces dirigeants ne craignent pas d’offrir les solutions qui conviennent aux peuples et surtout à ceux qui sont en détresse, en tenant compte de leurs aspirations fondamentales quand elles sont bonnes pour les peuples, car il ne peut en ressortir que le meilleur à long terme pour l’humanité.

Là est la quintessence des dirigeants responsables. Savoir écouter les peuples et accepter leurs doléances. Là est le futur de l’humanité. Le reste n’est que guerre et destruction qui font régresser l’âme du monde. Tel est mon point de vue.

Bien à vous et courtoisement !

Votre serviteur Amérindeuropéen de service, le 16.04.2011, Pierre Sarramagnan-Souchier,
initiateur d'une pétition présidentielle en 2010 et tout récemment d'une autre en 2022, pour “Sauver les 1500 derniers Amérindiens Wayana et Teko de Guyane française”. 

Sites liés :
Un organe d’informations intéressant :
Le site Marron de Guyane : Blada.com : http://www.blada.com/
 

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Illustrations :

La première illustration : Non ce n'est pas en Guyane française que cette avion a été photographié mais dans un musée à l'occasion d'une exposition d'art "contemporain" ! Photographie d'une œuvre d'art intitulée "Clash of Civilizations" conçue par Alan Faena pour une exposition au Faena Art Center en Argentine. Cette œuvre d'art de 2011 montre un avion de type Piper Comanche abattu par des membres d'une tribu locale.

La deuxième illustration : La tribu sur la photo est une tribu du Brésil qui ne compte pas plus de 40 membres ! À l'aide de techniques d'imagerie à distance, les chercheurs observent les parcours migratoires, les déplacements et les comportements de ces personnes.

Cependant, les véhicules sans pilote utilisés à cette époque peuvent les effrayer et les mettre sur la défensive.

La tribu sur la photo est une tribu du Brésil qui ne compte pas plus de 40 membres ! À l'aide de techniques d'imagerie à distance, les chercheurs observent les parcours migratoires, les déplacements et les comportements de ces personnes.

À l'aide des données de Google Earth, les chercheurs tentent de déterminer la zone où vivent ces tribus, le nombre d'individus et leur état de santé. Ce faisant, ils comparent la population de la tribu avec 71 autres tribus qui ont été contactées auparavant. On pense qu'il existe actuellement au moins 100 tribus non contactées différentes dans la seule jungle amazonienne ! Auteur principal de la recherche publiée sur la tribu, le Dr. Rob Walker dit : Un si petit village isolé est toujours menacé d'extinction. Mais il serait également mal qu'ils contactent de force le monde extérieur ; par conséquent, il serait préférable qu'elles soient suivies de méthodes de visualisation à distance. Dans un tel programme, des photographies de la tribu sont régulièrement prises à l'aide de satellites, enregistrant ainsi leurs déplacements, leur état de santé, etc. compréhensible.

En d'autres termes, les objectifs des chercheurs ne sont pas mauvais, au contraire, ils essaient de maintenir leur isolement du monde moderne. En localisant leur emplacement, ils visent à empêcher l'exploitation forestière de la forêt tropicale, l'exploitation minière illégale et d'autres personnes malveillantes de déranger les tribus.

Bon mais ça c'était avant que l'actuel président du Brésil décide d'expulser les Amérindiens de leurs terres pour exploiter les richesses qu'elles peuvent avoir en commençant pas déforester les forêts et déséquilibrer l'écosystème en accélérant de fait la crise climatique mondiale, car l'Amazonie est (était !) l'un des poumons de la planète… (Le gouvernement BOLSONARO se rapproche de l'extrême-droite allemande !)

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Tag :
#Amérindiens, #Amérindiens de Guyane, #Election présidentielle 2022, # Guyane Française,

 

La tribu sur la photo est une tribu du Brésil qui ne compte pas plus de 40 membres ! À l'aide de techniques d'imagerie à distance, les chercheurs observent les parcours migratoires, les déplacements et les comportements de ces personnes. Cependant, les véhicules sans pilote utilisés à cette époque peuvent les effrayer et les mettre sur la défensive. La tribu sur la photo est une tribu du Brésil qui ne compte pas plus de 40 membres ! À l'aide de techniques d'imagerie à distance, les chercheurs observent les parcours migratoires, les déplacements et les comportements de ces personnes. À l'aide des données de Google Earth, les chercheurs tentent de déterminer la zone où vivent ces tribus, le nombre d'individus et leur état de santé. Ce faisant, ils comparent la population de la tribu avec 71 autres tribus qui ont été contactées auparavant. On pense qu'il existe actuellement au moins 100 tribus non contactées différentes dans la seule jungle amazonienne ! Auteur principal de la recherche publiée sur la tribu, le Dr. Rob Walker dit : Un si petit village isolé est toujours menacé d'extinction. Mais il serait également mal qu'ils contactent de force le monde extérieur ; par conséquent, il serait préférable qu'elles soient suivies de méthodes de visualisation à distance. Dans un tel programme, des photographies de la tribu sont régulièrement prises à l'aide de satellites, enregistrant ainsi leurs déplacements, leur état de santé, etc. compréhensible. En d'autres termes, les objectifs des chercheurs ne sont pas mauvais, au contraire, ils essaient de maintenir leur isolement du monde moderne. En localisant leur emplacement, ils visent à empêcher l'exploitation forestière de la forêt tropicale, l'exploitation minière illégale et d'autres personnes malveillantes de déranger les tribus. Bon mais ça c'était avant que l'actuel président du Brésil décide d'expulser les Amérindiens de leurs terres pour exploiter les richesses qu'elles peuvent avoir en commençant pas déforester les forêts et déséquilibrer l'écosystème en accélérant de fait la crise climatique mondiale, car l'Amazonie est (était !) l'un des poumons de la planète… (LE GOUVERNEMENT BOLSONARO SE RAPPROCHE DE L'EXTRÊME-DROITE ALLEMANDE : https://www.facebook.com/120264434753505/photos/a.122647501181865/4317024171744156)



10 réactions


  • Mellipheme Mellipheme 12 mars 2022 16:26

    Les amérindiens, les inuits, les incas, les aztèques, et bien d’autres moins célèbres sombrent dans la nuit de l’oubli des progressistes modernes, incultes et affairistes.

    Vous croyez vraiment qu’il existe une seule personne agée de 20 à 40 ans quelque part entre le palais Bourbon et l’Elysée qui sache ce qu’est un amérindien ou ce qu’on été les aztèques ?

    Les amérindiens, combien de divisions ? pour paraphraser Staline 

     smiley


    • Attila Attila 12 mars 2022 21:49

      @Mellipheme

      Titzinoc tlacatzintli Mellipheme,

      Le nahuatl, langue des aztèques, est encore parlée par 1,5 millions de locuteurs au Mexique.
      Beaucoup de noms géographiques sont en langue nahuatl :
      -Le volcan Popocatepetl : popoca est le verbe fumer, tepetl est le nom de la montagne : Popocatepetl, la montagne qui fume.

      La langue nahuatl est aussi passée dans le langage courant :
      vous mangez certainement des awacatl, devenu avocat.
      ainsi que du tchocolatl, devenu chocolat.

      .


  • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 12 mars 2022 16:54

    Merci pour votre article, et son utilité, entre autres, si à minima on envoie la lettre proposée.

    J’ai remonté le Maroni il y a un bout de temps, hébergé d’abord par des Boshes et des Bonis pour finir chez les premiers Wayanas. A cette époque, il était interdit de continuer, sauf autorisation spéciale (anthropologues, officiels, etc...)

    Il était question de protéger la population globale des influences néfastes de la civilisation, aux dire du Guyannais moyen. L’étendue du territoire est telle, des forces de police et de protection possibles au point où j’en arrive à la même conclusion : ces peuples pourraient être sauvés à coût modéré en regard de la valeur humaine...à minima.

    Cordialement


    • Stratediplo 13 mars 2022 00:59

      @Un des P’tite Goutte
      Nous sommes d’accord, mais tandis que l’immigration clandestine venant du Surinam est épisodique et surtout côtière, la pénétration clandestine venant du Brésil est permanente et dans la profondeur, et avec des buts de prédation comme l’orpaillage, et parfois des conséquences graves comme le massacre d’indigènes. Aussi il me semble difficile de protéger ce territoire sans la présence permanente d’un dispositif de surveillance et de défense (observation aérienne compte tenu du milieu) le long de l’ensemble de la plus longue frontière terrestre française.


    • Pierre Sarramagnan-Souchier Pierre Sarramagnan-Souchier 13 mars 2022 09:27

      @Un des P’tite Goutte
      Merci de votre solidarité !
      Bien à vous !


  • Stratediplo 13 mars 2022 00:43

    On ne peut qu’encourager votre engagement, comme celui plus au nord du plus vieux prisonnier politique et racial au monde Leonard Peltier (et de bien d’autres). C’est en son honneur, et en celui de tous les peuples indigènes d’Amérique, que j’avais commis le 22 août 2020 une fiction un peu longue mais dont la suggestion politique finale (un peuple = une voix au lieu d’un homme = une voix), serait très historiquement intéressante en Amérique. Pour rappel, tous les événements cités antérieurs au 22 août 2020 sont authentiques, tous ceux postérieurs sont fictifs. Adresse du texte : https://stratediplo.blogspot.com/2020/08/de-pontiac-peltier-fiction-americaine.html


  • Stratediplo 13 mars 2022 00:46

    Nonobstant, on ne peut comparer une estimation de la population aborigène de la France équinoxiale d’il y a trois ou quatre siècles (où la statistique démographique était inexistante en Amazonie) avec la population actuelle recensée du département de Guyane d’aujourd’hui qui est d’ailleurs cinq fois plus petit, la dernière amputation (contesté de l’Amapa) de 1897 ayant encore divisé par deux le territoire français d’alors. Il est vrai que le président Chirac a commémoré cette amputation (sur laquelle les habitants n’avaient pas été consultés) un siècle plus tard en offrant au Brésil un pont sur l’Oyapock, qui a encore facilité l’orpaillage clandestin étranger déjà grave que la réduction des garnisons françaises laissait libre.


  • Stratediplo 13 mars 2022 00:52

    Par ailleurs le terme d’invasion française concernant la France Equinoxiale me paraît inexacte, sauf erreur les premiers comptoirs côtiers ont été installés par des commerçants dans la foulée des explorateurs, au contraire de la France Antarctique où la fondation de Genèvre (nom choisi par les calvinistes en référence à Genève), dans la baie connue aujourd’hui comme Rio de Janeiro, était soutenue par François 1er. Il me semble que la protection (militaire) française n’a été demandée par les tribus Tupis du nord que plus tard, et d’ailleurs pratiquement ignorée car la Nouvelle-France était née entretemps en Amérique du nord. La pénétration progressive de pionniers à partir des comptoirs commerciaux côtiers ne ressemble pas vraiment à une invasion.


  • cétacose2 14 mars 2022 09:26

    Bravo pour cet article .A lors que l’on a actuellement que compassion et volonté de venir en aide à un comique troupier ukrainien on abandonne le peuple de Guyane .L’armée française devenue indésirable ( et inéfficace ) au Mali le deviendrait en Guyane....


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