jeudi 6 décembre 2007 - par PrivéPublic

Prix de l’eau : où est l’intérêt du consommateur ?

Une récente tribune libre critiquait la manière dont Que Choisir s’invite dans la campagne électorale sur l’eau potable. Merci de vos nombreuses réactions. La question est double : est-ce de la manipulation ou une information engagée, et où est l’intérêt du consommateur : de l’eau pas chère ou de l’eau chère ?

Je suis entrepreneur, et le dossier publié par Que Choisir sur le prix de l’eau me pose des problèmes, que je souhaite partager avec les lecteurs d’Agoravox (Cf. mon blog Prix de l’eau). Je ne veux pas défendre Veolia et Suez, je veux défendre la capacité des collectivités à INVESTIR dans leur réseau sans passer par l’impôt. Explications.

Information ou manipulation ? : Que Choisir suggère que l’eau devrait coûter le même prix partout, et que l’écart de prix du m3 enter Annecy et l’Île-de-France va dans la poche de Veolia. Ce n’est pas la vérité, et la différence permet de financer des investissements dans les réseaux d’eau. Investissements indispensables.

Intérêt du consommateur ? Il faudra les payer, ces investissements. Si ce n’est pas dans le prix de l’eau, c’est via des subventions donc avec vos impôts. Le choix de Que Choisir, c’est que l’impôt est préférable à la redevance au m3 ! Or quoi de plus équitable que de faire payer les gros consommateurs ! Quitte à offrir des tarifs privilégiés aux personnes dans le besoin.

C’est quoi un service public marchand ? C’est un service public qui se paye à l’usage (eau, téléphone, électricité). Alors qu’un service non marchand (éducation, armée, etc.) se paye par l’impôt. Si on demande à l’impôt de subventionner les voies ferrées, les sociétés d’eau, etc., il ne restera plus rien pour les autres dépenses de l’Etat. Comme dirait Coluche, "plus y a de gruyère, plus y a de trous, mais plus y a de trous, moins y a de gruyère".

Conséquence de l’action de Que Choisir ? Manipulation des médias et de l’opinion publique, lynchage médiatique des sociétés privées en suggérant qu’ils feraient des bénéfices faramineux, mise en avant d’un projet de société où c’est l’impôt qui paye des service spublics déficitaires sachant que l’association se dit apolitique.

Mes arguments vous semblent péremptoires et idéologiquement marqués ? Je préfère un prix de l’eau chère à des impôts locaux chers. Car même si le prix de l’eau est "cher" (0,3 centime le litre donc 30 centimes un bain de 100 litres), cela reste quand même équitable de faire payer les consommateurs. En plus, de l’eau chère, cela incite à faire des économies et cela préserve les ressources. Mais attention, "cher" reste relatif : 3 € le m3, c’est 0,3 centime le litre. Citez-moi un autre service que vous pouvez acheter pour 0,3 centime ! Un seul !

Même si vous préférez l’impôt à faire payer l’usage, répondez quand même à la question : diffuser des informations trompeuses avant une élection municipales et peser sur le vote des citoyens, est-ce le rôle d’une association apolitique ?

Très cordialement



52 réactions


  • sacado 6 décembre 2007 11:14

    Effectivement, c’est aberrant (et nous ne sommes apparemment pas du tout du même bord politique). Je suis un gros consommateur d’eau, j’avoue (enfin, tout est relatif quand même...). Par exemple, comble de l’indécence, je préfère les bains aux douches. Eh ben, je paye plus que mes voisins fans de douches, et c’est bien normal. Par contre, que mes voisins RMIstes payent leur eau UN PEU moins cher que moi qui vis dans l’opulence, ça me paraîtrait normal aussi.

    C’est assez paradoxal, d’ailleurs, que dans le même temps, la mode soit au paiement individualisé de l’enlèvement des ordures ménagères (en gros, "plus je jette de déchets, plus je paye cher").
     


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 13:53

      Merci de ces éléments. TOut a fait d’accord pour proposer un service universel financé sur le prix de l’eau qui proposerait des aides aux plus démunis. Et merci de votre franchise sur le fait que vous trouvez acceptable de payer plus cher que vos voisins qui consomment moins..

      Maintenant, les plus gros consommateurs, ce ne sont pas les bains, ce sont les chasses d’eau qui fuient.

      Donc préférez vous les impots locaux ou un "surprix" de 0,1 centimes le m3 pour financer les investissements ?

       

      Cordialement

       


  • tvargentine.com lerma 6 décembre 2007 11:35

    Vous dites que vous etes "entrepreneur" mais quel rapport avec le prix de l’eau ?????

     


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 13:54

      Aucun. Mais je suis favorable à l’entreprise privée. Et je préfère avoir une sté privée qu’une régie municipale. Cordialement


  • Dji 6 décembre 2007 12:21

    Vous ne manquez vraiment pas d’aplomb pour dire "Conséquence de l’action de Que Choisir ? Manipulation des médias et de l’opinion publique" ... vous êtes justement en train de faire la même chose pour le compte de multi-nationales spécialisées dans l’investissement des marchés publics rentables (sur le dos des consommateurs) ...

    Vous vous prétendez neutre mon cher Monsieur, mais évidemment personne n’est dupe (disons, en tout cas pas moi !) devant vos arguments plus fallacieux les uns que les autres.

    Soyez honnête, aillez le courage de dire "Oui, j’ai personnellement financièrement intérête à ce que ce type de marché puisse continuer à être géré par le privé".

    Quand même, le plus drôle est le début de votre article : "Une récente tribune libre critiquait la manière dont que choisir s’invite dans la campagne électorale sur l’eau potable." Ce n’est pas "une tribune libre" - le ’une’ suggérant un article parmis d’autre - c’est VOTRE précédent article ... rien que cette façon de faire relève de la désinformation.

     

     

     


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 14:02

      Merci de votre témoignage. Non je ne me prétends pas neutre. J’affiche meme clairement la couleur. En revanche je suis désintéressé financièrement mais ce n’est pas votre problème et de toute façon c’est invérifiable. Je fais cela par conviction et dans un but marketing. Comprendre pourquoi ces messages passent si mal auprès des internautes.

      Ma question est double :

      1. : je vous assure que les allégations de Que Choisir sont fausses mais peu importe : supposez une seconde que, pour conforter son projet (baisser le prix de l’eau), que choisir diffuse à dessein des informations trompeuses. TRouveriez vous cela normal (la fin justifie les moyens) ou anormal (manipulation ) ?

      2. je vous assure que baisser le prix de l’eau n’a que peu d’impact sur la marge des distributeurs et beaucoup sur le montant des investissements : trouvez vous préférable qu’on donne du pouvoir d’achat aux français quitte a baisser artificiellement le prix de l’eau sachant que ces investissements, il faudra les faire dans tous les cas donc on les paiera plus tard via des subventions ou des impots ? Ou au contraire qu’augmenter le rpix de l’eau est un bon moyen pour l’économiser, financer l’environnement, devenir eco-responsable ?

      Je suis pas payé par les multinationales, je raisonne avec mon "prisme déformant" et mes convictions. ET je pense que vendre de l’eau a perte (comme le font annecy et chambéry avec leurs régies muncipales car elles de provisionnent pas les investissements futurs) n’est pas rendre service aux consommateurs

      Merci de votre réponse.


    • Le gros Le gros 7 décembre 2007 09:29

      Je n’ai pas lu l’article cité mais je crois avoir compris que c’est la différence de tarif entre régie municipale et société privée qui pose problème. Je suis élu local dans une petite commune (70hab) qui gère son eau elle-même. Les investissements sont payés par le budget de l’eau (budget séparé de celui de la commune -obligation légale) qui doit donc être équilibré (dépenses-recettes) c’est à dire que c’est l’abonnement et le prix de l’eau qui paient les frais de fonctionnement et les investissements. Les subventions (uniquement pour l’investissement) sont données par l’état, la région, l’europe et non par la commune en tant que tel. Si les communes aux alentours ont toutes déléguées la « gestion » du service de l’eau au société privé, c’est pour leur simplifier leur vie (les usagers sont obligés de s’adresser au gestionnaire plutôt qu’au maire d’où plus de problème) mais elles continuent à payer les gros investissements, ceux qui coutent très chers. La réparation d’une petite fuite ne « coute » rien au vu de la réfection totale d’un château d’eau par exemple.

      Je rappelle aussi que dans une régie municipale, l’excédent de recette sert uniquement à payer l’investissement futur sur les réseaux et non à participer aux bénéfices d’une société privée. Que ces bénéfices soit faibles ou exorbitants, ils existent car les sociétés privés sont là pour faire des bénéfices et l’on voit bien que en général, (mais je reconnais que ce n’est parfois pas vrai), ce sont les régies municipales qui entretiennent le mieux leurs réseaux puisqu’elles ne sont pas ténues à des rentabilités à cort terme.

      Désolé pour les fautes et la longueur de mon propos, mais cette clarification me semblait indispensable.


    • PrivéPublic 8 décembre 2007 16:39

      Merci votre témoignage est très constructif. Il y a en fait des disparités criantes entre les petites communes qui vivent dans un vrai dénuement et les grosses agglomérations qui ont la taille critique pour constituer des organisations industrielles.

      J’ai distribué de l’eau autrefois sur une petite commune. Les gains de productivités possibles étaient très faibles, et les couts de personnels, proportionnellement, étaient très élevés. Dans des grosses agglomérations, c’est très différent, et mon expérience, c’est que la société privée maintient la « pression » dans ses tuyaux (bien sur) mais surtout sur ses équipes, et réalise bon an mal an 2 à 3% de gains de productivité. au bout de 15 ans, cela fait de la capacité d’auofinancement en plus. ET si elle gagne 7 a 10% de marge, cette société privée ne l’a pas volé avec ce qu’elle a fait gagner a l’agglo et au contribuable.

      Je connais des grosses régies municipales où la vie est « confortable » et où les gains de productivités ne sont pas la priorité.

      Mon témoignage ? Que Choisir fait croire que la « marge »(brute) de suez ou saur ou veolia, c’est du bénéfice, alors que c’est de l’amortissement, des provisions et un peu de bénéfice. ET en défendant une baisse du prix de l’eau, que choisir ne rogne pas le bénéfice de veolia mais appauvrit la capacité d’autofinancement du service. Comme il faudra payer les investissements, comment on fait si le service n’a pas les moyens ? On passe par les impots locaux ?

      Cordialement


    • emmanuel 6 décembre 2007 15:55

      Mais ton commentaire est tout aussi partial et non etaye :)


    • PrivéPublic 7 décembre 2007 11:03

      Bonjour, c’est un peu difficile de répondre précisément a 42 commentaires.

      Quand un exploitant privé prend un contrat de service d’eau, il va s’engager à investir X durant le contrat. ET chaque année, les montants investits vont etre amortis sur une durée de 10 ans, 15 ans. ET il va proposer a la ville de faire des provisions chaque année de Y, qui seront prélevées en plus sur le prix de l’eau. Exemple :

      cout de production de l’eau = 100, amortissement de X = 40, provision sur y = 30. Prix de vente = 170. Et chaque année, le privé va faire 2% de gains de productivité sur les 100, la moitié qu’il garde et la moitié qu’il répercute a la commune. => la capacite d’autofinancement qui est de 70 (sur 170 au départ) va passer a 71 (sur 170) puis a 72 etc...Et donc les nouveaux investissements que fera l’exploitant, grace à cette capacité d’autofinancement plus grande, pourront etre amortis plus vite.

      Le public lui, il aura un cout de production de 100, l’amortissement de X, il va le faire sur une durée plus longue et il ne va pas faire de provision sur Y.

      Donc le m3 sera vendu par la régie 100 + 30 = 130 (DONC MOINS CHER QUE LE PRIVE) mais la capacité d’autofinancement sera de 30 seulement.

      ET au bout de 15 ans, la régie n’aura fait que peu d egains de productivité (c’est mon expérience perso, ce n’est pas un prisme idéologique ou une conviction ultra liberale et tout et tout) alors que le privé aura cumulé 15 à 18% de gains de productivités et proposera une capacité d’autofinacement de 70 + 18 = 88. et a la fin du contrat, il y aura des « provisions » permettant de reduire la charge des investissements.

      Conclusion : dans un cas, le prix est bas (140) mais la collectivité n’a pas de reserve, et 70% du prix de l’eau servira a payer des salaires, dans l’autre cas, le prix est un peu plus cher (170) mais 55% du prix de l’eau finance des investissements et de la technologie. Au bout de 20 ou 30 ans, la collectivité sera OBLIGEE de faire appel au privé pour investir massivement et remettre l’outil de production à niveau et supporter l’endettement de cetet remise a niveau. Avec une hausse du prix de l’eau brutale.

      Car l’eau est un produit extrememnt technologique. C’est une réalité.

      Cordialement


    • PrivéPublic 8 décembre 2007 16:49

      excusez moi si je vous ai énervé, il s’agit d’un sujet complexe et mes arguments passent mal.

      Que choisir confond marge brute (recettes moins dépenses) et marge nette (bénéfices). Si suez vend son eau chère, c’est pour faire des provisions pour les investissements futurs et pour amortir les investissements passés. Pas pour ses bénéfices.

      Si la SNCF avait fait la meme chose depuis 50 ans (non pas en vendant le transport cher mais en faisant des economies de gestion pour dégager de la capacité d’autofinancement et des provisions), et bien les contribuables ne se seraient pas fait refiler la dette de réseau ferré de france. ET c’est nos impots qui vont payer ces infrastructures.

      Car les usines, les stations d’epuration, les tuyaux, faudra bien les payer. Si, a force de vendre l’eau trop bon marché, on doit payer les investissements avec nos impots, on fragilise les autres service spublics (santé, éducation, etc.) et on ne pourra plus payer convenablement les fonctionnaires.

      Vous préférez quoi ? Que les consommateurs d’eau payent les investissements du service d’eau selon leur consommation, ou que ce soit les impots qui les payent.

      C’est cela la question.

      Cordialement


  • Christophe Christophe 6 décembre 2007 12:41

    @L’auteur,

     

    N’étant pas un spécialiste de l’eau, ayant lu votre article précédent sans y intervenir tellement il était empreint d’une idéologie mal masquée, je tiens cependant à souligner que, connaissant très bien des communes des Pyrénées, où l’eau coule à flot, comme dans les Alpes, votre propos ne tient pas la route un instant au regard des faits.

     

    Ce qui semble vous perturber dans la démarche d’UFC que choisir est qu’elle n’abonde pas dans le sens de votre idéologie.


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 14:08

      désolé, je n’ai pas compris votre contribution. Je me borne a affirmer que d’une commune à l’autre les comparaisons sont difficiles à cause de l’amortissement des investissements et des couts de production. ET si un exploitant investit peu, à un certain moment, il faudra que d’autres investissent à sa place plus tard par d’autres moyens. ET quel qu’un passera à la caisse un jour. Si ce n’est pas en augmentant massivement le prix du m3, ce sera avec vos impots.

       

      Mon idéologie a beau etre choquante, quand un service public peut s’autofinancer y compris les investissements, je suis content car c’est toujours un peu moins d’impot qui partira en subvention. ET quand je vois la quantité importante de mes impots qui partent en subvention d’exploitation pour des services publics mal gérés, je préfere des services publics bien gérés meme délégués au privé à des services publics marchands (sncf, ratp, etc.) exploités par le secteur public avec des prix trop bas (ou alors moins bien gérés) et ou l’impot finance les déficits et les investissements.


    • Christophe Christophe 6 décembre 2007 21:12

      @L’auteur,

      Je ne dis pas que votre idéologie est choquante, ce n’est qu’un comportement très conformiste par lequel aucune pensée libre n’existe malgré le fameux libéralisme que vous daignez défendre.

      Je comprends très bien votre propos, que cela soit pour l’eau, vital à la vie animal donc à l’homme, ou tout autre élément naturel vital pour la vie (comme l’air que nous respirons) ne devrait aucunement être vu par le prisme idéologique mercantile. Ce n’est pas votre idéologie qui me choque, c’est que dans le fond, pour vous, la vie humaine n’a pas suffisamment d’importance au regard des gains économiques privés. C’est une pensée qui me semble très dangereuse ; encore un petit effort, et bientôt la vie humaine ne sera plus, pour vous, qu’un objet économique ; une approche que nous avons déjà connu sous le triangle d’or.


  • sithi 6 décembre 2007 12:47

    Je suis aussi créateur d’entreprises mais ça n’a pas de rapport...

     Il faut se reposer le problème du service public : regardons le téléphone mobile : des structures sont construites par chaque opérateur alors qu’elles pourraient être réunies dans un service public, de là on peut extrapoler... A quoi ça servirait que trois tuyaux de gaz arrivent dans mon appartement comme cela va se passer pour la fibre optique... Il faut penser service public dans l’intérêt du consommateur : qualité du service et coût réel (qu’il soit intégré ou non dans des impôts ou charges).

    "Citez-moi un autre service que vous pouvez acheter pour 0,3 centime ! Un seul ! " : voilà : je suis sûr que tu serais prêt à me faire payer l’air que je respire : pour le moment je ne le paye pas...

     


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 14:13

      Bonjour, un autre commentaire disait la meme chose hier à propos de l’air, je ne comprends pas. je n’ai rien à vous vendre, je vous pose deux questions :

      1. la fin de que choisir justifie t elle les moyens employés (tordre la réalité pour défendre une thèse) sachant que cela peut avoir un impact sur le vote de vos concitoyens ?

      2. préférez vous que les infrastructures eau + dépollution soient payées par l’usage au m3 ou par l’impot ?

      Si vous répondez comme moi au deux questions (1. c’est pas normal, 2. au volume plutot que via l’impot), alors vous êtes manipulé par uen associationd e consommateur qui se revendique de l’interet général mais ne défend pas votre vision.

      Cordialement

      Merci


    • Z Z 6 décembre 2007 17:53

      " "Citez-moi un autre service que vous pouvez acheter pour 0,3 centime ! Un seul ! " : voilà : je suis sûr que tu serais prêt à me faire payer l’air que je respire : pour le moment je ne le paye pas..."

      Votre répartie sur l’air ne me semble pas pertinente, dans la mesure où la fourniture d’air n’est pas un service, puisque l’air est directement respirable. Il fut un temps où l’eau était directement consommable, on allait se fournir au puits, à la fontaine, ou directement dans les cours d’eau. Ce n’est plus le cas. A cette époque il paraissait sans doute aberrant qu’un jour on en vienne à payer l’eau. Mais de fait, ce que l’on paye aujourd’hui, ce n’est pas l’eau, c’est son traitement, sa dépollution, et son acheminement jusque dans nos foyers. On paye un service.

       
      Espérons que la comparaison entre le prix de l’air et le prix de l’eau ne devienne jamais d’actualité.


    • Christophe Christophe 6 décembre 2007 21:17

      @Z,

      Mais l’eau doit être traitée parce que nos activités économiques jouent un grand rôle quand à la détérioration de sa qualité. Il est loin d’être évident que l’air ne parviendra pas au même stade, mais la logique est la même.

      Ces éléments font partie, dans l’étude économique néoclassique, du capital naturel et sont tout autant soumis aux règles du marché.


    • PrivéPublic 8 décembre 2007 17:22

      en fait, l’agriculture et les eaux usées domestiques sont les premieres sources de pollution aujourd’hui. Je ne sais pas si l’eau est un capital naturel, mais la distribution d’une eau de qualité est devenue une industrie de pointe, avec des process compliqués.

      Je ne sais pas si la théorie économique de marx avait prévu que le progrès social (le confort, l’eau courante, les rendements agricoles) transformerait ce capital naturel en savoir faire industriel.


  • Forest Ent Forest Ent 6 décembre 2007 12:55

    Décidément, il faut effectivement de la pédagogie sur certains sujets.

    Ceci est tout sauf un article. Vous affirmez une idéologie à l’appui de laquelle vous n’apportez pas le moindre élément factuel. Vous critiquez un article sans le citer et sans apporter aucun contre-argument. Si on était au lycée, j’aurais dit que votre copie était à refaire, pas à recopier.

    Si vous avez des chiffres sur les marges de Veolia et Suez à apporter aux lecteurs, écrivez-les et justifiez-les. Si c’est juste pour nous rebassiner avec de l’idéologie ultra-libérale, on a déjà donné.

    Je sais que c’est horrible d’avoir des fonctionnaires inamovibles pendant toute leur carrière. Mais, euh ..., au juste ..., où est exactement la différence de prise de risque pour le contribuable avec une concession sur 30 ans ?

     


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 14:20

      Si j’étais stipendié par ces groupes, je les aurais ce schiffres. je ne les ai pas. Faites moi confiance uniquement sur deux points :

      1. imaginez que je puisse avoir raison et que les conclusions de Que Choisir sont abusives : trouvereiuz vous cela normal (la fin justifie les moyens) ou anormal sachant que cela aura un écho médiatique considérable avec impact sur les élections ?

      2. dans tous les cas, ces infrastructures, il faudra les payer : si c’est pas le m3 qui les paye, c’est l’endettementd e la commune (donc impots locaux) ou des subventions (autres impots directs ou idnirects). Vaut-il mieux que ce soit les gros utilisateurs qui payent (quiite a faire un tarif tres bas au gens avec peud eressources) ou vaut-il mieux que ce soit l’impot ?

      Ma seule contribution au débat, mon caractère "très marqué", c’est que je ne vosi pas pourquoi je payerias via l’impot un truc qaui peut etre payé par les utilisateurs. ON n’a deja pas assez de sous pour payer le reste (éducation, armée, etc.) et les fonctionnaires ne sont pas assez payés alors faut en sortir. Un service marchand doit etre autofinancé.


    • Forest Ent Forest Ent 6 décembre 2007 19:48

      Il y a un truc qui est vrai, c’est que l’augmentation future des prix de l’eau tiendra beaucoup plus à la pollution qu’à la marge de Veolia et Suez. De là à pleurer sur elles, il y a un pas. Votre idéologie est malsaine et malhabile.

      Parlons de la pollution. Comment se fait-il qu’il n’y ait jamais eu un organisme public pour étudier l’épidémio liée aux nitrates ? Comment se fait-il que les seuls « experts » en pharmacie de l’eau se trouvent chez Veolia et Suez ?

      Vous devriez exiger un rôle plus important de l’Etat dans la maîtrise de la santé publique. Ca me semble un sujet plus important.

      Quand aux municipales, vous n’avez rien à craindre : l’UMP a un bilan impressionnant. smiley


    • PrivéPublic 8 décembre 2007 17:43

      Monsieur, si j’étais stipendiés par ces groupes, je pourrais vous asséner des chiffres invérifiables. Alors je prends les chiffres publiés par VEolia au 30 juin 2006 (premiers resultats sur google)

      Chiffre d’affaires consolidé : 13 998 millions d’euros, +13,7% à change courant (+12,9% à change constant)

      Résultat opérationnel récurrent : 1 125,0 millions d’euros, +17,8% à change courant (+16,5% à change constant)

      Résultat net part du Groupe : 444,5 millions d’euros contre 316,9 millions d’euros, +40,3%

      Le bénéfice net de Veolia est inférieur à 4%. Pensez vous que si Veolia faisait les 40% de bénéfices que Que Choisir lui prète, elle ne ferait QUE 4% de bénéfices ?

      Pendant ce temps EDF faisait au premier semestre 2007 30,3 milliards d’Euros de CA et Au 1er semestre 2007, le résultat net (part du Groupe) s’élève à 3,5 milliards d’euros soit presque 12%. Pendant ce temps, SFR faisait un CA 2006 de 8,5 milliards d’euros et un résultat net de 1,61 Milliards, soit presque 20% de bénéfice net.

      Donc SFR fait presque 20%, EDF fait presque 12% de bénéfice net, Veolia fait moins de 4%, personne ne dit rien sur l’électricité et on crie haro sur le baudet pour la distribution d’eau.

      Que choisir vous trompe. Que Choisir confond marge brute (recettes moins dépenses) et marge nette (bénéfices) pour vous faire croire que la situation est scandaleuse. Que choisir a raison sur la marge brute, mais cette marge brute finance des investissements passés et futurs, pas des bénéfices.

      Ce que ne dit pas que choisir, c’est que les tuyaux et les usines, il faudra quand meme les payer, alors si c’est pas dans des redevances au m3, ce sera avec les impots locaux.

      Est-ce que ces chiffres vous suffisent ? Pensez vous qu’une boite puisse faire 40% de bénéfices sur ses contrats et 4% de bénéfice au total ? Où passeraient les 36% qui manquent ? Ce sont des boites cotées en bourse, elles sont très surveillées, leurs comptes ne sont pas manipulables facilement.

      N’écoutez pas les bobards de que choisir !

      Cordialement


  • tvargentine.com lerma 6 décembre 2007 13:12

    Communication ou manipulation au sujet de cet article ?

    Nous voyons dans cet article ,que ce cache une tentative de manipulation pour discréditer AGORAVOX.

    Il commence déjà son article par dire "Je suis entrepreneur" oui et alors ???? quel rapport avec le prix de l’eau ?

    Veut-il laisser entendre qu’il dispose d’une connaissance et d’un savoir que d’autres ne disposent pas ?

    Ensuite il conteste que le prix de l’eau soir partout pareil ,mais dans cette logique ,nous pourrions rajouter les services publics,le prix du timbre......oui tiens pourquoi un prix unique pour le timbre mais pas l’eau ?

    Ensuite concernant les investissements ,il faut savoir que les régions et les villes disposent aujourd’hui d’’outils financiers leur permettant de pouvoir faire des infrastructures et pouvoir faire passer autres choses dans le tuyau.

    Sans parler des bénéfices monstres que les lyonnais des eaux et CGE ont faient plus par copinages et financement douteux des collectivités que par civisme.

    Oui,aujourd’hui,une grande ville,une région disposent d’outils financiers pour faire ses investissements.

    Oui,aujourd’hui il existe le financement public des partis politiques

    Oui,aujourd’hui,on fait passer autres choses dans les tuyaux afin d’en faire de la valeur ajoutée pour demain afin de payer les investissements sans augmenter les impôts voir de réduire les impôts,car l’idée que le service publique n’est pas capable d’etre concurrenciel est une idée ringarde

    De plus,les enquêtes de "QUE CHOISIR" sont généralement reconnues comme de grandes qualités

    Communication ou manipulation,toujours est-il qu’en bon représentant du marketing il est normal que vous ne faisiez plus de différence (un peu comme DELANOE !)

     

     


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 15:07

      Merci de votre contribution. Mon statut d’entrepreneur juste pour expliquer qui je suis (et que mon modeste salaire, je vais le chercher tous les jours mais pas dans l’eau ni chez suez). Mon savoir est très relatif, mais je vous assure que produire de l’eau à Annecy ou Chambéry (grandes villes de montagne) coûte beaucoup moins cher que dans un chef lieu de canton en bretagne ou dans des zones agricoles (ressources polluées).

      Admettez une seconde que je n’ai pas 100% tort. Allez, 5% de vérité et 95% de propagande. Essayez svp de répondre à trois questions :

      1. si effectivement, les chiffres publiés par Que Choisir sont exagérés (bénéfices faramineux, etc.) et si ils le font exprès pour "peser" dans le débat électoral, trouveriez vous cela normal (la fin justifie les moyens) ou seriez vous d’accord avec moi pour appeler cela de la manipulation ? (Que Choisir se veut apolitique)

      2. si effectivement, dépolluer et traiter de l’eau nécessite des investissements et si en diminunant le prix de l’eau ont diminue le financement de ces investissements, trouveriez vous normal que ce soit vos impots locaux qui payent les dettes ou les investissements des services d’eau ? Ou préféreriez vous que ce soit les gros consommateurs qui payent plus que les petits ?

      3. citez moi un exemple de produit ou de service que vous achetez aujourd’hui au prix de 0,4 centimes ou 0,3 centimes (comme le litre d’eau potable) ? (je rappelel que l’eau potable ne pèse que 0,4% du budget des ménages)

      Je ne suis peut etre qu’un manipulateur mais je pense que Que Choisir ne sert pas les interets du consommateur en faisant une montagne d’un sujet qui marche plutot bien, et où les motivations de Que Choisir ne sont pas l’intéret du consommateur (car c’est nos impots qui vont payer sinon, moi je préfère que ce soit le m3 et les gros consommateurs). Et je ne sais pas quelles sont les motivations de que choisir avec cetet histoire mais si cette association se revendique comme apolitique, je ne sais pas ce que ce serait si elle se revendiquait politique : on l’a échappé belle !


  • Ploum 6 décembre 2007 14:55

    Cher monsieur ce qui me gène dans vos propos n’est pas votre idéologie, chacun est libre de ses opinions, mais c’est le fait que vous ne tolérez pas que l’UFC que choisir puisse emettre un avis qui soit contraire à votre idéologie et hurliez à la manipulation.

     

    Dans vos 2 articles on retrouve le même acharnement à vouloir discréditer l’UFC que choisir en la présentant comme une association politisée et manipulatrice, et très franchement à vous lire si on sent que quelqu’un tente de manipuler son auditoire, c’est plutôt vous, le débat sur le prix de l’eau n’étant qu’un pretexte.


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 15:22

      Merci, je pense que mon idéologie est assez claire en effet :

      1. je pense que nos impots servent d’abord à payer des gens (fonctionnaires) ou des services non marchands (éducation, santé, justice, armée, etc.) mais pas à payer des tuyaux ou des usines ou des produits de traitement..

      2. je pense qu’en baissant artificiellement le prix de l’eau pour faire plaisir a Que Choisir, on ne va pas diminuer le prix des usines, des tuyaux, des produits de traitement donc soit on en aura moins (pas bon pour la qualité dus ervice), soit on les paiera d’une autre manière (impots, taxes locales, subventions diverses)

      3. je prefere que ce soit les gros consommateurs qui payent les usines et les tuyaux en les financant via un prix plus élevé sur le m3.

      4. cela a été mon métier ; les informations publiées par que choisir visent à déformer la réalité pour faire aboutir une thèse que je ne partage pas. je vous ai peut etre choqué en parlant d emanipulation, je m’en excuse. Mais je pense que la fin (objectif d’une association) ne justifie pas les moyens (diffuser des informations très très partiales en laissant croire que la différence entre une eau pas chere et uen eau chere, c’est les bénéfices de veolia et suez : hélas, c’est idiot !). Donc je trouve la méthode pas normale pour une association qui revendique détenir la vérité.

      5. enfin, je vosu le concède, j’ai un parti pris : dans le manifeste de que choisir pour rendre du pouvoir d’achat, le privé s’en prend plein la figure (taxer les bénéfices de l’un, dé-privatiser l’autre, etc.) mais le secteur public passe au travers des gouttes... Je n’ai rien contre la SNCF, la RATP, etc... Mais c’est pas bizarre que ces acteurs ne soient pas dans la ligne de mire de que choisir ?

      Merci de votre participation


    • Ploum 6 décembre 2007 18:00

      Concernant vos points précis : 

      1. La marchandisation de certaines denrées comme l’eau n’est pas ici le débat, quoique des propos comme ceux du PDG de Nestlé sur le sujet en disent long sur les dérives d’une idéologie basée sur la marchandisation à outrance.

      2. Il n’est pas question de baisser artificiellement le prix de l’eau pour faire plaisir, il s’agit de faire respecter le principe de concurrence et d’inciter les maires à jouer dessus de façon à offrir à leurs administrés la meilleure offre possible. Vous voulez que l’eau soit un service marchand ? Alors acceptez les règles du marché, Suez et Veolia doivent se battre pour obtenir les marchés, le client doit être satisfait, et dites vous bien que si c’était le cas, l’UFC que choisir n’aurait pas la moindre raison de demander le retour à un service public.

      3. Pas très logique tout ça, vous voulez que cela soit un service marchand et en même temps faire payer plus les gros consommateurs ? Soyons clair, un gros consommateur c’est un gros client, et être un gros client, c’est un argument de poids pour négocier des prix à la baisse au contraire dans une logique de marché.

      4. Vous n’avez cité aucun chiffre, aucun argument permettant d’affirmer que les informations publiées par l’association visent à déformer la réalité, et quand on porte des accusations de manipulation de façon aussi véhémente, la moindre des choses est d’avoir un argumentaire en béton armé.

      5. D’une part, la cours des comptes se charge personnellement du matricule des services publics en matière de financement, ce n’est pas triste, et qui plus est les associations de consommateurs ne se gènent pas non plus pour leur en passer une couche quand cela s’impose. D’autre part, pourquoi devrait on fermer les yeux sur les manques et les pratiques du privé sous pretexte que le public n’en a pas pris assez dans les gencives ? Cela ressemble fort à un argument de cours de récré : Oh ben pourquoi moi je suis puni alors que lui là il l’est pas ? Olala il doit être protégé par le dirlo !

      Si vous ètes si certain que cela de la supériorité de la gestion de l’eau par le privé sur le public, il ne devrait pas être difficile de monter un article avec des chiffres et un argumentaire clair, alors faites le.


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 19:25

      1. tout a fait ok

      2. ok a la seule réserve que les situations soient comparables entre le privé et la régie municipale. Elles ne le sont pas forcément à cause des « provisions pour renouvellement » que pratique le privé et pas le public, et qui lui permettent de réaliser des provisions pour des travaux futurs : c’est une cagnote au service de la collectivité et propriété de la collectivité. Inévitablement, « cette épargne de précaution » rejaillira sur le prix de l’eau. Que choisir sohaiterait supprimer ces provisions, or elles jouent un role essentiel dans le financement des investissements.

      3. il y a forcément une péréquation tarifaire (lissage des tarifs) mais si la commune met en place un tarif dégressif, ok bien évidemment.

      4. je ne suis plus distributeur d’eau, mais l’argument de que choisir repose sur un benchmark (comparaison) entre annecy, chambery, grenoble et clermont d’un coté (4 régies de montagne), toutes les autres villes de l’autre. Par ex je sais que produire de l’eau en bretagne ou à l’écart des grands fleuves coute beaucoup plus cher que dans les Alpes. Et quand votre capacité de stockage n’excède pas 3 ou 4 heures, vous devez surinvestir pour ne jamais tomber en panne. Et l’électricité en heure de pointe, cela coute cher quand il faut monter l’eau de 100 mètres... Mais désolé, je n’ai pas de chiffres à produire.

      5. C’était une remarque accessoire. Et ce n’est pas ma croisade de m’en prendre au secteur public.

      Je suis d’accord avec vous. Avec ces articles dans Agoravox je cherche à comprendre comment les visiteurs réagissent aux diféfrents arguments :

      1. privé plus efficace que public

      2. baisser le prix de l’eau conduit à transférer des ressources de l’usage vers l’impot

      3. service public marchand doit etre à l’équilibre mais peut etre opéré par le public ou par le privé indifférement. Le secteur public n’a plus en 2007 le monopole du service public marchand.

      4. il n’y a rien de choquant de faire 10% de bénéfice si l’exploitant fait gagner 30% de gains de productivité sur la durée du contrat.

      5. que choisir est politiquement engagée et diffuse des infos tronquées pour défendre une thèse : ce n’est pas acceptable sur internet. C’est de la manipulation.

      6. produire de l’eau c’est un métier tres technologique, avec de la R&D. Il faut une taille critique que n’a plus une agglomération. Tant que la ressource est de bonne qualité, pas de pb, mais sinon, le privé est incontournable.

      7. a 0,12 centimes le litre, trouvez vous que l’eau soit si chère ?

      8. ce modèle de gestion déléguée décrié par Que Choisir a permis de créer X00 000 emplois en france en 20 an et c’est un savoir faire qui s’exporte bien et qui crée de la valeur et de l’emploi. Ne croyez vous pas que les « vieilles lunes collectivistes » sont un peu dépassées et que ces entreprises devraient être valorisées plutot que décriées ? Comment peuvent-ils vendre leur savoir faire à l’étranger si nos journaux ne parlent que du scandale du prix de l’eau.

      9. les lois sur le financement des partis ont fait le ménage de pratiques détestables. Temps de tourner la page ?

      10. Le recours au privé est encore le moyen le plus astucieux pour désendetter l’état et les collectivités via des services marchands. Toutes les grandes collectivités en ont fait l’expérience.... Permettant de ne pas augmenter les impots locaux. Donc la « privatisation » n’est plus un débat idéologique mais un outil de gestion de la dette publique.

      etc...

      Cordialement


    • PrivéPublic 8 décembre 2007 17:48

      J’ai trouvé des chiffres, les voici publiés par VEolia au 30 juin 2006 (premiers resultats sur google) Chiffre d’affaires consolidé : 13 998 millions d’euros, +13,7% à change courant (+12,9% à change constant)

      Résultat opérationnel récurrent : 1 125,0 millions d’euros, +17,8% à change courant (+16,5% à change constant)

      Résultat net part du Groupe : 444,5 millions d’euros contre 316,9 millions d’euros, +40,3%

      Le bénéfice net de Veolia est inférieur à 4%. Pensez vous que si Veolia faisait les 40% de bénéfices que Que Choisir lui prète, elle ne ferait QUE 4% de bénéfices ?

      Pendant ce temps EDF faisait au premier semestre 2007 30,3 milliards d’Euros de CA et Au 1er semestre 2007, le résultat net (part du Groupe) s’élève à 3,5 milliards d’euros soit presque 12%.

      Donc EDF fait presque 12% de bénéfice net, Veolia fait moins de 4%, personne ne dit rien sur l’électricité et on crie haro sur le baudet pour la distribution d’eau.

      Pensez vous que si veolia faisait entre 40 et 50% de bénéfices sur ses contrats d’eau, ils ne feraient que 4% de résultat net ?

      EN fait que choisir confond volontairement Marge brute et marge nette pour forcer le trait et faire passer les distributeurs d’eau pour malhonnetes. Qui est le plus malhonnête des deux ?

      Cordialement


  • bernard29 candidat 007 6 décembre 2007 15:19

    Je ne vois pas pourquoi le prix de l’eau devrait être le même partout, 

    Mais je ne vois pas non plus pourquoi des régies municipales ne seraient pas capables de faire payer l’eau à la consommation et d’avoir une redevance au m3.


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 16:01

      En effet, les régies municipales disposent aujourd’hui des moyens pour investir et répercuter l’amortissement des investissements. Elles peuvent faire payer le juste prix.

       

      Ma modeste expérience du sujet tient à deux points particuliers :

      1. toutes celels que j’ai connues ont toujours sous-investi (forte pression des élus pour ne pas augmenter les tarifs, les élus étant les patrons).

      2. a chaque fois qu’une boite privée exploite, elle fait plus de gains de productivité que la régie municipale, donc elle dégage des capacités d’autofinancement plus importantes donc elle permet de rembourser plus vite. Quand j’ai commencé à bosser comme ingénieur il y a 20 ans, mon job était de faire faire par deux personens ce qui était réalisé par trois, à faire faire par uen personen ce qui était fait par deux, et a automatiser ce qui pouvait l’etre. Pas pour supprimer des emplois (on ne peut pas et ne veut pas) mais pour mettre plus de monde a l’accueil des clients et augmenter els horaires d’ouverture au public. Je n’ai jamais entendu parler de telels directives dans des régies municipales.

       

      Cordialement


  • Matéo34 Matéo34 6 décembre 2007 16:09

    Bonjour,

    Avec votre système, non seulement vous paierez de l’eau chère mais en plus vous pairez aussi des impôts locaux importants : vu les lois de décentralisation, soutenu par le parti de votre mentor, avec une fausse compensation financière pour les charges transferées, les collectivités locales seront de toute façon obligées d’augmenter les impôts car elles doivent avoir un budget en équilibre et assurent 75% de l’investissement public (pas d’investissements publics, pas d’emploi...).

    Deuxième erreur : si l’ont choisi le chacun pour soi, et bien toutes les communes de régions pauvres ou les communes rurales sont à termes condamnées à boire une eau de mauvaise qualité. Le pourquoi ? tout simplement parce qu’il n’y pas de système de péréquation (une partie de la redevance (et non du prix) va sur un fond national pour aidé les communes et les EPCI à faibles moyens pour la rénovation des circuits). Vous pourrez me répondre que l’on peut abonder un tel fond d’une autre manière. Certes, mais cela reviendra au même constat : le fond sera abonder par l’impôt ou les taxes... Vous paierez donc de nouveau et de l’eau chère et des impôts. smiley

    De plus, tout est fonction du contrat d’affermage : déja c’est la collectivité qui fixe le prix de l’eau, deuxièmement, c’est le pouvoir de vérifier si le fermier tient bien ses engagements pour la rénovation du circuit distribution et collecteur eau usée. Mais l’avantage de la régie, c’est qu’un contrôle citoyen est politique est toujours possible.

    L’UFC Que Choisir fait une erreur en ce que la question politique de l’eau ne se situe pas seulement dans la question du prix. Il y a la question de la gestion de la ressource en eau et la question du traitement et de l’utilisation des eaux usées (dans le prix du M3, c’est cette partie qui coûte la plus chère). Rien que pour lutter contre les fuites et renforcer la politique des bassins, la facture est déjà de 200 milliards d’euros.

    Le pricipal problème de l’eau est politique : est ce que l’on accepte qu’un besoin fondamental aux hommes soit soumis à des règles marchandes ? Est ce que les choix à faire doivent être fait dans l’intérêt des citoyens ou celui des actionnaires ? Comment on peut utiliser l’épargne des citoyens pour que cela leur soit directement utile ?.

    Bonne journée.

    Mathieu


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 16:24

      Bonjour Monsieur. J’avais en effet entendu parler de ces thèses relayées en particulier par France Liberté que l’eau étant un droit pour le genre humain, il fallait l’offrir sans contrepartie à la population et interdire à des intérêts marchands de faire fonctionner des pompes et d’entretenir des tuyaux et des banchements. EN y réfléchissant bien, l’électricité est au moins aussi importante que l’eau aujourd’hui dans notre vie de tous les jours. ET le métro à Paris. Mais pourtant ni le métro ni l’électricité ne suscitent autant de polémiques que l’eau potable...

      Pour moi l’eau est aussi est aussi un produit très technologique et avec la meilleure générosité du monde, si vosu ne financez pas des usines, des réservoirs, des ingenieurs et techniciens, on n’ira pas loin hélas.

      Quant aux fameuses fuites dont vous parlez, je ne sais pas quelles sont vos sources. le probleme des fuites, c’est que ce n’est pas mesurable car on ne sait pas mesurer efficacement l’eau qui entre dans les réseaux par gravité ou aqueduc. Il y a d’énorme imprécisions sur les mesures. Mais je vous parle sans doute chinois, excusez moi.


    • Matéo34 Matéo34 6 décembre 2007 17:07

      @ l’auteur.

      D’abord merci pour l’élégance de la dernière phrase de votre réponse.

      Ensuite, des ingénieurs, des techniciens... il y en a même dans le service public. Bien sur que même en régie municipale il faut faire un profit pour investir simplement il faudra toujours en faire moins car il faut financer les investissements et non les actionnaires. Cela fait toujours une différence... Le fait que cela soit un service public n’enlève en rien la technicité, elle existait même avant qu’on privatise les groupes nationaux.

      La question n’est pas de fournir de l’eau comme ça... mais l’eau, l’électricité comme d’autres domaines, sont des besoins fondamentaux qui relève de la question politique et qui ne peuvent être soumis uniquement à une logique financière.

      Mais bon, N. Sarkozy n’a pas été élu pour ça... smiley


    • Z Z 6 décembre 2007 17:41

      "Le principal problème de l’eau est politique : est-ce que l’on accepte qu’un besoin fondamental aux hommes soit soumis à des règles marchandes ?"

      Il me semble que la question ne se pose pas exactement en ces termes. La nourriture est un autre besoin fondamental aux hommes ; elle est soumise aux règles marchandes et on l’accepte. La différence entre l’eau et la nourriture est que, pratiquement et pour des raisons évidentes, on ne peut imaginer d’avoir la nourriture courante comme on a l’eau courante ; la nourriture, contrairement à l’eau, et contrairement au gaz, à l’électricité, aux services postaux, à l’éducation, ne peut donc faire l’objet d’une gestion par le secteur public.

      Il s’agit effectivement d’une question politique, mais la notion de "besoin fondamental" n’entre pas en jeu à mon sens. C’est la même question politique que pour tout service public : est-il préférable de la confier au secteur public ou au secteur privé ?


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 19:37

      Je suis d’accord avec vous. Mais dans la réalité, il y a des lois etd es règles qui encadrent tout cela (eau, électricité, etc.). Je ne les connais pas toutes mais il ne faut pas croire que le privé serait mu seulement par la recherche du profit.

      L’objectif d’une entreprise, d’abord, c’est de survivre. Ensuite c’est de maintenir des avantages compétitifs pour rester dans le marché et pouvoir rémunérer ses salariés et ses actionnaires. Je vous assure que quand on signe un contrat pour 15 ans en s’engageant sur le prix de vente 15 ans à l’avance, faut faire des gains de productivités derrière pour ne pas tomber dans le rouge. Et dans mon souvenir, sur 10 contrats, y en a toujours deux ou trois qui tombent dans le rouge car il y a plein d’aléas, de choses non prévues.

      Que Choisir parle de bénéfices de 40%. De mon temps, quand on sortait 7 ou 8% de marge d’exploitation, on était content.

      Bref, quand j’entends parler de logique financière, je comprends pas : une boite qui s’interdit de faire des bénéfices ne fait pas d’efforts de gestion quand cela va bien et demande des subventions quand cela va mal. Dans le privé, si on fait 3% de gains de productivité par an, au bout de 15 ans, cela fait baisser le prix de revient du service de plus de 50%, et cette économie permet d’investir plus et de rembourser plus vite pour la collectivité.

      Si vous connaissez la parabole des talents (désolé de la référence biblique), la boite qui gère au cordeau son service, qui faitd es gains de productivité, elle fait mieux fructifier l’infrastructure POUR LA COLLECTIVITE (elle ne garde pas la capaciét d’autofinancement).

      Le probleme, c’est que c’est difficile a expliquer

      cordialement


  • geko 6 décembre 2007 16:24

    je suis favorable à l’entreprise privée......En revanche je suis désintéressé financièrement......Je fais cela par conviction et dans un but marketing........mais ce n’est pas votre problème et de toute façon c’est invérifiable

    Alors vous n’avez rien à dire d’interessant ! 

    Effectivement Mr l’auteur fait cela dans le seul but marketing d’attirer le challand vers son site propagandiste et d’en améliorer le référencement. Je vous invite à ne pas y aller tellement les arguments sont médiocres de concistances

     Il n’ a d’autres intentions ici, en répondant tout et n’importe quoi, y compris le contraire de ce qu’il dit, de faire en sorte que l’article soit parmi les plus lus les plus commentés, en un mot qu’il soit bien référencé sur le web.

     Sur les eaux glacées

    Vous apprendrez que Monsieur L’auteur a travailler pour Générale des eaux-Vivendi-Veolia pendant près de 20 ans en voici un extrait (pour ceux qui ont le temps je vous conseille de suivre le lien)

     On pouvait s’y attendre et ça n’a pas traîné. La deuxième vague de l’enquête de Que-Choisir qui dénonçait à nouveau le mois dernier les marges exorbitantes que réalisent les majors de l’eau suscite des réactions courroucées des intéressées. Innovation, un site internet tire à boulets rouges sur Que Choisir, l’ensemble des medias français, les journalistes, les fonctionnaires, le service public... Autant d’ignares qui ne comprennent décidément rien à la « création de valeur » et à « l’épopée entrepreneuriale. » Comme son auteur, un « ancien » de Vivendi, menace même de se fâcher tout rouge si ça continue, voyons d’un peu près son argumentation, adornée de maints trémolos à la gloire de la geste sarkozienne...

    L’animateur du site, M.Antoine DAVID en impose immédiatement.

    Après des études au lycée privée Sainte Geneviève à Versailles (« Ginette »), puis à l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, ce qui lui permettra ensuite d’œuvrer à la Générale des eaux-Vivendi-Veolia durant de longues années, de 1986 à 2005, il est aujourd’hui entrepreneur.

    On se demande d’ailleurs bien où il trouve le temps de rédiger les kilomètres d’argumentaires publiés sur son site, qui vouent aux gémonies les contempteurs des Zadmirables Veolia, Suez et Saur ?

    Voilà cet article n’a rien à faire sur AgoraVox sinon faire de la propagande. Il devrait être supprimé d’AV ainsi que le torchon posté hier. A tous les lecteurs cessez de poster des commentaires, c’est inutile !!

    A l’auteur, à défaut d’être cohérent dans votre discours j’espère vous êtes bien payé pour cela ! ou peut être un bon contrat à venir avec ...... ? La seule qualité que je vous reconnais Mr l’auteur c’est d’avoir de bonne notions de référencement, pour le reste vous manquez de compétences !!


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 16:28

      Si j’avais voulu en faire une opération de référencement, j’aurais mis un lien de chacun de mes messages vers ce blog. Or ce n’est pas le cas. Peut-être est-ce simplement uen histoire de convictions.

      Je remercie au passage Marc LAimé pour la publicité qu’il a eu la gentillesse de me faire.

       

      Je ne sais pas si je dois répondre a votre billet Monsieur mais j’avance à visage découvert. Auriez vous l’amabilité de décliner votre identité, votre activité professionnelle, les raisons qui font que vous vous intéressez à la distribution d’eau potable ...

      Merci


  • Dji 6 décembre 2007 18:02

    Mais qu’il est drôle M. L’Auteur, 

    Maintenant que son masque est tombé et que tout le monde voit le parti pris affligeant qu’il a du haut de ses nombreuses années passées au service de Veolia, nous devrions tous décliner nos pédigrés pour avoir l’insigne honneur de lui répondre.

    J’en ris encore !


    • PrivéPublic 6 décembre 2007 20:24

      Désolé de vous avoir fait rire. Vous citez mon pédigree car je n’ai pas à en rougir.

      Le masque en question qui serait tombé, je vous signale qu’il est consultable sur agoravox depuis le départ.

      Je serais ravi de pouvoir lire une de vos tribunes et de mieux vous connaître. Et pourquoi pas de comprendre si vous avez un masque...

      cordialement


    • Dji 7 décembre 2007 13:34

      L’auteur à écrit : « Le masque en question qui serait tombé, je vous signale qu’il est consultable sur agoravox depuis le départ. »

      Je pense que vous faites allusion à la phrase figurant dans votre profil agoravox :

      « 20 ans d’expérience professionnelle dans des »Utilities« (services publics marchands). »

      Franchement, c’est loin d’indiquer clairement vos années de services chez Veolia ... remarquez, l’entreprise Black Water est aussi active dans le service public marchant ... si un de leur mercenaire venait à s’inscrire sur agoravox, il pourrait mettre exactement la même formule !

      A bientot sur un autre de vos articles, la prochaine fois, essayer de l’écrire sans vous baser sur un dossier « comm ».


  • geko 6 décembre 2007 22:13

    @L’auteur

    Voyez vous monsieur, ici vous êtes dans l’Agora, peu importe le statut social, le titre et le niveau du porte monnaie. Les gens viennent ici pour informer,s’informer, débattre, argumenter, ce qui à la lecture de vos 2 publications, n’est pas dans votre démarche.

    Le ridicule ne tue pas ! pan ! Bonsoir.


    • PrivéPublic 7 décembre 2007 14:44

      Pourtant, Monsieur, on est dans le débat et les propos sont restés mesurés.

      N’hésitez pas a prendre connaissance des autres réponses faites aux autres membres. Si Que choisir ne sait pas faire la diféfrence entre des amortissements (le prix des investissements passés), des provisions (argent collecté pour la commune pour des investissements futurs, qui appartient a la commune) et des bénéfices, et si que choisir affirme que tout cela va dans la poche de veolia ou seuz et que cela fait des bénéfices faramineux, en fait que choisir fait de gros mensonges.

      ET les mensonges qui conduisent que choisir à demander la dé-privatisation des services d’eau, c’est de l’action politique ou de la manipulation ou les deux.

      Donc deux cas de figure : soit c’est de la manipulation politique pour les municipales, dans ce cas OK mais que choisir doit annoncer la couleur et ne pas se dire apolitique. SOit c’est par conviction que que choisir agit ainsi en pensant que plus l’eau est bon marché, mieux c’est pour le consommateur. Cela reste de la manipulation, apolitique cetet fois, mais dans ce cas je dis : attention, que choisir se trompe et vosu trompe : baisser le prix de l’eau, c’est donner moins d’argent pour payer tuyaux et usines, or comme il faudra les payer, c’est VOS IMPOTS que le feront plus tard (en fait els impots de vos enfants). cela fait 40 ans que la sphère publique déporte les investissements sur les generations futures, faut arreter.

      Donc mon propos c’est :

      1. Que choisir ne rend pas service au contribuable en faisant croire que provisions et amortissement, ce sont des bénéfices faramineux faits par des multinationales.

      2. que choisir ne rend pas service au consommateur en militant pour une baisse du prix de l’eau. Accessoirement, 0,3 centimes le litre, ce n’est pas cher !

      3. que choisir utilise un sujet sensible (l’eau n’est pas un produit ordinaire) pour se faire de la pub, et mettre la pagaille dans la campagne éléctorale des municipales. Or l’eau, l’environnement, c’est un sujet sérieux.

      Bref, Que choisir est irresponsable sur ce dossier. Mais comme cela fait la une des gazettes....

      Cordialement


  • niko74 niko74 6 décembre 2007 23:33

    Les 3 multinationales qui gérent une grosse partie de l’eau potable privée en france et dans le monde...mais qui gèrent ou on géré aussi une bonne part des médias (TF1 jusqu’en 2000) des transports, des déchets, des pompes funèbres (et oui) devraient passer pour les victimes d’une association qui sous couvert de défense des consommateurs serait en fait un dangereux organe de com d’extreme gauche qui aurait truqué des chiffres pour influencer les elections municipales...des spin doctors communistes revolutionnaires en somme. la meme assoc qui a mis au jour l’entente secrete des opérateurs telephoniques...merde, le pot au rose sur l’eau est entrain de sortir après 150 ans de gestion privée car oui, l’eau quel enjeux...d’ailleurs pour tout vous dire la prochaine fois que je vote aux mnicipales, l’un de mes premiers critère sera celui-ci.. Et quand bien meme que quechoisir aurait publié cet article en y incluant des données « erronées », je ne suis pas un naif....je sais bien que tout ce qui est imprimé en diffusé dans les tabacs presse n’est pas « la » vérité...quand je vois ce que ces mastodontes economique ont pu faire et font intra hexagone et à l’étranger en terme de relation publique sur fond de pot de vin et d’intimidation à but de surfacturation non pas pour investir mais pour satisfaire des actionnaires et de banquiers ; je suis loin d’être choqué si des contre forces ouvrent le feu médiatiquement par l’entremise de quechoisir sur ces entités qui, soit dit en passant meriteraient des actes autrement plus radicaux...une enquete quechoisir en 150 ans de magouilles de l’autre coté ça reste gentil au regard du passif de ces entités notamment en terme de muselage des syndicats et d’achat d’élus par des moyens pas toujours très propres....non, désolé, sur l’eau il ne faut rien lacher, et cet article masque a peine une opération de relation publique/marketing viral soft. Et meme si je ne suis pas partisan d’ un tout privé ou tout public, tout de meme, quand on voit la taille et la situation de quasi monopole de ces 3 mastodontes que cet article essais de faire passer pour de pauvres pme à victimiser, c’est tout de meme limite, limite, non ?je ne serais, a la rigueur pas contre un débat sur l’ingérance d’un secteur privé spécialisé dans l’eau sous forme de pme locales qui connaissent les contraintes du lieux géographiqe ou elles sont, mais la c’est trop gros.3 entités, on est a la limite des lois antitrust (et je me demande si on est pas en plein dedans en fait), et on est en quasi situation de monopole...SUR L EAU. trop de terrain reste à reconquerir pour le controle citoyen de notre accès à l’eau potable et surtout pour que l’argent de nos factures ne servent pas a tenir des populations dans des pays plus sensibles par leur besoin le plus vital, alors ne prenons pas de pincettes.monsieur, de votre plein grés ou pas vous participez à une vaste opération de « spin »....qu’on se le dise.c’est le deuxieme article de ce genre en 2 jours.


    • geko 7 décembre 2007 07:21

      @niko

      Merci pour votre commentaire. et cet article masque a peine une opération de relation publique/marketing viral C’est exactement ce que je démontre dans mon comentaire juste un peu plus haut !


    • PrivéPublic 7 décembre 2007 14:14

      Vous avez raison, ce ne sont pas Veolia, Suez et Saur les victimes de Que Choisir. Et ces trois groupes n’ont pas besoin de moi pour se défendre toutes seules.

      Je crois très sincèrement que les victimes de Que Choisir, ce sont les français qui vont adhérer au discours de Que Choisir qui dit que les services publics doivent etre assurés par le secteur public et qu’il est choquant de faire des bénéfices dans un service public.

      Je ne suis pas objectif, ok. J’ai un parti pris, celui que je préfère un service public efficace, qui fait plein de gains de productivité, qui réinvestit tout ce qu’il peut pour moderniser son outil de production, et qui a les moyen de faire cadeau de X m3 par mois aux plus démunis, plutot qu’un service public avec peu de moyens, où les gains de productivités ne sont pas une priorité.

      Quitte à rester dans la caricature, j’aimerais vous solliciter sur un autre sujet. Mon crédo, c’est que l’impot (payé par tous) ne doit pas aider, via des subventions, des exploitants inefficaces. Mais que nous sommes libres, si l’exploitant est efficace, de proposer des subventions pour des tarifs sociaux. Deux exemples :

      1. la redevance audio-visuelle : rien ne distingue aujourd’hui TF1, m6 et France télévision. Pourquoi continuer a payer un impot qui encourage France television a ne pas être bien géré ? Qu’à la rigueur, les autres chaines privées contribuent à financer quelques missions de service public, mais pas l’impot. C’est une prime à la non efficacité.

      2. la carte orange : on est dans un système absurde. On subventionne des boites mal gérées et en plus le prix de la carte orange est dissuasif, alors on monte des usines a gaz pour que les employeurs en payent la moitié. Faisons différemment : définissons quel doit etre le prix equitable des transports, veillons a ce que RATP et SNCF gerent efficacement leurs services, et ensuite décidons de subventionner certains passagers (grande couronne par ex, ou chomeurs, etc.) pour proposer par ex un tarif unique.

      Quand on parle de service public MARCHAND, cela veut dire que le service doit se financer tout seul avec ses recettes, et faire les efforts pour etre bien géré. ET ensuite, c’est un choix de société de dire qu’on veut accorder telle subvention ou telle exonération

      Sur le fonds, vous avez raison : veolia, suez, saur, ce n’est qu’un pretexte. Pour condamner la manipulation de Que Choisir (qui diffuse des infos inexactes), et pour rappeler que l’enjeu n’est pas le riche contre le pauvre, ou la multinationale qui ferait des bénéfices/le secteur public, mais l’enjeu c’est « vous préférez l’impot/vous préferez le paiement a l’usage ».

      Moi je préfere le paiement à l’usage, et un exploitant qui a les moyens de bien faire son travail et qui est efficace. S’il vend en dessous de son prix de revient (TOUTES LES REGIES MUNICIPALES), et si la productivité n’est pas sa priorité, c’est l’impot qui financera la différence et on voit où cela nous a mené aujourd’hui avec nos déficits abyssaux et notre endettement préoccupant.

      Cordialement


  • Gilles Gilles 7 décembre 2007 06:28

    L’auteur

    « diffuser des informations trompeuses avant une élection municipales »

    Et votre article ? Désinformation ou du moins manque de profondeur. Quelques points trompeurs :

    1/ « Intérêt du consommateur ? Il faudra les payer, ces investissements. » Les compagnies privées sont pointées pour des MARGES EXCESSIVES dans certaines villes. Alors bien sur les investissements sont nécessaires et doivent être amortis...mais de là à se sucrer avec une marge de 40% et plus. Qu’ils fassent preuve de transparence au moins et publient leur compte détaillés. Aprés on verra..

    2/ « Or quoi de plus équitable que de faire payer les gros consommateurs ! » Et alors, le service peut être public et on paie en fonction de sa consommation. Quel besoin d’en appeler au privé sur ce plan là ???

    3/« En plus, de l’eau chère, cela incite à faire des économies et cela préserve les ressources ». Et alors, toujours. Où est la contradiction avec un service public ?

    Vous sous entendez qu’un service public facturera forcément tout le monde pareil, voir qu’il ne facturera rien et sera financé avec l’impôt. Quelles idées saugrenues

    Vous oubliez qu’une entreprise privée à forcément pour but que le consommateurs consomment. Donc vos économies d’eau je ne vois pas comment les réaliser à moins qu’un organisme public intervienne en fixant règles et quotas, voir gère l’eau.

    En plus, le privé privilégie plus la rentabilité à court et le développement durable il s’en fout.

    Il y a peu de concurrence dans ce secteur et la compagnie des eaux ayant remporté le marché se trouve presque en état de monopole car la commune ne peut changer du jour au lendemain de prestataire. Il n’y a jamais de monopole, surtout privé, qui n’est pas incité à profiter de la situation, surtout quaund les actionnaires réclament toujours plus de pognon


    • PrivéPublic 7 décembre 2007 14:21

      Bonjour Monsieur, je pense que votre vision des entreprises privées n’est pas la même que la mienne. Je vous assure que les chiffres de marges avancés par Que Choisir sont soit fantaisistes (si Veolia faisait 50% de marge, apres impot, elle ferait un bénéfice net de 35 ou 40% or elle fait un bénéfice net beaucoup plus faible (3 ou 4% de mémoire). Donc ces prétendues MARGES intègrent des provisions pour INVESTISSEMENTS (c’est de l’argent qui appartient aux collectivités et qui ne serviront qu’à une chose : construire des usines et des réseaux, pas des piscines ni des ecoles ou des campagnes electorales).

      Donc que choisir vous donne des informations qui sont des gros mensonges.

      Et j’affirme (désolé, je ne m’en prends pas a vous) que ces provisions sont NECESSAIRES car elels garantissent la qualité du service de demain.

      La SNCF n’a jamais passé de telels provisions : et bien il y a trois ans, discretement, elle a refilé aux contribuables une dette de 100 milliards (cela s’appelle Reseau ferré de France) et c’est vos IMPOTS et ceux de vos enfants qui vont les payer ce sinvestissements.

      Pour l’eau potable, c’est la meme chose : si les communes ne font pas de provisions, qaund il faudra construire les usines, c’est vos IMPOTS qui paieront.

      C’est cela, la vérité que vous cache Que Choisir

      Très très cordialement


  • wesson wesson 7 décembre 2007 10:27

    eheheh, un ancien de véolia qui tracte pour celui qui lui a tendu la gamelle pendant des années. Voilà une démonstration admirable de la « neutralité » de l’article.

    Dites l’auteur, vous aviez un peu oublié de nous exposer votre CV avant de faire votre retape ici....

    Bref, un culot de marchand de canon, avec l’aplomb d’un Georges Marchais en plus !


    • PrivéPublic 7 décembre 2007 14:33

      Merci de la pertinence de votre marque. Cela laisse cependant suggérer que j’ai gardé une certaine estime pour cette boite que j’ai quittée il y a longtemps. Plus sérieusement, les premières lignes de mon article renvoyaient vers mon blog, et ma fiche auteur sur Agoravox affiche clairement la couleur.

      Vous avez raison, je tracte. Mais pas pour une association d’anciens prévaricateurs. Pour un modèle économique.

      Quand que choisir ne sait pas faire la différence entre des provisions pour investissements (argent collecté pour la commune qui servira a financer des tuyaux et des usines) et des bénéfices, et quand que choisir fait croire que veolia fait 50% de marge (alors que les marges réelles dépassent rarement 10%), quand on sait que chez votre hypermarché, les marges sont beaucoup plus confortables, je dis que UFC Que choisir n’a rien compris aux activités commerciales et plaque sa vision du monde (du genre taxons les multinationales, il faut dé-privatiser, etc..) sur un secteur d’activité plutot efficace et bien géré.

      Je disais un peu plus haut a un autre internaute que ces provisions ont plein de qualité, car elles garantissent une eau de qualité pour demain. Si la SNCF avait su passer des provisions pour investissements, on ne vous aurait jamais fait le coup de Reseau Ferré de France (transfert de la dette de SNCF (je en sais combien de milliards) sur le dos du contribuable qui le paiera avec ses impots.

      Car le probleme est la : si la boite est mal gérée, si le service n’est pas vendu au bon prix, comme il faut investir dans tous les cas, ce sera vos impots qui paieront.

      Donc j’affirme (désolé, je ne m’en prends pas a vous) que je prefere une eau à 3 € le m3 qui finance tous ses investissements (cela ne fait que 0,3 ct le litre) comme c’est le ca dans le 92 qu’une eau a 1,5 € le m3, comme le voudrait que choisir, exploitée par uen régie municipale et ou c’est l’impot qui financera les déficits d’exploitation et les usines.

      Quand que choisir affirme que le privé fait 40 ou 50% de marge, soit il ne savent pas ce que c’est que la comptabilité d’une entreprise, soit c’est de la manipulation.

      Rassurez moi, ils connaissent la comptabilité ?

      Cordialement


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