dimanche 30 juin 2019 - par Séraphin Lampion

Quand les « sans-dents » seront « sans-voix », Big Brother règnera sans partage

« Lorsqu'un arbre tombe dans une forêt et que personne ne l'entend, produit-il un son ? »

Cette vieille métaphore pose en fait la question de savoir s’il est important ou non que les arbres (ou l’univers) s'effondrent tout autour de nous, d’en être conscient ou non, et d’en comprendre la cause. Se voiler la face ou se boucher les oreilles ne supprime pas la réalité.

Depuis 13 000 ans, une extinction massive des espèces animales et végétales de l'holocène est provoquée par Sapiens, ses cheptels, ses animaux de compagnie et ses produits agricoles qui représentaient moins de 1 % de la biomasse de il y a 5 000 ans et en représentent plus de 95 % aujourd'hui.

A lui seul, le chat, introduit par les Européens dans des territoires insulaires où la faune ne connaissait pas les grands prédateurs, puis relâché ou abandonné pour devenir chat « haret », a fait de telles hécatombes, que la Nouvelle Calédonie, l’Australie, la Réunion et d’autres territoires plus petits ont lancé des programmes d’urgence pour tenter de sauver ce qui reste de la faune plus que décimée (c’est-à-dire divisée par dix) par ce gentil compagnon qui cache sous ses airs de sainte Nitouche une âme de tueur en série. Il en va de même pour toutes les variétés de plantes et d’animaux « invasifs » : à la différence des espèces « envahissantes qui ne font, comme les orties qu’occuper les espaces disponible, les « invasives » détruisent ou remplacent des pans entiers de la flore et la faune locales.

De la même façon que chaque million de tonnes supplémentaire d'humains, d’animaux élevés ou perdus et de fruits et légumes cultivés ou disséminés malencontreusement s'accompagne de la disparition d'une quantité équivalente d'autres espèces, chaque nouvelle conquête des langues dominantes se traduit par l’extinction d’un idiome sur la planète.

Toutes les deux semaines, le monde perd une langue.

Sur les 7 000 langues parlées sur la terre aujourd'hui, au moins la moitié auront disparu d'ici la fin du siècle. Dans un monde où l'anglais domine de plus en plus les échanges sur internet et les productions audiovisuelles, cette extinction n'est pas le fait du hasard. C’est le résultat de la destruction de toute forme de communication qui parasiterait le contrôle des puissances hégémoniques, coloniales ou commerciales, sur les populations assujetties. « Quand un griot disparait, c’est une bibliothèque qui brûle », dit-on, et les régimes inquisiteurs ne reculent pas devant les autodafés, matériels ou virtuels, réels ou symboliques. La bibliothèque du griot, c’est avant tout sa langue qui structure sa mémoire.

Comme il s’est avéré difficile de contrôler diverses populations et tribus minoritaires en raison de la barrière de la langue et de la culture, ces autres langues ont tout simplement été effacées soit par « simple » génocide, soit par absorption « reprogrammation » des locuteurs, pour imposer une homogénéité politique et administrative dans des états mosaïques. Si la langue anglo-américaine tient aujourd’hui la pole-position dans cette compétition planétaire, la langue française n’a pas toujours été et n’est toujours pas en reste dans son histoire centralisatrice initialisée par Richelieu puis confirmée par Napoléon et son histoire coloniale initialisée sous le Second Empire puis confirmée par la troisième République. La « francophonie » illustre l’intégration linguistique des peuples colonisés à travers par la virtuosité et le talent d’auteurs, chanteurs et comédiens qui ont oublié les langues parlées par leurs propres aïeux pour s’exprimer dans la nôtre. Il en va de même pour la langue espagnole. Mais aujourd’hui, plus besoin de hussards noirs de la République pour l’école laïque ni d’armée coloniale, ni de conquistadors : l’universalisation des « réseaux sociaux » est l’apothéose de cette domination culturelle dont aucun pouvoir « totalitaire » n’aurait osé rêver, et la disparition irrémédiable de connaissances et de cosmologies que des peuples autochtones ont accumulées et enrichies depuis des siècles dans leurs cultures par le véhicule de leurs langues constitue l’équivalent de ce qu’est une extinction massive pour la biodiversité.

Or, sur les 7 000 langues rescapées, l’éradication de fait des langues minoritaires, voulue ou constituant un dommage collatéral de la « mondialisation », réduit les échanges à l’utilisation de trente langues dominantes, et principalement l'anglais. Aussi, il n’est pas surprenant d’apprendre qu’une langue « meurt » toutes les deux semaines.

Même si, pendant les deux guerres mondiales, l’armée américaine a eu recours aux Choctaws, aux Cherokees, aux Navajos et aux Comanches comme « code talkers » pour déjouer les décodeurs ennemis en utilisant leurs langues comme cryptages, Trump les dénigre en les surnommant « Pocahontas » et les descendants de ces héros nationaux, scolarisés aujourd’hui dans des écoles anglophones, finissent par abandonner toute référence à leur propre langue. Le pouvoir globalisé dominant avait trop bien compris à travers les expériences des deux guerres comment un pouvoir puissant pouvait être mis en échec par une toute petite minorité. Comment contrôler ceux qui communiquent dans une langue que l’on ne comprend pas ? Les « sans-dents » ont toujours su que cette limitation linguistique du pouvoir affaiblissait ce dernier. De nouvelles langues, argots et jargons apparaissent et disparaissent sans cesse, autrefois le « louchebem » aux halles pour déjouer les agents du fisc, aujourd’hui dans les prisons, les ghettos et les cours de récréations. Les jumeaux sont connus pour créer souvent leur propre langue. Dans tous les cas, le but est d’échapper à la surveillance de ceux qui ont le pouvoir et de préserver la liberté de pensée.

Les cultures dominantes créent des circuits commerciaux et des institutions indifférents à la diversité, et savent que les cultures minoritaires échappent aux moyens modernes de contrôle politique parce qu’elles sont en dehors de ces structures économiques et politiques. Alors, mal armées pour s’approprier ces structures, elles sont « radicalement (?) marginalisées ou éradiquées.

Il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. À lui seul, l’Empire Romain a été responsable de la mort d’au moins mille langues. Mais aujourd’hui, la diffusion des technologies de communication accélère le processus par une absence de production culturelle et médiatique dans des langues minoritaires. Il suffit de sélectionner le chapitre « langues » d’un DVD pour s’en convaincre. Le but, c’est que les « sans-dents » soient « sans-voix ».

On n’entend pas ceux qui sont réduits au silence, et la plupart des gens ont peur du silence qui révèle les paroles et les pensées rejetées. Etre confronté au silence, c’est être confronté à ses propres réflexions, à des fantômes enfouis dans les profondeurs et c’est effrayant.

Alors, si « le silence des espaces infinis » ne vous effraie pas, éteignez votre ordinateur, votre télévision, votre auto-radio, arrêtez votre moteur, ouvrez vos vitres et écoutez, vous entendrez les arbres tomber. Cela ne permettra pas le reboisement mais vous donnera peu-être envie d’arrêter le massacre, ne serait-ce qu'en vous exprimant. Ne rien voir, ne rien entendre est une chose, mais quand on n'est ni sourd ni aveugle, ne rien dire peut être coupable..



32 réactions


  • CHALOT CHALOT 30 juin 2019 16:30

    Texte juste et sympa, puis je le mettre avec votre signature sur le blog de familles laïques melun ?cordialement


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 30 juin 2019 16:34

      @CHALOT

      bonjour Chalot,
      oui, bien sûr, avec plaisir


    • Arogavox Arogavox 1er juillet 2019 07:42

       « quand on n’est ni sourd ni aveugle, ne rien dire peut être coupable.. »

      >>>

       y a maintenant des borgnes qui ne sont pas près de taire le mur jaune :

      http://www.laplumeagratter.fr/2019/01/11/urgent-le-mur-jaune-le-mur-du-scandale-le-mur-de-la-honte-et-de-la-repression-policiere/



    • Arogavox Arogavox 1er juillet 2019 08:16

      lien plus direct avec cet article : cf, dans : https://www.monde-diplomatique.fr/2019/05/HERAIT/59872

      " Ici, quand on est taïwanais, on nous pousse constamment à dire qu’on est chinois.

      «  


       Peut-être que les »jaunes« de là-bas trouveront, mieux encore que nos »gilets jaunes« , une dynamique efficace pour ramener leur fraise.

      Il semblerait d’en France, voire même en Europe, on ne puisse rencontrer des informaticiens démocrates capables de se mobiliser pour inventer et expérienter ce  »ramène ta fraise" ... 
       Qui sait ? c’est peut-être de là-bas, où le mouvement pacifique grandit et sait diversifier ses formes d’action, à la page de notre millénaire, que nous viendront les premiers retours d’expérimentation.
          
       Ils sont assez bien placés pour se rendre compte que paradoxalement, la priorité des priorités d’une action écologique d’envergure mondiale, est l’invention de nouvelles moutures de démocraties bien plus directes et convaincantes que les mascarades rencontrées aujourd’hui  !


  • Xenozoid 30 juin 2019 16:35

    As Herzog explained in her speech, which she reads aloud in the latest installment of “Scheer Intelligence,” this extinction is no accident. Rather, it is the outcome of a human history in which concentrated hegemonic powers required the erasure of any form of communication that precluded their understanding and, crucially, their control.


  • Esprit Critique 30 juin 2019 16:44

    Que l’homme soit responsable a plus de 90 % du sort subi par les espèces végétales et animales diverses est une certitude absolue. Et ce, d’avantage du fait du nombre d’humains que de la « Maltraitance » (Dans un sens très large) des autres espèces du fait de ce qu’on appelle la Pollution. L’influence sur le climat ? de tout ça, ayant fait quelques études et étant connement cartésien, je l’ignore. On m’explique qu’en interdisant le diesel a Paris et en diminuant le dégagement de notre CO2 de 20 % Hidalgo compte faire baisser la température de la planète d’un milliardième de degré en 2100. je la crois volontiers, elle, Hulot, Jadot, sont de brillant savant.
     Mais je crois aussi que si on avait écouté et entendu, le Club de Rome en 1960, et/ou René Dumont en 1973, et que la population soit trois fois moins importante, on y verrait plus clair.


    • baldis30 1er juillet 2019 13:14

      @Esprit Critique
      bonsoir,
      « Hidalgo compte faire baisser la température de la planète d’un milliardième de degré en 2100. je la crois volontiers, »
       C’est beau la crédulité ! Quel progrès dans le domaine de la mesure !


  • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 30 juin 2019 16:46

    L’extinction massive a commencé bien avant le règne de Sapiens. Les anciennes mégafaunes d’Amériques, d’Eurasie et d’Australie ont été rayés de la carte par des événements cataclysmiques et les scientifiques ignorent volontairement ce fait, préférant l’hypothèse d’une extinction par étapes provoquée par l’irruption de Sapiens sur chaque continent.

    En faite l’extinction populaire tel qu’elle est racontée convient parfaitement à la mentalité de nos contemporains qui préfèrent se voir les auteurs d’un monde en transformation afin de se rassurer sur leur illusion de toute puissance plutôt que de considérer qu’ils ne sont que les cobayes impuissants d’un processus universel dont ils ne connaissent pas les contours.

    Comment peux-t-on sérieusement envisager de protéger et de sauver sans être en mesure de concevoir le pourquoi de notre existence.


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 30 juin 2019 18:09

      @Florian LeBaroudeur

      Depuis que la vie est apparue sur Terre, les extinctions «  normales » ont été ponctuées par cinq épisodes d’extinction massive (définis en 1982 par Jack Sepkoski et David M. Raup) :

      • Il y a environ 445 Ma, à la limite entre l’Ordovicien et le Silurien. Elle a abouti à la disparition de 27 % des familles et de 57 % des genres d’animaux marins, et une estimation de 85 % au niveau des espèces
      • Il y a environ entre 380 et 360 millions d’années, l’extinction du Dévonien a éliminé 19 % des familles et de 35 à 50 % des genres d’animaux marins9 et une estimation de 75 % au niveau des espèces.
      • Il y a entre 252 et 245 Ma, l’extinction du Permien-Trias est la plus massive. Près de 95 % de la vie marine disparaît ainsi que 70 % des espèces terrestres (plantes, animaux).
      • Il y a 201 Ma, l’extinction du Trias-Jurassique marque la disparition de 75 % des espèces marines, et de 35 % des familles d’animaux, dont la plupart des diapsides et les derniers des grands amphibiens.
      • Il y a 66 Ma, l’extinction Crétacé-Tertiaire tue 50 % des espèces, dinosaures non-aviens compris.
      • La sixième est en cours, mais n’a pas que des origines naturelles, l’extinction de l’Holocène est accélérée par la colonisation de la planète par l’être humain ; elle est dénommée la « sixième extinction » par des scientifiques comme Paul R. Ehrlich. Pour le moment le dégât en nombre d’espèces reste nettement inférieurs aux cinq autres, mais on observe une baisse très importante des populations de nombreuses espèces.

      Pour ce qui est du chapitre « d’ou viens-je, ou vais-je et dans quel état j’erre ? », c’est une autre histoire. La question est de savoir si une planète où la bidiversité se réduit sera toujours hospitalière.


    • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 30 juin 2019 19:40

      @Séraphin Lampion

      Très bon récapitulatif des extinctions officiellement admises...

      Cela dit, j’ai pris l’habitude à me méfier des méthodes de datation depuis que j’ai appris que le sacro-saint Carbone 14 n’était pas la panacée pour la mesure de l’age des matières organiques. Il y a des guerres intestines au sein des professions archéologiques et paléontologiques dont l’avancement des recherches sont conditionnés par l’obtention de crédit. Des dates de fossiles estimé entre 5000 et 30 000 ans ont constamment été contesté et redaté sans que cela ne résonne en dehors des murs. De plus, il suffit d’un changement local profond non connue pour fausser la teneur en carbone du fossile qui peut fortement varier en fonction des aléas naturelle et tellurique. Alors des millions d’années...


  • foufouille foufouille 30 juin 2019 16:48

    le chat a permis l’éradication de nombreuses maladies donc suicides toi.


    • Xenozoid 30 juin 2019 16:56

      @foufouille

      il est né au moyen orient le chat domestiqueil est sauvage encore lá bas, c’est une espece invasive dans les dunes,car il chasse sans manger et mange de la merde humaine,d’ou les problemes rénaux....


    • Xenozoid 30 juin 2019 16:59

      @Xenozoid

      c’est une espece invasive ici dans les dunes


    • Esprit Critique 30 juin 2019 18:06

      @foufouille

      Et la Chatte jouerai un rôle dans la reproduction !?


  • Clocel Clocel 30 juin 2019 17:23

    N’oublions pas que les chats ont liquidé les dinosaures, ce sont des clients sérieux dans le domaine de la prédation.

    En lisant ce genre d’article, on comprend qu’on a plus le temps nécessaire pour parvenir au niveau de conscience qui aurait pu nous sauver...

    Dommage pour nos victimes innocentes qui se démerdaient parfaitement sans nous.

    Allez, Gaïa refleurira...


  • Le Comtois 30 juin 2019 18:30

    La prochaine extinction de masse, à deux pattes, un téléphone à la main et se prend pour le maître de l’univers... 


  • Spartacus Lequidam Spartacus 1er juillet 2019 10:24

    « Trump les dénigre en les surnommant « Pocahontas »  »

    Franchement avant d’écrire un article au minimum du minimum se renseigner.

    Trump qualifié de « Pocahontas » la gauchiste démocrate Elisabeth Waren parce qu’elle c’est « inventé » une ascendance amérindienne aujourd’hui prouvée comme totalement fictive et abusive par intérêt politique pour se faire élire dans les territoires des réserves Cherokees.

    Son test ADN montre que le sang indien date de entre 6 et 10 générations au passé, soit comme 35% des Américains.


    Pacahontas c’est pour qualifier les abrutis qui jouent sur le misérabilisme se font passer pour descendance indienne pour faire avancer leur carrière. Pas les indiens.


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 1er juillet 2019 11:43

      @Spartacus

      Figurez-vous que je m’étais renseigné : lien.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 1er juillet 2019 12:47

      @Séraphin Lampion
      Effectivement. Je vous l’accorde, juste que les sources sont des propos de militants associatifs politisés..

      Warren fait dire ce qu’elle veut aux associations subventionnées.... 
      Et les journalistes à 100% gauchistes de l’AFP ont vite fait de rapporter les propos de militants associatifs gauchistes.....


    • Le421... Refuznik !! Le421 1er juillet 2019 13:51

      @Spartacus
      Militants associatifs gauchistes.
      Pour vous, ce sont trois insultes concentrées !!  smiley

      La seule chose pour qui vous militez, en quoi vous croyez et qui est votre but à atteindre, votre Everest, votre Nirvana, c’est...
      Le pognon.
      J’espère que vous en avez assez pour être heureux.
      Encore que, chez les gens comme vous, il paraît qu’on n’en a jamais assez.
      Même avec des centaines de milliards en poche, ben petit, les mecs tueraient leur mère pour 1 million.
      Pas de médoc en plus...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 2 juillet 2019 08:35

      @Le421 Essaye donc d’avoir ta propre pensée avant d’inventer ce que cela veut dire pour les autres.

      Je ne culpabilise pas l’envie de gagner de l’argent. Je ne suis pas un jaloux comme un gauchiste.
      Je ne recherche pas a avoir un statut ou avoir un régime spécial ou un droit différencié des autres comme toi. Heureusement, je n’ai pas cette mentalité d’en faire le moins possible pour en avoir le plus possible à la charge de la collectivité. 

      Et c’est pas l’argent qui importe, c’est la liberté, l’altruisme, l’indépendance, le libre arbitre.
      Je ne suis pas une posture altruiste ridicule qui fait la vierge effarouchée avec l’argent, alors qu’en fait c’est juste l’envie de voler les uns pour donner aux autres et se faire passer comme moraliste.


  • zygzornifle zygzornifle 1er juillet 2019 11:08

    Depuis peu il y a des sans yeux et des sans mains a ajouter a la liste.....


  • Jason Jason 1er juillet 2019 20:09
    Merci de parler des chats, destructeurs dans les zones rurales de la biodiversité.

    Certains estiment les dépenses annuelles pour l’entretien des animaux de compagnie à 4 milliards d’€. Vous pensez bien que nous ne verrons pas demain une décision intelligente et efficace à l’égard de ces bêtes malfaisantes dans nos campagnes. Pour beaucoup les animaux de compagnie ne sont que des enfants ou des jouets.

    Pour ceux-là, la nature n’est vue qu’à travers le prisme de Marie-Antoinette.

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er juillet 2019 20:21

      @Jason

      Chut...surtout pas le dire ...lorsque tu essaye de recréer un biotope pour les oiseaux sur ton terrain et que ces mêmes oiseaux tu les vois décimés par les matous du coin faut la fermer . Arrivé à une connaissance.


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