Quand un jeune rappeur français et musulman appelle au patriotisme : Edel Hardiess
En mettant nos préjugés de côté, quelques bonnes surprises émergent souvent des sites de partage de vidéos ; Edel Hardiess en est une...
Les temps changent, la fatalité n'existe pas. Il y a heureusement, malgré la sinistrose ambiante, des signes qui incitent à l'optimisme. Alors que l'on pensait les jeunes individualistes, étrangers aux faits politiques et abrutis par les médias, certains montrent un autre visage.
Chacun se souvient de ces rappeurs haineux, violents dont le "nique la France" était le leitmotiv pour vendre leurs produits à des gamins de cités dont l'hostilité envers le pays d'accueil de leurs parents arrangeait les pouvoirs publics. Divisions, rejet de l'état et de ses services publics (dont école et police), incitation au consumérisme et violence envers les plus faibles, tout cela était encouragé quand on ouvrait les frontières au libre-échange, à la concurrence et à la monnaie unique. La mafia libérale devait briser identités et patriotismes... ce n'est pas un hasard si les premiers rappeurs furent produits par des officines proches du PS (NTM par Jean-Paul Gaulthier, Sniper par les MJS du Val d'Oise...). Car niquer la France c'était niquer la collectivité, donc l'avenir du pays...
Edel Hardiess l'a bien compris. Ce jeune homme originaire du Val de Marne a même fait du patriotisme le thème central de ses productions. Il fait parti de ceux qui s'interrogent sur la France du futur, qui veulent un avenir pour leurs enfants, qui ont grandi en quartier populaire où chômage, délinquance et boulots pénibles sont le lot quotidien de trop d'habitants. Il vient de cette ex-banlieue rouge que craignait tant les patrons du CAC 40, au point de recourir à l'immigration pauvre pour renouveler cette population. Dumping social, casse du droit du travail, encouragement aux divisions communautaires... une logique mise en place depuis quarante ans ; qu'Edel Hardiess souhaite changer, lui et ses amis.
Il a compris que l'union de tous, l'action collective et un idéal commun, la nation, avec la construction d'un patriotisme adapté au XXIème siècle, sont les seules possibilités de sortie de la crise économique, sociale et culturelle voulue par nos classes dirigeantes. Alors il parle, argumente, ne néglige aucun site net ni forum... et cela paie. Il a même affiché sa sympathie pour le sens de l'intérêt national de Marine Le Pen et du FN, son même rejet de la mafia américano-atlantiste, de ce capitalisme apatride destructeur des peuples. Il se souvient que le FN fut le seul parti à condamner les interventions de l'OTAN en Afrique du nord et au Proche-Orient. Il penche aussi vers la préférence nationale pour l'embauche des jeunes, pour le logement... loin du discours des bobos du quartier latin et des sectes d'extrême-gauche. Il n'a pas de temps à perdre avec ces idiots du système.
On remarquera un retour croustillant qui légitime notre bonhomme. Une radio grand public a ainsi invité un des ses contradicteurs, un autre rappeur, plus conforme aux attentes du système, pour lui cracher à la figure. Un gugusse, black à tresses rastas, dont je n'ai pas retenu le nom. Un crétin qui a récité le couplet "antifacho" de service, dans la lignée d'une hystérique comme Houria Bouteldja, afin de bien rappeler que chacun doit rester à sa place. Comme quoi l'union du peuple n'est pas la priorité des RTL et autres RMC, qu'heureusement les jeunes n'écoutent plus depuis longtemps... on appréciera la victoire culturelle du net qui a permis à Edel Hardiess de se faire connaitre.
L'optimisme est donc de mise. Il y a quelques temps Alain Soral, l'infréquentable écrivain, serrait la main d'un autre sacré lascar, Morsay, qui fit aussi du "nique la France" un juteux commerce, et qui a reconnu dans une vidéo sur youtube qu'il avait reçu des influences pour produire son venin... l'arme culturelle est redoutable, et notre élite libérale-libertaire post-soixantuitarde connait le sujet.
Bon courage donc, à Edel pour son combat. On peut se féliciter que de nombreux jeunes évoluent dans le bon sens. Dieudonné, Soral et quelques autres ont peut-être aidé à cela. Tant mieux. Quand les jeunes auront tous compris qu'au lieu de fumer la voiture du voisin, l'union leur permettra d'aller crâmer les bagnoles des rentiers, patrons de multinationales, journalistes et autres politiciens véreux, la révolution sera en marche... vivement demain !