lundi 28 octobre 2019 - par Emile Mourey

Questions sur la Joconde du Louvre ? (première partie)

 Le tableau du Louvre, connu dans le monde entier sous le nom de Joconde, est-il vraiment le portrait de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, important marchand de tissus à Florence ? 

Je cite Vasari, auteur d’un ouvrage publié en 1550 intitulé "Vies des plus illustres architectes, peintres et sculpteurs italiens"... : " Léonard de Vinci a entrepris pour Francesco del Giocondo le portrait de Monna Lisa son épouse, il y a travaillé quatre ans, mais l’a laissé inachevé ; cette œuvre est maintenant chez le roi de France à Fontainebleau... les yeux, limpides, avaient la brillance de la vie ; cernés de nuances rougeâtres et plombées, ils étaient bordés de cils dont le rendu suppose la plus grande délicatesse. Les sourcils, avec leur implantation par endroits plus épaisse ou plus rare suivant la disposition des pores, ne pouvaient être plus vrais. Le nez, aux ravissantes narines roses et délicates, étaient la vie même. Le modelé de la bouche avec le passage fondu du rouge des lèvres à l’incarnat du visage n’était pas fait de couleurs, mais véritablement de chair. Au creux de la gorge, le spectateur attentif saisissait le battement des veines" (extrait du livre de M. Serge Bramly, p. 401).

Hélas, je suis vraiment désolé de jeter une pierre dans la mare aux canards, mais il est clair que cette description ne correspond pas au tableau du Louvre ; le portrait de Lisa Gherardini, décrit par Vasari, épouse de Francesco del Giocondo, dite Joconde, ne se trouve pas au Louvre mais à la bibliothèque ambroisienne de Milan. Il est connu sous le nom de "La Dame à la résille de perles". En toute logique, elle accompagne son époux, dit Giocondo, qui figure dans le tableau voisin intitulé "Le musicien". Je cite l’anonyme Gaddiano : "Léonard a fait le portrait d’après nature de Francesco del Giocondo". Sur le feuillet récemment découvert qu'il tient à la main, on peut lire les première lettres de "cantus angelus", le chant de l'ange... je chante le souvenir d'un ange... Il s'agit d'un éloge de sa première épouse, Camilla, décédée à l'âge de quinze ans. Francesco del Gioncondo, un marchand de tissus prospère de Florence. À vous de juger de la délicatesse de l'époux ! On comprend que le feuillet ait été recouvert quand ce Francesco Giocondo a épousé Mona Lisa en secondes noces.

Les yeux, limpides, avec la brillance de la vie ; les nuances rougeâtres et plombées qui les cernent ; les cils qui les bordent ; les sourcils, plus épais ou plus rares ; les ravissantes narines roses et délicates ; le modelé de la bouche, le rouge des lèvres, l’incarnat du visage ; enfin, le collier qui étrangle le cou, gênant à la fois la circulation et la déglutition, tout cela se trouve dans le tableau de Milan, incontestablement, et non dans le tableau du Louvre qui n'a même pas de sourcils.

Quel roman ! vont me dire mes contradicteurs habituels. Eh bien, continuons le roman mais en commençant par le début. Si le marchand florentin a fait peindre Mona Lisa à l'occasion de ses deuxièmes noces, s'était-il fait peindre de la même façon à l'occasion de ses premières noces ? La réponse est oui ; il s'agit du tableau de Botticelli qui se trouve au musée des offices : Portrait d’un inconnu tenant la médaille de Cosme l’Ancien. Détrempe sur bois ; 0,57 x 0,44 ; année vers 1488. Il y est, évidemment, plus jeune. Quant au portrait de sa première épouse, Camilla, il se trouve également au musée des offices : peinture sur huile d'Alessandro Araldi... https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/la-joconde-histoire-d-une-grande-104326 ...Mais revenons à notre tableau du Louvre.

Le tableau du Louvre est-il une Flore ?

Flore, en français, Flora en latin, est le nom d'une déesse de la nature. Son équivalent grec est la nymphe Chloris. Sandro Botticelli l'a représentée dans son célèbre tableau "Le printemps", titre erronée qui devrait plutôt s'appeler "Le sacre de l'année" . Voyez https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/botticelli-allegorie-du-printemps-197114.

Que les sous-bois sont beaux à l’éclosion des fleurs d’avril ! Dans l’assurance de sa jeune beauté, elle avance doucement, pieds nus, sur un tapis de verdure. Sorties de leur bulbe comme d’un cocon, les jeunes plantes fleuries l’habillent. Des couronnes de fleurs ornent son cou virginal et sa chevelure blonde. La jeune écorce dorée décore ses avant-bras. Imitant le geste auguste du semeur, elle sème à la volée les fleurs du sous-bois.

Quant au tableau du Louvre... je cite Giovanni Paolo Lomazzo, peintre italien : "Par Léonard, une riante Pomone dont un côté est couvert de trois voiles, ce qui est très difficile dans cet art. Il la fit pour Francesco Valeio" (François Ier de Valois)... (Pomone est synonyme de Flore).

Le père Dan, conservateur des peintures du roi en 1642 persiste dans le malentendu : "Dans les premiers inventaires royaux qui mentionnent l’oeuvre, j’ai lu ceci : "une courtizene in voil de gaze" mais aussi ‘’une vertueuse dame italienne’’. François Ier a payé la Joconde (?) 4 000 écus.

Giovanni Paolo Lomazzo et le père Dan désignent donc bien le tableau du Louvre (avec ses trois voiles) mais ils se trompent sur le véritable commanditaire. Le tableau a bien été peint par Léonard mais à la demande et sur commande de Julien de Médicis, frère de Laurent de Médicis. Celui-ci ayant été assassiné en 1478 iors de la conjuration des Pazzi, avant la livraison du tableau, Léonard l'a conservé et l'a emporté en France. Je cite Don Antonio de Beatis, secrétaire du cardinal Luis d’Aragon : "Rendant visite à messer Lunardo Vinci, âgé de plus de 70 ans, dans une dépendance du château d’Amboise, nous vîmes le tableau d’une certaine femme florentine fait d’après nature sur demande de feu le magnifique Julien de Médicis... portrait de la signora Gualanda (aurait précisé Léonard de Vinci)". Témoignage ambigü... Gualanda... Galanta... une supposée maîtresse de Julien de Médicis ? Simonetta Vespucci, la plus belle femme de Florence, morte à 23 ans en 1476. Dans son tableau inachevée "l'adoration des mages" de 1480, ne serait-ce pas elle que Léonard de Vinci aurait déjà peinte dans la Vierge, en hommage à sa beauté trop tôt disparue ? Non ! Le temps passant, les souvenirs s'effacent ; les beautés d'hier tombent dans l'oubli ainsi que leur image/symbole ; la femme du tableau du Louvre est une beauté beaucoup plus énigmatique.

Le tableau du Louvre ne serait-il pas une réflexion métaphysique de Léonard de Vinci ?

Giorgio Vasari dit de lui : « qu’il se forma dans son esprit une doctrine si hérétique qu’il ne dépendait plus d’aucune religion, tenant peut-être davantage à être philosophe que chrétien »

Léonard de Vinci, croyait-il aux évangiles ?

Une première réponse se trouve peut-être dans un petit tableau qualifié "d'oeuvre d'atelier" : La madone de Laroque" 

Le tableau est composé suivant trois plans successifs. La Vierge est assise sur un siège caquetoire dont on voit une anse ajourée et le haut du dossier. Elle tient sur ses genoux l'enfant Jésus et Jean-Baptiste. C'est le premier plan. On est à l'intérieur de la chambre noire. Cette chambre noire, c'est notre monde humain avec ses obscurités qu'éclaire toutefois une lumière qui vient d'un ciel mystérieux et lointain. Au-delà de la paroi de verre, deuxième plan, on voit, à gauche, le tombeau des Juges de la ville de Jérusalem, à droite, des oliviers. Le troisième plan nous montre les rives et le plan d'eau du lac de Tibériade, puis les montagnes qui s’élèvent jusqu’à Gamala (ma thèse). La trouée du ciel constitue, si l’on peut dire, le fond du tableau.
 
La perspective picturale se double d’une perspective dans le temps avec changement de lieu. Premier lieu et premier temps : naissance du Jésus et du Jean-Baptiste des évangiles. Léonard de Vinci, homme instruit et de débat, n'ignore pas que l'existence réelle de Jean-Baptiste est attestée par les écrits de l'historien Flavius Josèphe au contraire du Christ. Peut-être voit-il ce Jean-Baptiste comme le véritable fondateur du christianisme, d'où sa réticence à ne le mettre qu'au deuxième rang ? Deuxième lieu et deuxième temps : le jardin des oliviers où Jésus a souffert et le tombeau de Jérusalem où il aurait été mis. Troisième lieu et troisième temps : sa résurrection sur les rives du lac de Tibériade, son ascension jusqu'à la montagne de Gamala et sa transfiguration dans le ciel.

Détail important : curieusement, ce n'est pas le Christ ressuscité qui se profile dans la lumière de l'infini mais un arbre penché. Dans la logique de Léonard, cet arbre doit probablement symboliser le renouveau éternel de la nature et de la vie. Il transcende le message évangélique. Il l'élargit au mystère de l'existant, de l'être, de la nature et du monde. Il nous mène ainsi depuis le mystère de la naissance embryonnaire d'un esprit/lumière qui s'incarne dans l'enfant, jusqu'à une fin (?) cosmique (?) dans la lumière d'un infini que seule la peinture peut évoquer. Ce mystère de la lumière sera d'ailleurs un sujet d'étude qui préoccupera Léonard beaucoup plus que l'étude des dogmes. Autrement dit, Léonard de Vinci cherchait des explications au mystère du monde au-delà de la révélation chrétienne de son époque. N'est-ce pas là la doctrine hérétique de Léonard dont parle Vasari ?

Cet arbre penché surprend. Compte tenu des lois de l'optique, par rapport à la forêt qu'il domine, il ne devrait être qu'un point. Notre inconscient est troublé. Madame la restauratrice, ne l'effacez surtout pas en croyant qu'il s'agit d'un rajoût postérieur. Absolument pas ! Il s'agit d'une astuce de peintre, un secret d'atelier.

Une deuxième réponse se lit dans une Vierge à l'enfant que Léonard a peinte en même temps ou peu de temps après... un chef-d'oeuvre (les deux visages sont identiques). https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/salvator-mundi-madone-de-laroque-206484
« Car c’est un trait merveilleux de son génie que, désirant donner le maximum de relief à ce qu’il faisait, il recherchait les ombres les plus épaisses et les fonds les plus obscurs au moyen de noirs donnant des ombres plus foncées et paraissant de plus en plus sombres afin que par contraste les clairs semblent plus lumineux ; mais de cette façon, il arrivait à des teintes si sombres que l’ensemble paraissait fait pour imiter la nuit plutôt que les nuances de la lumière du jour. Cependant il faisait tout cela pour donner plus de relief et atteindre la fin et la perfection de l’art (Vasari, Le Vite, 1568). » 

Que veut nous dire Léonard de Vinci dans ce tableau inconnu de la Vierge à l'entant ?

Hypothèse : J’ai peint une Vierge à l’enfant pour essayer de comprendre ce qu’il y a de divin dans la lumière. J’ai imaginé une chambre dans la plus complète obscurité, sans rien qui puisse faire penser à une présence, qu’elle soit humaine ou non. J’ai voulu représenter le néant et j’ai agi en sorte de donner au spectateur l’impression qu’il est dans la pièce, dans le néant. Puis, en haut et à droite, dans le mur, j’ai ouvert une fenêtre sur l’infini, une ouverture avec un simple encadrement qui n’oblige pas l’œil à se fixer sur elle. Dans cette ouverture, j’ai peint un paysage flou qui baigne dans une atmosphère vaporeuse où j’ai mêlé intimement reflets verts de la nature et reflets bleus du ciel. J’ai ajouté du bleu aux montagnes en les faisant se profiler sur un fond lumineux de lever de soleil.

Dans une telle atmosphère, les objets les plus lointains, comme par exemple les montagnes paraissent, à cause de la grande quantité d’air qui se trouve entre elles et ton œil, bleues presque comme la couleur de l’air quand le soleil se lève... Par contre, lorsque le soleil se couche, les brouillards qui tombent rendent l’air épais, et les objets qui ne sont pas touchés par le soleil restent obscurs et indistincts (Léonard de Vinci, carnets).

Sur cette perspective subtile et aérienne, j’ai ajouté une perspective de ligne de fuite d’arbres érigés qui prend appui, au premier plan, sur une ligne horizontale et immobile d’arbres en boule. Pour bien évoquer le sentiment que le divin et la source de la vie sont dans l’infini de la ligne de fuite, à l’arrière et au-delà de la montagne, j’ai dessiné à l’avant un paysage mort en y insérant un arbre aux branches déchiquetées et tourmentées.

Entre la chambre noire et ce paysage derrière lequel règne l’infini, se trouve comme une paroi de verre. Si l’homme n’ouvre pas son œil, il ne voit rien, mais s’il l’ouvre, c’est un mouvement de l’âme qui lui fait franchir la paroi de verre. (Léonard de Vinci, carnets).

Ensuite, j’ai fait pénétrer la lumière dans la pénombre de la pièce comme un puissant rayon de soleil qui, dévalant du haut de la montagne, ‘’tomberait’’ sur la Vierge et l’enfant ou, comme une tornade qui entrerait et ressortirait aussitôt par l’ouverture en suivant une courbe en ellipse et en spirale. J’ai amené la lumière sur les pieds de l’enfant, lui ai fait suivre son corps en remontant, le bras de la mère, puis son buste. De plus, j’ai voulu, en n’éclairant pas le fond de la pièce, qu’on ne puisse pas imaginer un éclairage autre que la lumière qui ‘’tombe’’ de la fenêtre et y repart après avoir baigné de sa luminosité le corps de l’enfant et celui de sa mère. Pour bien faire sentir ce mouvement, je l’ai souligné par le regard qu’ils échangent.
J’ai voulu insuffler dans la mère et l’enfant le divin qui est venu dans le monde en le représentant dans le sentiment humain le plus beau et le plus pur qui soit : l’amour entre une mère et son enfant.

Avant de peindre l'oeuvre aboutie, j'avais esquissé une ébauche, un modello, une esquisse volontairement imparfaite. La nuit et le matin, dans l’obscurité de ma chambre, je réfléchissais en regardant ce modello jusqu’à ce que la scène se précise, d’abord dans ses contours, puis dans tous ses détails.

Dans mon ébauche, j’avais dressé dans l’embrasure de la fenêtre une colonne très rigide aux contours très nets, mais dans mon tableau final, je me suis rendu compte que cela ralentissait le mouvement de l’âme vers l’infini et ne l’ai pas représentée. Dans mon souci d’aller à l’essentiel en supprimant le superflu, j’ai accentué les effets de lumière sur la Vierge et l’enfant et mis de l’obscurité tout autour, y compris sur la robe jusqu’à la rendre invisible.
C’est ainsi que j’ai fait revivre mon rêve sur la toile jusqu’à l’idéal. Tout en peignant, je regardais mon ébauche dans le reflet flou que me renvoyait un miroir - ce qui explique que les deux images soient inversées. Cela me permettait d’imaginer une scène plus expressive et plus belle.

Regarde la lumière et admire sa beauté. Ferme l’œil et observe. Ce que tu as vu d’abord n’est plus et ce que tu verras ensuite n’est pas encore. (Léonard de Vinci, carnets)

Ainsi s'explique le paysage de désert du tableau du Louvre.

Photos Wikipédia et de l'auteur.

(deuxième partie à suivre)

Emile Mourey, 28 octobre 2019

 



6 réactions


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 28 octobre 2019 16:34

    Il ne faut pas oublier que Léonard de Vinci était homosexuel. Or, il ne s’est jamais séparé de ce tableau. Silvano Vincenti, président du « Comité national pour la valorisation des biens historiques », une association privée italienne d’investigation de l’art, prétend qu’il y a de fortes similitudes entre les traits des visages du Saint Jean Baptiste, de l’ange, et de Monna Lisa. D’après lui, la Joconde serait donc un homme. Le peintre aurait laissé des indices en peignant dans les yeux de la Joconde un minuscule L pour Leonardo et un S pour Salai, « assistant » (doux euphémisme) du peintre qui aurait servi de modèle. Sophie Herfort considère que le portrait de Salai, personnage androgyne aimant porter des bas roses et se féminiser à outrance, et celui de La Joconde posés en calque montrent beaucoup d’analogies.


    • Emile Mourey Emile Mourey 28 octobre 2019 16:38

      @Séraphin Lampion

      Il s’agit d’une vieille thèse. Des lettres dans les yeux ? Pures élucubrations !


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 28 octobre 2019 17:28

      @Emile Mourey

      Dommage, c’est mignon, mais de toutes façons, ça ne l’empêche pas d’être l’objet d’art le plus visité au monde avec 20 000 visiteurs par jour, juste devant le diamant Hope (qui se trouve au National Museum of Natural History, à Washington).


    • soi même 28 octobre 2019 22:04

      @Emile Mourey, c’est sur vous êtes pas Léonard, pour enfilé autant de perles.


  • Alain 28 octobre 2019 18:22

    Que ce soit le portrait de untel ou untel, à vrai dire, ce n’est pas si grave en soi. La qualité est là et l’émerveillement aussi.

    Mozart a composé des arias pour des sopranos bien spécifiques, ca a été chanté par d’autres. Ca n’enlève rien à l’oeuvre.

    Et puis si l’art a une part de mystère, face à un monde qui veut toujours tout savoir, tant mieux.


  • eddofr eddofr 29 octobre 2019 16:27

    « La Joconde » est un faux !

    D’abord, ce tableau n’a pas été peint par l’Illustre Artiste Florentin Léonard De Vinci mais par un obscur artiste Toscan, né à Vinci le 15 Avril 1452 et dont le nom de Baptême était Leonardo Di Ser Piero.

    En plus, ce tableau ne représente même pas « La Joconde » mais, peut-être, une représentation approximative (pour ne pas dire fantasmée) d’une quelconque bourgeoise florentine du nom de Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo, ou peut-être une autre femme, ou un homme ...

    Enfin, (bon la je me trompe peut-être, je suis pas bon en lecture de plans) il semble que ce tableau soit exposé dans le Palais de Tuileries (joint au Palais du Louvre par Henri 4ème du nom) et non dans le Palais du Louvre lui-même.

    Il n’empêche que c’est une bien belle oeuvre (mais bon, si vous voulez mon avis, c’est la « Pieta » du petit Michel qui mériterait le titre d’oeuvre la plus visitée au monde.


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