samedi 11 juillet 2020 - par Claude Courty

Réflexions, questions et raccourcis au sujet de la pauvreté profonde et de son éradication

À considérer ce à quoi nous portent nos sentiments et nos émotions, nous finissons par ignorer les réalités fondamentales de l’existence, au point d’aggraver le sort de ceux que nous voudrions protéger.

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Le seul moyen d’éradiquer la pauvreté profonde est “d’isoler” la pauvreté du niveau zéro de la richesse, avec lequel il coïncide structurellement. Un Revenu Universel Minimum et Inconditionnel (RUMI), financé par la richesse collective de la société, le permettrait.

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Richesse et pauvreté se définissent et existent l’une par l’autre, et se répartissent de manière incontournablement pyramidale. Chacun est le riche ou le pauvre de plus pauvre ou de plus riche que soi.

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Existant par la richesse et réciproquement, la pauvreté est une fatalité structurelle incontournable, ce qui n'est pas le cas de la pauvreté profonde. Celle-ci pourrait donc être éradiquée ; mais l'homme doit pour cela prendre conscience des réalités de sa propre condition.

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Contrairement à la misère profonde, qui en est l’expression extrême, la pauvreté existe par la richesse et réciproquement. C’est seulement en tenant compte de cette spécificité qu’elle pourrait être éradiquée.

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La pauvreté profonde, est celle de 1 à 2 milliards d’êtres humains qui vivent avec moins de 2 dollars par jours. C’est en favoriser le développement que la confondre avec la pauvreté relative régnant dans les sociétés les plus riches.

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Si la richesse n’a pas d’autres limites que l’appétit et les facultés de ceux qui la convoitent, ainsi que les ressources dont ils la tirent, la pauvreté a la sienne, qui est le niveau zéro de cette même richesse.

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Alors que des contraintes d’ordre structurel, découlant du caractère pyramidal de toute société fondée sur l’altérité et l’interdépendance de ses membres, condamnent à l’échec toute tentative d’instauration d’un revenu universel n’en tenant pas compte, pourquoi les idéologues de toutes tendances s’obstinent-ils à ignorer ces contraintes ?

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Contrairement à son sommet, dont la croissance n’a pas d’autres limites que l’enrichissement de ceux qui l’occupent et les ressources dont ils le tirent, la base de la pyramide sociale, correspond irrémédiablement au niveau zéro de la richesse. C'est en tenant compte de cette particularité, que la pauvreté profonde pourrait être éradiquée.

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La vision inspirée d’une archaïque lutte des classes, qu'en ont la plupart de ceux qui en vantent les mérites, voue le revenu universel à l'échec. Pour savoir pourquoi, lire :

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/07/pyramide-sociale-et-revenu-universel.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/03/revenu-universel-et-lutte-des-classes.html

https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/07/pour-un-revenu-universel-minimum-et.html

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Les représentants de toutes les espèces vivantes doivent avant tout leur sort aux hasards de leur naissance. C'est ainsi que 1 à 2 milliards d'humains vivent au niveau zéro de la richesse matérielle, avec moins de 2 $ par jour.

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La natalité encourage d'abord la pauvreté, du seul fait que structurellement, sur 100 êtres humains qui s'ajoutent à la population, 86 iront grossir les rangs des "pauvres" quand 14 seront des "riches" ; or 220 000 Terriens s'ajoutent quotidiennement à cette population. La croissance incessante de celle-ci favorise par conséquent l’expansion de la pauvreté, dont la pauvreté profonde.

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Le revenu universel doit être conçu, non pas en termes de lutte des classes, mais d'isolement de l'ensemble de la société, du niveau zéro de la richesse, à commencer par tous ceux qui y vivent avec moins de 2 $ par jour.

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Quand une mondialisation irréversible, résultant d’un progrès voulu par le plus grand nombre, a aboli les frontières entre les hommes, toutes les misères de l’humanité sont promises à un partage chaque jour plus large.

https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com/2019/01/au-sahel-la-planification-familiale.html

https://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com/2019/01/changer-les-normes-sociales-et-les.html

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L’instauration d’un revenu universel minimum et inconditionnel – RUMI – est le seul moyen durable d’isoler en premier lieu les pauvres profonds du niveau zéro de la richesse, auquel nul ne peut vivre sans être frappé d'exclusion sociale.

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L’augmentation des besoins d’une population croissant sans cesse devient telle, que l’insuffisance des moyens de les satisfaire touche d’abord les plus vulnérables. Et cela ne pourra que s’aggraver avec une démographique mondiale anarchique.

https://docs.google.com/document/d/1Oqy_bfg0aEggHNFN4AzhuMop8L5I0BkR81HjssUw-Lo/edit

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La situation économique et sociale créée par la pandémie de coronavirus, a créé les conditions les plus favorables à l’instauration progressive du RUMI, en commençant d’urgence par les plus défavorisés, vivant avec moins de 2$ par jour.

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Le coût du RUMI serait amplement couvert par celui des aides, allocations et autres mesures démagogiques d’assistanat, accordées sans discernement.

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Partout où ils existent, les pauvres profonds ne sont pas des électeurs ; c’est un de leurs handicaps majeurs. Alors qu’ils ont le pouvoir de voter, ils s’en abstiennent trop souvent, s’en remettant ainsi à autrui pour défendre leur cause.

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Outre par devoir de solidarité humaine, il est de l’intérêt social, économique et écologique des pays avancés de contribuer à résorber la surpopulation mondiale, mais cela sera vain en l’absence d’une maîtrise de celle-ci à l’échelle planétaire.

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L’idée de partage, qu’inspire une compassion trop sommaire, est une utopie criminelle qui néglige les effets de notre démographie galopante, associée au caractère incontournablement pyramidal de notre société, qui fait croître les pauvres jusqu’à 20 fois plus vite que les plus riches.

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La meilleure manière d’aider les pauvres, est d’encourager les riches à investir, non pas de les en dissuader. C’est le meilleur moyen jamais inventé d’obtenir, par l’imposition de leurs profits, les moyens de soulager passagèrement la pauvreté, mais ce pourrait être celui d’éradiquer la pauvreté profonde.

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Les inégalités sociales résultent du niveau de richesse collective rapporté à la démographie et au positionnement de chacun dans la pyramide sociale. Taxer les riches pour tenter de réduire les inégalités de revenu par un simple transfert, est sans effet sérieux ni durable, pour des raisons purement structurelles.

 

Pour approfondir tous ces propos, lire ici-même divers articles consacrés par l’auteur au Revenu Universel, directement accessibles via son profil Agoravox.



72 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 11 juillet 2020 16:26

    La charité laïque, quoi...


    • Claude Courty Claudec 11 juillet 2020 17:24

      @Séraphin Lampion

      Merci.

      J’ai écrit quelque part que nommer solidarité ce qui n’est rien d’autre que la charité, est moins obscurantiste, et peut-être plus digne pour ceux qui partagent, mais n’a rien changé aux obligations de l’être humain, ne serait-ce qu’à son propre égard.

      Il ne reste plus qu’à institutionnaliser, aussi rationnellement que possible, c’est-à-dire en tenant compte des réalités de notre condition et de la structure sociale qu’elle nous impose.


    • Iris Iris 11 juillet 2020 18:27

      @Claudec

      Charité et solidarité c’est un peu pareil, c’est « à votre bon cœur messieurs dames ! »

      Je préférerai quelque chose comme rééquilibrage même si ça fait très techno. 


    • Claude Courty Claudec 11 juillet 2020 19:12

      Iris 11 juillet 18:27

      Voir échange sur ce point précis, au début du présent fil de discussion


    • sylvain sylvain 12 juillet 2020 15:27

      je suis bien d’accord, ça ne me parait pas être des termes appropriés .

      La moitié des humains n’ont aucune place dans le système industriel, et donc plus de place dans le monde vu qu’il en a fait le tour depuis un moment, ce chiffre va de toute évidence augmenter .Ces personnes se retrouvent dans cette condition au grè de leur lieu de naissance et des aléas de la vie des civilisations

      Parmi ceux qui ont une place, tous ceux qui produisent ce qui est vraiment important pour tout le monde, nos besoins primordiaux, ont les taches les plus difficiles, usantes et moins bien payées .

      Un salaire universel changerait la vie de ces deux catégories de population ( beaucoup font partie des 2 catégories, selon le moment) qui représentent une large majorité de l’humanité . Ce n’est ni de la charité, ni de la solidarité, c’est, selon mes normes morales bien sur, de la justice sociale


    • sylvain sylvain 12 juillet 2020 15:32

      nous nous retrouveron par contre avec certains problèmes sur les bras . Le principal à mon avis, viendra du fait que ce n’est pas pour rien que ceux qui produisent les richesses primordiales sont traités comme des esclaves .

      C’est que l’on doit être sur qu’ils se présentent bien le matin à l’usine . On ne peut pas permettre qu’ils décident de changer vie, d’aller passer une semaine à rio, ou qu’ils se dient que quand même c’est vraiment un boulot de merde et je serai smieux à la pêche . Donc ceux qui exercent ces activité sont sous contrainte et doivent le rester, car on ne peut se passer de leur activité . Avec un salaire universel, ils partiront à la pêche ou alors il faut tout repenser


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 12 juillet 2020 16:00

      @sylvain

      Oui, bien sûr, il faut tout repenser.


    • machin 13 juillet 2020 07:44

      @Claudec

      Charité et solidarité n’ont rien a voir.
      .
      Dans une société équitable, il n’est pas besoin de charité.
      Une société équitable est par nature solidaire.


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 11:06

      @machin

      Dans le principe, je serais assez d’accord avec vous, mais dès qu’elle sont collectivement organisées par un pouvoir, qu’il soit religieux ou politique, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Ces pouvoirs encouragent ou contraignent (obole, impôt) et répartissent.


    • machin 14 juillet 2020 12:42

      @Claudec

      En fait je me fous totalement que soyez d’accord ou pas......Parce-qu’il y a autant de différences entre vous et moi qu’entre la charité et la solidarité.

      Continuez donc à être charitable, puisque c’est déductible des impôts...


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 juillet 2020 17:37

    Pour ceux qui auraient lu un peu trop vite (c’est moi qui souligne) :

    L’idée de partage, qu’inspire une compassion trop sommaire, est une utopie criminelle qui néglige les effets de notre démographie galopante, associée au caractère incontournablement pyramidal de notre société, qui fait croître les pauvres jusqu’à 20 fois plus vite que les plus riches.


    • Claude Courty Claudec 11 juillet 2020 18:22

      Pierre Régnier 11 juillet 17:37

      Ce qui signifie que vouloir résoudre le problème des inégalités sociale en commençant par mettre au régime la “poule aux œufs d’or” (faute de pouvoir la tuer) – c’est-à-dire en tassant le sommet de la pyramide sociale –, revient à appauvrir l’ensemble de ses occupants, au détriment premier des plus nombreux qui, en occupant la base (niveau zéro irrémédiable de la richesse), subissent le maximum de la pression. Sans omettre que plus ces occupants sont nombreux plus la pression est forte.

      Le RUMI par contre, assure à tous les occupants de la pyramide sociale, à commencer par les plus pauvres d’entre eux, la garantie d’un niveau d’existence minimum, pouvant être amélioré selon les ambitions, les capacités et les efforts de chacun, couverture santé en sus.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 juillet 2020 18:49

      @Claudec

      Je suis résolument pour le RUMI

      Enlevez le « par contre » au début des 5 lignes où vous le définissez et je suis aussi pour votre définition du RUMI.

      Mais je suis plus encore pour le partage des richesses acquises par l’inventivité et le travail des êtres humains, de tous les êtres humains quand ils ont la possibilité d’avoir un travail.

      J’ajoute qu’à cette raison de toujours de combattre le capitalisme s’ajoute aujourd’hui le fait qu’il conduit rapidement le monde à un terrible effondrement, qu’on peut définir comme la destruction des moyens naturels de vivre sur la terre.


    • Claude Courty Claudec 11 juillet 2020 19:41

      Pierre Régnier 11 juillet 18:49

      — Où est ce “par contre” SVP ? Merci d’un copier-coller qui me permettrait de vous répondre.

       Le RUMI se substituerait précisément à un partage qui relève trop souvent d’une spoliation à laquelle nul ne doit être contraint de se soumettre. C’est aussi ça la liberté. Le partage relève d’une fraternité que chacun doit avoir le droit et la liberté d’éprouver ou non à l’égard de ses semblables, animés autant par leur cupidité ou leur frustration que par leur fraternité.

       Ce n’est pas le capitalisme qui conduit l’humanité à sa perte, c’est la démesure de sa vanité, de sa cupidité et de sa population. Le capitalisme est un mot qui masque les mêmes abus, qu’il soit privé ou d’État, libéral ou dirigiste.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 juillet 2020 21:58

      @ Claudec

      Le copié collé demandé (c’est moi qui souligne) :

      Le RUMI par contre, assure à tous les occupants de la pyramide sociale, à commencer par les plus pauvres d’entre eux, la garantie d’un niveau d’existence minimum, etc...

      J’assume : à la liberté totale j’oppose la solidarité.

      Je suis d’accord avec vous sur un point : un système libéral ou dirigiste peut se rendre coupable des mêmes abus que ceux qu’engendre naturellement, selon moi, le capitalisme privé ou d’État.


  • foufouille foufouille 11 juillet 2020 17:58

    « La pauvreté profonde, est celle de 1 à 2 milliards d’êtres humains qui vivent avec moins de 2 dollars par jours. »

    sauf que c’est juste le revenu déclaré et que avec 100$ par mois, pas mal d’hindous ont eu un crédit pour payer un panneau solaire avec batterie, ampoule et prise pour charger le téléphone portable.


    • Claude Courty Claudec 11 juillet 2020 18:40

      foufouille 11 juillet 17:58

      Ne pas confondre, nombre de tél. portables avec nombre de leurs possesseurs ni avec celui de leurs utilisateurs.

      Quelques milliards d’êtres humains ne connaissent des “bienfaits” du progrès que ce qui atteint leurs régions les plus reculées, en attendant de connaître mieux dans des bidonvilles ou pire. Sans parler de ceux qui téléphonent le ventre vide et en haillons.


    • foufouille foufouille 12 juillet 2020 07:47

      @Claudec

      le téléphone et les communications sont hors de prix justement donc ils sont morts de faim depuis longtemps.

      le bidonville n’est pas mieux que le village vu que le terrain cultivé est souvent inexistant.


    • microf 14 juillet 2020 14:24

      @Claudec

      Bien dit, notre très cher@foufouille confond toujours tout.


  • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 11 juillet 2020 18:09

    L’idée d’un revenu universel est une imposture monstrueuse.

    La finalité de ce projet est de rendre dépendant les 99% au bénéfice des 1% et de casser toute autonomie qui est la condition même de l’exercice d’une liberté de plein gré.

    Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être


    • sylvain sylvain 12 juillet 2020 15:16

      l’autonomie n’existe plus pour l’humain, nous sommes des animaux d’élevage . A chaque minute de votre vie vous faites appel à la société . Dès que vous vous déplacez, utilisez un produit quelconque ou mangez un truc .

      On peut par contre exercer un certain pouvoir sur les autres humains et la société humaine en général, pouvoir dont le média est aujourd’hui principalement l’argent qui est une des rares choses ( le sexe, ça peut aussi marcher) qui permette de demander un service quelconque en se pensant autonome, en tout cas ni redevable ni rejetable  : si vous avez de l’argent, cela vous est du .

      Aujourd’hui, les 1% vous donnent un emploi et le revenu qui va avec . En quoi cela vous assure t il une autonomie ? en rien . Donner de l’argent à tout le monde, en expliquant bien que personne n’est redevable plus qu’un autre, ne nous procurera surement pas l’autonomie, mais éviterait d’avoir à quémander un emploi ou une aide et procurerais à beaucoup une forme de liberté


  • Iris Iris 11 juillet 2020 18:11

    @Claudel

    C’est curieux cette façon de mettre une frontière entre le pauvres et les super pauvres, dans les faits il n’y pas de discontinuité.
    Celui qui gagne 1$ de plus ne bénéficierait plus du RUMI ?
    A mon sens un revenu minimum devrait être assuré à tout le monde.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 juillet 2020 19:07

      @Iris

      Oui, à condition que tout le monde ait le devoir de reverser à la collectivité, au-delà d’une certaine limite, une richesse personnelle acquise par le travail de tous.

      Il n’y a pas de discontinuité dans l’enrichissement personnel au sein de la communauté humaine et c’est révoltantIl fautdans les faits, en créer une.



    • Claude Courty Claudec 11 juillet 2020 19:08

      Iris 11 juillet 18:11

      Quelles frontières ? Pauvreté et richesses sont des notions relatives qui se définissent l’une par l’autre, quels qu’en soient les niveaux. Et c’est bien le défaut des indices et autres paramètres que de se prêter à leur fixation, bien que l’étude sérieuse puisse le nécessiter. Et puis il y a la richesse de celui qui possède de quoi vivre dignement comparée à la pauvreté de celui qui n’a même pas de quoi se nourrir.

      Il n’est pas inutile, quelle qu’en soit le degré d’approximation, de savoir combien d’entre nous n’ont même pas de quoi manger. De quoi relativiser en tout cas, la situation de ceux qui se plaindront toujours de l’insuffisance des secours qu’ils reçoivent. 

      RUMI signifie : Revenu Universel (pour tous) Minimum (le minimum vital et mieux si possible, hors dépenses de santé) et Inconditionnel (sans conditions, notamment de ressources)

      Voir les liens conduisant aux précision et rappels qui vous semblent nécessaires.


    • Iris Iris 11 juillet 2020 19:40

      @Claudec

      Par frontière je voulais dire seuil. J’avais compris à vous lire que vous proposiez de verser ce RUMI à ceux qui auraient un revenu inférieure au seuil de 2$ par jour. Désolé si j’ai mal compris.


    • Iris Iris 11 juillet 2020 20:25

      @Pierre Régnier

      Oui, quand on a rien on ne peux plus avoir moins, et quand on à tout on se débrouille toujours pour avoir plus. Ca n’est pas acceptable pour moi non plus.

      Mais comment organiser une redistribution mondialisée vers les plus pauvres ?

      Faut-il l’attendre du volontariat ?

      Faut-il un ordre mondiale ? 

      Il me semble que l’auteur préconise le volontariat.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 juillet 2020 21:43

      @Iris

      Je suis socialiste (ancien militant du PSU, pas grand chose à voir avec les « socialistes » français d’aujourd’hui) et je crois à la nécessité de décisions politiques impliquant l’engagement des défavorisés et de leurs représentants dans la lutte contre la pauvreté et pour l’égalité au sein de leur peuple.

      J’ai déjà dit ailleurs à Claudec que, d’accord avec lui sur une indispensable dénatalité, les pays riches devraient accorder (et même augmenter) leur aide aux pays qui sont à la fois très pauvres et surpeuplés, seulement s’ils s’engagent fermement dans la dénatalité et le partage interne de ce que l’aide des riches apporterait à leur pays.


    • Ecureuil66 13 juillet 2020 14:31

      @Claudec

      je suis tout à fait d’accord avec ce RUMI, c’est à dire qu’on donnerait la même somme à tout le monde, riche ou pauvre : de quoi clouer le bec aux jaloux qui ne pourraient plus dire pourquoi l’aide-t-on et pas moi il n’a qu’ à travailler.....sauf qu’il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver un emploi.
      .Il y a eu ou il y a encore des essais sur ce type de prestation (qui en supprimant toutes les autres mettrait instantanément fin à toutes les magouilles fraudes et escroqueries)..en connaît on le résultat tout à fait objectivement bien sûr ?
      ce que je n’arrive pas à comprendre c’est pourquoi beaucoup de personnes et pas des plus riches sont contre cette mesure ....
      en ce qui concerne le montant de ce revenu une somme entre 1000 et 1500 me paraîtrait souhaitable.... la somme de 495 euros RSA je crois, donnée actuellement permet elle de vivre décemment ? d’où le travail au noir pour survivre c’est évident...

      D’après nombre d’économistes (qui ne sont jamais tous d’accord entre eux il est vrai) si l’état cessait de donner des aides à tout va qui ne vont d’ailleurs presque jamais là ou il faudrait on pourrait donner le smic sans problème à tous les sans emploi....voilà qui laisse rêveur !


    • foufouille foufouille 13 juillet 2020 15:03

      @Ecureuil66

      avec le RSA, il faut mendier, bouffe dans les assos, récup de fins de marchés ou poubelles.


    • Ecureuil66 13 juillet 2020 17:31

      @foufouille
      c’est presque ça ! (même avec une APL)


    • foufouille foufouille 13 juillet 2020 17:46

      @Ecureuil66

      sans APL, c’est pire vu que faut payer une taxe foncière.

      le système D évites les découverts autorisés ou pas. j’ai oublié le jardinage et les poules pour ceux qui peuvent, c’est mieux que les poubelles en ville.


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 18:11

      @Ecureuil66

      Enfin un soutien. Merci !

      Le RUMI se préoccupe de démographie, question que refusent d’aborder les auteurs d’autres formules de revenu universel. Je possède d’ailleurs la copie d’un édifiant échange à ce sujet

      avec le responsable d’une association ayant refusé ma contribution pour d’obscurantissimes raisons.
      Mais au-delà de ce cas particulier, loin d’être unique, il faut savoir que celui qui propose quoi que ce soit qui sorte des sentiers battus a contre lui : ceux qui ont pensé à la même chose, ceux qui ont pensé à des choses opposés ou simplement différentes, et surtout la foule de ceux qui bien que n’ayant pensé a rien s’y opposent par principe et peur de tout ce qui les dérange leurs habitudes.


  • Francis, agnotologue JL 11 juillet 2020 18:51

    pauvres vs super pauvres ?

     

    « La misère c’est la pauvreté sans les moyens de subsistance »

     

    La société capitaliste alias la société de consommation alias la société d’abondance est en réalité la société de la rareté. En effet, le moteur du capitalisme c’est les inégalités. Il est incapable d’éradiquer la pauvreté puisqu’elle engendre la misère.

     

    On dit « pauvreté n’est pas vice » ; Mais peut-on en dire autant de la misère, qui peut pousser à tous les expédients ?


  • AmonBra QAmonBra 11 juillet 2020 20:02

    Merci @ l’auteur pour le partage.

    « On n’attaque pas les riches par jalousie, mais par légitime défense.

    L’accaparement des richesses est la cause de la pauvreté, les riches ne sont pas seulement indifférents à la pauvreté, mais ils la créent et la maintiennent. »

    Jody Foster, actrice


    • Claude Courty Claudec 12 juillet 2020 08:51

      @ QAmonBra , Pierre Régnier, Iris, etc.


      Quel que soit l’avis de Jody Foster, actrice, sur la question, nul besoin de la jalousie ; le désir de toujours améliorer sa condition – qui distingue l’homme des autres espèces animales – et la frustration de ne pas y parvenir dans une mesure égale pour tous, suffisent à révolter les âmes les moins sensibles.

      Or chacun ne détient les moyens d’améliorer sa condition que dans la mesure où il les a reçus à sa naissance, dans son bagage génétique, social et culturel. Nul n’échappe à cette loterie – quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son parcours ensuite et l’assistance dont il puisse bénéficier durant toute son existence. C’est ainsi que se font riches et pauvres – en tout –, les uns existant par les autres et inversement. Sans riches point de pauvres et vice-versa ; telle est la condition humaine.

      Condition qui n’exclut pas que ceux qui la vivent expriment les sentiments et émotions qu’ils en tirent ; des plus aux moins généreux : de l’altruisme à l’égoïsme ; de la solidarité à la lutte fratricide, de la générosité à la cupidité, de la compassion à l’indifférence, etc.

      Jody Foster ne sera pas seule à objecter qu’il suffit de supprimer l’héritage pour mettre tous les êtres humains à égalité. C’est omettre trois choses, entre bien d’autres :

      1° L’égalité des chances ne garantit en rien l’égalité des résultats, y compris sous les régimes les plus dirigistes.

      2° l’héritage matériel – en attendant que toute autre forme d’héritage puisse l’être – étant systématiquement confisqué par le grand régulateur qu’est l’État ou toute autre autorité désignée à cette fin, le produit de cette confiscation (ou ce qui en restera après que ledit régulateur se soit lui-même servi pour rémunérer son intervention) ira rejoindre une richesse collective, redistribuée en parts égales, pour être employée selon les aptitudes de chacun … et en faire ce dont il sera capable.

      3° La nature ayant horreur du vide, se chargera de combler le vide laissé à la base de la pyramide sociale – niveau zéro de la richesse –, là où logent les plus démunis d’entre nous.


    • Iris Iris 12 juillet 2020 16:52

      @Claudec

      L’égalité des chances ne garantit en rien l’égalité des résultats,

      De quel résultats parlez-vous ?

      L’égalité des chances ne serait pas en soit un résultat ? 

       

      l’héritage matériel – en attendant que toute autre forme d’héritage puisse l’être – étant systématiquement confisqué par le grand régulateur qu’est l’État ...

      Si c’était vrai, pourquoi la classe des plus riches est aussi peu renouvelée ?


    • Claude Courty Claudec 12 juillet 2020 19:11

      @Iris 12 juillet 16:52

      La chance dépendant par définition du hasard, elle ne saurait garantir une quelconque égalité, pas davantage en matière de condition sociale ou de richesse que dans d’autres domaines. Quant à savoir si l’égalité des chances peut constituer un résultat en soi, j’avoue y trouver bien peu d’intérêt quand je pense à ceux à qui il est promis qu’en résultera une amélioration de leur sort – ici et maintenant – qu’ils attendent depuis toujours.

      Quand je parle d’autres formes d’héritage, il s’agit de notre héritage génétique et culturel, dont la possibilité de confiscation – à l’instar de notre héritage matériel –telle que la laisse entrevoir le progrès, réduirait l’humanité à l’état de fourmilière et ce qui est plus grave, l’homme à l’état de fourmi.

      Pour ce qui est du peu de renouvellement des riches, je ne saisis pas le sens de cette question. Mais n’est-il pas simplement dû à leur proportion structurelle dans notre société pyramidale ? 14% de riches pour 86% de pauvres.


    • Iris Iris 12 juillet 2020 19:43

      @Claudec

      Quant à savoir si l’égalité des chances peut constituer un résultat en soi, j’avoue y trouver bien peu d’intérêt quand je pense à ceux à qui il est promis qu’en résultera une amélioration de leur sort – ici et maintenant – qu’ils attendent depuis toujours.

      Je ne suis pas certain de comprendre. Voulez-vous dire que ceux qui bénéficieraient de l’égalité des chances n’en valent pas la peine ?

      Ou que ce ne serait pas rentable vis à vis de je ne sais quel critère, qu’il faudrait que vous définissiez si c’était le cas ?

       

      Pour le renouvellement des riches, je le dis autrement : Si l’état confisquait systématiquement l’héritage matériel comme vous semblez le dire, alors il y aurait beaucoup plus de rotation au sommet de la pyramide.


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 04:33

      Iris 12 juillet 19:43

      Je n’ai pas dit que l’État confisquait…, j’ai évoqué ce que serait en réalité la confiscation de l’héritage matériel : le pillage, au nom d’une archaïque lutte des classes, de moyens consacrés à des activités économiques profitables à tous, pour en reverser le produit dans le tonneau des Danaïdes des fonds publics, avec sa dilapidation partielle au passage, en frais d’Administration.

      Mais puisque vous évoquez la pyramide sociale pour y positionner des riches en vous étonnant de leur faible nombre, vous devriez poursuivre en y positionnant les pauvres hélas en surnombre, comme je le fais au §3° de mon précédent post (sans que vous sembliez y avoir prêté attention). Vous y trouveriez la réponse à vos questions, dans l’ignorance de cet irrémédiable niveau zéro de la richesse où se situent les plus nécessiteux d’entre nous, à moins que ce soit de l’abus de confiance idéologique, consistant à leur faire croire qu’ils peuvent en sortir par la magie d’une utopique égalité des chances qui pourrait peut-être se concrétiser sous la forme d’un revenu universel.


    • Iris Iris 13 juillet 2020 05:43

      @Claudec

      Ok, l’état ne confisque donc pas l’héritage, et ça explique pourquoi c’est toujours les mêmes familles et clans qui occupent le haut de la pyramide.

      J’ai prêté une grande attention à votre pyramide et ses différentes strates, et je ne m’étonne pas du tout du faible nombre de riches qu’on y trouve. Cependant je n’y trouve pas la réponse à toutes mes questions. Notamment, quel est le sens de la remarque que vous avez fait plus haut, à savoir :

      >>>>> Quant à savoir si l’égalité des chances peut constituer un résultat en soi, j’avoue y trouver bien peu d’intérêt quand je pense à ceux à qui il est promis qu’en résultera une amélioration de leur sort – ici et maintenant – qu’ils attendent depuis toujours. <<<<<

      Que veut dire cette remarque ?

      1-Que ceux qui bénéficieraient de l’égalité des chances n’en valent pas la peine ?

      2-Que ce ne serait pas rentable ? Si c’est le cas quel est le critère de rentabilité ?

      3-Autre signification ? Dans ce cas pouvez-vous la préciser ?


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 10:59

      @Iris

      Que veut dire cette remarque ?

      Ma remarque signifie que peu m’importe les résultats d’une promesse dont l’utopie est attestée par l’impuissance des luttes livrées en son nom depuis des millénaires, pendant qu’a inexorablement progressé le binôme population-économie, avec la bénédiction et la participation de ceux qui livraient ces luttes.

      « Tous les pouvoirs, à commencer par le religieux et le politique (avec leurs prolongements syndicaux), sont moins soucieux du bien-être – ici et maintenant –que du nombre de ceux sur lesquels ils se fondent et prospèrent. »

      Ceci dit, je vous remercie de l’attention que vous me dites avoir prêtée à ma pyramide, bien que regrettant que la sérénité ait pu vous manquer au point de vous empêcher d’y trouver les réponses à (toutes) vos questions. Par exemple, et pour en revenir au faible nombre et à la longévité – n’allant pas jusqu’à l’immortalité comme le prouvent bien des exemples – des “clans” qui en occupent le sommet, votre erreur n’a d’égale que la haine du riche qui vous y conduit. Ce ne sont pas les clans qui durent, mais les empires économiques qu’ils ont construits, avec leur ambition, des moyens financiers qu’ils ont souvent dû emprunter, leur goût du risque, leur talent, l’aide du progrès technique et scientifique et… la contribution de tous ceux que ces empires font vivre, même s’il arrive à certains de “cracher dans la soupe”.

      Ensuite, « Les riches ne peuvent enfanter que des riches, comme les pauvres ne peuvent enfanter que des pauvres, quels que soient les aléas de l’existence de chacun par la suite. »


      Le tout pendant qu’en 2000 ans, dans l’indifférence générale, le nombre de pauvres “profonds” atteignait, au niveau zéro de la richesse, 1 à 2 milliards, soit 4 à 8 fois la population mondiale au début de notre ère, toutes conditions sociales confondues.


    • Iris Iris 13 juillet 2020 12:34

      @Claudec

      Merci de votre réponse. Pour mieux la comprendre j’aurai besoin d’une précision. Les portions de texte entre guillemets sont-eĺles des citations, et si oui de qui ?


    • Iris Iris 13 juillet 2020 13:14

      @Claudec
      Si ce sont des citations, ce qui m’importe en fait, c’est de savoir si vous les faites votre.


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 15:17

      @Iris

      Ce ne sont que des raccourcis de pyramidologie sociale, que j’ajoute ainsi à ceux ayant fait l’objet de mon article, tel qu’il fait l’objet du présent fil de discussion.
      Désolé de vous décevoir.


    • Iris Iris 13 juillet 2020 16:30

      @Claudec

      Aucune déception, j’essaie juste de mieux comprendre votre point de vue, je vous ai déjà dit que je vous trouvais difficile à suivre. Je sens que nous n’avons pas la même « trajectoire biographique », c’est peut être ça le hic !

      Pas de haine des riches non plus, je m’en voudrais de haïr les quelques amis que j’y compte. En revanche j’ai la ferme certitude que les richesses et le pouvoir doivent impérativement être mieux répartis.

      Pour assurer le minimum d’humanité à chacun, mais aussi pour espérer ne plus avoir à faire des constats tels que ....

       « Les riches ne peuvent enfanter que des riches, comme les pauvres ne peuvent enfanter que des pauvres, quels que soient les aléas de l’existence de chacun par la suite  »

       ... il est indispensable de se doter d’un revenu universel, tout comme il est indispensable de garantir à tous un accès au travail.

      Je suis plus favorable au système que Tibère vous a exposé tout à l’heure, à ceci près que je le rendrai plus progressif et que j’y ajouterai des écrêtages.


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 18:28

      @Iris

      Ce que vous nommez trajectoire biographique peut-être, mais la différence d’âge plus sûrement.

      Méfiez-vous en tous cas de vos sentiments et de vos émotions, car ils seront impuissants à changer le fait que « Les riches et les pauvres ne puissent ... » Tout au plus pourront-ils épargner à leur descendance la honte de tolérer que certains de leurs semblable connaissent la pauvreté “profonde”. Ce qui ne serait pas négligeable.

      Quant à ce qui est de l’accès de tous à une travail : dur dur, quand la Banque Mondiale et le Bureau International du Travail déclaraient publiquement, il y a environ 2 ans, que 50 Millions d’emplois nouveaux seraient créés annuellement dans le monde, pendant les dix années à venir, alors que l’augmentation annuelle de la population planétaire s’annonçait à hauteur d’environ 80 à 90 millions sur la même période. Soit grosso modo 500 millions d’emplois pour 8 à 900 Millions de demandeurs.


    • Iris Iris 13 juillet 2020 21:46

      @Claudec

      Hum ! Un brin paternaliste votre dernier post ? Malheureusement je suis bien assez vieux et con, assez en tout cas pour ne plus me laisser diriger par mes émotions. Est-ce l’âge qui vous a rendu fataliste ? Non, ce qui nous différencie, je crois, se situe autour du capitalisme, du libéralisme, de la technologie à laquelle nous n’attribuons pas les mêmes fonctions et vertus. Mais nous partageons de vives inquietudes vis à vis de la démographie et la nécessité d’un revenu universel. C’est pas si mal !


    • Claude Courty Claudec 14 juillet 2020 04:54

      @Iris

      Pensez-vous réellement que l’âge mette à l’abri des sentiments et des émotions qu’ils peuvent susciter ? J’ai encore pour ma part, quotidiennement la preuve du contraire et je reprocherais par exemple à un Edgar Morin de ne pas savoir suffisamment s’en garder à son âge.

      Je vous laisse en tout cas la responsabilité de vos doutes, et d’une appréciation qui doit tout au ressenti, au risque de frôler le procès d’intention alors que je crois n’évoquer que des faits. 


    • Iris Iris 14 juillet 2020 11:07

      @Claudec

      L’âge ne mets pas à l’abri des émotions, mais il nous préserve d’en tirer des conclusions trop hâtives, ce que vous venez de faire.
      Je vous laisse moi aussi, ça n’avance plus.


    • Iris Iris 14 juillet 2020 11:11

      @Claudec
      Et merci d’avoir pris du temps.


    • Claude Courty Claudec 14 juillet 2020 12:07

      @Iris

      Pour ne pas vous laisser le dernier mot, sachez que notre échange m’a beaucoup apporté, notamment en raison de nos différences de point de vue.
      Vous n’avez pas à me remercier d’un temps dont je n’ai dorénavant plus grand chose de mieux à faire.
      Je vous remercie par contre moi-même de vos contributions.


  • AmonBra QAmonBra 12 juillet 2020 10:17

    @ l’auteur

    (. . .) "les uns existant par les autres et inversement. Sans riches point de pauvres et vice-versa ; telle est la condition humaine." (. . .)

    Je ne vous le fais pas dire mais, sauf votre respect, on croirait entendre un chanoine des temps féodaux s’adressant à des serfs tentés par la jacquerie !

    Il suffit de remplacer « la condition humaine » par « la volonté divine » et le propos se calque parfaitement sur le discours religieux de l’ancien régime !

    D’après vous, il serait dans la nature des choses, donc vain de vouloir y mettre un terme, qu’une vingtaine de familles sur terre, alliées génétiquement et/ou financièrement, s’accaparent et se partagent la majeure partie des richesses produite par l’humanité ?

    Que deux ou trois d’entre elles contrôlent synergiquement, de façon directe ou indirecte, la quasi totalité des banques centrales de la planète ? En vous faisant grâce des états, des me(r)dia etc.

    Seriez vous, j’ose penser malgré vous, un partisan de cette nouvelle féodalité planquée derrière leur NWO, dont leurs malfaisants hérauts nous rabattent les oreilles depuis des décennies ?


  • Ausir 12 juillet 2020 12:32

    On aura beau donner l’éducation , un logement ,de l’argent pour vivre à certains qui se complaisent dans l’assistanat , ils continueront à être assistés s’élever d’un pouce .

    C’est ce qui a a été fait en France depuis 30 ans par rapports au années 50 :la redistribution , la solidarité, il suffit de naitre pour que ( sans les parrents déboursent 1 centimes parcequ’ils vivent d’allocations ), obtenir à 18 ans et sans aucun effort un logement et des allocation pour vivre .

    C’est quoi la pauvreté finalement ? c’est l’assistanat , des gens qui font des enfants et comptent sur les autres , l’état pour les prendre en charge , c’est une mentalité spciale .

    Le revenu universel c’est permettre à des gens qui n’ont jamais travaillé , qui sont des assistés , de vivre comme tout le monde ,comme tout ceux qui travaillent , ont fait des sacrifices pour obtenir ce qu’ils ont et qui sur leur travail entretiiennent ceux qui ne foutent rien :c’est une injustice une inégalité si il suffit de naitre pour avoir comme celui a a travaillé et qui encore payent pour les paresseux .


    • Ecureuil66 13 juillet 2020 16:43

      @Ausir
      justement pour contrer votre discours le RUMI serait donné à tout le monde ....c’est incroyable mais j’ai l’impression que beaucoup de gens ne seraient pas d’accord sur ce principe ! donc ils sont assez riche et ne veulent pas que les autres risquent de les rattraper financièrement ce qui ne risque pas d’arriver puisqu’ensuite ce qui fait la différence c’est justement l’envie ou pas d’avoir des revenus supplémentaires et de travailler donc en conséquence ...
      En ce qui concerne le financement de cette mesure un peu moins de matériel de guerre par exemple...... ? 
      mais là je laisse la parole aux économistes


  • Claude Courty Claudec 12 juillet 2020 12:39

    QAmonBra 12 juillet 10:17

    Si vous faisiez l’effort de comprendre les propos auxquels vous prétendez répondre, vous verriez comme moi :

     Que la condition humaine, que vous confondez visiblement comme beaucoup d’autres avec le niveau de vie de l’humanité, n’a pas changé d’un iota depuis que l’homme existe. Il y a toujours, pour le meilleur et pour le pire, les plus riches, en tout, et la multitude de ceux qu’ils dominent, dans une relation hiérarchisée par les talents de chacun et leur interdépendance, sans omettre le facteur chance et les circonstances (le hasard).

     Que pour affirmer ceci, je ne m’en remets (sans la moindre prétention scientifique) pas davantage à des mystères religieux qu’à l’une ou l’autre des idéologies et théories politiques qui foisonnent tout autant, mais à des faits et chiffres constatables par le premier venu à qui il viendrait à l’idée de s’y intéresser.

     Que s’il me paraît en effet vain de vouloir mettre un terme à la nature des choses, il me semble possible d’en contourner les effets néfastes, notamment en termes de pauvreté, plus intelligemment qu’en se livrant à des luttes qui font la preuve de leur impuissance depuis que l’homme les livre, davantage guidé par ses sentiments et ses émotions que par son discernement.

     Que isoler la société et en premier lieu les plus déshérités de ses membres, du niveau zéro de la richesse me paraît être un moyen d’y parvenir.


  • Le421... Refuznik !! Le421 13 juillet 2020 08:11

    Tout ça me fait penser aux films « divergente », avec les audacieux, les érudits, les fraternels, les sincères et les altruistes.

    Le pauvre Neil Burger a oublié la plus grosse partie de la société.

    Les égoïstes, adeptes du système « tout pour ma gueule » !!


    • Ecureuil66 13 juillet 2020 16:47

      @Le421
      ou alors chouette je suis plus riche que mon voisin ! lui c’est donc un pauvre et moi pas ouf !


  • Loatse Loatse 13 juillet 2020 08:56

    mon monde idéal n’est pas celui ou les plus pauvres recoivent 1000 euros pour se rendre de leur hlm au supermarché ou bien pouvoir acheter sur internet une paire de chaussures bas de gamme à durée de vie très limitée en provenance d’un pays lointain.

    C’est un monde de petites structures auto suffisantes, avec réhabilitation des petits commerces, de l’artisanat...et dans lequel chacun peut à sa mesure participer aux besoins collectifs...se sentir utile dans son quartier, sa communauté.

    Nos villages se sont construits et ont longtemps vécu sur ce modèle là, participatif.

    Je trouve ce monde absurde, qui fait pousser des arbres d’ornements dans les quartiers pauvres et excentrés des villes alors que noyers, pommiers, cerisiers, figuiers y auraient leur place et leur utilité. Non, 1000 balles pour acheter des pommes golden sous plastiques, gavées de pesticides, provenant d’autres pays ca ne questionne pas !

    1000 balles pour les dépenser dans de grands hangars dans lesquels les caissières sont remplacées par des machines ; en attendant la généralisation des caddies intelligents qui scannent...

    nos ancêtres se retourneraient dans leur tombe en voyant ce monde dans lequel la relation commercant/client s’est réduit à une voix synthétique sortant d’une machine et vous demandant si « vous avez un sac cabat »... ou poser une question au télephone vous vaut en réponse : tapez 1, tapez 2... tapez 6 (c’était quoi au fait le 1 ?)

    un monde dans lequel le bonheur de sa jeunesse se traduit par pouvoir aller commander et payer sur des bornes, des petits pain spongieux (ou plutôt des pâtons d’amidon) avec une semelle de viande.

    un monde dépendant, car il n’a plus le savoir faire de base... (non un clic ne fera pas pousser les patates)

    Avec la moitié de ce ru (salaire à mi temps), un poulailler, un potager et mes pulls fait maison, j’ignorais que j’étais pauvre, c’est le regard des autres (j’étais jeune), qui a changé ma vision des choses. Il fallait avoir pour être me disait ce regard.

    J’étais décalée dans ce monde là..

    Alors j’ai eu honte de mes vêtements qui n’étaient pas à la dernière mode, de laver mon linge à la main au lavoir(comment, tu n’as pas de lave linge ???) de mes ongles sans vernis ni manucure, 

    et comme tant d’autres avant moi, j’ai quitté ma montagne, mon air pur, et ce bonheur tout simple, frugal pour un monde d’illusions...


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 11:33

      @Loatse

      Comment raisonnablement imaginer une planète bientôt peuplée de plus de 10 milliards d’humains vivant de la sorte ? Directement inspirée par un Jean-Jacques qui fut parmi les pires affabulateurs que l’humanité ait jamais enfantés.
      Qui soigne qui ? Qui instruit qui ? Qui nourrit qui ? ...
      Et le monde de l’un doit-il obligatoirement être celui des autres ?
      Compliments à ceux qui savent et peuvent choisir, mais félicitations à ceux qui savent le faire sans cracher dans la soupe commune, ce qui finit par la rendre immangeable pour tous.


    • sylvie 13 juillet 2020 17:19

      @Loatse
      Joli commentaire que je partage.


  • AmonBra QAmonBra 13 juillet 2020 09:43

    @ Claudec

    Apparemment nous ne vivons pas dans le même monde, car dans le mien, « isoler » de la misère les plus pauvres sans mettre à contribution les plus riches, relève du film fantastique pour public infantilisé et sous cultivé, type citoyen lambda U$ et, à l’aune de l’Histoire, y parvenir sans être obligé de contraindre de quelconque façon lesdits fortunés n’a jamais été constaté.

    Ce qui fait dire à certaines mauvaises langues, que plus ils sont riches moins ils sont enclins au partage, comme si la monstruosité de leur richesse les transformait eux mêmes en monstres ou, populairement dit, plus ils sont cons, ce qui n’empêche pas d’autres de paraitre scandalisés par la seule violence que déchaine ce comportement, tout en faisant pudiquement silence sur la source de violence. . .


    • dimitrius 13 juillet 2020 09:54

      @QAmonBra
      Dans ton monde merdique de crève la dalle c’est sur qu’on veut pas y vivre. Ne fais pas une généralité de tes échecs personnels , tu es un traine savate aigri.


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 12:17

      @QamonBra


      Auriez-constaté que la contrainte soit parvenue quelque part au résultat que vous souhaitez ?

      Notre monde est rigoureusement le même. La richesse s’y partage entre une population structurée pyramidalement, ce qui est aggravé par le fait que plus nombreux sont ceux qui y prétendent, moins est importante la part de chacun.

      Reste à inventer d’autres moyens que la lutte fratricide pour parvenir à éradiquer la pauvreté “profonde” ; faute de mieux, richesse et pauvreté existant inexorablement l’une par l’autre dans leur relativité.

      Et pourquoi le surplus des uns ne pourrait-il pas être mobilisé à cette fin, pour autant qu’il ne soit pas déversé dans un puits sans fond ?


    • AmonBra QAmonBra 13 juillet 2020 12:35

      @dimitrius

      Comment vas tu mon con préféré ? (après un autre bien plus jouissif !)

      Heureux de savoir que le con finement ne t’a pas fini !?

      Cela faisait un bail que je n’avais pas lu tes pittoresques conneries, outre le fait de forcer une forme de respect, une telle obstination a les rendre les plus provocantes possible me touche et me flatte énormément. . .


    • AmonBra QAmonBra 13 juillet 2020 14:09

      @Claudec

      (. . .) "Auriez-constaté que la contrainte soit parvenue quelque part au résultat que vous souhaitez ?

      " (. . .)

      Auriez vous constaté que les droits dont vous disposez encore(¹) ce jour, en comparaison de nos ancêtres en servage, il y a seulement un peu plus de deux cent ans,

      pouvant être pendus haut et court sans autre forme de procès, pour un lièvre braconné dans les champs afin de nourrir leurs gosses, ou bien se tuant à la tâche dans les usines et/ou au fond des mines 16 hrs/jr et 6 jrs/7 au XIX siècle, en compagnie d’enfants de moins de dix ans, souvent les leurs trimant à leurs cotés, ont été obtenus pacifiquement sans que coule une goutte de sang, par simple demande ’fraternelle« auprès des nantis et parasites des époques concernées !?

      (. . .) »Reste à inventer d’autres moyens que la lutte fratricide pour parvenir à éradiquer la pauvreté “profonde” ; faute de mieux, richesse et pauvreté existant inexorablement l’une par l’autre dans leur relativité.

      « (. . .)

      Vous me donnez là de plus en plus l’impression d’un  »néo-chanoine«  ! Préparation à la nouvelle féodalité que certains nous préparent aux petits oignons ?

      (. . .)  »Et pourquoi le surplus des uns ne pourrait-il pas être mobilisé à cette fin

      «  (. . .)

      Je doute fortement que nous puissions nous mettre d’accord sur la signification quantitative et qualitative du terme  »surplus« , notamment avec les familles trilliardaires parasitant les peuples et les nations depuis des siècles.

      (. . .) »ce qui est aggravé par le fait que plus nombreux sont ceux qui y prétendent, moins est importante la part de chacun.

      « (. . .)
      (. . .) »pour autant qu’il ne soit pas déversé dans un puits sans fond ?

      « (. . .)

      Que voila des préoccupations très intéressantes, que le dénommé B. Gates pourrait tout à fait faire siennes, lui qui est si préoccupé de la santé des pauvres de la planète, après avoir claironné durant des années qu’il y avait surpopulation. . . De miséreux !? . . .

      (¹) D’après ce pince sans rire de J. Attali, on peut dire adieu à toutes formes de droits et de solidarité à l’avenir, car la sacro sainte  »loi du marché" orchestrera toutes les activités humaines, sans autres considérations que le profit.


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 17:13

      @QAmonBra

      « Auriez-vous constaté que les droits dont vous disposez encore(¹) ce jour, en comparaison de nos ancêtres en servage, il y a seulement un peu plus de deux cent[s] ans… »

      — C’est le progrès scientifique et technique qui a changé les choses et non la lutte des classes. Il suffirait de faire l’inventaire des innombrables grèves menées contre lui, au nom de la protection des travailleurs pour en avoir la preuve. Et que les syndicats en usurpent le mérite n’y change rien.


      « Vous me donnez là de plus en plus l’impression d’un » néo-chanoine… »

      — Pour voir ce qu’il en est, je vous renvoie à mon blog ou à quelques autres articles parus ici-même (Agoravox), indépendamment du manque de sérieux d’un tel argument.


      « Je doute fortement que nous puissions nous mettre d’accord sur la signification quantitative et qualitative du terme “surplus”, notamment avec les familles trilliardaires parasitant les peuples et les nations depuis des siècles. »

      — Et moi je ne puis croire que vous soyez sot au point d’ignorer que ces familles sont éclipsées par les entités économiques et industrielles que l’ambition, le talent, le goût du risque, etc. de leurs ancêtres ont permis d’édifier, pour que ceux qui les y ont aidé et y travaillent, y gagnent de quoi vivre (non sans cracher dans la soupe tout comme vous, pour nombre d’entre eux).


      « Que voilà des préoccupations très intéressantes, que le dénommé B. Gates… »

      — Gates (comme quelques autres) a au moins le mérite d’avoir financé la distribution de centaines de millions de capotes anglaises et autres moyens de contraception, qui ont évité à autant de Terriens de venir augmenter toujours plus la masse des miséreux et le nombre des prétendants aux richesses de ce monde. Mais peut-être êtes-vous surnataliste en plus du reste ?


    • foufouille foufouille 13 juillet 2020 17:38

      @Claudec

      on a bien eu quelques victoires comme 36, 45 avec la sécu, 68, etc.

      gates est un escroc et il aide pour ne pas payer de taxes et pas pour une autre raison.


    • AmonBra QAmonBra 13 juillet 2020 18:48

      @Claudec

      (. . .) "C’est le progrès scientifique et technique qui a changé les choses et non la lutte des classes." (. . .)

      Hormis le fait de découvrir que, pour vous, le combat obstiné des plus humbles à travers les âges, n’a joué aucun rôle dans le progrès social de tous, franchement j’ai apprécié d’apprendre que Robespierre était marxiste, ou que la fréquentation d’Epstein le « suicidé » fait du grand vaccinateur un bienfaiteur de l’enfance paupérisée à l’échelle planétaire !

      Comme pressenti initialement, nous n’appartenons effectivement pas au même monde, n’ayant aucune valeur ou référence en commun, nos échanges ne peuvent être que des dialogues de sourds sans langue des signes et ni vous ni moi n’y pouvons rien, vous m’en voyez donc désolé et je vous souhaite une bonne continuation. . . sans votre serviteur. . .


    • Claude Courty Claudec 13 juillet 2020 19:52

      @foufouille

      Parce que vous pensez que sans les progrès techniques et scientifiques ayant marqué ces époques, ces avancées sociales auraient été possibles ?
      Quant à 68, je vous laisse à des illusions chaque jour plus évidentes.
      La première dictature de l’humanité est celle de ses sentiments et de ses émotions, au détriment d’une prise en compte des réalités de sa condition.
      Il suffit de considérer l’emploi du verbe rêver par nos politiques – non exclusivement de gauche – pour s’en rendre compte.   


    • Xenozoid Xenozoid 13 juillet 2020 19:56

      @Claudec

      La première dictature de l’humanité est celle de ses sentiments et de ses émotions,

      et de ses réactions,et de ses rêves


  • Inquiet 13 juillet 2020 11:50

    Article qui ne me parle pas. Je n’en pense rien.

    Ce que j’en pense, si j’essaye de faire une synthèse de l’article, c’est qu’il existe une pauvreté « statistique » (en dessous du revenu médian) qui par définition existera toujours quelque soit la condition de l’individu désigné comme pauvre, et une pauvreté « réelle » dont on ressent durement les effets.

    Toujours suivant mon opinion, il me semble que si on ne traite que la pauvreté « profonde », les « moins profond » non traités viennent alimenter la pauvreté « profonde ».

    Se rendre compte de la « pénibilité » de la pauvreté, ne se décrète pas, et il existe pourtant un bon indicateur, autre que le revenu médian, pour s’assurer, non plus de la « non pauvreté » d’un individu, mais de la dignité et de l’égalité de traitement.

    Il suffit de lire ou d’écouter Emmanuel Todd, je veux parler bien sûr de l’espérance de vie, et j’ajouterai « en bonne santé ».

    Si ce qu’on considère comme un « pauvre », a la même espérance de vie (en bonne santé) que le « riche » (statistiquement parlant) alors on est sur la bonne voie.

    Cela voudra dire, que les opérations coûteuses sont toutes remboursées, et que l’alimentation, l’activité physique ..., sont accessibles soit par les ressources financières soit parce que l’état social fait son job.

    On n’en demande pas mieux.

    Concentrez vous sur l’espérance de vie en bonne santé, vous aurez une réponse synthétique bien plus parlante que les moyennes pondérées ou autre médianes des statistiques brutes.


  • Claude Courty Claudec 14 juillet 2020 05:32

    @ Tibère


    Suite et fin de mon précédent post

    ...

    — J’ajoute que le principe d’impôt négatif – qui n’est finalement qu’une astuce fiscale – ne me semble pas incompatible avec le RUMI.


    Mes réserves sont donc surtout suscitées par mes doutes quant à la position de Friedman en matière de contrôle démographique, ce qui n’était pas le cas par exemple de Maslow, qui a écrit « J’affirme que planifier notre avenir devrait consister à diminuer la population mondiale ».


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