jeudi 28 novembre 2019 - par rosemar

Retrouver un regard d’enfant...

 

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Les enfants sont curieux du monde qu'ils découvrent, ils observent avec étonnement tous ceux qu'ils rencontrent : l'enfant s'intéresse spontanément à l'autre, il porte un regard attentif sur les êtres et les choses... il a une extraordinaire capacité d'émerveillement.

 

Dans le jardin de la ville où je me promène parfois, il n'est pas rare qu'un enfant à vélo me lance un bonjour très appuyé. Le plus souvent, les adultes, eux, ne disent pas bonjour à des inconnus.

Ainsi, l'enfant a ce don du bonheur de la découverte : il est à l'affût du monde...

 

Il serait bon de retrouver ce don, cette curiosité portée sur le monde, car trop souvent, nous ne regardons plus ce qui nous entoure.

Nous avons perdu cette capacité première de nous émerveiller et d'admirer.

Nous ne savons plus observer, nous ne prenons plus le temps de le faire.

 

Accaparés par des écrans de toutes sortes, nous en oublions de regarder les autres, le monde qui nous entoure.

 

Soyons curieux, curieux de littérature, de musique, de peintures, soyons curieux de la nature, des fleurs, des arbres, des oiseaux...

Cultivons cette qualité : la curiosité...

 

Comme l'écrit Jean-Pierre Martin, " la curiosité procède d'une attention affectueuse au monde. Le curieux, c'est d'abord celui qui s'inquiète et qui a grand soin. Etre curieux, avoir cure, ce n'est pas sans rapport avec l'amour du monde."

Le mot curiosité vient en effet d'un terme latin "cura", "le soin, le souci".

La curiosité permet de s'ouvrir aux autres.

 

C'est la curiosité qui nous fait progresser et découvrir de nouveaux horizons, c'est la curiosité qui nous invite à nous élever vers plus de savoirs et de réflexion.

 

La lecture est par excellence un acte de curiosité : elle nous offre la possibilité de nous intéresser à toutes sortes de sujets.

Lire, c'est être particulièrement attentif et concentré... ouvrir un livre, c'est une ouverture sur le monde...

 

Oui, la curiosité est stimulante : elle fait plus particulièrement partie du monde de l'enfance... il est essentiel de la cultiver.

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Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2019/11/retrouver-un-regard-d-enfant.html

 



14 réactions


  • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2019 20:59

    Pour retrouver son regard d’enfant, qui était si séducteur, il faut du maquillage pour agrandir les yeux, il faut des cheveux blonds et fins, le front bombé, des lèvres gonflées, une peau sans acné ni rides...

    Normalement, ça doit marcher.


    • Aimable 29 novembre 2019 12:13

      @JC_Lavau
      Pour retrouver son regard d’enfant , je ne pense pas que l’état de l’enveloppe soit important , au moins pour les hommes  smiley
      Seulement devant un miroir on ne peut plus avoir un regard d’enfant .  smiley


  • Étirév 29 novembre 2019 04:35

    Paule Amblard nous rappelle que : « Redevenir enfant ne signifie pas infantile, au contraire, il s’agit de retrouver cette pureté, cette nudité, cette spontanéité, cette confiance d’enfant. Une confiance aimé par le ciel... »
    Selon l’Evangile de Matthieu, si nous redevenons comme des « petits enfants » nous entrerons dans le « royaume des cieux ».
    « Ayez une âme d’enfant et la nature vous dira ses secrets ». En effet, la foi absolue n’existe que dans l’enfance. « L’enfant a des yeux de voyant ». Quand il devient homme, sa mentalité change, le doute l’envahit, s’impose, et il est, dés lors, partagé entre le désir et l’impuissance de croire.
    C’est dans l’adolescence que le doute apparaît. Dans l’enfance il n’existe pas ; l’enfant a une crédulité robuste. Quand la sexualité s’impose il commence à douter de lui-même, il est pris de timidité, craignant de commettre une faute il hésite avant d’agir, ne sachant plus ce qu’il faut faire il regarde les autres pour les imiter ; il n’a plus d’esprit d’initiative.
    Cet état peut durer toute la vie, s’accentuer même dans l’âge adulte.
    Si nous suivons l’enfant jusqu’à l’adolescent, nous voyons que c’est dans la période qui précède l’adolescence que l’esprit prend son plus grand développement ; la multitude d’idées que l’enfant acquiert, en quelques années, demande un travail cérébral qui dépasse de beaucoup l’effort que l’homme adulte pourrait faire.
    Quel est celui qui ne se souvient d’avoir traversé, dans son enfance, cette période de grande lucidité, pendant laquelle il observait la Nature, il cherchait la cause des phénomènes qui se produisaient autour de lui et essayait de résoudre les grands problèmes de la philosophie naturelle ?
    Quelle est la mère qui n’a constaté, chez son enfant, cette grande curiosité de la Nature qui se révèle par d’incessant pourquoi ?
    Suivons-le et voyons-le arriver à l’âge ingrat de la première jeunesse. Ce n’est plus la Nature qui va le préoccuper, c’est la femme. Ses facultés intellectuelles sont amoindries, mais ses sens sont développés ; il a perdu le jugement droit de l’enfant, mais il va le remplacer par l’imagination ; en même temps il acquiert une audace qui lui tient lieu de logique.
    Au moment où l’enfant mâle franchit les degrés de la vie qui le conduisent à l’âge adulte, un sentiment nouveau s’empare de lui, il se sent dominé par une impulsion nouvelle ; sa vie mentale se défait peu à peu, et il assiste à cette transformation lente, qui lui fait un autre moi, avec une infinie mélancolie.
    Il se passe, évidemment, dans son cerveau, au moment où l’élément de vie s’échappe de lui, une réaction qui détermine, tout à la fois, une tristesse sourde, un remords poignant, une première honte, surtout en face de la femme qu’il désire et redoute.
    Tous ces troubles augmenteront et deviendront, plus tard, un tourment intime, qui envahira l’homme, et lui causera un malaise, d’autant plus grand, qu’il ne l’avouera jamais.
    si nous observons attentivement les phases de la crise qu’il traverse, nous voyons que l’amour physique qui s’est révélé à lui, qui l’a séduit, dominé, a fait en lui son œuvre bestiale. Pendant qu’il se travaille en silence, il devient sombre, misanthrope, en même temps paresseux, malpropre, la coordination des idées l’abandonne, il devient incohérent dans sa conduite comme dans son esprit, il voit faux, ce qui l’amène à mentir. Mais il devient fort, c’est-à-dire brutal, il aime le pugilat, et ses relations avec les autres garçons de son âge sont surtout des luttes.
    « Où est-il l’enfant rêveur, s’interrogeait Paul Le Cour, suivant des yeux le vol des hirondelles, écoutant le bruissement des insectes, contemplant émerveillé le scintillement des gouttes de rosée sur les brins d’herbe, les toiles des araignées tendant entre deux brindilles un réseau merveilleux, futur poète, futur artiste, sentant et vibrant au contact de la vie et de la Nature ? »
    Rappelons que dans les Mystères de Jérusalem, devenus par altération la FM, on assimile l’homme qui se présente à l’enfant, de trois ans et on lui bande les yeux pour lui faire comprendre qu’il ignore tout des réalités. Au 2e degré, on lui donne cinq ans, il a déjà quelques lumières. Au 3e, la Maîtrise, il a sept ans. C’est l’âge dangereux, parce que, à ce moment, le péché entre dans l’homme et va l’asservir en le conduisant à la mort de l’âme. On lui dit qu’à partir de ce moment il y a en lui quelque chose qu’il faudra cacher.
    Suite…


  • Clark Kent Séraphin Lampion 29 novembre 2019 07:45

    Les enfants de Nîmes sont peut-être comme ça, mais pas dans mon quartier.

    La voisine a trouvé son gamin de 6 ans en train de fumer :

    - Mais Kévin, qu’est ce que c’est que ça, Tu fumes ?

    - Oui, je fume.

    - Jette ta cigarette. J’espère que tu ne me caches pas autres chose !- Et tu me caches encore quelque chose ?

    - Si : je baise.

    - Quoi, file dans ta chambre.

    Le soir quand son père est rentré, la mère lui raconte tout et il va voir le gamin :

    - Alors Kévin, il parait que tu fumes ?

    - Oui je fume.

    - C’est pas bien, il faut arrêter tout de suite.

    - Oui papa.

    - Et il paraît que tu baises ?

    - Oui je baise.

    - Et avec qui ?

    - Je ne m’en souviens plus j’étais trop bourré !

    Apparemment, vous et moi, on habite pas dans le même secteur.


    • phan 29 novembre 2019 13:20

      @Séraphin Lampion

      L’enfant Kevin va près du feu pour faire briller ses galoches mais dès qu’on touche à son petit banc, Kevin boude, curieux non ?

    • Clark Kent Séraphin Lampion 29 novembre 2019 13:40

      @phan

      De toutes façons, il danse toujours comme un ballot !

      Il aurait besoin d’un vaccin dans les régions où il est le plus souvent !

      J


    • Clark Kent Séraphin Lampion 29 novembre 2019 14:49

      @Séraphin Lampion

      La vieille voisine lui a pourtant dit : « Boude pas Kévin, c’est pas ton genre ! »


    • Fergus Fergus 29 novembre 2019 17:31

      Bonjour, Séraphin Lampion

      « il danse toujours comme un ballot »

      A propos de « ballot », connaissez-vous cette chanson de Paul Lack « Il a tout du ballot » ?


    • Clark Kent Séraphin Lampion 29 novembre 2019 17:47

      @Fergus

      merci pour ce morceau d’anthologie
      avez-vous remarqué qu’ici, certains contributeurs proposent à Rosemar leurs sites de ballots ?


    • Un des P'tite Goutte un des P’tite Goutte 30 novembre 2019 17:27

      @Séraphin Lampion
      Nîmes, c’est aussi banlieues et faits divers sordides. Simplement plus limité géographiquement, mais en bonne place dans les hits.
      Cordialement..


  • Ruut Ruut 29 novembre 2019 08:14

    Après 40 ans de regard d’enfant sur le monde et endormis par les mensonges de mes parents le politique et la Médiats, le réveil dans le monde réel fut brutal et extrêmement douloureux.

    Comprendre que toutes mes certitudes étaIent fausses, fut un moment crucial et destabilisant de mon réveil.

    Visiblement je ne suis plus seul a ouvrir les yeux sur cette réalité qui met a mal les informations (Fakes News) de nos Médiats et Politiques actuels.

    Un regard d’enfant c’est bien, mais les parents ne doivent pas lui mentir...


    • Xenozoid Xenozoid 29 novembre 2019 19:03

      @Fergus

      donc on travaille jusque a pas pu et seulement apres qu’on ne peut plus, on est libre de s’en aller ?

      c’est un bon avenir pour etre sur de ne pas avoir le droit de choisir sa mort a part dans les ehpad


    • Fergus Fergus 29 novembre 2019 19:08

      Bonsoir, Xenozoid

      Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Je suis favorable à une retraite la plus rapide possible, précisément pour que chacun puisse profiter en bonne forme physique et intellectuelle des années libérées de toute contrainte de travail. 


  • ETTORE ETTORE 29 novembre 2019 11:30

    L’essentiel, comme pour les« enfants, est d’avoir un cerveau » en formation "

    Alors, j’en vois arriver, déjà, s’arrêtant sur ce dernier mot.

    La preuve que pour certains, la butée, est déjà bien présente.


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