mardi 1er février 2022 - par Sarah Juste

Rhinocérite ou nouveau fascisme sanitaire

La rhinocérite ou le nouveau fascisme sanitaire

 

un petit court métrage pour introduire un fascisme qui ne dit pas son nom mais dont Laurent Firode brocarde les dérives : une prof relate avec admiration l'histoire d'une petite fille dans sa classe qui vomit dans son masque par peur de l'enlever et de contaminer ( vécu un peu chez mes enfants : ils n'ont pas le droit avec certains profs d'enlever le masque pour tousser ou se moucher), l'homme du sketch lui relate sa vacation en tant que le père noël dans un magasin pour vacciner les enfants et abuser de leur confiance en ce personnage ( du vécu dans des centres commerciaux) et une employée d'un ehpad qui interdit l'accès à la famille pour les derniers adieux car ils ont un schéma vaccinal incomplet. 
ces trois personnes relatent cela avec l'émotion du devoir accompli et s'insurgent qu'une poignée de personnes revendique leur liberté plutôt que de vouloir se sacrifier au nom du collectif. Une nation qui comme l'a promis Macron privilégierait les devoirs aux droits et qui a d'ailleurs dérapé en disant " nous devons sortir de l'état de droit" et aprés des rires, il s'est rattrapé " l'état d'urgence".

voici ce court métrage

 

Oui, bien avant que Philippot ne déclare " je ne suis pas un rhinocéros", la pièce de Ionesco m'était apparue comme à beaucoup, je pense, complètement en adéquation avec ce que l'on vit actuellement avec le nouveau fascisme sanitaire. Je trouvais cette pièce absurde et dérangeante avant de connaître notre période sous Covid. Je pensais auparavant que Ionesco avait profité de son origine roumaine pour briller en France et je voyais comme un artiste fou à la Dali.

Maintenant, cette pièce prend sens. Ionesco a vécu la montée du fascisme en Roumanie et il a dû voir tous ses amis adhérer progressivement au parti ce qui l'a d'abord blessé, puis sidéré et il a essayé d'en faire une piéce universelle pour montrer les deux humanités qui se sont scindées alors, dévoilant une position ontologique de chaque individu plus profonde même qu'une position politique et que cette position ontologique intrinsèque amène le basculement de la majorité vers tout fascisme qu'il soit politique ou sanitaire. Certains avancent que 13% des gens seulement résisteraient à l'endoctrinement et/ou à la pression du plus fort comme le montre l'expérience de Milgram.

La pièce de Ionesco s'ouvre sur un événement absurde d'une discussion dans un bar. On apprend que certaines personnes deviennent progressivement des rhinocéros. Au lieu de discuter de ce phénomène totalement délirant, la discussion s'enferre pour savoir si ce sont des rhinocéros d'Afrique ou d'Asie. Jean et Béranger sont deux amis comme Alceste et Philinthe. Alceste et Béranger croient en un humain qui serait droit dans ses baskets et qui jamais ne faillirait à des principes dictés non par la cour mais par sa conscience tandis que leur ami respectif croit plutôt à la juste hypocrisie avec certains et l'honnêteté avec d'autres selon des petits accommodements qui leur semblent raisonnables.

Jean est le lettré et Béranger se définit plus comme un inculte, un intuitif. Jean est comme philinthe le plus sympathique des deux au départ.

"JEAN
Les médecins inventent des maladies qui n’existent pas.
BÉRENGER
Cela part d’un bon sentiment. C’est pour le plaisir de soigner les gens.
JEAN
Ils inventent les maladies, ils inventent les maladies !
BÉRENGER
Peut-être les inventent-ils. Mais ils guérissent les maladies qu’ils inventent."

Jean et Béranger ensuite se disputent sur le nombre de cornes des rhinocéros d'Afrique ou d'Asie. Puis Jean tombe malade et se transforme.


"BÉRENGER
Réfléchissez, voyons, vous vous rendez bien compte que nous avons une philosophie que ces animaux n’ont pas, un système de valeurs irremplaçable. Des siècles de civilisation humaine l’ont bâti !...
JEAN
Démolissons tout cela, on s’en portera mieux."

Béranger sort de chez Jean, meurtri et sidéré de la métamorphose et il en fait part à Dudart. Au départ, il prend cette transformation de façon personnelle .
"Comment pourrais je ne pas y penser ! Ce garçon si humain, grand défenseur
de l’humanisme ! Qui l’eût cru ! Lui, lui ! On se connaissait depuis... depuis toujours. Jamais je ne me serais douté qu’il aurait évolué de cette façon. J’étais plus sûr de lui que de moi-même !... Me faire ça, à moi." Aujourd'hui, c'est ce que nous avons ressenti, nous les dit complotistes, quand nos amis ou notre famille ont adhéré à la propagande gouvernementale et n'ont pas remis en cause le narratif "pandémie" bien que rien autour ne justifiait les mesures ineptes, parfois paradoxales érigées en dogme par le Parti comme Ionesco a dû souffrir de cette soumission de ses amis au narratif fasciste de l'époque.

Puis Beranger s'inquiète du phénomène quand il voit beaucoup de monde progressivement autour de lui se transformer.
"Si cela s’était passé ailleurs, dans un autre pays et qu’on eût appris cela par les journaux, on pourrait discuter paisiblement de la chose, étudier la question sur toutes ses faces, en tirer objectivement des conclusions. On organiserait des débats académiques, on ferait venir des savants, des écrivains, des hommes de loi, des femmes savantes, des artistes. Des hommes de la rue aussi, ce serait intéressant, passionnant, instructif. Mais quand vous êtes pris vous-même dans l’événement, quand vous êtes mis tout à coup devant la réalité brutale des faits, on ne peut pas ne pas se sentir concerné directement, on est trop violemment surpris pour garder tout son sang-froid. Moi, je suis surpris, je suis surpris, je suis surpris ! Je n’en reviens pas."

Il s'insurge comme Perronne "J’enverrai des lettres aux journaux, j’écrirai des manifestes, je solliciterai une audience " ( j'aurais pu écrire personne, mais j'ai écrit Perronne, en hommage à notre Ulysse qui se bat depuis le premier confinement contre les cyclopes et dont le nom est Perronne.)
Dudard lui répond :
"Laissez les autorités réagir d’elles-mêmes ! Après tout je me demande si, moralement, vous avez le droit de vous mêler de l’affaire. D’ailleurs, je continue de penser que ce n’est pas grave. À mon avis, il est absurde de s’affoler pour quelques personnes qui ont voulu changer de peau. Ils ne se sentaient pas bien dans la leur. Ils sont bien libres, ça les regarde."

On excuse la transformation au nom des libertés Individuelles, chacun peut faire ce qu'il veut, c'était avant le Pass donc, on n'était pas encore dans la coercition, les gens se transforment en rhinocéros en agissant selon leur propre liberté individuelle, ils préfèrent adhérer au fascisme politique ou sanitaire de leur plein gré. Ils l'ont fait parce qu'ils ne se sentaient pas bien dans leur peau. Les hommes avaient perdu toute spiritualité et n'importe quel prétexte les fait basculer dans un monde où on leur érige des règles plutôt qu'avoir à se les prescrire à soi même. Toutes ces personnes ont adhéré étaient finalement prêtes au crédit social à la Chinoise et à l'identité numérique. 
 On va même plus loin dans la discussion " il n'y aurait ni bien, ni mal." ce qui oppose Alceste et Philinthe et Philinthe n'arrive pas à comprendre la position extrême d'Alceste. Tous voient en Alceste un "emmerdeur" pour plagier une expression à la macronne et non à la Cambronne. Il y a des points sur lequel on ne peut déroger même pour son confort personnel ou sa position sociale. Certes, l'homme a reçu son libre arbitre depuis Adam et Ève, et ce concept de la genèse reparaît dans la discussion de Bêranger avec Daisy," nous recommencerons tout, nous ferons des enfants, nous régénérerons l'humanité" mais ce qui sous entend que l'humanité a dégénéré et le Bien s'est fourvoyé avec le Mal. L'homme a préféré les Biens au Bien, l'homme a privilégié son confort à la liberté. Il a abdiqué depuis longtemps.
"BÉRENGER
Il faut couper le mal à la racine.
DUDARD
Le mal, le mal ! Parole creuse ! Peut-on savoir où est le mal, où est le bien ?"

Bêranger se désole alors et s'aperçoit que ce mal s'est répandu " Ils sont tous devenus fous. Le monde est malade. Ils sont tous malades."

Béranger déclare sa flamme à une collègue Daisy qui semble penser comme lui mais qui progressivement change aussi de camp.

"DAISY
Après tout, c’est peut-être nous qui avons besoin d’être sauvés. C’est nous, peut-être, les fous.
C’est ça, les gens. Ils ont l’air gais. Ils se sentent bien dans leur peau. Ils n’ont pas l’air d’être fous. Ils sont très naturels. Ils ont eu des raisons.
BÉRENGER, joignant les mains et regardant Daisy désespérément. C’est nous qui avons raison, Daisy, je t’assure.
DAISY
Quelle prétention !...
BÉRENGER Tu sais bien que j’ai raison.
DAISY
Il n’y a pas de raison absolue. C’est le monde qui a raison, ce n’est pas toi, ni moi."

Victoire par K.O ou chaos : c'était le dernier round de la victoire du collectif sur l'individualité. Ce qu'on peut voir maintenant apparaître dans wikipidia et les programmes scolaires : le collectif prime sur l'individuel, comme dans tout bon fascisme. 

Ce que m'a dit une atsem pour le masque en septembre 2020 quand j'essayais de m'insurger qu'abdiquer sur le masque , c'était tout accepter pour le futur, elle m'a dit "si tout le monde le fait, tu dois le faire". Ce que m'a dit une amie : " moi, j'ai travaillé pour que mes filles aient une belle vie, je ne veux pas d'une vie où nous serions tous égaux." Je force le trait mais en décembre 2021 la discussion que j'avais eue avec de nombreux amis avait tourné ( tant qu'on en était à l'étape du masque) entre un choix entre monde qui serait plus juste et plus égalitaire ou notre monde de consommation avec son sytème de récompenses (monétaires ou égotiques) si on se soumet à ses diktats. Tous se déclaraient prêts à abandonner leur liberté pour la petite contrainte du masque. Tous voulaient juste revenir au monde d'avant avec ses récompenses. Cette position ontologique et ce choix n'avait rien de sanitaire. Peu de mes amis avaient peur, on se refaisait encore la bise en décembre 2020, on surfait sur le déconfinement de l'été 2021 et on n'avait pas encore la vaccinite aiguë.

Mais l'humanité s'était déjà scindée. Oui, il faudra se souvenir si on ne veut pas que l'histoire se répète. Plus tard, on dira certainement dans les livres qu'il y a eu le virus du SIDA, que plus tard, des islamistes ont fait tomber deux tours, qu'un Samuel Paty a été decapité et qu'il y a eu une grande pandémie de 2 ans en 2020 et que les gens ont eu peur... et qu'ils se sont fait vacciner et qrcoder, on oubliera ce qu'on a vécu psychologiquement, on oubliera qu'on avait le choix de croire à la propagande sécuritaire et /ou sanitaire et que la plupart se sont transformés en rhinocéros pour ne pas perdre leurs petits privilèges... Ils avaient des yeux mais ils n'ont pas voulu voir, ils avaient des oreilles et ils n'ont pas voulu entendre.. 

Ionesco avait raison , beaucoup avaient déjà fait leur choix avant la dictature affirmée. Ils préféraient déjà leur confort et le conformisme à la Liberté avec un grand L. Même si j'ai longtemps fait croire que j'étais nihiliste ou peut être l'ai je cru aussi, le mot Liberté me fait vibrer. Quand je vois William Wallace dans braveheart, crier liberté, alors qu'on vient d'abord de le pendre, ensuite on lui demande allégeance au roi d'Angleterre pour une mort plus rapide, il répond liberté et il se fait écartelé puis éviscéré comme le voulait les tortures des opposants politiques de l'époque, je ne peux m'empêcher de serrer les poings comme mes petits élèves quand je leur montre "le lièvre et la tortue" et qu'ils serrent les poings afin que la tortue gagne sur le lièvre arrogant. A quel âge commence-t-on à préférer le confort à la liberté et la justice ? J'aimerais comme le dit Jaurès dans sa belle lettre aux instituteurs conserver cet idéal des enfants envers le bien et la justice. D'où la nécessité de refonder l'éducation dans un "nôtre" monde car à un moment donné ça dérape pour beaucoup. Combien d'#livefreeordie aujourd'hui... trop peu... Antoine François momoro avait comme Wallace crié "liberté égalité fraternité ou la mort" mais notre Wikipédia français a omis la fin du créateur de notre devise "ou la mort" alors que sur Wikipedia en anglais Momoro serait le porte parole aujourd'hui de l'hashtag #livefreeordie

La pièce finit par un monologue de Béranger "Hélas, je suis un monstre, je suis un monstre. Hélas, jamais je ne deviendrai rhinocéros, jamais, jamais ! Je ne peux plus changer. Je voudrais bien, je voudrais tellement, mais je ne peux pas. Je ne peux plus me voir. J’ai trop honte ! (Il tourne le dos à la glace.) Comme je suis laid ! Malheur à celui qui veut conserver son originalité ! (Il a un brusque sursaut.) Eh bien tant pis ! Je me défendrai contre tout le monde ! Ma carabine, ma carabine ! Contre tout le monde, je me défendrai ! Je suis le dernier homme, je le resterai jusqu’au bout ! Je ne capitule pas !"

Oui, je veux croire à cette humanité qui préfère notre individualité à votre qrcode, avec ou sans votre injection, oui je veux croire à une humanité qui préfère sa liberté à son confort.

nous ne capitulerons pas, nous ne succomberons pas au fascisme sécuritaire. 
 

Liberté, j'écris ton nom

 

 



39 réactions


  • Clark Kent Schrek 1er février 2022 10:59

    Bravo


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er février 2022 11:21

    Enfin. Depuis que j’évoque IONESCO.....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er février 2022 11:24

    Dans Le Bestiaire du Christ, le rhinocéros est présenté comme l’antithèse de la licorne, symbole de la pureté.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er février 2022 11:27

    Pourquoi : parce que la corne du rhinocéros est sur son museau et celui de la Licorne sur son front. Ce prénom (qui peut aussi s’écrire Bérenger) est d’origine germanique. Dans cette langue, il vient de « ber » et « gari », et il signifie « esprit, ours »


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er février 2022 11:28

    Hitler et les nazis ne répérait-ils pas les juifs à leur nez......


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er février 2022 11:36

    Grosse déception concernant Françoise Hardy. La page est tournée. 


    • Pauline pas Bismutée 1er février 2022 16:06

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Françoise Hardy, euh... ???


    • Adèle Coupechoux 1er février 2022 17:32

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      « Grosse déception concernant Françoise Hardy. La page est tournée. »
      C’est de sa part, ce qu’on appelle un conflit d’intérêt. Elle fait partie de ceux qui auraient dû être vaccinée (plutôt très âgée et avec un cancer) si on obéit aveuglément à la doxa covidienne. 
      Elle préfère que les autres prennent des risques à sa place...Charmante idiote.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 2 février 2022 07:51

      @Adèle Coupechoux J’ai vu son un excellent reportage sur ARTE et leur « charmant couple »... Deux dépressifs qui se rencontrent.. L’enfance de Françoise est dramatique.... Me piquant d’astrologie, sur un plateau elle a dit une gosse bourde. Mais enfin, Macron est uranien (ben oui comme le père de Françoise qui a découvert son père décédé avec de la mrde partout, il était homo ou uranien). En réalité, Macron a une dominate saturnienne.... Suffit de vérifier sur astrothème... je ne regarde plus la télé car tout est bidouillé...


  • tashrin 1er février 2022 11:40

    Bel article


  • cevennevive cevennevive 1er février 2022 12:05

    Bonjour Sarah Juste, merci !

    Magnifique article, magnifique comparaison avec notre présent et l’oeuvre de Ionesco !

    En effet !

    Heureusement nous sommes quand même nombreux aujourd’hui à vouloir rester « un humain », homme ou femme.

    Mais demain ? Un troupeau ? Sous la houlette de qui ?

    La parabole du « bon berger » est bien obsolète...


  • Adèle Coupechoux 1er février 2022 14:42

    Chapeau bas Sarah, votre billet est plus que pertinent !

    La comparaison avec la pièce de Ionesco est une belle idée. Quant à la video, elle est excellente !

    Merci


  • Pauline pas Bismutée 1er février 2022 15:30

    ’Ionesco avait raison , beaucoup avaient déjà fait leur choix avant la dictature affirmée. Ils préféraient déjà leur confort et le conformisme à la Liberté avec un grand L’

    Mais évidemment ! C’est bien pour ça que ça a été relativement facile de la part du pouvoir en place de monter la température......façon grenouille dans la casserole d’eau froide.

    Ce glissement a commencé bien avant le Covid. La c’est l’apothéose, encore que...


  • Yann Esteveny 1er février 2022 15:34

    Message à Sarah Juste,

    Il n’y a pas de fascisme mais une dictature ploutocratique qui a fabriqué une pandémie médiatique.

    Le libre-arbitre dont chacun dispose nous impose un choix. Ainsi nombreux préfèrent le conformisme social dans le mensonge du Malin plutôt que s’exposer individuellement contre ce Monde. Il faut avoir une haute idée de son devoir d’Homme pour essayer d’œuvrer pour le Bien.

    Respectueusement


    • Sarah Juste 1er février 2022 17:58

      @Yann Esteveny… le fascisme c’est celui des gouvernements…macron a bien dit qu’il faudrait revenir à une nation consciente de ses devoirs plutôt que de ses droits… or c’est cela pour moi la définition du fascisme..si on regarde les conséquences post nazisme, ou fascisme italien ou en Roumanie ou dans tous les pays sous domination soviétique ( Ionesco mais aussi kundera) , et si on regarde ce qui s’est passé après avoir créé une idéologie pour générer une adhésion de la masse ( ou ostraciser un communauté ou maintenant privilégier le bien de tous, le collectif au détriment de l’individu, donc le coup du virus ) , ce qui se passe c’est que les dirigeants prennent le pouvoir total dur les individus et suppriment tous les partis d’opposition, les syndicats indépendants ( s’il en reste), éliminent les médias indépendants ( pour ne laisser que la propagande) et réorganisent l’ économie selon un système corporatiste. Les milliardaires possédent déjà plus de 90 pour cent des médias , l’opposition politique est quasiment inexistante ( on l’a vu lors des différents vote sénateurs et députés puis sur la campagne qui dêmarre) ..nos derniéres petites entreprises n’appartenant pas aux grands groupes ont été réduites à peau de chagrin avec les divers confinements tandis que les gaffâmes et les grands groupes ont eu la mainmise sur des petites entreprises individuelles… des banques leur ont prêté bien sûr des sous pour les maintenir et faire croire qu’ils souhaitaient les voir prospérer alors qu’ils souhaitent juste rafler la mise … mais jusqu’à quand vont ils faire croire à ces banques et état providence ?
      je ne suis ni économiste, ni politologue, je suis rien du tout mais j’ai comme un sentiment que c’est ça le reset… on écrase l’économie , on fait semblant de réinjecter de l’argent pour maintenir l’économie artificiellement et quand on se décide à annoncer la banqueroute, on rafle les entreprises surendettées.. en plus si les populations sont un peu zombifiées et bien endormies voire empoisonnées, on peut le faire sans risquer grande rébellion 


    • Yann Esteveny 1er février 2022 21:47

      Message à Madame Sarah Juste,

      J’ai évoqué il y a quelques temps sur l’article https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/sous-la-botte-covido-fasciste-237776 que le mot fascisme est une erreur qui conduit à une impasse pour désigner les responsabilités de chacun ce qui justifie mon intervention. Il y a bien un totalitarisme qui s’installe et vous décrivez bien une partie du mécanisme. 

      Voici le message :

      « En France, pratiquement personne se revendique du fascisme et beaucoup se revendiquent plus ou moins anti-fascisme. Le terme de fascisme est donc complètement inapproprié pour exprimé l’idéologie sous-jacente actuelle. Pire, c’est un enfermement dans une erreur !
      Cette erreur trop récurrente a fait l’objet de discussion sur l’article Agoravox « La France a basculé dans le fascisme » :
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-a-bascule-dans-le-222723
      Notre Régime agit en opposition claire avec le fascisme :
       »La France ne bascule pas le fascisme pour les raisons suivantes :
      - le régime en place détruit la patrie,
      - le régime en place promeut un système mafieux,
      - le régime en place détruit la cohésion et l’unité du pays. « 

      En France, nous avons un totalitarisme-covidien combinant oligarchie ploutocratique et populisme qui s’oriente vers le modèle chinois mais mondialiste. C’est pour cela que j’ai présenté l’ouvrage « Ploutocratie : Chronique d’un monopole global » :
      https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ploutocratie-chronique-d-un-228982
      Ce Régime est purement inconcevable pour les personnes endoctrinées par le Marxisme qui ne croient qu’à « La lutte des classes » et à « La lutte contre le fascisme ».

      Employer le terme « fascisme » pour générer de l’émoi doit cesser au profit de la quête des vrais coupables. »

      Respectueusement


    • JulesDu13 2 février 2022 03:16

      @Yann Esteveny

      Je suis à moitié d’accord.
      Notre régime est effectivement mafieux et a partie liée avec les multinationales, néanmoins le pouvoir politique central s’avère extrêmement autoritaire. Je ne sais pas si on peut encore l’appeler ’patrie’ mais c’est bien un état tyrannique, qui en même temps n’est qu’une province d’un plus grand ensemble : une sorte d’empire occidental, qui se voudrait mondial. Donc pour la destruction de la cohésion du pays-province c’est discutable (il peut y avoir cohésion par la contrainte comme en Chine). A cet empire manque toutefois un empereur : ce n’est pas le président des USA, c’est plutôt le pouvoir opaque des oligarques internationaux.
      D’autre part il y a un embrigadement extrêmement violent via la propagande, un point commun des régime fascistes avec les régimes communistes les plus autoritaires. La réglementation des moindres petits gestes du quotidien évoque d’ailleurs plutôt le communisme que le fascisme. Tout cela justifié par un moralisme cul-cul-la-praline (ou village Potemkine), dont le modèle vient de la gauche.
      ***
      Je dirais que l’emballage et les méthodes de ’conversion’ sont pris à la gauche, que les objectifs sont mafieux (donc asociaux), mais que les vieux ressorts fascistoïdes (ségrégationnisme, soumission à l’autorité quelle qu’elle soit, appel au ’devoir’, voire la guerre pure et simple) sont mis à contribution autant que nécessaire.
      Le mélange obtenu forme une bouillie tout à fait indigeste pour un occidental un minimum éclairé par l’histoire.


    • Yann Esteveny 2 février 2022 07:46

      Message à JulesDu13,

      Je vous remercie pour votre réponse argumentée.
      Sarah, vous et moi-même sommes parfaitement d’accord que le pouvoir politique central en France s’avère extrêmement autoritaire avec un embrigadement.
      Mais les points communs avec le fascisme italien, le nazisme ou le communisme soviétique s’arrêtent rapidement.
      Le fascisme italien ne se soumettait pas à la finance internationale, ne détruisait pas la notion de patrie, n’ouvrait pas ses frontières aux quatre vents, n’incitait pas à réduire la population, combattait la mafia et même s’il voulait encadrait le peuple ne cherchait pas à l’abêtir comme le Régime en France le fait. Il n’y avait pas non plus d’injections expérimentales marchandées contre des loisirs ! Quant à la morale dans le Régime en France aujourd’hui, c’est l’éloge de traîtrise toujours plus poussée dans le vice et un moralisme « wok » de bien-pensant dégénéré.

      Employer le terme de « fascisme » à toutes les sauces mène à une impasse. Aucun dirigeant en France ne se réfère aux personnes de Messieurs Mussolini, Franco ou Salazar et c’est bien normal vu que le Régime est complètement inféodé à la finance internationale.

      Quant à l’occidental éclairé un minimum par l’Histoire c’est une espèce en voie de disparition. En France le débat historique est sévèrement soumis à la loi et certains français sont exilés ou recherchés pour leur propos sur l’Histoire.

      Respectueusement


    • Sarah Juste 2 février 2022 10:12

      @cher Yann , j’aime vos textes et je comprends votre polémique même si je pense que c’est s’éloigner des conséquences de la pandémite et argumenter si le rhinocéros a une corne ou deux cornes et s’il est d’Asie ou d’Afrique ou si c’est la guerre entre Westonia ou Eurasia ou la guerre entre westonia et Eastonia… c’est vrai que Orwell aussi juste après la guerre en écrivant 1984 nous révèle aussi la confusion voulue d’une guerre entre blocs mais cette guerre est factice , elle est juste là pour créer un ennemi commun à Big brother Goldstein et instaurer le monde totalitaire où la liberté est esclavage. Si je dis la pandémite permet un
      « néofascisme capitaliste » est ce que ce terme conviendrait ? je pense que le terme importe peu, Orwell avait dû avoir une intuition très forte ou une immersion dans le plan des francs maçons pour justement envisager ce qui se cachait derrière le nazisme … la montée d’Hitler, de mussolini, et l’ostracisation des juifs ont amené l’élimination ensuite des opposants politiques, des handicapés, des tziganes, des vieux, et n’oublions pas qu’éliminer des familles entières permettait aussi de s’emparer de leur richesse ( je ne parle pas que de leurs dents en or mais des biens) alors le capital , il est là aussi et le prétexte initial «  la haine du juif » n’apparaît que comme un prétexte pour justifier cela…enfin, c’est ma lecture après avoir lu 1984 …et je tchatte sur telegram depuis 2 ans avec une américaine de 69 ans, ex infirmière rencontrée sur les réseaux , au départ nous avons dû nous mettre d’accord sur des sémantiques différentes , dirons nous, sur les termes capitaliste et communiste. Elle voyait dans ce prétexte du corona une volonté de nous faire entrer dans un monde communiste : avec la vision de 1984 d’un monde où on mange de la nourriture fade, où on n’a aucun temps de liberté, où il y a une propagande permanente et où on est surveillé tout le temps en actes et le pire en pensées et pas seulement par le Parti mais par ses pairs et j’y voyais une volonté du néo libéral , un capitalisme poussé à l’extrême. Pour moi, le capitalisme était un fait le mal et pour elle le communisme. Alors que toutes les deux, on voulait juste qu’on nous laisse vivre tranquille notre petite vie et qu’on nous laisse notre libre arbitre. Et je me suis aperçu qu’on avait deux sémantiques sur des le sens de communisme et capitalisme. Pour elle, le capital permet l’individualité et chacun est libre et le communisme promeut le collectif et au nom du collectif, on écrase l’individu. Non seulement, cette amitié épistolaire m’a fait réviser ma vision péjorative des américains mais aussi je comprends mieux la haine du communisme affiché par les u.s alors que nos cultures nous amènent plutôt à haïr le capitalisme. Il est quand même de bon ton en France d’allier humanisme et socialisme en disant qu’on préfère l’humain au capital. Se rappeler de l’autre clown qui prônait le changement en disant qu’il s’attaquerait au monde de la finance. hier, j’ai vu un extrait de la campagne d’Obama ( dans le film -la delicatesse-et sous le pupitre, il y avait le mot Change .. il m’est apparu clair que les mondialistes ne se gênait même pas pour faire les mêmes slogans . Les journalistes ont dit « yes, i can » mais il y avait surtout un slogan proche du «  changement now » … Stoppons donc cette polémique sur ce qu’on associe par culture de lavage de cerveaux depuis notre naissance, et essayons de voir les buts et conséquences de la pandémite aiguë…on nous biaise sur des mots , pour rester polie ..là bas, les black live matters , le suprémacisme blanc , the critical race theory, chez nous les islamistes , l’islamo gauchisme, la laïcité érigée en La Défense de caricatures irrespectueuses.Dans nos pays respectifs, on tue progressivement la liberté de penser et donc d’agir et on écrase toute identité culturelle et originelle avec des ressorts de lavage permanent de nos cerveaux depuis l’enfance et on pourra ainsi passer à détruire toute individualité ..et nous sommes les plus avancés en France , dans le soi disant pays des droits de l’homme, à avoir abandonner notre identité au profit de l’identité numérique , le fameux qrcode..on les voit avancer les trans humanistes avec leurs gros sabots..


    • Yann Esteveny 2 février 2022 11:53

      Message à Madame Sarah Juste,

      Vous abordez les questions de fond et vous êtes capable d’entreprendre des discussions indépendamment des profils rencontrés ce qui fait de vous une auteur remarquable (et en voie de disparition !) sur Agoravox. J’écourte ma réponse.

      Il y a pandémie mondiale orchestrée avec injections expérimentales contraignantes de soupe Pfizer avec des conséquences tragiques sur la santé des populations. C’est effectivement très grave. Pour déclencher une telle opération, il faut des moyens colossaux mais également des principes idéologiques et politiques largement partagées. Ce n’est malheureusement certainement pas avec le concept de « fascisme » ou « néofascisme » que l’on parviendra à comprendre ce qu’il se trame ni la « mystique » qui anime ces personnes. A titre d’illustration, je vous indique que les fameux « antifascistes » en France sont les meilleurs collaborateurs du Régime et dénoncent ou attaquent en toute impunité les mouvements patriotes susceptibles de défendre le pays. L’antifascisme ne vaut pas mieux que la soupe Pfizer pour contrer le problème politique et sanitaire. Ceux qui vivent encore avec des concepts de fascisme et d’antifascisme sont complètement perdus et subiront sans défense le Great Reset.
      Voilà pour l’essentiel !
      Le sens des mots est important sinon employer les termes « capitalisme » ou « communisme » mène inévitablement les discussions à l’échec surtout lorsque des egos gonflés de suffisance idéologique pullulent. Il suffit d’examiner les discussions sur Agoravox dans leur ensemble pour s’en convaincre. Le capitalisme et le communisme sont tous les deux des systèmes pervers. L’un donne la primauté aux puissances d’argent et l’autre à une idéologie négatrice de l’individualité.
      Georges Orwell n’avait pas d’intuition mais était très bien initié au plan que nous vivons actuellement. C’était leur projet et nous sommes en guerre. Il faut comprendre les racines de ce Mondialisme et je ne peux que vous encourager à lire les ouvrages de Monsieur Pierre Hillard ou visionner quelques unes de ses vidéos.
      Dans l’ouvrage « 1984 », le personnage de Goldstein désigne la personne jetée en pâture à la haine populaire. Je vous laisse deviner de qui il s’agit en France depuis plusieurs décennies mais ce n’est certainement pas la personne Monsieur Klaus Schwab ou Monsieur Jacques Attali. Je ne vais certainement pas accuser Monsieur Klaus Schwab de fascisme alors que le patronyme de sa mère est celui d’un titre de film interdit de diffusion en salle en France.

      Dans l’ouvrage « 1984 », l’ami du « héros » travaille à la destruction des mots. Nous vivons dans un monde de faux et d’inversion. Par conséquent, je ne peux consentir au travestissement des mots et à cet novlangue qui contribue à la désorientation générale.

      Si vous préférez discuter sur Telegram, je n’y vois aucun inconvénient.

      Respectueusement


    • JulesDu13 2 février 2022 16:13

      @Sarah Juste
      Les républicains qui appellent l’hyper-concentration du pouvoir de la finance ’communisme’ s’opposent à la tyrannie des multinationales, mais en général aussi aux minima sociaux (qui atténuent l’extrême pauvreté même aux USA).
      Il faut dire que chez une bonne partie des démocrates aisés il y a un deal pervers proposé aux personnes modestes : soumettez vous au pouvoir de la finance en échange de ces minima sociaux. Si les démocrates s’opposaient sérieusement à la dictature financière, l’argument ’hypercapitalisme=communisme’ tiendrait beaucoup moins.

      Je connais personnellement des américains démocrates-intégristes et multimillionnaires : ils ne sont pas du tout ’communistes’, c’est à dire qu’ils n’ont aucune intention de partager leur richesse. Ils veulent profiter de leur argent, tout en ayant bonne conscience (tant que cela ne leur coûte presque rien).

      Du côté républicain on distingue souvent (mais pas toujours) le capitalisme des multinationales et le libéralisme (liberté de monter sa petite entreprise). Quand l’argent et le pouvoir se concentrent trop, environ 1/2 des républicain appelleront cela ’communisme’, et 1/2 des républicains appelleront cela ’dictature de la finance et des trusts, ou même facisme’.

      En fin de compte l’opposition démocrate-républicain ne correspond pas bien à l’opposition entre tyrannie financiarisée et libéralisme politique. Nous sommes face à un nouveau type de dictature, les anciens mots communisme/fascisme ne sont que des références, utiles, mais forcément en décalage avec la nouvelle situation.


    • Sarah Juste 2 février 2022 19:01

      @JulesDu13 et @ Yann Esteveny, ça y est nous avons trouvé le juste consensus dans cette opposition sémantique grâce à votre commentaire Jules du 13… oui, nous utilisons les anciens mots sur une situation nouvelle … nous avons un rhinocéros à 3 cornes smiley … ce qui est important ce sont les conséquences qui ont scindé l’humanité en deux camps selon un délire de plandémie ..


    • Yann Esteveny 3 février 2022 10:22

      Message à JulesDu13,

      Très bon commentaire ! Le communisme est insupportable pour les citoyens des U.S.A. car il est l’expression de la domination de l’Etat sur la vie des citoyens. Les français sont tellement soumis à cette mainmise qu’ils ne le comprennent même pas cette idée.
      Les révolutionnaires russes communistes se référaient à la Révolution Française. Un appareil d’Etat centralisé omnipotent surveillant et contrôlant la destinée de tous était leur modèle. Dans cette logique, les enfants appartiennent à l’Etat.
      Voilà pourquoi le Régime en France encourage par cette même veine idéologique la procréation artificielle, la destruction de la famille traditionnelle, interdit l’école à la maison et veut injecter la soupe Pfizer aux enfants pour construire le « Meilleur des Mondes ».

      Respectueusement


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 février 2022 11:08

      @tous,
       
       mon idée est la suivante : le NWO est une sorte de copropriété gérée par un syndic sous traitant d’un Conseil syndical.

       Les membres du Conseil syndical grandes multinationales et milliardaires  se sont implantés au sein d’institutions internationales ou cooptés dans des institutions parallèles qu’ils ont créées eux-mêmes ONG, Davos,  et qui ont été dotées de pouvoirs politiques accordés ou arrachés coercitions, corruptions, lobbyings aux chefs de gouvernements nationaux élus.
       
       Ces gouvernements nationaux sont de fait le syndic de copropriété détenteurs des pouvoirs régaliens.
       
       L’UE a été bâtie pour accueillir ce NWO : « La charte des droits fondamentaux de l’Union européenne est le premier instrument international de protection des droits de l’homme qui renonce à la distinction binaire entre, d’une part les droits civils et politiques et d’autre part les droits économiques, sociaux et culturels » (Mireille Delmas Marty, au sujet du TCE)
       
      CQFD
       


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 février 2022 11:18

      @Francis, agnotologue
       suite
       
       Dans ce NWO l’argent tel que nous le connaissons sera remplacé par la monnaie numérique contrôlée par le moyen d’un crédit social qui sera attribué aux individus, probablement sur le modèle d’un portefeuille d’actions.
       
      Les propriétaires d’immobilier verront leurs droits de propriétés commués en rente de crédit social et conserveront l’usage de leurs logements en échange d’un loyer payable en monnaie numérique. cf. Vous ne possèderez rien mais vous serez heureux.


    • eau-mission eau-pression 3 février 2022 11:19

      @Yann Esteveny

      Si vous permettez une intervention paysanne, dans ces échanges que je lis avec un réel intérêt, ne pensez-vous pas que les idéologues en question ont un problème dans leur rêve de « Meilleur des Mondes » : ne commenceraient-ils pas à comprendre qu’il lui faut n support terrestre ?

      Les questions que je me pose : sont-ils en train de réaliser qu’on ne conduit pas si facilement la vie des plantes ? Si oui, s’ils comprenaient qu’il faut lâcher la barre du navire, leur addiction leur permettra-t-elle ?

      Ne sommes-nous pas un peu, spectateurs ou acteurs, imprégnés de cette idéologie du pouvoir ?


    • Yann Esteveny 3 février 2022 11:57

      Message à avatar eau-pression,

      Le bon sens paysan ancestral a été effacé chez les français. L’agro-business ou le collectivisme sont l’aliénation de l’Homme dans le capitalisme ou le communisme.
      L’autonomie paysanne est la hantise de ces adorateurs de Mammon et de ces idéologues.
      Le désir de puissance de cette engeance est sans limite. Après la modification génétique des plantes puis des animaux, ils sont passés à la modification génétique de l’Homme.
      Nous sommes clairement acteur de nos vies et nous devons nous défier de cette soif satanique du pouvoir. Pendant des millénaires, les hommes croyaient en des Dieux puis en un Dieu. L’Homme respectait et craignait Dieu. Maintenant que l’Homme ne croit qu’en lui même, il est devenu ivre de son pouvoir. Il modifie sans respect la Création : cours d’eaux, génétique végétale, genre humain, etc...
      Tout cela est impossible à comprendre pour ceux qui ont renié même le concept de transcendance.

      Respectueusement


    • eau-mission eau-pression 3 février 2022 14:32

      @Yann Esteveny

      Parler de transcendance, c’est croire que le monde des mots ne peut tout atteindre.

      D’ailleurs, l’humain le plus génial serait bien en peine de décrire la source de son inspiration (et nous forumeurs savons-nous seulement ce qui nous anime ?).

      J’aimerais que les manipulateurs des ciseaux géniques prennent conscience que leur capacité créatrice en milieu fermé a des propriétés mortifères à l’air libre. Ainsi que ceux qui les encouragent, mus par des pulsions guerrières.


    • Yann Esteveny 3 février 2022 16:15

      Message à avatar eau-pression,

      Accepter la transcendance, c’est accepter que des choses nous dépassent.
      Quand Dieu nous interdit de toucher aux fruits de l’arbre de la science du Bien et du Mal, il savait que nous en ferions n’importe quoi aujourd’hui ! Il faut savoir se retenir.

      Respectueusement


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 février 2022 08:45

      @eau-pression

      @Yann Esteveny

       
      ’’Parler de transcendance, c’est croire que le monde des mots ne peut tout atteindre.’’
       
      Ce n’est pas une croyance, c’est juste du bon sens. Et plutôt que de transcendance ici, je parlerais de mystères.
       
      La mégalomanie trouve peut-être sa source dans l’amalgame entre mystère et énigme. Je m’explique : une énigme est différente d’un mystère en ce que nous savons qu’elle a une solution. Un mystère est à jamais insondable pour l’esprit de l’homme. Rien sinon la folie ne nous donne à penser qu’il existe une explication rationnelle à la portée de notre entendement.
       
      « Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. » Jean Cocteau


    • eau-mission eau-pression 4 février 2022 09:18

      @Yann Esteveny

      Cette page du site piecesetmaindoeuvre nous rappelle en quels termes les plus grands maîtres de la classification (des maths) s’interrogeaient sur l’exploitation des fruits de leur travail.


    • Yann Esteveny 4 février 2022 10:27

      Message à avatar eau-pression,

      Monsieur Alexandre Grothendieck s’est interrogé sur son travail, comme Theodore Kaczynski ou Guy Debord.
      S’interroger sur le sens de son travail et de sa vie est une bonne chose. Beaucoup ne le font pas. Beaucoup qui s’interrogent finalement s’égarent. Si nous conservons la distinction faite ci-dessus par « Francis, agnatologue » entre mystère et énigme, lorsque nous cherchons vraiment l’inconnu, nous ne savons pas si nous sommes face à un mystère ou une énigme. D’où l’importance de prendre conscience de sa foi au sens large et l’article suivant prend son sens :
      https://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/savoir-croire-210724

      A une époque où les populations croient plus aux injections expérimentales, à des médias qui répandent mensonges et calomnies, à des hommes politiques sans foi ni loi, la question de la Foi est au coeur de notre présent.

      Respectueusement


  • troletbuse troletbuse 1er février 2022 22:42

    Excellent article

    Pour la vidéo, on devine aisément quels sont ceux sur AV, qui pourraient remplacer les acteurs au pied levé et celà sans qu’ils apprennent le texte !


  • Joséphine Joséphine 2 février 2022 00:45

    Bravo pour votre texte auteur ! Oui... La seule question à se poser est la suivante : comment en sommes-nous arrivés là ? 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 2 février 2022 07:52

    Créons un mouvement antivax appelé : LA LICORNE. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 2 février 2022 07:54

    Créons tous un mouvement anti-vax appelé : LA LICORNE....


  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 février 2022 09:35

    ’’Hélas, je suis un monstre, je suis un monstre. Hélas, jamais je ne deviendrai rhinocéros ’

     

    Énigmatique tout de même cette phrase de Béranger qui doit bien savoir que le rhinocéros c’est le monstre, non ?


    • Sarah Juste 2 février 2022 10:51

      @Cher francis , agnotologue
      Être un monstre .je le comprends comme être devenu statistiquement une minorité, un mouton à 5 pattes ( Ionesco y fait référence aussi) , donc statistiquement nous ne serions que 13 % ontologique ment (donc de notre être profond) à choisir la Liberté , ce qui se révèle aussi dans de nombreuses expériences sur le conformisme : si on nous montre un carré et que tous affirment que c’est un rond, ou que 2 et 2 font 5, on continuera à dire que c’est un carré ou que ça fait 4…apparemment, ces êtres monstrueux qui continuent de penser que ça fait 4 sont des monstres puisque nous sommes une minorité. Quand il y a a eu le mouvement « je suis Charlie », deux de mes amis m’ont demandé d’aller à la manif. Manif soi disant spontanée dans ma petite ville alors qu’il n’y a a eu qu’une manif dans ma ville de 10000 habitants pour la Liberté ( une manif masques blancs à laquelle j’ai participé) ,( il faut aller dans la grande ville) , je n’y suis pas allée car je ne la sentais pas, cette manif mais j’ai inventé un prétexte alors . Je me sentais un peu « monstrueuse » .je ne me sentais pas Charlie. Depuis , j’ai compris grâce à ici Serge ulieski pourquoi je ne me sentais pas Charlie. Intuitivement, je devais sentir qu’il n.était pas juste non plus de se foutre de la g… d’une religion et ensuite de pleurnicher et de se fedérer contre… au nom de quoi, on aurait le droit d’ écraser les autres ? En quoi c’est drôle de caricaturer Mahomet ? De la, on peut émetttre l’hypothèse que l’instrumentalisation orchestrée justifierait que toutes ces stories ne soient que fabriquées de toutes pièces pour nous manipuler .. affaire Charlie, affaire Paty, affaire tours jumelles …qui profite de quoi ? Et a qui profite ces crimes réels (ou fictifs pour peut être certains) ? Mais si on ose même penser cela , on devient vite un monstre… donc oui, je suis un monstre , car j’ose penser …


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 février 2022 11:20

      @Sarah Juste
       merci pour cette longue réponse.
       
      Ainsi, dans ce monde réellement inversé, le rhinocéros c’est donc la normalité.
       
      ’’ si on nous montre un carré et que tous affirment que c’est un rond... ’’
      > cf. l’expérience de Ash.


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