mardi 20 juin 2006 - par Bernard Dugué

Rock : la créativité est-elle en berne dans une époque marquée par l’esprit de rente ?

Ce billet sur le rock, tribute to the Fête de la musique, volontairement partial, suscitera peut-être une polémique sur les Anciens et les Modernes, ou du moins sur des temps anciens hélas révolus et des temps actuels hélas mal résolus.

Tous ceux qui ont vécu la fin des sixties et le début des seventies en gardent le souvenir d’une époque pleine d’espoir, d’énergie, d’enthousiasme, faite d’expériences inédites, de situations ; époque marquée aussi par une créativité indubitable avec des artistes aux talents manifestes. Les seventies ont ancré le rock comme art musical majeur, au même titre que le classique. Attention, je parle du rock et non pas de ses sous-produits servis au grand public dont la dénomination est la pop music - mais il faut se garder de tout malentendu. Des artistes majeurs peuvent être populaires, qu’il s’agisse de Mozart ou de Led Zeppelin. Ce n’est pas une insulte que de dire de Mozart ou de Brahms qu’ils ont composé leurs œuvres dans le même style, avec génie mais sans évolution, comme si le filon créatif parfait se devait d’être cristallisé, incarné dans une série de chefs-d’œuvre. Par contre, si on écoute les artistes majeurs des seventies, on s’aperçoit d’une évolution dans les compositions et le style. Ce fut le cas du « rock progressif » qui, hormis une maladroite assimilation à une synthèse du rock et du classique, a prouvé qu’il était l’un des genres les plus foisonnants, avec des productions affichant une indéniable progression.

Le mélomane que je suis risque de fausser la critique mais sans risque, il n’est pas de critiques sincères. Alors je vais me faire l’avocat de ma sincère subjectivité et défendre les créations d’une époque, tout en marquant une sévérité face aux artistes d’une autre époque.

L’histoire du rock montre que la période la plus intense sur le plan de la création se situe quelque part entre 1967 et 1974. Selon les préférences individuelles, les uns loueront plutôt les sixties avec leur formidable énergie alors que les autres opteront pour les œuvres abouties du début des seventies. Autour de 1966, il y eut certes, les Stones, Beatles, Who, Doors, Love, Kinks, Electric Prunes, Pretty Thing, Moody Blues, mais on reconnaîtra aussi que le rock psychédélique a été représenté par des centaines d’artistes qui se sont copiés les uns les autres, bref, un genre nouveau, prometteur mais souvent ennuyeux. Heureusement que Pink Floyd a permis de sortir du psychédélisme sans en trahir l’esprit, bien au contraire, transfigurant un style devenu conventionnel.

En 1969, une ère nouvelle a commencé, marquée par le premier album de Led Zeppelin et celui de King Crimson. Voilà bien deux exemples de groupes solides, autant dans la virtuosité que la composition, mais au destin fort différent. Led Zeppelin, tout comme les Who, doit sa réputation à quatre musiciens hors pairs, originaux et talentueux au possible, conférant aux œuvres produites le statut de quatuors pour instruments de musique amplifiée. King Crimson doit sa fortune à la personnalité exceptionnelle de son guitariste et leader, Robert Fripp, esprit de ce groupe ayant connu des formations changeantes avec de sacrés instrumentistes. En plus du quatuor basique, basse, batterie, guitare, chant, ce groupe s’est offert le luxe d’accueillir le mellotron, l’orgue, le synthé, la flute, le saxophone, le violon. Bref, une formation de rock progressif non conventionnelle, l’une des rares à ne pas être moquée par Les Inrocks et Télérama comme Yes ou Genesis. Que dire de Van der Graaf Generator, groupe tout aussi inventif qui a osé se passer de l’instrument vénéré de cette époque, la guitare électrique ? On accordera aussi une mention spéciale à Hawkwind, groupe de space rock composé de six musiciens, voire plus. Et n’oublions pas Magma pour sauver le rock français du désastre, avec une mention aux Lorrains Ange. Et pour compléter le tableau, deux représentants du krautrock allemand, Tangerine Dream et Can.

Le point commun entre ces artistes, hormis la virtuosité de leurs instrumentistes et le génie de leurs compositions, c’est leur capacité à se renouveler en proposant des albums différents, au style reconnaissable et homogène. Le cas exemplaire est celui de King Crimson, qui n’a jamais fait le même album. On peut en dire autant de tous les autres groupes, bien que parfois les différences ne soient pas aussi marquées. Chaque disque d’Ange, de Floyd, de Tangerine Dream, d’Hawkwind ou de Van der Graaf est empreint de teintes musicales et d’atmosphères particulières. Et parmi les grands, n’oublions pas David Bowie qui a su s’imposer par ses créations musicales toute différentes, en étant inventif même après la grande période, c’est-à-dire à la fin des seventies et plus tard. Ce n’est pas un point de détail. Il faut savoir que, sans doute à cause de l’usure propre à tout art, mais aussi de l’appétit de profit, la création a faibli à partir de 1973. Ce qui n’a pas empêché quelques grandes figures dont Bowie de produire des albums plus qu’excellents après cette date, avec parfois des changements de style importants. Ce fut le cas de Robert Fripp avec sa trilogie produite au début des années 1980 alors que Van der Graaf se reformait pour trois chefs-d’œuvre parus entre 1975 et 1977. Le Floyd entre dans ce cas de figure, même si les albums produits tardivement font regretter la grande époque ; quant à Tangerine Dream, on sait la carrière de ses musiciens et pour se convaincre de leur talent, on ne saurait que conseiller l’écoute du live aux USA enregistré pendant la tournée de l’été 1977, en pleine apogée du punk et du disco.

Examinons le cas de ces décriés eigthies. Moins d’inventivité mais des styles radicalement nouveaux faisant suite à cette fausse renaissance du rock que fut le punk. Il y eut des artistes excellents mais moins que pendant la période précédente. Quant aux figures les plus emblématiques, on notera que le renouvellement des productions laisse à désirer. Police a fait trois fois le même album, idem pour Dire Strait qui en a fait quatre et Dépêche Mode je ne sais plus. Pour le reste, l’affaire semble entendue. Hormis les Cure, drivés par un ineffable Robert Smith aux sombres penchants, les artistes de cette époque dite new wave semblent de pas pouvoir se renouveler comme leur prédécesseurs. Le rock a trouvé ses marques et son épuisement. Les années 1990 verront apparaître des artistes plutôt efficaces dans l’exécution et dont les productions sont soignées, peaufinées et formatées pour un public en attente de genre et de produits léchés. Le métal devient, aux côtés du progressif, le lieu où le meilleur du rock s’exprime. Oasis et Blur sont terriblement ennuyeux, autant que les Smith, bien que loués par Les Inrocks, ont fait dix fois le même album.

Que signaler depuis 1990 ? Une mention pour Porcupine Tree et son talentueux compositeur Steve Wilson, producteur par ailleurs des free-prog-métallos Opeth. Voilà encore deux exemples de formations qui ont su se renouveler, auxquelles on associera les controversés Radiohead. Placebo, désolé pour les fans, a fait quatre (ou cinq ?) fois le même album. Taisons les sinistres Franz Ferdinand et Coldplay aux textes plus que médiocres et aux compositions sans saveur. La rock attitude métamorphosée en posture de bal populaire. Autant écouter Sardou... non quand même pas, un bon disco de 1977 fera l’affaire.

Quelle signification accorder à ce constat ? Un épuisement du rock ? Apparemment non, le genre survit et plus qu’honorablement. Pourtant, cet art si caractéristique de notre époque et témoin de l’esprit du temps semble marquer une sorte de surplace de notre civilisation, contrairement à ce qu’il représenta dans les sixties et seventies, supplantant la littérature comme art dévoilant une époque. Les compositions semblent se figer et les concerts se répéter. Il y eut une littérature de l’ennui, aura-t-on une musique de l’ennui ? Peut-être pas, mais des artistes ennuyeux, certainement, ou du moins des artistes peu présomptueux ni audacieux, prêts à dupliquer leur précédent CD pour une réplique d’un succès trop vite acquis.

Esprit de rente, dit-on en évoquant l’action de Mitterrand dans son second septennat ; succès actuel des épargnes institutionnelles. Assurance vie pour les classes moyennes qui ne sont pas sûres d’exister, ou du moins de vivre et de s’imprégner de la joviale fureur d’une époque marquée d’espérance, quand tout était possible et que l’on réfléchissait en écoutant du Floyd tout en s’éclatant à un concert des Who. Maintenant, les manifs, c’est un défilé d’egos ne se voyant plus. L’esprit de rente, c’est aussi la précaution, la peur de perdre ce qu’on a acquis sachant que les ouvertures pour prospérer semblent barrées par on ne sait quel maléfice, fatum, ou décision inconsciente des peuples et inconséquente des gouvernants ? Aveuglement du médiatique et de la critique ? Franz Ferdinand est moins subversif que les Bee Gees au temps de la fièvre du samedi soir, Franz Ferdinand est encensé par Les Inrocks, revue pour quadragénaires qui tous, pensent à leur retraite.

Résultat des courses : les anciens sont supérieurs aux actuels !



69 réactions


  • Sam (---.---.192.149) 20 juin 2006 10:49

    Interessant passage en revue des années rock 70 ; pas vu mention de Soft Machine...

    J’en dirais pas autant de la conclusion. C’est pas parce que les gens sont rentiers qu’ils ne produisent pas le rock nouveau, mais parce que les gens des seventies étaient rentiers qu’ils pouvaient ouvrir leurs esprits, libérer leurs imaginations.


  • Marsupilami (---.---.188.125) 20 juin 2006 10:55

    Ouaf !

    Article un peu nostalgico-screugneugneu. Ecoute l’ultime Grandaddy, Just like the fambly cat et tous les autres dans la foulée, ou encore Mercury Rev ou Clap Your Hands Say Yeah et ça ira mieux.

    Houba houba !


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 juin 2006 11:04

    Sam, j’y ait pensé à Soft Machine, aussi à Gong mais j’ai préféré éviter l’effet catalogue, en ayant suffisamment cité. Un point pour Soft Machine, à conseiller, Noisette, un live surprenant

    Marsu, j’ai ce qu’il faut pour mes tympans, Tool ou Shadow Gallery

    à l’équipe d’AVox, j’ai essayé d’associer une image à l’article mais ça n’a pas fonctionné. Mon souhait d’illustration serait la pochette d’Ummagumma du Floyd, on la trouve ici par exemple http://eil.com/newGallery/Pink-Floyd-Ummagumma-235308.jpg

    [img]http://eil.com/newGallery/Pink-Floyd-Ummagumma-235308.jpg[/img]


  • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 juin 2006 11:16

    P.S

    quelque-un sait-il comment envoyer une image dans les commentaire ?

    @ Sam, je parlais de l’esprit de rente, pas du fait d’être rentier. Effectivement, pour créer, il faut une disponibilité matérielle mais aussi d’esprit. Cette affaire me rappelle la controverse autour de Richard Pinhas, critiqué par les marxistes et consorts et jalousé parce qu’il avait un tas de matos payé par son père.

    Heldon aussi a été innovant, jamais le même album


    • Marie Pierre (---.---.1.126) 20 juin 2006 11:20

      Bonjour,

      Je crois qu’il n’est plus possible de mettre d’image dans les commentaires, il y a eu quelques débordements... de pixels.


    • Bulgroz (---.---.86.148) 20 juin 2006 11:27

      @ Marie Pierre,

      On peut mettre des images mais sans en abuser,

      un autre moyen, C’est ca


    • Marie Pierre (---.---.1.126) 20 juin 2006 11:29

      Oui, en lien. Super ton lien !!!


  • Bulgroz (---.---.86.148) 20 juin 2006 11:34

    Boaf, Bernard Dugue est out, c’est un has been,

    maintenant il y a le groupe à Lordi qui fait des belles chansons de rock et qui a été choisi à l’unanimité démocratique par SMS,

    Le SMS, tu sais combien ca te coute, mais tu sauras pas combien il y en a eu !!! C’est ca qu’est fort !!!


  • Floyd & Joni Mitchell & me at Matala (---.---.41.253) 20 juin 2006 12:09

    Apportez s.v.p photos des Floyd’s COPINNES a Matala. Elles sont de loin les meilleures.Je le sais.


    • De Floyd[Blackmore] a Rata Blanca[Giardino] (---.---.41.253) 21 juin 2006 02:55

      Le drapeau apres Paisiello & Mozart porte Walter « Giardino al respecto, cuando donó su guitarra al Buenos Aires Hard Rock Café : »Diría que yo estoy en el medio, como guitarrista, de Blackmore y Malmsteen, pero siempre conservando mi identidad"(loc. cit. ultra). « Las raíces musicales de Giardino encuentran su inspiración en guitarristas como Ritchie Blackmore e Yngwie Malmsteen »(rata bianca(copine de jagger)).


  • le mave (---.---.63.134) 20 juin 2006 12:33

    connaissez vous radio paradise (radio paradise.com),la meilleure radio par internet ;gratuite sans pub sans info avec que de la bonne zik , regardez la playlist.


    • en passant (---.---.47.140) 20 juin 2006 16:07

      @mave : sympa, je vais la garder en réserve, merci pour le lien.


    • le mave (---.---.166.163) 21 juin 2006 08:16

      Quelques Précisions sur Radio Paradise : Bande passante jusqu’à 192 k(qualité CD 128 k) Playlist des Beattles aux Stones en passant par le Floyd le Doors ,Clap your hand ,the verve , Neko Case ,Gradefull Dead ,Dépèche Mode etc... Que du bon


    • le mave (---.---.166.163) 21 juin 2006 08:21

      Quelques Précisions sur Radio Paradise : Bande passante jusqu’à 192 k(qualité CD 128 k) Playlist des Beattles aux Stones en passant par le Floyd le Doors ,Clap your hand ,the verve , Neko Case ,Gradefull Dead ,Dépèche Mode etc... Que du bon


  • Zenest (---.---.86.1) 20 juin 2006 13:00

    Et Muse ? Et Ghinzu ?
    Donnez-moi du Blow, du Plug-In Baby, du Showbiz !


    • Aldoo (---.---.43.7) 20 juin 2006 13:27

      Reste à voir ce que ça donne sur la durée, mais c’est sûr que tout ça s’écoute très bien, et que ce ne sont pas de bêtes repompes de groupes déjà connus.

      Bon, personnellement, je soupçonne Muse de commencer à s’essouffler, depuis leur troisième opus... espérons un peu plus de créativité pour le quatrième.


    • en passant (---.---.47.140) 20 juin 2006 15:09

      > Et Muse ?

      J’adore Muse (je vais d’ailleurs pouvoir les revoir le 1er juillet à... Arras !!), mais même s’ils l’ont fait avec génie, ils ont quant même pompé au moins une fois : j’invite à réécouter ce riff qu’on trouve vers la fin de The magical box (sur nursery crime) de Genesis, riff qui devient le thème mélodique principal de showbizz (je suis d’ailleurs surpris qu’il n’y a pas eu procès pour plagiat, mais bon, tant mieux, vu l’opinion que j’ai de la propriété intellectuelle).


    • Aldoo (---.---.43.7) 20 juin 2006 15:34

      Oui, puis il y a le « Feeling good » du deuxième album. Ce n’est pas non plus interdit de faire quelques reprises smiley


    • en passant (---.---.47.140) 20 juin 2006 15:55

      @Aldo : c’est vrai, mais bon là c’est une vraie reprise, en aucun cas un plagiat. Cependant, je leur reproche de ne pas avoir cité Nina Simone dans le livret de l’album, je passe mon temps à expliquer que c’est une reprise, et ça m’énerve.


  • sex drug and drug and... (---.---.214.179) 20 juin 2006 13:03

    pour faire très court :

    Nirvana à tous explosé et à renouvelé le rock bien plus qu’un pink floyd par exemple, avec une créativité incroyable et un jeu aussi bien acoustique qu’électrique.

    sinon, en vrac les pixies,les red hot chili peppers, les smashing pumpkins,sublime,noir désir,brian jonestown(quoi que très 60’s :),hole,dandy warhols,marylin manson(2 très bon album quand même)les meat muppets,offspring(juste smash ?)the cranberries,korn (on aime ou pas mais ils ont inventé un style) etc...

    par contre en 2000 je vois pas quel groupe porte le drapeau du rock, ma dernière claque étant At the drive in.


  • Meta-babar (---.---.70.249) 20 juin 2006 13:06

    Meme en étant né dans le début des années 80, je suis bien d’accord avec tout ça. Je suis ravi de voir qu’au moins quelques personnes n’ont pas oublié Ange. Pour moi, c’est le meilleur groupe de rock français de tous les temps. En voilà qui savaient créer une atmosphère, une musique démente. Aujourd’hui nous n’avons droit qu’à de la chansonnette. Où est la musique ? J’aurai aussi cité Jethro Tull. Pour ce qui est de la musique actuelle, je retrouve de bonnes sensations dans certains groupes de métal. C’est là que le fan de rock peut se retrouver si il accepte quelques nouveaux concepts. Mais encore une fois, en France, ce style est quasi censuré. Il n’y a qu’a voir la reaction de Drucker à l’eurovision devant Lordi (meme si le groupe est franchement pas top).


  • Aldoo (---.---.43.7) 20 juin 2006 13:11

    Ça m’intéresserait de connaître la teneur de la controverse autour de Radiohead !

    Ce groupe fait l’unanimité autour de moi, au moins chez ceux qui aiment ce genre de musique. Maintenant, qu’on me dise qu’il existe mieux ou plus créatif à côté, je veux bien : je ne prétends pas connaître très bien la scène des annnées 90-00. Non, s’il y a débat, c’est plutôt quant à savoir qu’elle est/était la meilleure période de ce groupe.

    Franz Ferdinand sans saveur ? Non je ne dirais pas ça. Juste que ça tient plus d’un bon gros plat bien épicé qu’à un mets d’un resto 5 étoiles au Michelin.


  • Raoul le cri qui désaoule (---.---.147.192) 20 juin 2006 13:58

    Bonjour,

    Personnelement je n’aurais pas listé les Doors car je doute fortement que le groupe aurait tenu sur la durée. J’aurais préféré voir un Iron Butterfly...

    Je trouve qu’en France si parfois la qualité ne revient pas sur la durée on dispose quand même de groupes de qualité : No One is Innocent, Silmarils, Lofofora, Mass Hysteria, etc.

    Pour la partie étrangère je suis d’accord sur Muse et j’ajoute System of a Down, NoFX, etc.

    Et il y en a d’autres.


    • Marsupilami (---.---.162.202) 20 juin 2006 14:07

      Ouaf !

      IL EST FORMELLEMENT INTERDIT DE CRITIQUER LES DOORS !!!.

      Je vais immédiatement signaler un abus au webmaster !

      Bon à part ça y a aussi Arcade Fire, Archive, Calexico, Lift To Experience, Giant Sands.

      Y vieillit papy Dugué...

      Houba houba !


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 juin 2006 14:16

      J’ai cité les Doors pour évoquer les mid sixties, bien qu’ils soient quasiment intemporels. Sur la durée, on peut douter, et c’est le cas aussi pour Hendrix. Mais l’essentiel c’est de se renouveller, surtout quelques pointures ayant commencé en 1969 (au passage, mention pour In Rock qui est aussi paru cette année). Bon, c’est pas tout mais je dois aller à la poste, chercher ma nouvelle cane, commandée chez Manufrance


  • Mr Jo (---.---.205.47) 20 juin 2006 14:36

    C’est vrai que les groupes qui émergent depus quelques années ont un style propre, mais qui n’évolue pas ou peu au fil des albums.

    Parmi les groupes ayant su évoluer j’ajouterai U2, même si on retrouve une certaine constante dans la gamme de sons.


  • Noé (---.---.214.247) 20 juin 2006 14:41

    La créativité n’est pas morte. Mais plus personne n’écoute le son nouveau qui ne nous est pas servi par les majors.

    Par là par exemple ça bouge => jamendo.com


    • frigo (---.---.2.2) 21 juin 2006 17:25

      Je partage complètement cet avis.

      Si un audiophile se sent lassé c’est peut être aussi qu’il a besoin de changer de sources.

      Pour ma part voici deux sites qui m’ont redonné le gout de la découverte et de l’écoute :

      * www.adecouvrirabsolument.com Pour les non-initiés, le nom fait référence à un titre de l’album (culte) #3 de diabologum. Ils concoctent aussi des compils entièrement gratuites à télécharger.

      * www.assodegensnormal.com Une web radio qui propose de découvrir des groupes de grandes qualité autoproduits ou sur des petits label.

      Cela dit jamendo fait aussi du bon boulot ;)


  • aliocha (---.---.63.197) 20 juin 2006 16:05

    bonjour,

    c’est dommage de parler des années 80/90 sans évoquer le hard rock, le metal, le trash, le death, la fusion qui portaient des groupes aussi créatifs que ceux des 60-70 que vous citez... iron maiden, slayer, faith no more, tool, nine inch nails, helmet, suicidal tendencies - pour mon panthéon personnel : de tous ces groupes pas un n’a le même son et tous ont eu le génie de ne pas avoir une carrière statique mais évolutive qui a drainé à leur suite des centaines d’autres formations... la seule différence avec des led zeppelin ou des pink floyd : ils faisaient une musique moins accessible, moins évidente et qui demandait une oreille entraînée à de nouvelles sonorités plus violentes et plus sombres... au XXIème siècle, je ne sais pas trop pour le rock mais ça a l’air un peu au point mort, par contre, tout ce qui est techno, breakbeat, breakcore, drum n’ bass, electro, porte assurément l’énergie, la créativité et la folie dont vous semblez avoir la nostalgie...


  • bernardo (---.---.33.228) 20 juin 2006 16:20

    J’halllucine totalement !!!

    Un groupe de rock Légendaire n’est pas cité : Deep Purple !!

    Précurseurs du hard rock auteurs de chansons aussi variées que Smoke on the water (festival Jazz de Montreux, fallait oser a l’époque !!!) ou le « fou furieux » Child in Time... Nul ne les égale encore suaf peut être Dream Theater qui viens de reprendre leur Live in Japan.

    Sur un autre plan en modèle de longévité on peut citer les Scorpions, a condition de s’affranchir de leurs slows mondialement connus comme Wind of Change ou Still Loving You (Leur album Live au Japon, (encore !)est enauurme, avec des reprise de folk en japonais...)Certains titres comme The sails of Charon (77), The Edge of Time(86), China white(84), Steamrock fever(75),Send me an angel,(90) Borderline (2002) ou We’ll burn the sky(77) sont extêmemnt travaillés et inventifs renouvelant leur genre... Ces bètes de scènes ont encore sorti un album « Unbreakable » il y a deux ans, revenant aux sources Hard et métal...ils ont 60 les pépés...lol

    Sinon globalement, c’est vrai que c’est bien morne au niveau de la scène mondiale en ce moment, on ne retrouve plus des groupes aussi charismatiques et inventifs...Tout à l’air markété et pré formaté par les majors...Ou quand les boites de prod tuent la créativité artistique n’en déplaise a Demian... smiley


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 juin 2006 18:42

      J’ai évoqué Deep Purple, dans un commentaire au-dessus, à travers In rock paru en 1969 tout comme In the court... et Led Zep 1


  • simplet simplet 20 juin 2006 16:35

    wwwooooooooooooo le rock c’était mieux avant.... en fait c’est du Francis Cabrel qu’il écoute l’auteur !!

    ce genre de complexe on peut l’avoir même à 30ans, en jettant un oeil sur l’évolution de ce son... ouai Korn c’était bien mais les 2 premiers pareil pour system et pariel malheureusement pour bcp d’autres si on veut pas trop évoluer avec les goûts actuels... moi j’ai fini par me radicaliser et trouve mon bonheur avec des groupes comme meschugga ( totalement inaudible pour un profane, mais d’une richesse rare en construction et en défi technique.. ) ou en ressortant les premiers soulfly par exemple..

    après de comparer blur et oasis c’est assez moyen, les premiers ayant pondus differents albums avec des chansons qui ne se ressemblent que très peu, les seconds étant une pâle copie des beattles le talent en moins ..

    pour le reste chacun y trouve son bonheur, et radiohead est, pour moi, le groupe qui a su le mieux se remettre en cause et pondre des albums ( à partir de Kid A ) qu’ils appellaient eux même des suicides commerciaux... le style a pris du temps à s’imposer et moi même je reste leur fervent defenseur... Les doors restent indémodables, comme les pixies d’ailleurs..

    Des groupes comme Karaté, UI ou mogwaï méritent eux aussi qu’on parle d’eux.. enfin bref chacun va pas étaler sa médiathèque hein... c’était juste pour dire que pour trouver le renouveau ben faut s’y interresser à l’époque... si on part avec l’appriori des jeunes branleurs pas cap de se sortir les doigts du **** on ne jugera pas les jeunes prodiges objectivement...


  • Alex (---.---.168.61) 20 juin 2006 17:58

    Article trés intéressant, perso je pense que l’argent et surtout la notion de profit, réduisent la créativité dans la musique.


  • cyberkant (---.---.173.62) 20 juin 2006 18:24

    C’ETAIT MIEUX AVANT.

    Le refrain est connu.

    Le problème lorsque l’on se lance dans une histoire critique de la musique est qu’on prête le flanc à toute sorte de critiques : oubli d’artistes, de tendances, découpage temporel contestable, opposition de goût, ...

    Je ne vais pas contester votre thèse : elle me semble assez vraie lorsque vous opposez une vague foisonnante et progressive des années 70 à une pauvreté noyée sous des nappes de synthé des années 80. Pour moi le groupe qui illustre le mieux ce retournement c’est Queen, qui est passé en 1980 (album « The Game ») dans une phase pop-synthé-chansons pour stades (« We will rock you » -même si elle date d’una lbum précédent), contrastant avec sa période 70 des albums pompiers comme « Queen II » ou « A night at the Opera ».

    En revanche l’opposition 70/90 me semble erronée, mais à condition de tourner son regard non sur le rock, mais sur l’évolution du hard-rock vers le métal. La scène métal des années 90/2000 regorge de groupes créatifs réinventant sans cesse le rock, Dream Theater en tête, sans parler de la scène scandinave et son orientation mélodique. De quoi accueillir et redonner souffle aux aspirations progressives des années 70


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 juin 2006 18:48

      Pour ce qui est des années 1990, j’ai laissé entendre une réémergence des talents mais sans qu’on puisse comparer avec les seventies. Sans doute la créativité devient plus dure puisque des portes ouvertes risquent d’être enfoncées. Donc OK pour réévaluer ce qui se fait après 1995, Porcupine mais aussi des tas de groupes talentueux que j’avoue ignorer tant la liste est longue, aux côtés de ceux que j’écoute mais qu’il est difficile de citer sans friser l’exhibition de sa médiathèque.

      Mention pour Anglagaard, du prog suédois, Taal, prog poitevin, IQ, Arena Symphony X Shadow Gallery qui me semblent au niveau des seventies, sans oublier le méconnu Apogée et Versus X. Mais au bout du compte, même avec ce foisonnement, on sent bien un épuisement.

      merci à tous pour vos commentaires


  • rock.marshall (---.---.47.157) 20 juin 2006 18:35

    Trop facile de balancer, un pierre dans un lac...

    Chaque musique évolue, le rock n’y fait pas exception smiley et tant mieux. Non mais c’est bien jolie de dire « c’était mieut avant » je croirais entendre un vieux qui est rester dans sa « bulle ».

    Moi désolé j’ai pas grandit avec ses artistes mais ce n’est pas pour autant que je ne les admirent pas, bien au contraire ils ont apporter énormément, (vive « Queen » au passage) prenons le très critiquer groupe « Franz Ferdinand », parmi tous ses groupes dit « commerciaux » (j’ai horreur de ce terme) c’est surement un qui ma la plus marquer dans le bon sens tout comme Muse pour leur créativité.

    Pour l’évolution actuel du rock de l’ancienne génération, c’est le métal d’aujourd’hui.

    ++


  • David (---.---.40.233) 20 juin 2006 18:35

    L’évolution logique du rock est le metal qui est sans doute, avec l’électro-indus-dark, la musique qui connaît la plus grande fougue créatrice. Je ne m’inquiète pas pour le rock.


    • en passant (---.---.47.140) 20 juin 2006 19:16

      « avec l’électro-indus-dark » : quelques groupes à conseiller ? (j’en profite, c’est peut-être l’occasion d’étendre ma culture musicale)


  • present (---.---.68.205) 20 juin 2006 19:11

    Hello à tous,

    Fan de King Crimson, je ne peut qu’être subjectif. Je rajoute à l’article que Fripp et Brian Eno on fait de la magnifique musique ambiante (voir les albums Evening Star ou No Pussyfooting.) En France il y a aussi Heldon, groupe dirigé par R.Pinhas, précurseur de la musique planante et électronique en France (influencé par Robert Fripp, du Jarre pas commercial en somme.)

    Vive la voix du peuple !


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 juin 2006 19:55

      Pinhas a écrit ce texte à partir d’un morceaux choisi de Nietzsche extrait d’H t H , récité par Deleuze dans le premier album d’Heldon

      Qui n’est pas venu, jusque dans une certaine mesure, à la liberté du cœur et de la raison, ne peut rien se sentir d’autre sur terre que voyageur, pour un voyage toutefois qu’il ne tentera vers un but dernier car il n’y en a pas. Mais enfin, il regardera les yeux ouvert à tout ce qui se passe dans le monde en vérité. Aussi ne devra-t-il pas attacher trop fortement son coeur à rien de particulier. Il faut qu’il y ait aussi en lui une part vagabonde, dont le plaisir soit dans le changement et le passage. Sans doute, cet homme connaîtra des nuits mauvaises, aux cris de lassitude, il trouvera fermée la ville qui devait lui offrir le repos. Peut-être qu’en outre comme en Orient, le désert s’étendra jusqu’à cette porte, que les bêtes de proie y feront entendre leur hurlement, tantôt lointain, tantôt rapproché, qu’un vent violent se lèvera, que les brigands lui déroberont ses bêtes de somme. Alors sans doute, la nuit terrifiante sera comme un désert tombant sur le désert et il se sentira là de tous les voyages.

      Dès que le soleil matinal se lève, ardent comme un divinité de colère, que la ville s’ouvre, il verra peut-être sur le visage de ses habitants encore plus de désert encore de saleté, de fourberie et d’insécurité que devant les porte de la ville et à quelque chose près, le jour sera pire que la nuit Il se pourrait bien que tel soit quelque moment le sort du voyageur, mais pour le dédommager, viennent alors les matins délicieux d’autre contrée, nés des mystères du premier matin, il songe à ce qu’il peut donner au jour, entre le dixième et le douzième coup de l’horloge, un visage si pur, si pénétré de lumière, de sereine clarté qui le transfigure, il cherche la philosophie d’avant midi.


    • Ex Fan de Sixties (---.---.237.241) 21 juin 2006 00:28

      Paix et Amour mes frères !


  • David (---.---.40.233) 20 juin 2006 20:40

    @en passant :

    Malheuresement la plus grande partie de ma ulture musicale se situe plutôt dans le metal, hureusement que dans le monde il y a des gens beaucoup plus savant que moi.

    Allez sur www.obskure.com

    Faites « Chronique ».

    Recherchez par « style et dérivés (et là choisissez »dark et dérivés« , »électro trip hop et dérivés« ou »indus et dérivés« ), éventuellement faites »classer par note globale".

    Vous pouvez maintenant voir quels sont les références du genre, les albums « cultes » sont signalés comme tels, et des chroniques précises sont disponibles pour vous mettre l’eau à la bouche.

    Bonne écoute !

    (Pour le metal, je ne saurai trop vous conseiller de compléter les informations d’obskure avec www.vs-webzine.com , plus exhaustif )


    • en passant (---.---.47.140) 20 juin 2006 21:51

      Merci, je vais aller creuser tout ça. Si j’en ai l’occasion, je vous dirais ce que j’aurais pensé de tout ça.

      Pour le metal, ça va aller, je me sens plus en milieu connu ;) (perso, je suis www.spirit-of-metal.com, entre autres choses parce que leur site est syndiquable)


  • Balou (---.---.176.30) 20 juin 2006 20:41

    Quand on cite des groupes, on évite de faire des fautes pour être crédible un minimum : Dire StraitS, Depeche Mode (sans accents, ils sont anglais) ou The SmithS. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas pu faire 10 fois le même album, puisque séparés bien plus tôt. CQFD.

    Tout cela pour dire que dans les années 80/90, ce n’est pas le rock qui semble avoir « trouvé ses marques et son épuisement » mais plutôt l’auteur de cette logorrhée.


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 juin 2006 21:20

      Les détails de forme n’ont aucune incidence sur le fond.

      Dommage, vous semblez bien connaître le sujet, vous auriez pu contribuer intelligemment à cette discussion


  • pingouin perplexe (---.---.89.224) 20 juin 2006 23:05

    Bon article, mais écoutes tout de même l’album de Talk Talk « spirit of Eden », un peu plus tardif, je le reconnais o)

    Le pingouin


  • Ex Fan de Sixties (---.---.237.241) 20 juin 2006 23:51

    Ahahah, la bonne blague des Sixties et début des eighties ressort comme à chaque fois. Robert Fripp un génie ? King Crimson n’a jamais fait deux fois le même album ? La New Wave n’a pas généré grand chose hormis The Cure ? Rien que ça ? Comme disait Björk, l’esprit du rock c’est l’imprévisible et si le rock avait continué dans la voie de Robert Fripp et consorts, il serait une musique en conserve, un souvenir jauni d’une époque révolue, celle des dinosaures à cheveux longs qui ont craché sur Papa et Maman avant de faire comme eux : du conformisme. Le rock, ce furent les pionniers noirs américains comme Chuck Berry, leurs petits frères blancs qui osèrent briser le tabou d’une société trop policée, des Beatles de John Lennon aux Doors de Jim Morrison. S’ensuivirent des jeunes, par générations - comme diraient les Who - qui chacun essayèrent de crier leur différence, Bowie, The Clash, Joy Division, Siouxsie, Japan, The Sisters Of Mercy, The Cult .... jusqu’à Nirvana et la vague grunge qu’on oublie un peu vite. Et cette liste n’est pas exhaustive. Les gros ringards qui pleurent les sixties sont souvent ceux qui à l’époque écoutaient Sylvie Vartan et Dick Rivers, les fans de yéyé, les suiveurs de Salut Les Copains, ceux pour qui Jacques Dutronc égale Noir Désir dans la légende de la musique rebelle. En bref, ce sont ceux qui revivent leur jeunesse a posteriori et se font un beau film de leurs années Bidochon. Jean Carmet n’a jamais été James Dean !


  • Zamenhof (---.---.135.52) 21 juin 2006 00:41

    Il n’y a pas que le rock sur terre !

    Si vous voulez de la créticité il faudrait peuteêtre commencer de la pratiquer dans un, des innomblrables autres styles de musique populaire qui existent au monde dans ses plus de 100 pays et cultures !!!


  • Ryan McNeil (---.---.99.129) 21 juin 2006 09:29

    Et le Velvet alors ? Personne n’en parle, c’a pourtant été un groupe majeur de l’évolution du rock. Les incontournables Pixies,Radiohead ; Nirvana, Pearl Jam et Alice In Chains pour la scène de Seattle. Et plus récemment, il y a toujours dEUS, les Vines, Korn ou les Deftones. Et après Noir Désir, la scène Française se renouvelle pas mal en ce moment, il faut leur laisser encore un peu de temps mails il y a déjà de très bonnes choses (Deportivo par ex.). Par contre pour Muse, autant j’ai accroché de suite au début, maintenant, je sature comme une guitare des Deftones...


    • bioman666 (---.---.232.194) 21 juin 2006 09:47

      On a pas mal de points en commun semble-t’il !

      Je trouve aussi la scène assez créative, quitte à sortir un peu du cadre du rock 70s.


  • bioman666 (---.---.232.194) 21 juin 2006 09:43

    Je suis d’accord, le rock tourne un peu en boucle, même à la recherche de l’age d’or façon vintage.

    Mais peut-être est-ce parce qu’il a donné naissance à des centaines de styles plus ou moins dérivés (electro, funk, ska, etc...) et que finalement les expériences ont lieu dans ces branches là...

    PS : The Doors ruuuuuuuuuuuuulzzzzzzzzz !


  • alphonse (---.---.119.126) 21 juin 2006 23:18

    Un résumé de l’histoire du rock en quelques lignes est osé. Forcément vous faîtes l’impasse sur grand nombre de groupes, ce qui laisse à chaque lecteur le droit de penser que vous ne les connaissez pas. Si chacun se met en tête de lister les artistes qui semblent renouveler le rock( en a t-il d’ailleurs besoin ?), le débat ne prendra jamais fin...je remarquerai juste l’éternelle dichotomie entre prog et punk. Aujourd’hui, elle existe encore, des groupes comme les fiery furnaces, animal collective ou tv on the radio essaient de créer une forme de musique nouvelle à partir de ce qui a déjà été fait. Chacun est libre de juger de l’intérêt de la démarche mais il ne fait pour moi pas de doute que ces groupes sont les équivalents des pink floyd et cie des années 70, autrement dit la relève progressive. De l’autre coté se trouvent des groupes de pur rock’n’roll qui, comme les punk, cherchent avant tout à créer de bons morceaux. Les punk n’ont jamais eu la prétention de renouveler le rock, il s’agissait au contraire d’un retour à zéro : retourner à l’essence du rock, cette déflagration qui agit sur le corps et l’esprit. Est-il nécessaire de demander autre chose au rock ? C’est a posteriori que l’on s’aperçoit de ce qu’apportent chaque groupe. Derrière un apparent plagiat se trouvent quelques particularismes attachants ensuite érigés en « style »...


  • Chris (---.---.110.203) 22 juin 2006 01:47

    Je trouve tout simplement honteux de critiquer Coldplay. Voila du rock voila de la bonne musique,voila de bonne paroles, c est tout simplment debile de traiter le groupe Coldplay comme il l as etait citer dans cette article,d autant plus que leur derniere album est tout simplement superbes et est inscrit dans les meilleures ventes de l année 2005.


    • Tome Hiorque (---.---.218.193) 22 juin 2006 15:46

      Coldplay, ce n’est pas du rock, c’est de la bonne pop, c’est vrai, mais pas du rock. D’ailleurs je ne vois pas pourquoi l’auteur de cet article en parle. Ceci dit, si le rock a été inventé il y a longtemps, et ce je suis certain bien avant les sixties, ses enfants actuels font de l’excellente musique. Soyons plutôt heureux que ce style perdure et soit aussi vivace.


  • Emile Red (---.---.55.115) 23 juin 2006 13:38

    M.Bernard Dugué pensez en passant par la poste (on doit avoir la même) à mes pillules en plus de votre cane ...

    Quelques précisions archaïques à quelques posteurs précédents :

    D’abord M.Dugué je tiens à vous remercier pour cette nostalgie qui me remémore une jeunesse houleuse...hummm...

    M’enfin oublier Queen dans les 70es me gène un peu dans la mesure où ce doit être le seul groupe qui a tenu la distance créative jusqu’à leur fin tragique et n’en déplaise à un autre commentaire, Queen a évolué changé mais ne s’est jamais laissé vivre et hors le « we will rock you » ils ont quand même écrit « show mist go on » qui est (pour moi) un chef d’oeuvre, sans parler du fantastique « Barcelona »... bon bref...

    D’autre part un ch’ti oubli dans la liste pour clouer le bec de ceusse qui pense que tout vient du rock & roll, c’est l’extrapollation de Crimson que fut ELP, la folie, le son, les synthés (arghhh le minimoog), la batterie digne du pire des killermetallos ...

    Ensuite une autre filiation oubliée (ahhh les seins de Stacia...) celle de Hawkwind qui accoucha du plus lourd et volumineux groupe de métal par son bassiste qu’est Lemy, j’ai cité Motorhead ...

    Entre temps petite leçon du passé pour les jeunots (vont me cogner les bougres alertes), dans le début des années 70 il n’y avait pas 50 appelations pour ce qui est le métal, on était un peu benêt à c’t’époque là on avait trouvé que deux types de ziks dures : le hard rock, assimilé plus ou moins aux groupes anglais Led Zep et Deep P, et le heavy metal plutôt associé aux groupes US comme aerosmith et blue oyster cult, différenciation qui n’était d’ailleurs pas souvent respectée (ex : Nazareth, Kiss).... pffff c’est vieux c... y’en a même qui disait que les Who étaient du hard pffff...

    Bon sinon des groupes français y’en avait d’autres et des pas mal, de tout style alors qu’aujourd’hui (hummm...), y’avait Les Frenchies qui ont tout appris à Kiss, les Variations qui trouvaient un si bon public ici qu’il partirent aux States, y’avait le groupe franco-yankee les New-york Dolls aussi dans le genre glam-homo-hardorock, et aussi Zoo et Zao, et qui a oublié Triangle et son fameux son brumeux, et ma mémoire claudiquante m’en fait oublier.

    Enfin la chose qui n’est pas mentionnée par l’article de Bernard Dugué, c’est l’interaction qui existait entre les groupes, même de styles radicalement différents, dans les seventies et je crois que c’est peut être aussi là que résidait la richesse de la création, maintenant chacun prèche et garde sa paroisse tout au moins pour les groupes les plus connus ...

    Aqui traînement votre...


  • Lok (---.---.220.140) 27 juin 2006 16:56

    ARGHHHHHHHH Ange lorrains ??? franc-comtois oui :)

    je sais de quoi je parle... mon beau pere etait le clavier du groupe ;)


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 juin 2006 17:30

      Ce n’est pas ma culture musicale mais ma géographie qui a flanché, j’avais mis Belfort dans la Lorraine, confondant le Sud et le Nord de l’Alsace


    • Lok (---.---.220.140) 27 juin 2006 18:01

      Fais attention à l’avenir ;) tu risquerais de t’attirer les foudres de minorités tapageuses smiley

      heureusement qu’ils ne sont pas corses ou basques ;)


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 juin 2006 18:30

      Je ne risque rien, il n’y a pas de groupe de prog corse, quant aux Aquitains, il y a je crois les daxois de Sotos qui ne sont pas basques. Confondre un Landais avec un Basque ne prête pas à conséquence, l’inverse est plus problématique.

      à part ça, il va bien Christian ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 27 juin 2006 18:31

      Je ne risque rien, il n’y a pas de groupe de prog corse, quant aux Aquitains, il y a je crois les daxois de Sotos qui ne sont pas basques. Confondre un Landais avec un Basque ne prête pas à conséquence, l’inverse est plus problématique.

      à part ça, il va bien Christian ?


    • Lok (---.---.220.140) 27 juin 2006 18:50

      christian et francis vont bien ! christian continue Ange avec notamment Tristan son fils depuis plus ou moins 95...

      quand a Francis il remonte un groupe avec entre autres Gerard Jelsch (le batteur de la formation d’origine)

      tu peux avoir des infos sur couleursuzan.com ou tu pourra même trouver un adresse mail pour lui écrire si le coeur t’en dit ;)

      quand au infos sur christian elle sont elles, bcp plus faciles a trouver :)


  • marie (---.---.152.121) 29 juin 2006 11:43

    je ne vous connais pas mais je vous hais deja ! vous rabaissez des groupes qui ont bien assez prouvé qu’ils meritaient d’etre celebres. je suis persuadée que vous ne connaissez rien à la musique et pourtant vous vous permettez de critiquer comme ca... comme si la musqiue actuelle n’avait rien de bon, vous etes peut etre un nostalgique mais vos commentaires vous les gardez pour vous ! placebo est pour moi le meilleur groupe du monde. Ils se renouvellent à chaque album. ecouter leur 1er album puis sleeping with ghosts, si vous trouvez que ce sont les memes vous avez un serieux probleme... que vous trouviez oasis ou blur terriblement ennuyeux, c’est votre probleme mais chacun ses gouts, vous préférez ecouter vos vieilleries en vous persuadant qu’on ne fera jamais plus rien de bon, eh bien essayez d’ecouter une musique sans prejugés sur la qualité du groupe au moins une fois... je suis totalement degoutée par votre article


    • 1960 (---.---.218.193) 28 juillet 2006 17:28

      L’effet Placebo, c’est écouter du rock vide en ayant l’impression d’écouter les groupes cités par l’auteur de cet article, auquel je rajouterais Nirvana mais surtout pas Queen. Chacun ses goûts, même le bon.


  • Antisocial (---.---.139.39) 31 juillet 2006 16:32

    on se calme marie !!! néanmoins, il est clair, mon petit bernard, que vous avez fait une erreur d’appréciation majeure avec placebo, qui a su se renouveller à chaque album... trés bon article en tout cas, à une ou deux exceptions prés : outre placebo, je trouve la critique du rock depuis 1990 plus que sévére. nirvana, muse, ghinzu, dEus, archive... les années 90 ont été la renaissance du rock aprés ce moyen-age qu’ont été les années 80 (à quelques exceptions prés, je ne voudrais pas insulter The Cure). et puis cet eternel affrontement rockers/punks, franchement, des groupes comme the clash meritent largement le respect ! quant à franz ferdinand, certes, ils n’ont rien inventé, pas plus qu’oasis d’ailleurs, mais de là à se torcher avec !!! ils ne sont pas trés subversifs, c’est sùr, mais enfin, avez vous bien écouté les beatles (obladi-oblada) ? rajoutons l’oubli facheux de trust pour le rock français, et je pense que se sera tout... en dehors de ça, j’ai pris plaisir à lire l’article


  • erwan (---.---.118.4) 7 août 2006 04:33

    Sufjan Stevens,Beirut,Guillemots,Islands... Peut etre que la créativité actuelle est à aller chercher du coté de l’underground.


  • Antisocial (---.---.143.184) 13 août 2006 19:23

    C’est sùr, mais pas seulement...


  • C11 (---.---.21.6) 14 novembre 2006 15:48

    Mon dieu. Encore un torchon. Mais arretez ce passeisme bon dieu ! La musique d’aujourd’hui n’a jamais été aussi vivante et diverse. Les années 60 et 70, c’est tres bien hein. Je suis meme fan de beaucoup de disques d’ailleurs. Mais aujourd’hui, il y a de tres grands disques qui sortent chaque année. Dans tous les styles. Dont les medias ne font pas leur choux gras mais qui existent. Il faut juste avoir la curiosité de chercher, d’écouter, de découvrir. C’est une demarche c’est vrai ; une demarche qu’a priori vous ne faites plus depuis tres longtemps. Et pourtant vous continuez à pondre des horreurs pareilles, pleines de sentimatalismes, de « c’était mieux avant ». Pitoyable. Dans tous les sens du terme. Pitoyable.


  • Gil 8 juillet 2007 21:49

    Et qui nous parle du premier album des Stooges : « The Stooges »... Pas un chef d’oeuvre ça ?


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