lundi 2 avril 2012 - par PELLEN

Sans productions massives de nourriture et d’énergie, l’Humanité ne survivra pas à une démographie massive

Avant le milieu de ce siècle, l’Humanité va devoir relever, coûte que coûte, le plus gigantesque défi de son Histoire, consistant à trouver le moyen de répondre aux besoins alimentaires de quelque 10 milliards d’individus et à empêcher une explosion de la faim dans le monde. Au même titre que les convulsions géopolitiques, l’insuffisance de terres arables et les stress hydriques plus ou moins localisés, causés ou non par un possible bouleversement climatique, ne sont que les termes de la difficile équation universelle à résoudre, lui conférant son extrême complexité.

Le moins qu’on puisse dire c’est que l’ampleur de la gageure n’émeut pas vraiment les principaux candidats à l’élection présidentielle, les amène encore moins à prendre conscience que l’essentiel de la solution de l’équation viendra d’une recherche agronomique de laquelle, année après année, la France s’exclue d’elle même, avec une constance qui laisse pantois.

D’une Nathalie Kosciusko-Morizet opposant une obstruction dogmatique et/ou clientéliste obstinée à toute appréhension rationnelle de la réglementation et de la R et D du domaine scientifique concerné, aux partis de gauche faisant bloc derrière les « faucheurs volontaires », on se demande qui nos enfants blâmeront le plus du criminel manquement à l’éthique d’un dynamisme de progrès, certes non dépourvu de risque, mais sans lequel la notion d’humanité n’existe plus.

J’engage vivement le lecteur à prendre connaissance de l’excellent article (en P.J) de Marcel Kuntz et d’Agnès Ricroch brossant un état des lieux assez complet de l’ingrate problématique de recherche sur les OGM et exposant avec justesse la maladie fascisante dont le domaine n’est hélas pas le seul à pâtir. Cette maladie qui ronge notre société, au point de mettre en péril, à terme, ses facultés vitales de création les plus fondamentales, deux citations assez complémentaires, extraites de l’article, suffisent à la caractériser : celle de Serge Galam pour qui le débat scientifique sur la place publique est devenue une machine à produire l’extrémisme et celle de cette “inspection citoyenne” qui, en mai 2011, ambitionnait d’exiger des comptes de la part des chercheurs de l’INRA d’Angers ; inquiétante “inspection” assurément, qui préfigure la version modernisée du contrôle sociétal par des milices et des cellules de triste mémoire...

Aussi, ma recommandation ne serait-elle pas complète si je n’engageais pas le lecteur à consulter également les tribunes de Marcel Kuntz, renvoyant dos à dos messieurs Sarkozy et Hollande, au lien
http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/article-evaluation-des-risques-devoyee-102002448.html

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Plantes biotechnologiques : réalités, espoirs et obstacles
La question de la réponse de la transgénèse au nombreux défis agricoles, sa valeur ajoutée en matière de nutrition et de pharmacopée. Les freins politiques à l’utilisation de la transgénèse : revirements, postures, nature des oppositions, règlementations.

 Il n’est par ailleurs un secret pour personne que, avec la transgénèse biotechnologique, le nucléaire civil est l’autre terrain de prédilection d’un cancer idéologique mettant rien moins en péril que la techno science nationale. Or, le fait que ce cancer ait durablement contaminé notre personnel politique et même nos institutions donne une idée de la gravité du mal qui accable notre communauté. S’il est vrai que la réalité physique, inerte et plus encore animée, n’est qu’énergie, alors la production de cette dernière et la consommation de nourriture ne constituent que deux stades particuliers du seul et même processus conditionnant notre existence depuis la nuit des temps. En conséquence, si nous voulons continuer de manger suffisamment, il nous faut préalablement produire suffisamment d’énergie… et inversement !

J’engage donc tous les scientifiques de ce pays, que ma petite diatribe a convaincu, à joindre leurs noms à la liste de leurs pairs, signataires de l’appel apolitique ci-après, en italique. Pour ce faire, il leur suffit de se manifester en commentaires, à la suite de quoi l’initiateur de la démarche (qui n’est pas moi) leur remettra ladite liste à compléter, dans son état actuel, sur laquelle ils ne manqueront pas de noter la présence d’éminents collègues.

 

André Pellen

 

Appel pour la Science, la Raison et la poursuite du programme nucléaire français

 L’humanité doit faire face à des menaces qui se précisent : changement climatique, raréfaction des ressources, y compris de l’eau potable, problèmes énergétiques, accroissement de la population mondiale de plus en plus concentrée en milieu urbain. Des attaques contre la Science, contre la Raison, qui à la suite de l’héritage grec guidait nos analyses et réflexions et a permis à la civilisation européenne de rayonner sur le monde, se développent dans notre pays.

Depuis les années 80 la France s’est détournée de son industrie et la méfiance envers la science et la technologie y est apparue au tournant des années 90. Nous en payons aujourd’hui le prix avec un lourd déficit commercial, un chômage qui s’aggrave et le fait que les jeunes se détournent des professions scientifiques et techniques.

La politique et les idéologies interviennent maintenant directement dans le domaine scientifique. C’est le cas pour la jeune science du climat. Cela l’est aussi sur des sujets complexes comme l’effet biologique des faibles doses de rayonnement, où l’idéologie impose des règles ultra conservatives au niveau des lois sur les dommages biologiques créés et nie les avancées de la science telle que la mise en évidence d’un seuil pour leur nocivité. Il en est ainsi pour les recherches sur les OGM et les nanotechnologies et pour d’autres thèmes hors de notre propos.

Le domaine du nucléaire est particulièrement visé. Bien que les faits montrent qu’il n’y a pas eu, pour l’instant, de mort par irradiation à la suite des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi, la fabrication d’un « monstre » nommé Fukushima permet de diaboliser l’électronucléaire, sans aucune empathie pour les victimes réelles, celles du séisme et du tsunami. L’analyse objective de l’accident montrera que les réacteurs ont assez bien résisté au séisme (*), que l’arrêt d’urgence a fonctionné, que l’opérateur Tepco a fait ce qu’il pouvait non sans erreurs mais avec courage et détermination, dans des conditions apocalyptiques. En amont, l’imprévoyance et la sujétion de l’industrie électronucléaire aux lois du profit ne sont pas des faits techniques. Il est indéniable malgré tout que, comme dans le cas de Tchernobyl, les accidents nucléaires de Fukushima Daiichi seront à l’origine de traumatismes psychologiques qui s’ajouteront à ceux qu’ont engendrés le grand séisme et le tsunami du 11 mars 2011 et ses morts, sans que l’on puisse les démêler. D’après les enseignements de Tchernobyl, il est également à craindre des risques de leucémies pour les techniciens qui ont été soumis à une irradiation supérieure à de l’ordre du Gray. Si les jeunes japonais, et la population en général, se sont trouvés dans de bien meilleures conditions que les jeunes de Tchernobyl vis-à-vis du risque lié à l’Iode 131, on ne peut écarter des menaces limitées de cancers de la thyroïde.

Nous nous garderons donc bien de dire que ces accidents nucléaires sont sans conséquences et dommages, mais ils ne constituent pas une raison de renoncer à l’énergie nucléaire. Contrairement aux affirmations péremptoires, les énergies renouvelables actuelles ne peuvent être qu’une source d’appoint, tant que nous n’aurons pas découvert un moyen efficace de stockage de l’énergie à grande échelle, ce qui constitue un défi scientifique et technique. La véritable alternative au nucléaire est le recours au gaz, en cycle combiné, et au charbon. Comme l'OMS le rappelle régulièrement, ainsi que l'Académie de médecine : les combustibles fossiles tuent plusieurs centaines de milliers de personnes prématurément par an, par leurs effets cardiovasculaires et broncho-pulmonaires.

Nous voulons affirmer avec force que le domaine de l’atome, et de la radioactivité, s’inscrit pleinement dans le grand mouvement d’avancées scientifiques majeures qui ont marqué le début du XXème siècle, dans la ligne du siècle précédent. Le progrès des sciences est un élément indispensable à la nécessaire adaptation de l’homme et de ses conditions de vie à son environnement. En dehors de retombées très importantes, notamment au niveau de l’amélioration des connaissances sur la matière, l’espace, la biologie, -on oublie que le nucléaire est un domaine jeune et loin de sa maturité-, les applications récentes du nucléaire pour la santé et l’énergie ont déjà prouvé leur grand intérêt pour l’humanité.

A court et moyen terme, le nucléaire et ses réacteurs ont deux applications incontournables : - la production d’électricité et potentiellement de chaleur industrielle.

- le dessalement de l’eau de mer Avant le débouché (hypothétique dans le temps) de la fusion nucléaire contrôlée et en l’absence de moyens de stockage de l’énergie, avec l’appauvrissement hors charbon des réserves fossiles, la fission nucléaire va être, pour encore quelques décennies, un acteur de plus en plus important du domaine de l’énergie. Par exemple, le Japon même, malgré les réticences de la population, n’abandonne pas son industrie nucléaire. La Russie qui vendra encore plus de gaz naturel à l’Europe si celle-ci arrête ses réacteurs, développe son programme nucléaire.

Pour l’extraction optimum de l’énergie potentielle de l’Uranium, et éventuellement du Thorium, il est nécessaire de passer rapidement à la génération IV de réacteurs nucléaires, c'est-à-dire les réacteurs « rapides » en premier lieu. Pour simplifier nous dirons du type Super Phénix et BN600 russe.

Nous appelons donc les « citoyens » que l’on sollicite pour l’éventuelle mise à mort du nucléaire en France, à rejeter cette option suicidaire. Pour eux-mêmes et leur pays.

 

(*) Néanmoins il faut nuancer ce propos pour le réacteur 1. Le grand séisme a endommagé les circuits normaux haute pression RCIC d’évacuation de la puissance résiduelle du réacteur 1. Une erreur humaine s’est ajoutée qui a conduit à la fusion prématurée du cœur du réacteur 1.

 



45 réactions


  • zarathoustra 2 avril 2012 19:56

    Voilà le drame de la division du travail et de la spécialisation à outrance : un ingénieur vient nous parler de « démographie massive ».


    • Tarouilan Tarouilan 3 avril 2012 16:50

      L’explosion démographique est le premier problème et de loin de l’écologie.......le jour ou la pièce tombera..... les écologistes aurons enfin compris leur problématique, avec cet élément critique et essentiel !


  • nenecologue nenecologue 2 avril 2012 20:07

    Vive le malthusianisme !

    La nourriture n’est pas la seule raison , il y a aussi la pollution :

    Entre 1970 et aujourd’hui la population a augmentée de 100%
    Augmentation des émissions de CO2 par l’homme depuis 1970 : 60%
    Si la population mondiale était restée stable la pollution aurait diminuée ...

  • JMBerniolles 2 avril 2012 20:25

    Mais la démographie est une donnée scientifique de base.

    C’est même le principal paramètre en matière de projection sur le réchauffement de la surface du Globe terrestre.
    C’est aussi particulièrement vrai en matière d’énergie.
    Sur les 7 milliards d’humains, la statistique officielle donne un chiffre de 1.6 milliards privés de toute source d’énergie.
    En France, un rapport officiel vient d’évaluer à 4 millions les personnes en très grande précarité énergétique.

    Dans cette optique, il faut aussi considérer le problème de l’eau qui va très bientôt devenir d’ordre vital.

    Et pour faire de l’eau douce de manière industrielle en grande quantité, il n’y a que le nucléaire.

    L’humanité n’a jamais eu d’autre choix que le progrès. Le genre humain est confronté à sa poussée démographique et à l’épuisement des ressources naturelles.

    A moins de ne pas considérer que chaque être humain a un droit au minimum vital, écarter le nucléaire de la production d’électricité (et bientôt de la production d’eau douce) est impossible.







  • Punkonfou Punkonfou 2 avril 2012 20:45

    « il n’y a pas eu, pour l’instant, de mort par irradiation à la suite des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi »
    Il faut arrêter avec les mensonges et juste pour ça je vous dirais non !! Fini le nucléaire de la centrale à la bombe, de Tchernobyl à Hiroshima, Nagasaki ou Kychtym !!!! A voir pour justifier : Effacer fukushima, fukushima zero morts etc.
    De plus se cacher derrière une image d’humanité qui nous emplirait le cœur d’une âme charitable éprise de cette empathie où l’image de nos enfants, mourrant de faim, nous glace !!! Merci au nucléaire « inoffensif » on pourra tous vivre dans un bonheur commun...Faut arrêter les teletubbies !!
    L’avenir, c’est l’ éco-social-énergie tourné vers une production d’énergie individuel durable et en respect de l’homme et de la nature !!! Et au lieu d’investir dans le nucléaire, réorientons en masse l’argent dans la recherche et le développement des énergies renouvelable et dieu c’est qu’il en existe !!!! Fini les actionnaires fini le profit, juste l’énergie pour ce qu’elle est de l’Énergie !!


    • sto sto 8 avril 2012 12:55

      >> Sans productions massives de nourriture et d’énergie, l’Humanité ne survivra pas à une démographie massive

      Il faut s’y faire, il n’est pas possible de produire (durablement) plus d’energie et de nourriture qu’actuellement. Meme lee niveau actuel est largement intenable.

      Il n’a donc qu’une seule solution : la décroissance.

      >> il n’y a pas eu, pour l’instant, de mort par irradiation à la suite des accidents nucléaires de Fukushima Daiichi"

      Balivernes. En février, le gouv. Jap. en dénombrait 573. Pour des chiffres réalistes, multiplier par 10. Pour des prévisions sur 20 ans, multiplier par 1000 environ.
      http://www.yomiuri.co.jp/dy/national/T120204003191.htm


  • anomail 2 avril 2012 21:28

    Vous confondez l’énergie dans son ensemble avec l’électricité.

    Question : combien faut-il d’énergie fossile pour préparer le combustible nucléaire ? Quel pourcentage de l’énergie produite cela représente-il ?

    De plus, bien qu’on nous assure d’un risque « minime », une centrale nous pète à la gueule tous les 20 ans en moyenne, et la pollution est cumulative dans l’atmosphère de la planète.

    Vous imaginez si les romains avaient eu des centrales nucléaires ?

    Depuis mars 2011, la pollution de Fukushima continue de nous passer dessus, bien que les médias aient délaissé ce sujet depuis longtemps.

    « Il faut garder la filière nucléaire pour notre compétitivité »
    Je veux bien que la vente de ces technologies soit très lucrative, mais on fait comment pour être compétitif avec un trou de 100km de diamètre dans le territoire ?

    Et si un conflit armé éclatait entre deux pays dont l’un au moins possèderait des réacteurs nucléaires, que croyez vous qu’il se passerait ?

    Ma conclusion : Cela ne vaut pas le coup de prendre de tels risques.

    Actuellement l’humanité se développe à la surface de la planète comme un virus. Il n’y a que deux fins possibles : Soit l’hôte se débarrasse du virus, soit le virus tue l’hôte et s’auto-détruit par la même occasion.

    Il faut donc réduite la démographie et notre consommation énergétique, c’est notre seule chance de survie à long terme.


    • JMBerniolles 3 avril 2012 09:40

      En fait, la part de l’électricité dans l’énergie est appelée à croitre, notamment pour des considérations environnementales, mais pas seulement : transport, dont ferroutage et voiture électrique....


      Pour faire du combustible nucléaire, il faut d’abord extraire l’U3O8, le fameux « yellow cake » ce qui est beaucoup plus facile que pour le charbon. Il y a l’étape de la séparation isotopique qui utilise l’électricité de la centrale de Tricastin (4 réacteurs nucléaires dont 3 sont mobilisés à cet effet).
      Puis le dernier stade important du frittage des poudres UO2-PuO2 pour le Mox dans des fours électriques

      La faible énergie relative consommée par ce cycle de fabrication est marquée par une part faible du coût de fabrication dans le prix de revient du MWh.

      Globalement il faut savoir que le nucléaire génère moins de CO2 au MWh que l’éolien et le Photovoltaïque.

      L’énergie nucléaire est jeune et ses apllications potentielles dépassent la seule production d’électricité : dessalement d’eau de mer, Chaleur industrielle qui peut monter haut en température avec les réacteurs nucléaires « hautes températures »... largement au-dessus de 900°c 




    • AntoineR 3 avril 2012 11:56

      « Extraire le »yellow cake« est plus facile que d’extraire le charbon... »

      Premier mensonge. C’est archi faux. L’extraction de l’uranium n’est tellement pas rentable, que c’est souvent un sous-produit de l’extraction de l’or.
      Cette extraction a des conséquences sanitaires déplorables. C’est d’ailleurs pour cela que certains pays sont maintenus dans le chaos pour que l’on puisse leur piller cette richesse.
      L’exemple typique est le Niger (je crois que c’est le plus gros fournisseur pour la France, vous pourrez me le confirmer), où il y a encore 17000 esclaves dont on ne parle jamais.

      Pourquoi ne parlez vous pas de la quantité totale extraite par an (50 000 tonnes) alors que la consommation est de 70 000 tonnes ? Pourquoi n’expliquez vous pas que nous vivons actuellement sur les stocks Russes (pour les 20000 tonnes qui manquent), provenant de la démilitarisation ? Que se passera-t-il quand il n’y aura plus de stock (au alentour de 2014) ? Les prix vont grimper ?

      Pourquoi ne parlez vous pas du lien étroit entre le nucléaire civil et les militaires ? L’uranium appauvri qui sert à faire des munitions est un sous-produit de la production d’électricité. EDF est donc indirectement un marchand d’arme qui doit se frotter les mains quand il y a des guerres. Pas de nucléaire, pas de guerre ?

      L’endoctrinement est trop fort chez vous. Vous ne voyez même pas que la première des solutions à mettre en place est de travailler à réduire la consommation.
      Pourquoi ne proposez vous pas à EDF d’appliquer un tarif progressif, avec un abonnement très faible et un prix du kWh plus élevé. Ce qui aurait pour conséquence de réduire le consommation globale très rapidement.
      EDF vend toujours plus d’électricité et ceci est possible grâce surtout aux scientiste de votre genre qui n’arrive pas à se remettre en cause, tellement sûrs de leur supériorité intellectuelle.
      Je suis moi même ingénieur. Je trouve géniale cette techologie, la possibilité de contrôler l’énergie de l’atome. Mais ce n’est pas pour cela que je ne pense pas aux enfants nigériens ou à ceux de Fukushima.
      Science sans conscience.....



    • JMBerniolles 3 avril 2012 13:31

      J’ai l’habitude de ces accusations d’endoctrinement, de me faire traiter de « nucléocrate » par des gens au discours formaté et initié par des leaders qui ne s’embarassent pas vraiment de l’exactitude de leurs affirmations. Cela ne fait pas avancer le débat.


      La grande majorité des personnes que je connais et qui défendent le nucléaire, le font parce qu’ils connaissent le sujet d’abord et fondamentalement parce qu’ils savent que le nucléaire est incontournable. C’est mon cas. Contrairement à vous (c’est l’essence de votre proposition pour une électricité chère), je considère aussi que les gens pauvres doivent avoir accès à l’électricité. 

      Si l’on donne un compteur de 3 KW à tous les foyers, en France, qui sont en grande précarité énergétique cela équivaut à un EPR. Si l’on développe sérieusement les voitures électriques, il faut rapidement un réacteur nucléaire également. Bien sûr, il faut aussi faire des économies d’énergie. Au moment de Mitterrand c’était déjà un thème de campagne. Il faut un programme et des chiffres, tout ce qui est absent du discours de propagande.

      Sur le plan des réserves énergétiques. Il faut d’abord comprendre que nous vivons la fin du pétrole avec le passage du « peak oil » mondial. Que différer le nucléaire, revient à consommer massivement le gaz naturel dont le prix va atteindre des sommets parce que les réserves ne sont pas non plus fabuleuses. Entre parenthèses cette politique du gaz conduit inexorablement au gaz de schistes.

      Les réserves énergétiques du nucléaire, - Uranium, Plutonium dans les surgénérateurs, cycle Thorium-, sont largement les plus importantes.

      L’uranium de l’EDF vient du Niger, du Kazakhstan et de l’Australie, principalement je crois. Il pourrait y avoir aussi le Gabon et le Canada.

      Je n’approuve pas non plus le pillage des richesses de l’Afrique. Cela ne concerne pas que l’uranium.



    • AntoineR 3 avril 2012 15:01

      Au final, vous ne répondez pas à mes questions, et c’est moi qui ai un discours formaté !
      Par exemple sur la conso supérieure à l’extraction. Ou sur la conivence civil/militaire.

      Mais vous me redonnez du grain à moudre en parlant du Peak Oil : comment reste-t-il de réserves d’uranium ?

      Je ne suis pas un extrémiste qui est fondamentalement contre le nucléaire. Je ne suis pas non plus contre le progrès.
      Le message que je veux faire passer est que le nucléaire est une énergie très efficiente mais qu’elle a quand même des inconvénients (déchêts, danger, limite des stocks.....). On a d’abord intérêt à économiser un peu tout ça. En cédant l’énergie à des entreprises privées, on tombe dans la folie systématique du toujours plus.

      Les débats actuels sont stériles et c’est voulu par les lobbies de l’énergie et par nos dirigeants dont les pattes sont bien graissées par ces lobbies.

      L’énergie est aujourd’hui bradée et cela devrait être notre première préoccupation, plutôt que de se battre pour savoir si on va construire une nouvelle centrale ou plutôt 5000 éoliennes.

      Le discours pronuke de base est aussi stérile que celui des extémistes écolos qui refusent tout progrès.
      Vous énoncez le nombre de nouvelles centrales qu’il faudra pour supprimer la précarité énergétique, mais combien peut-on en gagner si on réduit un peu l’éclairage public ? Si on récupère l’énergie des eaux usées ? Si on développe les transports en commun ? Si on isole mieux les maisons ? Si on développe la micro-cogénération (EDF fait tout pour que l’énergie soit centralisée, c’est facile de comprendre pourquoi).....

      Vous n’es parlez pas de la micro co génération, c’est pourtant une technologie très interessante pour l’efficience globale du réseau ?




    • PELLEN PELLEN 3 avril 2012 16:45

      La loghorrée de monsieur « l’ingénieur » AntoineRs’inspirant d’une généreuse proposition étrangement présente dans les programmes de Mélanchon et des Verts, suggère de pratiquer des prix dissuasifs de l’électricité pour en limiter la consommation. Outre qu’il s’agit là d’une heureuse initiative en faveur du pouvoir d’achat et de la relance de notre croissance, ce réquisitoire économique et sanitaire contre l’exploitation de l’uranium ne résiste pas une seconde aux indiscutables éléments statistiques suivants :


      - Le Kwh nucléaire est et demeurera encore longtemps le moins cher des KWh, à l’exception du KWh hydraulique ;

      - Le nombre des victimes par terawattheure produit, sur l’ensemble du cycle d’exploitation du combustible considéré (de l’extraction minière à la consommation électrique finale) est de 25 pour le charbon, de 40 pour le pétrole... de 1/100 ème pour le nucléaire, tous accidents compris depuis 50 ans !

      Je conseille vivement au lecteur d’écouter la communication donnée en séance à l’Académie des sciences morales et politiques, en mars 2012, sur le thème
      Quel avenir pour le nucléaire dans la politique énergétique française ? au lien 

      AntoineR peut toujours tenter d’opposer ses pertinents arguments à nos académiciens...

      André Pellen
       

    • AntoineR 3 avril 2012 18:15

      Donc, vous ne voulez toujours pas répondre à mes questions !

      Il n’y a pas que notre oligarchie qui manie la langue de bois.

      Ces psychorigides petits soldats sont au garde à vous.

       

      Faire tant d’étude pour perdre tout esprit critique, c’est triste.

       


    • AntoineR 3 avril 2012 18:23

      PS : je ne veux pas un tarif plus cher de l’électricité. Mais un tarif progressif.

      Explication, puisque ce mot a l’air trop compliqué pour vous :

      Pas cher au début pour les besoins « vitaux », un peu plus cher ensuite et très cher finalement pour la partie « luxe » (les gaspilleurs).

      Celui qui continuera à chauffer sa piscine à l’électrique paiera donc pour les autres.

      Je ne vois pas en quoi cela nuiera à votre sacro-sainte croissance ni au pouvoir d’achat....bien au contraire.

       

       


    • JMBerniolles 3 avril 2012 19:20

      L’uranium militaire doit être enrichi à au moins 20% .. C’est au coeur du problème avec l’IRAN


      Le plus grand vecteur de dissémination des armes nucléaires est consitué par les ultra centrifugeuses, moyen souple, moins coûteux en énergie que la diffusion gazeuse et qui permet d’ajuster à peu près comme on veut l’enrichissement de sortie. Donc soit de l’uranium enrichi pour les réacteurs nucléaires, 3 à 4 %, soit à plus de 20% pour faire une bombe atomique.

      Ce n’est pas la France qui a équipé l’IRAN avec l’ultra centrifugation.
      L’EDF n’a pas de responsabilités dans le cycle du combustible.

      La France n’a pas besoin de récupérer le plutonium militaire russe pour fabriquer son combustible Mox. Chaque réacteur nucléaire REP en produit environ 100 Kg par an.

      Je vous répète qu’il n’y a pas de problèmes de réserves d’uranium pour le moment. Il y a d’ailleurs de l’uranium partout, les fleuves en charient des tonnes notamment. Il y a également d’autres combustibles potentiels, je vous ai cité le cycle Thorium.

      En France, nucléaire civil et militaire sont clairement séparés, notamment au sein du CEA.

      Dans le contexte mondial tendu que nous vivons, avec les frappes d’Israël sur l’IRAN qui sont programmées, avec la volonté du Japon d’intercepter la fusée Nord-Coréenne avec leurs missiles.. vous voudriez désarmer la France  ? Alors que notre arsenal constitue en fait, avec l’Angleterre, pratiquement l’ensemble de la force armée européenne.

      Pour finir, le réseau électrique tel qu’il est en France, avec ses interconnections européenne mal foutues, supporte un pourcentage très limité d’électricité produite de manière intermittente, 30% au très grand maximum.

      L’électricité liée à la co génération individuelle, si elle est envoyée sur le réseau est de ce type. L’EDF n’a plus le monopole de la production d’électricité. Donc rien n’empêche des solutions individuelles de se développer.
      Mais le prix du gaz naturel va augmenter, comme il le fait toujours, c’est à dire par bond de 20 à 30%.. alors si une copropriété s’équipe avec une mini chaudière à cycle combiné, le prix de son électricité ne sera pas concurentiel. Il y a aussi un problème de tenue de la chaudière dans le temps... 










    • AntoineR 3 avril 2012 21:15

      Je ne sais plus par quel bout commencer. Allons-y :

      « L’uranium militaire doit être enrichi à au moins 20% ». Je parlais en fait de l’uranium appauvri, qui sert pour les munitions standards (par exemple pour percer des blindages), je ne parlais pas des bombes atomiques. La fabrication de munitions à l’uranium appauvri est bien un sous-produit du nucléaire civil. On peut donc dire (sans mentir, sans exagérer) que si le nucléaire n’est pas cher, c’est en partie, parce que parallèlement, on fabrique des munitions avec l’uranium appauvri qui sort des mêmes usines que l’uranium enrichi. On est donc en droit de se demander si ces munitions ne sont pas vendues, quel sera l’impact sur le pris de l’uranium enrichi (la question ne se pose pas puisqu’il y a toujours des guerres à déclarer pour vendre des armes).

       

      « vous voudriez désarmer la France  ? » Extrapolation de votre part. Je ne veux pas désarmer la France, je veux rétablir la vérité. Le nucléaire civil et le nucléaire militaire sont liés. On a d’ailleurs construit les premières centrales en France pour produire du plutonium pour nos premières bombes ; l’électricité, c’etait du bonus.

       

      Pour revenir sur la micro-cogénération. Je suis assez d’accord avec vous sur le fait que ce ne soit pas forcément très rentable aujourd’hui. Cependant, c’est aussi le cas du phovoltaïque et il est pourtant subventionné par l’état dans le but de le développer (et d’espérer une baisse des coûts à moyens-long terme grâce à la recherche et à la consommation de masse). On pourrait travailler plus dans ce sens car la micro-cogénération a l’intérêt supplémentaire de produire à des périodes opposées au photovoltaïque (plutôt l’hiver pour l’un et l’été pour l’autre) et surtout à des périodes où on a fortement besoin d’électricité.

      Quant à l’augmentation du prix du gaz, je pense effectivement que vous avez raison sur ce point. Mais les prix des différentes énergies sont souvent très liés. Une augmentation du gaz générera une augmentation de l’électricité à moyen terme. Donc si un équipement au gaz est rentable à un moment donné, il risque de le rester dans le temps. Et puis, quand je parlais de micro-cogénération, je ne pensais pas qu’au gaz.

      C’est dommage que tout le monde soit si fermé dans ce débat. C’est un peu : soit tu acceptes tout, soit tu es un idiot.

      Je veux bien entendre vos discours de spécialistes. Vous en savez certainement plus que moi en matière de nucléaire.

      Je veux bien entendre que le nucléaire est sûr et pas cher. Mais j’ai vu ce qu’il s’est passé à Fukushima, j’ai lu le rapport de la cours des comptes sur les coûts réel du nucléaire en France. Alors je me demande si cela vaut bien la peine pour éclairer des enseignes lumineuses.

      Est ce une mesure Bolchévique que de facturer plus cher l’électricité qui sert pour les panneaux de pubs ? Est-ce normal que mon imprimante consomme autant en veille qu’en marche ? Est ce normal que dans mon entreprise, personne ne prends plus la peine d’éteindre les PC, ni même les écrans ?

      Je comprends vraiment l’attrait intellectuel du nucléaire. Pour un homme qui aime la technique, les sciences, cela doit être pationnant. Mais il faut quand même garder un esprit critique. Je ne vois aucun bémol dans vos articles ou vos commentaires. C’est pire qu’un dogme. On croirait parler à des témoins de Jehovah....

      Allez en paix, mes frêres.....

       

       


    • JMBerniolles 3 avril 2012 23:55

      Ah, « témoin de Jehovah » je ne l’avais pas encore entendu. Pourquoi cette aggressivité. cela ressemble à un aveu de faiblesse.


      André Pellen ne livre pas un prêche, il avance des arguments, ce qui est aussi une manière de respecter le lecteur.

      Il est parfaitement exact que les piles G1, G2 et G3 à Marcoule ont été conçues pour fabriquer du plutonium à des fins militaires. Et que l’EDF a donné une orientation civile, liée à sa vocation, à G2 et G3 en les utilisant aussi pour faire de l’électricité.

      Mais on utilise aussi des réacteurs pour produire des radioéléments destinés à la médecine.

      Le nucléaire a plusieurs facettes comme l’aéronautique, la sidérurgie,.. 

      Je vous le redis encore, le nucléaire est incontournable. C’est particulièrement vrai en France.

      Si vous voulez vous faire une idée sur cette question, regardez ce qui se passe au Japon.
      L’arrêt quasi total du nucléaire qui n’était qu’à 30% de la production électrique à son sommet, est insupportable.

      Malgré la très forte opposition au nucléaire des populations et des autorités locales et régionales, le gouvernement va relancer des réacteurs nucléaires à l’arrêt.

      Parce que les économies d’énergie qui vont jusqu’à 10% avec de gros efforts sont insufisantes et que la facture de gaz naturel et de fuel ne peut pas être supportée sur le long terme. A la fois par le pays au niveau du commerce extérieur et par la population qui ne peut encaisser des hausses de tarifs pour l’instant de l’ordre de 10%, mais qui vont augmenter.




    • PELLEN PELLEN 4 avril 2012 08:55

      Suite aux précisions données par J.M Berniolles avec beaucoup de patience, je crois utile de préciser les repères fondamentaux suivant sur le caractère diabolique d’une radioactivité que beaucoup sur ce forum croient extra naturelle ou métaphysique :


      , est présent dans l’ensemble de la croûte terrestre à raison de 3 g, en moyenne, par tonne de roches.

      Sous l’action du rayonnement neutronique secondaire, généré par les rayons cosmiques, cet uranium se transforme en Plutonium.

      Dans un pot de fleurs contenant un kg de terre, il y a non seulement quelques milligrammes d’uranium mais aussi quelques dizaines de millions d’atomes de plutonium, ou encore plusieurs dizaines de milliards d’atomes de plutonium dans chaque mètre cube de terre.

      Radioactivité moyenne de la croûte terrestre en Bq/kg

        Il y a 4,5 milliards d’années Aujourd’hui

       

      U238 et descendants   1120  560 

       

      Th232 et descendants   500  400

       

      K40 (potassium 40)      4230  370

       

      Total            5850   1330


      1/ La vie a pris naissance sur cette planète alors que la radioactivité naturelle était très nettement plus élevée qu’aujourd’hui.

      2/ Le Potassium 40 est l’élément qui confère à notre corps l’essentiel de sa radioactivité et dont la période est de 1 milliard d’année !

      André Pellen 

    • AntoineR 4 avril 2012 16:27

      Je m’excuse sincèrement de mes propos déplacés ou aggressif.
      Mais, j’arrête là le débat. Notre désaccord n’est pas sur le nucléaire. Il est plus profond.
      Il n’est pas technique ou scientifique, il est politique.
      Nous ne nous convertirons pas car nos objectifs de sociétés sont différents.

      Votre idéologie est, je pense, plutôt d’ordre libérale. La recherche de la croissance du pays, la liberté économique totale. Avec pour but au final que cela profite à tout le monde. Dans ce monde là, je pense que vous avez raison, le nucléaire est indispensable. Il faut beaucoup d’électricité pour fabriquer des objets dont on réduit volontairement la durée de vie. La productivité augmentant chaque année, il faut créer de nouveaux besoins, donc toujours plus d’énergie....

      Mon idéologie est tout autre. En deux mots : j’espère qu’un jour le progrès technique sera enfin partagé et liberera l’homme du travail, du matérialisme de base, ... Dans ce monde, je ne pense pas que l’on soit aussi dépendant des énergies (nucléaire et autres).

      Je perds mon temps (et je vous fais perdre le votre)à débattre sur le nucléaire car j’ai effectivement tort. La France actuelle a besoin du nucléaire car notre projet de société est clair : la croissance pour la croissance. Le nucléaire est un des atouts Français (avec les armes aussi) et sans cet atout la France perdra sa guerre économique. Le monde tourne comme cela, je n’ai pas le choix. 

      Je pense qu’une petite partie de la population commence à penser comme moi. Qu’il faut arrêter de tourner en rond juste pour s’occuper. Mes idées vont vous faire rire. Mais ce n’est pas grave. Comme disait ghandi :
      « First they ignore you, then they laugh at you, then they fight you, then you win »

      Nous sommes déjà à la deuxième étape, puisque nous faisons rire !

      Merci à vous de votre patiente. Bonne journée messieurs.

       


    • geo63 8 avril 2012 11:29

      Tant qu’à faire, je passerais en revue toute la classification périodique pour votre argumentation scientifique de pacotille, cela ferait encore plus sérieux et impressionnant j’y ajouterais aussi tous les éléments présents dans le corps humain en comptant atome par atome....


  • loulou 3 avril 2012 00:31

    J’ai lu votre texte. Je suis d’accord avec vous. Mais n’étant pas un scientifique et encore moins un scientifique de renom, je ne sais si je peu figurer sur votre liste.Sinon, oui, une certaine utopie écologiste freine la recherche, nécessaire comme vous l’écrivez au devenir de l’humanité . Cette recherche devant être naturellement contrôlée.Je ne me lance pas dans le problème des contrôles. Par qui, pourquoi, pour faire quoi,public, privé etc...Merci pour l’article.


    • PELLEN PELLEN 3 avril 2012 11:12

      Il n’est pas nécessaire d’être célèbre ni même scientifique pour adhérer à la démarche, pourvu que vous ayez un rôle sociétal à faire valoir, même modeste. C’est pourquoi je vous engage à contacter le webmaster d’Agoravox, auprès duquel j’ai déposé le nom et le courriel de l’initiateur de l’appel, duquel il convient de préserver la confidentialité. Vous pourrez ainsi le contacter et convenir avec lui de l’opportunité de vous inscrire.


      Bien cordialement,

      André Pellen

    • Politeia 3 avril 2012 14:04

      Ouais... on va se retrouver avec une pétition Oregon Bis. Plus de 30000 « scientifiques » qui ont rejetés les conclusions du GIEC. Que vous soyez « scientifiques » gestion des ressources humaines, comptables ou boucher-charcutier qu’elle différence ?


  • PELLEN PELLEN 3 avril 2012 09:45

    Je m’empresse de rassurer l’obscurantisme malthusien donnant ici libre cours à sa générosité humaniste très particulière : celle des repus prônant la décroissance économique et le génocide universel passif, au nom de l’intégrité de déesse « nature » et sur l’autel d’un principe de précaution punitif.

    Selon toute vraisemblance, les apôtres de ce nouveau millénarisme seront en effet très prochainement comblés au-delà de leurs désirs : la récession tant appelée de leurs vœux ne semble maintenant qu’une question de mois, l’augmentation du prix de l’énergie - de l’électricité en particulier - qu’une question de jours… Et encore : l’augmentation programmée du prix d’une électricité la moins chère d’Europe ne sera qu’un avant-goût dérisoire, comparée à celle que nous concocte Hollande et les Verts, avec leur sortie partielle du nucléaire !

    Je gage que nos généreux apôtres, n’ayant que l’invective pour tout mode d’expression, le bobard et le racontar pour tout capital culturel, donneront prochainement au pot avec enthousiasme !

     

    André Pellen  

     


    • nenecologue nenecologue 3 avril 2012 11:16

      Oui , c’est vrai que les bonnes nouvelles s’amoncellent ...

      Entre le prix de l’énergie , des matières premières et des céréales qui vont exploser ...
      Maintenant s’il y avait eu une vraie prise de conscience de la nécessite de limiter les naissances (notamment en afrique en mettant en place un planning familial) nous n’en serions pas là aujourd’hui.

      Mais pour cela il faut lutter contre les religions qui prônent les naissances à tout va afin d’augmenter le nombre des crédules.

      Heureusement , la fondation gates a eu une très bonne idée qui sera bientôt appliquée je l’espère : En échange de vaccins leur permettant d’éviter pas mal de maladies , les « vaccinés » recevront aussi lors de l’injection une stérilisation temporaire qui devrait faire chuter la natalité.

      De toutes façons si rien n’est fait dans ce sens nous allons droit vers un flux migratoire encore accru en direction des pays développés qui débouchera tôt ou tard vers la guerre civile.

      Bref , pour ne pas les faire souffrir plus tard , arrêtons de faire des gosses.

    • Politeia 3 avril 2012 13:55

      He bien Monsieur Pellen, vous vous êtes enfin réveillez ? Il n’y a pas si longtemps n’aviez même pas conscience qu’on allait s’exploser contre le mur de la finalité ! Bon, il ne vous reste plus qu’à comprendre que le nucléaire nous promet plus de problème que de solution pour que vous en arriviez à la même conclusion que « les apôtres de ce nouveau millénarisme ».


    • Abou Antoun Abou Antoun 3 avril 2012 15:47

      Je gage que nos généreux apôtres, n’ayant que l’invective pour tout mode d’expression, le bobard et le racontar pour tout capital culturel, donneront prochainement au pot avec enthousiasme !
      Le raconteur de bobards c’est vous ! Ce qui est en train de se produire est exactement ce qui est prévu par le rapport meadows il y a 40 ans. Ce qui est la réalité scientifique ce sont les ’pics de Hubbert’ qui se produisent à peu près exactement quand ils ont été prévus (2008 pour le pétrole). Je ne sais pas qui l’emporte chez vous de la bêtise crasse, de l’optimisme béat ou de l’aveuglement dogmatique.
      Pour l’humanité dénatalité + décroissance = petite chance de survie faute de quoi extinction avec les autres espèces que nous avons déjà condamnées. L’avenir appartient aux insectes.


  • pidgin 3 avril 2012 11:43

    Encore un qui avance masqué (lobbies) en se réclamant de l’éthique ...
    Chercher le moyen d’enrayer l’augmentation de la population mondiale, cela vous a effleuré l’esprit ?


    • niberta 3 avril 2012 14:01

      Les Chinois l’on trouvé, et c’est pourquoi ( entre autres choses ) l’écologie est icompatible avec le libéralisme.


    • Abou Antoun Abou Antoun 3 avril 2012 17:46

      Chercher le moyen d’enrayer l’augmentation de la population mondiale, cela vous a effleuré l’esprit ?
      Eh oui, il n’y a pas de fric à faire avec cette solution (la meilleure sans doute), sauf à vendre des capotes, stérilets et autres gadgets quand même bien pratiques.


  • jef88 jef88 3 avril 2012 11:59

    Nos zélus, passés, présents et futurs, ne fonctionne que sur le court terme : les statistiques de l’année et au mieux leur réélection ....


  • David Meyers 3 avril 2012 12:35

    Le réchauffement climatique va favoriser la productivité de chaque parcelle agricole par 2,4 ou 8 à chaque degré gagné. Loin d’être une menace, cet adoucissement du climat est une bénédiction pour l’humanité puisque les modifications vont tout simplement permettre à l’homme (et accessoirement à la femme) de continuer à vivre et s’alimenter sur terre.

    Sauf que le RC n’est pour l’instant qu’une croyance (ou une mode au choix).


    • Bilou32 Bibi32 8 avril 2012 09:42

      Le RC, qui semble réel à mon échelle de temps (je suis agriculteur éleveur depuis 30 ans, et le temps qu’il fait et qu’il a fait, je connais...) induit une évapotranspiration supérieure des végétaux, donc un besoin en eau accru. Or il semble que depuis plusieurs décennies, les sècheresses se suivent, couplées a des températures plus hautes... Donc le RC ( que vous niez ) ne changera pas la donne !


  • Politeia 3 avril 2012 12:38

    J’ai déjà résolu la moitié de votre problème, actuellement, l’humanité produit assez pour nourrir 12 milliards d’humain. 6 milliards sont directement consommer par des humains et les 6 autres milliards sont consommer par des animaux qui seront eux même consommer par un petit milliards d’être humain. Diminuons notre consommation et changeons nos sources de protéine et on ne devrait pas avoir trop de soucis à avoir de ce coté. Les problèmes de faim dans le monde n’ont pas encore été des problèmes de production mais uniquement de distribution.

    Concernant l’énergie, c’est effectivement plus problématique. Vous faites partie de ces gens qui en ont absolument rien à foutre d’hypothéquer l’avenir des générations futures sur l’autel de la croissance... c’est votre droit de le revendiquer et de le défendre. Pour ma part je suis dans l’exact opposé. Parcequ’une croissance économique et démographique INFINI dans un monde FINI (je rappel que le nucléaire est un énergie FOSSILLE et qui, au vu des stocks disponible, ne pourra JAMAIS remplacer le pétrole durablement surgénération comprise) est impossible il est plus que temps revoir notre société et nos sources d’énergies.


  • sagesse 3 avril 2012 14:05

    Il est utile de rappeler que chaque année, presque 45 % de la production alimentaire mondiale va finir à la poubelle, sacrifiée sur l’autel de la consommation !
    ça ne choque personne ?


  • joletaxi 3 avril 2012 14:33

    Bonjour Mr. Pellen

    je vous envie d’avoir la patience qui confine à l’abnégation de sans cesse vouloir provoquer un débat ici.

    l’autre jour, un auteur avait commis un très bon article sur le « média citoyen Avox », où il exposait que cet espace qui aurait du être un lieu d’échanges, de participation, d’information, était devenu une vitrine où chacun vient « matraquer » ses convictions, gratifiant les contradicteurs d’invectives quand ce n’est pas d’insultes,sans même avoir l’excuse d’un excès d’alcool habituel aux discussions de comptoir.

    Il ne faut pas chercher, ni espérer ici débattre de problèmes techniques ou scientifiques, l’angle d’attaque, et votre article n’y échappe pas, est politique voire sectaire.

    un exemple est la phrase que je répète avec les plus grand plaisir, car je sais combien cela les énerve, et que c’est toujours profitable au moment de la digestion

    Fuku, c’est zéro mort, zéro, la tête à Toto.

    Confrontés à cette inacceptable réalité, les adeptes de Gaia s’efforcent par tous les moyens de déterrer un mort,ou d’en inventer au moins un, à cette occasion, heureusement, ils n’ont pas encore déterré Y ;Montand.

    Et si vous dites que le bien être,et la longévité d’une population dépendent principalement d’un accès facile à l’énergie, là encore, cette vérité étant inacceptable, ils se lancent dans des considérations ubuesques, du genre, l’écologie est incompatible avec la démocratie.
    Il suffit de voir le manifeste du gourou actuel vert allemand, Schnelleberg,,c’est très inquiétant.

    Une solution à court terme serait de produire des shalegaz.Les USA s’y sont lancés avec à la clé, un renouveau économique, des milliers d’emplois,non subsidiés,et même un début de relocalisation industriel, sans que cela aie provoqué la moindre catastrophe toute chose imbuvable à un bon petit homme vert..
    Et je crois que Obama vient d’autoriser l’étude de 3 nouvelles centrales nuc, leur expérience de renouvelable se soldant par un fiasco financier et également en terme d’emplois.

    Concernant le réchauffement(oups, dérèglement.. oups, chaos, oups....) climatique, je serais curieux de connaître votre réponse, que j’attends très argumentée, à la question posée ici par Spencer, et qui a fait polémique(qui est loin d’être éteinte)

    http://www.drroyspencer.com/2010/07/yes-virginia-cooler-objects-can-make-warmer-objects-even-warmer-still

    si cette discussion vous intéresse, je suggère que nous la tenions sur le site suivant, car c’est de peu d’intérêt pour la troupe d’enclumes habituelles de ce site

    http://www.skyfall.fr/

    bien à vous


    • PELLEN PELLEN 4 avril 2012 11:09

      Cher Joletaxi,


      Le torrent de mépris et de démagogie populiste généralement suscité par mes interventions est contraint de contourner, en tout cas se heurte toujours aux immuables petits rochers d’une expression sage et lucide comme la vôtre. Ce sont eux qui stimulent chez moi le désir de remettre régulièrement un jeton dans la machine à provoquer les hypocrites et les imbéciles, nombreux sur ce forum. Hélas, lorsqu’il est question de prôner l’instauration d’une société sobre, voire ascétique, ou d’une police « morale », habilitée à discriminer les axes de la recherche scientifique, technique et industrielle, ce sont souvent les mêmes personnes.
      Imbéciles parce que, si les générations passées étaient parvenues à solidifier durablement une telle société, mes détracteurs ne seraient pas là pour disserter sur le câble, communiquer en tout point de la planète et jouir d’une énergie qui leur prodigue tant de confort.
      Hypocrites, lorsqu’ils postulent implicitement que la décroissance, pour laquelle ils militent activement, n’est pas synonyme de récession et par conséquent de paupérisation de la société, lorsqu’il croient que, le cas échéant, cette dernière ne les atteindra jamais... en tout cas, n’atteindra jamais les statuts par lesquels ils se pensent protégés : il y a toujours quelqu’un de plus légitime que soi pour consentir des sacrifices d’intérêt général, c’est bien connu !
      C’est la raison pour laquelle, il conviendrait de commencer par imposer à ces gens les dispositions basiques de leur société idéale, comme le chiote à la sciure de Bové ou l’autonomie énergétique éolienne, photovoltaïque et autre biomassique de leur foyer, à hauteur de quelque 20 KWh quotidiens !.. Il sera d’ailleurs intéressant de recueillir leurs états d’âmes lors des prochaines augmentations de l’électricité.

      La marche de l’Humanité n’est pas une marche mais une éternelle progression à bicyclette : l’arrêt y est rigoureusement interdit, la rétropédalage impossible, sous peine de chute fatale. Cet arrêt ne pouvant intervenir que par la force de choses naturelles, que tôt ou tard nous ne parviendrons plus à dominer, marquera la fin de l’aventure de l’espèce. Soyons modestes et admettons le principe de ce terme. En attendant, ce serait un non sens de considérer que les Hommes peuvent et doivent aller contre leur nature intrinsèque, consistant à relever tous les défis que leur lance l’Univers. Relever constamment ces défis n’est surtout pas incompatible avec le respect et la solidarité que notre espèce doit aux autres locataires de la planète, qu’ils appartiennent au règne animal ou au règne végétal. D’une certaine façon, nos succès seront les leurs et, désormais embarqués dans la même galère que nous, nos intérêts indiscutablement communs : leur salut, comme le nôtre, ne réside plus que dans la science. J’ajoute que relever ces défis n’est même pas incompatible avec la nécessité de conserver à notre minuscule planète la beauté et la poésie sans laquelle notre vie perdrait l’essentiel de sa saveur. 
      Le moins qu’on puisse dire c’est que les vénérateurs de Gaïa ne sont pas sur cette longueur d’onde.

      Quant à la controverse sur le climat, je me garderai bien de lancer ici une nouvelle polémique. Je me contenterai simplement de me référer à la thèse quasi vérifiée de Svensmark, à la fois pour sa crédibilité scientifique... et pour une poésie avec laquelle l’autre thèse ne peut rivaliser.

      Amicalement,

      André Pellen    

  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 3 avril 2012 15:14

    Le problème a été posé il y a une trentaine d’années par Bill Mollison et David Holmgren. Ils ont apporté une réponse qui se développe depuis sous le nom de permaculture.

    J’invite ceux qui ne connaissent pas la permaculture à découvrir leurs livres : Permaculture 1 et Permaculture 2


  • credohumanisme credohumanisme 3 avril 2012 15:56

    Complètement d’accord avec votre article, l’application du principe de précaution en France est totalement absurde.

    Sur les OGM :
    Ne pas les étudier, ne pas les mettre en œuvre c’est prendre
    - le risque économique de ne pas avoir d’entreprises performantes dans le domaine au niveau mondial et de laisser la planète à des sociétés comme Monsanto (argument que les écolos devraient pouvoir comprendre)
    - prendre le risque de se priver de solutions comme les moustiques OGM pour lutter contre le paludisme et la dengue
    - prendre le risque de se priver de solutions pour des plantes plus robustes (sécheresse, sel, maladies ...)

    Le principal risque est en fait celui de ne pas prendre de risque. C’est cela le plus coûteux en vies et en avenir.

    Le nucléaire est la meilleure solution énergétique disponible aujourd’hui. Ici aussi le principe de précaution doit être adapté à l’intérêt que l’on retire de la technologie.

    J’ai parfois l’impression que certains reviennent à un obscurantisme scientifique comme du temps où l’on pensait que l’organisme humain n’était pas capable de résister à une vitesse supérieure à celle d’un cheval au galop. (Lors du développement du chemin de fer).

    On oblige à mettre en œuvre, pour des milliards d’euros, des nouvelles normes dans l’ensemble des ascenseurs alors qu’il y a moins d’un décès par an ! Si nos ancêtres avaient appliqué le principe de précaution, nous n’utiliserions pas le feu ...


    • Bilou32 Bibi32 8 avril 2012 10:00

      J’attends toujours un maïs OGM qui pourra se passer d’irrigation (1500 m3 à l’ha) ou bien de fumure azotée (250 à 300 kgs d’azote d’origine fossile à l’ha)... C’est anti économique !
      La solution pour l’énergie la meilleure reste quand même la baisse de consommation...
      Mais c’est aussi anti-économique !
      Entre l’obscurantisme ou l’éblouissement scientifique lequel est le plus dangereux ? Un juste milieu me semble le plus raisonnable... et de toute façon, le plus lucratif sera choisi.
      (Des milliards d’euros pour « normaliser » les ascenseurs ??? Si cela coûtait aussi cher, on resterait a des immeubles de 2 étages ?...)


  • 3615_anon 3615_anon 3 avril 2012 16:31

    l’humanité survivra ! les chanceux, riches et malins sauront mieux se démerder que les débiles pour trouver a manger, et eux ils survivront.


  • eribi 3 avril 2012 17:49

    Le nucléaire produit des éléments radioactif dont la demi vie est de plus de 1000 ans.

    La demi vie c’est à dire qu’au bout de ces 1000ans, leur nombre s’est réduit de 1/2 pas qu’ils ne sont plus radioactif, sachant qu’il peuvent aussi en se transformant donner naissance à des éléments radioactifs.

    Sachant que 30 ans après le passage à l’ère industriel du nucléaire, il n’existe toujours aucune piste convaincante qu’il existe une méthode autre que le stockage de réduction de ces éléments.

    Sachant que si les accidents nucléaires ont fait peu de victimes (en regard d’autres accidents industriels), les deux derniers ont privé l’humanité de Km2 de terrain et pour longtemps.

    Sachant que si les stocks aujourd’hui produit apparaissent grand c’est entre autre parce qu’ils sont finalement peut utilisé (même en France l’électricité ne représente que 20% du bilan énergétique et le nucléaire 80% de l’électricité).
    Et que la réalité des stocks existant (minerai exploitable) est finalement peu connu (dans le cadre d’une utilisation réellement intensive un effort d’exploration serait fait qui mettrais probablement à jour des gisement actuellement inconnu)

    Il m’apparait difficile d’évalué correctement le coût à long terme du nucléaire.


  • GAMA 3 avril 2012 22:43

    Ah ! Le rappel de quelques ordres de grandeur relatifs aux ressources énergétiques primaires utilisées me semble indispensable. Pour le monde entier (chiffres 2008) et pour la France (Chiffres 2009) :

    - 1- Pétrole = monde 34,3% / France 31,9%

    - 2- Charbon = monde 25,1% / France 4,2%

    - 3- Gaz naturel = monde 20,9% / France 15,0%

    - 4- Biomasse = monde 10,6% / France 6,2%

    - 5- Uranium = monde 6,5% / France 35,8%

    - 6- Hydroélectricité = monde 2,2% / France 5,6%

    - 7- Autres = monde 0,4% / France 1,3%

    Le GIEC (Groupe International d’étude des Evolutions du Climat) nous indique que l’utilisation massive des 3 premières ressources pollue l’atmosphère terrestre : rejet de déchets gazeux, liquides et solides quasiment sans contrôle induisant des dégâts (pluies acides, brouillards toxiques sur les agglomérations urbaines, etc …) et l’élévation rapide de la température moyenne de l’atmosphère. Ce dernier point inquiète fortement la communauté internationale : conférences à répétition, mais peu d’actions.

    Que faire ?

    1)- Améliorer l’efficacité de l’utilisation de toutes les ressources énergétiques depuis la production jusqu’à la consommation : c’est ce qui permet les « économies » d’énergie.

    2)- Réduire l’utilisation des 3 premières ressources : pétrole, charbon et gaz naturel.

    3)- Développer l’utilisation des 3 dernières ressources : uranium, hydroélectricité et autres (solaire thermique et photovoltaïque, éolien, etc…).

    4)- L’utilisation de la quatrième ressource – la biomasse – semble devoir être maintenue dans des limites « raisonnables » , notamment pour préserver la biodiversité.

     

    Quand on médite sur la situation actuelle, résumée par les ordres de grandeur rappelés ci-dessus, et sur les évolutions inévitables que l’humanité va devoir effectuer tôt ou tard, on se convainc assez facilement que :

    - les querelles de chapelles (Non au nucléaire, Non à l’éolien, etc …) apparaîtront comme dérisoires dans un avenir proche.

    - il y a une réelle complémentarité des diverses ressources énergétiques.

    - par apport aux divers besoins (chaleur, force motrice, transport, industrie, habitat, agriculture,..), les diverses ressources ne sont pas parfaitement interchangeables (par exemple faire voler un avion avec une centrale nucléaire ou une éolienne ?).

     

    Question subsidiaire : la notion de complémentarité peut-elle être correctement prise en compte dans une société mondialisée dominée par la notion de « concurrence libre et non faussée » (sic) ?

     

     


  • Bertrand Cassoret snow62fr 21 avril 2012 08:33

    Bonjour
    J’adhère totalement à cet article et à l’appel.
    Le développement et la croissance démographique vont avec l’augmentation des besoins en énergie. Nos sociétés évoluées d’emplois tertiaires ne fonctionnent qu’avec beaucoup d’énergie. L’espérance de vie est corrélée à la consommation d’énergie.
    Le manque d’énergie entrainera guerre, famines, révoltes. Ses conséquences seront bien plus dramatiques que les morts du nucléaire. Celui-ci n’est pas une solution miracle mais un élément de solution sans qui les problèmes seront pires.
    Bertrand Cassoret, Maitre de conférences.


    • PELLEN PELLEN 22 avril 2012 18:48

      Un grand merci pour un encouragement ayant tendance à se raréfier par les temps obscurantistes qui s’annoncent. Les prophètes dépêchés par Gaïa, nombreux sur ce forum et tenant désormais le haut du pavé dialectique, vont vous en vouloir beaucoup et, peut-être, vous le faire savoir dans leur langage chatié, à nul autre pareil !


      Bien cordialement,

      André Pellen 

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