lundi 5 juin 2023 - par Jean-Luc Picard-Bachelerie

« Si c’est ça la démocratie, vous croyez que les gens vont y être attachés ? »

François Ruffin a lâché cette phrase au lendemain du coup de force de l’exécutif soutenu par la droite LR qui a eu pour conséquence d’écarter l’article 1er du projet de loi porté par le groupe LIOT qui consistait à annuler le report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.

Macron nous donne à voir un spectacle de désolation de la démocratie. Tout y passe désormais. Il ne recule devant aucune bassesse, aucune magouille, aucune combine pour parvenir à ses fins néolibérales, mépriser toutes les oppositions, et servir son goût pour l’autocratie. À tel point qu’on ne sait même plus à quoi lui servent ses ministres.

Cette chronique tente de décrire la démocratie selon Macron ; de lister quelques-uns de ses méfaits et de se questionner, comme cela fut fait lors de la crise des Gilets jaunes, sur la nature dictatoriale de son régime politique ; revoir ou découvrir quelques principes de base d’une saine démocratie à travers ses valeurs de liberté, égalité, fraternité, histoire de reprendre nos marques ; de réfléchir sur la stratégie à suivre pour que les revendications sociales, écologiques et démocratiques aboutissent enfin. Afin de parer à toute naïveté, Darmanin prétend être moins mou que Marine Le Pen : alors imaginons ce que pourrait être le pire en regardant déjà ce que le RN propose. Pour qu’à la fin, nous sachions quoi faire pour ne pas boire le poison de la macronie jusqu’à la lie ?

La démocratie selon Macron

Ce qu’il s’est passé lors de cette commission sociale prouve que l’exécutif n’a jamais voulu qu’un vote ait lieu sur l’âge de départ. Le 49.3 était écrit depuis le début et les stratégies de la NUPES lors de la discussion à l’Assemblée n’ont fait que fournir à la macronie toutes les excuses pour limiter les temps du débat. Grâce à cela, Élisabeth Borne s’est retrouvée, en quelque sorte, contrainte à recourir à l’article par lequel les représentants du peuple sont empêchés de s’exprimer en son nom. Et depuis, Macron et sa bande ne jurent que par la démocratie et le respect de la constitution et des institutions.

On peut désormais affirmer que la définition que Macron fait de la démocratie se limite au respect de la forme légale de la constitution et des institutions. La démocratie ne serait qu’une question de forme et non d’esprit. Partant de là, il suffirait d’une énième modification constitutionnelle qui renforce l’exécutif, voire le pouvoir du président, pour continuer à parler de démocratie alors même qu’on verserait assurément dans un autre régime encore moins démocratique. Macron a inventé le concept de la démocratie excluante du peuple et de ses représentants. Mais ce serait toujours de la démocratie selon lui, de la démocratie libérale, bien entendu.

Le premier des combats est désormais celui pour la démocratie et la convocation d’une constituante. En effet, la constitution actuelle, telle qu’elle est rédigée, permet à un président de se transformer en autocrate sans que les contre-pouvoirs soient capables de l’en empêcher.

On fait de la liberté, le but ultime de la démocratie libérale alors qu’elle est là pour rendre meilleur les conditions du vivre ensemble. Mais, si la démocratie n’était pas libérale, serait-elle liberticide pour autant ? Et peut-on dire que la démocratie selon Macron serait une démocratie de liberté ?

Les méfaits de Macron et la nature de son régime

Citons une fois de plus les méfaits du régime de la macronie. Régression sociale, régression des services publics, violences policières durant les manifestations, plusieurs ministres en charge poursuivis par la Justice, évictions des députés de la macronie qui s’opposent aux décisions jupitériennes, mensonges, mépris, négociations syndicales qui s’en tiennent à « c’est ça ou rien » ou, mieux encore, « c’est non négociable », multiplication du recours aux articles constitutionnels autoritaires (49,3, 44,2, 44,3, 47,1, 40) qui limitent les débats ou les accélèrent, interdisent aux représentants de la Nation d’exprimer leur vote, ou raccourcissent les délais d’examen des lois au Parlement, ou décident de l’inconstitutionnalité d’une loi sans passer par le Conseil constitutionnel, inégalité des taux d’imposition entre riches et classes moyennes bien entendu en faveur des riches, vol de nos salaires socialisés par des exemptions de plus en plus généralisées des cotisations patronales, corps intermédiaires relégués dans l’arrière-cour, recherche systématique de la division entre Français à coups de vexations, d’injonctions morales, de bannissement, traficotage des chiffres du chômage et ostracisation d’une partie de la population qui n’apparaît plus dans aucune statistique, jobs à la con, précarité élevée à une condition normale de la vie pour répondre aux besoins des marchés, casse du système de santé, casse de l’Éducation nationale, développement des inégalités à l’école systématisé par Parcours sup, cadeaux aux entreprises sans contrepartie, focalisation sur la fraude aux prestations sociales des plus pauvres et laxisme sur la fraude aux cotisations patronales et la fraude fiscale des plus riches, seul pays de l’UE à refuser la création d’une banque pour le climat en refusant la taxe de 0,1 % sur les transactions financières qui, elles, sont exonérées de TVA, conditions d’accueil des réfugiés (sauf Ukrainiens) ne respectant par la déclaration des Droits de l’homme, augmentation de la pauvreté, travailleurs qui ne mangent pas tous les jours et refus de l’augmentation du Smic, etc., etc., etc. Chacun, par sa sagacité, saura ajouter encore à cette liste.

Rappelons-nous de cette affirmation de Macron : « « Une dictature, c'est un régime où une personne ou un clan décident des lois. Une dictature, c'est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c'est cela, essayez la dictature et vous verrez ! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l'autre, l'interdiction de la violence, la haine à combattre. » Mais si nous imaginons que notre système électoral ressemble de plus en plus à « un euro = une voix » et de moins en moins à « un citoyen = une voix » ; que malgré des présidents qui changent, nous avons depuis 1983 toujours la même politique néolibérale avec une très nette accentuation de celle de Macron. Comme si nous avions toujours le même président ! La dictature suppose la haine, mais le mépris n’est-il pas une forme de violence, les régressions sociales et institutionnelles ne sont-elles pas des formes de violence ? Si la dictature suppose la violence pour en sortir, nous voyons que Macron pourrit les manifestations par son mépris du nombre et de la durée, ce qui n’a pour conséquence que la violence, celles de la police étant dénoncées partout dans le monde. Que faut-il encore citer pour ne pas voir que l'irrespect du peuple, la violence et la haine sont omniprésents dans le régime que nous inflige Macron ? Si la dictature n’est pas tout à fait là, il y a une volonté de non-démocratisation de la constitution et une forme de fascisation de plus en plus présente dans le pays.

« Si c’est ça la démocratie, vous croyez que les gens vont y être attachés ? »

Quelques principes de base d’une saine démocratie à travers ses valeurs de liberté, égalité, fraternité

Alors, il est temps de nettoyer cette démocratie existante en redonnant ici quelques principes de base. Une question s’impose face à cette affirmation selon laquelle la liberté serait la première valeur de la démocratie libérale ou de la démocratie tout court : lorsque cette démocratie crée des inégalités, comment peut-on croire que ceux qui en pâtissent soient vraiment libres ? Est-ce qu’un travailleur qui n’a pas de quoi se loger ou qui ne peut manger tous les jours est libre face à celui qui ne connaît même pas le montant de sa fortune tellement elle est importante ? Sa vie n’est faite que de contraintes auxquelles il faut remédier au jour le jour. Alors, l’égalité ne serait-elle pas la première des valeurs par laquelle on peut se sentir libre ? Réponse immédiate tant elle est logique : cela suppose une juste répartition de la richesse ! En démocratie, cela doit être un droit et non le résultat d’une compétition, car, par définition, les chances de départ ne sont pas les mêmes pour tous. Est-il besoin de le démontrer ?

L’égalité des droits serait donc la première des valeurs de la démocratie. En premier lieu, en démocratie, cette égalité se traduit par le droit de pouvoir participer à la délibération et donc à la décision politique. La liberté, si elle est le but ultime de la démocratie, dépend de cette égalité des droits. En cela, la liberté n’est pas celle de faire ce qu’on veut, quand on veut, comme d’avoir la liberté de ne pas contribuer à la juste répartition de la richesse. Revendiquer sa liberté, c’est d’abord s’assurer que ma liberté ne prive pas l’autre d’une part de sa liberté. C’est une maxime du citoyen démocrate.

Pour que l’égalité des droits soit effective, cela suppose l’existence d’institutions qui permettent à chacun de vivre décemment et des contrôles sous la forme de contre-pouvoirs, à commencer par celui de tout citoyen d’accéder aux processus de décision.

Cependant, la démocratie n’est pas qu’institutionnelle. Elle est aussi vécue dans le quotidien de la population et pas seulement à travers les institutions. Il y a la forme, les institutions, et l’esprit, le vécu des gens. Or, se contenter de respecter la forme, cela donne ce que produit Macron en se contentant de respecter la constitution et les institutions sans respecter le peuple. Et c’est le vécu de la population que la démocratie doit rendre vivable, c’est-à-dire, faire que le vivre-ensemble soit le moins désagréable possible et, pourquoi pas, plaisant, attrayant et enrichissant humainement parlant. Ce qui veut dire que lorsqu’un problème important surgit, il ne peut pas être réglé uniquement par le biais de la légalité des institutions, mais en prenant en compte le vécu des gens et en faisant intervenir le peuple souverain. Si cette condition n’est pas remplie, la démocratie se transforme dès lors en un despotisme institutionnel, car les institutions ne vivent pas, elles sont froides. C’est pour cela qu’en démocratie, la justice ne se contente pas de suivre les textes, mais tient compte de la parole des accusés et des circonstances atténuantes. En démocratie, les peines automatiques n’existent pas.

En démocratie, la liberté n’est pas seulement un droit, mais également un devoir : celui d’être un citoyen engagé dans l’organisation du pays. Si le citoyen possède une part de la souveraineté du peuple, cela veut dire que le citoyen ne peut décider seul pour les autres. Il doit débattre et accepter le principe du consensus, procédure qui consiste à trouver un accord en tenant compte des avis de tous. C’est pour cela qu’un régime démocratique doit faire en sorte que les citoyens soient dans un dialogue permanent à tous les niveaux de la Nation en tous points du territoire et en faciliter la restitution dans la procédure du consensus. Cela se traduit par la mise en place d’instruments de la démocratie directe afin qu’elle ne soit pas la dictature de la majorité.

Ainsi, la liberté est contrainte par trois devoirs : le respect des libertés fondamentales de chacun ; le respect des communs, et la solidarité, celle qui demande à chaque citoyen d’aider son concitoyen dans son quotidien à vivre aussi correctement que lui. C’est pourquoi l’égalité dans la forme institutionnelle puise son esprit dans le vécu de la solidarité et non dans l’individualisme, concurrentiel par définition.

L’égalité dépendrait donc de la solidarité. Cela voudrait dire qu’en démocratie, la solidarité est la première des valeurs qui permet l’égalité qui permet la liberté. J’oppose donc à la démocratie libérale, la démocratie solidaire.

Poser la démocratie ainsi, c’est poser la relation sociale comme condition pour que la démocratie soit effective. Or, participer à la délibération, n’est-ce pas de l’interaction sociale ? Soutenir celui ou celle qui est dans le besoin, n’est-ce pas du lien social ?

Revenons rapidement à Macron : reconnaît-on le régime macroniste dans cette description ?

De la stratégie à suivre pour que les revendications sociales, écologiques et démocratiques aboutissent enfin

Depuis six mois, une intersyndicale improbable a su entraîner un mouvement revendicatif autour du projet de réforme des retraites et maintenant tente de le soutenir pour parvenir à annuler la réforme que Macron a imposé à une large majorité d’opposants représentant 9 travailleurs sur 10 et les trois quarts des Français. Mais, on l’a vu, Macron et sa bande ne reculent devant aucun stratagème pour maintenir une loi qui aurait pu trouver d’autres solutions pour régler les déficits annoncés, est-il utile de le rappeler aussi ? Alors, le combat doit nécessairement changer d’objectif étant donné que toutes les conditions normales d’une démocratie normale ne sont pas réunies pour que les revendications aboutissent.

L’objectif doit être désormais de faire en sorte que Macron quitte le pouvoir. Le blocage du pays est donc la seule voie de salut si nous voulons éviter toutes violences qui appelleront une répression gravissime devant laquelle, soyons-en certains, Macron ne reculera pas.

L’intersyndicale est-elle prête à cela ?

Certains membres de la gauche ont peur de l’éventualité d’un départ précipité de Macron parce que l’extrême droite est très forte actuellement et profite du travail d’opposition de la gauche pour tirer les marrons du feu sans rien faire. Du reste, pourquoi ferait-elle quelque chose puisqu’elle tire bénéfice de la stratégie de la gauche et qu’elle n’est en rien opposée à cette réforme néolibérale, même si elle tente de nous faire croire du contraire ? La revendication de l’âge de départ à 60 ans, reste tellement conditionné qu’elle ne profiterait à presque personne. C’est juste histoire de dire pour que les esprits non éveillés y croient et votent pour elle.

Le problème est qu’avec Macron, la fascisation avance à grands pas, car l’objectif est d’installer au pouvoir Darmanin qui se prétend moins mou que Marine Le Pen. Je ne vois pas en quoi la gauche serait plus forte lorsqu’elle aura laissé Macron saccager le peu qu’il reste à bousiller de notre République sociale. Quant à penser à Édouard Philippe, c’est penser au double de Macron.

Si Darmanin reproche à MLP « d’être un peu molle », voyons voir ce que cela pourrait donner en regardant de près les positions que le RN défend. Cela nous donnera l’image d’un pire que ça, qu’un moins mou que cela.

Darmanin moins mou que Marine Le Pen : alors, imaginons pire que le RN

Je reprends ici un large extrait d’un article de Jacques Cotta publié dans La Sociale.

« Sur le pouvoir d’achat, il s’oppose à l’augmentation du SMIC, propose la baisse des cotisations sociales - c’est-à-dire la baisse du salaire différé, socialisé, vieux rêve des capitalistes - et l’encouragement à verser des primes au mérite, c’est-à-dire à la tête du client, objet de division du monde du travail…

Sur le chômage, Marine Le Pen se veut virulente : « Je suis opposée à la philosophie qui est la vôtre – dit-elle aux macronistes – vis-à-vis de l’indemnisation du chômage. Elle consiste à considérer que si les gens sont au chômage c’est en gros de leur faute… »

Le discours de Marine Le Pen est de prime abord un discours syndical de base des plus respectables. De prime abord seulement, car en même temps, elle propose d’amender la loi en disant : « si on vous propose un CDI à l’issue d’un CDD et que vous le refusez, vous êtes considéré comme démissionnaire, comme ayant choisi une démission qui ne vous ouvre pas droit aux allocations chômage. » Bref, si vous refusez de pérenniser votre embauche dans un boulot insupportable, un « boulot de forçat » ou encore « un boulot de merde » comme on dit communément, et bien fini le chômage….

D’autres exemples plus récents illustrent bien la nature du Rassemblement national.

Dans les raffineries, Marine le Pen soutient, dit-elle, les revendications, mais condamne les grèves et approuve les réquisitions des salariés.

Le Rassemblement national est ainsi partisan de l’ordre, l’ordre social, contre toute manifestation qui remet en cause la propriété privée et sur le fond les privilèges des fortunés, en l’occurrence des pétroliers.

Les exemples sont multiples et vont tous dans le même sens. Le site « Le média » en a fait un inventaire exhaustif.

Au parlement européen par exemple,

Le Rassemblement National vote contre la loi destinée à tenir pour responsables les multinationales en cas de violation de droits humains ou dommages environnementaux…

Les multinationales peuvent être reconnaissantes !

Concernant la levée de brevets sur les vaccins, le Rassemblement National vote également contre. La propriété intellectuelle de big Pharma dénoncée par les Gilets jaunes hier est bien protégée…

Là ce sont les grandes firmes pharmaceutiques qui peuvent être reconnaissantes.

Sur la défense des travailleurs ubérisés pour qu’ils bénéficient des mêmes protections sociales que les travailleurs sous contrat de travail, ils s’abstiennent…

Monsieur Uber est très reconnaissant…

Bref, pas besoin de diaboliser le rassemblement national en évoquant le fascisme pour ne pas adopter sa politique. Il est un parti de défense des capitalistes, comme l’est Renaissance de Macron et quelques autres.

La seule différence entre Macron et Le Pen réside dans la reconnaissance que porte le système, la 5e république, à l’un plus qu’à l’autre. Mais pour la politique, l’un et l’autre sont synonymes de défense des intérêts capitalistes contre les ouvriers et salariés…

On voit bien que la qualification de fascisme du Rassemblement National n’a pour seul objet et seul effet que la réélection de Macron, ou de tout autre candidat des capitalistes jugé respectable et fréquentable. Cela d’ailleurs au détriment d’une appréciation exacte de la politique de ces candidats, qui rappelle la formule de Pier Paolo Pasolini,« le fascisme peut revenir sur la scène à condition qu’il s’appelle antifascisme ». (In lettres luthériennes 1976) »

Voilà, à titre d’exemples quelques-uns des positionnements du RN. Rappelons toutefois (grosse lacune de Jacques Cotta), que le RN, héritière du FN et lointain descendant du pétainisme, prône une politique antiimmigration basée sur la xénophobie et le rejet de l’étranger accusé de toutes les plaies dont souffre notre pays. Depuis peu, il s’occupe d’écologie (quand le RN veut démanteler toutes les éoliennes s’il arrive au pouvoir). Pourquoi ? Parce que la catastrophe demande qu’on prenne des décisions draconiennes qui permettront au RN d’installer le fascisme écologique qu’il dénonce lorsqu’il parle des vrais écologistes, parce que c’est la nature d’un parti d’extrême droite que d’imposer comme d’autres profitent du terrorisme pour instaurer des lois liberticides, ou de la dette pour imposer la précarité ou la casse des services publics.

Juste un trait d'esprit : comment croire que le RN serait pour la biodiversité quand il rejette la biodiversité humaine ? Où comment croire que le RN pleure les baleines lorsqu'il se fout pas mal du migrant qui se noie ?

Darmanin nous promet donc moins mou que cela.

Et maintenant, que faire pour ne pas boire le poison de la macronie jusqu’à la lie ?

Disons-le clairement, le problème c’est Macron. Sans lui, son système s’écroule et ses sbires disparaissent dans les latrines de l’Histoire.

Gramsci disait deux choses : d’une part, conquérir le pouvoir ; d’autre part en faisant en sorte que les intellectuels proposent des théories et des valeurs qui donnent envie, qui rassemblent et qui donnent la foi en un monde meilleur possible. Et cela, en les diffusant au sein de la société non seulement par les réseaux médiatiques, mais aussi par la démocratisation des esprits à travers des actions revendicatives et d’éducation populaire afin de préparer l’après. Par exemple, chercher le consensus pour savoir débattre et prendre part à la délibération demande un entraînement et une pratique assidue.

Cela veut dire que la conquête du pouvoir demande actuellement un renforcement de l’unité de la gauche par les partis politiques. Il est impossible que les partis à moins de 10 % des voix continuent à faire le buzz au détriment de cette unité. Les intellectuels de chacun des partis doivent élaborer ensemble des théories et des valeurs débarrassées de toute stratégie politicienne. Et le candidat unique doit être choisi par les citoyens.

Pour les abstentionnistes, notamment les plus désespérés d’entre eux qui se disent que tout est foutu, que tout va s’effondrer et qu’il est inutile de se battre, il faut qu’ils sachent que l’effondrement a commencé et que, pour autant, les systèmes s’adaptent. Nous n’allons pas nous retrouver dans Mad-Max, car si cela est envisageable dans des contrées totalement inhabitables, la France par son climat océanique sera vivable encore pour longtemps même s’il y fera très chaud. Alors, ne rien faire en l’état actuel des choses, c’est laisser faire l’inaction écologique, laisser perdurer les inégalités, laisser casser tout le système de solidarité qui serait le système indispensable en cas d’effondrement violent. En effet, si effondrement brutal il y a, c’est la solidarité qui permettra aux gens de s’en sortir. Et la bâtir entre copains, c’est bien, mais la bâtir en société c’est mieux et tout le monde doit y contribuer.

Attendre les prochaines élections pour que la gauche prenne le pouvoir, c’est être certain que la fascisation aura empoisonné davantage les esprits et beaucoup d’entre nous seront prêts à voter Darmanin, Philippe ou Le Pen. Les J.O. sont en ligne de mire. Soyons persuadés que pour Macron c’est une opportunité à saisir pour casser davantage le pays, mettre en place la surveillance renforcée, et accentuer les inégalités. Il fonctionne comme ça ! Mais nous y pouvons quelque chose. Alors est-ce bien raisonnable d’attendre 2027 ? Évidemment non.

Le combat pour contraindre Macron au départ, c’est donc maintenant !

 



171 réactions


  • Brutus Grincheux 5 juin 2023 09:40

    En janvier 2020, dans l’avion qui le ramenait d’Israël, Macron avait expliqué en quo, selon lui,i consistait la démocratie : "Mais allez en dictature ! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais."

    Questions :

    • est-ce que "Renaissance est un clan ou pas ?

    • en France, à quelle fréquence les dirigeants sont-ils changés ?

    • Qui est supposé changer les dirigeants, un putsch militaire qui renverse un un monarque crée-t-il de facto une « démocratie » ?


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 5 juin 2023 10:37

      @Grincheux
      Des formes de la démocratie existent en France. C’est ce qu’on appelle la démocratie existante. Les élections d’un représentants sont le fait d’un régime aristocratique. La démocratie, le vote sert à choisir une loi. Ce qui ne veut pas dire que l’élection d’un représentant soit antidémocratique. Mais un mandat libre non révocable pose quelques questions, notamment lorsque le représentant en question ne suit pas le programme annoncé et que ses électeurs se sentent trahis. 
      La citation que vous utilisez est dans mon texte. J’ai répondu assez en détail sur cette citation dont vous ne prenez qu’un extrait. 
      Mais, le sujet de ma chronique ne porte pas tant sur la forme, mais sur l’esprit. Donc, ne regarder que les formes et leur respect, ne suffit pas pour que l’esprit de la démocratie soit respecté. Mais là, je répète ce que j’ai écris dans mon texte. L’avez-vous lu en entier ?


    • @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Dans votre article vous ecrivez à propos d’Uber

      Et on y lis ceci dans la tribune..chacun pourra aller voir
      https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-election-presidentielle-une-occasion-manquee-de-redefinir-les-contours-du-salariat-914404.html
       
      Sauf si vous m’expliquez que la tribune est un journal du RN (lol)


    • @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      "...Et maintenant, que faire pour ne pas boire le poison de la macronie jusqu’à la lie ?

      "
       
      Bah remercier tous les partis qui au 2eme tour ont appellé à voter pour macron ou contre le Rn pour les plus laches
       

      Histoire de recommencer la meme opération en 2027 avec son clone..
      Enfin pour ceux qui sonts encore présent sur le territoire vu qu’ils semblent aimer cela


    • @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Mais vous avez choisi il y a quelques temps de faire barageauy nazisme, aux pires z’heures de notre histoire, ouradour sur glane et j’en passe...
      Ca à un cout cette histoire de croyances mon brave..
      Certains croyez moi s’amusent de vos chimeres et eux par contre en vivent plutot pas mal...
      Ici c’est la FI pour une fois qui en causent merci à eux,
      enfin les deputés lfistes intergres et honnettes j’entend cad ceux qui bossent pas ceux qui aboient contre des chimeres
      https://twitter.com/GuiraudInd/status/1665785671297138689


    • Hervé Hum Hervé Hum 6 juin 2023 22:52

      @Grincheux

      Macron s’adresse aux français comme à des veaux, c’est ce qu’il à sans doute retenu de la pensée gaullienne !

      Sauf qu’une dictature est définie par le rapport de domination d’une petite minorité sur tous les autres via la détention et l’usage de la force supérieure.

      De fait, il existe deux grande forme de dictatures. La forme personnelle illustrée par l’ancien régime et la forme impersonnelle ou structurelle illustrée par la bourgeoisie et qui par définition n’impose pas une même personne au pouvoir, mais une même dévotion au système qui garantie à ses membres sociétaires l’usus et le fructus et où donc, le représentant élu est le commissionnaire plus ou moins docile et dans le cas contraire doit être mis à l’amende.

      Cependant, le fait du vote permet théoriquement une révolution par les urnes et plutôt que de parler de dictature, il s’agit plutôt d’une tutelle où le vote consiste à choisir son tuteur pendant 5 ans renouvelable, mais de démocratie il n’y en a jamais eut que des tentatives avortées.


    • véronique 11 juin 2023 22:32

      @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

      La seule chose positive qu’on aurait eu avec MLP, c’est une fonction présidentielle entravée, donc presqu’ un retour au régime parlementaire. 
      Mais ça n’aurait pas enrayé la macronie puisque pour contrer MLP, les français auraient voté pour des députés lrem, et on aurait eu Macron 1er ministre. Autre conséquence fâcheuse de la constitution actuelle.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 juin 2023 23:07

      @véronique
      On ne peut rien avoir de positif avec l’extrême droite. MLP s’amuse avec les chats, mais elle arrivera avec toute la bande de Zemmour au GUD en passant par Renaud Camus, etc. Et il n’y a rien à attendre de notre constitution qui a été faite pour De Gaulle auréolé de sa gloire et qui avait une certaine idée de la démocratie. Maisquand on a un Macron ou une MLP, c’est l’autocratisme sans frein. 


    • véronique 12 juin 2023 10:15

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      Parce que vous croyez que je ne le sais pas ? Bien plus, tous les présidents sont des autocrates, de par la constitution, qui est elle-même intimement liée à la montée en puissance de l’UE et de l’extrême-centre, autre avatar de l extrême-droite.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 12 juin 2023 10:21

      @véronique
      Tous les présidents ne sont pas des autocrates. Vous ne trouverez pas de président comparable à Macron, hors Sarko même si notre système représentatif n’est pas la démocratie mais n’a fait qu’inclure des éléments de démocratie qui tiennent plus ou moins selon les présidents. 


  • chantecler chantecler 5 juin 2023 12:08

    Comme premier acte démocratique je vois d’abord un référendum :

    stop ou encore ?

    Puis effectivement une constituante .

    Mais je doute que le néolibéralisme recherche la démocratie , ni à rebattre les cartes .

    Eux c’est à fond , à fond , jusqu’à l’implosion finale .

    Ca ressemble à 1929 :

    Une minorité d’économistes savait qu’on courait à la catastrophe mais les boursicoteurs ne voulaient pas en entendre parler .

    Ceux qui engrangeaient de fabuleux bénéfices dans « l’hystérie boursière » traitaient ces Cassandre de « communistes ! » .

    L’argument fatale aux US !


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 5 juin 2023 12:16

      @chantecler
      Je vous confirme que Walter Lippmann qui a théorisé le néolibéralisme, n’était pas favorable à la démocratie. Cela allait de paire avec l’anthropologie néolibérale selon laquelle, l’humain est inadapté aux besoins du marché et aussi à la démocratie. Il avait prévu d’éduquer les humains pour qu’ils sachent répondre aux besoins du marché et Macron s’emploie à transformer l’école en ce sens. Quant à la démocratie, il avait trouver comment faire : il avait inventer 2 concepts : la fabrique du consentement et le gouvernement invisible. Vrai ! Je vous conseille la lecture du livre de Barbara Stiegler : il faut s’adapter 


    • Brutus Grincheux 5 juin 2023 13:46

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      « Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années.
      Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial.
      La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés. »

      David Rockefeller, Commission Trilatérale 1991

    • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 2023 18:00

      @chantecler

      Passé, présent, futur comme un éternel retour (un bégaiement en fait) espéré.(1/2)

       

      Le fonds de commerce de l’extrême-droite consiste à flatter, créer et entretenir l’ignorance et la bêtise en l’associant si possible à l’indignation voire la colère avec le paradoxe qu’elles peuvent être justifiées mais détournées en en cachant les causes réelles et/ou profondes. Vieux cocktail reçu dans un héritage qui vient de loin mais toujours au cœur de son ADN. Parce qu’il lui est vital, quoiqu’elle dise, de préserver ces fondamentaux de politique politicienne. Elle a besoin en effet viscéralement de conserver cette clientèle inespérée et précieuse qui rend possible cette performance de la faire penser puis voter contre ses intérêts au profit des supernantis comme ces milliardaires des médias qui méthodiquement avantagent le temps de présence et donc la diffusion de la propagande de l’extrême-droite dans leurs canaux.

      Sans ce filon et d’autres réservoirs de voix qu’elle entretient plus ou moins discrètement (un fond de xénophobie ou de fascination pour la violence verbale plus tenus dans ses marges maintenant , l’amertume de groupuscules religieux réactionnaires, le goût des régimes autoritaires, le goût pour une falsification assez méthodique de l’histoire), qui nourrissent son encadrement et ses élus, visibles dès qu’on gratte un peu les apparences, elle sait bien que la notabilisation et la banalisation qu’elle recherche depuis toujours ne lui permettra jamais de faire le poids autrement que perché sur un château de cartes à la merci des courants d’air, ce que le public qu’elle espère conquérir sait et voit très bien en redoutant les lendemains d’un instant d’inconscience.

       


    • Octave Lebel Octave Lebel 7 juin 2023 18:02

      @Octave Lebel @chantecler

      Passé, présent, futur comme un éternel retour (un bégaiement en fait) espéré.(2/2)

       

      Difficile de dire aussi que l’extrême-droite a impressionné un jour par ses propositions sur l’économie, la démocratie ou l’écologie, habituée qu’elle est aux programmes électoraux de dernière minute, pliés à coup d’enquêtes d’opinion à la recherche de recettes susceptibles d’amalgamer des voix. Une cuisine de survie praticable par temps d’abstention sans laquelle elle serait renvoyée à son territoire groupusculaire qu’elle retrouvera plutôt qu’elle ne le croit.

      Nous sommes là très loin des attentes de nos concitoyens quand on voit le mouvement social qui traverse toutes les couches de la population depuis un moment déjà et qui a compris que nous avons besoin d’une authentique démocratie seule capable de pacifier notre société. Fondée sur la responsabilité des élus,  la consultation des citoyens et une liberté de la presse à l’abri de l’argent qui s’en est emparée. Seule capable d’établir une véritable justice sociale et un engagement écologique maîtrisé et responsable.

      L’extrême-droite ne se résout pas à le comprendre même si le doute l’habite. Son pseudo-succès en trompe-l’œil gonflé aux sondages et à l’aide des voix de ses pseudo-adversaires avec la consistance d’une bombe à Chantilly est un chant du cygne qui réjouit les générations montantes.

      Nos vies nous appartiennent et nous aurons la démocratie que si nous la construisons. Personne ne nous la donnera, n’exercera notre citoyenneté ou le fera à notre place. Nous sommes en réalité très très loin du message de l’extrême-droite et de sa connivence forcée (ils ne s’aiment mais chacun a besoin de l’autre) et comédie avec ce que représente la macronie pour guigner quelques mandats et responsabilités comme nous le déroulent nos amis de la démocratie et des médias.

       

       


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 11 juin 2023 23:13

      @chantecler
      Walter Lippmann, le théoricien du néolibéralisme, n’était pas pour la démocratie. Il a posé une anthropologie qui affirmait que l’humain n’était pas adapté aux besoins du marché, et que son travail et ses autres occupations ne pouvaient pas lui permettre d’exercer son mandat de citoyen. Pour cela, il a inventé le gouvernement invible (nos fameux cabinets conseils experts en psychologie comportementale) et la fabrique du consentement qui permet d’éduquer les gens en douceur pour qu’il s’adapte aux besoins du marché. C’est pas beau ça ?
      Je vous conseille la lecture du livre de Barbara Stiegler « Il faut s’adapter » qui présente tout le travail de Lippmann.


  • Lynwec 5 juin 2023 12:08

    L’élection d’un représentant est totalement antidémocratique, d’autant plus que chez nous, il s’agit d’un blanc seing pour cinq ans . Il n’y a aucune forme de démocratie en France, ailleurs que dans les paroles mensongères des élus et les rêves éveillés de certains .

    La diffusion constante du message consistant à trouver un peu de démocratie dans le système représentatif est une complicité de tromperie de la population . On retrouve la même méthode avec le discours sur la « communauté internationale »...

    Langues de serpents ...

    Abbé Sieyès : « La France n’est pas et ne saurait être une démocratie... » Est-il nécessaire d’en dire plus ?


    • Odin Odin 5 juin 2023 15:50

      @Lynwec

      La démocratie n’est qu’un leurre au service de l’oligarchie porteur de tablier pour diriger les populations de plus en plus lobotomisées par les MMS aux mains de milliardaires là où elle le souhaite, la ploutocratie, avec un gouvernement mondial non élu.

      Quant à la république, cette Gueuse, son siège est à la City qui détient toutes nos souverainetés depuis le 03/01/1973.

      Ce n’est pas les élections qui pourront changer cette réalité.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 5 juin 2023 16:07

      @Odin
      Ca n’est pas la démocratie qui est un leurre pour l’oligarchie mais la constitution, et surtout les fondés de pouvoir de cette oligarchie qui se servent de cette constitution. La démocratie, même si elle est peu effective, n’est pas le problème. Au contraire, pour moi, c’est la solution. Et il faut travailler à la démocratisation des esprits et de la constitution. Des esprits pour former des esprits forts, à même de résister à l’oligarchie. De la constitution pour installer un régime utilisant les instruments de la démocratie directe. 


    • Odin Odin 5 juin 2023 17:44

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      « Des esprits pour former des esprits forts, à même de résister à l’oligarchie. »

      Des esprits forts en France ? Une ultra minorité je veux bien.

      La majorité des électeurs n’a-t-elle pas mis comme locataire de l’Élysée, par deux fois, un renégat piloté par Rothschild ?

      C’est avec de tels électeurs lobotomisés que vous pensez pouvoir

      lutter contre l’oligarchie ?

      L’oligarchie prend ses ordres où ?

      CFR, Trilatérale, Bilderberg, Davos, club de Rome, Ur lodges etc.

      L’UE, dont la France, est vassalisée par les anglo-saxons dans un monde unipolaire hégémonique et prédateur depuis 1991. Notre seule porte de sortie ne sera pas par des élections mais la création d’un monde multipolaire par les BRICS+ et l’effondrement de l’hégémon US/GB.  


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 5 juin 2023 20:37

      @Odin
      Vous lisez mal. J’ai parlé de forger des esprits forts. 
      D’autre part, au vu de votre sentence, je suppose que vous vous rangez du c$oté des esprits forts. Un peu de modestie. On est tous logés à la même enseigne.
      Concernant la majorité des électeurs, il faut tout de même vous rappeler qu’il y a eu 33% d’abstention + blancs au second tour. Et que le système veut que s’il n’y avait eu qu’un seul votant, son candidat aurait été élu à l’unanimité. Si Macron a été éleu, c’est le fait du système électroral et donc de la constitution. Imaginez 2 secondes que si le 2nd tour se faisait avec 3 candidats, les 3 premiers du 1er tour, cela aurait donné, Mélenchon 1er et Macron 3e. Donc, ne vous trompez pas de cible. 


    • @Lynwec
      "Abbé Sieyès : « La France n’est pas et ne saurait être une démocratie... » Est-il nécessaire d’en dire plus ?

      "

      On noute ici ceux qui ecoutent ce bon Etienne Chouard..
      Brava à toi, ll va sans dire


    • @Odin
      Constat assez juste (hélas)


    • @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Oui mais tout votre blablabla n’emprechera pas que c’est bien macron qui a été élu..
      Et grace à qui hein on se le demande bien ? (lol)
      Meme Macron l’a dis et l’a reconnu et ensuite vous a ’enfilé« comme il se dois.

      Ne vous fais pas l’affront de sourcer sauf si vraiment vous y tenez
      (avec le »m’y oblige" de son discours officiel d’intronisation )


    • logan 7 juin 2023 10:38

      @Lynwec
      Il n’y a aucun rapport entre l’élection en elle-même et le fait que l’élu par la suite puisse faire ce qu’il veut sans qu’on ne puisse rien y faire. Ce sont deux étapes différentes.
      Vous ne pouvez pas prendre tous les dysfonctionnements dans un système complexe et désigner comme responsable ce qui vous arrange.
      Ce que vous faites c’est typiquement ce qu’on appelle vouloir jeter le bébé avec l’eau du bain.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 juin 2023 11:01

      @logan
      Dans l’absolu, votre raisonnement est vrai. Concrètement, non si on regarde notre Ve République. Il y a rapport direct par le fait que nous élions des représentants qui ont un mandat libre ET non révocatoire. Ils peuvent donc annoncer quelque chose et faire son contraire ou ne rien faire sans que cela ne puisse remettre en cause leur mandat. Mais, j’en conviens, on pourrait avoir des élections et des mandats révocatoires sans rapport entre eux (le mandat impératif relevant plus du tirage au sort ou de la nomination). 


    • logan 7 juin 2023 11:27

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Je ne sais pas ce que vous appelez libre et non révocatoire, mais la nature du mandat et les règles qui entourent l’élection ne peuvent pas être amalgamées à l’élection en elle-même d’une manière générale. On peut encadrer l’élection avec toutes les règles que l’on souhaite et nous pouvons très bien décider d’autoriser la révocation des élus.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 juin 2023 13:16

      @logan
      Vous parlez donc de la forme. Ce qui n’est pas très intéressant. 
      Dans l’esprit, l’élection d’une personne appartient au système aristocratique. Le fait que cette personne ne soit pas révocable accentue ce système aristocratique. 


    • logan 7 juin 2023 16:38

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Il ne faut pas forger vos croyances à partir de montages avec des images et des citations.
      L’élection telle que nous la pratiquons aujourd’hui, n’a rien avoir avec l’élection telle qu’elle était pratiquée durant l’antiquité.
      Si à cette époque l’élection servait à choisir des magistrats ou des chefs de guerre etc ... Aujourd’hui il ne s’agit pas de choisir quelqu’un pour sa compétence, mais de choisir quelqu’un qui représente un groupe politique. Sachant que ce groupe politique défend un programme politique.
      Si l’élection durant l’antiquité n’était utilisée que dans une forme aristocratique, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
      Donc non je suis désolé je ne parle pas de la forme. J’ai de bonnes raisons de refuser ce genre d’amalgame et de rhétorique.
      L’élection en elle-même c’est une chose, et elle ne préjuge bel et bien aucunement d’une impossibilité ou non de révoquer par la suite les élus. Ce sont deux étapes différentes. Il n’y a aucune impossibilité à avoir les deux en-même temps.
      Nous pouvons choisir les règles que nous voulons.

      Par contre là où je suis d’accord, à la différence du tirage au sort, l’élection comporte des biais qui font que la personnalité peu compter énormément. Et le problème c’est que l’élection présidentielle décuple ce phénomène et induit une personnalisation excessive, là où il faudrait au contraire organiser nos institutions pour compenser ce phénomène et ces biais.


    • pemile pemile 7 juin 2023 16:44

      @logan « On peut encadrer l’élection avec toutes les règles que l’on souhaite »

      Mais en ayant conscience que suivant le type de scrutin l’élu ne sera pas le même ?


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 juin 2023 17:12

      @logan
      Une élection de personne appartient au système aristocratique. C’est le fait d’une sélection des « meilleurs » (« meilleur » correspondant à des critères totalement subjectif, l’argent pouvant décider des meilleurs). Donc, peu importe qu’il soit compétent si le critère est placé ailleurs. 
      En démocratie, le « représentant » ou commissaire, n’est pas choisi pour ses compétence, du moins dans une démocratie pure, puisqu’il est tiré au sort. Mais on peut faire dans le moins pur, à partir de volontaires. 
      Conceptuellement, l’élection et l’élu sont dissociables. En pratique, non. La nature du mandat peut influer sur l’élection. 


    • logan 8 juin 2023 12:41

      @pemile
      Oui le scrutin peut avoir un fort impact.


    • logan 8 juin 2023 12:51

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Je vous ai dit que c’était dramatique de répéter des slogans apris à partir de montages d’images associés à des citations.
      Vous venez de réciter les mêmes absurdités que beaucoup d’autres ayant écouté Etienne Chouard.
      Et ce malgré le fait que je vous ai expliqué l’erreur derrière cette idée au préalable pour ne pas que vous perdiez votre temps. A croire que vous lisez en diagonal ou que vous répondez aux gens à partir de mots clés repérés ici ou là dans nos textes ???

      L’élection dans le passé consistait effectivement à élire le « meilleur », il s’agissait pour la démocratie athénienne par exemple de désigner des magistrats ou des chefs de guerre ...
      Mais aujourd’hui l’élection est totalement différente.
      Il ne s’agit pas d’élire le meilleur. Il s’agit d’élire le représentant d’un groupe politique sachant que chaque groupe politique défend un programme politique ...
      Aujourd’hui l’élection est utilisée pour désigner des représentants, et non pas les « meilleurs » à une fonction comme ce fut le cas pendant l’antiquité ...
      Ce n’est pas la même chose dutout ...

      Et je vous invite à sortir de vos préjugés et à bien réfléchir à ce qu’on vous raconte. L’élection en elle-même est un outil qui peut être bien ou mal employé, tout comme le tirage au sort. Elle est parfaitement dissociable des règles que l’on peut mettre en place comme l’organisation des institutions ou comme les scrutins.
      Ainsi la notion de révocation n’est pas dutout incompatible comme vous le prétendez avec l’élection. On peut mettre en place des élections, et aussi la possibilité de révoquer ces élus ..

      Et pour le mandat impératif je vous ai expliqué que vous vous trompiez sur sa portée, ce n’est pas l’article qui l’interdit qui conduit à ce que les élus soient placés en situation d’irresponsabilité. C’est normal que le mandat impératif soit interdit pour l’assemblée nationale vu que les députés vont devoir prendre des décisions venant d’initiatives qui ne sont pas forcément les leurs. Et donc parce qu’ils n’auront pas pu s’accorder avec ceux qu’ils représentent pour savoir quoi décider. Il y a une part de la décision des députés qui est forcément personnelle, même si dans les grandes lignes elle doit quand même respecter le programme sur lequel ils ont été élus. Mettre en place un mandat impératif pour les députés n’est pas possible.


    • pemile pemile 8 juin 2023 12:58

      @logan "Elle est parfaitement dissociable des règles que l’on peut mettre en place comme l’organisation des institutions ou comme les scrutins."

      Non, changer le type de scrutin c’est généralement changer l’élu (voir Condorcet)


    • pemile pemile 8 juin 2023 13:02

      @logan « Oui le scrutin peut avoir un fort impact. »

      Désolé pour la répétition, post ci dessus posté avant d’avoir lu celui là !


    • charlyposte charlyposte 8 juin 2023 13:07

      @logan
      LOL smiley


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 8 juin 2023 13:24

      @logan
      Je ne reprends pas de slogan, je ne reprends pas Chouard, je dis ce que je pense. Que diriez-vous si je vous retournais ce dont vous m’accusez.
      Ce que vous dites est un point de vue, pas de la science même si cela vous plait de jouer les professeurs.
      Hier encore, vous écriviez ceci à 11h27 : « Je ne sais pas ce que vous appelez libre et non révocatoire ». Donc merci pour les leçons.
      Le principe d’une élection de personne relève de l’aristocratie. Point barre. Peu importe que le candidat vienne d’un parti ou d’un hôpital psychiatrique. C’est un fait et non un point de vue. Le fait de choisir le meilleur ne veut pas dire que vous avez le meilleur à l’arrivée notamment quand le système électoral est pipé de bout en bout. Et cela commence d’ailleurs au sein des partis.
      Et pour ce qui est de mal lire, je crois bien que vous en êtes adepte tellement vous aimez donner les leçons. Où ai-je dit que la révocation était incompatible avec l’élection ? 


    • logan 8 juin 2023 17:25

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      J’espère bien que vous le pensez mais je ne suis pas bête non plus et je sais reconnaître quand on me récite les mêmes idées au caractère prêt.


    • logan 8 juin 2023 17:29

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Il n’y a pas de « point barre » qui tienne, je ne sais pas pour qui vous vous prenez.
      Vos affirmations ne sont pas un fait mais un point de vue basé sur des croyances aux fondations plus que fragiles aux origines chouardiennes.
      J’ai déjà expliqué pourquoi vous vous trompez, et je ne vois pas dans votre message de réponse. Pourtant j’ai expliqué 2 fois.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 8 juin 2023 17:38

      @logan
      Vous pensez ce que vous voulez. Je ne suis pas du genre à réciter. Si ça ne vous plait pas, c’est comme ça. Un truc dont j’ai horreur, c’est les « monsieur je sais tout ». Et vous en êtes un. En plus vous me prêtez des accointances avec Chouard. C’est la meilleure. Apprenez à débattre mon bon monsieur plutôt que d’essayer par tous les moyens d’avoir raison. Y compris de faire passer votre interlocuteur pour un con. Et puisque vous êtes si sûr de vous, je vous mets au défi de me prouver que je «  récite les mêmes idées au caractère prêt ». Tant que vous ne me l’aurez pas prouvé, cessez de m’interpeller. 


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 8 juin 2023 17:39

      @logan
      ça n’est pas parce que vous m’avez expliqué 2 fois que pour autant, vous avez raison. Pour qui vous prenez-vous ?


    • véronique 11 juin 2023 22:45

      @logan

      Mais si justement, il y a u rapport direct. C’est précisément à cause de la constitution et grâce à elle qu’un président, ou une présidente, peut se comporter en autocratique, et le fait effectivement d’ailleurs.


  • Jean-Luc Picard-Bachelerie 5 juin 2023 12:23

    Il est vrai que la démocratie dans le système représentatif fait pâle figure, mais il y en a. J’avais écrit un article il y a peu de temps, peut-être l’avez-vous lu. J’avais tenu des propos aussi extrémistes que les vôtres. La vérité est qu’il y a tout de même eu des avancées démocratiques depuis la monarchie (syndicats, associations, manifestation, doit de vote des femmes, RIP, référendum, j’en oublie certainement) mais que ces éléments de la démocratie ne vont pas jusqu’à donner une once de démocratie directe. Le référendum, par exemple, prévu dans la constitution ne serait un instrument de démocratie directe que si ça n’était pas le président de la république qui posait la question. Quant au RIP, il a été concçu pour qu’il ne soit jamais applicable.


    • Lynwec 5 juin 2023 13:36

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      « syndicats, associations, manifestation, doit de vote des femmes, RIP, référendum »

      Analysons un peu :
      -syndicats (véreux, la direction cédant généralement ses convictions initiales contre les avantages offerts par le pouvoir corrupteur)
      -manifestation (sur déclaration, le préfet s’octroyant le droit non constitutionnel de l’interdire, mais si autorisée, donne droit à l’inoubliable expérience du gazage, de la nasse et des tirs au pigeon par LBD)
      -droit de vote des femmes (vu que le vote ne sert à rien,une avancée incontestable...)
      -RIP (ou droit à organiser un référendum si le sujet ne dérange pas trop les maîtres et qu’ils donnent leur permission, donc le truc sans réel intérêt pour le peuple)
      -référendum (ou consultation dont le résultat sera accepté si conforme aux attentes du pouvoir, ou invalidé par trahison des élus dans le cas contraire, procédure en voie de disparition par ailleurs...)

      Bon, finalement, un vague parfum de démocratie vite emporté par le vent du néo-nazisme occidental et de la dictature douce (en apparence)...


  • cétacose2 5 juin 2023 13:25

    Maréchal Macron nous voilà ! Quand l’Ukraine aura écrasé la Russie nous irons la coloniser et après avoir refranchi la Bérézina ,nos trottinettes électriques blindées entreront triomphalement dans Moscou et le monde entier s’exclamera :« ces français sont vraiment les plus....... »


  • lecoindubonsens lecoindubonsens 5 juin 2023 16:17

    Vous auriez pu ajouter que E Macron est hostile à la prise en compte du vote blanc !

    Donc le vote démocratique, c’est le droit de choisir entre peste et choléra, mais pas le droit de rejeter les 2 smiley

    Et c’est bien le problème des programmes actuels des partis : il y a du bon dans tous, mais aussi du très mauvais inacceptable !
    La solution est donc de remplacer un programme global (qui ne correspond jamais totalement à nos attentes) par pouvoir s’exprimer sur chaque thème pour indiquer les grandes orientations.

    Les gestionnaires élus devant suivre, dans les décisions détaillées du quotidien, ces grandes directions générales indiquées par le peuple, sinon exit/révocation


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 5 juin 2023 17:25

      @lecoindubonsens
      Effectivement, les citoyens devraient pouvoir imposer les thèmes qui leur semblent importants à traiter prioritairement plutôt qu’attendre que les candidats déclinent leurs programmes. Cela suppose un instrument de démocratie directe qui ressemble à des cahiers de doléance. Il faudrait qu’un an ou 6 mois avant les élections, les thèmes ou volontés des citoyens soient exprimés de manière à ce que les candidats soient obligé de traiter d’abord ces questions-là avant de proposer le reste de leur programme.
      Mais pour moi, l’essentiel est que les mandats soient révocables, et pas impératifs (trop lourds à tenir). D’autre part, il me semble important que lorsque la fonction relève de l’exécutif, il ne peut être seul à prendre les décisions. De toute façon, les citoyens doivent pouvoir contrôler à tous les niveaux de décision.


    • @lecoindubonsens
      Un peu d’informtion concernant macron et la démocratie par l’exemple
      1 https://youtu.be/fmGOKFHryCw
      2 https://youtu.be/F6blO1ewc4o
      Etc...

      Et la plus belle du jour... en prime
      https://twitter.com/GuiraudInd/status/1665785671297138689


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 6 juin 2023 06:26

      @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
       
       merci pour ces liens.


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 6 juin 2023 08:00

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie

      • « Cela suppose un instrument de démocratie directe »
      Oui, c’est le sens de mes propositions = outil numérique sécurisé pour indiquer les grandes orientations et maitriser les gestionnaires élus (choix et révocation)
      • « Il faudrait qu’un an ou 6 mois avant les élections... »
      non, il faut un processus permanent permettant à tout citoyen de s’exprimer sur tout quand il le souhaite (et même de changer d’avis)
      • "les citoyens doivent pouvoir contrôler à tous les niveaux de décision"
      oui, en permanence, à leur convenance, et pas dans un cycle de 5 ou 6 ans.
      oui, sur tous les sujets, et pas seulement dans le monde politique = souvent les multinationales ont un pouvoir sur nos vies plus grand que celui des politiques

    • lecoindubonsens lecoindubonsens 11 juin 2023 10:47

      @lecoindubonsens
      1* après 5 votes, donc la majorité semble contre le fait que le peuple doit pouvoir exprimer ses grands choix en permanence, et contrôler que les décisions prises au quotidien vont dans le sens indiqué.
      Curieux constat !
      Et que veut donc la majorité ?


    • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 11 juin 2023 11:06

      @lecoindubonsens

      Salutations, que veut la majorité ? pour moi depuis des millénaires , ( Le Veau D’Or) la majorité entre autre, quasiment 100% sauf exceptions, veut plus que les autres, et pour ce développe deux bases
      1-tout pour ma gueule
      2-chacun sa merde

      ceci amène le combat de tous contre tous, aujourd’hui appelé compétition, uniquement pour que chaque génie planétaire se voit en gagnant...perdant de vue de ce principe est d’éliminer..et ne voit as que en fait la majorité va perdre...
      enfin etc
      tout ce qui se passe est conforme à ces choix, il n’y a donc rien à dire, sauf de dire deux choses : je me suis trompé, ce combat n’est pas le chemin..
      ce que nous ne ferons pas..
      pour des raisons assez faciles à voir..enfin etc, sujet d’une vie or comme nous ne vivons plus mais survivions avec l’espoir impossible de ne pas mourir....
      ce monde c’est nous, je sais c’est au mieux très moche...pour le pire demandons aux assassinés, torturés, spoliés, volés enfin etc

      mes respects


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 12 juin 2023 08:05

      @Géronimo howakhan
      Vous partez de l’hypothèse que l’humain est « mauvais ». Même si la formule « tout pour ma gueule , chacun sa merde » est sans doute à nuancer (car quand même quelques points positifs dans l’humain), je pense que vous avez raison de ne pas être bisounours. L’hypothèse est bonne pour construire une organisation entre humains. Baser une organisation sur le fait que chaque humain est totalement bon, respectueux des règles, et dévoué aux autres ... serait sans doute une utopie.
      Ainsi à tout pouvoir, il faut un contre pouvoir.
      A toute démesure individuelle, il faut le contrôle du collectif.
      Tout cela est le principe de mes propositions que nous pourrions donc sans doute partager.


    • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 12 juin 2023 11:13

      @lecoindubonsens

      Mes salutations, ce que je pense discerner est que l’humain nait globalement ignorant, normal le cerveau est loin d’etre fini et la mémoire qui sert de base à l’analyse ne contient quasiment rien...nous devenons « mauvais » par choix ensuite, trop long à développer là....du positif peut etre trouvé bien sur..la polarité de la création matérielle ..
      LE point de départ est le monde tel qu’il est, il est ce que nous sommes, ç’est indéniable.
      Si je pars d’un but à atteindre, fuite du réel ? je ne vais rien changer des causes originelles car je ne les verrais pas..et conditions du désastre et donc elles vont se reproduire encore et encore..
      mêmes causes = même effets..
      Oui sur : A toute démesure individuelle, il faut le contrôle du collectif.
      je rajoute que le collectif, le global, si il est une apparente somme de « je » auto centré n’est pas un collectif mais une non somme de combat entre tous les « moi je suis le centre de mon monde » ou les plus salauds prennent le pouvoir sur tous les individus non reliés, simplement en coopèrant sur un point : niquer les autres..Pour moi et d’autres, l’intention globale existe dans une unité où tout est lié, relié, interdépendant etc soit avant le personnel soit en même temps, ce global doit primer sur le personel qui alors trouve son chemin dans ce global qui utilise aussi du personnel ..est ce que je perçois, je ne peux bien sur rien prouver, ce que je ne cherche donc pas à faire, j’évoque.
      Je ne sais pas à propos de vos propositions, à l’occasion j’irais les lire..
      bonne journée..


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 12 juin 2023 14:59

      @Géronimo howakhan « ce global doit primer sur le personnel qui alors trouve son chemin dans ce global qui utilise aussi du personnel »

      ok que le global doit primer,
      mais quand même à condition que le global ait pour objectif de laisser une liberté maximale au personnel, à l’individu, si cette liberté ne nuit à personne.
      (c’est l’exemple des retraites ou chacun pourrait choisir en toute liberté son age de départ, avec une règle simple de montant fonction de cet age et du total cotisé)

      A condition aussi que les règles soient universelles et équitables, car le global peut être dictateur tyrannique :
      exemple caricatural =
      « tout le monde contribue au collectif à la hauteur de ses moyens » est universel et équitable,
      mais « contribue au collectif ceux dont les moyens sont supérieurs aux miens » fera sans doute la quasi unanimité (tous ok sauf le plus riche), mais ce n’est ni universel (ne s’applique pas à tous = discrimination), ni équitable.
      Merci pour l’échange.


    • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 13 juin 2023 14:40

      @lecoindubonsens

      re...merci de l’échange également..


  • Elric Menescire Elric Menescire 5 juin 2023 20:16

    Bel article(qui ne plaira forcément pas aux groupies du RN, mais tant pis...). Félicitations à l’auteur 


  • troletbuse troletbuse 5 juin 2023 22:53

    Rétablissement du passe waxxinal 2mn

    https://crowdbunker.com/v/5Kn4m4v7Qc


    • @troletbuse
      Tout est possible car il n’a jais contrairement a bcp d’autres voisins (*) été aboli
      Il est juste suspendu, donc réactivable à n’importe quel moment sur le fait du prince, vu que l’assemblée nationale (cad nos élus) n’existe plus, tous ont pu le constater avec la loi retraites, ou meme une assemblée majoritairement contre n’a plus voix au chapitre .

      (*/) Pour les pays qui l’avaient mis en place et bien plus light que le notre...


    • @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
      "Tout est possible car il n’a jaMAis contrairement

      ..."

      Desolé pour mon clavier qui a cette fois bouffé plusieurs lettres sur cette phrase


  • troletbuse troletbuse 6 juin 2023 01:31

    Nouvelle Taxe Sur L’immobilier L’État Va Devenir Copropriétaire De Votre Logement

    https://crowdbunker.com/v/NDnCK8FF36


    • @troletbuse
      Exact, ca en cause pas mal ...
      Remarquez cela ne va que terminer d’exploser le marché de l’immobilier, constructeurs, ouvriers (100.000), agances qui font faillte et j’en passe
      La macronie habituelle desqu’elle touche à qq chose, bah ca explose et ensuite elle y colle des rustines, jusqu’au moment ou il n’y a plus que les rustines et la baoum tout va exploser
      nous ne manquerons pas d’eternellement remercier les 58% de génies smiley


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 6 juin 2023 09:16

      @Ouam (Paria statutaire non vacciné)
      Les rustines, c’est ça qui intéresse Macron. Parce que ça lui permet qu’il faut simplifier encore plus (moins de norme), qu’il faut faire des économies (la dette), qu’il faut utiliser mieux l’argent (casse des services publics). J’ai arrêté de croire que Macron foirait ses plans. Au contraire, une réforme qui ne fonctionne pas lui permet d’aller plus loin dans le projet néolibéral. Il ne laissera rien debout de la politique sociale si on le laisse aller jusqu’au bout.


    • troletbuse troletbuse 6 juin 2023 10:53

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Non, c’est pire. C’est l’installation du totalitarisme !


    • @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Helas je sais , vous faites le meme conbstat lucide
      Ici un type de gauche un bien un qui bosse fais son travail de député et pas d’aboyeur, force et honneur à lui, ecoutez c’est edifiant

      https://twitter.com/GuiraudInd/status/1665785671297138689

      80 millards et pas 100 ce n’est pas rien , un enieme scandale entre ca mc kinzey, l’affaire de la laicité avec shiazppa, j’arrette la liste est trop longue et les nerfs me montent rien que d’évoquer les faits


    • @troletbuse
      "...Non, c’est pire. C’est l’installation du totalitarisme !

      "
       
      Tu a tout a fait raison le dire c’est bien mais l’illustrer avec qqun qui p ex connais tres bien le mecanisme constitutionnel c’est encore mieux...
      https://youtu.be/fmGOKFHryCw
       
      Ou par du juriste de haut niveau avec les jurisprudences ad-hoc
      https://youtu.be/F6blO1ewc4o
       
       
      Puis ca aussi c’est ouf, c’est documenté / sourcé dans l’interview (D My Economy)
      https://youtu.be/sb6Uu8yuUOI


    • @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      "Au contraire, une réforme qui ne fonctionne pas lui permet d’aller plus loin dans le projet néolibéral.« 

      Exact

       »Il ne laissera rien debout de la politique sociale si on le laisse aller jusqu’au bout."
      Pour ma part avant ne votant plus me suis réinscrit pour l’occasion au vu du danger et ai voté TSM (Tout sauf Macron) car je lis les programmes et delui de macron etais juste impossible et complement injuste et suicidaire...
      Ne puis faire plus, j’ai prevenu ici quazi depuis 2017 de cequ’il allais arriver et qui se realiste hélas


  • https://reseauinternational.net/en-france-la-liberte-dexpression-nest-quun-recit-pre-formate-et-pre-conditionne/

    L’Éclaireur : Pourquoi et qui a intérêt à faire durer cette guerre ?

    Oleg Nesterenko : Je voudrais d’abord revenir sur la durée de la guerre… Les annonces sur la base des plans de Poutine de commencer et terminer la guerre en deux semaines ont été faites uniquement et exclusivement par les mass-médias et la propagande « atlantiste » dans le cadre de la guerre l’information qu’ils sont en train de mener vis-à-vis de l’électorat occidental. Faire attribuer à autrui des actions ou déclarations farfelues et ensuite, les discréditer en grande pompe, c’est l’un des outils basiques de manipulation des masses.

    Du côté russe, jamais, pas une seule fois, une telle stupidité n’a été annoncée par quelqu’un. Pourquoi ?

    Prenons comme exemple la guerre en Tchétchénie. Cette guerre a duré pratiquement deux ans, de 1994 à 1996. Et, en 1999-2000, des opérations supplémentaires ont été menées qui ont duré sept mois de plus, afin d’éradiquer le problème. En comparaison avec l’Ukraine, la guerre de Tchétchénie était menée sur un territoire minuscule et contre des forces qui étaient incomparablement plus petites et incomparablement moins armées que celles de l’armée ukrainienne dopée par l’Occident collectif durant plus de sept ans avant même la riposte russe de février 2022. Et on trouve encore des plaisantins qui parlent du projet de guerre en deux semaines. Non, la Russie n’a jamais eu l’idée de se prendre pour Israël face à l’Égypte dans la guerre du Sinaï…

    Quelques mots sur la guerre en Tchétchénie qui est également méconnue ou, plus exactement, mise sous le tapis en Occident. C’était une opération anti-terroriste, car en face c’étaient réellement des terroristes islamistes, porteurs d’idéologies qui n’ont rien à voir et qu’il ne faut pas confondre avec l’islam traditionnel qui régule d’une manière parfaitement saine la vie dans les pays musulmans de par le monde, y compris en Russie où la communauté musulmane est très importante.

    Beaucoup ignorent que près d’un tiers des citoyens de la fédération de Russie sont des musulmans. Et ce sont des musulmans non pas venus d’ailleurs, mais des musulmans dont la terre de la Russie est la terre natale et historique pour leurs diverses ethnies.

    En ce qui concerne les islamistes indépendantistes tchétchènes très largement influencés par des mouvances radicales de l’étranger, ils ont entamé dès 1991 la création de l’État islamique tchétchène d’Itchkéria (la République tchétchène d’Itchkéria) : avec l’instauration de la charia dès 1995, les lapidations, les décapitations publiques et autres éléments fort sympathiques d’un califat digne de ce nom. À noter que ces islamistes radicaux ont été directement et officiellement soutenus, une fois de plus, par la communauté occidentale bienveillante, dont la France, parallèlement à la reconnaissance de leur État islamique tchétchène par deux anciens grands amis sponsorisés par l’Occident : l’Afghanistan des talibans et la Géorgie de Zviad Gamsakhourdia.

    En fait, non pas depuis hier, mais depuis 1944, et, surtout dans les trente dernières années, l’Occident « atlantiste » s’est montré prêt à soutenir le diable en personne, dès lors qu’il était soit russophobe et soit prêt à combattre la Russie. Le plus drôle c’est qu’en l’affirmant, je n’exagère que très légèrement.


  • Clocel Clocel 6 juin 2023 09:25

    L’UE, ce cancer permanent... Censure, nucléaire, bureaucratie, concurrence déloyale...


  • https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/06/05/nouveau-macron-deguise-en-moine-batisseur/

    Alors qu’Edouard va vous entretenir de la fameuse offensive ukrainienne annoncée depuis plusieurs semaines et finalement déclenchée, semble-t-il, entre Donetsk et Zaporojie, je ne pouvais pas ne pas vous parler du nouveau déguisement d’Emmanuel Macron. S’il avait pu revêtir cet habit sans risquer le blasphème, Emmanuel Macron aurait probablement revêtu la bure du moine bâtisseur lors de sa visite au Mont-Saint-Michel. La visite, loin des casseroles tenues à l’écart par la gendarmerie, lui a permis de tenter un nouveau narratif salvateur, le campant en visionnaire des siècles face aux petites querelles qui passent, en défenseur de la pérennité qui nous guide face aux nécessaires adaptations à l’époque. Une fois de plus, on comprend que les vraies guerres modernes se déroulent plus dans l’information que sur les champs de bataille.


  • charlyposte charlyposte 6 juin 2023 13:43

    Et si c’était Trogneux le problème !!!


  • Deepnofin Deepnofin 6 juin 2023 16:44

    « Le problème, c’est Macron ».
    Ah bon, j’avais pas réalisé que ça allait bien, avant qu’il arrive.
    Quelle cruche je fais !


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 6 juin 2023 22:59

      @Deepnofin
      Oula, vous ne voyez pas la petite différence. Je ne peux rien pour vous. Parce que même si c’était déjà pire avant (ce que je ne remets pas en question), on est quand même dans le pire du pire. Cela étant dit, on peut faire encore pire.


    • Deepnofin Deepnofin 9 juin 2023 10:54

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie On a toujours été dans le pire du pire. Ça a été graduel, on a eu l’effet de la grenouille ébouillantée, mais depuis quelques temps, ça s’accélère, tant est si bien qu’un paquet de grenouilles bondissent hors de la casserole. Le phénomène est mondial, bien que la France soit possiblement le pays où la chape de plomb mondialiste est la plus oppressive.

      Macron, à mon avis, est un personnage de premier plan sur ce qui nous arrive. Un personnage prophétique, même. Cependant, dire que le problème, c’est lui, c’est à mon avis faire preuve d’une simplification outrancière qui ne nous permet pas de comprendre la situation. Prétendre ça, c’est laisser son émotion parler, or, l’émotion est une entrave à l’analyse.


  • Belpère 6 juin 2023 18:42

     Dommage l’article avait bien commencé.

    Mais au fur et à mesure, le spectre de la Goooooooooooche s’est révélé.

    Rien ne me fait penser que la Goooooooooche, serait la démocratie.

    C’est gabegie et camarades . très peu pour moi !!!


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 6 juin 2023 23:06

      @Belpère
      C’est vrai que le passé de la gauche, c’est du passif. En même temps, les éléphants du PS qui sont des néolibéraux, ont été écartés. Donc, pour les autres, il ne faut pas être si pessimiste. D’autant que si ça n’est pas la gauche, c’est la droite. Là, pour le coup, la démocratie, c’est certain que vu les candidats, la démocratie est morte et la xénophobie règnera. La solution est une constituante.


    • Eric F Eric F 11 juin 2023 16:22

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Une constituante tirée au sort est un leurre d’utopistes qui pensent qu’avec un régime d’assemblée genre quatrième république on changera le mondialisme financier, les multinationales cesseront de délocaliser, le climat se rafraichira, la guerre cessera...

      On a actuellement un problème accentué concernant le ’’personnel politique’’ aux affaires, mais comme vous récusez le principal courant d’opposition, la majorité mathématiquement se retrouvera par combinaison entre la gauche éco-socio-libérale, le centre libéral, et la droite conservatrice, comme à peu près partout en Europe. Ce que les ministres et leurs relais médiatiques appellent ’’les partis du gouvernement’’, voire l’"arc républicain’’ -les autres étant considérés comme bolcheviks ou vychistes-.

      Alors oui, amender la constitution pour limiter les recours aux subterfuges de ’’parlementarisme rationalisé’’ (!), élargir le champ du referendum d’initiative partagée et citoyenne, séparer mieux les pouvoirs (sans oublier les ingérences inverses comme celle du judiciaire sur l’action publique).


  • christophe nicolas christophe nicolas 6 juin 2023 20:56

    Devinette : Qui a dit ?

    Ils combattent, s’entretuent et celui qui est le plus fort vainc ; c’est généralement celui qui est riche et puissant qui vainc toujours, alors que celui qui est bon et accepte la paix est toujours perdant. Souvenez-vous en : être bon ne signifie pas tout accepter ; vous n’avez peut-être pas bien compris le Saint Evangile quand il dit de tendre l’autre joue. Il faut être bon, mais il faut aussi savoir se défendre de ceux (Ratzinger & Co) qui avec leur manière forte et brutale veulent faire fermer le lieu thaumaturgique pour vaincre et gagner le plus possible. Ils abusent des gens bons mais n’osent rien dire contre les méchants. 

    https://www.madredelleucaristia.it/root/fra/let/page/AS_2001-02.php


  • Jonas Jonas 6 juin 2023 22:04

    « Si c’est ça la démocratie, vous croyez que les gens vont y être attachés ? »

    La vraie menace pour notre pays, la SEULE menace, c’est la démocratie. La démocratie représentative est un concept vérolé et dangereux à long terme, qui mène inexorablement au totalitarisme.

    La démocratie repose à la base sur le concept stupide, illogique et dangereux que la majorité a toujours raison.

    Ce qui est bien évidemment faux. D’autant que la majorité peut être facilement manipulée.

    Si deux personnes disent que le ciel est bleu, mais si vingt disent qu’il est vert, c’est les vingt qui auraient raison !

    C’est même religieusement parlant, un concept démoniaque, puisqu’il prétend que la majorité humaine est supérieure à la loi Divine de Justice, de Vérité et de Charité du Créateur.

    Dans la Bible, du seul vote démocratique qui a eu lieu décidé par Pilate, il en a résulté la libération d’un assassin et la condamnation à mort de l’Agneau venu ôter les péchés du Monde.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 6 juin 2023 23:02

      @Jonas
      La démocratie est la voie du salut. La démocratie représentative à mandat libre est une usurpation politique. Elle ne mène pas forcément à la dictature. Mais avec le néolibéralisme, c’est un mélange explosif et avec un type comme Macron, le pire est à craindre. D’autant qu’il veut des propositions pour réformer les institutions. 


    • Jonas Jonas 6 juin 2023 23:21

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie « La démocratie est la voie du salut. »

      - le principe du suffrage universel est contraire au bon fonctionnement d’un État, puisqu’il est basé non pas sur la compétence, le désir de faire appliquer la justice et la vérité d’un programme d’un candidat, mais sur un seul critère : le nombre de votes obtenus, qui élisent des postulants peu importe qu’ils soient intelligents, diplômés, ou moralement justes.
      La majorité ne signifie pas forcément la vérité, l’équité et la justice.

      - l’élection est individualiste, elle donne accès à tous au droit de vote, satisfaisant les désirs simplistes des électeurs facilement manipulables et séduits par les média, ce qui ne peut donner naissance à une classe politique unie et cohérente, car chaque individu est unique, et vote en fonction de ses propres intérêts.
      Pourquoi croyez-vous que la plupart des candidats élus à la présidentielle soient des arrivistes incultes et avides de pouvoir et d’argent, sans la carrure d’un vrai chef d’état ?
      Comment croyez-vous qu’Hitler soit arrivé au pouvoir ? N’a-t-il pas été élu démocratiquement ?

      - la nomination d’une classe politique au poste de commandement pendant un temps limité (en France, 5 ans), fait qu’elle cherche à se faire réélire pour se maintenir au pouvoir, en utilisant à terme les calculs politiques et la corruption : banques et complexes industriels deviennent des interlocuteurs privilégiés, la classe politique est promue alors comme la réelle classe dominante, contrôlée par ces lobbys (super classe mondiale).

      - ces lobbys favorisent la venue de centaines de milliers de migrants en provenance du tiers-monde pour satisfaire leurs intérêts financiers et économiques, le marché du travail. Ils ont une vue purement économiste, marchande, de la société, loin des aspirations et des intérêts des citoyens.

      - Les démocraties oeuvrent à la satisfaction et au contrôle totalitaire des masses (État providence) : développement de l’assistanat (revenu universel, chômage, retraite, contrôle et asservissement des institutions éducatives (écoles, lycée , universités, contrôle des média), pour donner naissance à une génération de citoyens déracinés loin de tout repère religieux, culturel, ethnique, assistés, contrôlables, influençables, malléables qui votent pour eux, et suffisamment lobotomisés aux sirènes du mercantilisme.

      - destruction des structures traditionnelles comme la famille (généralisation et encouragement à l’avortement, au divorce, homosexualité, adoption par des couples homosexuels, théorie du genre dans les écoles et universités,...). La famille représente une des ultimes structures qui freine le contrôle des masse, en effet, l’État ne contrôle pas ce qui se dit dans les foyers, des pensants qui pourraient menacer ses fondements.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 6 juin 2023 23:50

      @Jonas
      Difficile de vous répondre. D’une part, par vos questions, vous me prêtez des idées que je n’ai pas. Et vous tenez un discours, pas forcément totalement faux, mais où vous mélangez les choses, qui sentent une culture youtube et un manque de culture lecture et des choses franchement orientées. Que les lobbyes profitent de l’arrivée de migrants, je n’en disconviens pas. Qu’ils soient à l’origine de leur arrivée, c’est oublier que la misère et les conflits peuplent la terre. Quant à la démocratie, vous ne faites pas la différence avec la démocratie représentative, c’est-à-dire, un système représentatif qui injecte plus ou moins de démocratie. Mais la démocratie c’est autre chose. Intéressez vous aux instruments de la démocratie directe ou à la démocratie délibérative qui a plus à voir avec l’anarchisme qu’avec la démocratie représentative.


    • Jonas Jonas 7 juin 2023 00:12

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie « Quant à la démocratie, vous ne faites pas la différence avec la démocratie représentative »

      C’est le principe de démocratie même que je dénonce ici.
      Démocratie (demos = peuple, kratos = pouvoir), le pouvoir du peuple.
      Cela n’a pas de sens, donner le pouvoir aux hommes mène toujours à la cupidité, la violence et l’individualisme.
      Nier la puissance Divine en prétendant s’affranchir du péché originel, pour prendre la place de Dieu et recréer un monde entièrement commercial et matérialiste (marque de la bête), permet de modifier les règles de la nature pour le confort de l’homme, et de s’éviter ainsi le travail de la terre, pour détruire finalement complètement la Création divine :
      culture intensive sous serre, sols sous perfusion aux pesticides dont on a ôté toute trace de vie, nourriture transformée et contaminée (arômes artificiels, émulsifiants, colorants, édulcorants, épaississants, gélifiants, exhausteurs de goût, conservateurs, polyphosphates,...), pollution des nappes phréatiques, destruction des paysages naturels et des océans par la mise en place de parcs éoliens sous la bénédiction des écologistes (des millions de tonnes de béton injectés dans les sols et les fonds sous-marins détruisent des écosystèmes par milliers), etc...


    • @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      Oui nous ne sommes plus en démocratie de toute maniere donc cette question n’a meme plus besoin d’etre eévoquée désormais surtout depuis macron cela est plus que criant

      "c’est un mélange explosif et avec un type comme Macron, le pire est à craindre

      "
      Absolument et il reste 4 ans !!!
      Il faut remercier ceux qui ont appellé par pure folie à voter pour ce gus au deuxieme tour..
      Au moins certains de gauche d’ici ne se sonts pas fouvoyés en appellant à voter pour lui, car lorsqu’on a des ideaux (discuables ou pas ici n’est pas le sujet) on ne choisis pas entre la peste et le cholera on s’abstiens..
      C’est un peu come si on me demandais de chjoisir entre Macron et Péqueresse...
      Macron en Pantalon et Macron en Jupon...
      Choix impossible le seul reste la partie de peche ou la ballade avec des potes


    • @Jonas
      "Comment croyez-vous qu’Hitler soit arrivé au pouvoir ? N’a-t-il pas été élu démocratiquement ?

      « 

      Cadepend de ce que vous entendez par la ?
      Si c’est majoritairement c’est non il n’a pas été élu à la majorité, voir plus bas

      Comme vous le constatez ici (ou dans les exellents carnets d’arté qui détaillent si bien cette époque avec un principe de calendrier / évenements..
       
      Enfin bref on vois bien ici que le nsdap (Parti National socialist) n’a pas du tout la majorité (presque 44%) et sans alliance il ne pouvais pas prendre le pouvoir (cad les pleins pouvoirs) de maniere démocratique comme par exemple Macron et ses 58% (hélas)
       
      Ainsi que les zones démographiques vu que l’allemagne comme vous le savez fonctionne aussi par régions (landers)

      Puis ce que vous disais cf
       »En outre, Hitler a besoin d’une majorité des deux tiers pour obtenir le vote de la loi des pleins pouvoirs (une loi lui permettant d’en promulguer d’autres sans consulter le Reichstag), qu’il a acquise après avoir persuadé le Parti du centre de voter en sa faveur.

      "

      Bref non Hitler n’a pas eté élu via la majorité mais par alliance d’autres partis
      Source détaillés ici p ex 
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_allemandes_de_mars_1933


    • Attilax Attilax 7 juin 2023 16:07

      @Jonas

      Non. La démocratie (directe) ne prétend pas que la majorité a raison mais simplement qu’elle est plus légitime qu’une infime minorité pour des choix concernant l’intérêt général. Nuance.

      C’est un système horizontal.

      Vous noterez que notre système est lui vertical et que c’est bien une infime minorité qui dirige contre une majorité.

      Donc notre système n’est pas une démocratie mais une république, dans laquelle seuls les ’représentants" ont un pouvoir politique, les citoyens aucun à part celui de voter une fois tous les 5 ans pour une personne qu’ils n’ont pas choisi et qui’ls ne pourront pas révoquer.

      Regardez en Suisse où ils possèdent des outils démocratiques locaux, ils s’en servent bien et ne font pas n’importe quoi.

      Là où je vous rejoins, c’est que nous ne sommes pas prêts : nous sommes des électeurs et pas des citoyens et pour le devenir, il faudra beaucoup de temps, d’éducation populaire et de travail.

      C’est pas pour demain.


    • logan 7 juin 2023 16:44

      @Attilax
      La démocratie n’est pas un système horizontal. Votre confusion vient du fait que la démocratie est basée sur l’égalité. En fait l’égalité de ne porte que sur le poids dans les décisions. Cela ne préjuge absolument pas de l’organisation des institutions.


    • logan 7 juin 2023 16:47

      @Attilax
      Notre système reste fondamentalement une démocratie, mais l’exercice du pouvoir par certains gouvernements dérive de plus en plus vers un pouvoir autoritaire, et de plus en plus de principes dans notre constitution sont bafoués. La constitution a déjà de nombreux défauts, mais vraiment c’est ce qu’on en fait qui part surtout en couille, et c’est notre passivité qui est en cause surtout.


    • Attilax Attilax 7 juin 2023 16:48

      @logan

      Et pourtant...
      Si une voix = une voix pour chaque citoyen, c’est bien un système horizontal, sauf si cette voix ne sert pas à décider des lois mais juste à désigner un « représentant » pour soit disant la porter... Bref, de toute façon un tel système n’existe pas, à part au Chiapas et au Rojava.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 juin 2023 17:14

      @logan
      La démocratie est un système horizontal. Une voix égale une voix. Tout le monde peut participer à la délibération et au contrôle. La démocratie instaure l’égalité de droit.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 juin 2023 17:16

      @logan
      Précisément, nous sommes dans un système représentatif qui intègre des éléments démocratiques. Mais un système représentatif pourrait très bien ne pas en intégrer. D’où, d’ailleurs, notre Ve R qui devient de moins en moins démocratique.


    • logan 8 juin 2023 13:02

      @Attilax
      Oui l’égalité porte sur le poids dans les décisions entre tous les citoyens, mais pour tout le reste ... Il faut juste que cette égalité reste vraie tout le long, après tu peux avoir n’importe quelle organisation.

      Mais ça n’empêche pas d’avoir un gouvernement, un parlement etc ...
      Du fait de la représentation, tu biaises forcément les choses, mais on peut tolérer un petit écart entre la représentation et la volonté générale du peuple si grosso modo l’essentiel de ce qui est décidé est conforme à cette volonté.
      La quête vers la représentation de la volonté générale du peuple parfaite elle n’a pas grand intérêt.
      Par contre quand tu as carrément le gouvernement qui impose un truc contre la volonté de 75% de la population, là effectivement le principe d’égalité il est complètement violé.


    • logan 8 juin 2023 13:06

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie
      L’égalité de vote dans les scrutins. Cela ne préjuge en rien de l’organisation des pouvoirs derrière. Et une démocratie ce n’est pas juste l’égalité dans les scrutins. Ni l’égalité des droits. Cela n’est pas un système horizontal. Dans la réalité, c’est forcément un petit groupe qui exerce le pouvoir.


    • Eric F Eric F 11 juin 2023 16:37

      @Ouam (Paria statutaire non vacciné)

      ’’Bref, non Hitler n’a pas eté élu via la majorité mais par alliance [avec] d’autres partis’’
      Parfaitement exact. Du reste il avait été battu à la présidentielle quelques temps auparavant.

      Cependant sur le fond, le résultat d’un choix démocratique peut être mauvais (on le voit avec l’actuelle équipe portée au pouvoir). Mais s’il n’y a pas consultation des citoyens et que le pouvoir est confisqué par une dynastie qui se prétend de droit divin, ou une clique de parti-unique, ou une théocratie, alors c’est l’arbitraire institutionnalisée.


  • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 juin 2023 00:33

    Vous proposez quoi comme régime ?


    • Jonas Jonas 7 juin 2023 00:58

      @Jean-Luc Picard-Bachelerie « Vous proposez quoi comme régime ? »

      Ce que la France a toujours été pendant près de 15 siècles, le régime avec lequel elle est devenue la première puissance mondiale et où toutes ses institutions se sont harmonisées et construites : une monarchie catholique de droit divin.
      Depuis 1789, la république judéo-maçonnique universelle rejette toute identité spécifique culturelle et charnelle propre à la France pour la condamner au multiculturalisme, au métissage et à son islamisation progressive.
      Au nom de sa devise judéo-maçonnique Liberté, Égalité, Fraternité, si demain 50 millions de Maliens veulent s’installer en France, on sera dans l’obligation de les accepter, car « la France aux Français », c’est de l"idéologie catholique intégriste néo-nazie d’extrême-droite.


    • Jean-Luc Picard-Bachelerie 7 juin 2023 01:35

      @Jonas
      La monarchie, allons bon. Pour avoir une chance sur deux d’avoir un dégénéré au pouvoir. Quant à vos 50 millions de Maliens, effectivement je vois que vous raisonnez dans la nuance. Finalement, vous n’avez rien à proposer de sérieux.


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