mercredi 13 novembre 2019 - par Hamed

Si l’arme atomique n’avait pas été découverte en 1945, quel sort aurait connu l’humanité ? Le sens de l’histoire

 Parlons-en de l’arme atomique et prenons une situation où le projet Manhattan n’aura pas apporté les résultats escomptés et l’arme absolue n’aura pas été découverte. Or, il faut se rappeler que, lors de la Conférence de Yalta, en février 1945, Churchill et Roosevelt avaient cherché à obtenir de Staline la promesse que l’URSS entre en guerre contre le Japon. Et la conférence de Potsdam qui suivit en juillet-août 1945 allait certainement reconduire cette demande, dès lors que le Japon même affaibli ne va pas capituler et continuera à combattre. Le problème qui va se poser, c’est qu’une méfiance s’est s’instaurée à la fin de la guerre entre les deux grandes puissances, sorties victorieuses de la guerre, les États-Unis et l’URSS. Et ce sont deux régimes politiques antagonistes, par leurs idéologies qui vont tout faire pour se détruire.

L’Union soviétique qui occupe la moitié de l’Europe (Europe orientale et centrale) et donc une partie importante de l’Allemagne et Berlin, et sa position géographique est en Europe alors que les États-Unis se trouvent à 10 000 km de l’Europe, va se trouver forcément « favorisée ». Ni Roosevelt ni Churchill n’ont matière à négocier avec Staline, il sera en position de force tant sur le plan des forces armées soviétiques déployées aux frontières de la moitié de l’Europe qui est occupée par les forces soviétiques qu’en Europe occidentale qui est sortie extrêmement éprouvée par les destructions et les pertes humaines qui se comptent en millions de tués.

Il est certain qu’en Europe occidentale, les partis socialistes et communistes vont chercher à prendre le pouvoir. Les gouvernements européens vont se trouver « déstabilisés » du fait que l’URSS apparaîtra aux peuples d’Europe le meilleur système politique qui les protègera des guerres et des méfaits du capitalisme. Tous les accords seront inévitablement violés par Moscou, et progressivement la « soviétisation » touchera toute l’Europe. Les États-Unis ne pourront pas s’opposer, puisque la soviétisation de l’Europe de l’Ouest se fera de l’intérieur. La main de Moscou et l’aura de l’Union soviétique dans sa victoire contre le régime nazi et l’occupation de l’Allemagne agira comme un aimant dans les esprits des communistes européens. Les États-Unis n’ont guère de chance de s’opposer à la soviétisation rampante de l’Europe de l’Ouest. D’autant plus que la « république populaire de Chine » est proclamée en 1949. Un apport considérable dans la consolidation du communisme dans le monde. Le Japon finira aussi par tomber ou englobé dans un régime communiste.

Précisément, si l’arme atomique n’avait pas été découverte, le monde aurait vécu ce scénario, toute l’Europe et une grande partie de l’Asie seraient devenues communistes. Les pays d’Afrique qui auraient recouvré leur indépendance suivront les pays les plus forts et se trouveront aussi « soviétisés », donc auront pour la plupart des régimes communistes ou socialistes. Ceux qui ne le seront pas seront fortement déstabilisés.

Évidemment, ce scénario paraît fantastique, incroyable, inconcevable même, mais à voir l’Union soviétique, les pays d’Europe de l’Est, la Chine, il est très concevable et la puissance militaire et économique américaine n’aurait rien pu faire. Les États-Unis seraient obligés de se retirer d’Europe et se retrouveront isolés, même menacés à leur tour, puisque l’Amérique centrale et du Sud, déjà touchée par le communisme (Cuba, et d’autres États latino-américains), y ouvriront la voie.

Sauf que l’Histoire avec un grand H en a décidé autrement. C’est ce qui explique pourquoi le projet Manhattan est tenu « secret défense absolue », donc opéré dans le plus grand secret et loin des théâtres de guerre en Europe ou en Asie. Et les essais de la première bombe menés aux États-Unis, le 16 juillet 945, dans le désert du Nouveau-Mexique, à 350 kms de Los Alamos en pleine conférence de Postdam. Il y a trop de coïncidences dans le secret dans la réalisation de cette arme mystérieuse appelée à mettre fin définitivement à la guerre entre les grandes puissances. Sous peine de les ramener à l’âge de pierre.

On peut dire sans crainte de se tromper que « si l’arme atomique n’avait pas existé, non seulement l’Occident et une grande partie du monde ne serait pas sauvé du péril rouge, mais, sans armes atomiques, des guerres entre les grandes puissances auraient certainement continué. L’URSS et les États-Unis se seraient certainement affrontés militairement, parce que chaque puissance chercherait à avoir l’ascendant sur l’autre, et donc à imposer son diktat. »

De même, sans l’arme atomique, le conseil de Sécurité de l’ONU aurait-t-il eu un sens, et le droit de veto aurait-il existé. Le droit de veto est lié essentiellement au pouvoir nucléaire, et qui dit pouvoir nucléaire dit l’arme absolue capable de ramener à l’âge de pierre en quelques jours voire en quelques heures. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Conseil de sécurité est devenu un club fermé, et ni l’Inde ni le Pakistan ni la Corée du Nord qui détiennent réellement l’armement atomique ne sont reconnus par les pairs du conseil, parce que ces derniers estiment que ces nouvelles puissances ne représentent pas un danger suffisant pour la planète, ceci d’une part, et qu’il n’est pas souhaitable d’élargir le Conseil de sécurité pour ne pas rendre encre plus complexe les résolutions prises par le Conseil. Donc nous avons un Conseil de sécurité constitué de puissances nucléaires de première zone et doté du droit de veto, et des puissances nucléaires de deuxième zone qui ne font pas partie du Conseil de sécurité..

Et on comprend pourquoi les États-Unis, en 1945, seuls détenteurs de l’arme atomique dans le monde, par l’utilisation de cette nouvelle arme contre les deux villes du Japon, Hiroshima et Nagasaki, et en les rasant de la surface de la Terre, ont vu leur position sur le plan militaire s’élever brusquement. Ils ont eu l’ascendant sur l’ensemble des pays du monde, en laissant planer les horreurs sur l’humanité s’ils devaient de nouveau les utiliser une seconde fois.

L’URSS, malgré toute son agressivité, les veto qu’elle avait presque systématiquement opposé au Conseil de Sécurité, le blocus de Berlin qu’elle opéra et le pont aérien occidental en 1948 qui suivit, s’est trouvée sans échappatoire face à la première puissance atomique du monde, sinon à se soumettre au nouvel ordre du monde, l’ordre nucléaire. L’arme absolue détenue par les Américains, et des dizaines de bombes atomiques prêtes à être utilisées, ont été un puissant rempart aux velléités hégémoniques de l’Union soviétique.

Si les Soviétiques font exploser leur première bombe nucléaire, le 29 août 1949, la perte du monopole de l’arme nucléaire pour les Américains, ne changera rien à l’effroi que suscite une guerre nucléaire, d’où s’enclenche déjà entre les deux grandes puissances le principe de la dissuasion nucléaire.

Et s’explique pourquoi les États-Unis ont cherché avec rage d’endiguer à tout prix la propagation du communisme. Le Japon qui a vite été reconstruit est devenu un grand allié pour les États-Unis puisque le Japon craint des avancées communistes sur son territoire. Il devient une plateforme pour les bases militaires américaines.

Des guerres extrêmement destructrices et meurtrières s’ensuivirent en Corée (1950-1953), au Vietnam (1964-1973) et au Proche et Moyen-Orient. Et toutes ces guerres n’avaient qu’un mot d’ordre qui est d’endiguer voire refouler ou liquider à tout prix le communisme partout où il germe. Et on comprend que c’est une question de survie pour le monde occidental libéral.

Mais, dans l’histoire de l’humanité, tout échec est nécessaire parce qu’il «  travaille » pour la réussite des peuples. Quand il y a échec, c’est que la situation historique est bloquée, par conséquent, les forces historiques travaillent pour débloquer la situation. Et ces forces travaillent dans le temps, s’enchevêtrent entre elles pour qu’à la fin la situation s’éclaircisse. D’autre part, ce qu’on ne peut oublier est qu’il y a des forces historiques qui travaillent selon des « lois de la nécessité historique ». Prenons l’histoire de l’Allemagne, depuis 1870, son histoire, et même avant son avènement en Europe, est jalonnée de guerre. De la première guerre pour l’unification aux deux guerres mondiales. Puis l’arme atomique qui fait son apparition et provoque la terreur chez les êtres humains.

Ce processus historique n’est pas commandé par les hommes, mais commandé par l’histoire. Les deux guerres mondiales auraient pu ne pas survenir. Ni l’arme atomique ne serait découverte par l’homme ni les plus de tiers de l’humanité n’auraient recouvré leur indépendance et seraient restés encore enchaînés, colonisés ou dominés par les puissances coloniales européennes. Au XXIème siècle, il n’y aurait eu ni armes nucléaires, ni sous-marins nucléaires, ni conquête de l’espace, ni OGM, ni satellites, ni télévision numérique, ni Internet, ni mondialisation, ni 7 milliards et demi d’êtres humains. Le XXe siècle serait à peine mieux que le XIXe siècle, et le XXIe siècle aussi à peine mieux que le XXe siècle.

Un point essentiel à comprendre. Tout homme normal qui devient malade mental, est-il responsable de ses troubles psychiques ? Prenons Hitler, était-il fou de croire à la race aryenne dont, pensait-il, descend le peuple allemand, et surtout d’avoir tout fait pour préparer la Deuxième Guerre mondiale ? En réalité, ce processus était déjà préparé et mis en place par les séquelles de la Première Guerre mondiale et les conséquences de la crise économique de 1929 et la grande dépression qui a suivi dans les années 1930.

Si la crise boursière n’avait pas apparu aux États-Unis, en 1929, et l’économie mondiale avait continué à prospérer, le chômage n’aurait pas bondi en Allemagne. Passant d’environ 8 % en 1928 avec 1,1 million de chômeurs allemands à environ 42 % en 1932 et 6 millions de chômeurs allemands. Il était évident que la république de Weimar est arrivée à ses limites, et l’histoire avait parlé, Hitler devait être intronisé et devenir le maître absolu de l’Allemagne. Le chômage en 1939 est descendu à environ 3 %. Mais tous ces succès de l’Allemagne nazie étaient en relation avec le grand conflit mondial. En clair, tous les événements historiques qui se succédaient les uns après les autres étaient comme « programmés ». Et le monde s’opérait comme s’il était mû par une « pensée généralisée en folie », et c’est ce qui prévalait à l’époque, à voir seulement les pertes humaines, estimées entre 50 et 85 millions de morts en moins de six ans de guerre.

Et cette expression généralisée en folie de la pensée du monde, avec la « décision » du président américain Harry Truman et son staff de la Maison Blanche de « nucléariser » le Japon, allait amener le monde au sommet de la folie de cette époque. Avec la mort presque instantanée de « 160 000 japonais pour les deux villes Hiroshima et Nagasaki ».

Le président américain et son staff savaient-ils ce qu’un tel bombardement atomique sur les deux villes japonaises allaient générer ? Évidemment, ils le savaient, et même dans l’angoisse sur ce qu’il allait survenir, mais ils étaient tranquillisés par leurs pensées. Parce qu’ils croyaient être dans leurs droits. Ce qu’on peut dire aussi, dit dans l’« absolu », ce n’est pas Harry Truman qui a donné l’ordre ni son staff qui a acquiescé, mais « leurs pensées » qu’au fond ils ne commandaient pas. Et ce sont elles qui ont ordonné ce massacre, cette apocalypse nucléaire sur deux villes du Japon. Pourquoi ? Parce que si cet « Absolu-Pensée » avait décidé « non » pour le Japon, Harry Truman n’aurait pas pu ordonner ces gerbes de soleil sur ces villes-cobayes. Même si son staff l’avait poussé à prendre cette décision, sa pensée aurait refusé

Il demeure cependant que les deux villes japonaises ont été rasées, et la seule explication est herméneutique. La « condamnation à mort de 160 000 êtres humains » et « exécutée » n’a de sens que parce qu’elle devait servir d’« avertissement atomique » aux humains. Et c’est ce qui a permis ces « 74 ans de paix » entre les grandes puissances depuis 1945 à nos jours, nous sommes en 2019. Donc l’histoire est rationnelle, rien ne vient au hasard, tout concourt à la marche de l’histoire de l’humanité.

Que l’homme ne croit pas à cet Absolu de la Pensée, en fait qui vient de Dieu, et ici peu importe l’incroyance, il demeure que la Pensée de la pensée laisse libre l’incroyant dans son libre-arbitre qu’elle lui octroie de ne pas croire ce qui vient de l’Absolu, de Dieu. Si l’Absolu de la Pensée avait voulu que l’incroyant ne soit pas incroyant, il serait forcément croyant puisqu’il pense la pensée qui lui vient de cet Absolu-Pensée. De plus, elle ne laisse même penser ce qu’il est, dans ce gigantesque astre qu’est la Terre qui tourne en elle-même et autour d’un astre encore plus gigantesque, le «  soleil ». Et celui-ci, une « multigiga de gigatesque réaction nucléaire », dont la durée se compte en millions d’années, illumine la Terre et tout le système solaire dont les distances se mesurent en années-lumière. C’est dire notre « petitesse » humaine exprimée en micro-micro-angström de mètre qui est un microcosme cosmique humain dans le macrocosme solaire.

Mais telles sont les lois de la Nécessité dans nos existences humaines. Nous sommes ce par quoi nous sommes, et point barre. Donc ce par quoi sont faits nos corps, nos pensées, nos destins dans la destinée globale en conformité avec la marche éternelle du temps.

Aussi, si on regarde l’histoire comment elle a opéré et s’est opérée, on constaterait qu’elle a tout fait en constance pleine avec elle-même, dans et avec la rationalité et surtout la sagesse la plus conforme à ce qui est de l’humain. L’humain n’est pas seulement l’humain, créé mortel, il relève aussi d’une instance suprême que personne ne connaît, Dieu. Aussi, après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en ces années cruciales, l’ordre nucléaire qui vient d’être posé désormais ne s’arrêtera pas là. D’autres événements non moins complexes vont survenir. D’autres guerres vont poindre, et chaque peuple sera confronté à son destin. Des guerres incessantes vont suivre, mais c’est là le paradoxe des crises et des guerres, elles travaillent pour le progrès du monde. Et aujourd’hui, on le constate le progrès travaille pour les peuples. La révolution dans les communications, par exemple, avec l’avènement d’Internet est en train de rebattre les systèmes de gouvernance du monde. Dans les quatre coins du monde, les peuples, leur jeunesse, à travers les réseaux sociaux, communiquent entre eux, sont au courant de tout ce qui se passe, et ne se résignent plus à accepter des systèmes politiques brutaux et prédateurs.

Aussi peut-on dire qu’à l’ordre nucléaire du monde, vient s’ajouter à l’humanité un nouvel ordre relationnel grâce à Internet, un réseau informatique mondial constitué de tous les réseaux nationaux du monde. Et il permet à tous les peuples de « savoir » et d’ « influer » sur leur destin.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective
 



10 réactions


  • foufouille foufouille 13 novembre 2019 14:46

    il faut être un peu logique car sans bombe A, le Japon et hitler gagne la guerre sans soucis.

    Les USA ne seraient pas venu sans ce risque.


  • Eschyle 49 Eschyle 49 13 novembre 2019 17:50

    Jeudi 13 novembre 2019 : cet article me laisse perplexe , pour les raisons ci-après :

    1) Quand on tente de se connecter sur le site de l’auteur , Windows déclenche une alarme de sécurité ;

    2) Le profil de l’auteur mentionne qu’il ne l’a pas renseigné ; il est donc impossible de connaitre ses diverses qualifications , notamment historiques ;

    3) D’évidence , l’auteur n’a pas lu le rapport indiquant comment la Banque d’Angleterre , sur instructions des USA , avait financé la prise de pouvoir de Hitler , pour tenter de provoquer la chute de l’URSS , puis avait continué de financer le Troisième Reich , dans le même but , alors que , sinon , la guerre prenait fin dès 1943 , omettant seulement la fantastique capacité de résilience du peuple russe ;

    4) D’évidence , l’auteur n’a pas lu « Le salaire de la destruction », d’Adam Tooze ;

    5) D’évidence , l’auteur confond Histoire ( qui nécessite une solide culture générale ) et uchronie ( un exquis genre littéraire fondé sur l’élucubration ) ;

    6) À présent, voici un fait historique, documenté et aisé à authentifier :
        https://www.jewishgen.org/ForgottenCamps/Witnesses/NickolsFr.html

    Le cliché illustrant cet article représente les trois principaux généraux de la seconde guerre mondiale, Eisenhower, Bradley et Patton, le 12 avril 1945, à Ohrdruf, tout premier camp libéré sur le front ouest, après celui libéré sur le front est (https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_Majdanek) ?

    Première explication, estampillée « politiquement correcte » : ils étaient là en touristes mélomanes (Jean-Sébastien Bach y a vécu de 1695 à 1700) ;

    Seconde explication, non estampillée « politiquement correcte » : de Colleville sur Mer à Ohrdruf, Eisenhower, Bradley et Patton avaient parcouru "in summa diligentia" 1.048 km, pour récupérer avant les russes la pièce manquante du Projet Manhattan (source : Général Patrick Jardin, conseiller nucléaire auprès de l’État-major des armées ; les 60.000 pages de notes de Staline, déclassifiées sous Boris Eltsine ; et les confidences que m’a faites Henri Borlant, seul survivant des 6.000 enfants juifs de France de moins de 16 ans déportés à Auschwitz en 1942), à savoir le détonateur atomique, expérimenté à Peenemunde en octobre 1944, puis sur le site souterrain de Crawinkel, dans la nuit du 3 au 4 mars 1945 ;

    À présent, que choisissez-vous ? La première explication, "politiquement correcte«  ? Ou la seconde explication, »non politiquement correcte" ?



  • gardiole 13 novembre 2019 18:45

    En 1945, il ne manquait qu’un test avant de passer à la bombe opérationnelle. Si la bombe n’avait pas été réalisée cette année, elle l’aurait très probablement été peu après. Reste à savoir par qui.


  • Baron de Risitas Bertrand Dupuis 13 novembre 2019 18:47

    Je ne comprends pas la démarche de l’auteur , il veut refaire l’Histoire à l’envers c’est facile quand on en connait la fin  smiley


  • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 13 novembre 2019 19:21

    Plus que l’arme atomique, c’est le pétrole qui a permis aux alliés de gagner la guerre, les trois ( Etats-Unis, Empire Britannique, Union Soviétique ) contrôlaient 90 % de la production mondiale, alors que l’axe ( Allemagne, Italie, Japon ) en contrôlaient à peine 2%...

    C’est ce qui explique l’attaque de Pearl Harbor par les japonais suite à l’embargo US sur ses exportations de pétrole, le temps de s’emparer des puits de pétrole de l’Indonésie Hollandaise 

    C’est ce qui explique l’attaque sur 2 fronts de l’Allemagne vers le Caucase et vers le canal de suez en 1942 afin de s’emparer des puits de pétrole au Moyen Orient, ce qui ne se fera pas...

    C’est le manque de pétrole qui a empêcher l’Allemagne de fabriquer la bombe avant les Etats-unis. Si les 2 camps avaient été sur un pied d’égalité au niveau de la détention des ressources, c’est l’Allemagne et l’axe qui auraient gagner la guerre. 


  • phan 13 novembre 2019 22:37
    15 août 1945, l’empereur annonce la reddition du Japon, quelques jours après la dévastation nucléaire d’Hiroshima et Nagasaki. Mais le Japon aurait très vraisemblablement capitulé, même si les bombes n’avaient pas été larguées…
    Pourquoi le Japon s’est il rendu en août 1945 ? (1/2) et (2/2)

  • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 14 novembre 2019 04:37

    Si ma tante en avait...


  • lloreen 14 novembre 2019 11:36

    L’arme atomique n’a pas été découverte en 1945.Des territoires entiers ont déjà été détruits et l’histoire de Loth statufié est un témoignage laissé à l’humanité.

    Le problème n’est pas l’atome puisque nous mêmes sommes constitués d’atomes mais le fait de la fission atomique utilisée pour détruire.


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