mercredi 30 mai 2018 - par Luc-Laurent Salvador

Sommes-nous libres ou automates du destin ? Le cas de la cosmogonie Raja Yoga

Ce qui nous arrive dans notre vie dépend-il de nos décisions ou ne faisons-nous qu’accomplir notre destinée, c’est-à-dire, ce qui, dès le commencement du monde, nous était destiné ?

Avec l’avènement de la pensée scientifique, cette interrogation bien connue des Anciens s’est cristallisée comme l’opposition entre, d’une part, le déterminisme inhérent à l’enchaînement mécanique — et donc implacable — des causes et des effets et, d’autre part, la possibilité que l’individu soit doué de libre-arbitre, « agent » et non « patient » de son destin, c’est-à-dire, en somme, « sujet », source, origine ou cause première de ses actes.

Dans son beau livre de contes « Le cercle des menteurs » Jean-Claude Carrière raconte l’histoire de cet homme qui, ayant croisé la mort de bon matin au marché d’une grande ville persane et ayant eu l’impression qu’elle lui faisait un visage menaçant, explique à son ami qu’il va prendre un cheval et s’enfuir le plus vite et le plus loin possible, pour aller à Samarkand. Ce proche va au marché et interpelle la mort pour lui demander pourquoi elle a voulu effrayer son ami alors qu’il est jeune et en pleine santé. Celle-ci répondit qu’elle avait seulement eu un visage étonné car elle ne s’attendait pas à le rencontrer ici, si loin de Samarkand où, ce soir, elle a, avec lui, rendez-vous.

Cette histoire illustre magnifiquement l’idée que tous nos efforts pour échapper à notre destin (ce qui nous est destiné de toute éternité) pourraient bien être ce qui, justement, l’accomplira. Le destin est ce que les latins appelaient « fatum », racine du mot « fatalité », porteur de l’idée qu’on ne peut y échapper.

Ainsi, la question à laquelle chacun s’est probablement trouvé confronté dans quelques-uns des moments décisifs de sa vie est de savoir s’il est réellement décisionnaire ou s’il ne serait pas, au contraire, agi par des forces célestes et/ou souterraines vis-à-vis desquelles il serait, en somme, comme une marionnette.

 Le libre-arbitre existe-t-il ou sommes-nous des automates cosmologiques ?

Les grandes traditions religieuses et philosophiques ont chacune apporté des réponses plus ou moins claires et nous n’en finirions pas s’il fallait toutes les recenser puis les discuter.

Nous allons ici nous intéresser seulement à celle qui est, peut-être, la plus radicale et que perpétuent les adeptes du Raja Yoga.

Cette conception peut légitimement être qualifiée de radicale car elle donne de la vie et de l’Univers une vision absolument cyclique, de sorte que, de réincarnation en réincarnation, chacun est amené, cycle après cycle, à traverser les âges en revivant ses vies strictement à l’identique, sans la plus petite modification.

En fonction de la capacité plus ou moins grande de son âme, chacun entre dans le cycle des âges plus ou moins tôt de sorte que ceux qui entrent dès le début (les « grandes » âmes) connaissent le monde merveilleux de l’Age d’Or, quand les plus petites âmes n’entrent dans la danse que durant l’enfer de l’Age de Fer — celui où nous nous trouvons actuellement.

Toutes ces âmes, grandes, moyennes et petites, reviendront vers leur créateur à la fin du cycle puis ce sera parti pour un nouveau tour identique et ainsi de suite, à l’infini.

Quoi qu’on puisse en dire ou en redire, cette conception a, au moins, le mérite de la clarté : l’individu ne se voit pas offrir la moindre possibilité de progrès. Il est, c’est le mot, condamné, à suivre éternellement le même circuit, la même succession de vies, d’évènements et de situations, d’heurs et de malheurs. Une âme à grande capacité qui a connu l’Age d’Or ne cessera d’y revenir, une âme à petite capacité qui ne l’a jamais connu ne le connaîtra jamais. Circulez, il n’y a rien à voir !

Il semblerait ainsi que soit radicalement exclue toute possibilité non seulement de progrès, mais aussi de libre-arbitre.

En effet, à quoi bon prétendre faire des choix dès lors que tout est déjà écrit et va se répéter strictement à l’identique, y compris le choix que je vais faire sans encore savoir ce que je vais décider ?

Le fait est que si je me laisse porter par les évènements en m’attachant seulement au confort, à la facilité et aux satisfactions immédiates, j’aurai toujours raison de dire que c’était écrit ! Oui, en effet, m’a-t-on répondu lorsque j’ai émis cette objection, le fait de faire un tel « choix » signifierait simplement que je suis une âme à petite capacité destinée à ne vivre que l’enfer de l’Age de Fer, pour l’éternité.

« Oups, fichtre, diantre ! » me suis-je dit en substance, voilà bien ce à quoi je n’ai aucune envie d’être condamné. C’est pourquoi j’ai été très sensible à la suite de la réponse qui précisait que celui qui se sent attiré par la spiritualité, le détachement, l’ascèse, l’apaisement du mental, etc. est probablement celui qui a connu l’Age d’Or, l’âge de l’Amour, de la Paix, etc. Celui-ci fait alors, tout naturellement, le « choix » du beau, du bon et du bien puisqu’il le porte en lui. Là encore, il est parfaitement vrai de dire qu’il s’agit d’un destin : c’était écrit !

Il apparaît donc que le libre-arbitre est assurément une parfaite illusion puisque, dans un cas comme dans l’autre, on pourra TOUJOURS tenir pour vraie l’idée que la trajectoire de vie de la personne était déjà écrite.

Toutefois, cette conclusion peu surprenante — puisqu’ elle découle logiquement des prémisses, à savoir, l’implacable déterminisme annoncé d’entrée comme caractéristique de la pensée Raja Yoga — est immédiatement invalidée par un nouvel élément apparu subrepticement, à savoir le fait que durant sa vie terrestre, une personne ne sait pas si elle est une âme à petite ou grande capacité. Elle se trouve en situation de « rationalité limitée » et n’a donc aucune certitude concernant son destin. Le fait de croire sincèrement que le choix auquel elle fait face a déjà été fait à l’identique une infinité de fois ne l’aide en rien à décider. Elle doit bel et bien, à chaque fois, [1] décider d’aller sur tel chemin plutôt que tel autre.

Or, toute personne qui veut bien en considérer la possibilité aura le désir de vivre l’Age d’Or et se trouvera donc extrêmement motivée pour faire les « bons » choix, ceux qui, à défaut de créer un destin — déjà tracé de toute éternité — apparaîtront comme les indices d’une destinée qui passe par la case paradis. Comme l’a montré la psychologie du jugement dans l’incertitude [2], cette personne sera prête à faire des sacrifices, à souffrir au présent pour obtenir, sinon l’assurance du moins, l’indication d’un futur désirable.

Nous retrouvons ainsi, en contexte hindou, ce que le protestantisme a organisé autour de la notion de « grâce » qui serait, selon Max Weber, à l’origine du désir d’enrichissement pour l’enrichissement et plus généralement, du capitalisme anglo-saxon. En effet, les protestants voient la réussite dans les affaires comme l’indice de la grâce divine. Le croyant s’engage donc dans les affaires du monde et recherche l’enrichissement non pour la jouissance mais seulement pour savoir s’il fait partie de ceux qui seront sauvés.

Là encore donc, les individus affrontent une destinée tracée dans l’au-delà en œuvrant de manière à voir apparaître les signes de leur salvation, c’est-à-dire, les indices d’une réussite toujours-déjà là mais qui, néanmoins, ne se serait pas manifestée s’ils n’avaient pas agi comme ils l’ont fait.

Dans un cas comme dans l’autre, nous faisons face à un paradoxe qu’il est toutefois possible de dépasser en concluant que les situations vis-à-vis desquelles notre connaissance est limitée nous obligent à faire ce que, d’un point de vue subjectif, on appelle un choix.

C’est quand la connaissance est complète qu’on dit, justement, qu’« il n’y a pas le choix. » C’est pourquoi l’apprenti qui connaît encore mal son domaine peut faire tout et n’importe quoi : il tâtonne, il apprend de ses essais-erreurs qui sont autant de choix difficiles qu’il fait tant que l’expérience ne lui permet pas d’identifier directement « ce qu’il faut faire », c’est-à-dire, cette « réalité » que l’expert reconnaît d’emblée et vis-à-vis de laquelle, justement, il considère ne pas avoir le choix au sens où ce choix est déjà fait. Comme disait le grand Tabarly, « quand il faut, il faut. »

Il apparaît donc ainsi que plus notre connaissance est avancée moins nous avons le choix, plus nous avons à nous soumettre à la réalité que nous percevons.

La réalité étant précisément, par définition, ce vis-à-vis de quoi nous n’avons pas le choix, ce qui s’impose à nous.

La connaissance du réel qui nous met en position de distinguer le beau, le bien, le bon nous prive, par conséquent, de toute liberté de choix puisque nous savons alors quel chemin prendre.

Par exemple, vous pouvez entrer dans une maison par la porte, la fenêtre, la cheminée ou en défonçant le mur mais ce choix est illusoire : vous entrez toujours par la porte parce qu’en réalité, il n’y a pas le choix au sens où le choix a déjà été fait par les concepteurs, il a été validé par la société et constitue une « réalité sociale » à laquelle il serait vain de s’opposer. « Quand il faut, il faut » vaut pour cette question comme pour une myriade d’autres aspects de notre vie.

Bref, la connaissance du réel nous demande en quelque sorte de renoncer à nous-même en tant qu’être doté d’une liberté de choix. La connaissance du réel demande la soumission, le renoncement à la subjectivité et, le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas forcément facile à admettre dans une société qui flatte tellement en chacun de nous la versatilité du désir et donc le sentiment d’être agent, d’être à la barre de sa propre destinée comme un marin décide de sa course à travers l’océan.

 Il n’y a pourtant là rien que de très logique puisque la soumission au réel est la condition de possibilité de la connaissance du réel, ainsi que les sciences expérimentales nous l’ont appris depuis des lustres. Nos théories sont constamment soumises au verdict de l’expérience.

On atteint le sommet du paradoxe en comprenant que cette soumission à la réalité reste un choix : celui qui consiste à renoncer à sa liberté d’agir à sa guise pour se conformer aux principes que fonde la connaissance acquise. Car il est très clair que nous pouvons refuser de nous soumettre à la réalité. Mais il faudra alors en payer le prix et, par exemple, passer pour un dingue si nous voulons systématiquement entrer dans un bâtiment en passant par une fenêtre.

Nous ferions alors le choix de conserver notre toute-puissance d’agent libre de ses déterminations. C’est le choix prométhéen de celui qui refuse de mourir à lui-même, qui refuse de se soumettre aux nécessités du destin, qui refuse donc d’aller vers sa destinée, vers ce dépassement de soi qui est pourtant la vocation de tout être humain appelé à revenir vers son origine.

C’est le choix que font les zélotes de l’humanisme entendu comme négateur d’une transcendance à laquelle ils refusent de se soumettre. C’est le choix de la graine qui ne veut pas mourir, qui veut rester graine pour l’éternité ; ce qui est, bien sûr, impossible, car, d’emblée, la pourriture attaque. La graine n’accède à l’éternité qu’en acceptant de mourir en tant que graine et en laissant advenir l’arbre — superbe dépassement de soi s’il en est.

Conclusion

 Etrangement, ce qui découle logiquement de ce rapide examen de la cosmogonie Raja Yoga c’est que, malgré sa nature cyclique, répétitive, source d’un déterminisme absolu, nous, êtres humains à la connaissance limitée, sommes parfaitement libres de choisir notre trajectoire de vie. Elle sera très exactement comme nous l’avons voulue, « en même temps » [3] qu’elle a été fixée de toute éternité.

Nous retrouvons ici le caractère auto-réalisateur de toutes les organisations cycliques dont l’habitude constitue le meilleur exemple. Ce que d’aucuns présentent comme « LE secret  », la fameuse « loi de l’Attraction  » est seulement la conséquence logique de notre organisation psychique : ce à quoi nous croyons, ce que nous anticipons, devient notre réalité.

Si nous croyons être une petite âme alors nous agirons en conséquence et il apparaîtra que nous avions raison. Idem si nous pensons être une grande âme.

L’injonction nietzschéenne « deviens-ce que tu es » est donc ici, tout à la fois… :

  • Vaine, puisque le déterminisme assure que nous deviendrons toujours celui que nous sommes
  • Mais utile, puisqu’elle nous rappelle à la nécessité de choisir celui ou celle que nous voulons être
  • Prométhéenne, dès lors que nous faisons le choix de la quête de satisfactions immédiates (comme le font généralement les adeptes de la loi d’attraction)
  • Salvatrice, dès lors que nous faisons le choix de la route ardue de l’effort, du risque et du sacrifice sans lesquels il n’est pas de dépassement de soi ni d’accomplissements dignes de ce nom

Celui qui refuse ce tableau est, bien sûr, libre de se raconter que rien n’est écrit et que tout lui est possible mais s’il pense que tous les choix lui sont ouverts sans qu’il ait à en payer les conséquences, c’est qu’il a, d’une manière assez désespérée qui mériterait d’être interrogée, décidé d’aller contre la grande loi du monde, la loi que la tradition indienne appelle Karma et que la science pose comme le principe d’égalité entre l’action et la réaction.

Nul n’échappe à son destin mais ce qui donne à chacun une véritable — car totale — liberté, c’est que nous sommes dans l’ignorance de notre destinée. Dès lors, il ne tient qu’à nous de réaliser ce à quoi nous croyons. Après avoir, bien sûr, accordé la plus grande attention possible à... ce à quoi nous croyons vu que c’est précisément cela qui va se réaliser !

Si vous ne le saviez pas encore, apprenez que c’est pour cette raison que les contes et légendes évoquent des situations où le héros se voit offrir trois vœux : le premier, irréfléchi, amène généralement une calamité que le second vœu va pouvoir réparer. Le troisième et dernier vœu est celui qui va permettre au héros d’obtenir enfin ce qu’il désire vraiment.

Afin de calmer les angoisses de ceux qui n’ont jamais réfléchi en ces termes et se demandent ce qu’ils veulent vraiment, il n’est peut-être pas inutile de rappeler cette belle pensée d’Oscar Wilde selon lequel « il n’existe que deux tragédies dans la vie : la première est de ne pas obtenir ce que l’on a de plus cher au cœur, la seconde est de l’obtenir. »

 

 

[1] Comme le jeune Hercule qui hésite entre s’adonner librement aux plaisirs de la vie ou faire le choix de la vertu et de l’effort, seuls prometteurs de gloire future.

[2] Voir la belle expérience qui amène des sujets à croire que le fait de mieux supporter la douleur induite par de l’eau glacée est l’indice d’une vie longue (Quattrone, G. A., & Tversky, A. (1984). Causal versus diagnostic contingencies : On self-deception and on the voter's illusion. Journal of personality and social psychology, 46(2), 237.)

[3] Macron n’a rien inventé ;-)



362 réactions


    • pallas 30 mai 2018 16:44

      @kalachnikov


      Bonjour,

      Sinon Bertrand Cantat, votre Mâle Alpha idéal parfait, et pauvre enfant de la haute bourgeoisie n’ayant connu qu’une cuillère d’argent dans la bouche et non en or, il va bien votre conception de l’homme viril ?.

      J’aurai du faire des chansons moi, être un Saltimbanque notoire pognon et demeurés mentaux m’entourant smiley

      Vous comprenez bien que je méprise les individues de votre genre smiley

      C’est le Destin, Cause et Conséquence, il n’y a pas de finalité divine.

      Salut

      PS : passe mon bonjour à sa belle sœur et son ex amant.

    • kalachnikov kalachnikov 30 mai 2018 17:16

      @ pallas

      Salut.

      Un père militaire, une mère institutrice qui cessa de travailler pour être femme au foyer, si je me souviens bien. La grande bourgeoisie, avec cuiller en argent, donc.

      Figurez-vous que son patrimoine fut connu du fait de ses affaires judiciaires. Et rassurez-vous, il a dû payer une ribambelle de dommages et interêts aux multiples parties civiles, ce qui l’a grandement délesté. remarquez que les journaux n’en ont pas fait des tonnes là-dessus, préférant farci les cervelles telles que la vôtre d’autre chose de bien plus palpitant.

      Pour le reste et histoire d’être dans le sujet : mâle alpha ? Objectivement, par delà le bien le mal, Cantat est sur une scène, adulée par une foule, vilipendée par une autre. En un mot, il aimante. Contrairement à vous qui, selon ce que vous m’avez dit, passez vos journées avec deux-trois potes de boisson , vous accrochant avec une saine amitié à un banc comme des moules à un rocher, et dont tout le monde se branle. Lui, on le recherche, même pour lui péter la gueule. Et vous on vous fuit.

      Ecrire des chansons ? Mais justement, non, vous ne le pouviez pas et vous ne l’avez pas fait. Vous ne pouviez pas écrire de simples chansons et encore moins des chansons pouvant plaire. (en revanche, jolie consolation, on écrit des chansons sur vous ’non, pallas t’es pas tout seul, mais arrête de pleurer, comme ça devant tout le monde...’)

      Je précise que Cantat a quitté le domicile familial à 17 ans - on n’est pas sérieux à cet âge là - parce qu’il souhaitait faire de la musique et était en conflit avec sa parentèle.

      La différence entre vous et lui, c’est ce que l’on appelle la personnalité, qui on est. Savoir d’où ça vient et comment cela se fait est une autre affaire.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 mai 2018 17:17

      @kalachnikov

      Oui, je suis tout ouïe, à quoi pensez-vous ?


    • kalachnikov kalachnikov 30 mai 2018 17:36

      @ Luc-Laurent Salvador

      A ce qui fait que je ne suis pas vous et vice versa. Dostoïevski parle de ça dans son journal, remarquant que telle pierre écrase tel homme tandis que tel autre la porte allègrement.


    • pallas 30 mai 2018 17:37

      @kalachnikov


      Pauvre homme, il porte toute la misère du monde sur ses épaules, bien mieux que Atlas, une vrai réincarnation de Jésus Christ, mieux encore, un véritable Saint.

      C’est mieux qu’un Ange, un Dieu, il à braver les tempêtes, même Bouddha devrait le vénérer.

      De ses exploits, ce monde fut sauver, son nom et prénom graver dans les Évangiles pour l’eternité, le Sauveur de ce Monde.

      Gloire à Bertrand Cantat, alléluia.

      Bon, sérieusement va faire un tours chez un psy, ou bien chercher son équivalent en prison, des hommes drogués, alcooliques, tuant leurs femmes, il sont légions la bas.

      Va chercher bonheur de ton Mâle idéal en ces lieux smiley

      Salut

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 mai 2018 17:40

      @kalachnikov

      Vous voulez dire que certains sont moins déterminés que d’autres et donc plus libres ?
      Je suis complètement d’accord !
      Notez bien que j’ai ouvert l’éventail des possibles au maximum, je n’ai pas dit qu’il n"existait que les extrêmes mais c’est vrai que je ne me suis pas attardé sur les états intermédiaires.
      Merci donc d’avoir attiré mon attention sur ce point.


    • kalachnikov kalachnikov 30 mai 2018 17:41

      @ pallas

      Que vous ne l’aimiez pas, ça vous regarde. Mais comme je vous l’ai dit : ’objectivement, par delà le bien le mal.’

      Bah, je vous laisse le psy, je ne picole pas, je ne pleurniche pas and I feel good.


    • kalachnikov kalachnikov 30 mai 2018 17:48

      @ Luc-Laurent Salvador

      Je pense que nous avons en nous une ’volonté’, que c’est ce qui nous anime mais que son incandescence est à un degré variable chez les individus.

      C’est ce dont parle justement Cantat dans ’à ton étoile’. Essayez d’écouter ou lire les paroles en faisant abstraction du reste.

      ’A la santé du feu
      Et de la flamme’


    • pallas 30 mai 2018 17:53
      @kalachnikov

      Il ne s’agit pas de Bertrand Cantat, qui d’ailleurs ne vous connais pas, vous vivez dans un monde de fantasme, et vous cherchez à attiré son attention, votre univers n’est qu’illusion.

      Votre prison mental est fantastique, un vrai cas psychiatrique, de la pure religion.

      Et vous êtes enfermer d’illusion, trop « obséquieux » envers un individu notoire, alors que ce titre n’a de mérite qu’au seigneurs ou empereurs.

      Sans vous en rendre compte,cet article vous convient parfaitement, l’exemple parfait de la destinée d’individus insignifiant, de vulgaires larves, s’emprisonnant eux même.

      Mon sourire est grand

       smiley

      Salut

    • kalachnikov kalachnikov 30 mai 2018 21:53

      @ pallas

      Il semble plutôt que ce soit vous qui fassiez une fixette sur Cantat, c’est vous qui l’avez invoqué, apparait-il.

      Bon, je vois que vous avez fait comme d’hab’ : provoquer pour attirer l’attention, grapiller un peu d’énergie, en petit vampire pomper un peu de la vitalité qui vous fait manifestement défaut.

      Je constate, c’est tout. Je suis assez riche, sur ce plan du moins, et charitable l’air de rien.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 mai 2018 22:05

      @kalachnikov


      La charité bien ordonnée commence par soi-même. Dirigée vers autrui, elle cache souvent un fond de culpabilité mal gérée. L’enfer est pavé de bonnes intentions qui comme toujours donne le résultat inverse à celui escompté. Le résultat de nombreuses années de bien-pensance nous ont conduit droit dans le mur des lamentations, et les forteresses de nos dénis se heurtent à notre incapacité de reconnaître l’échec total de la recherche du bien temporel en sautant le spirituel. Les Clavicules de Salomon et de la SAPIENCE ou la réponse de la « femme à barbe ».

    • kalachnikov kalachnikov 30 mai 2018 22:19

      @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Lol, de grâce, épargnez-moi votre psychologie de bazar. Souvent ne veut pas dire toujours.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 31 mai 2018 05:01

      @kalachnikov

      Comme disait Nietzsche, cette ’volonté’ est avant tout ’volonté de puissance’. Freud parlerait du ’ça’. Tout le travail est de la « dompter » pour la mettre au service de finalités supérieures plutôt qu’égocentrées. Merci pour la référence.


    • kalachnikov kalachnikov 31 mai 2018 08:35

      @ Luc-Laurent Salvador

      C’est l’inverse, je crois. Castaneda finit à faire cuire des hamburgers sous l’emprise d’une vioque tyrannique. Et il est content.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 31 mai 2018 17:06

      @kalachnikov

      cocasse ! Merci pour l’info


    • kalachnikov kalachnikov 31 mai 2018 23:21

      @ Luc-Laurent Salvador

      ’C’est pour cela que Don Juan m’a laissé maintenant entre les mains d’une femme. Il m’a laissé dans les mains de l’autre côté de l’unité homme-femme.

      ’La femme qui maintenant l’enseigne n’a pas de nom. Elle est, simplement, la dame Toltèque.’

      « Nous marchons avec tout le corps marqué par les coups qu’elle nous donne. »

      ’Longtemps ils cherchèrent du travail, jusqu’à ce qu’à la fin ils en trouvent dans une cafétéria de routiers.

      - " Dans ce type d’établissement le travail débute très tôt le matin. À cinq heures il fallait déjà être au boulot ".

      Castaneda nous raconta, en riant, que dans ce genre d’endroit, la première chose que l’on aurait pu lui demander était celle-ci :

      - « Savez-vous préparer les œufs ? »

      Que diable cela pouvait-il être que de faire des œufs ? Il lui fallu assez longtemps avant que de se rendre compte de ce qu’ils voulaient lui dire, jusqu’à ce que finalement il ait découvert qu’il s’agissait des diverses manières de préparer les oeufs pour les déjeuners. Dans les restaurants ou les cafétérias pour camionneurs, ce « savoir préparer des oeufs » est très important.

      Ils travaillèrent ainsi une année durant.


      - « Maintenant en effet, c’est vrai que je sais » préparer des œufs " - affirma-t-il en riant, tous ceux que vous souhaitez et comme vous le souhaitez  !"

      http://bibliomane.free.fr/rec.php?aut=corvalan


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er juin 2018 08:27

      @kalachnikov

      Je n’avais pas suivi Don Juan jusqu’au bout, j’avoue que ça ne manque ni de sel ni de piquant. Avec les oeufs, c’est ce qu’il y a encore de mieux. D’ailleurs je vais aller m’en faire cuire de ce pas !


    • kalachnikov kalachnikov 1er juin 2018 10:17

      @ Luc-Laurent Salvador

      DJ aime bien matérialiser le métaphysique à des fins de catharsis, jouer dans le réel ce qui se joue dans le sensible.

      La dame Toltèque, c’est la terre-mère, violente, tyrannique, impérieuse ; les routiers, ceux qui cherchent, qui sont en chemin. Et préparer les oeufs, rapport à l’oeuf lumineux, évidemment.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er juin 2018 17:13

      @kalachnikov

      Encore merci pour ce nouvel éclairage. Pour sûr, ça a du sens, mais j’avoue être un peu largué car peu habitué à penser dans ces formes symboliques ou métaphoriques. Néanmoins, ça reste savoureux, comme la cuisine du coin j’imagine.


  • pallas 30 mai 2018 17:08

    Bonjour,

    Que je ne perçoit pas votre atout ?, lequel ?.

    La mutation des pôles magnétique viens de commencer, ce qui entraine une instabilité de la croute terrestre et des anomalies climatiques, la fonte de la banquise, et par conséquent l’accentuation des conflits.

    Il y a une forte anomalie magnétique en Afrique Centrale pour information.

    j’ai misé que les humains en dernier recours utiliserait l’arme nucléaire au vu de l’augmentation des conflits.

    Une catastrophe de Santorin, mais cette fois mondial, ou toutes formes de vie est mis en péril, la 6 emes extinction massive d’espèce.

    Sa tombe bien, votre monde d’humain je ne peut plus l’accepter, toujours je lui dirai non smiley.

    Salut



  • Aristide Aristide 30 mai 2018 18:57

    L« absence du mot »hasard" dans ce début de discussion m’interpelle. 


    La destinée ? Pour moi, plus surement le résultat très aléatoire de nombreux choix de vie. L’usage d’un libre arbitre ? Plutôt des choix qui n’en sont pas vraiment tellement notre cadre de référence est contraint par notre histoire, nos expériences, nos désirs, ... 



    • Yanleroc Yanleroc 30 mai 2018 19:13

      @Aristide
      Pas de libre-arbitre sans déconditionnement !


    • Aristide Aristide 30 mai 2018 20:20

      @Yanleroc

      Un libre arbitre hors sol, objectif, sans référence, ... J’ai quelques doutes mais bon, le poids de notre expérience est terrible, nous répétons souvent des choix que d’autres ne comprennent pas, pourtant assez compréhensibles tellement ces choix sont la simple conséquence de nos expériences passées..



    • Yanleroc Yanleroc 30 mai 2018 23:24

      @Aristide
      « libre arbitre hors-sol » mais connecté à la Conscience Globale !


  • keypsao 30 mai 2018 19:14

    Qu’il est intéressant de lire.. Merci à vous à qui je demanderai simplement s’il a lu « le livre de la vie » de krishnamurti ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 31 mai 2018 07:11

      @keypsao

      Oh, je pense avoir lu à peu près tout Krishnamurti mais pour le Livre de la Vie, je n’en mettrai quand même pas ma tête à couper.
      Pour quoi ce livre en particulier ?


  • Jean Keim Jean Keim 30 mai 2018 19:22

    Si la réincarnation existe, ce que ne prouve en aucune façon le souvenir de vies qualifiées d’antérieures, personne ne répond vraiment à la question de savoir qui ou quoi se réincarne, finalement elle ne peut-être qu’un fait mineur auquel on donne beaucoup d’importance.


    La liberté n’est pas dans le choix, être amené à devoir choisir n’est-il pas le signe de la confusion ? 



    • Jean Keim Jean Keim 31 mai 2018 08:16

      @arthes


      Se souvenir avec plus ou moins d’accuité d’avoir vécu avant cette vie actuelle est assez courant, tout au moins de se sentir attiré par des choses étrangères à l’existence en cours.

      L’expérience d’avoir vécu une vie vie antérieure voire plusieurs est donc une affiaire de mémoires, c’est à dire de choses que l’on emmène comme un bagage plus ou moins encombrant. Si ce que je dis à un sens alors une des questions qui vient à l’esprit est : en quoi consiste ces mémoires ? Sont-elles dans une hypothétique « âme de conscience » ou sont-elle engrammées qq part dans la matière qui constituait notre corps (le petit orteil par exemple) - bien que cette matière se renouvelle sans cesse, ou encore un agrégat d’énergie attaché à la matière ? Dans tous les cas ces mémoires finiront pas disparaître comme disparaît tout ce qui vient du monde sensible. Donc ce qui se réincarnerait qq soit sa nature n’est finalement que de la mémoire.

      Le pourquoi est plus simple à voir car ces mémoires désirent plus que tout continuer « à vivre » et pour cela elles ont besoin d’un support matériel pour perdurer.

      Tout ce processus est sans aucun doute très prégnant dans le cours d’une existence mais c’est un phénomène mineur qui a exactement l’importance que nous lui donnons et qu’ainsi nous alimentons en énergie, ainsi il y a tout ce que la pensée humaine a conceptualisé autour et qui remplit des milliers de livres.

      Et nous avons le choix de le considérer comme bon nous semble.

    • Gollum Gollum 31 mai 2018 09:00

      @arthes

      La question interessante pour ce qui est de la réincarnation est surtout de se demander pourquoi ?
      La réponse pourrait être d importance, en tous les cas la question l est.

      Oui tout à fait. La réponse est pourtant simple. Cela sert à se sanctifier parce qu’une vie ne suffit pas. Jean Keim ne semble pas s’en rendre compte.

      D’où comme je l’ai dit sur un autre fil la réintroduction de la réincarnation dans l’Église sous la forme du Purgatoire. Constatant, au bout de mille ans (il leur en a fallu du temps à ces emplâtres) qu’une vie ne suffisait pas pour se sanctifier les théologiens ont inventé le Purgatoire alors que l’Asie connaissait cela depuis des millénaires...

      La réincarnation est à la vie de l’âme ce que l’évolution des espèces de Darwin est à la vie biologique...


    • Jean Keim Jean Keim 31 mai 2018 12:30

      Si nous abordons le « concept » de la réincarnation par ce que la tradition transmet, alors nous passerons à côté de ce qu’elle a précisément à nous enseigner.


      Ce qui se réincarne, si tant est que dire cela a un sens, n’est qu’un résidu, la réincarnation est bien un processus mineur, comme une chose encombrante dont on n’arrive pas à se débarrasser car toutes les tentatives pour y arriver ne font que la renforcer.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 16:24

      @Jean Keim

      Votre existence consiste à nettoyer votre karma. Mais comme la lune noire est toujours présente dans n’importe quel thème astral, c’est reparti pour un tour. A vous de voir si vous êtes prêt,.....


    • Jean Keim Jean Keim 31 mai 2018 17:33

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Oui peut-être mais d’où savez-vous cela ? Vous l’avez lu dans un livre, qq’un vous l’a dit, un guru l’a affirmé, vous avez regardé des vidéos, vous avez fait un stage ou que sais-je encore, un peu tout cela sans doute, peut-être même que vous vous référez à une expérience personnelle qui n’est que le souvenir d’un événement singulier que la pensée arrange à sa sauce, vous allez me rétorquer que c’est un savoir qui vient de sources très anciennes, mais justement ne voyez-vous pas le lien étroit qu’il y a entre la réincarnation et le karma d’une part et d’autre part le contenu de vos mémoires, c’est à dire vos savoirs et le processus de la pensée. 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 17:38

      @Jean Keim


      Une très intense expérience de vie, des questionnement, des lectures, des synchronicités dans les rencontres. Lire. JEAN-FRANCOIS VEZINA. comme par hasard, mon père s’appelait Jean vous aussi) et ma mère de nom de famille : FRANCOIS. Morte le jour de la : Saint FRANCOIS.

    • Jean Keim Jean Keim 31 mai 2018 18:52

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      J’ai bien compris votre parcours somme toute classique, mais car il y a bien souvent un mais, quelle est la part de l’imaginaire et la part du réél, voyez-vous ce qu’est réellement une expérience, càd la mémoire d’un événement, etc., bon mais tout cela vous interpelle ou pas... et je remarque que vous ne répondez pas à ma question : « ne voyez-vous pas le lien étroit qu’il y a entre la réincarnation et le karma d’une part et d’autre part le contenu de vos mémoires, c’est à dire vos savoirs et le processus de la pensée. »


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 19:00

      @Jean Keim
      « la entre la réincarnation et le karma d’une part et d’autre part le contenu de vos mémoires, c’est à dire vos savoirs et le processus de la pensée. ». J’ai fait des rêves tellement étranges et impossibles que je crois à l’inconscient collectif. Mais mon souvenir le plus ancien remonte à mes 1 an. Le chien de mes parenat avait reversé mon berceau (à l’époque, ils étaient haut perché ». Je ne sais si cela répond à votre question et que je risque d’être ré-in"carnée en en chien en chine ?? Malinoise alors. Entre chienne et louve.


    • Jean Keim Jean Keim 31 mai 2018 22:49

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Ne vivez-vous pas (trop) dans l’imaginaire, dans la fantasmagorie ?


    • Jean Keim Jean Keim 1er juin 2018 18:40

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Jean Keim est un pseudo mais mon prénom réel est composé avec Jean.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 18:54

      @Jean Keim


      les jean et moi, tout un poème. Le père de mon compagnon s’appelait aussi Jean. En plus après avoir quitté la rue Jean-BAp LAb...j’ai déménagé pour une autre rue Jean et Pierre (deux architectes,...). Sa mère (à mon compagnon) s’appelait Michèle comme moi et est née le jour de la conception de ma mère. Deux décembre-deux septembre.

  • pallas 30 mai 2018 19:29

    Bonsoir,

    J’attend une réplique de votre part, ça change de ces pseudos mâles actuels n’est ce pas ?.

    Pour ma part ces pseudo femelles ne méritent pas une once d’attention.

    Allez, qu’elle est votre atout ?, une sorte de sort ?, un truc magique, du genre de rêverie ?.

    Pensez vous pénétrer mon bâtiment sans que je le sache ou y autorise ?.

    En d’autre terme si je fais dans la symbolique, je suis un cuirassier, et mes canons et l’artillerie prêt à faire feux de tout bord, les humains sont ma cible.

    Salut

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 mai 2018 20:27

      @pallas


      Mon pseudo très féminin est déjà un autre stade où vous risquez de ne plus m’atteindre. Comme Mélusine, je suis passée un samedi (qui me disait beaucoup) par la fenêtre en criant trois : EVOHE. La Syrienne chante à Virgile évohé. C’est par un échange d’évoés que se saluent les bandes de bacchantes ; c’est en jetant ce cri que le dieu signale sa présence et qu’elles répondent (...) à son appel (JeanmaireDionysos, hist. du culte de Bacchus,Paris, Payot, 1970, p. 94).

    • pallas 30 mai 2018 21:14

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


      La partie est terminée depuis 50 ans en vérité.

      Je ne fais que discuter et regarder.

      N’est ce pas en cela le plus magnifique smiley

      Échec et Mat

      Le Fou met en échec le Roi.

      Salut

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 30 mai 2018 21:42

      @pallas


      Mais je suis l’arène et mène des combats mots à maux. 
      Je meurs de soif auprès de la fontaine ... - Rien ne m’est sûr que la chose incertain

  • Lucadeparis Lucadeparis 31 mai 2018 07:12

    Le fatalisme, c’est que quoi que l’on fasse, quelque chose adviendra (comme notre mort, un jour ou l’autre), ou dans l’allégorie, le personnage n’échappera pas à la mort qu’il fuit.

    Le déterminisme, c’est que tout soit causé.

     Quoi qu’on fasse, c’est causé, mais cela n’empêche pas de faire les bons choix, c’est-à-dire de récolter les bonnes informations (vraies), les comparer avec ce qui a été déjà vécu, et ainsi agir de telle façon à avoir moins de probabilité de souffrir ou plus de jouir.

    Nous avons une connaissance assez probabiliste : nous savons que nous aurons une moindre probabilité de mourir en traversant la route en faisant attention.

    Dans ce cadre, le déterminisme peut être total, alors que le libre-arbitre n’est que le pouvoir choisir (des circonstances diminuent ou augmentent les choix possibles).

    Il n’y a pas que les « satisfactions immédiates » : nous connaissons la fable de la cigale et la fourmi pour éviter de plus grandes souffrances futures, grâce à de plus petites souffrances présentes (ainsi nous persévérons plus, mieux dans notre être). Après, cela peut être des conditions sociales qui font que nous soyons plus cigales que fourmis : les pauvres auront plus de choses à régler dans l’immédiat (des cigales de la souffrance), alors que les riches peuvent investir, anticiper (ils votent plus par exemple, renforçant ainsi la société qui les privilégie).

     

    Le « dingue » qui passe par la fenêtre ferait un choix anti-social spontané (ce qui est bizarre pour un girardien, et même romantique, comme le Lafcadio de Gide qui voudrait faire un crime gratuit). Mais ce dingue au contraire n’a-t-il pas une adaptation à une société plus petite, sa famille par exemple, où il fallait passer par la fenêtre, et se retrouve inadapté à la société dans son ensemble.

    On croirait, à la lecture du texte, que contrairement à Platon qui disait que personne n’est méchant volontairement, ce « dingue » choisirait de devenir un méchant humain.

     

    Que les événements se reproduisent une infinité de fois est logique :

    - Si le cosmos est fini (en masse et énergie), le nombre de combinaisons est fini, et dans l’infinité du temps (rien ne pouvant causer un commencement ni effectuer une fin de tout), ces combinaisons se reproduisent une infinité de fois,

     - Si, ce qui moins intuitif (et par parcimonie, il ne faudrait pas multiplier les êtres sans nécessité), le cosmos est infini (en masse et énergie), le nombre de combinaisons est infini, et dans cette infinité, une infinité de choses similaires se produisent simultanément, ces combinaisons se reproduisant une infinité de fois,


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 31 mai 2018 17:21

      @Lucadeparis

      "Le fatalisme, c’est que quoi que l’on fasse, quelque chose adviendra (comme notre mort, un jour ou l’autre), ou dans l’allégorie, le personnage n’échappera pas à la mort qu’il fuit.

      Le déterminisme, c’est que tout soit causé."

      Merci pour cette précision toujours utile.
      J’en conclue que destin et fatum sont les anciennes manières de penser.
      La façon moderne et scientifique est le déterminisme.
      Et il est clair que le déterminisme présente une compatibilité ascendante avec le fatum et le destin.

      Donc ça ne modifie pas la conception que j’avais jusqu’à présent. Par contre ça en dégage une autre qui serait l’idée qu’entre deux fatalités on peut quand même faire ce qu’on veut. J’avoue qu’a priori j’exclue cette éventualité car je ne vois pas trop bien ce qu’elle amène d’intéressant (mais qui sait ?)

      Le dingue qui passe par la fenêtre est juste dans une contre-imitation, une rebellion contre ce qu’il voit comme une contrainte qui lui es imposée, l’affirmation ridicule de sa liberté. C’est un vaniteux au sens girardien du terme.

      Aux Etats Généraux de la Philosophie en Belgique, un philosophe à qui je parlais de cette infinité de répétition à l’identique avait convenu que ça pouvait bien se réduire à une réalisation unique que l’on appréhende comme infinie par je ne sais quel effet miroir.

      Peu me chaud. L’important pour moi ici, encore une fois, est la juxtaposition que cela permet entre total déterminisme et totale liberté de choix, en raison de la connaissance limitée de la réalité.


    • Lucadeparis Lucadeparis 31 mai 2018 19:50

      @Luc-Laurent Salvador


      - Lorsqu’on est fataliste, on croit que quoi qu’on fasse, adviendra ce qui est éecrit, décidé par un dieu par exemple. On fait par exemple moins attention sur la route et on a plus d’accidents. J’ai eu l’impression de voir cela dans certains pays. Inch Allah !
      - Lorsqu’on est déterministe, on sait qu’on ignore toutes les déterminations, que s’informer des options possibles permet de faire de meilleurs choix. Notre ignorance de base nous incite à plus connaître et ainsi à plus éviter le pire, ce qui est aussi déterminé (par l’évolution des espèces, par exemple)...

      Je ne comprends pas où voulait en venir ce philosophe, sinon rassurer sur l’infinité vertigineuse où l’on est presque rien en considérant une unité o’u l’on est plus proche de tout.
      En tout cas, depuis les années où j’ai pensé que tout se répète infiniment, que cela me semble logique, je suis un peu étonné que cela ne soit pas pas plus dit (c’est dans le stoïcisme ou chez Nietzsche). Cela doit être trop vertigineux, trop éloigné de nos préoccupations sans rien y changer.

      Je crois au total déterminisme, mais pas à la totale liberté. A quel moment le fumeur, incité à fumer dans son adolescence par ses camarades, les industriels, voire l’armée il y a un temps, est-il libre de ne pas fumer, avec son cerveau qui développe l’addiction, les thérapies plus ou moins efficaces sur lesquelles il tombe ? Il a une certaine liberté (aller voir un addictologue, se renseigner, faire des essais de sevrage), mais elle n’est pas totale.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er juin 2018 08:23

      @Lucadeparis

      - Oui, bien d’accord, la conception fataliste n’est pas porteuse, elle manque de cohérence, en particulier par le relâchment de l’attention qu’elle induit
       
      -De mon point de vue, le déterminisme ne peut pas être intériorisé sans amener une paralysie. C’est la connaissance de l’état d’ignorance (des déterminations présentes) qui nous mobilise et nous rend attentifs car libres et responsables. C’est ce dont parle l’article en somme.

      -Le philosophe n’a fait qu’entériner une supputation entièrement mienne

      -L’absence de totale liberté se mesure à notre degré d’automaticité. Selon John Bargh, il serait de 99.4% (c’est une boutade de sa part basée sur la pureté des savons Ivory mais elle situe bien le niveau minuscule de décisions que nous prenons « en conscience ».)


  • Sinbuck Sinbuck 31 mai 2018 10:57

    En fait, on peut classer le yoga en :

    Hatha yoga (physique)
    Laya yoga (émotionnel)
    Raja yoga (mental)

    Pour avoir une idée « authentique » du Raja yoga voir : Les sutras de Patanjali (ici par exemple)

    Sommes-nous libres ou automates du destin ?
    J’aime bien la position d’Antoine Fabbre d’Olivet (vers 1800) qui considérait 3 forces en présence : la destinée, la volonté, la providence pour chaque chemin de vie dans des proportions différentiées. 

    • Gollum Gollum 31 mai 2018 12:57

      @Sinbuck

      Je ne sais pas où vous avez pris votre classement du Yoga, sans doute chez Blavatsky dont je sais que vous êtes fan, mais, sans forcément être fausse, ne me semble pas réellement pertinente..

      Je cite Wikipédia : Les quatre voies (mārga) traditionnelles majeures de yoga sont le jnana-yogabhakti-yogakarma-yoga et raja-yoga.

      Et c’est le Jnana Yoga qui est le Yoga de la Connaissance, correspond à la Gnose, plutôt adapté aux intellectuels.

      Le Raja Yoga ou Yoga royal consiste en une pratique méditative. 

      Le Karma Yoga est un Yoga de l’action. Convenant aux personnes aux prises avec les soucis de la vie quotidienne et au désir.

      Le Bhakti Yoga est un Yoga de la dévotion. Convenant aux natures sentimentales, dévotes et soumises..

      Bien évidemment il y a un lien avec les quatre castes traditionnelles indiennes. Il n’est pas difficile de faire correspondre chaque caste avec le Yoga correspondant et ainsi de trouver la hiérarchie inhérente à chaque Yoga.

    • Sinbuck Sinbuck 31 mai 2018 13:49

      @Gollum
      oui merci Gollum pour ces précisions. Et vous fan de Guenon comme la plupart des Francs-maçons (là je ne parle pas de vous) qui s’opposent à Blavatsky.

      Cette classification (sans doute simplifiée) est issue des livres de Roerich et de Chellabi (qui en poursuivent l’Enseignement avec Bailey). 
      Cependant on ne peut pas enlever à Blavatsky d’avoir apporté un vent nouveau sur l’orient et le symbolisme des anciens commentaires védiques.
      Je profite également de l’occasion pour vous dire que vos posts sont souvent plein de bon sens et d’approfondissement.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 16:19

      @Sinbuck

      j’attends : Le voile d’ISIS pour tâter le terrain. La femme n’aimait pas les hommes mais cela ne veut rien dire. Idem pour Yourcenar ou Amélie Nothomb. Ou à l’inverse : PLATON. mais le beau-père de mon beau-père a bien connu Péladan. Ses extravagances l’en ont éloigné,....

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 16:21

      autre romancière qui n’appréciat pas beaucoup les hommes et que j’ai souvent croisée, celle du REMPART DES BEGUINES (fille de Suzanne LILAR).


    • Gollum Gollum 31 mai 2018 17:52

      @Sinbuck

       Et vous fan de Guenon comme la plupart des Francs-maçons (là je ne parle pas de vous) qui s’opposent à Blavatsky.

      Je ne suis pas FM en effet, j’ai eu l’occasion de le dire mainte fois (je sais qu’il y en a beaucoup qui ne me croient pas mais c’est leur problème) ne supportant pas d’être encarté quelque part...

      Ceci dit vous exagérez sur la plupart des FM. Je pense qu’ils sont une minorité. Le Grand Orient, m’étonnerais bien qu’il soit pro-Guénon. Je pense même qu’ils sont allergiques.. Je crois bien d’ailleurs qu’il y a eu un pamphlet anti-Guénon écrit par un frère mais je ne me souviens plus de l’obédience..

      Mais il est vrai que Guénon n’a pas été tendre avec Blavatsky.

      Merci pour votre dernière phrase. smiley

    • Sinbuck Sinbuck 31 mai 2018 21:44

      @Gollum
      Je n’ai pas lu Guenon, juste quelques passages à la volée mais j’ai ressenti l’analyse dure par dichotomie comme dans la Gnose d’ailleurs. En effet j’exagère, mais il semble plus problème alors que les FM vénèrent (un peu trop à l’excès) Auguste Comte et son positivisme.



    • Sinbuck Sinbuck 31 mai 2018 21:55

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Je préfère la Doctrine Secrète et ses Miscellanées... dans Blavatsky.

      Puis le Traité sur le Feu Cosmique de Bailey qui donne la clé de la Doctrine Secrète sur tous les plans du physique dense à Parabraham (7x7x7) aux rythmes des kalpas.
      Puis l’Envol de Chellabi pour sentir la chaleur de Vénus et Connexions (toujours Chellabi) pour comprendre la revitalisation cyclique de la Nature et la part de l’Humanité dans cette co-gestion et dépendances/interdépendances énergétiques.

    • Sinbuck Sinbuck 1er juin 2018 00:10

      @Sinbuck
      il semble plus « probable » dans le post précédent au lieu de « problème »


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 12:08

    Dans la vie, l’important n’est pas la passion, le narcissisme ou le désir, mais la maîtrise de la monture et la qualité de la selle. Dirigée par l’instinct et la fureur de gagner elle se cassera le nez. Maîtrisée par la pensée, le recul ou le frein, de rosse, elle se fera ROSE.


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 31 mai 2018 13:38

    Quand je puis m’imaginer les commentateurs à Éze, à la « brunante » d’une belle journée de septembre, devisant sereinement de dieu de la concience ou des anges autour d’une bouteille de vieux Xeres, je me surprends à penser que ce site n’est peut être pas totalement inutile.... Merci à tous pour ce jour d’hui


    PJCA 

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 13:53

    Luc l’eau rend, merci. Votre Salve fut d’OR.


  • Sinbuck Sinbuck 31 mai 2018 14:22

    Témoignage : j’ai pratiqué le Raja Yoga pendant 7 ans (tous les matins) avec des rapports de méditation écris puis analysés par d’autres au sein de l’Ecole Arcane. J’ai arrêté à cause de douleurs très marqués (au niveau du centre Ajna), répétées et handicapante.


    Je pense finalement que certaines techniques orientales ne sont pas nécessairement adaptables aux occidentaux. De ce que j’entends ici ou là à propos du yoga, des erreurs sont commises par les pseudos animateurs de ces techniques un peu partout en France. 

    Par exemple, considérer le développement d’un centre énergétique (chakra) par la respiration est un faute grave qui peut causer de réels dégâts dans le corps éthérique de ceux qui pratiquent aveuglément certains yoga. Les chakras se développent naturellement avec la conscience juste et le service rendu à l’humanité si l’on peut dire. Cependant, si le yoga expérimenté s’approche plus de la sophrologie et des étirements musculaires, là il n’y a pas de problème...

    • Gollum Gollum 31 mai 2018 17:58

      @Sinbuck

      Je pense finalement que certaines techniques orientales ne sont pas nécessairement adaptables aux occidentaux. 

      C’est ce que disait Jung. Ceci dit je pense surtout que le problème vient du fait que nombre de branquignolles se parachutent instructeurs alors qu’ils n’ont pas les compétences requises..

      Vous le dites d’ailleurs vous-même.

      Quand on pratique un art traditionnel il faut bien en comprendre les soubassements théoriques, se les incorporer, et progresser pas à pas... lentement.

    • gaijin gaijin 2 juin 2018 07:28

      @Sinbuck

      « Je pense finalement que certaines techniques orientales ne sont pas nécessairement adaptables aux occidentaux. »
      tout a fait
      a chaque époque et culture ses techniques ....le yoga a été conçu pour des population dont le centre était naturellement bas ce qui impliquait ascétisme et rejet du corps pour « faire monter » la conscience . les modernes sont centrés sur le mental ( cad décentrés ) il doivent redescendre avant de faire du yoga « pour de vrai » sinon blocage .....

    • Sinbuck Sinbuck 3 juin 2018 07:29

      @gaijin
      Oui comme le dit Gurdjieff : « si tu oublis une valise, il faut revenir la chercher à la gare... »

      Dans tous les cas, il faut revenir, c’est le « chemin du retour » présent un peu partout dans le symbolisme lorsque le centre du coeur s’ouvre après le centre ajna.

  • Electric Electric 31 mai 2018 19:51

    De NOVALIS :

    « Mon amour s’est transformé en flamme , et cette flamme consume peu à peu ce qui est terrestre en moi. »

    « Nous avons à être non pas simplement des hommes, nous devons aussi être plus que des hommes. – L’homme est en somme tout autant que l’univers. Ce n’est rien de défini ; mais il peut et doit en même temps être quelque chose de défini et d’indéfini. »

    « Mais ce qui l’attira d’un charme irrésistible, c’était, au bord même de la source, une Fleur svelte d’un bleu éthéré, qui le frôlait de ses larges pétales éclatants. Tout autour d’elles, d’innombrables fleurs de toutes nuances emplissaient l’air de leurs senteurs les plus suaves. Lui, cependant, ne voyait que la Fleur bleue, et il la contempla longuement avec une indicible tendresse. Il allait enfin s’en approcher quand elle se mit soudain à tressaillir et à changer d’aspect ; les feuilles devinrent plus brillantes et se serrèrent contre la tige qui s’allongeait ; la fleur s’inclina vers lui et les pétales formèrent en s’écartant une collerette bleue où flottait un visage délicat. Son doux émerveillement croissait à mesure que s’accomplissait l’étrange métamorphose, - quand tout à coup la voix de sa mère l’éveilla. »

    « En larme de rosée je vais ruisseler tout en bas et à la cendre me confondre. »

    « Le destin, c’est le caractère. »

    « Jadis l’esprit se manifestait en toute chose. A présent, nous ne voyons qu’une répétition sans vie que nous ne comprenons pas. Nous vivons encore du fruit de temps meilleurs. »

    « Rares sont les hommes qui se sont élevés à seule fin de prêter une attention totale, implicite et diverse à tout ce qui se passe autour d’eux et en eux à chaque moment !
    L’attention est la mère du génie. »

    Pour donner envie de lire et vivre le peu qui nous soit parvenu de Novalis, le père spirituel de Steiner.

    Dans un autre registre, Jan Van Rijckenborgh a aussi fait une très belle exégèse du Tao à destination des occidentaux.

    Le mieux, c’est encore de tout regarder, et se laisser guider par la Providence.

    Sans la FOI, mieux vaut aller à la pêche.

    Star Wars est aussi valable que le reste. C’est le Dr Douglas Gabriel, jésuite défroqué et steinerien (comme Spielberg et Ford) qui a construit ce conte ce fée universel :

    https://www.youtube.com/watch?v=EN7y79C2E6s

    Remarque : un seul petit jésuite défroqué, obscur petit bibliothécaire de l’école Waldorf Steiner de Chicago a créé une religion mondiale en quelques heures.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 11:24

    On m’a souvent qualifée de : PASIONARIA. Je sais aussi le moment où comme les disait Brassens, mourir pour des idées (ou un amour,...) est un peu « con ». Le public adore ces sacrifiés morts paraît-il toujours à 28 ans (le chiffre christique étant : 26). Citons : Joplin, Morrison (et très tôt), Hendrix, (pour les dates, vérifiez vous même), amy Winehouse, James Dean et tant d’autres,...Avant le choix du suicide : pensez à la peine de votre entourage. 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 12:45

    Luke est aussi une allusion à LUG, Dieu celtique (mais aussi Mélu« g »sine). Cherchez sur Google. 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 14:25

      @Electric


      merci. bien que que ma préférence va vers le papier. Si vous ne la savez pas, je suis l’amie de la Cousine de Françoise Nyssen. Je vous dis simplement : gardez votre calme. Ce qui doit arriver, arrivera. Pour le moment le chaos que nous vivons est assimilable à l’OEUVRE AU NOIR. Tant pis pour ceux qui ne visitent pas le site de Salve d’OR. Qu’ils restent dans l’ignorance. Tout est parfaitement agencé,...

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 14:32

    Mon préféré : BERNARD ROGER. A la découverte de l’alchimie. L’art d’HERMES à travers contes, légendes, histoire et rituels maçonniques Editions DANGLES. Je ne suis jamais rentrée dans une loge (mais entourée de personnes qui elles y sont). Si je devais en choisir une : RX. Mais cela ne m’apportera rien de plus que le prix de l’adhésion. Agora me suffit.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 14:45

    Rencontré mon compagnon français un 1er mai à midi pile. Loin d’imaginer la suite des évènement politiques. 1er mai ou fête de Samain. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Noces_Chymiques_de_Christian_Rosenkreutz


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 14:54

    Je viens de terminer : La société celtique de francçoise le Roux, donc je vérifie,... Trois dates : 31 novembre, 1er mai et 31 juillet. Exact : BELTAINE. Mais justement, la mère d’Isabelle Nyssen est née le 31 octobre.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 14:57

    Mon voisin du dessus fils de https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Roberts-Jones, même prénom que mon compagnon et né le 31 juillet. Mon compagnon le 26 (Jung), son meilleur ami, juif, le 6 mai (Freud).


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 15:01

    Donc, reste plus qu’à attendre la suite des évènement tranquilos. Ceci n’est pas de notre faute. Bernard le trévisan : Il faut rendre manifeste ce qui est caché, et occulte ce qui est manifeste. En cela seul consiste l’oeuvre des sages.


    • kalachnikov kalachnikov 1er juin 2018 15:14

      @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Vous êtes pas sayanim* ? Je me demande parce que...

      - vous nous fourguez toujours les Juifs comme l’avant-garde, y compris dans leurs pires inepties (la bouffonerie Freud) comme si tout ce qui sortait de ce peuple était ...béni. Et tout le reste,de la merde. Bon,normal, s’il est élu par l’autre camelot à poil dur (iahvé).

      - vous finissez toujours par taxer d’antisémitisme celui qui se plaint de votre côté étouffant.

      - vous avez le dégoût et par là la haine de la bite, de la chatte, des pulsions, du côté animal.

      - vous pensez que l’Homme est par nature un joli tas de merde.

      - vous avez tendance à la culpabilité et à la culpabilisation.

      - comme dans le message auquel il est ici répondu, vous prônez la passivité et le ’tu ne connaitras point, tu n’as pas besoin’.

      Ps Les mecs, renvoyez-nous Pomme de Reinette, surtout pas MdP ! Massada, ça va, les autres, Samoussa etc, sans commentaires. Puis convoquez Labrune en formation qu’il apprenne deux-trois nouveaux éléments de langage, ça nous fera des vacances, le gag du grand Mufti est usé, on y a droit à chaque diarrhée.

      *c’est un pluriel, je crois, et je ne connais pas le singulier.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 15:18

      @kalachnikov


      O MEN.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 15:27

      @kalachnikov

      ce 1er mai 2005 à midi (vous vous souvenez après la mort du PAPE), ce sont les cloches de Uccle qui on sonné à tout berzingue qui m’ont sortie de mon lit pour faire un tour en brocante. J’y rencontre donc OL et AL. Le dilemme biblique, les deux me plaisent : l’un sur un plan, affectif, amitieux et intellectuel et l’autre, vous m’aurez compris. Ce qui m’a décidée alors que j’e les écoutais parler entre eux : Ol dit, le passé c’est important, l’autre (juif arménien dont la famille excepté sa mère sont morts dans les camps), oh non, il faut vivre au temps présent. Mon choix était fait : celui qui ne niait l’importance du passé. Bon, l’autre, on peut le comprendre. Parfois le passé, pourrait vous flinguer sur place. 

    • kalachnikov kalachnikov 1er juin 2018 15:34

      @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

      En français, on dit amical et non amitieux ; sentimental serait plus juste que ce affectif. Vous rencontrez et connaissez vachement de gens qui ont un lien avec les camps, tout de même..
      Vous voyez, vous recommencez. ’Vous m’avez compris’ : vous voulez dire que vous auriez bien aimé qu’il vous fourre ?


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 15:45

      @kalachnikov

      Oui, mon grand amour de 1979-1983. http://compagnonnage.info/blog/blogs/blog1.php/2010/06/02/souscription-leforgerondelourmarin. Il y a des photos de lui dans le livre. J’attends toujours le feu vert pour éditer l’autre versant de l’histoire. Juif-polonais : mort le 7 octobre 1983 (date de naissance de Poutine). 1992, je rencontre encore un juif polonais qui a le même prénom que le premier et était ami de la soeur de l’amie du premier (le monde est très très. Je ne sais pourqui, j’ai porté Auschwitz comme un enfant dans mes bras. Un destin ,une vie........La mère de ol, Michèle comme moi, avait oblige son fils (avant qu’lle ne meurre d’un accident de voiture en lozère en 1965) de regarder des infos sur les camps : REGARDE et N’OUBLIE JAMAIS. Mon deuxième compagnon juif est né le jour de la mort d’HITLER. Des signes, ma vie en fut très chargée. A lépoque de Louis 14, le plat paraît-il était déli« cieux ». et puis cessez de me reprendre sur mes belgicismes. Arme du faible.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 15:52

      @kalachnikov

      restons logique. Non puisque selon vous je hais les hommes. Maintenant l’éch« ange » cil en est une s’arrête là ;

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 15:47

    ne pas écrire en colère : Oui, mon grand amour de 1979-1983. http://compagnonnage.info/blog/blogs/blog1.php/2010/06/02/souscription-leforgerondelourmarin. Il y a des photos de lui dans le livre. J’attends toujours le feu vert pour éditer l’autre versant de l’histoire. Juif-polonais : mort le 7 octobre 1983 (date de naissance de Poutine). 1992, je rencontre encore un juif polonais qui a le même prénom que le premier et était ami de la soeur de l’amie du premier (le monde est très très petit). Je ne sais pourquoi j’ai porté Auschwitz comme un enfant dans mes bras. Un destin ,une vie........La mère de Ol, Michèle comme moi, avait obligé son fils (avant qu’elle ne meure d’un accident de voiture en lozère en 1965) de regarder des infos sur les camps : REGARDE et N’OUBLIE JAMAIS. Mon deuxième compagnon juif est né le jour de la mort d’HITLER. Des signes, ma vie en fut très chargée. A lépoque de Louis 14, le plat paraît-il était déli« cieux ». et puis cessez de me reprendre sur mes belgicismes. Arme du faible.


  • Electric Electric 1er juin 2018 15:50

    Lorsque Kundalini a ravagé mon être, j’ai eu accès au système nerveux sympathique, automatique.

    Il a fallu que j’agisse consciemment, par étapes sur le métabolisme, j’ai donc visité les 12 châteaux intérieurs à mon corps défendant.

    Quand c’est le tour du plexus solaire, il faut penser et forcer les respirations. Ensuite, le sang sort par les pores de la peau (tiens tiens).

    C’est à tout cela que l’on sait après coup que le processus initiatique consiste en une crise métabolique. Il n’y a rien dehors.

    Le dévoilement final ne s’est opéré que bien des années plus tard en 3 phases, d’abord, la montée de la Mère intérieure, SOPHIA, Notre Bien Aimée et autre épousée, son manteau nous a recouvert de sa splendeur, puis SOPHIA est tombée enceinte, pendant quelques semaines, j’ai vécu un genre de gestation, et enfin la délivrance, je me suis retrouvé dans le corps de Marie avec un nouveau né dans les bras : le Soi Supérieur.

    2001, odyssée de l’espèce !

    Pendant un instant, on sait tout, on voit en multi dimensions, et on se demande ce qu’on va bien pouvoir faire de tout ça.

    Alors, et alors seulement, la Grâce est descendue, la Colombe a piqué, tout droit entre les cornes du bélier (hypothalamus).

    Il y a plusieurs arbres dans le jardin. Ne pas confondre celui de la connaissance du bien et du mal et l’arbre de Vie.

    Avant cela, l’impétrant devra connaitre la Grande Prostituée, la nuit noire de l’âme, se défaire de tout et de toutes les illusions, vivre en Job sur son tas de fumier, pour ensuite se voir pécheur, vivre en pénitent, en mendiant de l’esprit.

    Pas grand chose à voir avec les initiations maçonniques qui subliment l’esprit, attisent l’orgueil bien que s’en défendant, mais délaissent la voie du cœur, celle qui vous fait devenir pareil à un petit enfant (avant 3 ans).

    En bon scorpion/serpentaire, Mercure en nœud sud sur signe natal, Saturne en AS capricorne, que pouvais-je espérer d’autre ?

    Certains configurations astrales nous obligent.

    Pour les candidats, se familiariser avec l’astrologie sidérale avant toute chose, c’est le thème natal qui décidera du parcours de vie.

    Libre arbitre ?

    S’inscrire dans le plan de Vie, ou pas.

    De l’anthropoïde à l’Homme, Ulysse a fait un long chemin.

    Yoga de la Kundalini : chemin sans retour, quand le serpent est sorti de son trou, il faut l’affronter et chevaucher le dragon, le Serpent Vert, affronter le gardien du seuil et mourir pour passer. Nombreux candidats suicidés, en HP, à la rue.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 15:58

      @Electric


      Serpentaire ; VENUS-NEPTUNE-SATURNE au milieu du ciel en Scorpion, (le MC suppose 5 degrés d’écart). Ascendant capricorne sagittaire (o degré)-date de naissande Macron. Mars poisson trigone lune pleine cancer (trigone d’eau) avec le feu. Perso, je joue sur le sidéral et le tropical. Lune noire : scorpion. 

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er juin 2018 16:00

      @Electric

      « C’est à tout cela que l’on sait après coup que le processus initiatique consiste en une crise métabolique. Il n’y a rien dehors »

      Vous avez l’air de bien connaître votre affaire et là, vous m’intéressez bigrement car le métabolisme, ça parle à un scientifique.
      Pouvez-vous en dire un peu plus à ce sujet ?
      En quoi consiste la résolution de la crise métabolique ?


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 16:09

      @Luc-Laurent Salvador


      en 2003 après le décès de mon père, j’ai eu une expérience de type Kundali sans savoir ce que c’était. J’avais tant pleuré sa mort (pendant un mois ainsi que la séparation d’avec mon compagnon qui coïncidait) qu’à un moment ma colonne vertébrale s’est mis à brûler avec un mouvement qui montait de haut en bas, passant pas des étapes progressives. C’est une moment d’éternite et d’extase infinie, je n’étais plus maître de moi,.... Comme si toutes vos cellules se remettaient en bon ordre. Le 31 novembre je me suis levée de mon lit et tout allait parfaitement bien. Excepté quelques problèmes de dents : ma santé fut parfaite jusqu’à aujourd’hui.

    • Gollum Gollum 2 juin 2018 10:33

      @Electric


      Lorsque Kundalini a ravagé mon être

      Ravagé ? Si je comprends bien, Electric, vous avez disjoncté quoi... 

    • kalachnikov kalachnikov 2 juin 2018 10:49

      @ Electric

      Une song pour toi, bro.

      Gaffe, trouver le sud sans perdre le nord, s’attacher au mât.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 2 juin 2018 11:01

      @kalachnikov

      Du Bauhaus... Ça nous rajeunit pas...vais aller chez Ian Curtis qu’a eu le bon goût de pas suivre la mode en claquant a 23 au lieu des 27 réglementaires .


    • kalachnikov kalachnikov 2 juin 2018 11:10

      @ Aita Pea Pea

      C’est comme ça, quand le génie est précoce. Burning from the inside.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 1er juin 2018 16:59

    L’avantage avec des Kalach, des Bernie ou Lavigue, c’est que comme ils sont dans le déni, nous savons parfaitement qu’ils ne comprennent rien à ce que nous écrivons. L’un (Lavigue) : vous vous êtes inventé une vie qui n’existe pas (premiers pas vers le négationnisme puisque j’ai les preuves). Tant mieux. Cela nous permet de causer tranquille. Après que Obama avait autorisé le mariage homosexuel qui m’avait rendue furax (c’était avant mes lecture, alchimiques et hermétiques), j’avais fait un très beau rêve. comme quoi la colère est parfois utile : Obama, me tendait un livre avec une couverture en or. Il me dit : écris. J’ai parlé de mon rêve à une jungienne qui m’a dit d’emblée : vous êtes protégée. Ecrivez ce qui vous passe par la tête, on vous laissera tranquille. effectivement,...Alors qu’un autre commentateur très excité sur Agora avoue avoir reçu des lettres de menace ;


    • Gollum Gollum 3 juin 2018 09:52

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.


       J’ai parlé de mon rêve à une jungienne qui m’a dit d’emblée : vous êtes protégée. 

       smiley Moi j’ai eu les confidences d’une autre jungienne qui a fait un diagnostic clinique de votre cas et qui vous conseille fort d’essayer d’apprendre à avoir un peu de rationalité. Vous savez une certaine Christiane..

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