samedi 25 janvier - par Luniterre

Sous les Macron-Trogneux la France à l’avant-garde du banco-centralisme

 

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Vue sur VLR, cette image-affiche (Ci-dessous) au titre étrangement orthographié, et dont le texte, ainsi qu’un autre titre, mais sans article ( "Ce qu’« ILS » veulent sauver, c’est pas la Planète, c’est le CAPITALISME !") nous ont paru nécessiter quelques réflexions…

 

 

 

Quelqu'un veut-il réellement "Sauver le Capitalisme" ?

Après la fin de l’empire romain, même avec les révoltes d’esclaves, on n’a jamais vu les propriétaires d’esclaves faire des guerres aux premiers seigneurs féodaux et à leurs contingents de serfs…

Ce qui intéresse une classe dominante, ce n’est ni de sauver un écosystème ni même un système économique particulier, mais simplement de rester en position de classe dominante et de profiter du système de domination de classe, quelle qu’en soit la nature économique.

Que le profit qu’elle en tire soit « capitaliste » ou autre, c’est le cadet de ses soucis.

Jusqu’à l’établissement complet de la féodalité, propriétaires de grands domaines où travaillaient déjà des serfs et propriétaires d’esclaves étaient souvent les mêmes et la jointure entre les deux systèmes n’était essentiellement qu’un problème de gestion, bien plus qu’un problème de rivalité, sauf à la rigueur commerciale.

Aujourd’hui le système économique et social est « tertiarisé » à 80%, ce qui signifie que seuls 20% de travailleurs productifs encore en activité, selon les chiffres officiels, sont susceptibles de générer une « plus-value » réellement extractible au sens capitaliste du terme.

Même dans un système de production/consommation tel qu’en Occident depuis les années 50-60 du siècle dernier, et maintenant dans la plupart des économies « émergentes », la « plus-value » n’est évidemment réalisable et réalisée que sur les produits et services effectivement vendus et consommés, afin d’entretenir le cycle.

Même du temps de Marx, la consommation de survie au sein de la classe ouvrière était déjà un élément essentiel de la circulation du capital et de son élargissement par la réalisation de la plus-value (Cf. Grundrisse). Les uns consommant ce que les autres produisaient, tout le monde se faisant dépouiller une seconde fois, au passage, de la plus-value ainsi réalisée.

Dans la société actuelle, où 20% de travailleurs productifs encore actifs ne consomment jamais, en masse globale, que 20% des services produits, sur lesquels une plus-value est donc éventuellement réalisable, 60% des services se trouvent être finalement échangés en masse contre des productions indispensables à la survie du secteur tertiaire, mais qui ne sont donc, en masse, que l’équivalent d’une masse de capital fixe investie dans le secteur productif, sans donc jamais pouvoir réaliser, dans ce cycle, de plus-value réelle, qui ne soit pas, in fine, du crédit et de la création monétaire.

Il n’y a donc pas de « produit du Capital, profits et dividendes qui explosent », mais simplement une explosion de la dette, publique et privée, qui sert désormais de « relai », de « chambre de compensation », en quelque sorte, pour le « profit » parasité par la nouvelle classe dominante, banco-centraliste, et non plus capitaliste.

Pour simplifier à l’extrême on peut néanmoins résumer en montrant qu’entre les 20% de travailleurs productifs encore en activité et les 20% des services consommés dont ils ont socialement besoin dans le monde actuel, le capitalisme au sens réel du terme continue donc de survivre à 40% de l’activité économique globale, mais que cette part est appelée à se réduire encore avec l’automatisation et la robotisation des processus productifs.

Pour aller plus loin il faudrait évidemment rentrer dans une étude fine, secteur par secteur, de ce qui est encore productif en termes de plus-value réalisable, mais même en prenant les chiffres globaux actuels tels quels, et compte tenu que la tendance est évidemment irréversible, sur le long terme, et même à moyen terme, il est donc important, et même essentiel, de comprendre pourquoi le monde actuel a déjà concrètement basculé dans l’ère du banco-centralisme, même si des vestiges encore importants du capitalisme continuent de faire illusion et de masquer cette réalité, surtout aux yeux aveugles, y compris des pseudo-« marxistes », qui ne veulent pas la voir !

Sans changement de « logiciel », que ce soit en termes d’analyse ou de vocabulaire, il n’y aura pas d’alternative réellement constructive.

Luniterre

https://cieldefrance.eklablog.com/le-macronisme-est-il-une-nouvelle-forme-de-capitalisme-ou-une-autre-forme-d-exploitation

 

 

Sur le même thème, voir aussi (*) :

 

 

Existe-t-il de "l’argent magique", et si oui, au profit de qui ???

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/existe-t-il-de-l-argent-magique-et-si-oui-au-profit-de-qui.html

 

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Pour une étude plus synthétique de l’ensemble du processus de la mutation banco-centraliste depuis la formation du capital industriel, voir :

 

Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

 

 

 

http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

 

 

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Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

 

Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

 

http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

 

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Pour l’ébauche d’une solution…

Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme,

réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :

Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c’est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d’orienter les grandes tendances de l’activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l’indépendance de la nation.

C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle :

 

Les leçons de l’Histoire…

 

Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

 

 

 

http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

 

 

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RÉCENT, VOIR AUSSI :

 

3 303 MILLIARDS (INSEE) Toujours plus haut, la dette, toujours plus bas, la France sous Macron

 

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https://image.eklablog.com/cSEqH8Z8rO6kzycsYOWk-IL_k_o=/filters:no_upscale()/image%2F1241236%2F20250107%2Fob_9790d2_dette-publique-pib-2000-2024.PNG

 

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https://image.eklablog.com/UtnV8I4eVpuevrkGJFP-POFZV6k=/filters:no_upscale()/image%2F1241236%2F20250107%2Fob_5c290d_dette-publique-2000-2024.PNG

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2024/12/3-303-milliards-insee-toujours-plus-haut-la-dette-toujours-plus-bas-la-france-sous-macron.html

 

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(* Voir également sur AgoraVox :

 

Existe-t-il de « l’argent magique », et si oui, au profit de qui ?

4007 visites - 13 jan. 2025 | 31 réactions | Luniterre

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/existe-t-il-de-l-argent-magique-et-258618

 

 



30 réactions


  • xana 25 janvier 10:49

    Pas intéressant.


    • Luniterre Luniterre 25 janvier 11:13

      @xana

      Il est vrai que votre page d’auteur : https://www.agoravox.fr/auteur/xana présente un intérêt majeur : celui du vide sidéral.

      Luniterre


    • Luniterre Luniterre 25 janvier 11:24

      @xana

      PS : si vous avez quelque chose de réellement intéressant à dire, proposez donc des articles !

      Luniterre


    • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 25 janvier 11:36

      @Luniterre
      -
      Allons, il faut laisser le commentateur s’exprimer, ses opinions et jugements sont précieux !
      -
      xana 25 janvier 10:49
      Pas intéressant.
      xana 25 janvier 10:46
      Vous avez fait dans le passé quelques articles nettement plus intéressants...
      Ou donc avez-vous laissé votre inspiration ?
      xana 25 janvier 09:26
      Tout le reste est du bavardage.
      xana 23 janvier 16:33
      J’ai dit « Bof » parce que c’est tout ce que ca m’inspire.
      Ton petit article est sans intérêt pour moi.
      xana 21 janvier 18:39
      Bof.
      Encore une fois bof.
      Ais-je encore le droit de dire « bof » sur ce site pourri ?


    • Luniterre Luniterre 25 janvier 11:48

      @PaulAndréG (PàG)

      Effectivement : ça ne m’interdit donc pas de lui répondre sur le même genre de ton...

      Ce qui est triste c’est que certains « auteurs » ne semblent être là que pour meubler la rubrique des commentaires.

      Et généralement dans un esprit très peu « constructif ».

      Luniterre


  • xana 25 janvier 14:36

    Très chers Luniterre et consorts...

    Je refuse de publier des articles sur Agoravox, parce que ce site prévoit une censure a-priori que je n’admets pas. Ce n’est pas vous qui m’obligerez à publier ici.

    Je publie sur d’autres médias, sous d’autres signatures et dans d’autres langues. Même si vous pouvez m’y reconnaître je vous défie de pouvoir m’y contredire.

    Quant à mes commentaires, ce sont ceux que m’inspirent les « articles » de gens comme vous. Ils ne vous sont pas forcément destinés, mais plutôt à d’autres lecteurs qui pourraient avoir envie de s’égarer dans vos divagations. Chacun peut s’en réjouir ou s’en offusquer comme vous le faites.

    Agoravox permet de s’affranchir de commentateurs peu élogieux, mais c’est évidemment aussi un risque pour votre réputation si vous interdisez le droit de réponse. D’ailleurs on peut toujours trouver un moyen de vous ridiculiser en passant par d’autres auteurs.

    La liberté d’expression a pour corollaire la liberté de critiquer, l’une ne va pas sans l’autre. Publier et refuser la critique vous met automatiquement dans le camp des mauvais joueurs.

    C’est vous qui voyez...


    • Zolko Zolko 26 janvier 10:36

      @xana

      La liberté d’expression a pour corollaire la liberté de critiquer...

       
      alors pourquoi ne le faites-vous pas ? Autant une critique peut être intéressante, pour l’auteur ou les lecteurs, autant votre opinion bon/pas-bon n’a absolument aucune utilité : vous semblez penser que l’Humanité attend votre absolution sur les articles d’AgoraVox. Je vais peut-être vous décevoir, mais tout le monde s’en bat des cacahuètes de savoir si votre opinion sur un article est bof, pas-intéressant, intéressant, ou autre.
       

      vous met automatiquement dans le camp des mauvais joueurs

       
      là ça devient carrément prétentieux et vous met dans le même camp que Massada (mais peut-être êtes-vous dans le même camp ?)

  • xana 25 janvier 14:38

    D’ailleurs je produis aussi des commentaires élogieux, mais ne vous en prenez qu’à vous-mêmes si en ce qui vous concerne vous n’avez jamais récolté que des « bof ».


  • xana 25 janvier 14:40

    Et puis, ce n’est pas moi mais Agoravox qui me met sous sa rubrique « auteur ». Sur ce site je ne suis pas auteur, mais seulement lecteur (il en faut aussi) et commentateur. Que ca vous plaise ou non.


    • Luniterre Luniterre 25 janvier 15:18

      @xana

      En somme vous venez sur Agoravox, qui ne vous plaît pas prétendument à cause de sa « censure », uniquement pour distribuer, selon votre goût, des « bons » et des « mauvais » points, ce qui n’est jamais, en un sens, que l’application de votre propre « censure » !

       

      Et comme vous « refusez » d’y publier quoi que ce soit, ou même, comme vous le « revendiquez » vous-même, de signaler vos propres publications, (à supposer qu’elles existent réellement !), on a donc là tout à fait l’attitude d’une personnalité typiquement manipulatrice et dissimulatrice.

       

      Dont il n’y a rien de bon à attendre.

       

      Luniterre


  • xana 25 janvier 15:47

    Commenter n’est pas une censure, puisque je n’efface rien de ce que vous écrivez. Je donne mon point de vue, qu’on peut prendre ou laisser.

    Si vous ignorez ce qu’est une censure, utilisez un dictionnaire. Mais évidemment vous savez de quoi il s’agit, vous êtes juste de mauvaise foi.

    Je comprends que mes commentaires vous déplaisent. Quant à ma personnalité, inutile de vous enferrer dans une pseudo-analyse psychiatrique, dites simplement que vous n’aimez pas la contradiction, ce sera plus simple et plus honnête !

    Ceci dit j’aime bien parcourir Agoravox le matin, y débusquer des esprits petits et sans imagination, et les commenter d’un « bof » pour dégonfler l’ego de leurs auteurs. Ca me donne l’impression d’être encore utile à mon âge...


  • xana 25 janvier 17:29

    Et c’est vous qui savez faire le distingo entre les deux sortes de contradicteurs ?

    Moi je crois plutôt qu’il y a des commentateurs qui ne vous plaisent pas, parce qu’ils vous contredisent.


    • Luniterre Luniterre 25 janvier 17:53

      @xana

      Le « distingo », s’il en est, c’est qu’il y a des « contradicteurs » qui ont des arguments et d’autres seulement le dénigrement, histoire de parasiter l’auteur et l’article.

      Comme vous n’en avez aucun, le « débat » avec vous s’arrête donc ici.

      Bonne fin de WE à vous, même si vous n’avez rien de plus intelligent à faire !

      Luniterre


  • Luniterre Luniterre 25 janvier 17:43

    Pour ceux que le débat de fond sur ce thème intéresse vraiment, ma réponse, complémentaire, à Marc Dugois : https://www.agoravox.fr/commentaire6797610

    « Nous sommes rentrés dans un monde aberrant où il est de plus en plus difficile de gagner de l’argent par son travail et de plus en plus facile d’en utiliser par ceux qui ont accès à l’emprunt. Nous sommes passés d’un monde où l’argent limité n’était que l’intermédiaire pour échanger deux productions, à un monde où un argent illimité remplace une des deux productions échangées en faisant croire à la richesse de l’autre pendant que la création de celle remplacée par l’argent, est laissée au futur grâce à la montée permanente d’une dette d’un argent sans valeur qui sera détruit dès remboursement, sans que personne ne sache comment globalement rembourser. »

     

    En fait vous résumez ainsi assez bien ce qui s’appelle le monde banco-centraliste qui a pour l’essentiel d’ores et déjà remplacé le monde capitaliste « classique » pour lequel vous exprimez carrément une sorte de nostalgie passéiste assumée. 

     

    Ce que vous semblez avoir du mal à comprendre c’est que pour « échanger deux productions », au sens classique du travail où vous l’entendez, il faut donc, pour chaque échange, qu’il y ait au moins deux producteurs des marchandises et/ou services échangés.

    Ce qui est en pratique devenu tout à fait impossible dans un monde où le secteur tertiaire occupe 80% de l’activité économique et sociale et le productif seulement 20%, et encore, selon les chiffres officiels.

    Même s’il développe une activité économique en apparence « équilibrée » entre ses acteurs, le secteur tertiaire n’en a pas moins besoin, pour simplement survivre, de productions industrielles, agricoles et du bâtiment.

     

    L’essentiel de ce qu’il « consomme » pour ses besoins ne provient donc pas, en valeur d’usage totale, du « travail » des 20% encore actifs dans le secteur productif, mais en partie majoritaire, de la production automatisée et robotisée de l’industrie moderne.

    « L’échange » ne se fait donc plus, en partie désormais majoritaire, « entre producteurs » mais entre « consommateurs », d’un côté, et lignes de production robotisées de l’autre.

     

    L’amortissement des investissements en capital fixe que représente cette infrastructure industrielle moderne ne peut donc pas venir, pour l’essentiel, de la valeur ajoutée par le travail mais bien de la création monétaire « ex nihilo » qui se retrouve, in fine, dans la dette globale, et en grande partie, même si indirectement, par le truchement de la spéculation financière, dans la dette publique.

     

    Il faut donc arrêter de « moraliser » sur les nouveaux rapports de production, qui sont inhérents à l’évolution technologique moderne, et donc irréversibles, sauf effondrement généralisé de la « civilisation industrielle ».

     

    Ces nouveaux rapports de production, qu’ils nous plaisent ou non, ne sont désormais maîtrisables que par ceux qui ont le contrôle du crédit et donc de la création monétaire, c’est-à-dire actuellement, in fine, les Conseils de Gouverneurs des Banques Centrales, soit une poignée d’individus, dans ce monde.

     

    Même la classe capitaliste monopoliste des Gafam est dans la dépendance du bon vouloir de ces messieurs-dames, comme l’a montré l’épisode Zuckerberg-facebook avec sa monnaie « Libra », renvoyée dans ses cordes avec une claque à plus de deux cent milliards…

     

    Même Musk, « l’homme le plus riche du monde » n’est riche que des opérations spéculatives « couvertes » par la Fed pendant des années avant qu’il ne puisse atteindre un seuil de « rentabilité » qui reste donc illusoire et soumis à d’éventuelles « variations » de la politique monétaire de la Fed.

    D’où l’insistance de Trump dans ses manœuvres pour reprendre pied dans le contrôle de cette « institution », en réalité le cœur véritable de « l’Etat profond ».

     

    Est-il possible, dans le monde actuel, de reprendre démocratiquement le contrôle du crédit et de la création monétaire, c’est donc la seule question qui vaille réellement, en termes d’alternative au banco-centralisme.

     

    La réponse est incertaine mais passe d’abord, de toute façon, par une prise de conscience de la réalité actuelle des rapports de production, et non par une nostalgie stérile d’un monde désormais irréversiblement révolu.

    Luniterre


  • Dudule 25 janvier 17:45

    Banco-centralisme, je ne crois pas, pas la peine d’aller chercher bien loin. Financiarisation de tout et drainage de l’argent des Français vers la bourse et les « fonds de pension » par le larbin des banquier qu’est Macron. Libéralisation, thatchérisation, reaganisation. On est très en retard sur le plan des néolibs, un très mauvais exemple pour les peuples qui se sont déjà fait dépouiller, et donc Macron accélère.

    Bien sûr, en passant, la collecte d’une journée de dividendes des feignasses parasites boursicoteurs, ça ne leur est probablement même pas venu à l’esprit.

    Effectivement, ils sont en train de tout péter, de thatchériser la France à vitesse grand V.

    D’ailleurs, on peut se demander si ces déficits publics qu’il faudrait à tout pris résorber ne serait à la fois exagérés (il semblerait que la situation soit moins pire que prévue) et voulus, comme prétexte à la destruction de la protection sociale. La bien connue stratégie du choc.

    C’est que toutes ces retraites et toute cette sécurité sociale, ça fait une énorme, une colossale masse de pognon qui ne va pas dans la finance. Alors que si on pète tout, les gens seront bien obligés de se payer une retraite par capitalisation (miam miam tout ce pognon pour la finance) et des assurances privés. Et vous noterez que dans ce cas, le coup pour la société sera beaucoup plus élevé : un sous est un sous, privé ou public, et comme la protection sociale privée coûte beaucoup, beaucoup plus cher à la société (il faut bien que des parasites se payent des yachts et des jets privés au passage), au final, la facture est beaucoup plus élevée pour les ménages et l’économie.

    Mais pour les néolibs, il y a deux sortes de pognon : le pognon public qui disparait de l’économie, et le pognon privé qui « crée des richesses ». Ce qui évidemment n’a aucun sens. Au contraire même, le pognon public est entièrement réinjecté dans l’économie, alors qu’une bonne partie du pognon privé disparait dans les marécages des paradis fiscaux et dans la spéculation boursière.

    On vous parle du « coût » de la protection sociale. Bien. Mais les gens se payeront une protection sociale de toutes façons. Beaucoup plus cher si elle est privée.

    Et le tour de passe passe suprême : compter la protection sociale dans les dépenses de l’État ! Forcément, les États qui n’en on pas ou très peu ont des dépenses publiques beaucoup plus faibles avec cette méthode de calcul. Et donc on peut vous répéter chaque jour que Dieu fait que les dépenses publiques en France sont trop élevées.... Malin. Mais les gens payent quand même leur protection sociale ailleurs...beaucoup plus cher. Et donc avec un poids plus important suer l’économie.

    Dire qu’il y en a qui on cru que Macron était de centre gauche...


    • Luniterre Luniterre 25 janvier 18:57

      @Dudule

      Il semble que dans votre perception de la vie économique et sociale vous en êtes resté à la période « néolibérale » proprement dite, de la fin du siècle dernier.

       

      Pourquoi pas, c’est encore le cas de nombreux analystes. Mais avec le nouveau siècle il y a eu néanmoins deux crises majeures, en 2007-2008 et 2020-2021, qui ont mis en lumière le rôle déterminant des Banques Centrales et de leurs politiques monétaires pour faire tenir debout un système qui sans elles se serait donc effondré, et qui n’a donc précisément plus rien de « libéral », même « néo », et dépend entièrement, public et privé, de ce système monétaire artificiel, synthétisé par le « Quantitative Easing ».

       

      Voilà pourquoi « banco-centraliste », donc et non plus « capitaliste », « néolibéral » ou pas.

      « D’ailleurs, on peut se demander si ces déficits publics qu’il faudrait à tout pris résorber ne serait à la fois exagérés (il semblerait que la situation soit moins pire que prévue) et voulus, comme prétexte à la destruction de la protection sociale. La bien connue stratégie du choc. »

       

      Il est évident que les banco-centralistes, tout comme les capitalistes, cherchent à rogner tout ce qui est possible, sur le dos des classes sociales populaires, mais cela n’enlève pas la réalité de leur situation globalement déficitaire, que seule la dette globale, et tant qu’à faire, la dette publique en premier, permet de dissimuler.

       

      Ce qui ne les empêche donc pas non plus de la parasiter au passage avec leurs « superprofits » de cavalerie financière et d’évasion fiscale, comme vous l’observez justement sur ce point.

       

      Luniterre

      Pour une étude plus synthétique de l’ensemble du processus de la mutation banco-centraliste depuis la formation du capital industriel, voir :

       

      Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

       

      http://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

       

      Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de « Quantitative Easing », décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle.

       

      Richard Werner, « père spirituel« du Quantitative Easing et »apprenti sorcier » du banco-centralisme

       

      http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895


    • Dudule 25 janvier 21:52

      @Luniterre

      Vous oubliez le lien évident entre les politiques des banques centrales et le néolibéralisme.

      De plus, je ne constate aucun changement fondamental des politiques économiques depuis 2008. Les crétins libéraux ont juste identifiés quelques bêtises à ne pas faire et introduit quelques micro-régulations insignifiantes, mais le Titanic n’a pas changé de cap. Les néolibs sont toujours fermement à la barre.

      De fait, la lutte acharnée, fanatique et imbécile des banques centrales, et en particulier de la BCE, contre l’inflation est un marqueur néolibéral chimiquement pur. L’inflation (une inflation modérée, je ne parle pas de Weimar) favorise les emprunteurs au détriment des détenteurs de capitaux : elle fait fondre les dettes et fait fondre les capitaux. C’est extrêmement bénéfique à l’économie, avec des salaires indexés évidemment, parce qu’elle favorise l’investissement par les deux bouts. Par le bout des riches feignasses, obligés d’investir leurs capitaux s’ils ne veulent pas les voir fondre, et par le bout des pauvres, qui peuvent emprunter en voyant leur dette fondre avec les années. Bref, une saine inflation favorise la circulation des capitaux, et donc la prospérité économique.

      Cela, évidemment, avec des mouvements de capitaux strictement réglementés.

      Et donc, les politiques déflationnistes et de dérégulation commencent avec la prise de pouvoir par les néolibs au milieu des années 70, avant même Thatcher et Reagan. En France, ça commence avec Raymond Barre, et même un peu avec Pompidou. Et, évidemment, ça continue, avec les néolibs dans la cabine de pilotage.

      La prise du pouvoir des néolibs passe évidemment par la prise de contrôle des banques centrales. Vous vous focalisez sur un détail sans voir le tableau d’ensemble.

      Et les dettes qui vous obsèdent tant fondraient avec un peu d’inflation, et une fiscalité qui cibles les riches parasites improductifs qui planquent le pognon qu’ils ont gagné avec le travail des Français dans les paradis fiscaux. Une vraie inflation, c’est à dire une perte de valeur de la monnaie, pas ce qu’on nous présente comme une inflation, qui est en fait une hausse de certains prix (la bouffe, l’énergie et le logement, pour faire raquer les gueux, mais pas le reste...).

      Vous écrivez que le néolibéralisme est passé de mode. Je suis extrêmement surpris de lire ça, alors que nous assistons manifestement à son triomphe. Et les banques centrales participent évidemment intégralement à ce triomphe, elles sont une des pièces de la machine. tout comme les dettes, et tout le reste. La machine qui fait ruisseler le pognon vers le haut, de la base des gueux vers le sommet des oligarques. Les dettes, « La Dette », est l’un de ces ruisseaux qui défient la gravité.

      Mais si vous voulez le fond de ma pensée, le triomphe néolib n’ira pas loin. C’est une théorie et une philosophie particulièrement indigente, qui ne peut mener qu’au Tchernobyl financier. Même le marxisme lui est nettement supérieur, beaucoup plus cohérent et sophistiqué ( mais erroné, comme tout les systèmes de pensé trop doctrinaires). Tchernobyl financier qui ne sera pas forcément un grand mal ni une catastrophe pour le gueux moyen. La destruction d’un système financier complètement débile, à part mettre les oligarques sur la paille (et effacer les dettes), n’empêchera pas l’économie réelle de fonctionner, bien au contraire.


    • Luniterre Luniterre 26 janvier 04:53

      @Dudule

       « …je ne constate aucun changement fondamental des politiques économiques depuis 2008. »

       

      Ça alors ! Vous avez donc carrément loupé un épisode, ou bien alors peut-être êtes vous très jeune…

       

      Mais votre insistance sur la période « néolibérale » semble indiquer le contraire et donc plutôt que votre conditionnement mental à la critique de cette période vous empêche de simplement prendre la mesure de ce qu’a été, depuis précisément la crise de 2007-2008, le rôle des politiques monétaires type « Quantitative Easing » qui sont précisément tout à fait l’antithèse de tout libéralisme réel, « néo » ou non.

       

      Ce que je vous ai déjà signalé dans mon précédent post, et si vous ne connaissez pas réellement ce « chapitre » pourtant historique des politiques monétaires précisément dites « non conventionnelles » au départ, mais qui le sont devenues, et même la base de l’économie actuelles, il semble donc difficile de poursuivre le débat sur la base d’un « non-dit », pour ne pas dire carrément d’un « déni », (…bon, mais c’est donc dit !).

       

      Je n’écris pas que le néolibéralisme est « passé de mode », vu qu’il reste effectivement une sorte de « mode intellectuelle » en vue de « critiquer » une cible qui n’est donc pas la bonne et qui s’est même pour l’essentiel « noyée » dans le déluge des liquidités banco-centralisées.

       

      Pour l’instant tant en UE qu’aux USA, et même en Chine, en GB, et surtout, encore depuis plus longtemps, au Japon, ce sont les Banques Centrales qui dictent leurs politiques aux Etats et non l’inverse.

       

      Luniterre

       

      PS : accessoirement, mais c’est assez caractéristique de votre démarche, vous proposez explicitement une politique monétaire inflationniste, telle que celles des années 50-60, mais en ne tenant donc pas compte qu’elles étaient liées à une période d’expansion du capital productif, dont elles étaient la conséquence et non la cause.

       

      La nouvelle période inflationniste que nous venons de vivre et qui n’est pas encore tout à fait terminée montre précisément quelle impasse cela représente dans le monde actuel…

       

      Mais vous semblez vivre dans un autre monde…

       

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      Sur le « prototype » du banco-centralisme au Japon :

      Richard Werner, « père spirituel« du Quantitative Easing et »apprenti sorcier » du banco-centralisme

       

      http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

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    • Jean Keim Jean Keim 26 janvier 07:55

      @Luniterre

      << Mais vous semblez vivre dans un autre monde…>>

      En fait il s’agit bien de vivre dans un autre monde.


    • Zolko Zolko 26 janvier 10:45

      @Luniterre

      Voilà pourquoi « banco-centraliste », donc et non plus « capitaliste »

       
      je suis d’accord, mais vous ne faites pas le pas qui en découle : Mussolini a défini la fascisme par la fusion de l’état et de certaines corporations, et ce que vous décrivez la fusion des banques et de l’état est donc tout simplement un nouveau fascisme, littéralement. Ca avait commencé sous Pompidou ex-Rotschild qui a retiré à la Banque de France de pouvoir prêter à l’état Français 1973, et est parachevé avec Macron ex-Rotschild qui a enfermé toute la France pour sauver la finance mondiale (le CAC-40 et toutes le bourses mondiales ont chuté de 40%, du jamais vu, entre mi-février et mi-mars, jusqu’à ce que Macron annonce la guerre contre le covid et les 300 milliards du quoi-qu’il en coûte)
       
      Vous avez donc parfaitement raison que le système actuel n’est plus le capitalisme mais un nouveau fascisme

    • Luniterre Luniterre 26 janvier 12:56

      @Zolko

       Dans un article aussi court je n’ai effectivement pas abordé ce sujet, mais à plusieurs reprises, auparavant, et dès la dite « crise du covid » en 2020-21 j’ai défini le banco-centralisme comme une nouvelle forme de totalitarisme en train de se mettre en place, lentement, mais pour l’instant assez « sûrement », malheureusement, et donc, en un sens, comme une forme de « nouveau fascisme », même s’il y a de nombreuses différences qui tiennent, précisément, à l’évolution des forces productives, depuis l’époque du fascisme « primitif ».

       

      Une différence est que l’ordre du pouvoir va nettement dans le sens Banques Centrales > Monopoles > Etats, alors que dans le fascisme « primitif » le rôle de l’Etat restait tout de même central, et même, prépondérant.

       

      Autre différence notable, les « ficelles » de ce nouveau totalitarisme, à l’aide des technologies actuelles, sont beaucoup moins voyantes et grossières que celles du « modèle » primitif et partant, beaucoup plus efficaces et durables, et plutôt de type « orwellien amélioré », en quelque sorte !

       

      Luniterre


    • Zolko Zolko 26 janvier 13:05

      @Luniterre

      Une différence est que l’ordre du pouvoir va nettement dans le sens Banques Centrales > Monopoles > Etats, alors que dans le fascisme « primitif » le rôle de l’Etat restait tout de même central

       
      je ne vois pas la différence avec aujourd’hui : en 2008 et en 2020, les banques auraient fait faillite sans le sauvetage des états. Le principe du fascisme est plutôt : banques = gouvernements, et c’est bien ce qu’on voit aujourd’hui :
       
      https://www.youtube.com/watch?v=csfY_xY1ny4
       
      mais c’est peut-être du détail sémantique

    • Luniterre Luniterre 26 janvier 14:49

      @Zolko

      A partir de 2007-2008, dans un premier temps, ce sont effectivement les Etats qui sont intervenus pour le sauvetage des banques, mais il n’ont pu le faire qu’avec l’appui des Banques Centrales, sans lesquelles ils se seraient eux-mêmes effondrés. Cet « appui » est devenu systémique avec la mise en place du « Quantitative Easing », par la Fed, aux USA dès 2009, et en UE officiellement à partir de 2015, aux « bons soins » de la BCE, mais déjà auparavant, sous des formes similaires.

      Le « prototype » de cette politique monétaire se trouve toutefois au Japon, dès le début du XXIème siècle, suite à sa crise de la fin du XXème siècle. Initié par la BoJ, la Banque Centrale du Japon, suite à une étude de l’économiste Richard Werner, mais qui a abusivement été détournée de son but initial de relance économique, pour devenir une dictature systémique, derrière la façade d’un Etat toujours formellement « démocratique » !

      Luniterre

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      Sur le « prototype » du banco-centralisme au Japon :


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      Richard Werner, « père spirituel« du Quantitative Easing et »apprenti sorcier » du banco-centralisme

       

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      http://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

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      Egalement sur AgoraVox :

      Richard Werner, « père spirituel » du Quantitative Easing et « apprenti sorcier » du banco-centralisme

      Richard Werner est un économiste hors du commun en ce qu’il ne se réclame d’aucune « école » particulière de la pensée économique moderne. Né en Allemagne il a (...)

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  • Jean Keim Jean Keim 26 janvier 07:51

    Si nous ouvrons un journal et que nous lisons au hasard un article, plus de 9 fois sur dix, directement ou indirectement, l’argent-fric sera concerné ; ce constat que tout le monde peut faire, permet de débusquer l’un des maux majeurs qui frappent notre civilisation.

    L’argent-fric engendre la guerre, et en fait tous les trafics possibles et imaginables qui ne surgissent pas de rien, mais qui sont le fait d’une minorité au détriment d’une multitudes curieusement apathique.

    Pourquoi en est-il ainsi ? La multitude – moi, vous – est-elle constituée uniquement d’idiots congénitaux ?

    La politique a toujours le même discours : bon ! Pour le moment la situation n’est pas terrible, mais on va (surtout vous) se serrer la ceinture, et plus tard (c’est toujours plus tard) ça ira mieux, et aussi loin que je puisse me souvenir, ce discours perdure avec des variantes, si par exemple il y a une embellie ce n’est pas le moment de relâcher nos efforts.

    Peut-on imaginer une autre façon de vivre, une civilisation différente ou l’argent-fric n’a plus cours ?


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 27 janvier 08:26

      @Jean Keim

      Salut Jean,
      en accord avec ça.
      puis je cite : Peut-on imaginer une autre façon de vivre, une civilisation différente ou l’argent-fric n’a plus cours ?

      Il me semble mais ? que justement il est impossible d’imaginer autre chose, une autre façon de vivre, en gardant comme seule capacités la pensée analytique..ou moi je.
      Nous devrions , pourrions, percevoir cela après des millénaires de démence humaine..
      que en général nous refusons de regarder pour des raisons que « je » vois mais difficiles à montrer, comme il est difficile de manger pour un autre..
      En rejetant de coopérer avec équité au même instant nous avons rejoins le camp de la démence non assumée, car en plus nous n’assumons strictement rien du tout de nos choix « démoniaques ».. ce démon est la pensée qui travaille seule alors que elle ne le peut pas par programmation et capacités..
      sans aide disons « divine », de cette Origine ultime nous n’allons pas nous en tirer..
      je me rappelle de cette conversation entre k et David Bohm
      is the Ground of all things indifferent to mankind... ??
      I hope you are as good as it can be..


  • Luniterre Luniterre 3 février 15:53

    TEST >>> mes posts ne semblent plus passer sur AV


  • Luniterre Luniterre 3 février 16:30

    @ Dugois, en RE à son post de 13:26 sur un sujet connexe

    sur son article « Dans quelle cohérence allons nous vivre ? »


    Selon l’INSEE, trois déf du PIB possibles :


    Selon vous, donc, seule la déf 2 serait actuellement pratiquée...

    Dans la littérature économique courante, c’est moins clair...

    Quoi qu’il en soit un instrument de mesure a pour fonction de permettre des comparaisons, et en ce qui concerne le sujet du débat, l’importance relative de la dette et de la vie économique du pays, et plus généralement, du monde.

    Si l’instrument vous semble mener à une surévaluation de la valeur de la production française et/ou mondiale, il faut donc en conclure que le problème de la dette est encore bien plus grave qu’il n’y paraît...

    Dans vos réponses les plus récentes vous paraissez admettre vouloir en revenir à un système productif type « années 60 ». Bon, effectivement, ce n’est pas le moyen-âge, et ma critique poussait donc sans doute un peu loin le bouchon de votre propre logique... 

    Néanmoins je me suis permis de vous rappeler la logique « schumpeterienne » selon laquelle il n’y a pas de retour en arrière technologique possible, mais seulement des avancées, y compris et surtout dans les périodes de chaos.

    Les contre-exemples sont rares et limités à des communautés fermées, type « amish », ce qui nous ramène pas très loin du moyen-âge et trouve rapidement ses limites, de natures sectaires.

    En somme vous voyez donc éventuellement l’avenir de la France comme une sorte de communauté évoluant au niveau technologique des années 60, avec donc éventuellement le plein-emploi mais nécessairement les limites qui seraient celles d’une sorte de « secte nationale » à l’égard du reste du monde...

    Mais vous nous préciserez donc quelle est la réalité concrète de votre projet de société... Merci d’avance...

    Pour ma part, sans être « schumpeterien », je constate aussi que sur ce point son analyse est vérifiée par l’histoire, sauf cas marginaux et globalement insignifiants, sauf pour les victimes de ces enclaves sectaires.

    Dans l’attente de vos précisions, bonne journée...

    Luniterre

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