samedi 23 janvier 2016 - par Clojea

Supprimons le mot race de la constitution !

 

 Article 1 de la Constitution de 1958 « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales. »

Cet article est clair et sans ambiguïté. Pourquoi vouloir le modifier ? Décidément, les desseins du chef de l'état et de son gouvernement sont crépusculaires. Amputation de la liberté d'expression, déchéance de la nationalité pour les bi-nationaux, prolongation de l'état d'urgence, parcours du combattant pour les français nés à l'étranger de renouveler leurs papiers d'identité, et enfin supprimer le mot race de la constitution.

Quelle tartufferie. Comme si le fait de supprimer le mot race de la constitution annihilera le racisme. Si c'était si simple, je souscrirais de suite.

Est-ce que des expressions comme, "travail au noir, monter les blancs en neige, battre les jaunes, voir rouge, en voir de toutes les couleurs (neutre celle-là), rire jaune, une colère noire, être plus blanc que neige, voir tout en noir, la vie en rose (À part la couleur de peau des bébés... )", vont être bientôt interdites sous prétexte de racisme ?



En affirmant que la France est « un pays de race blanche », Nadine Morano avait relancé le débat sur ce terme qui figure dans la législation française et dont certains parlementaires réclament la disparition.

« Il n'y a pas de place dans la République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot “race” de notre Constitution », avait déclaré en mars 2012 François Hollande, lors d'un meeting consacré à l'Outre-mer à Paris. Cette promesse de campagne du candidat socialiste est jusque-là restée lettre morte.

Jean-Christophe Cambadélis va profiter de son entretien vendredi 22 janvier avec François Hollande, pour lui faire part de sa requête et d'honorer la promesse électorale.

Michel Sapin s'est déclaré favorable à la suppression du mot « race » de la législation française. « Aujourd'hui, le mot race, c'est le racisme, et le racisme, ce n'est pas compatible avec la République.

En dehors de la connotation malsaine que certains donnent à ce mot, il y a la race humaine et un sens commun qui se rapporte à la couleur de peau.

Le racisme est un véritable fléau à combattre activement, mais ce n'est pas en prenant ce genre de mesure qu'il va disparaitre. Si c'est pour gagner des voix aux prochaines élections, c'est mal joué. Recalé. Peut mieux faire !



28 réactions


  • Clark Kent M de Sourcessure 23 janvier 2016 11:37


    « Ne voyez-vous pas que le véritable but du Novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n’y aura plus de mots pour l’exprimer. »


    George Orwell, « 1984 »

    Les 250 mots de la novlangue constituent le corpus du discours politique aujourd’hui. Ils comprennent cinqq types de mots :
    • les mots trompeurs, qui ont changé de sens et qui signifient le contraire de ce qu’ils exprimaient avant (ex : socialisme)
    • les mots subliminaux, qui sont utilisés pour produire certains effets de répulsion ou d’approbation chez le récepteur (ex : terrorisme, démocratie)
    • les mots marqueurs, qui expriment l’idéologie dominante (ex : citoyen, vivre-ensemble,pacte)
    • les mots tabous, que l’idéologie dominante s’efforce de supprimer (ex : race, lutte des classes)
    • les mots sidérants, qui visent à disqualifier les adversaires du Système.(ex : complotiste, conspirationniste)

  • Le p’tit Charles 23 janvier 2016 12:11
    Supprimons le mot race de la constitution ?...non supprimons le PS...ça URGE.. !

    • Clojea Clojea 23 janvier 2016 12:19

      @Le p’tit Charles : et la LR également. Mais surtout, essayons d’avoir de vrais politiciens à la tête de notre pays et non pas des intellos/bobos/démagos.


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 23 janvier 2016 12:18

    « Comment se fait-il que, à partir du moment où la vérité risque de devenir gênante, les gens soulèvent la question du racisme  ? »
    Harry Bosch dans L’envol des anges


  • juluch juluch 23 janvier 2016 13:23

    Race ?,


    pour les animaux aussi ??

    • Clojea Clojea 23 janvier 2016 18:01

      @juluch : Question à poser au chef de l’état. Qui des races pour les animaux. Ca va poser des problèmes dans les chenils...


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 23 janvier 2016 13:24

    Le mot « race » figure dans la Constitution de 1958 (article premier, 1er alinéa), mais aussi dans le Préambule de 1946 (alinéas 1 et 16), dans 14 articles du Code pénal, dans cinq articles (13-1, 24, 32, 33 et 48 ; 48-1 pour l’adjectif raciale) de la loi sur la liberté de la presse de 1881, enfin huit fois dans la Décision-cadre 2008/913/JAI du Conseil de l’Union européenne du 28 novembre 2008 « sur la lutte contre certaines formes et manifestations de racisme et de xénophobie au moyen du droit pénal. »

    En 2013, l’Assemblée nationale adopta une proposition de loi supprimant le mot « race » de la législation, mais ce texte n’a pas encore passé l’étape du Sénat où il est en instance depuis le 16 mai 2013.


    • Clojea Clojea 23 janvier 2016 13:46

      @Senatus populusque (Courouve) Merci pour le complément d’information. De plus, on ne pourra plus taxer quelqu’un de raciste si on supprime le mot race. De mieux en mieux.


  • Plus robert que Redford 23 janvier 2016 15:00

    Le mot « race » désigne les variants au sein d’une même ESPÈCE. Ici,c’est l’espèce humaine dont il est question. Tout dépendra de ce qu’on range dans les critères de variation... On pourrait décréter une race des « Rhésus positifs » par exemple ou bien une race des « QI supérieurs à 120 ».. Beaucoup plus difficiles à stigmatiser que les critères basés sur l’apparence !


  • Claude Courty Claudec 23 janvier 2016 19:28

    Est-il une attitude plus stupide – et peut-être même raciste – que de prétendre éradiquer le racisme par cette tartufferie qui consisterait à supprimer de notre langage les mots qui le désignent ?

    Cachez ces mots que je ne saurais voir.

  • lsga lsga 23 janvier 2016 19:34

    Rappelons quand même que d’un point de vue phénotypique, les français ne sont absolument pas de race blanche. Les français, depuis la fin de l’empire romain, sont des métisses judéo-négro-caucasiens.


    • exocet exocet 23 janvier 2016 20:57

      @lsga
      c’est bien pour celà que nous autres Français de souche, nous avons le teint si foncé, proche du noir.
      Bravo !
      Isga prix nobel !
      isga race des QI supérieurs !
      Grosse truffe.


    • marceau 23 janvier 2016 22:33

      @lsga
      Jamais à court d’une connerie celui là !

      Etre de gauche est un naufrage !


    • lsga lsga 24 janvier 2016 12:38

      la plupart des femmes du sud de la France sont plus noire de peau que Barack Obama.
      Un individu de race blanche, comme un allemand du nord de l’Allemagne, ne bronze ja-mais.

      Exemple de phénotype caucasien (individus de race blanche) :
      http://ilarge.lisimg.com/image/2927521/795full-hardy-kr%C3%BCger.jpg

      Exemple de phénotype judéo-négro-caucasien (que l’on peut qualifier simplement de « nègre ») :
      http://fr.web.img3.acsta.net/newsv7/15/11/18/12/44/201715.jpg
       
      Les Nazi ne considéraient pas les français comme des blancs, et encore moins comme des aryens. Les Nazi considéraient les français un peu comme des juifs : c’est à dire comme des individus ressemblant à des blancs, mais n’en étant pas, et risquant de contaminer la pureté de la race blanche.

      Remarquons que Hitler avait beaucoup plus de respect pour les arabes que les français. En effet, les arabes sont un exemple typique de nègres aux caractères phénotypiques aryens (sur ce site, vous verrez que Najat Belkacem est utilisé comme référence typique d’une nègre aux caractères aryens). Adolf Hitler respectait donc les arabes : aucune chance de les confondre avec des blancs (donc pas de risque de contamination), tout en étant de véritables aryens.

      Allez les métisses négro-judéo-caucasiens qui se croient de race blanche : allez au STO servir la race des seigneurs.

      Au passage, le nouveau racisme sera celui de la sélection génétique d’individu supérieurement intelligent. Autant dire que les sous-doués dans votre genre seront les premières victimes de ce nouveau racisme. Vivement.


  • eric 24 janvier 2016 01:13

    C’est un sujet compliqué, pour des raisons sociologiques mais aussi liées au fonctionnement institutionnels à gauche, tous ses partis sont réduit intellectuellement à chercher des plus petit dénominateurs communs et donc fondamentalement une certaine médiocrité intellectuelle et linguistique. Cette médiocrité, les gens de gauche en ont conscience, il en cherchent à l’extérieur des responsables ( la société, la droite, les patrons, l’élite ultralibérale mondialisée. Des sortes de père fouettard à l’existence en général virtuelle et qui expliquent leurs échecs intellectuels comme dans les faits.
    Comme ils font l’hypothèse que ces forces du mal en France sont aussi composées d’imbéciles ( les droites les plus bête du monde..) ; il cherchent leurs démons à l’extérieur et donc, évidemment aux États Unis...puisqu’ils sont les plus puissant. C’est ce qui explique que les gauches en général détestent la libre Amérique, mais également la copient servilement dans toutes les dimensions. C’est à gauche qu’on trouve le plus d’écolo bio grunge, suivant les modes vestimentaires US, bourrés de vitamine, fous de leurs corps, écoutant des groupes branchés improbables... ( voir bataclan par exemple).

    Bien sur, ils font cela avec pas mal de retard. En ce moment à Paris, sur la place de l’hôtel de ville, il y une copie des baraques en récup des années 60 en Californie, en plus mochtingue et en anciennes portes bourrées de vernis aux additifs chimiques, qui porte le nom délicieux de « café circulaire durable provisoire... »Dans le domaine sociétal, les avant gardes françaises en sont à découvrir les théories de études de genres, datées des 60stes, et on peut prévoir la venue de l’intersection-alisme qui fait fureur depuis 20 ans aux States...
    Un des problèmes est qu’il parlent mal les langues étrangère et comprennent encore plus mal les culture étrangères...
    Il faut dire qu’il y a pas mal de fonction public et parapublique, nombrilique, fermée sur elle même, profitant de la préférence nationale et dont les activités ne les conduisent que marginalement à regarder ce qui se passe ailleurs. En Principe, les services publics, ce sont les services du public...en France.

    Ils traduisent mal et comprennent mal. Ils imitent des protestation américaines née dans des contextes anthropologiques complètement différent et en comprenant en général la moitié de ce qu’ils lisent et en le réactualisant à une sauce poste néoaltermarxisrte ?. Ainsi, je peux vous assurer que j’ai vraiment vu des vrais gens de vraie gauche se casser la tête pour essayer de comprendre qui des liberals ou des libertariens était vraiment à gauche... !

    Ces histoires de races, et en fait de couleur, ont un sens aux USA qu’elles n’ont pas en France. Il faut savoir que les noirs ont été officier dans l’armée française sous louis XV, les noirs américains autour de la guerre de Corée...Mais les gens de gauche ne peuvent pas le savoir. Une des raison et qu’ils ont des rapport avec des étrangers essentiellement comme utilisateurs de service publics, puisque la préférence nationale les mets à l’abri des migrants récents. Ils ne peuvent avoir comme collègue que des naturalisés, donc le plus souvent des seconde ou troisième génération. Plus français qu’autre chose.

    Aujourd’hui, grâce à la science, on sait que les races existent et ce qu’elles sont. Des phénotypes dominant au sein de certains groupes caractérisés par des génotypes. C’est à dire un truc qui a une importance tout à fait marginale et n’explique rien du tout, à part peut être des questions liées aux conceptions l’esthétique de l’un ou l’autre groupe. Quant elles recoupent des questions culturelle, nationale, religieuses etc... elle peuvent contribuer à des frictions entre des groupes humains.

    Si les gauches veulent supprimer le mot, c’est parce qu’elle sont scientifiquement tassez obscurantistes bien sur, mais je croit que c’est également parce qu’elle se font de grosses peurs.

    Comme tous ce qui est profondément humain, comme toutes les différences, elle ne savent pas gérer autrement que sous le signe de l’égalitarisme.

    C’est parce que ce qui est spécifiquement humain, et plus particulièrement le subjectif, est absent des réflexions à gauche. Cependant, même si on devine qu’elle apaiseraient élus angoisses avec ces interdictions, ces prohibitions, je pense qu’il ne faut pas les laisser faire.

    Les gauches sont profondément racistes. Il suffit pour le prouver de lire ce qu’elles écrivent par exemple sur leurs adversaires politiques et en particulier sur le front national : c’est tous le vocabulaire des nazis « cela sent mauvais, les bas du front, les bac moins 4 » etc..., cela va au delà du simple mépris de classe.

    Notre langue est un patrimoine commun et sa dégradation par un mélange d’anglicismes mal compris, le refus du réel de la science et du progrès sont des facteurs de développement de la violence.

    Il faut se dresser devant ces projets obscurantistes et bien sur, maintenir dans notre constitution l’affirmation que les races n’ont pas d’importance pour la république.


  • jjwaDal jjwaDal 24 janvier 2016 06:46

    Quand apprendrons-nous enfin à être adultes et responsables du sens des mots que nous utilisons ?
    Est-ce que par hasard nous ne serions qu’une poignée à avoir compris que le mot « racisme » est une magnifique contresens et une couverture pour cacher d’un voile pudique la vérité basique que notre race (la race humaine no kidding) est profondément raciste, viscéralement raciste, à plus de 99% sinon à 100% et que nous aimons ça et n’avons nulle intention de revenir là dessus.
    Alors bien sûr utiliser ce mot de racisme pour parler de « xénophobie », de « nationalisme », de connerie pure et simple, permet d’oublier que celui qui formule le jugement sur son voisin est aussi basiquement raciste que lui et n’a aucun état d’âme à ce sujet.
    Evidemment je parle du racisme envers les autres races, puisqu’il n’y a aujourdh’ui qu’une seule race humaine (communauté d’individus interféconds), même si la planète est recouverte de gogos pensant que ceux qui n’ont pas leur langue, leurs croyances, leur couleur de peau, leurs pratiques sexuelles, que sais-je..., sont des chiens, des chats, des alligators, des poissons rouges, bref, une autre « race »...
    J’aurai mis en article 1 « La France est composés de français, tous profondément racistes quels que soient leur couleur de peau, religion, langue, etc... ». Un chat, un chat.


    • Clojea Clojea 24 janvier 2016 10:19

      @jjwaDal Effectivement le racisme est omniprésent malheureusement. Il y a deux facettes. Le racisme pur et dur, et le racisme insidieux du style « celui là il n’est pas de mon coin ». Il suffit de s’installer dans un village où nous ne sommes pas né et d’observer. On sera toujours un étranger pour un bon pourcentage des habitants.


    • jjwaDal jjwaDal 24 janvier 2016 12:22

      @Clojea

      J’aurai dû préciser un peu plus. Si je dis que quelqu’un pense farouchement faire partie d’une race supérieure (et même LA race supérieure, comme l’individu ci-dessous qui s’autorise à m’insulter derrière son clavier), est prêt au quotidien à soutenir concrètement la mise à mort des « races inférieures » si c’est nécessaire et considère que leur disparition pure et simple relève du détail, celui qui adopte cette posture, comment le qualifier sinon de « raciste » ?
      Utiliser le même terme pour des individus qui ne sont que xénophobes, nationalistes ou intolérants, mais ne se sentent nullement supérieurs ni ne considèrent la mort d’un « étranger » comme une mort animale, ne souhaitant ni n’ agissant au quotidien pour la disparition des sénégalais, juifs ou que sais-je... me semble relever d’une opération de camouflage de ce que nous, humains (j’ai parlé des français qui sont mes compatriotes) sommes : viscéralement « racistes ».
      Nous pensons tous être membres de la « race supérieure » et avoir droit de vie et de mort sur n’importe quelle autre race, choisissons arbitrairement celles que nous allons choyer et celles qui seront mises à mort. Donc en mangeant notre steak (par ex) on serait juste intolérant, xénophobe ou nationaliste ? En tant qu’écologiste et végétarien de longue date j’ai un doute...
      Après si quelqu’un trouve un mot plus pertinent pour désigner ce que nous sommes, je veux bien appeler « racistes » des gens qui ne sont que nationalistes, intolérants, xénophobes.


  • Hector Hector 24 janvier 2016 10:20

    Franchement on s’en fout.
    Un noir reste un noir, un jaune, un jaune et ma concierge m’emmerdera toujours autant même si demain je l’appelle gardienne.
    Ces glissements sémantiques ont toujours existé, décrétés ou non ou selon l’us et la transcription et ils ne seront jamais un facteur positif d’intégration.
    Quant à l’autre imbécile qui dit que les Français sont racistes, j’aimerais qu’il reconsidère la question d’un point de vue racial ou ethnique (Ta mère).


    • Hector Hector 24 janvier 2016 10:22

      J’oubliais ; Est-ce être adulte de s’auto-voter 3 étoiles avant même d’attendre le jugement des autres ?


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 24 janvier 2016 11:20

    Claude LÉVI-STRAUSS : « [En 1971 devant l’UNESCO] je m’insurgeais contre l’abus de langage par lequel, de plus en plus, on en vient à confondre le racisme défini au sens strict et des attitudes normales, légitimes mêmes, et en tout cas inévitables. Le racisme est une doctrine qui prétend voir dans les caractères intellectuels et moraux attribués à un ensemble d’individus, de quelque façon qu’on le définisse, l’effet nécessaire d’un commun patrimoine génétique. On ne saurait ranger sous la même rubrique, ou imputer automatiquement au même préjugé, l’attitude d’individus ou de groupes que leur fidélité à certaines valeurs rend partiellement ou totalement insensibles à d’autres valeurs. Il n’est nullement coupable de placer une manière de vivre et de penser au dessus de toutes les autres, et d’éprouver peu d’attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s’éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. Cette incommunicabilité relative n’autorise certes pas à opprimer ou détruire les valeurs qu’on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n’a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent, et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement.

      Si, comme je l’écrivais dans Race et histoire, il existe entre les sociétés humaines un certain optimum de diversité au delà duquel elles ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent non plus descendre sans danger, on doit reconnaître que cette diversité résulte pour une grande part du désir de chaque culture de s’opposer à celles qui l’environnent, de se distinguer d’elles, en un mot d’être soi ; elles ne s’ignorent pas, s’empruntant à l’occasion, mais, pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports, persiste entre elles une certaine imperméabilité.

      Tout cela devait être rappelé, et plus encore aujourd’hui où rien ne compromet davantage, n’affaiblit de l’intérieur, et n’affadit la lutte contre le racisme que cette façon de mettre le terme, si j’ose dire, à toutes les sauces, en confondant une théorie fausse, mais explicite, avec des inclinations et des attitudes communes dont il serait illusoire d’imaginer que l’humanité puisse un jour s’affranchir ni même qu’il faille le lui souhaiter. » (Le Regard éloigné, Préface, Paris : Plon, 1983)


  • Christian Labrune Christian Labrune 24 janvier 2016 12:06

    Il y a un certain nombre d’autres mots qu’il conviendrait de supprimer dans la langue française. Les premiers qui me viennent à l’esprit : con, imbécile, crétin, mais il y en a bien d’autres. Ces mots sont propres à stigmatiser beaucoup trop de nos contemporains - et probablement une très large majorité - pour qu’on puisse continuer à les utiliser comme si de rien n’était. A la fin de la guerre, des soldats avaient écrit « Mort aux cons ! » sur leur jeep ; ce que voyant, De Gaulle se serait écrié : « Vaste programme ! ». Une preuve supplémentaire de sa lucidité.
    Il faudra bien se résoudre un jour à corriger la phrase de Descartes à propos du « bon sens ». Elle deviendra : « La connerie est la chose du monde la mieux partagée ». Et de fait, on en a chaque jour des preuves surabondantes. Mais gardons-nous bien de stigmatiser et de faire des amalgames téméraires. Glissez, mortels, n’appuyez pas...


    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque (Courouve) 25 janvier 2016 17:49

      @Christian Labrune

      MONTAIGNE : «  On dit communément que le plus juste partage que nature nous ait fait de ses grâces, c’est celui du [bon] sens : car il n’est aucun qui ne se contente de ce qu’elle lui en a distribué. N’est-ce pas raison ? Qui verrait au delà, il verrait au delà de sa vue. Je pense avoir les opinions bonnes et saines ; mais qui n’en croit autant des siennes ? » (Essais, II, xvii).


  • franc 25 janvier 2016 09:39

    Claude Levi-Strauss a parfaitement bien vu ce qu’il y a de faux ou d’erroné dans l’antiracisme contemporain postmoderne

    -

    Oui Lévi-Strauss a raison, il n’ ya rien d e mal et m^me c’est un bien et une nécessité que de défendre l’intégrité de son peuple et m^me de sa race ,de chaque peuple ,de chaque race ,sa survie et et sa croissance naturelle ,afin de respecter la diversité en m^me temps que le métissage dans le sens évolutif de progrès en préservant et sauvegardant les caractères fondamentaux des peuples et des races comme patrimoines génétiques de l’humanité et richesses de la diversité pour le progrès en le maintien de l’équilibre éco-humain ,car il n’ ya pas de métissage sans peuple fondamentaux ou races fondamentales qui font partie aussi de la diversité nécessaire comme il n’ya pas de couleur métissées sans couleurs fondamentales

    -

    cette défense et protection de peuples fondamentaux et de races fondamentales passent par un territoire réservé pour chaque peuple et chaque ensemble racial afin de fournir les ressources propres à la préservation et à la croissance de chaque culture spécifique et en le génie propre de chaque peuple et race qui participe à la richesse et au progrès de l’humanité ;C’est pourquoi le colonialisme par invasion et remplacement ou élimination de peuples est une erreur ,une faute et un crime.

    -

    Aujourd’huis ce n’est pas le racisme qui est un fléau mais l’antiracisme dévoyé avec son idéologie égalitariste nihiliste dévastatrice qui produit m^me une inversion de valeurs jusqu’à un racisme à l’’envers par une perversion psychique d’un complexe d’infériorité retourné en complexe de supériorité ,

    -

    Le fléau de l’idéologie antiraciste nihiliste postmoderne ,nuisible et dangereuse,,dévoyée et pervertie par la médiocrité , doit être contenu et combattu sans faiblesse pour le bienfait et le progrès de l’humanité


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