lundi 28 juin 2010 - par Paul Villach

Sur la baie de Naples, l’hôtellerie élevée à la dignité d’un art à Vico Equense

 Voyage-t-on pour retrouver ailleurs ce qu’on connaît chez soi ? C’est pourtant le danger d’une uniformisation des modes de voyage : aéroports, avions, autocars, hôtels se ressemblent où qu’on aille. Aussi, quand dans cette uniformité parviennent à se glisser par effraction l’étranger et l’étrangeté, en est-on aussitôt enchanté.

 
La baie de Naples et de Pompéi
La baie de Naples est un de ces sites qui par sa beauté naturelle résiste à la standardisation mondialisée. Du haut du volcan qui la domine, le Vésuve, avec son air faussement bonasse de chapeau mou dont les plis évasés descendent en pentes douces vers la mer, on la voit tenir entre le sabot de Miseno au nord et les murs escarpés de la presqu’île de Sorrento au sud, comme entre deux mâchoires, le semis d’îles qui la ferment : les radeaux plats de Procida, la coiffe conique d’Ischia et Capri aux têtes de crocodile et d’hippopotame arrimées dos à dos au ras des flots quand, sur le soir, on dirait que la mer se reflète dans le ciel mauve.
Comment s’étonner que les hommes aient aimé vivre dans ce paysage grandiose où, en plus, la terre est si fertile, fût-ce à leurs risques et périls ? Un volcan qu’on croit éteint, ne l’est jamais. L’éruption cataclysmique du Vésuve en 79 a, en effet, dévasté les petites villes romaines établies à ses pieds et, du coup, surpris et figé pour les siècles futurs comme nulle par ailleurs, dans la banalité de sa vie quotidienne une civilisation disparue. Ainsi la baie de Naples est-elle aussi devenue, depuis qu’elles ont été redécouvertes au 18ème siècle, celle de Pompéi et d’Herculanum, ces cités ensevelies, l’une sous les cendres et l’autre dans les torrents de boue pyroclastique durcie en tuf.
 
Un hôtel village à flanc de falaise
Sur un site aussi privilégié par la Nature et meurtri par l’Histoire, serait-ce approprié de séjourner dans un hôtel impersonnel et aseptisé de station d’autoroute, où, du comptoir de l’accueil tenue par une hôtesse aux sourire et sabir anglo-saxons stéréotypés, on monte directement par ascenseur aux étages dans les chambres ?
On se faisait cette réflexion quand, en mai dernier, à la recherche d’un toit pour la nuit, on est tombé sur l’hôtel improbable dont on rêvait sans y croire. Bras montagneux tendu vers Capri, la presqu’île de Sorrento domine la mer du haut de ses falaises vertigineuses, que ce soit au sud, le long de la côte amalfitaine, de Vestri, sur le golfe de Salerno, jusqu’à Positano et au-delà, d’où l’on découvre au loin les pains rocheux des Faraglioni dressés dans l’azur en bordure des à-pics de Capri, ou que ce soit au nord, donnant sur la baie de Naples et le Vésuve, de Vico Equense à Sorrento. Villes et villages ont peu de place pour s’étendre : ils doivent la gagner ; ils étagent en terrasses successives leurs maisons blanches autour du dôme d’une église en céramique vernissée.
Or, à l’entrée de Vico Equense, c’est un de ces petits villages agrippés à la falaise d’une crique qu’on a cru d’abord apercevoir. Mais non, c’était un hôtel qui s’y nichait, étiré sur une centaine de mètres entre pins parasols et oliviers. Des rampes blanches à balustres bordaient des terrasses superposées à carreaux rouges ou clairs, bondés de pots en terre cuite plantés de cactus candélabres, yuccas et palmiers nains, parmi des transats de toile bleue où se prélasser devant un mouillage et sa plage en contrebas, séparés par une digue d’un îlot taillé en dé au pied de la falaise d’en face, tandis que, de l’autre côté de la baie, se devinait sous un foulard de brume la ville de Naples étirée sur la courbe ascendante du Vésuve. Les maisonnettes donnant sur les terrasses étaient tout simplement des chambres dont portes et fenêtres ouvraient grand sur la baie.
 
Un décor extrême-oriental
On n’a pas continué plus loin. On avait ce qu’on cherchait et on n’était pas au bout de ses surprises. S’attend-on à entrer aux bords de la baie de Naples dans un décor extrême-oriental ? On n’avait pas prêté attention au nom de l’Hôtel pourtant inscrit en grand à l’entrée comme au-dessus des terrasses : Hôtel Oriente.
Ses propriétaires, amoureux de l’Extrême-Orient, ont rapporté de cinquante ans de voyages des œuvres de toutes sortes qui peuplent les salles, salons, corridors et alcoves près du bar : meubles laqués, tableaux dorés, bibelots nacrés étincelants, maquette de goélette, paons, éléphants, fauteuils noirs lustrés aux bras et dossiers ajourés d’où ressortent des gueules ouvertes de dragons, grand bouddha de cuivre jaune luisant, au doux sourire énigmatique, vierge orante dressant ses mains jointes comme une flamme effilée dans le fil du bois ambré d’où le ciseau l’a extraite. Au bas d’un escalier, tout de même, la vitrine d’une « presepe » réunit sont petit monde de santons napolitains autour de l’enfant Jésus, Marie, Joseph, le bœuf et l’âne, mais s’y mêlent aussi leurs collègues de Provence, la marchande d’aïoli, le tambourinaire et le remouleur.
 
Le Baroque comme antichambre du paradis
Tout le long des salons et restaurants, de larges baies grandes ouvertes sur la crique et la mer inondent de lumière cet univers insolite aux murs blancs ou bleus ciel, couverts, ici, de frises florales, là, de fresques à l’aquarelle qui offrent des images de la baie en miroir.
Le mot « Baroque » vient spontanément à l’esprit pour dire l’enchantement dont on est emporté sitôt entré tandis que, dans le parfum sucré des citronniers et des pittosporums, on suit nonchalamment la rampe de carreaux rouges bordée de balustres blancs qui par larges degrés descend doucement jusqu’au salon d’accueil. Et derrière le comptoir, pas de sabir anglo-saxon ! Mais l’accent chantant napolitain pour moduler la phrase française d’Anna-Lisa, une des gracieuses hôtesses d’accueil, ou celui de Ciro, d’Angelo, de Mimo dont le large sourire et la prévenance suffisent à dire comme on est le bienvenu.
Et dans le restaurant d’où l’on voit au pied de la falaise brune le dé de l’îlot Margarita éclaboussé d’écume, on s’abandonne sans façon au raffinement de l’art de vivre italien : table couverte de nappes damassées, serveurs attentifs en pantalon et gilet noir sur chemise blanche, menu à quatre temps : antipasti, pasta, secundo piatto et dolce.
Peut-on hésiter à entrer quand s’ouvrent à soi les portes de l’antichambre du paradis ? N’est-ce pas d’ailleurs ce que les églises romaines à l’origine se proposaient par l’art baroque d’offrir à leurs fidèles ?
 
L’hôtellerie élevée à la dignité d’un art
L’hôtellerie est ici élevée à la dignité d’un art. « Trois étoiles » ne suffisent plus à classer la méticuleuse satisfaction des besoins du touriste quand elle se fait initiation aux charmes d’une culture personnelle dont les propriétaires ont imprégné leur service : on ne saurait mieux dire, ils ont donné à leur hôtel une âme.
Ce décor extrême-oriental, dira-t-on, n’a rien de napolitain. Il ne dépare pas pour autant la baie de Naples. A-t-on oublié que la civilisation romaine s’est particulièrement distinguée par son goût à faire sien tout ce qu’elle aimait chez les autres et qui déjà, à l’époque, venait souvent d’Orient ? On n’est pas dépaysé à l’Hôtel Oriente quand on revient d’une visite du temple d’Isis à Pompéi ou encore de la villa de Loreius Tiburtinus et de celle des Amorini Dorati dont les maîtres en étaient des fidèles.
Sans doute le caractère familial de l’Hôtel Oriente explique-t-il cette réussite. Ses fondateurs, un couple d’artistes, ont osé faire d’un service marchand utilitaire une œuvre d’art permanente sans cesse renouvelée, appelant en retour les clients à tenir un rôle à la hauteur du décor et de la qualité du service offerts. Qui serait assez fruste pour s’y refuser et se priver du plaisir dont cette complicité est la promesse ?
 
Un gain de temps par la situation de l’hôtel
Au surplus, à l’entrée de Vico Equense, l’Hôtel Oriente est admirablement situé pour faire une économie de temps. Car ce n’est pas en kilomètres dans la région de Naples qu’il faut compter les distances, mais en temps. Résider à Sorrento, dix kilomètres seulement plus loin, c’est prendre le risque, sur la seule route littorale encombrée, de perdre une bonne heure, sinon davantage, pour rejoindre Pompéi et l’autoroute qui relie Naples à Salerno, prolongée au nord de la baie par la tangenziale, le périphérique napolitain. De l’Hôtel Oriente, on en est à un quart-d’heure vingt minutes. Dans une journée de visites, ce n’est pas rien de s’épargner deux heures et plus de transport.
Loin de l’agitation de Naples, mais proche des sites archéologiques à découvrir et de l’autoroute qui y mènent, l’Hôtel Oriente est un havre de paix quand on revient le soir ébloui mais fourbu. Par la grande baie ouverte du restaurant d’où l’on aperçoit, en dégustant des spaghetti vongole, l’îlot Margarita dans sa couronne d’écume et, au-delà, la côte nord de la baie qui bientôt dans la brume s’illumine, une brise légère monte de la mer qu’on respire à longs traits. Le corps, encore brûlant de l’ardeur du jour, s’apaise enfin à son souffle et aux larges rasades d’un vino rosso à « Sapori antichi » ou d’un vino bianco frizzante fresco. « Carpe diem ! ». Sait-on jamais de quoi demain sera fait ? Paul Villach


38 réactions


  • Elisa 28 juin 2010 10:54

    Pub ou Info ?

    Grave dérive !


    • Paul Villach Paul Villach 28 juin 2010 11:22

      @ Elisa

      Vous avez l’air d’ignorer que la publicité est de l’information et l’information de la publicité. C’est vous qui dérivez !
      Apprenez ce qu’est l’information avant d’exhiber votre ignorance !   ! Paul Villach


  • Lapa Lapa 28 juin 2010 11:26

    Nous sommes passionnés par vos photos de vacances.

    une petite chance de vous voir en tongues, bermuda et chemise à fleurs ?


    • Paul Villach Paul Villach 28 juin 2010 11:59

      @ Lapa

      Je le crois volontiers ! La preuve ? Vous n’avez rien de mieux à faire ! Vous ne pouvez vous empêcher de venir les voir. Merci ! Paul Villach


  • Nicolas 28 juin 2010 11:53

    Bonnes vacances monsieur Villach, et surtout, restez longtemps en vacances, très longtemps...


  • Clouz0 Clouz0 28 juin 2010 12:05

    La salle de restaurant montre bien qu’il s’agit d’une résidence pour personnes âgées (de luxe).

    PB : toutes ces marches, pas facile avec le déambulateur !

  • Yohan Yohan 28 juin 2010 12:08

    Capri !!! c’est fini (la la la !!!) et dire que c’était la ville des derniers ringards....


  • srobyl srobyl 28 juin 2010 12:10

    Merci, Paul, ça fait du bien de rêver....Pensons toutefois à mettre un peu de baume au coeur de nos amis en fin de droit, avec ça, par exemple... 


    • srobyl srobyl 29 juin 2010 11:43

      devant un oeil félin aussi menaçant, je ne peux qu’expliciter :

      si tu n’as pas assez de thune pour aller vraiment te pavaner à Napoli, tu remplis ta baignoire d’eau, un peu de canard WC (bleu), tu immerges un gros caillou, tu pousses un peu le chauffage, une bonne lampe halogène 500 W, un fond musical de mandoline, une table garnie (pasta =bolino, + un peu d’eau chaude, pizza Bouitoni) et tu accroches au mur une petite divinité orientale en plastoc de chez NOZ (3,50 euros) et le tour est joué...
      Comme dans la regrettée émission « palace », la rubrique « bonjour les pauvres, salut les fauchés »...Vous pouvez faire palace chez vous !!
      D’où le site sur la bouffe italienne en conserve


  • italiasempre 28 juin 2010 12:18

    Vous avez raison Paul, on tombe souvent soit dans la reproduction de stéréotypes -c’est franchement lourd- soit dans le formatage mondialisé
    - c’est particulièrement triste-.
    J’aime bien vos photos et j’aime bien votre article. 


    • Paul Villach Paul Villach 28 juin 2010 12:28

      @ Italiasempre

      L’Italie et l’excellence de son art de vivre nous réunissent. Paul Villach


    • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2010 10:28

      @ Italiasempre

      Voyez le crétinisme de certains commentateurs ! Ce dégorgement, je suppose, soulage les cabinets de psy et les comptes de la Sécurité sociale. Paul Villach


    • italiasempre 29 juin 2010 11:52

      Paul,
      Un type qui s’amuse à faire des jeux de mots avec un pseudo -à propos la modo, ça respecte la Charte, ça ?- et se livre à des attaques personnelles en se croyant drôle et plein d’esprit, ça me laisse perplexe.
      Mais bon, probablement ça le soulage et quand je peux rendre service... smiley

      Bonne journée à vous.


    • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2010 12:17

      @ Italiasempre

      Internet nous ouvre à la misère du monde. Et c’est vrai que l’espace de commentaires qu’offre un article est parfois (sinon souvent) occupé par des gens en souffrance.

      Félicitons-nous, comme vous dites, de leur rendre service : leurs proches n’auront pas à subir leur mauvaise humeur et leur chien sera mieux traité.

      Grâce à qui ? Proches et chien ne le sauront jamais ! Grâce à nous ! Bonne journée à vous aussi. Paul Villach


  • clostra 28 juin 2010 13:03

    Tout cela m’a l’air mieux qu’un formule 1 en effet

    « J’aime le luxe et même la mollesse
    Tous les plaisirs, les arts de toutes espèces
    Il n’est rien qui ne me soit souverain bien » Voltaire

    Mais vous ne nous dites pas le prix de la nuit..


  • Emile Red Emile Red 28 juin 2010 14:47

    Publi-reportage ?

    Ou pubis-reportage ?

    Fut-ce donc flanqué de votre chère et tendre ou bien visitates-vous les lieux à l’ombre du sein de Béa ?


  • Jude 28 juin 2010 14:56

    Bonjour,

    J’ai eu l’impression de lire une brochure de pub pour une agence de voyage vantant tel ou tel hôtel.

    Etaient des vacances sponsorisées ? En échange d’une semaine à l’hotel, vous faites de la pub pour eux ?

    C’est d’un beaufisisme absolu !

    « Voyage-t-on pour retrouver ailleurs ce qu’on connaît chez soi ? »

    Hé bien vous ne m’avez pas fait voyager pour un sou !


    • Emile Red Emile Red 28 juin 2010 15:14

      Hey Jude !

      Don’t make it bad....  smiley


    • docdory docdory 28 juin 2010 16:35
      @ Jude
      Est-ce que vous accuseriez Périco Légasse, l’excellent chroniqueur gastronomique de Marianne, de faire du publi-reportage en décrivant dans un français de toute beauté les plaisirs de la table auxquels il a goûté et les bonnes auberges dans lesquelles il a séjourné ? Non ! 
      Alors pourquoi critiquez-vous Paul Villach de faire la même chose pour Agoravox ?
      Un critique cinématographique qui fait une critique élogieuse d’un film se ferait, selon vous, nécessairement graisser la patte par le réalisateur ?

    • Jude 28 juin 2010 16:43

      Docdory

      « l’excellent chroniqueur gastronomique de Marianne, de faire du publi-reportage en décrivant dans un français de toute beauté les plaisirs de la table auxquels il a goûté et les bonnes auberges dans lesquelles il a séjourné ? »

      Non et pour deux raisons, ce qui le différencie de l’auteur de cette brochure publicitaire bas de gamme :

      1- Comme vous l’avez précisé, Périco Légasse écrit dans un français de toute beauté

      2- Comme vous l’avez précisé également, il écrit sur les bonnes auberges et non sur un hotel à touriste aux arts décoratifs de mauvais gout et dont la salle à manger ressemble à celle de la maison de retraite de triffouillis les oies...

      Merci de m’avoir permis de compléter mon commentaire précédent.


    • Paul Villach Paul Villach 28 juin 2010 16:44

      @ Cher Docdory
       
      À force de les voir et revoir, on finit par connaître ces sinistres individus, toujours les mêmes !

      Ils soutiennent que cet article ne les intéresse pas, mais ils s’empressent de venir le lire. Pis, ils éprouvent même le besoin de le faire savoir.

      La psychologie humaine, vous le savez, est complexe... Paul Villach
       


    • Jude 28 juin 2010 16:51

      Quelle vanité Monsieur !

      J’en ai vu plusieurs sur le net, mais vous faites parti du top.

      Je vois un titre allechant, aspirant à l’évasion dans cette Italie merveilleuse et somptueuse, et je me retrouve dans une brochure publicitaire de mauvais gout ! Et je devrais me taire et ne rien dire ? « Tudieu ! L’ami, sans vous rien dire, comme vous baillez des soufflets ! »


    • Charles Martel Charles Martel 28 juin 2010 20:51

      Paul Villach a l’habitude d’écrire pour ne rien dire. Il aimerait du coup que ses lecteurs ne disent rien non plus.

      Son argument favori : pourquoi venir sur ce que vous n’aimez pas est d’une rare intelligence puisqu’il n’a visiblement pas compris que contrairement aux medias traditionnels, internet permet d’avoir un retour immédiat et un échange bidirectionnel.
      Il est resté à l’ère de la directivité unique et professorale de l’échange. tenons-nous bien sage en attendant que le maître nous apporte ses élucubrations quotidiennes sur les mouches drosophiles ou ses photos de vacances.


    • Paul Villach Paul Villach 29 juin 2010 10:24

      @ Charles Martel

      Une des dérives d’Internet est d’offrir aux désoeuvrés frustrés l’illusion de jouer aux critiques inspirés, en ignorant que le temps qu’ils perdent sur ce qu’ils dénigrent, en prouve la qualité. Paul Villach


  • Lorenzo extremeño 28 juin 2010 15:16

    Prochaine étape Hôtel Terminus Carnon plage smiley


  • Jude 28 juin 2010 15:29

    « meubles laqués, tableaux dorés, bibelots nacrés étincelants, maquette de goélette, paons, éléphants, fauteuils noirs lustrés aux bras et dossiers ajourés d’où ressortent des gueules ouvertes de dragons, grand bouddha de cuivre jaune luisant, au doux sourire énigmatique, »

    Quel manque d’harmonie, de gout... Toutes ces pièces posées de-ci de-là sans but, sans harmonisation... Des pièces et meubles grossiers comme les traits de visage de ce boudha, ou bien encore ces croutes accrochées aux murs comme on peut le voir sur le site de l’hotel !! Et vous trouvez cela beau ??? Beauf oui !!

    Vous voulez être de la diversité et de l’exotisme dans le beau et l’art ? Allez plutot ici en espérant que cela participe à vous sortir de votre beaufisisme !

    Et puis étaler sa vie privée ainsi, quelle indécence... Un peu de tenue, Monsieur !


  • docdory docdory 28 juin 2010 16:37

    Cher Paul Villach 

    Que voilà une bien plaisante incitation au voyage !
    Le plus dur reste à faire : faire des économies pour pouvoir m’offrir ça un jour ! 

  • Dominitille 28 juin 2010 18:21

    L’ Italie est bénie des dieux, cette richesse culturelle laisse pantois.
    Pour en parler, il faut un artiste.
     
     


  • Charles Martel Charles Martel 28 juin 2010 20:53

    article mal écrit et du plus mauvais goût. Quel intérêt ? Combler les vides de la mise en page ?


    • Nicolas 28 juin 2010 21:02

      Bonjour Charles, content de vous recroiser. Cet article n’est pas mauvais objectivement, surtout quand on le compare avec le tout venant actuel du site, mais il y a de tels problèmes avec l’auteur qu’il n’y a aucun échange possible pour à peu près tout le monde.

      Il est vrai aussi qu’il y a un savant dosage de mauvais goût dans le choix du lieu, très connu, trop, et surtout, des déco intérieures qui ont quelque chose d’irrémédiablement tocard.

  • Nicolas 28 juin 2010 21:07

    A propos de Capri, cher maître, j’ai vu récemment dans une soirée ce petit bijou, qui se déroule en partie dans cette île, une coproduction slovaque, britannique, tunisien, américain, français, italien (ils sont toujours dans les parages d’un nanar), aussi de bric et de broc, aussi cliché et en toc que l’aménagement de cet hôtel.


  • Yohan Yohan 29 juin 2010 19:00

    PV vous pourriez nous faire un nartik sur les splendeurs de Tourcoing. C’est qu’il y en a qui n’ont pas votre retraite... ?


  • L'enfoiré L’enfoiré 4 juillet 2010 17:06

    PV,
     Je vois que nous avons le même genre de regard sur l’Italie.
     J’en reviens. Vous connaitrez peut-être. C’était une réédition.
     Je ferai aussi un article (pas ici, sur cette antenne) après avoir assuré d’un maximum d’originalité.
     J’ai eu, pendant mon absence, un article qui par certains aspects pouvait toucher le même domaine. « Pourquoi voyageons-nous ? »
     C’est fou, comme les « grands esprits » se rencontrent.
     smiley
     


    • L'enfoiré L’enfoiré 4 juillet 2010 19:17

      M..... j’ai oublié de me moinssé.
      On oublie les habitudes.
      C’est fait.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 5 juillet 2010 13:18

      PV,
      Au fait, j’ai oublié de dire que je connais très bien le coin que vous décrivez.
      Mais cela me fait retourner 30 ans en arrière en octobre 1980.
      C’est dernier temps, je reste plus dans le nord.
      Il y a fait déjà bien trop chaud ces deux dernières semaines.
      Si vous avez le temps, dites-moi si vous connaissez le coin que je citais.
      Bonne journée


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 juillet 2010 17:12

    Pareil , j’ ai revendu ma Bentley , marre de ces guimbardes pour frimeurs du house vous ...


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