dimanche 9 avril 2017 - par Daniel MARTIN

Syrie : Et si ce n’était qu’une funeste mise scène. Mais alors, pourquoi ?

TRUMP et le retour de la méthode BUSH

Depuis plusieurs jours, médias et politiciens en mal de reconnaissance nous ont abreuvé de photos insoutenables qui résulteraient de frappes par arme chimique, imputables au Président Syrien Bachar AL-ASSAD et qui auraient fait une centaine de victimes dans la ville de Khan Cheikhoun, aux mains des rebelles islamistes. Avant que TRUMP ne fasse procéder à des frappes de répression, en violant le droit international, le bon sens aurait été d’attendre le résultat d’une commission d’enquête de l’ONU pour vérifier sur place et prendre des sanctions éventuelles dans le cadre des nations unies, si cela était confirmé. Renouant ainsi avec les pratiques belliqueuse de BUSCH en Irak en 2003 qui avait justifié l’intervention Américaine, au prétexte que Sadam HUSSEIN possédait ‘des armes de destruction massive, alors que la suite démontrera que c’était faux, sans mandat de l’ONU, Donald TRUMP a déclenché jeudi des frappes contre une base militaire la Syrie. Cette action militaire qui viole le droit international a été applaudie par ses fidèles auxiliaires Occidentaux en particulier par le plus servile d’entre eux François HOLLANDE, qui en réclame plus. Le Président Français étant relayé et soutenu de fait par plusieurs candidats à l’élection Présidentielle, dont le socialiste Benoit HAMON, qui avec ses alliés Verts sont les plus virulents à l’égard du Gouvernement Syrien.

Agression contre un Etat souverain

Comme on pouvait s’y attendre, Moscou dénonce une « agression contre un Etat souverain ».

Les frappes américaines en Syrie causent un « préjudice considérable » aux relations entre Moscou et Washington, a déclaré vendredi le Kremlin, qui estime qu'elles constituent une « agression contre un Etat souverain ». Et de rajouter par son porte parole Dmitri PESKOV : « Cette action de Washington cause un préjudice considérable aux relations russo-américaines, qui sont déjà dans un état lamentable « .

Pour justifier les frappes Américaines en Syrie, alors que des doutes et des divisions persistent sur la scène internationale, TRUMP a profité du rejet par les Russes du projet de résolution présenté par les USA, La France et les Britanniques pour prendre des mesures unilatérales en Syrie, comme il l’avait annoncé.

Texte qui condamnait dans les termes les plus forts l'usage d'armes chimiques en Syrie, en particulier l'attaque de Khan Cheikhoun et demandait que la commission d'enquête de l'OIAC, mandatée par l'ONU, commence immédiatement à travailler pour identifier les auteurs de cette dernière attaque. Le projet de résolution demandait également à la Syrie de fournir les plans de vol et toutes informations sur des opérations militaires au moment de l'attaque. Enfin, le texte menaçait d'imposer des sanctions en vertu du chapitre 7 de la charte des Nations unies. Si la Russie a bien évoqué le bombardement par le régime syrien d'un atelier de fabrication de bombes où se trouvaient des substances toxiques, elle a tout de même jugé « inacceptable » en l'état le projet de résolution présenté par les trois pays occidentaux….

Il y a bien eu un bombardement de l’aviation Syrienne, mais cela ne signifie pas pour autant que c’était des bombes avec des produits chimiques ou des gaz toxiques

Les autorités russes avaient bien affirmé que l'aviation syrienne est à l'origine du raid aérien qui a tué 72 civils dans la journée de mardi 4 avril. D'après les informations du Ministère Russe de la Défense, les forces du régime de Bachar AL-ASSAD auraient visé « un entrepôt terroriste » qui abritait « un atelier de fabrication de bombes » et où il s’est révélé contenir des « substances toxiques », près de Khan Cheikhoun (nord-ouest). Le Ministère n’a toutefois pas précisé si l'armée Syrienne avait frappé volontairement ou par accident cet entrepôt. Bachar AL-ASSAD n’a cessé de démentir « catégoriquement » toute implication dans cette tragédie. Pour lui ce sont « les groupes terroristes et ceux qui les soutiennent, qui sont responsables d'avoir utilisé des substances chimiques » Selon Walid MOUALLEM, chef de la diplomatie Syrienne : « l’armée syrienne n’a pas utilisé et n’utilisera jamais des armes chimiques contre son propre peuple, pas même contre les rebelles et les jihadistes » …

Si ce Ministre dit vrai, la question est de savoir comment se fait-il que des terroristes Islamistes possèdent des stocks d’armes chimiques, comment se les sont-ils procurés et qui leur a fourni ?

Et si, au-delà de certains intérêts stratégiques des USA, les prétendues armes chimiques de Bachar AL- ASSAD utilisées contre la population Syrienne masquait également une bavure Américaine à Mossoul en Irak le 17 Mars 2017, mais pas seulement ?

Curieusement, cette affaire avec les accusations portées contre le régime Syrien interviennent après une bavure Américaine à Mossoul en Irak et alors que les Américains suivis par leurs serviles serviteurs occidentaux, au premier rang desquels le Président Français, ne mettaient plus en préalable le départ de Bachard AL-ASSAD pour trouver une solution politique au drame Syrien. Celui-ci venait d’ailleurs d’enregistrer plusieurs succès militaire contre Daech à Palmyre, Raka et Alep.

Alors que le Pentagone a confirmé samedi 25 mars 2017 que l’armée Américaine avait tué plus de 100 personnes dans des frappes aériennes qui visaient le groupe terroriste de l’Etat Islamique, cela est passé inaperçu au sein de la classe politique Française.

L’armée américaine avait reconnu pour la première fois le samedi 25 mars son implication dans la mort de plus de 100 civils lors d’une frappe aérienne menée cette semaine. L’armée américaine parle d’une erreur et affirme que les frappes aériennes visaient en effet le groupe Etat Islamique.

D’après Washington Post, les faits se sont déroulés ce 17 mars. L’incident, s’il est confirmé, pourrait être le bilan le plus important de morts civils depuis le début des opérations militaires américaines contre le groupe Etat Islamique en Irak en 2014. D’après le New York Times, le Pentagone a déjà ouvert une enquête sur cet incident. ( http://lecourrier-du-soir.com/2017/03/26/bavure-militaire-larmee-americaine-frappe-et-tue-par-erreur-plus-de-100-civils-en-irak/)

On ne saurait opposer les victimes d’un camp pour justifier celle de l’autre camp, mais, alors qu’il y avait également de nombreux enfants dans les décombres, on ne peut pas dire que cette bavure militaire ait fait l’objet d’une couverture médiatique particulièrement intense et comparable à celle de Khan Cheikhoun en Syrie, de même nos « vertueux hommes et femmes politique ne se sont guère empressés à dénoncer cette « bavure » qui n’était pas la première du genre…

S’il ne s’agissait que d’une funeste mise en scène, mais pour quelles raisons ?

Soit le Président Syrien et l’ensemble des membres de son gouvernement souffrent de graves problèmes psychologiques, au point d’ignorer que s’ils entreprenaient de telles actions contre leur population, la communauté internationale et les Américains leur feraient payer très cher, notamment en remettant immédiatement en cause les précédentes déclarations de TRUMP qui levait le préalable sur Bachar AL-ASSAD, pour la suite des négociations.

Soit il faut éliminer à tout prix ce régime pour des raisons économiques et stratégiques au service des USA et d’Israël. Ce qui à mon humble avis est bien là, la raison essentielle. Mais attention Bachar AL-ASSAD et son régime sont un ultime rempart contre le terrorisme Islamique de Daech, Al Quaïda et consorts, qui en cas de chute ne ferait qu’une « bouchée » du Liban et au-delà de tous les pays du nord de l’Afrique…L’exemple Libyen serait à méditer.

Concernant les intérêts économiques de Donald TRUMP, de même que ceux des USA en Syrie, actuellement ils sont nuls. Il s’agit d’un pays dont l’économie, fragile, reposait avant le conflit sur un pétrole, dont les réserves étaient assez faibles, voire en cours d’épuisement. Bien qu’épuisé par un conflit qui dure depuis six ans, ce pays conserve essentiellement un intérêt stratégique indéniable, pour l’Iran et la Russie, c’est certainement la raison qui conduit le Président Américain et ses maîtres de « Wall Street » à vouloir rebattre une partie des cartes au Moyen- Orient. TRUMP considère certainement dans sa cervelle embuée ces frappes contre le régime Syrien, comme un outil géopolitique pour imposer sa maîtrise du monde…

Il faut aussi abattre le régime Syrien de Bachar AL-ASSAD, pour plusieurs autres raisons :

Il ne faut pas s’y tromper, et je n’ai cessé de le rappeler maintes et maintes fois :  l’opinion publique a été totalement manipulée par la prétendue « révolution du jasmin » ou celles des « printemps Arabes, alors qu’elles résultaient, ainsi que l’instrumentalisation des groupe terroristes islamistes, dont Daech, d’un un scénario écrit depuis longtemps, si on se réfère à un membre influent des proches de BUSH en 2002 : …« D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite …Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire.  » (The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur), Sept 2002, de Michael LEDEEN, membre du groupe des néo conservateurs de Georges Bush.)

L'entreprise de démantèlement de l'état Syrien s'inscrit depuis longtemps dans la politique Américano - Israélienne d'atomiser tous les Etats du Moyen Orient au profit de micro - califats en conflits permanents. Cette agression vise également l’élimination de l'arc chiite Hezbollah libanais - Iran, dont l’objectif passe par la destruction de l'Etat laïque Syrien avec en perspectives celui de l’Iran. Les Kurdes, Musulmans Chiites de Syrie et les derniers chrétiens du Moyen Orient sraient les premières victimes. Avec les dérives autoritaires du régime d’ERDOGAN, la Turquie, en fidèle allié et serviteur des USA, par l’OTAN, se poserait en qualité de protecteur des intérêts Américains, ce qui lui permettrait de se retrouver ainsi avec une emprise sur les territoires moyen orientaux de son ancien empire.

Sans oublier qu’avec une ceinture d’Etats en califats Islamiques radicaux plus ou moins atomisés qui ne reméttraient pas en cause les intérêts Américains au Sud de la Méditerranée et avec les impacts sur les pays du sud de l’Europe, dont la France, cela permettrait d’affaiblir la concurrence Euro Asiatique au bénéfice des USA qui aujourd’hui souffrent d’une concurrence économique de la part de l’Union Européenne, de la Chine et de la Russie.

On pouvait ne pas avoir une sympathie particulière pour Saddam HUSSEIN et KADHAFI, ou ne pas en avoir pour Bachar Al-ASSAD, mais on ne pouvait que s’inquiéter et s’opposer avec force à la politique Américaine, ou ceux, qui chaussaient ses bottes, telle la France de SARKOZY en Libye, ou ensuite celle de François HOLLANDE en Syrie. Les soutiens Français à la rébellion syrienne ont surtout servi les islamistes avec les armes distribuées au Front Al-Nosra (Al-Qaïda), au prétexte « qu’ils sont efficaces contre Bachar AL- ASSAD « comme l’avait déclaré FABIUS, alors Ministre des affaires étrangères… Comment Donald TRUMP, Angéla MERKEL, Thérésa MAY et François HOLLANDE ne peuvent-il pas imaginer qu’abattre AL -ASSAD et son régime ce serait une manière d’ouvrir un boulevard à Daech, Al Quaïda, Boko Aram et consorts en direction de tous les pays du Nord de l’Afrique, via le Liban, les territoires Palestiniens, ainsi qu’Israël ? Il est évident que les Islamistes de tout poil, Frères Musulmans, Salafistes, Wahabistes et d’autres sont en embuscade, prêts à confisquer toute évolution démocratique et des Droits de l’homme à leur profit, dès que les régimes laïcs, ou apparentés comme tels, seraient tombés.

Si l’Egypte ou la Tunisie, après avoir vécu un temps sous « la férule » des islamistes, les ont écarté du pouvoir, le risque de leur retour n’est pas pour autant exclu.

Quand François HOLLANDE, en fidèle auxiliaire des USA, avec l’aide de médias à son service n’a cessé, depuis le début de son quinquennat, de faire un forcing scandaleux, voire mensonger contre le régime de Bachar AL-ASSAD.

Actuellement, avec une partie des responsables politiques Socialistes, centristes et Républicains, mais aussi des Verts et des médias à leur service on n’a jamais assisté à un tel degré de dénigrement du régime Syrien au profit des groupes terroristes Islamiques qui le combattent. C’est une véritable overdose de mensonges enrobés de sensibleries pour un niveau de manipulation jamais atteint. Par exemple quand un soir au 20h de TF1 un reportage d’Alep montrait une petite fille de 10 ans environ qui errait dans les rues bombardées d’Alep, ce reportage avait vraiment donné l’impression d’une mise en scène. Aujourd’hui nous avons droit à une nouvelle overdose de photos terrifiantes d’enfants victimes de gaz toxiques prétendument émis par des bombes lancées par l’aviation Syrienne sur la population de la région de la ville de Khan Cheikhoun.

François HOLLANDE, qui n’avait toujours pas digéré l’opposition Américaine aux frappes militaires qu’il avait décidé en Décembre 2013 contre Bachar AL-ASSAD, se réjouit enfin que TRUMP réalise ce qu’il n’avait jamais cessé de vouloir faire... Il fait d’ailleurs le forcing pour profiter des quelques jours restants à sa Présidence pour que les USA renouvellent et amplifient des bombardements sur la Syrie, bien que dans le même temps, après le Conseil de défense de ce vendredi 7 Avril, le même François HOLLANDE demande « une attribution rapide des responsabilités ».

« Les enquêtes de vérification doivent donc être renforcées. Le mécanisme d'attribution des responsabilités doit travailler le plus rapidement possible afin que ceux qui sont à l'origine de ces attaques soient sanctionnés », a déclaré le président de la République dans un communiqué diffusé à l'issue d'un conseil de défense qui a réuni notamment les ministres de la Défense, Jean-Yves Le DRIAN et de l'Intérieur, Matthias FEKL. « Tous les Etats, mais plus particulièrement ceux qui continuent de soutenir le régime, ont une responsabilité dans ce domaine », a-t-il ajouté. « Seule une stratégie d'ensemble permettra de ramener la paix, la sécurité et la stabilité en Syrie », a aussi affirmé François HOLLANDE, indiquant que « la France restera à l'initiative, aux Nations Unies comme avec ses partenaires américain, européens et régionaux ». Surtout accroché aux « basques » des USA..

Si on ne peut qu’être d’accord avec des « enquêtes de vérification qui doivent donc être renforcées. Le mécanisme d'attribution des responsabilités doit travailler le plus rapidement possible afin que ceux qui sont à l'origine de ces attaques soient sanctionnés », ce qui suppose que la commission d'enquête de l'OIAC, mandatée par l'ONU, commence immédiatement à travailler. Mais alors pourquoi, avant de connaître les résultats du travail d’investigation de cette commission, considérer à priori Bachar AL-ASSAD coupable et soutenir les USA qui ont voulu une fois de plus imposer leur maîtrise du monde en commettant un acte de guerre en violation du Droit international ?

Pour conclure

Pauvre Humanité, diront certains… J’ajouterai « pauvres politiciens » qui font tout pour que faute de pouvoir tous vivre ensemble, ce qui devient impossible du fait du nombre qui ne cesse de croître et l’espace vital qui ne cesse de se rétrécir, nous mourrons tous ensemble sous les bombes « de destruction massive » et quand Homo Sapiens aura disparu, les autres espèces pourront enfin dire « bon débarras » …

 



47 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 9 avril 2017 17:07

    Je vous cite :


    « ...quand Homo Sapiens aura disparu, les autres espèces pourront enfin dire « bon débarras » … »

    Si l’anéantissement de l’espèce est dû à des explosions nucléaires, le laboratoire d’Hiroshima et Nagazaki permet de prévoir l’identité de celui qui prononcera cette phrase : ce sera un ginkgo biloba, seule espèce vivante à avoir survécu aux radiations : Pourquoi le Ginkgo Biloba est le seul arbre à avoir survécu à ...

    • Piere CHALORY Piere CHALORY 9 avril 2017 17:23

      @Jeussey de Sourcesûre


      Je crois savoir que les blattes ou cafards communs ont aussi une résistance plusieurs milliers de fois plus élevée que l’homme aux fataux, aux fatals bequerels. Joli monde en perspective, que les deux personnages les plus hauts placés de ce régime en phase terminale, à savoir F.H & M.V représentent à la perfection, mélange de mensonge personnifié en 3d, de traîtrise post machiavélique, bref, sortes de cafards sans les antennes...

       smiley

      Jusqu’au dernier jour, ces gens auront déshonoré la fonction qu’ils usurpent.

       smiley


    • mmbbb 9 avril 2017 18:00

      @Jeussey de Sourcesûre seul moyen d eviter le rechauffement climatique ce sera l hiver nucléaire


    • Alren Alren 10 avril 2017 11:49

      @Piere CHALORY

      Le plus résistant doit être le scorpion, tout un symbole.


    • Deepnofin Deepnofin 16 avril 2017 14:06

      @Alren Il me semble que la bestiole la plus résistante au monde c’est le Tardigrade... Lui pour l’éradiquer, faudra se lever tôt le matin !


  • Massada Massada 9 avril 2017 17:20

    Je ne partage pas votre avis car il met toute la culpabilité des guerres sur le dos des occidentaux et déresponsabilise les arabes. 

     
    La situation actuelle en Syrie, conjuguée à l’état de guerre civile en Irak, constitue la bataille suprême que se livrent sunnites et chiites pour briser leurs blocs respectifs. 

    Dans le cas syrien, le régime alaouite pro-iranien et assimilé chiite s’oppose à un front révolutionnaire largement sunnite, soutenu par les monarchies du Golfe, la Turquie et pour certains groupes, tel l’Armée Syrienne Libre (ASL) ou Jabhat al-Nosra. 

    La situation en Irak a pourri d’une manière similaire, avec un régime chiite autoritaire et un conflit sunnite-chiite larvé au sein de la société irakienne.

    La rivalité « islam contre islam » est un fait récurrent dans les relations de conflictualités au Moyen-Orient.


    • mmbbb 9 avril 2017 17:58

      @Massada alors pourquoi notre cher hollande veut la peau d ASSAD ? Parce les pays du golfe nous achetent des Rafales et qu ils nous tiennent pas la finance Pourquoi ce droit d ingerence voulu par Kouchner, c’est un paravent pour cacher la volonte de la main mise occidentale sur les pays du MO . Pourquoi avez vous la bombinette et pourquoi il est inconcevable pour les occidentaux que l Iran ait la sienne ? Imagineriez vous qu un pays declacre preventivement la guerre a la France ? Qui decide des pays qui sont dans l axe du mal ? Les americains, de Gaulle les a mis dehors et a doter notre pays de la bombe, le seul moyen d etre en paix Le MO a ete faconné par la main des ocidentaux depuis les accords de Sykes Picot je ne vous apprends rien il en est ainsi Quant a nous, la Syrie la Lybie ne sont pas nos guerres Certains generaux francais liberes de leur parole ont expose dans ce media


    • jef88 jef88 9 avril 2017 18:45

      @Massada
      bien d’accord !
      on peut aussi ajouter le problème Kurde ! ! ! !!


    • mmbbb 9 avril 2017 19:08

      @jef88 Qu allions donc faire dans cette galere Lybienne ? Sunnite Chiite ?. Non il fallait degommer Khadaffi en déstabilisant la region en l occurence le Mali Cela ne vous a pas échapper qu Hollande ( il ne pouvait pas faire autrement ) est intervenu apres le chaos Lybien Le dernier :

      Qui a dégommé Mohammad Mossadegh , dans les années 60 la CIA Les amerloques ne toleraient pas ce Nasser Iranien. Maintenant vous avez des religieux alors que ce pays etait un des plus évolués de la region et en paix Il faudrait vous et Massada alliez chez OPTIC 2000 et regarder les faits rien que les faits . 


    • Samy Levrai samy Levrai 9 avril 2017 22:41

      @Massada
      C’est marrant avant il y avait des syriens, des irakiens, des libyens,... et abracadabra avec un petit lavage de cerveau made in the USA, nous nous retrouvons avec des conflits inter religieux comme dans le bon vieux choc des civilisations de Samuel Huntington.
      Nous détruisons toutes les infrastructures des Etats laïcs , y installons le chaos et nous blâmons les victimes ... 

      Es tu prêt à te réveiller ? ou veux tu boire la propagande pernicieuse jusqu’à la lie ? 

    • Abeille 10 avril 2017 04:32

      @samy Levrai

      Excellent !


    • Alren Alren 10 avril 2017 12:20

      @mmbbb

      Les pétromonarchies ne sont plus en position de force comme elles l’ont été par exemple après le « choc pétrolier » de 1973, quand on dut en France limiter la vitesse des véhicules sur tous les axes routiers pour limiter la consommation de carburant et où faute de pétrole on avait des « idées ».

      En effet, le pétrole laisse une part toujours plus grande au gaz naturel comme source d’énergie primaire et on sait que la Russie en regorge. Le gaz et le pétrole de schiste étatsuniens apparaissent comme des concurrents nouveaux, le développement du nucléaire et des énergies renouvelables comme une condamnation à terme du tout pétrole.

      L’attitude de leurs dirigeants héréditaires a basculé vis-à-vis des Occidentaux et particulièrement des Étatsuniens. De conquérants il y a encore vingt ans avec financement de constructions de mosquées et l’envoi de prêcheurs fondamentalistes, ils sont passés au rang de subordonnés des USA pour la conduite de la politique au Moyen-Orient.

      C’est pourquoi l’attitude anti-israélienne a cédé la place à une grande neutralité malgré le martyre que fait subir cet état fasciste à des frères en religion, sans aller toutefois jusqu’au accords ouverts que les dirigeants turcs, autre musulmans sunnites ont passé avec cet état colonial d’apartheid.

      La faiblesse des pétromonarchies tient essentiellement au fait que les chiites sont montés en puissance militaire avec l’Iran et le Hezbollah libanais et que les chiites qu’ils répriment régulièrement à l’intérieur de leurs états ne l’ignorent pas et sont une menace grandissante d’insurrection incontrôlable qui mettrait fin au féodalisme religieux qu’ils imposent à leurs peuples.

      Les pétromonarchies et Israël partagent le même objectif d’un écrasement des chiites, mais du fait de l’arrivée des Russes et de leur grande puissance militaire dans la zone, l’Iran restera aussi impossible à détruire que lors de la guerre Iran-Irak.

      Le temps travaille contre les pétromonarchies et l’état d’Israël dont la suprématie, comme celle des USA ne pouvait être que temporaire au regard de l’histoire.


  • zak5 zak5 9 avril 2017 19:50

    c’est incroyable ! le monde arabe c’est plus de 350 millions d’habitants sur une superficie de 13,3 millions de kilomètres carrés , les musulmans eux sont plus de 2 milliards, et ils ne sont responsables de rien, c’est des bovins qui ne font que brouter l’herbe entre les cailloux


    • mmbbb 9 avril 2017 20:27

      @zak5 non ca ce sont les moutons L histoire est un peu plus complexe que votre assertion assez simple


    • zak5 zak5 9 avril 2017 21:51

      @mmbbb
      Oui ce n’est pas si simple que ça.
      Mais les arabes et les musulmans n’ont jamais fait leur mea-culpa, ils apprennent toujours a leur gamins dans les écoles que les conquêtes musulmanes, el foutouhates, sont des bénédictions qu’il faut glorifier même quand elles étaient conduites par des sanguinaires. Le monde musulman a toujours voulu écraser, et écrase toujours aujourd’hui, les cultures antérieure a l’Islam, avant l’islam c’était la djahiliya, l’ignorance. Ce travail critique est indispensable pour rentrer dans la modernité, ils ne l’ont pas fait et subissent donc cette déflagration de revendication anarchiques qui couvait depuis longtemps (il n y a que la colonisation qui l’a retardé), ça part dans tous les sens et même les grandes nations n’arrivent plus a comprendre, contrairement a ce que raconte l’auteur de cet article. Alors oui, beaucoup en profitent, et c’est de bonne guerre, les arabes et les musulmans ne sont tout de meme pas des enfants de chœurs qui tutoient les anges. Il n’ont qu’a se lamenter sur eux-mêmes en priorité, le monde musulman ce n’est pas une petite peuplade qui vit sans moyens et sans conscience. qu’ils arrivent enfin a comprendre que tout ce qu’ils ont fait jusqu’a présentles les a mené a ce ce drame et que s’ils ne connaissent pas ce que veut dire « Liberté » c’est parce que eux-mêmes n’arrivent pas a comprendre une liberté élémentaire qu’est la liberté de conscience


    • Alren Alren 10 avril 2017 12:26

      @zak5

      Je partage votre point de vue, historiquement exact.

      Mais j’ai essayé plus haut de montrer qu’ils ne sont plus les maîtres du jeu aujourd’hui, qu’ils dépendant des décisions égoïstes des dirigeants US et israéliens.

      Ils sont réduits à l’état de vassaux. D’autre part l’horrible guerre qu’ils mènent au Yemen avec l’accord US est défensive en réalité.


    • mmbbb 10 avril 2017 19:48

      @zak5 l enseignement de l histoire est toujours une construction incomplete et problematique meme en France Il y a quelques temps Macron a fait une allusion sur la guerre d algerie et le le crime contre l humaniite que la France avait commis La torture est en effet un crime contre l humanite puisqu il a ete inscrir comme tel en droit international C ’est que voulait dire macron ( je ne defends pas sa politique ) , vous devriez lire les commentaires du Fig , un deni de l histoire et surtout du droit Meme en france l histoire est encore a vif alors ne jetons pas trop vite la pierre 


    • Abeille 10 avril 2017 04:30

      @Clocel

      Vernochet , Hindi , Soral , Dieudonné , Meyssan , Assange , Snowden, Jovanovic etc... sont des agents du système et des professionnels de la désinformation

      Wikistrike aussi malheureusement .


    • Clocel Clocel 10 avril 2017 06:51

      @Abeille

      Hâââ, pour l’information, il est vrai qu’on est loin de la rigueur éthique du Monde, de Libération, du Figaro, ou de TF1, BFM, etc.


    • leypanou 10 avril 2017 07:53

      @Clocel
      Après une longue hibernation, Abeille alias Milla alias Adrien Desport alias ... est réveillée.


  • Abeille 10 avril 2017 04:26

    le Congrès a , fin janvier confirmer le choix du secrétaire , Rex Tillerson, dont on connaît les tropismes particulièrement favorables à la Russie.

    L’idylle entre Trump et Poutine continue : la presse américaine s’inquiète - Le Temps https://www.google.fr/amp/s/www.letemps.ch/node/1027551/amphtml?client=ms-android-orange-fr


    • Clocel Clocel 10 avril 2017 06:55

      @Abeille

      Tirex ? Le boucher de Bassorah ? Avec un criminel de guerre, on est tout de suite rassuré...


    • Clocel Clocel 10 avril 2017 07:19

      @Clocel

      Autant pour moi, j’ai confondu Tirex avec Mad dog, et Bassorah avec Falloujah...

      Pas réveillé, désolé...


  • Abeille 10 avril 2017 04:34

    03

    Bien sur que Trump ne fait pas des frappes pour les beaux yeux des Syriens. C’est la stratégie du choc : il crée un problème grave pour arriver à son but. On sait bien que Trump mène toute une politique de haine contre les musulmans, que les agressions contre les musulmans ont fortement augmenté aux USA. Comme tous ses conseillers sont des va-t-en-guerre et lui-meme est un pion de l’Aipac et de Goldman Sachs et donc d’Israel (en France, c’est Rothschild : la finance et Israel ont pris le pouvoir sur les États, inutile de voter), Trump aide Poutine, Israel, Bachar el-Assad et l’Iran à exterminer les musulmans sunnites. Le but est là, c’est simple à comprendre. D’ailleurs le vrai président américain n’est pas Trump mais son conseiller israélien sioniste Jared Kushner qui est lui-meme un pion d’Israel. Bachar el-Assad a reu toute l’extreme-droite européenne financée par Poutine, par les états européens et par BruxellesLes mercenaires d’extreme-droite en Syrie ne sont pas venus pour s’amuser mais pour massacrer les musulmans sunnites. Quand vous voyez des dirigeants comme Trump, Poutine ou les européens s’invectiver, c’est de la comédie car ils sont tous cul et chemise. Quand on voit que Soral soutient Trump, Poutine, Le Pen, l’Iran et le Hezbollah, on comprend que tous ceux-là sont des alliés d’Israel. De plus, Poutine a été un grand soutien de Trump et beaucoup de conseillers de Trump ont travaillé ou travaillent avec Poutine.


  • Abeille 10 avril 2017 04:47

    Carter Page, le conseiller aux affaires internationales de Donald Trump alors qu’il était invité par la Nouvelle Ecole d’économie de Moscou pour une conférence sur « l’évolution de l’économie mondiale ».

    LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ

    A la question d’un journaliste de la chaîne de télévision Zvezda (qui appartient au ministère de la défense russe) : « Certains aux Etats-Unis pensent que vous êtes un type mauvais car vous êtes un ami de la Russie, l’êtes-vous ? » M. Page avait répondu : « pas de commentaire ». « No comment », avait-il répété, questionné sur de possibles contacts à un haut niveau lors de sa visite, tandis que son intervention était retransmise en direct par Katehon, un think tank piloté par l’oligarque russe ultraorthodoxe Konstantin Malofeev, le conseiller économique de Vladimir Poutine Sergueï Glaziev, ou bien encore l’idéologue nationaliste et chantre de l’Eurasisme Alexandre Douguine, qui a assuré sur Twitter la promotion de l’invité américain.

    Un conseiller très bien introduit chez Gazprom

    Nommé en mars dans l’équipe des conseillers de M. Trump, M. Page, 44 ans, n’est pas tout à fait un inconnu en Russie. Envoyé à Moscou en 2004 pour y ouvrir le bureau de Merrill Lynch, quatre ans après avoir été embauché par la banque d’investissement américaine, l’homme y a noué de solides relations d’affaires.

    Il a notamment conseillé le géant pétrolier Gazprom dans l’une de ses plus importantes opérations financières, le rachat pour 7,4 milliards de dollars, à Shell, en 2007, de Sakhaline 2, un champ d’hydrocarbures dans la mer d’Okhotsk. A cette époque, Vladimir Poutine avait entrepris de rétablir le contrôle par l’Etat du groupe partiellement privatisé dans les années 1990.

    Peu après sa nomination dans l’équipe de campagne du candidat républicain, le conseiller de M. Trump a confié à l’agence Bloomberg avoir reçu dans sa boîte mail nombre de messages « positifs » de ses contacts russes. « Tant de gens que je connais et avec lesquels j’ai travaillé ont été durement affectés par les sanctions », déclarait-il.

    Lui-même aussi, sans doute, car M. Page, revenu à New York en 2007 pour y monter sa propre société, Global Energy Capital, fait encore partie des actionnaires minoritaires de Gazprom, inscrite sur la liste des entreprises russes sous sanctions américaines après l’annexion de la Crimée et le début du conflit armé dans l’est de l’Ukraine.

    Les connexions de Paul Manafort

    Le banquier n’est pas le seul lien qui relie M. Trump à la Russie de M. Poutine. Paul Manafort, recruté en même temps que M. Page pour mettre un peu d’ordre dans sa campagne, possède lui aussi de solides connexions avec le « monde russe » cher au chef du Kremlin. Lobbyiste patenté, il a notamment conseillé Viktor Ianoukovitch, sans parvenir toutefois à redresser l’image de l’ancien président ukrainien aujourd’hui réfugié en Russie.

    Selon le site Slate, Richard Burt, un ancien de l’administration Reagan qui a commencé également à conseiller M. Trump, ferait partie du conseil d’administration d’Alfa-Bank, une importante banque commerciale russe et aurait également un pied dans Gazprom via un fonds d’investissement. Dans un long article consacré à M. Trump sous le titre « La marionnette de Poutine », Slate mettait en avant les prises de position critiques sur l’OTAN de M. Burt, favorable à une coopération plus « réaliste » avec la Russie.

    Un autre homme apparaît aussi en filigrane dans les réseaux Trump, Felix Sater, un juif russe émigré à la réputation sulfureuse, aujourd’hui en délicatesse avec la justice américaine pour ses liens supposés avec la mafia. Le 17 mai, le Washington Post a décrit, sur la base des dépositions de l’intéressé, l’arrivée de Sater « dans l’orbite » du magnat candidat, par l’intermédiaire de son entreprise, Bayrock Group, qui possède ses bureaux dans la Trump Tower.

    « Des documents prouvent que Trump, en 2005, a passé un contrat d’un an avec Bayrock Group pour développer un projet dans la capitale russe, écrit le quotidien. Sater a dit qu’il avait trouvé un groupe d’investisseurs russes intéressés », notamment « pour un gratte-ciel de luxe ». Le milliardaire candidat lui aurait demandé d’accompagner son fils lors d’un déplacement prospectif à Moscou. M. Trump a affirmé qu’il ne reconnaîtrait même pas l’intéressé dans une pièce.


  • Abeille 10 avril 2017 04:58

    Le candidat à l’élection présidentielle américaine ( Trump) s’est lui-même rendu à plusieurs reprises en ex-URSS, à partir de 1987, puis en Russie, jusqu’à venir organiser à Moscou le premier concours de Miss Univers en novembre 2013. « Pensez-vous que Poutine viendra ? s’interrogeait-il alors sur Twitter. Si c’est le cas, deviendra-t-il mon nouveau meilleur ami ? »

    Ebloui à la perspective de juteux contrats pour la construction d’hôtels de luxe, M. Trump ne les obtiendra finalement jamais. Mais il a lui-même noué dans le pays quelques amitiés, et deux sites Internet ont été ouverts pour promouvoir, en russe, sa candidature. Par médias interposés, Donald Trump et Vladimir « Un homme fort », a dit l’Américain en parlant du président russe ; « un homme brillant et remarquable », a répliqué M. Poutine à propos de M. Trump, tout en assurant que le Kremlin « travaillerait avec n’importe quel futur président américain ».


  • bob de lyon 10 avril 2017 10:54

    Les missiles expédiés sur la piste syrienne étaient une joyeuseté dédiée à la Corée.

    Ils ont décollé quand Monsieur Trump s’asseyait à table pour partager un repas avec monsieur Xi Jinping, c’était donc à l’apéro… manière de créer une ambiance festive !

    Monsieur Trump, je le pense, se contrefiche de la Syrie…

    Au fait, parmi tous les éditorialistes d’Agora Vox y en aurait-il un qui pourrait nous rappeler les origines du conflit coréen qui aurait fait plus d’un million de morts ( ?)

    Peu d’ouvrages français (1 ou 2) et les livres traduits d’auteurs anglo-saxons sont introuvables.

    Merci d’avance.


    • izarn izarn 11 avril 2017 19:22

      @bob de lyon
      On se demande pourquoi les US continuent à nous les casser avec la Corée du Nord....
      Bientot ils vont retourner au Viet-Nam ?
      Les US encore gouvernés par ce vieux gateux comme Mac Cain...
      C’est dommage que les viets n’aient pas fini le travail....
      Bon, je sors...


  • Crab2 10 avril 2017 11:21

    Encore une mise en scène ?

    Égypte : Hélas banal, au nom d’Allah, un croyant dans l’au-delà s’est fait explosé en plein-office dans-une église d’Alexandrie , suites  :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2012/12/changelejeu-et-mahomet-reedition.html


  • njama njama 10 avril 2017 11:39

    ce qui se passe en Syrie, dès le début en 2011 c’était déjà une mise en scène, une révolution qui n’existait pas

    Il y avait un complot ourdi contre la Syrie

    Roland Dumas - les Anglais préparaient la guerre en Syrie « pour Israel » 2 ans avant la prétendue rébellion syrienne
    (1’34)
    https://www.youtube.com/watch?v=BH9SHxetO1I


    • velosolex velosolex 10 avril 2017 11:57

      @njama

      D’ailleurs les centaines de milliers de migrants en Méditerranée, sont des leurres, ou alors des agents à la solde des impérialistes, pour discréditer notre bon Bachar. 

      Comme d’habitude un article borgne, ne voyant les faits que de façon partisane, arrangeant le droit international en faveur des bourreaux, et le niant au niveau des victimes. C’en serait drôle si ce n’était pas dramatique, mais une envie de vomir vous vient
      Un fait : Poutine s’était engagé à être le garant de la destruction des stocks de gaz toxiques, une aberration déjà en soit, qu’il est difficile là de nier puisque les partis coupables l’ont admis ( sinon nul doute qu’on prétendrait ici que c’est de la propagande, et que Bachar n’a jamais largué que des roses) et que disqualifie totalement ce régime syrien qui gaze ces populations civiles. 
      En dehors de leur utilisation, par qui que ce soit, la preuve est faite que cette destruction n’a pas été faite ou qu’elle a été incomplète. On comprend que les russes soient dans l’embarras.. Quand à cet épandage, ce sont bien des avions qui ont bombardé les hôpitaux où ont été envoyé les pauvres victimes, pas des tirs de mortiers..... Hors les avions, et plus simplement la maîtrise du ciel, il n’y a que les syriens et les russe à la posséder. 

    • njama njama 10 avril 2017 20:44

      @velosolex

      partout où il y a des guerres, il y a des exodes ...

      Vous semblez oublier que pendant la guerre en Irak la Syrie a accueilli plusieurs centaines de milliers d’Irakiens qui attendaient que la tempête US se passe
      que la Syrie a accueilli quelques 400.000 réfugiés palestiniens qui n’ont toujours pas droit au retour, mais qui ont les mêmes droits que les Syriens

      Que signifiait vivre en Syrie jusqu’en 2011 avant que les mercenaires islamistes nous envahissent ?

      Journal de Syrie

      Dr Waiel S.H. Awwad, 19 décembre 2016

      [...] Mon amour pour Alep remonte aux années 70, lorsque mon père nous avait envoyés, mon frère et moi, chez de proches parents, Abdulla et Adeeb Aljerf, officiers de l’Académie de l’Armée de l’Air. Le brigadier retraité Adeeb était un ancien pilote d’avion de combat MIG et le souhait de mon père était que nous nous enrôlions plus tard dans ce corps d’armée. Encore jeune garçon, je marchais dans les rues d’Alep, dans le quartier où vivait la colonie arménienne, avec ses ruelles escarpées tout en marbre que la brise rafraîchissait quand le temps se couvrait. Une fois, nous avons fait halte près d’un étal de marché, à l’ombre d’un pistachier. Le petit déjeuner se composait alors de fèves, de houmous, de falafels et de salade de taboulé, le tout accompagné d’un verre de sahlab, une boisson chaude et nourrissante à base de lait, de sucre, de farine de salep et d’essence de musc.

      Cette colonie s’était considérablement accrue après le massacre des Arméniens commis par la Turquie. Dans son ouvrage intitulé « Dans l’ombre de Byzance » ( titre original : « From the Holy Mountain ») et paru en 1997, William Dalrymple note : « Avant la première guerre mondiale, il n’y avait que 300 familles arméniennes dans la ville ; en 1943, leur nombre était de 4 000 000 ». Puis sont arrivés les réfugiés suriani et grecs orthodoxes. « Cet afflux de population a transformé Alep en arche de Noé. »
      [.....]
      http://arretsurinfo.ch/que-signifiait-vivre-en-syrie-avant-que-les-islamistes-nous-envahissent/


  • cevennevive cevennevive 10 avril 2017 11:47

    Daniel MARTIN, bonjour,


    Vous avez exprimé là, très clairement, ce que je pense. Je vous en remercie et souhaite que beaucoup d’entre nous vous lisent avec des neurones ouverts (et non entrebaillés).

    Les contradicteurs à votre article donnent, jusqu’à présent, de mauvaises raisons...

    Bien à vous.
     

  • njama njama 10 avril 2017 11:50

    Kouchner, « Monsieur Sac de Riz » en 2011 « il faut, en renversant Bachar, briser l’axe Hamas-Hezbollah-Damas-Téhéran »
    comme quoi, la (soi-disant) révolution syrienne et le peuple syrien, BHL, Fabius et Kouchner ils s’en tamponnaient le coquillard les trois compères sionistes !


    Escroquerie : Infosyrie était au meeting « pro-syrien » de BHL
    Par Louis Denghien, le 5 juillet 2011
     
    C’est dans le cadre élégant et éminemment bobo du cinéma Saint-Germain-des-Prés, à un jet de bouchon de champagne du célèbre café des Deux Magots, que le dandy, lobbyiste atlanto-sioniste et imposteur littéraire Bernard-Henri Lévy tenait, lundi 4 juillet (jour de l’Independance day américain, au fait), la réunion de lancement de son assoce-gadget SOS Syrie, en présence de personnalités bien connue pour leur engagement pro-palestinien et pro-arabe en général comme Laurent Fabius, Bernard Kouchner, André Glucksmann, Frédéric Encel, Fadela Amara jouant ici le rôle du harki et Dominique Sopo, patron de SOS Racisme, celui de la potiche antiraciste. Naturellement, Infosyrie se devait d’être présent à cette dernière manipulation politico-médiatique bien parisienne, juste avant les vacances. Choses vues, et entendues.

    (Presque) autant de CRS que de participants
    [..........]
    Puis le théoricien du droit d’ingérence, Bernard Kouchner lui-même, prend la parole : de ce ton grave et « inspiré » – un peu le registre Dominique de Villepin – qu’on lui connaît, l’ex-ministre-potiche des Affaires étrangères de Sarkozy crache carrément le morceau : il faut, en renversant Bachar, briser l’axe Hamas-Hezbollah-Damas-Téhéran, trop peu « american & israelian friendly » en quelque sorte. Hélas, reconnaît-il, une intervention militaire en Syrie est impensable, car il n’existe pas de consensus là-dessus à l’ONU (nouvelle allusion perfide à la Russie, autre grand méchant de la soirée). Kouchner reconnaît aussi que le précédent irakien est plutôt un « mauvais exemple« , qui continue de polluer un peu son concept d’ »ingérence humanitaire », avec notamment le sort peu enviable des minorités chrétiennes livrées à la haine des extrémistes musulmans. Bref, c’est mal parti pour faire grand chose contre le régime de Damas, mais Kouchner réclame quand même, pour le principe, le départ de Bachar.
    [..............]
    http://arretsurinfo.ch/le-4-juillet-2011-bhl-fabius-kouchner-lancaient-la-campagne-assad-doit-partir/


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 10 avril 2017 12:28

    Selon Robert Parry, sur Dedefensa, Trump a agit contre l’avis de la CIA, qui n’imputait pas l’attaque à Assad.
    Alors toutes les hypothèses sont possibles avec un président qui ne suit que son instinct et la dernière émotion du jour.
    Il représente l’apothéose du triomphe médiatique, la gouvernance dans l’instant et par l’instinct, coûte ce que cela coûte, sans aucune conscience des conséquences de ses actes, comme un cocaïnomane sous acide dur.
    Par rapport à des supputations de stratégies complexes, qu’elles soient internes ou externes, c’est la pire compte tenu que cet homme sous l’influence de ses impulsions détient la bombe atomique.
    Trump pourrait déclarer :
    « Que le pire soit avec nous, et avec notre délire, Amen »


    • njama njama 10 avril 2017 12:41

      @Jean-Paul Foscarvel

      Trump a eu des prédecesseurs, Reagan
      « Tea-party » à la Maison Blanche avec les islamistes talibans : la légende de cette photo qui a été récemment retirée de quelques sites est :

      Ronald Reagan rencontre les moudjahidines (talibans) en 1985 : « Ces hommes sont l’équivalent des pères fondateurs des États-Unis. »

      https://politicalfilm.wordpress.com/2013/04/08/parry-vs-hanks-re-afghanistan/reaganmeetstalibanwhitehouse/

      En 1982, le président Ronald Reagan a même dédié la navette Columbia aux « combattant de la liberté », les islamistes appuyés par les États-Unis en Afghanistan, à savoir Al-Qaïda et les talibans.

      « Columbia représente les plus grandes aspirations de l’Homme dans le domaine de la science et de la technologie au même titre que la lutte du peuple afghan représente les plus grandes aspirations de l’Homme à la liberté. »

      https://www.youtube.com/watch?v=uqZ-ToXjCz0


    • velosolex velosolex 10 avril 2017 18:20

      @Jean-Paul Foscarvel
      Marrant....Trump était pourtant le favori de tous ceux qui soutiennent Bachar ici, alors que moi ce type me faisait vomir. Et voilà que les rapports se sont inversés....Vous voilà gros jean comme devant, cocus par le favori du Kremlin...La créature aurait elle trompé ses maitres ?... Je me garderais de donner les raisons de ce coup de poing sur la table, mais je m’en réjoui. Que cela plaise ou non à tous ceux qui sont sur ce site et qui n’ont d’yeux que pour Poutine, Trump a fait ce qu’une grande majorité de gens rêvaient, et c’est tout aussi inattendu que s’il avait ouvert la frontière mexicaine. Je ne vais pas pour autant vous dire que c’est un saint.....Arrêtons avec cet ONU, on sait bien que le fonctionnement de ce truc rend caduque à peu près toute mesure, dans le sens qu’un membre du conseil permanent s’opposeront toujours aux sanctions. Et dans cette nouvelle confrontation des blocs, ce ciment ne peut que craquer. J’ai lu tout et n’importe quoi sur ce bombardement, en dépit de l’évidence que la Russie a d’ailleurs accepté à demi mot, furieuse que ce type a passé la ligne rouge, se croyant « chat perché ».... Hypothèses fumeuses et multiples, y compris une intervention d’Erdogan, tentant de torpiller les accords. Ce qui revient comme raison le plus souvent pour dédouaner Bachar, c’est l’intéret, le fait de se tirer une balle dans le pied...... Mais le problème de ceux qui mettent du rationnel, oublient que justement l’orient, et surtout ce genre de type est irrationnel et qu’il est dans sa nature de reproduire ce qu’il a déjà fait. Lisez donc la fable du scorpion et de la grenouille de La Fontaine ; Tout est là. Pour la rationalité interrogez l’histoire, et vous comprendrez très rapidement que la rationalité n’a rien à voir avec la paranoïa et la mégalomanie d’un dictateur. Sinon Adolph aurait suivi l’avis de ces maréchaux et n’aurait pas envahi l’URSS...C’est le désir de puissance qui est une fois de plus au coeur de l’affaire, chez cet arracheur de dents, et de gens


  • edouard 10 avril 2017 12:34

    Il vient de se passer un véritable putsch à la maison blanche : Trump laisse la main ou plutôt la poigne à Tel Aviv , via le gendre Jared Kushner.

    http://presstv.com/DetailFr/2017/04/09/517408/Poutine-Russie-Jared-Kushner-Donald-Trump-Nitzan-Horowitz-Attaque-US-TelAviv-Isral-Syrie-EtatsUnis

    Nous arrivons à la dernière phase du conflit syrien , avec l’échec des proxys sionistes et l’expulsion ferme de l’ aviation israélienne .Pour continuer à rêver au Grand Israël il faut que les ricains prennent le relais et si c’est pas possible à cause des Russes, déclencher un conflit mondial....Dieu reconnaitra les siens

    Donc il faut s’attendre à des provocs nombreuses et partout dans le monde.

    Tel Aviv delenda est !


  • Croa Croa 10 avril 2017 16:39

    Il y a quelques erreurs dans l’article.
    Il n’y a plus de bombes au gaz.
    Les armes au gaz qui subsistent sont des obus. L’armée syrienne n’en a plus (à priori) mais les bandes terroristes agissant en Syrie en détiennent bien. Cet article nous dit que « Tous les matériaux de base viennent d’Europe ». Cependant par “matériaux de base” il faut comprendre les éléments mécaniques et pyrotechniques. Les gaz viennent de turquie (et/ou) sont fabriqués sur place.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 10 avril 2017 17:06

    Bonjour Daniel,
    .
    Votre question : « Mais alors, pourquoi ? »
    .
    Ma réponse : Confession du Général américain Wesley Clark sur le contrôle du Moyen Orient avant fin 2012 plan américano-sioniste de la balkanisation du proche et moyen orient !
    https://www.youtube.com/watch?v=SlHOF24VbJ8
    .


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 10 avril 2017 18:24

    «  »Agression contre un Etat souverain«  »

    Comme on pouvait s’y attendre, Moscou dénonce une « agression contre un Etat souverain ».

    J’ai dit dans mon article que Poutine puait la timidité, c’est historique : Le moyen Orient, Cuba, Afghanistan, Asie... L’URSS a toujours reculé et maintenant la Russie se couche ! La Bolivie est plus courageuse ... 

    Tant qu’il n y a pas un contre-pouvoir face aux Visages Pales d’Amériques, tant que le régime de l’Elysée continue dans son idéologie macabre, tant que les médias croque-morts jubilent et en redemandent de ces pratiques terroristes, alors je vous le dis :

    VOUS VIVREZ ET MOURREZ DÉSORMAIS DANS UN PERPÉTUEL ETAT DE SIÈGE ! 

    Vous ne voyez pas l’idiotie des pays occidentaux qui préparent l’apocalypse ?

    Chaque nouveau responsable ne repose ses fesses sur le tabouret que lorsqu’il aura fait ses premiers pas sur le champ de bataille de la lâcheté, sans honneur, sans dignité et sans gloire puisqu’il consiste à casser le « bougre arabe » ! 

    C’était le Mali pour l’hypocrite Hollande, c’est la Syrie pour l’apolitique Schtroump ! Et la carcasse onusienne elle sert à quoi ?


  • phan 11 avril 2017 04:04

     Oui, ce n’était qu’une funeste mise en scène : le kayfabe (chiqué) repose sur le jargon du catch .
    2 heures avant que les 59 Tomàcôté frappent chirurgicalement, tous les protagonistes sont prévenus, même le futur expulsé de l’Elysée.
    Petit rappel : Donald Trump était catcheur en 2007 pour la bataille des milliardaires (Donald Trump contre Vince McMahon). Vous avez un remake en 2016 Donald Trump contre Clinton&Soros.
    Par cette opération, le frère musulman Erdogan reste dans l’OTAN, la ceinture salafiste est ressoudée (Arabie Saoudite,Qatar,...), le moral de Tsahal est renforcée (dire le moral de l’armée la plus morale est un pléonasme), la « communauté internationale » est rassurée !
    Un porte avion US est en route pour la mer de Corée : un remake du film « Hiroshima mon amour » est à écrire.  
     Mais alors, pourquoi ? Juste le droit de tuer : American weapons first !
    Petit rappel : Le budget militaire américain pour l’armée et les opérations militaires représente 622 milliards de dollars en 2016 (661 mds en 2014), soit plus de 1.7 milliard de $ par jour ou près de 20.000 $ par seconde (compteur), et les États Unis ont été en guerre 224 des 241 années de leurs existences.
    Désolé pour les victimes, les familles, et des peuples non-élus.


  • Analis 11 avril 2017 23:00

    Attention, il se pourrait que la vérité soit bien différente. On aurait bien affaire à une gigantesque mise en scène dans le but d’une manipulation de masse, mais elle pourrait être d’une nature toute autre, et encore beaucoup plus monstrueuse :

    http://www.voltairenet.org/article195897.html

    [quote]La défense anti-aérienne syrienne comprend des S-300 contrôlés par l’armée arabe syrienne et des S-400 servis par l’armée russe. Ces armes sont supposées capables d’intercepter des missiles de croisière, bien que cette situation ne s’est à ce jour jamais présentée au combat. Il s’agit bien sûr d’armes au déclenchement automatique. Elles n’ont pas fonctionné non plus. Aucun missile anti-missile n’a été tiré, ni par l’armée russe, ni par l’armée syrienne.

    Lorsque les missiles de croisière états-uniens ont atteint leur cible, ils ont trouvé une base militaire quasi-vide, qui venait juste d’être évacuée. Ils auraient donc détruit le tarmac, des radars et des avions depuis longtemps hors d’usage, des hangars et des habitations. Ils ont cependant fait une douzaine de victimes, dont neuf sont décédées.

    Alors qu’aucun missile de croisière n’a officiellement été égaré ou détruit, seuls 23 et non pas 59 ont frappé la base de Sha’irat.

    Que signifie cette mise en scène ?

    Le président Trump tente depuis son accession à la Maison-Blanche de changer la politique de son pays, et de substituer des formes de coopération aux affrontements actuels. Sur la question du «  Moyen-Orient élargi », il a pris position pour la « destruction » des organisations jihadistes (et non pas pour leur « réduction », comme l’évoquait son prédécesseur).

    Au cours des derniers jours, il a reconnu la légitimité de la République arabe syrienne et donc le maintien au pouvoir du président démocratiquement élu Bachar el-Assad. Il a reçu le président égyptien, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, allié de la Syrie, et l’a félicité pour sa lutte contre les jihadistes. Il a rétabli un canal direct de communication entre Washington et Damas.

    Le problème du président Trump était de convaincre ses alliés d’appliquer sa politique quel que soit l’investissement qu’ils aient pu dépenser pour renverser la République arabe syrienne.

    Il est certes possible que le président Trump ait fait volte-face en trois jours à la simple vue d’une vidéo diffusée par YouTube, mais il est plus probable que son action militaire de ce matin s’inscrit dans la logique de son action diplomatique précédente.[/quote]

    Non, ça n’a rien à priori d’une incongruïté, cette dernière hypothèse serait plus probable en effet. Certains éléments bizarres plaident en effet en faveur d’une base désertée, tels le nombre étonnamment faible de victimes annoncé par les syriens (entre 9 et 12, dont des civils), et l’annonce, faite par l’agence Reuters et l’OSDH, et confirmée par des sources syriennes, que la base de Chayrat était de nouveau opérationnelle juste après les frappes.

    Il y a au moins un point sur lequel une telle stratégie pourrait porter ses fruits, et qui est commun aux deux scénarios (avec ou sans entente préalable) au niveau des motivations : cela débarrasserait Trump des encombrants procès en « ingérences russes » dont il aurait été bénéficiaire durant la campagne, et qui empoisonnent le début de sa présidence, jusqu’à la vie parlementaire (un sénateur venait d’annoncer qu’il refusait de présider la commission parlementaire qui devait les enquêter, dans un contexte très houleux). On pourrait aisément comprendre que les russes et les syriens aient pensé qu’il était important de lui faciliter la tâche, fut-ce au prix de (petits) sacrifices. On verra la suite, mais il est certain que ses détracteurs qui capitalisaient sur ces notions, en dépit de leur mauvaise foi évidente, vont se retrouver bien embarrassés.

    Après tout, il est vrai que Tillerson semble avoir suivi ce genre de tactique depuis janvier, acceptant de faire des déclarations nettement anti-russes en surface, afin de calmer les médias et les comités sénatoriaux et obtenir la validation de sa nomination, tout en œuvrant subtilement en coulisses en faveur d’un rapprochement subtil et progressif avec les positions russes, tant en Syrie qu’en Ukraine.


    • Analis 11 avril 2017 23:14

      Refit d’une manière lisible (il faudra vraiment qu’un jour, ils déboguent ce nullissime logiciel de texte) :

      Attention, il se pourrait que la vérité soit bien différente. On aurait bien affaire à une gigantesque mise en scène dans le but d’une manipulation de masse, mais elle pourrait être d’une nature toute autre, et encore beaucoup plus monstrueuse :

      http://www.voltairenet.org/article195897.html

       :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :: :

      La défense anti-aérienne syrienne comprend des S-300 contrôlés par l’armée arabe syrienne et des S-400 servis par l’armée russe. Ces armes sont supposées capables d’intercepter des missiles de croisière, bien que cette situation ne s’est à ce jour jamais présentée au combat. Il s’agit bien sûr d’armes au déclenchement automatique. Elles n’ont pas fonctionné non plus. Aucun missile anti-missile n’a été tiré, ni par l’armée russe, ni par l’armée syrienne.

      Lorsque les missiles de croisière états-uniens ont atteint leur cible, ils ont trouvé une base militaire quasi-vide, qui venait juste d’être évacuée. Ils auraient donc détruit le tarmac, des radars et des avions depuis longtemps hors d’usage, des hangars et des habitations. Ils ont cependant fait une douzaine de victimes, dont neuf sont décédées.

      Alors qu’aucun missile de croisière n’a officiellement été égaré ou détruit, seuls 23 et non pas 59 ont frappé la base de Sha’irat.

      Que signifie cette mise en scène ?

      Le président Trump tente depuis son accession à la Maison-Blanche de changer la politique de son pays, et de substituer des formes de coopération aux affrontements actuels. Sur la question du «  Moyen-Orient élargi », il a pris position pour la « destruction » des organisations jihadistes (et non pas pour leur « réduction », comme l’évoquait son prédécesseur).

      Au cours des derniers jours, il a reconnu la légitimité de la République arabe syrienne et donc le maintien au pouvoir du président démocratiquement élu Bachar el-Assad. Il a reçu le président égyptien, le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, allié de la Syrie, et l’a félicité pour sa lutte contre les jihadistes. Il a rétabli un canal direct de communication entre Washington et Damas.

      Le problème du président Trump était de convaincre ses alliés d’appliquer sa politique quel que soit l’investissement qu’ils aient pu dépenser pour renverser la République arabe syrienne.

      Il est certes possible que le président Trump ait fait volte-face en trois jours à la simple vue d’une vidéo diffusée par YouTube, mais il est plus probable que son action militaire de ce matin s’inscrit dans la logique de son action diplomatique précédente.

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      Non, ça n’a rien à priori d’une incongruïté, cette dernière hypothèse serait plus probable en effet. Certains éléments bizarres plaident en effet en faveur d’une base désertée, tels le nombre étonnamment faible de victimes annoncé par les syriens (entre 9 et 12, dont des civils), et l’annonce, faite par l’agence Reuters et l’OSDH, et confirmée par des sources syriennes, que la base de Chayrat était de nouveau opérationnelle juste après les frappes.

      Il y a au moins un point sur lequel une telle stratégie pourrait porter ses fruits, et qui est commun aux deux scénarios (avec ou sans entente préalable) au niveau des motivations : cela débarrasserait Trump des encombrants procès en « ingérences russes » dont il aurait été bénéficiaire durant la campagne, et qui empoisonnent le début de sa présidence, jusqu’à la vie parlementaire (un sénateur venait d’annoncer qu’il refusait de présider la commission parlementaire qui devait les enquêter, dans un contexte très houleux). On pourrait aisément comprendre que les russes et les syriens aient pensé qu’il était important de lui faciliter la tâche, fut-ce au prix de (petits) sacrifices. On verra la suite, mais il est certain que ses détracteurs qui capitalisaient sur ces notions, en dépit de leur mauvaise foi évidente, vont se retrouver bien embarrassés.

      Après tout, il est vrai que Tillerson semble avoir suivi ce genre de tactique depuis janvier, acceptant de faire des déclarations nettement anti-russes en surface, afin de calmer les médias et les comités sénatoriaux et obtenir la validation de sa nomination, tout en œuvrant subtilement en coulisses en faveur d’un rapprochement subtil et progressif avec les positions russes, tant en Syrie qu’en Ukraine.


  • izarn izarn 16 avril 2017 16:15

    Lassant de lire des données qu’on connait depuis trois plombes...
    On s’adresse aux cons ?
    Bien entendu qu’Assad n’utilise pas d’arme chimique et depuis le début. C’est prouvé par M.I.T. !
    Bien entendu que c’est l’arnaque à la fiole de sarin de Colin Powell.
    C’est tellement grotesque !
    L’affaire est classée !
    J’en ai marre de me poser des questions sur une affaire classée !
    Tout est faux, et Trump est coupable.
    Snowden : Tora Bora a été construit par la CIA !
    Tout est dit !
    Merci de démeler le grotesque du mensonge....Pour les mongoliens qui pourraient lire ce topo.
    Mais je crains que dans leur connerie congénitale, cela ne serve à rien !
    Il n’y a aucune hypothése, ducon ! Trump a tout faux !
    10 secondes après les frappes, le con moyen avait tout compris...
    Sauf vous qui vous posez des questions....Normal, le décodex veille !
    https://rutube.ru/video/f8a7c6b269b71cf5dcba46fd77ef1a11/

    Hélas avec trois neurones dans le cerveau, c’est compréhensible !


  • demissionaire bonalors 17 avril 2017 18:11

    Hollande, le PS et les verts ainsi que Macro sponsorisent le massacre des innocents en Ukraine et en Syrie ainsi que le djihadisme et DAESH en Syrie, en ce sens on peut dire que Hollande est un terroriste en puissance, car il a arme DAESH avec l’entremise de Fabius, ils seront donc tous juges par un tribunal revolutionnaire qd Marine Lepen arrivera au Pouvoir ce mois de Mai


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