lundi 13 février 2017 - par VICTOR Ayoli

Taxer les robots ? Hamon en parle, l’Europe y pense aussi

J’ai entendu sur une radio je ne sais plus quel « économiste distingué » - distingué peut-être mais plein de morgue et de mépris pour la piétaille - gloser sur l’idée de « taxer les robots », en appuyant sur le retard de la France en matière de robots (3 fois moins nombreux chez nous qu’en Allemagne, 2 fois moins qu’en Italie). Ce sont des réalités : il y a moins de robots en usine en France parce qu’il n’y a plus d’usines ! (Enfin, presque plus). Innombrables sont celles bradées à des fonds financiers voyous qui prennent la trésorerie, les brevets, le savoir-faire, les commandes puis ferment, lourdent les salariés et, au mieux, déménagent les machines et rouvrent en Pologne, Slovaquie ou Roumanie, au pire disparaissent de la circulation en laissant le personnel sur le carreau, à la charge de la société.

N’en déplaise à ce monsieur, l’idée d’Hamon de taxer les robots est loin d’être ridicule. L’Europe s’intéresse de très près au problème de l’invasion des robots et la commission juridique du Parlement européen a adopté un amendement pour la mise en place d’une pénalité financière, peu ou prou la même que propose Benoît Hamon.

Bien sûr qu’il faut taxer à un taux différentiel en fonction de leur utilité non seulement les robots des usines mais il faut aussi et surtout faire payer toutes ces machines (caisses automatiques d’autoroute, d’hypermarché, etc.) qui prennent la place de personnes qui cotisaient, elles !

Bien sûr la carte vitale facilite le travail des médecins et simplifie les remboursements, mais… que sont devenus les employés qui saisissaient les feuilles de Sécu ? Bien sûr celle-ci va économiser de l’argent, mais les Assedic vont payer et les gens seront désespérés. Alors le revenu universel trouve tout son intérêt pour ne pas désespérer non seulement les caissières mais aussi les paysans.

Taxer les robots n’est pas une réaction contre le progrès, au contraire. Il ne s’agit pas de « brûler les métiers à tisser » mais de mettre en place une taxe équitable.

Derrière cette idée, il y a les travaux d’un Anglais de France, John Mitchell. Il veut taxer ces machines mangeuses d’emplois en leur collant la « cotisation ROSE ». Rose pour « Robots, ordinateurs et systèmes experts ». Le bénéfice de cette taxe servirait à créer des emplois, à assister les chômeurs, à financer des formations, à aider les entreprises à embaucher.

Le raisonnement de John Mitchell est le suivant : « A job égal, les salariés ne sont pas compétitifs avec les machines, d’abord parce qu’ils sont moins efficaces, ensuite parce qu’ils représentent de lourdes charges sociales pour l’employeur. L’idée de la cotisation Rose est donc de rétablir l’équilibre pour qu’il n’y ait pas de « concurrence déloyale » accrue entre humains et machines, lesquelles doivent devenir les « nouvelles vaches à lait ». En faisant payer une taxe sur les robots, ordinateurs et systèmes experts, la compétition se réduirait, le chômage aussi.

La cotisation Rose frapperait les petits ordinateurs comme les gros systèmes, lecteurs de cartes, distributeurs, robots, pompes à essence automatiques, billetteries, trieuses postales et serait une « taxe sur la capacité de production » basée sur un ratio de son invention, le Mac/Man (Machine/homme), évaluant la capacité de production d’une machine par rapport à l’homme. Serait ainsi établie une cotisation mensuelle sur tous les robots, ordinateurs et systèmes experts à un taux en fonction de leur capacité de production mesuré en équivalent-hommes qui serait la base de la taxation. Comme la puissance fiscale des véhicules est mesuré en équivalents-chevaux.

Les gains de productivité ne profitent pas à tous. Les machines au lieu de libérer l’homme en diminuant sa charge de travail le privent parfois totalement de son emploi. La cotisation sociale sur les machines rééquilibrerait l’injuste compétition entre la machine et l’homme.

Il y en a là du pognon à prendre ! ! Et une idée formidable dans le droit fil de la justice, de la liberté retrouvée, de l’égalité homme-machine, de la fraternité (? !) patron-employés.

Voilà. Benoît, voilà Jean-Luc. Y a plus qu’à…

Et puis ROSE, ça doit vous rappeler quelque chose ?

 

Sources :

http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/01/12/taxe-robots-revenu-universel-l-eurodeputee-luxembourgeoise-qui-a-inspire-hamon_1540696

https://www.developpez.com/actu/100362/Les-robots-et-IA-pourraient-bientot-payer-des-cotisations-sociales-un-projet-de-loi-de-la-commission-des-affaires-juridiques-du-Parlement-europeen/

https://www.developpez.com/actu/111150/Emploi-l-intelligence-artificielle-suscite-des-craintes-dans-le-secteur-bancaire-francais-des-emplois-seraient-menaces-d-apres-le-syndicat-SNB/

https://www.developpez.com/actu/110805/L-IA-pourrait-faire-disparaitre-47-pourcent-des-emplois-aux-Etats-Unis-durant-les-deux-prochaines-decennies-et-accentuer-davantage-l-inegalite-des-revenus/

http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/01/12/le-parlement-europeen-va-debattre-d-une-taxe-robot_1540928

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73 réactions


    • Alren Alren 14 février 2017 12:52

      @Shawford

      Le hic, c’est la tête de gondole et l’appareil avenant dont on a absolument aucune garantie formelle à ce jour qu’il remette bel et bien son mandat entre les mains d’une assemblée constituante qui rebrasse effectivement les cartes, seule circonstance pour moi à même de pouvoir se confronter à l’ensemble des forces entropiques qui entraveront de façon quasi inéluctable ce type de velléité de vrai changement.

      Pourquoi je suis sûr que Jean-Luc Mélenchon démissionnera-t-il dès que l’assemblée constituante aura défini une nouvelle constitution qui, espérons-le redonnera le pouvoir législatif à des députés pouvant être révoqués, dès que cette constitution sera approuvée par référendum et entrant immédiatement en vigueur ?

      Parce que s’il ne le faisait pas, il serait immédiatement considéré comme un traître à la Hollande par ceux-là même qui l’avaient soutenu, à savoir les bénévoles de la France Insoumise, dont ses plus proches amis. Et qu’il resterait dans l’Histoire comme un médiocre affamé comme les autres, comme Sarkozy ou Le Pen (!), de pouvoir personnel.

      S’il était au niveau de ces gens-là, il n’aurait pas attendu 65 ans pour se compromettre comme ces membres du PS avec l’oligarchie et ils se serait évité les injures et les avanies que celle-ci lui a fait subir à travers ses « presstitués ».

      Au contraire, avec son élection et sa démission une fois le virage pris dans le bons sens pour la France, il restera une figure exceptionnelle, une grande figure historique qui sera citée en exemple dans le futur comme modèle de dévouement citoyen (car une campagne c’est exténuant).

      Franchement, l’expression « tête de gondole » pour désigner un être humain comme s’il s’agissait de vendre un produit de supermarché m’a paru inappropriée, surtout pour un homme combattu par les merdias qui, en revanche, nous « vendrons » de plus en plus Macron comme une marchandise, sans parler de son programme antisocial et « an-écologique », évidemment ...

      L’oligarchie va ruer c’est sûr, mais ses armes, le fric et les merdias ne pèseront pas face à la loi et au soutien populaire.


    • Alren Alren 19 février 2017 12:27

      @Shawford

      Je retrouve aujourd’hui votre commentaire exigeant que figure dans les statuts du mouvement La France Insoumise l’engagement par JLM qu’il démissionnera dès que la nouvelle Constitution proposée par l’Assemblée constituante aura été approuvée par le peuple grâce à un référendum.

      Mais la FI est une association loi 1901, de statut privé comme toutes les multiples associations déclarées en préfecture.

      En aucun cas, elle ne pourrait se prévaloir d’un statut privé pour imposer une démission à un président de la république dont le mandat est public.

      Plusieurs raisons doivent convaincre le sceptique (cartésien espérons-le) que JLM démissionnera comme il l’a dit en public plusieurs fois dès qu’un système redonnant le pouvoir à une assemblée sera en place.

      La première est, on peut le constater, c’est qu’il n’est pas attiré par l’argent comme un Sarkozy qui pensait accumuler une fortune avant et après ses deux mandats présidentiels.

      La deuxième est, on peut le constater, c’est qu’il tient par dessus tout à préserver sa vie privée et qu’il refuse que ses proches soient sous le feu des projecteurs. Ce qui ne manque pas d’arriver quand on est président de la république.

      La troisième est qu’il vieillit, même s’il est encore en bonne santé. On peut le constater en visionnant les anciennes vidéos de lui. Or le président de la Ve république doit mener une vie fatigante entre les lectures de dossiers, les réceptions et repas, les réunions, les voyages. Son intention était de se faire remplacer par François Delapierre, vingt ans plus jeune. Malheureusement, celui-ci est décédé d’un cancer fulgurant.

      La quatrième raison qui devrait être la plus convaincante pour qui a le sens politique et psychologique et que si JLM trahissait aussi grossièrement ses engagements, il perdrait immédiatement le soutien des militants de la FI, leur estime et leur amitié auxquelles il est facile de comprendre que JLM tient par dessus tout.

      Croyez-moi, je ne ferais pas de la « retape » comme vous dites pour JLM et le programme L’Avenir en Commun, si quoi que ce soit dans son attitude me paraissait le moindrement suspect. C’est un type bien.

      Et s’il a pu se laisser aller à des emportements devant les provocations, que ses ennemis ont tant exploité, c’est qu’il est d’une parfaite sincérité et désireux par dessus tout, avant de disparaître un jour comme tous les êtres vivants, d’avoir fait le maximum pour le bien des Français et derrière eux pour toute l’humanité.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 février 2017 10:51

    Les robots ne peuvent remplacer que 10% des postes de travail.
    L’ubérisation des emplois, vantée par Micronibus, semble bien plus inquiétant.


    C’est prendre le problème de l’emploi à l’envers et faire peur aux citoyens, en leur annonçant des solutions faussées par notre appartenance à l’ UE et à l’euro. Le chômage est dû aux délocalisations ( article 63 du TFUE) et à l’euro trop fort. L’emploi n’a pas disparu, il a été déplacé dans des pays à bas salaires, en Europe de l’ Est et ailleurs dans le monde...

    Commençons par le début, sortons de l’ UE et de l’euro par l’article 50, remettons en place tout ce qui a été dérégulé pour faire plaisir au MEDEF, aux financiers et aux multinationales, et recréons les conditions pour qu’il y ait à nouveau des emplois en France.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 février 2017 11:21

      @Shawford
      On se demande bien comment l’Islande a fait pour avoir 1,9% de chômage , alors qu’elle était bien plus endettée que la Grèce ? Mais surtout ne vous posez pas de questions sur les droits régaliens d’un Etat souverain....


      Une entreprise qui robotise fait des profits. Les imposer permet de financer des emplois ailleurs, dans l’agriculture bio, dans les services sociaux, médicaux, la formation professionnelle ou l’enseignement...

    • julius 1ER 13 février 2017 16:08

      @Fifi Brind_acier

      on devrait leur prêter Assholineau et avant peu le chômage sera à 10 % !!!
      en Islande tu ne peux pas te permettre de chômer , l’île est trop petite c’est forcément mal vu, car tout le monde se connait , !!!

    • julius 1ER 13 février 2017 16:58

      @Fifi Brind_acier

      toujours la désinformation .... radio - propagande Assholineau parle aux français !!

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 février 2017 17:55

      @Shawford
      L’Islande, c’est pour faire comprendre qu’un pays souverain peut prendre des décisions que ne peuvent pas prendre les pays de l’ UE.

      Entre autres, le contrôle des mouvements de capitaux.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 février 2017 18:04

      @julius 1ER
      Informez-vous ! c’est gratuit.
      « Les illusions économiques de l’Union européenne »


    • Alren Alren 14 février 2017 13:11

      @Shawford

      Déjà à peine un an plutôt, Le Figaro [..] parlait de deux à trois fois plus de [chômeurs dus à robotisation : 5 millions]

      Le Figaro est un des journaux de l’oligarchie qui se gave actuellement d’un argent qui ne lui apporte aucun agrément de vie supplémentaire tandis que de plus en plus de Français vivent dans la souffrance physique et morale que la misère engendre, misère que cette oligarchie contribue à accentuer avec ses prélèvements excessifs, pathologiques, sur l’économie réelle.

      Les délocalisations, les frontières ouvertes sans compensation aux produits étrangers et l’absence d’investissement dans les industries et les projets d’avenir sont la cause essentielle de la croissance du chômage. Cela est le résultat d’un plan délibéré conforté par l’UE pour voler toujours plus les salariés d’une part plus grande de la richesse qu’ils produisent. (Car les « robots » ne suppriment pas les emplois non salariés.)

      Mais si à la fin, le peuple s’en rend compte, il pourrait montrer que c’est lui le plus fort en votant « mal ».

      Donc expliquer que la robotisation est coupable de la montée du chômage pour détourner l’attention populaire des vrais responsables est une tactique éprouvée depuis longtemps.

      Pour Hitler tous les malheurs de l’Allemagne étaient dus aux Juifs, pour le F haine c’est à cause des immigrés, surtout les musulmans.

      Impliquer les machines informatisées c’est plus classe car au moins ce n’est pas raciste. Mais tout aussi mensonger ...


  • Francis, agnotologue JL 13 février 2017 11:55

    Taxer les robots c’est une manière de taxer l’investissement.

     
     Pour ma part, j’avais envisagé un système d’Impôt sur les bénéfices qui serait calqué sur le Quotient familial et le principe des tranches.
     
     Le Quotient d’entreprise serait calculé au prorata du nombre de salariés : on calculerait le ’bénéfice par employé’, et l’impôt serait calculé dans la tranche correspondante.


    • jpm jpm 13 février 2017 12:16

      @JL

      astucieux comme proposition. Ainsi les boites qui font de gros benefices auraient tout interet a embaucher pour reduire leur taux d´imposition. Mais a l´inverse une boite qui se monte sans faire encore de benefice n´aurait pas interet a augmenter son personnel. De la meme facon, une boite qui passe une periode creuse sans perspective de benefice ne serait pas encouragee a garder son personnel.

      Ne vaudrait il pas mieux pas mieux encourager directement l´embauche de nouveaux personnels par un credit d´impot ou une subvention directe (et inversement decourager la debauche) et garder un taux unique sans introduire une nouvelle complexite fiscale, de laquelle seules les compagnies les plus riches sauront jouer.


    • Francis, agnotologue JL 13 février 2017 12:33

      @jpm, bonjour,

       
       je pense que les crédits d’impôts ne doivent concerner que les personnes physiques. 
       
       Mais ce principe aurait des effets très différents selon que l’entreprise est grosse ou petite. ; ne serait valable que pour les TPE, pas les grandes ; et ce sont les grandes qui utilisent le plus de robots.

    • jpm jpm 13 février 2017 12:46

      @JL

      sans parler de credit d´impot pour les entreprises, on pourrait parler de subvention ou d´exoneration temporaire de charges pour les nouvelles embauches (nettes c´est a dire dimunées des departs).

      Apres est il vraiment judicieux de lutter contre les robots qui liberent les humains des taches penibles et fastidieuses. Il ne viendrait a personne l´idee de taxer l´electromenager qui a permis de simplifier les taches menageres... et indirectement la travail des femmes.

      Par contre il est clair que les gains de productivite que permettent les robots doivent etre partages, car il n´est pas normal que seuls les detenteurs du capital puissent en beneficier alos que les travailleurs eux se trouver privés de leur gagne pain.

      C´est pour cela que je suis pour taxer tous les revenus, y compris les revenus du capital et donc des machines, pour financer un revenu de base inconditionnel et individuel, qui en complement d´autres mesures, incitera les gens a moins travailler... et donc permettra un meilleur partage des richesses en tous, tout en liberant du temps libre pour mieux vivre.


    • Francis, agnotologue JL 13 février 2017 13:20

      @jpm
       

       ’’est il vraiment judicieux de lutter contre les robots qui liberent les humains des taches penibles et fastidieuses.’’
       
       Il serait en effet illogique de dissocier robotisation et gains de productivité.
       
       Les gains de productivité devraient profiter autant aux travailleurs qu’au capital. Pourtant savez-vous que l’invention d’un salarié dans le cadre de son travail appartient à l’entreprise ?
       
       Actuellement, les charges dites patronales pénalisent les entreprises employant beaucoup de personnel et pas les entreprises automatisées. Et c’est cela qu’il faut changer : les charges devraient être payées sur les bénéfices, à un taux fixe indépendant du nombre de salariés.
       

    • jpm jpm 13 février 2017 13:35

      @JL

      ce que vous appelez des charges patronales sont des cotisations sociales, assises sur la masse salariale. En fait, cela fait partie integrante de la remuneration des travailleurs, car cela permet de financer l´extension ou le differe de salaire que sont les indemnites journalieres, la prise en charge des soins ou bien encore le chomage ou la retraite.

      Par contre, l´impot calcule sur le benefice, que ce soit directement par l´entreprise, ou via l´impot sur le revenus pour les dividendes et les plus value des proprietaires, se doit d´etre progressif et redistributif. Mais je ne sais pas, si l´Etat doit vraiment encourager telle ou telle mode de production... et notamment prendre le risque de decourager l´innovation tehcnique qui permettra de produire de nouvelles richesses demain.


    • PiXels PiXels 13 février 2017 17:34

      @jpm
      .
      « l´idee de taxer l´electromenager qui a permis de simplifier les taches menageres... et indirectement la travail des femmes. »
      .
      J’espère pour vous que cette phrase échappera aux bataillons de « défense des droits des femmes » ! !!  smiley  smiley  smiley


    • Xenozoid 13 février 2017 17:39

      @PiXels

      c’est vrai que indirectement,prête a confusion

    • jpm jpm 13 février 2017 17:49

      @PiXels

      notez que j´ai bien pris soin de préciser que cela ne viendrait a l´idée de personne smiley

      Mais vous avez raison, pour eviter toute confusion, j´aurai du ecrire l´emploi des femmes, au lieu du travail des femmes.

      Ci-dessous la phrase en entier... revue et corrigée.

      Il ne viendrait à personne l´idée de taxer l´électroménager qui a permis de simplifier les tâches ménagères... et indirectement l´emploi des femmes.

      Tout cela pour dire que la robotisation a parfois du bon lorsque les machines permettent a l´humanité de s´enlever de la peine et de liberer du temps libre, que ce soit en entreprise ou à la maison.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 février 2017 18:09

      @jpm
      Comparez les salaires européens.
      Et je ne vous parle pas des salaires à 2,47$ par jour en Birmanie...
      Aucune entreprise française ne peut y survivre, sauf à travailler dans une niche bien spécifique.


      Tant que nous serons dans l’ UE, rien ne changera dans le domaine de l’emploi, d’autant que la BCE encourage le chômage, au profit des financiers.

    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 14 février 2017 10:56

      @jpm
      C’est un rapport bénéfice par nombre d’employés qu’il faut. Au final tu dois payer plus si tu as 100 euros de bénéfice et un seul employé que si tu as 100 euros de bénéfice mais 2 employés, etc ... A bénéfice égal, l’entreprise qui a le plus d’employés paye moins. Ceci fait donc reconnaitre le rôle social de l’entreprise et il existe.
      Tu ajoutes une flat tax sur tous les revenus, d’où qu’il soit (bourse, immobilier, dividendes, travail, etc ...) qui paye sécurité sociale, chômage, allocations, formation, etc ... et les salariés comme les entreprises ne sont plus spécialement des collecteurs de charges. Seul la retraite reste à charge des entreprises et salariés (fiche de paye en 3 lignes).
      Pourquoi un bailleur foncier (à niches fiscales) ne payerait pas pour le chômage alors que son logement est loué à un chômeur avec l’aide d’allocations logements ? Tout est très lié et l’argent est dans un circuit qui tourne d’une poche à l’autre. Ce qui ne vous touche pas directement vous touche indirectement. Personne ne s’inquiète depuis longtemps que des personnes sans enfants puissent cotiser pour les allocations familiales ou payent des impôts pour l’éducation nationale. La flat tax, c’est l’égalité et c’est à faire avant de discuter d’un éventuel RU sinon c’est la charrue avant ....


    • jpm jpm 14 février 2017 11:36

      @Frédéric Van der Beken

      Je comprends parfaitement l´idée de tenir compte du nombre d´employés pour déterminer le taux d´imposition de l´entreprise, mais ce n´est pas si simple lorsque l´on rentre dans les détails.

      Comment déterminer le nombre d´employés de l´entreprise lorsqu´il y a des temps partiels, des emplois protégés ou des stagiaires et bien sur des entrées et des sorties pas toujours équilibrées tout au long de l´année. Quid également de la sous-traitance… et des filiales qui remontent leurs bénéfices dans une holding. Ce sont donc beaucoup de nouvelles règles de gestion à mettre en place pour introduire un taux progressif d´imposition sur les sociétés. Règles que se feront un plaisir de contourner les entreprises qui auront les moyens de se payer un service juridique efficace.

      Ce qui me semble le plus important c´est bien la progressivité de l´imposition totale des revenus de l´entreprise, qui au final reviennent à ses détenteurs. Et là pour le coup, je ne suis pas favorable à une « flat tax » sur tous les revenus qui mettrait fin à la progressivité. Autant je suis pour un prélèvement à la source à taux unique… mais ce prélèvement de doit pas être libératoire pour les hauts revenus… et seulement représenter un acompte sur l´impôt total à payer sur l´ensemble des revenus. Cet acompte, s´il était de 30% serait suffisant pour la grande majorité des ménages, mais il pourrait être complété en fin d´année par les ménages qui disposent de revenus importants, à partir de la troisième tranche de l´impôt sur le revenu (41 – 30 = 11% au-delà de 72 000 euros par an).

      Petite remarque, j´aime moyennement l´expression charges lorsque l´on parle des cotisations sociales, qui font partie intégrante de la rémunération des travailleurs, puisqu´elles correspondent à des droits sociaux, immédiats lorsqu´il s´agit de la santé ou à venir, lorsqu´il s´agit de la retraite ou de la politique familiale. Comme vous l´évoquiez, un célibataire ne le reste pas toute sa vie… et dans tous les cas, il a été lui-même un enfant. Je me méfie donc toujours un peu lorsque l´on parle de rogner ou de remplacer les cotisations sociales, même si je suis bien d’accord que tous les revenus, y compris bien sur les revenus du patrimoine doivent participer à la solidarité nationale.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 14 février 2017 18:51

      @jpm
      "mais ce n´est pas si simple lorsque l´on rentre dans les détails.« 

      Mais ce n’est pas si compliqué si on s’y penche plus que les quelques moments pour l’écrire sur AV. Exposer un principe n’est pas en détailler toute la technique. Il a y des choses infiniment très compliqué dans le code fiscal. Tenir compte des employés, des heures (ça se compte facile), d’un rapport masse salariale sur salaire médian fixé, etc ...

       »je ne suis pas favorable à une « flat tax » sur tous les revenus qui mettrait fin à la progressivité.« 

      Une flat tax sur tous les revenus est dès le départ proportionnelle suivant au minimum une courbe droite, seul l’angle est à trouver (un certain % quelque soit le revenu). Vous pouvez également avoir une courbe type exponentielle (le % de taxe augmente avec le revenu). Et une bonne courbe devrait être bornée avec un maximum où on ne fait plus rien car un pays sans riches est un pays de pauvres et il reste la tva pour compenser un poil.. Ce n’est que des études et des décisions mais les effets de seuil sont ridicules aujourd’hui. Il y a tous les moyens de faire la même chose avec une courbe définie. Que ce soit en matière d’impôts ou d’allocations, les seuils sont ridicules. Tout notre système de prélèvement n’est plus adapté à la situation actuelle et la première inadaptation est de taxer différemment un euro provenant du labeur, de la rente, du foncier, etc .. A ce jeu, c’est l’emploi qui est perdant dès le début. N’importe qui qui a un billet de 100 Ke ne cherche qu’à acheter un appartement et jamais à investir dans une boite.

       »j´aime moyennement l´expression charges lorsque l´on parle des cotisations sociales, qui font partie intégrante de la rémunération des travailleurs, puisqu´elles correspondent à des droits sociaux"

      Oui, pourquoi pas mais là également, on hérite d’un système d’après guerre, de la reconstruction, du plein emploi, etc ... et beaucoup trop de choses ont été assises sur les salaires. Les chiffres sont durs à trouver mais dans le montant total déclaré en France, j’aimerais connaitre la part salaire. Dans le montant finançant pôle emploi ou la sécu, j’aimerais connaître la part issue des salariés et entreprises, etc .. Pour moi, tout est lié et interdépendant : je ne laisserais que la retraite sur les salariés et entreprises. Une réforme fiscale qui mettrait évidemment plus d’un quinquennat, une remise à plat, plus simple, plus égalitaire. Aujourd’hui (je l’ai vu), vous pouvez avoir une déclaration d’impôts à 200 ke, défiscalisée légalement (pour défiscaliser, il faut avoir du superflu) et payer 0 en impôts. Est ce normal ou juste ?

      Il y a un document, rempli par chaque contribuable tous les ans. Ce document pourrait devenir une source extraordinaire de statistiques si on acceptait que tout y figure tel quel : revenus peu importe d’où, avantages en nature, allocations, etc ... Peu importe que certains revenus soient admis ou pas dans le calcul final, le but est d’avoir une statistique extraordinaire car vous avez l’individu, l’age, le lieu, le métier, le type de revenu, etc ... Après je pense que votre vue et vos décisions sont plus éclairées. Aujourd’hui, on a les moyens techniques de traiter des grandes données.

      Il y a tellement à faire si on était un peu plus logique ou comptable que politique.

      Pour ma part, la seule question que je me pose pour les prochaines élections est lequel n’augmentera pas le chômage comme tous les présidents successifs depuis Pompidou (dure réalité, ils ont tous échoués sur ce point) car ce chômage est le cancer du pays. On en a tellement l’habitude que les politiques ne font pas du chômage le sujet n°1 des promesses de campagne.


    • jpm jpm 15 février 2017 09:04

      @Frédéric Van der Beken

      Rien n´est compliqué pour qui sait, mais la complexité administrative reste un mal français qui favorise les plus malins qui savent détourner à leur profit les plus belles idées.

      Le code fiscal des particuliers est déjà monstrueusement mité par les niches fiscales qui profitent souvent aux mêmes, alors je ne voudrais pas que l´impôt sur les sociétés prenne le même chemin. Je préfèrerais que l´on revienne à des règles simples, transparentes et non contournables, du genre je gagne tant, je paye tant en fonction d´un barème progressif clair.

      Après je préfère qu´une entreprise embauche pour produire de la richesse, plutôt que pour payer moins d´impôts. C´est d’ailleurs cette même richesse qui permettra de récolter davantage d´impôts et de cotisations sociales pour le bien de tous.

      A propos de la flat tax pour les particuliers, nous avons déjà la TVA qui est un impôt proportionnel sur le pouvoir d´achat, même s´il est vrai qu´elle frappe davantage les petites gens qui consomment l´intégralité de leurs revenus plutôt que ceux qui peuvent plus facilement épargner.

      Je suis personnellement pour un prélèvement à la source (non libératoire) de 30% sur tous les revenus, du travail comme du patrimoine, en contrepartie d´un avoir fiscal individuel et inconditionnel de 500 euros versé chaque mois.

      Je reste malgré tout attaché à la progressivité des prélèvements au-delà d´un certain seuil correspondant à des revenus importants (plus de 6000 euros par mois). C´est ainsi que l´actuelle troisième tranche (41% au-delà de 72 000 euros par an) pourrait être transformée en une imposition complémentaire de 41 -30 = 11%. On peut encore améliorer cette progressivité en créant d´autres tranches… mais dans un premier j´aimerais montrer que le financement à flux constant d´un revenu de base inconditionnel existe déjà, sans pour autant révolutionner le pouvoir d´achat des ménages.

      Pour ce qui est du financement de la protection sociale (700 milliards par an), il correspond effectivement aux cotisations patronales et aux cotisations salariales que vous pouvez voir sur une fiche de paye. Dans tous les cas, le montant de ces cotisations constitue la rémunération des travailleurs. Le montant cumulé des salaires net est de l´ordre de 800 milliards par an.

      Le budget de l´Etat (300 milliards par an) corresponds aux impôts (IR, IS) et taxes sur la consommation. Tous ces chiffres peuvent se rapporter à l´ensemble de la richesse produite, qui est de l´ordre de 2000 milliards.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 16 février 2017 09:59

      @jpm
      Ma question est de savoir quelle est la part des cotisations patronales et salariales sur le budget de la sécurité sociale (au budget de 700 Milliards selon vos dires) car je serais assez persuadé que la sécu est plus financée par le salariat (salariés + entreprises) pour une utilisation moins proportionnelle. D’où le fait de préférer un système de financement de la sécu par une flat tax sur tous les revenus, flat tax que vous pouvez choisir linéaire ou exponentielle pour continuer à avoir une progressivité vis à vis de la hauteur de revenu.


    • jpm jpm 16 février 2017 15:30

      @Frédéric Van der Beken

      Le securite sociale etait a l´origine financee par et pour les travailleurs, c´est a dire les salariés et leur famille. Mais avec l´augmentation du chomage et la baisse relative du nombre de travailleurs par rapport a la population, la CSG a ete mise en place par Michel Rocard pour faire ce que vous dite, c´est a dire repartir un peu plus la charge du financement de la protection sociale et de la solidarite nationale qui depasse largement le simple cadre des travailleurs.

      Le rendement de la la CSG est important (91,5 milliards d’euros en 2013, soit plus que l’impôt sur le revenu) car elle représente plus des deux tiers des impôts et taxes affectés à la protection sociale.

      Je vous conseille d´aller consulter ce lien pour mieux comprendre les differences sources de la protection sociale en France :

      http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/protection-sociale/financement/qu-est-ce-que-csg.html


  • Gavroche 13 février 2017 12:24

    bonjour


    L’avantage du robot c’est que ça tombe rarement malade, ne réclame rien, ne se syndique pas et ne coûte plus rien dès que son achat est amorti.

    Mais quand ces robots seront généralisés, ils fabriqueront pour qui ?

    Les biens fabriqués par ces robots devront bientôt être achetés par les dits robots car il n’y aura plus de salariés justement payés pour acheter ce qu’ils fabriquent. Leur salaire ne sert qu’à ça.

    • julius 1ER 13 février 2017 16:01
      Les biens fabriqués par ces robots devront bientôt être achetés par les dits robots car il n’y aura plus de salariés justement payés pour acheter ce qu’ils fabriquent. Leur salaire ne sert qu’à ça.

      @Gavroche

      encore un qui va réinventer le communisme .... voila où mène le désoeuvrement !!!!

    • Gavroche 13 février 2017 16:04

      @julius 1ER

       ???
      pas très claire ta contribution.

    • julius 1ER 13 février 2017 16:51

      @Gavroche


      c’est vrai c’était une légère digression... 

      en dehors de toutes considérations politiques il faut quand même avouer qu’en ex -URSS il y a 50 ans le chômage n’existait pas.... normal tout le monde disait que les gens étaient tous fonctionnaires etc.... donc le chômage ne pouvait exister d’ailleurs le Droit au Travail était inscrit dans la Constitution ........ comme chez -nous d’ailleurs le Droit au Travail est inscrit dans la constitution avec la même réussite d’ailleurs ... ce qui devrait tempérer les ardeurs de ceux qui veulent la changer !!!

      car c’est très bien d’avoir de beaux textes qui sonnent bien creux mais si la moitié d’entre eux ne sont que des coquilles vides ..... on peut deviner la suite !!

      cela dit Victor et Mister Rose pose le problème majeur des années à venir et que peu de politiciens s’efforcent de poser tant ils ne sont pas pressés de rompre avec un système qui est tout à leur avantage ( pour le moment du moins ) car ne pas vouloir voir les problèmes ne signifie pas qu’ils n’existent pas ... je pense que le mur est proche mais beaucoup refusent de croire qu’il est là, par absence de courage, de clientèlisme etc.....
      machinisation,automatisation, et robotisation seront de plus en plus présents et ne laisseront du travail qu’aux concepteurs pour les autres c’est l’exclusion dans les termes économiques d’aujourdhui et ce sont bien ces paradigmes qu’il va falloir changer car nous allons revivre 1830 1848 et 1870 dans ce siècle avec juste le changement des 2 premiers chiffres !!!

      à l’époque c’était les machines qui prenaient le travail des humains et aujourdhui ce sont les humains qui sont supplantés par les machines dans les travaux les plus répétitifs mais aussi dans des travaux qui le sont moins .... répétitifs !!!

      en réalité c’est la même chose, la problématique reste la même les machines font très bien les travaux les plus pointus et comme certains le soulignent elles ne protestent ni ne contestent n’ont pas d’état d’âme et c’est bien çà qui les rend si efficaces ... c’est la preuve que l’on ne peut pas rivaliser avec elles dans des conditions précises et bien définies !!!

      l’humain doit faire autre chose qu’être l’appendice de la, machine ou mis en concurrence avec elles !!!!

    • Trelawney 13 février 2017 18:29

      @Gavroche
      L’avantage du robot c’est que ça tombe rarement malade, ne réclame rien, ne se syndique pas et ne coûte plus rien dès que son achat est amorti.

      Un robot tombe rarement malade, mais souvent en panne. Même si’l est amorti en quelques année et non pas dès son achat (encore un super gestionnaire). Son coût en frais d’entretien, d’électricité et divers fait que c’’est pour le moment plus cher qu’un employé charge comprise.
      L’intérêt de l’utilité d’un robot et qu’il est beaucoup plus fiable en terme de qualité de fabrication qu’un humain (surtout pour la peinture, les soudures, le micro-assemblage).
      taxer un robot c’est s’interdire certaines fabrications sophistiquées.

      Une entreprise ne se justifie pas qu’en nombre d’emplois. C’est avant tout un chiffre d’affaire qui s’additionne aux autres pour construire un Produit Intérieur Brut

    • Trelawney 13 février 2017 18:32

      @julius 1ER
      en ex -URSS il y a 50 ans le chômage n’existait pas.... normal tout le monde disait que les gens étaient tous fonctionnaires etc...

      Pas tous, il y avait aussi des prisonniers politiques

    • Xenozoid 13 février 2017 22:44

      @Trelawney

      et guantanamo

    • Trelawney 14 février 2017 12:55

      @Xenozoid
      Vous pensez qu’à Guantanamo il y a des prisonniers politiques ?


    • Xenozoid 14 février 2017 15:39

      @Trelawney


      ça dépend , si il n’y a pas de prisonnier de guerres alors il n’y a pas de déclaration de guerre, le contraire est pareil



    • Xenozoid 14 février 2017 17:49

      @Xenozoid

      avis a juristes


    • Trelawney 16 février 2017 07:24

      @Xenozoid
      Ca pourrait être un sujet de science po : Intégration des camps de travail et des prisonniers politique dans l’économie de l’URSS

      On n’est pas trés loin du robot

      Par contre pour Gantanamo, j’ai comme un doute sur son utilité économique

      Pour ce qui est du « prisonnier de guerre », il me semble que Bush, puis Obama et maintenant Trump, ainsi que Sarkozy puis Hollande ont tous dit « nous sommes en guerre contre le terrorisme ». Ca vaut pour déclaration

  • sweach 13 février 2017 13:20

    A ce demander pourquoi ça n’existe pas déjà ?


    Personnellement je pense que la charge fiscal des entreprises devraient être dépendante de leur chiffre d’affaire et du nombre de personne qu’elles emploient.

    Ainsi pour même chiffre d’affaire, une entreprise qui emploi plus de monde payerait moins de charge. (actuellement c’est l’inverse)
    Avec des gardent fou qui gratifieraient les salaires décent et qui pénaliseraient les salaires indécents (trop haut ou trop bas) 

    On n’aurait plus à ce préoccuper du nombre de robots, les taxes seraient fonction de ce que gagne la société et de ceux qu’elle redistribue à ses employés.

    • Armelle Armelle 14 février 2017 10:17

      @sweach
      « A ce demander pourquoi ça n’existe pas déjà  ? »

      ...parce que c’est totalement con !!!

      « Personnellement je pense que la charge fiscal des entreprises devraient être dépendante de leur chiffre d’affaire »
      Ha oui ? Bah dites donc, il ne ferait pas bon vous prendre comme dirigeant d’entreprise !!!

      Alors une entreprise ne faisant aucun bénéfice, voire des pertes paierait alors une taxe ou fiscalité quelconque ??? histoire de creuser un peu plus son déficit ?
      Vous semblez confondre chiffre d’affaires et bénéfice cher monsieur.
      Ho putain, il y a du lourd ici !!! c’est du haut niveau !!!



    • Armelle Armelle 14 février 2017 10:26

      @Armelle
      Je dis cela car vous négligez totalement et bêtement les différents profils d’entreprises, celles qui transforment bcp, moyennement et d’autres pas du tout !
      Vous faites comment pour pondérer tout ça et préserver une équité ?

      C’est pas le tout d’avoir des idées, mais il faut aller jusqu’au bout du processus

      D’autant que, au bout du compte, cet impôt au bout du bout c’est le consommateur que le paiera !!! vous, moi, eux, car il se retrouvera bien évidemment dans le prix de vente du produit !!!
       


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 14 février 2017 11:26

      @Armelle
      Et pourtant ça a delà existé qu’une entreprise paye des impôts sans bénéfice. Dans les années 90, même en SARL, on payait un impôt forfaitaire basé sur le CA (montant par palier de CA). Récupérable sur l’impôt réel sur les 3 années qui suivaient mais si il n’y avait pas de bénéfice, il était perdu au bout des 3 ans.
      Beaucoup trouvaient génial d’enfoncer encore plus une entreprise qui ne tourne pas. Je rappelle qu’une entreprise sans bénéfice est une entreprise morte à terme sauf cas exceptionnels des phases de lancements, gros investissements, etc ... mais bon le carreleur ou le plombier qui avait fait la mauvaise année ou qui s’était tapé l’impayé du donneur d’ordres qui avait déposé le bilan ... Les énarques devraient faire des stages dans les PME où le patron est autant smicard que son personnel.


    • Armelle Armelle 14 février 2017 12:19

      @Frédéric Van der Beken
      Bien sur, mais je crois que de façon générale, bcp, voire trop de gens ont une méconnaissance totale du fonctionnement, des obligations, et responsabilités des entreprises, on ne parle généralement que les bons côtés et trop d’ignorants font l’amalgame avec le cac !!!
      Et c’est triste, il ne représente que 40 entreprises sur 1.3 millions env. Et l’on parle plus facilement du salaire ’’indécent’’ de Arnaud que du petit patron qui bosse du lundi au dimanche pour 2000 malheureux euros et pour 80 heures de travail...
      Mais je reste convaincue que cette ’’fixation malsaine’’ sur les entreprises et les patrons est entretenue en haut lieu, ce qui permet d’identifier un ennemi pour ma ’’masse’’, laquelle du coup focalisera moins sur l’incompétence de notre élite gouvernante qui, il faut le dire, ne parvient décidément à rien d’efficient


  • julius 1ER 13 février 2017 15:59
    N’en déplaise à ce monsieur, l’idée d’Hamon de taxer les robots est loin d’être ridicule. 

    Bravo Victor 
     
    tu es en pleine forme à ce que je vois, c’est ton meilleur article depuis longtemps !!!

    pour les robots c’est un peu comme pour le cannabis c’est interdit d’y toucher mais entre temps qu’est-ce que les donneurs d’ordre se mettent dans les fouilles depuis 40 ans à croire que certains ne veulent pas que l’on partage un marché aussi juteux .... 

    n’est-ce pas un certain Modératus éminence grise sévissant sur ce site qui parlait il y a 2 jours de cela de quelques 5 milliards de CA.....

    çà fait cher l’interdiction bête et méchante sans autre raisonnement !!!

    • Armelle Armelle 14 février 2017 12:21

      @julius 1ER
      C’est vrai elle est loin d’être ridicule puisqu’elle est totalement con !!!


    • Armelle Armelle 14 février 2017 12:56

      @Blondinette 42
      Et bah vas-y ma grosse, défoule toi, si ça peut te faire du bien c’est tant mieux...Chacun trouve son plaisir où il peut, en fonction de ses capacités intellectuelles. Ce pourquoi tu t’apprêtes à lâcher ton venin puisque tu sembles n’avoir aucune idée sur le sujet, ni même aucun argument !!!
      Salut la pochetronne ou pochetron !!! va savoir...


    • Armelle Armelle 14 février 2017 13:28

      @Shawford
      ...Ils t’ ont relâché ou bien tu t’es encore échappé ?
      En tout cas t’es beau comme un camion (t’emballe pas, c’est genre Berlier 1960, j’adore !!! avec les phares mal réglés !!!)
      ...Une belle tête de vainqueur...
      Reste avec nous c’est sympa, ça met un peu de poivre dans les échanges...


    • Armelle Armelle 14 février 2017 16:41

      @Shawford
      A chacun son appréciation de la médiocrité... Mon appréciation est ce qu’elle est et je le fait savoir cher Monsieur
      Ne sommes nous pas en démocratie ? ce beau pays où la liberté d’expression est si ardemment défendue, pour le bonheur de tous ces Agoravoxien ?
      Par conséquent cette liberté vous autorise aussi à ne point me lire, ce qui, manifestement, agrémenterait votre visite sur Agoravox !
      Pour ma part, c’est ce que je fais, je ne lis plus certains sujets car je sais que le contenu ne m’intéressera pas !!! et je ne dis pas que ce qu’il écrivent n’est pas intéressant, je dis que ça ne m’intéresse pas, ce qui est bien différent !!!
      Soyez vous, en revanche, indifférent aux gens que vous n’appréciez pas, vous verrez ça repose !!! Je ne comprends pas très bien ! vous semblez pourtant avoir l’âge de comprendre cela non ? Ou alors êtes-vous un pubère ayant emprunté la photo de votre papa, peut être...
      En tout cas amusez-vous bien ici, il y a de quoi faire. Moi je m’éclate, entre les contradictions des uns et les inepties des autres, j’avoue que tout ça agrémente bien mes passages ici...
      A bientôt peut être dans une autres joute...


    • Armelle Armelle 14 février 2017 17:32

      @Blondinette 42
      Juste pour finir ma poule !!!
      ’’12 ans d’antenne"
      Ha bah oui je comprends maintenant, mais on t’a opéré il y a longtemps ? En tout cas c’est pas mal fait, sur la photo on ne voit rien, et les cheveux ont repoussé, c’est cool !!!


    • Armelle Armelle 14 février 2017 17:37

      @Blondinette 42

      En tout cas tes 12 ans d’antenne n’auront pas suffit à te fournir les outils nécessaires pour comprendre que la taxation des robots est d’une imbécilité crasse !!! Dommage, vous avez eu bien raison d’en faire faire l’ablation...


  • Ruut Ruut 13 février 2017 16:41

    L’enfer est pavé de bonnes intentions.
    Vous voulez donc un impôt de plus.
    Car un robot vous en avez chez vous pleins.
    Smartphone, PC, tablette, Voiture autonome, robots ménager, robots tondeuse, robots mixeurs, robots radio réveil etc....
    Tout ce qui contiens un micro contrôleur peut être classifié de robot or nous en avons dans tout.

    Cessez de rêver, 100 % de votre revenu universel ira en impôt robot ménager.....


  • mac 13 février 2017 22:30

    Comme d’habitude on va taxer les PME qui achètent une machine outils pour s’en sortir et pendant ce temps des multinationales feront de profits énormes sur le différentiel de niveau de vie avec les pays émergeants que la mondialisation heureuse favorise largement.
    En imposant les robots, c’est le travail ainsi que la production qu’on impose et toujours pas les profits et encore moins la spéculation.

    Si on pousse le raisonnement à l’extrême on devrait imposer les lave-vaisselle car ils ont supprimé des emplois chez les petites bonnes.

    Franchement on n’est pas au niveau des enjeux.



  • kssard kssard 13 février 2017 23:11

    C’est une très bonne idée, à priori. De toute manière avec les robots et l’intelligence artificielle on s’oriente vers un monde sans travail. Si depuis la seconde moitié du 19ième siècle les gains de productivité avaient été mis au service des travailleurs nous ne travaillerions sans doute pas plus de deux heures par semaine. Alors oui pour taxer les machines et les robots mais aussi supprimer les paradis fiscaux car c’est dans ces sables mouvants que disparaissent les profits ; 80 milliards/an pour la France.

    Avez vous remarqué le silence de l’ensemble de la classe politique sur le sujet des paradis fiscaux ; C’est d’abord à cela que l’on doit s’attaquer. Ensuite on pourra taxer les machines.

    Attention à ne pas se laisser enfumer par des idées qui selon la doxa actuelle libérale européenne n’ont aucune chance de voir le jour. C’est la table qu’il faut renverser et tout de suite !!!


    • jjwaDal jjwaDal 14 février 2017 11:30

      @kssard
      Le sujet d’un monde sans travail a déjà été évoqué notamment dans « Why the future doesn’t need us » et les trajectoires dystopiennes sont évidentes sinon inévitables. Vous arriveriez à faire tenir debout une société massivement désoeuvrée ? Vous pensez que les gamins continueraient à se lever à 7h pour se taper 35h de cours par semaine en ayant les parents à la maison devant la télé et l’ordi ? On supprime l’éducation des enfants alors ? Ou on envoie seulement les mômes de ceux qui ont du taf et on crée une société duale avec les cultivés et productifs d’un côté et les « parasites » de l’autre ? Comment faire tenir debout une société non pas du temps libre majoré pour tous, mais sans travail pour le plus grand nombre ? Ce n’est pas même un débat collectif aujourd’hui alors que le développement de l’A.I. (de la cybernétique aussi) va grandement faciliter le déploiement de la robotique.
      Un monde sans travail (disons contraint et salarié) est sûrement possible, mais il reste à inventer. Et nous sommes très mal partis pour ça. Nous avions tous les atouts pour faire de ce monde un paradis sur Terre pour tous et voyez ce que concrètement nous avons fait.
      Sur notre trajectoire actuelle (de collision) un monde sans travail serait un enfer.


  • HELIOS HELIOS 13 février 2017 23:41

    ... parmi toutes les fausses bonnes idées, celle de taxer les robots vient de gagner le gros lot !!!


    Quel est l’imbécile qui vient de pondre ça ? Hamon ?, ben c’est un con, tiens, ça rime....

    S’il s’agit de remettre l’homme au travail avec cette bonne idée, on devra taxer... tiens, par exemple, la betonniere qui ne demande qu’une personne pour faite le boulot de 3 ou 4 manoeuvres... mais aussi la cloture des ecoles qui dispense d’avoir un gardien pour eviter que les gosses ne se barent... les machines a écrire pour vous obliger a envoyer un courrier a Agoravox que la poste devra acheminer et le facteur vous livrer... oubliez la carte bleue tout de suite il faudra un comptable dans chaque boutique pour écrire sur le livre de compte et rendre la monnaie....

    Personne n’a pensé a destituer Gutemberg qui a privé de boulot je ne sais combien de moines copistes... ?

    Ce ne sont pas les robots qu’il faut taxer mais les cons. Avec la quantité que nous avons, la taxe sera faible et le rendement énorme.

  • babadjinew babadjinew 14 février 2017 05:52

    Taxer le robot en ajoutant une ligne de CHARGES spécifique à celui ci et alors/après ??? 


    Cette charges sera répercuté sur le prix final exactement comme les charges salariales/patronale actuelle et cela rien du tout ne changera à la donne ! 

    Le seul endroit ou cette taxation peut être efficiente c’est sur le PROFIT !!!

    Et oui je sais, la c’est la course aux pays les moins disant en terme d’impôts sur les sociétés !! Mais bon il serait peut être temps que le POLITIQUE donc NOUS reprenions un peu la main. Parce que les TAFTA, CETA, et autres accords internationaux sont clairement dans les mains du grand capital prédateur !!!!

    Le consommateur citoyens ayant encore un peu de pouvoir d’achat semble lui tout à fait prêt à jouer le jeux. Il suffit de voir comment il ce fait couillonner avec le green bashing ou le pseudo éthique !!! Donc plutôt que d’essayer de vendre du made in France éculer et archaïque nous devrions plutôt essayer de vendre du made in humanity qui comprendrait les vraies normes vertes, et de vraies normes sociales (incluant RU, sécu retraite) en ajoutant même une normes aides au développement. L’ensemble orienté sur l’impot/ste et non plus sur les charges !! Voila une piste qui pourrait inciter voir obliger le capital a changer. NOS PROPRES ACTES DE CONSOMMATIONS. De plus cela laisse le choix à tout un chacun. Tout comme le RU ce devrait d’être un choix et non pas un du !!!

    Wake Up !!!!! .......

      

  • jjwaDal jjwaDal 14 février 2017 08:10

    Quand les machines sont arrivées dans l’industrie, il y avait pléthore de travail et donc la disparition d’emploi ici était compensée là. Il y a 40 ans qu’on n’est plus dans ce cas de figure. Les robots et l’A.I. sont une nouvelle fuite en avant qui pratiquée par tout le monde va accroîte la productivité et donc maximiser les pertes d’emploi humain partout.
    C’est le même schéma depuis le départ : on augmente ici la productivité donc on perd des emplois qui seront compensés par un gain en part de marché (l’ineffable « beggar thy neighbour » (clochardise ton voisin) qui créeront de nouveaux emplois pour compenser, sauf que...
    Sauf que les autres font de même et en rajoutent une couche et de cycle en cycle la productivité devient maximale partout et le chômage maximal partout. Le bénéfice est seulement pour les plus riches qui peuvent tout s’offrir à vil prix, mais socialement le résultat est désastreux partout.
    L’Asie va faire de même et il suffit qu’une seule grande entité économique ne les taxe pas et ce sera « game over » pour ceux le faisant. Les robots dans un environnement coûteux ne produiront que ce qu’on peux vendre et si l’environnement ailleurs l’est moins (pas le même niveau de vie), le différentiel de « compétitivité » perdurera.
    Frontières ouvertes, ne nous faisons aucune illusion, l’économie est un jeu de chaises musicales. Celui qui refuse de courir reste sur le carreau.
    Ils faut enrichir les producteurs et les consommateurs et l’économie depuis les années 80 enrichie essentiellement les détenteurs de capitaux et les joueurs de casino. Je vois mal en quoi une taxe sur les robots et l’A.I. ou un revenu universel, y changerait quoi que ce soit.


    • jjwaDal jjwaDal 14 février 2017 11:37

      @Shawford

      J’ignore si on va comme d’habitude résoudre les tensions du système par un réajustement tectonique de grande amplitude. Mais comme Alinea je pense qu’il ne faut rien lâcher à la barbarie installée et qui avance avec de plus en plus d’audace, avec la croyance que la masse va laisser faire jusqu’au précipice.
      Ceux qui savent que nous sommes dans la merde doivent en badigeonner les murs autour d’eux pour que personne ne puisse pas ne pas le remarquer. Après la critique pure chasse tout le monde, il faut montrer des alternatives possibles, mais arrêter notre complicité tacite ou active.


  • Armelle Armelle 14 février 2017 09:22

    Ce truc machin chose est encore une supercherie, une ânerie gauchiste pour ponctionner encore un peu plus l’entreprise car en quoi cette disposition créera de l’emploi ? J’aimerais bien que l’on m’explique l’intelligent truchement !!!
    Certes, un impôt supplémentaire entrera dans les caisses de l’état, oui et alors ? Et après on en fait quoi de cet argent ? On le redistribue à nos parlementaires (ou à leurs attachés  ) ? On augmente les dépenses à fond perdu ?
    Le résultat est que les entreprises freineront leurs investissements, du coup elle ne se développeront pas et pour celles qui se développeront en embauchant, le prix de revient des produits en sera que plus élevé compte tenu des charges sur salaires !!! d’où baisse des ventes, difficultés financières, licenciements... etc etc etc car la mondialisation est toujours là à ce que je sache...

    Ce truc est encore une trouvaille de ’’bourrin’’, un impôt supplémentaire sauce ’’Mazarin’’
    Il serait, me semble t-il plus judicieux de ponctionner 90% des bénéfices nets des entreprises et redistribuer 30% de ces 90% aux salariés (à prime égale et non proportionnelle au salaire) puis instaurer un coef maxi de 1 à 3 entre le salaire le plus bas et le salaire le plus haut, plutôt que de taxer le travail, d’autant que, et il faut le marteler, cette disposition idiote ne créera aucun emploi !!!
    Et puis, après cela notre mafia institutionnalisée n’aura qu’un pas à faire pour justifier la taxation de votre machine à laver, votre robot de cuisine, votre ordinateur...
    Enfin de toute façon, il n’y a pas de souci à se faire, Hamon a autant la carrure d’un président comme moi celle d’un pape, alors tranquillisons nous, c’est pas pour demain...Et le gars sort 1er d’une primaire ?!?!? C’est dire le niveau des autres !!! Quelle misère...

     


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 14 février 2017 10:29

      @Armelle
      Et le gars sort 1er d’une primaire ?!?!? C’est dire le niveau des autres !!! Quelle misère...
      Se faire élire ne nécessite pas de parler aux élites, c’est même le contraire (se rappeler du bon mot de Georges Frêche https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Fr%C3%AAche#Qualification_de_ses_.C3.A9lecteurs )
      Tous annoncent, ne détaillent pas, n’expliquent pas, ne subissent pas de débats contradictoires ou techniques. On n’est que dans le bla-bla, les trucs à faire rêver, etc ...
      Le problème du niveau est surtout celui des électeurs, des médias qui font de même en s’adressant à eux, etc ...
      Vous aurez donc un nouveau président sous peu, qui ne sera encore pas élu avec 50% des inscrits et encore bien moins au premier tour (tellement tout le monde l’aime).
      Le record sera t’il battu ? Retrouvez la saison de 10 de « Qui veut gagner des chômeurs ? » sur les chaînes du service public à partir de mai 2017.


    • jjwaDal jjwaDal 14 février 2017 11:14

      @Armelle

      Dans un marché mondial « libre et non faussé » ponctionner 90% des bénéfices des entreprises françaises c’est lancer la course au « moins disant social ». La mesure ne pourrait être que mondiale sous peine de crever très vite et la taxe mondiale sur le carbone est un exemple de tentative infructueuse en ce sens. Les entreprises françaises délocaliseraient en masse et se verraient privées de sources de financement (vu qu’on fournit des capitaux en vue d’une rémunération maximale.).
      Au sein de l’Europe et dans le cadre de l’OMC, c’est la mise à mort assurée de notre tissu industriel côté en bourse. Pas besoin de changer de planète pour mener des politiques originales, mais sortir de l’Europe et de l’OMC sont des conditions sine qua non.
      Aucun candidat crédible ne l’envisage sérieusement. A chacun de faire des stocks de vaseline, donc.
      « Anerie gauchiste » est une mauvaise formule. C’est de l’acharnement thérapeutique ou du protocole compassionnel pour faire survivre un système économique tout sauf durable.
      Un peu comme la « coke » on rigole un moment et on oublie les lendemains qui inévitablement déchanteront.


  • Laulau Laulau 14 février 2017 10:15

    Une idée en l’air, une de plus chez Hamon. Le problème, ce ne sont pas les robots ou les machines, ce sont les dividendes ! Je ne sais pas si la France a plus ou moins de robots que les autres, mais ce que je sais c’est que nos actionnaires sont les mieux rétribués en Europe. Ce qu’il faut c’est que la part du travail sur les bénéfices soit augmentée au détriment de celle des actionnaires.


    • Armelle Armelle 14 février 2017 10:43

      @Laulau
      Evidemment !!! C’est la solution la plus logique, taxer le travail ou l’outil de travail est imbécile car en bout de circuit c’est le pôv con de client qui paiera !!!

      C’est une disposition est totalement con !!!

      Mais si le Hollandouille avait tenu ses promesses, les entreprises auraient déjà engagé un processus qui à terme aurait mis fin aux ’’actionnaires’’. C’était sa promesse des banques d’affaires qui devaient logiquement se substituer aux actionnaires, l’entreprise ne cherchant plus d’argent frais auprès d’investisseurs rapaces mais auprès d’une banque de fonds publics, laquelle n’établissant les intérêts qu’à hauteur de ses frais de fonctionnement !!! donc pas grand chose !!!
      S’il faut entrevoir une réglementation , c’est dans ce sens, et répartir systématiquement et minimum 30% des bénéfices aux salariés à travers des primes (après bilan) de valeurs égales et non proportionnelles aux salaires, puis instaurer un coef maxi de 1 à 3 entre salaire le plus bas et salaire le plus haut.
      ...Et la répartition des richesses commencera peut être à avoir de la gueule... plutôt que de ponctionner sans cesse les riches et dilapider le pognon dans n’importe quoi, comme dans les poches de nos 700 parlementaires et leurs attachés, pour faire quoi ? On se le demande...


  • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 14 février 2017 10:15

    Taxer les robots ? Pourquoi pas mais dans cette mondialisation où en peu de temps, on délocalise une usine sans ses salariés puisque le principe est de les prendre ailleurs en moins couteux, il sera encore plus simple de délocaliser des robots et même mieux de les installer directement ailleurs. A la fin, taxer des robots inexistants ?
    Restera les péages d’autoroutes et les caisses automatiques : on est sauvés !!!
    Il peut y avoir un tas de choses intéressantes (RU, taxe robot, flat tax, etc ...) mais elles ne peuvent surtout qu’être dans une application mondiale et non localisées à un pays qui fait 1% de la population mondiale.


    • Armelle Armelle 14 février 2017 10:57

      @Frédéric Van der Beken
      Justement un client m’a parlé de cela hier, son outil de travail c’est 90% de machines outil, à l’annonce de ce’’truc machin chose’’ idiot, il étudie déjà la possibilité d’installer ses machines en Pologne, au cas où... !!!
      Quand cessera t-on d’être idiot ?
      D’autant que, comme je l’écrivais plus haut, l’entreprise souhaitant maintenir ses marges, cet impôt se retrouvera fatalement dans le prix final du produit ! 
      Taxer plus l’entreprise est toujours un impôt supplémentaire ’’déguisé’’ pour les consommateurs, c’est dire nous tous !!!


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 14 février 2017 11:36

      @Armelle
      L’argent partant d’une poche pour aller vers une autre, on peut se demander la nécessité de taxer à tous les niveaux. Peut être que seule la taxation au taux universel de l’individu d’après sa nationalité suffirait. C’est évidemment très utopique mais si le monde n’était qu’un pays, ce le serait moins.


    • Armelle Armelle 14 février 2017 12:02

      @Frédéric Van der Beken
      Si je soupçonne ce que vous voulez dire, je suis bien d’accord avec vous, la notion d’états ou de nations comme vous voudrez, est sans doute à l’origine de tous nos problèmes... (entre autres les conflits armés)
      Enfin pour ma part j’en suis convaincue !!!
      Oui ou alors imaginer les chose à une échelle totalement différente, cad supprimer l’état central et reporter la politique administrative, fiscale et de répartition à l’échelle des départements, sachant que des dispositions imposées à l’échelle nationale ne peuvent pas être efficaces à partir du moment où le tissu économique et social est impacté par une activité directement liée soit à la géographie, à la démographie, ou à la culture locale...l’uniformisation est une notion débile !!!
      Alors état fédéral ou pas d’état du tout !!! Et dans le dernier cas, la taxation au taux universel prend alors tout son sens, évidemment. Dans le premier nous pourrions supprimer l’assemblée et ses 700 députés, le sénat, le CESE et autres ribambelle de rentiers coûteux, puisque nous avons déjà des structures à l’échelle locale...


    • HELIOS HELIOS 14 février 2017 15:06

      @Frédéric Van der Beken


      ... et Melenchon ? il veut faire payer le differentiel d’impots a tout français expatrié.... c’est donc déjà ce que vous proposez... les US le font bien !

    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 14 février 2017 15:29

      @HELIOS
      Sauf que quand Mélenchon fera payer le français expatrié, il changera de nationalité. Il s’est, en général, expatrié pour ne pas payer (Mulliez, Arthur, Aznavour, Arnault, etc) ... Le cas de l’américain est différent, il paye beaucoup moins qu’un français.


    • Frédéric Van der Beken Frédéric Van der Beken 14 février 2017 15:47

      @HELIOS
      Dans cette mondialisation donc concurrence de tout et sur tout, vous ne pouvez être très loin de ce qui se fait ailleurs. Au stade des promesses électorales, c’est très ignoré. Au stade de l’élection, une fois passée, c’est très d’actualité. Vous n’avez jamais entendu « je suis désolé, nous avons trouvé le pays dans un état pire que celui que nous prévoyons, nous ne pouvons donc ... »


  • Ecométa Ecométa 14 février 2017 11:46

    A toi... à moi... je constate qu’il se déroule ici un débat des plus constructif . ?


  • Laulau Laulau 15 février 2017 11:35

    De toute façon, Hamon peut lancer toutes les conneries qui lui passent par la tête, il n’est là que pour barrer Mélenchon. Le vrai candidat du PS, le seul qui assume le quinquennat de Hollande, c’est Macron.
    Alors notre ancien ministre de Hollande promet de faire tout le contraire du gouvernement auquel il a participé, mais il compte le faire avec les mêmes députés. Il va revenir sur la loi travail avec l’aide d’El Khomri, modifier la constitution avec Valls, et pourquoi pas la loi Macron, avec Macron.
    Ce type se paye de la tronche des électeurs PS, je me demande, hélas, s’il n’a pas raison.


  • izarn izarn 15 février 2017 23:17

    «  A job égal, les salariés ne sont pas compétitifs avec les machines »

    Déja sortir une énormité pareille : A job égal.
    Les cons sont immortels.
    Sous l’Empire romain, un inventeur avait proposé de faire tourner des meules avec des moulins à eau...L’Empereur à répondu : Mais alors, que faire des esclaves ?


    • izarn izarn 15 février 2017 23:26

      @izarn
      Le refus de la mécanisation dans l’Empire, voila j’ai la source :
      Suetone par exemple raconte ue l’Empereur Vespasien (70-79 avant JC) avait rejeté un appareil qui aurait économisé de la main d’oeuvre :« Il récompensa libéralement libéralement un ingénieur qui avait inventé un appareil pour transporter, à peu de frais, d’énormes colonnes sur le Capitole. mais il n’utilisa pas l’appareil, disant que cela aurait empecher de nourrir le petit peuple... »
      (Dans La révolution industrielle du Moyen Age de Jean Gimpel)
      O tempora o mores...


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