Tchernobyl, Levothyrox, 2 événements liés, 2 mensonges d’Etat
Par Gérard Faure-Kapper
Tchernobyl, Levothyrox, ces 2 mots sont liés
1986, après la catastrophe de Tchernobyl, contrairement aux autres états européens, la France n’a pris aucune disposition pour protéger la population.
Pire, elle a voulu convaincre le public qu’il n’y avait aucun danger sur la santé.
Voici le communiqué sur TF1 d'un médecin et expert en radioprotection. :
« On a fait tellement de catastrophisme sur le plan du nucléaire que l’on risque de déclencher des paniques, alors je voudrais bien dire clairement, que même pour les Scandinaves, la santé n’est absolument pas menacée.
C’est un phénomène que nous suivons tous, toutes les personnes compétentes. Ca ne menace personne actuellement, sauf peut-être dans le voisinage immédiat de l’usine, et encore c’est dans l’usine que je pense que les Russes ont admis qu’il y avait des personnes lésées. »
Personne, moi en premier, n’avait pris de protection particulière. Nous avons continué à consommer des produits dont la plupart étaient contaminés. De plus, les masses n’étaient pas informées qu’il fallait se procurer des pastilles d’iode.
Résultat de ce mensonge, dans les années qui ont suivi, il y a eu une explosion des cancers de la thyroïde.
2017, 31 ans après, les problèmes thyroïdiens ne sont pas tous liés à cet événement, mais certainement une proportion non négligeable.
Les malades sont soignées avec un médicament, le Levothyrox.
Les autorités françaises avaient demandé au laboratoire, d’en modifier la composition.
Résultat, encore une fois, sans que personne ne soit vraiment informé, depuis avril 2017, des troubles apparaissent : vertiges, tremblements, angoisse, nausées, troubles du sommeil, jambes lourdes, état de fatigue général.
Ce n’est que par déduction que les victimes ont fait le rapprochement avec le médicament, vers juillet 2017.
La machine gouvernementale à mentir s’est remise en action. Comme pour Tchernobyl, d’éminents spécialistes ont défilés sur les plateaux en niant les liens, en niant les troubles, en demandant de patienter, en conseillant de consulter, etc.
Mais il était absolument hors de question de revenir à l’ancienne formule. Pourquoi ? On se le demande, ça aurait été si simple.
C’est la ministre de la santé qui l’a dit le 6 septembre 2017 Elle a précisé également, comme Le professeur Pellerin 31 ans plus tôt, que
« ça ne met pas en danger la vie des patients.
La crise est liée à un défaut d’information mais pas à un défaut du médicament.
La nouvelle formule est plus stable que la précédente.
On ne reviendra pas en arrière.
Il ne s’agit pas d’un scandale sanitaire mais c’est une crise liée à un défaut d’information et à un défaut d’accompagnement qu’il faut entendre, mais il n’y a pas de fraude, pas de faute.
Il y a un sentiment permanent de complotisme dès que l’on parle du médicament, alimenté par des réseaux sociaux. »
Et voila, le grand mot est lâché. Tous ceux qui se plaignent de troublent graves ne sont que de sales complotistes. Après tout, c’est bien fait ce qui leur arrive.
Le premier point commun entre Tchernobyl et le Levothyrox, c’est la Thyroïde. Le premier l’a provoqué, le second la soigne.
Le second point commun, ce n’est pas le défaut d’information, mais le mensonge d’Etat organisé dans les deux cas.
Protéger la filière nucléaire dans le premier cas, Protéger la filière pharmaceutique dans le second.
Le résultat ? la perte de confiance des victimes vis-à-vis de l’Etat, du Ministère de la santé, de l’agence du médicament, des médecins et des pharmaciens.
Aujourd’hui, les victimes cherchent des solutions pour se sortir de ce cauchemar et explorent fébrilement Google.
Quant à moi, après cet article, on va sûrement me renvoyer dans ma chambre, en l’occurrence la 17ème chambre correctionnelle.
Une dernière chose. Mon épouse qui a été victime de ces troubles graves depuis 6 mois, a pris un générique fabriqué en Angleterre.
Après 2 jours, tous les troubles ont disparu. Reste encore quelques vertiges.
Il s’agit de la Levothyroxine fabriquée par les laboratoires ALMUS.
Mais ceci est vrai pour mon épouse. Pour les autres, je ne sais pas.