lundi 8 juin 2015 - par Ariane Walter

Tennis, Djokovic et souvenirs ...

Je dois au tennis de grandes émotions.

Petite fille de douze ans, il était pour moi le symbole d’une élégance qui n’appartenait pas à ma classe sociale. Voilà pourquoi, lorsque mes parents m’ont inscrite dans un club (municipal !) et m’ont acheté la fameuse jupe plissée, je suis entrée dans un autre monde. Pour ne pas y rester longtemps car personne autour de moi ne jouait au tennis. Et renvoyer la balle ayant en face de soi une amie tout aussi débutante, n’entraîne qu’à la course à pied.

Des années après, j’avais 28 ans , j’ai quand même pu reprendre mon rêve. C’était la grande époque de Borg, Mac Enroe. J’ai vu les débuts de Navratilova à Aix-en-Provence. Un soir, à Monte-Carlo, sur un court secondaire, seule spectatrice, j’ai vu un match incroyable entre deux joueurs inconnus dont l’un s’appelait Pecci. A Grenoble, lors d’une Coupe Davis, j’ai vu Noah dominer un instant un Mac Enroe rêveur qui s’était soudain réveillé dans son génie.

Le tennis, comme on me le faisait remarquer ce matin, et je souscris à cette comparaison est un autre art martial. Le fait de n’avoir que deux joueurs face à face, mais aussi la grandeur du court, permettent de déchiffrer les stratégies, l’intelligence du jeu , l’habileté , le coup de génie qui prend aux tripes. Ah ! Ces passings de revers le long de la ligne ! Le tennis est beaucoup plus riche en émotions que le football, que j’aime aussi, qui ne propose que quelques buts. Car au tennis, des points gagnants et héroïques, il y en a beaucoup plus.

De l’héroïsme…Oui, quand le match avance, quand la fatigue plombe les jambes et qu’il faut être plus résistant que jamais, sortir ses meilleurs coups. Comme tout sport, le tennis est mental. Et c’est peut-être ce qui a manqué hier à Djokovic, la conscience de la victoire à venir, tétanisé à certains moments, prenant les pires décisions, n’arrivant pas à allonger ses coups devant un Wawrinka inspiré. Il y avait un tel enjeu sur ce match. Djokovic avait gagné Wimbledon, Flushing Meadows , l’open d’Australie. Il ne manquait que Roland-Garros à sa couronne. Il allait rejoindre les sept grands joueurs qui ont réussi cet exploit. Les rêves du petit gamin yougoslave qui avait découvert le tennis à six ans, qui avait vaincu son allergie au gluten, allaient enfin se réaliser.

Et non…

Il y a de la beauté et de la cruauté dans ce sport qui est un monde à l’image du nôtre.

Un de mes plus beaux souvenirs est celui de ce point que Wilander rendit à José-Luis Clerc alors que l’arbitre lui accordait la victoire et le titre de Roland Garros. Je revois cette seconde où Wilander hésite à suivre l’avis de l’arbitre, puis rend le point.

Non, tout le sport ne se résume pas à la FIFA.

Je l’ai pratiqué en petite joueuse au classement modeste (15/5). Quelle joie ces déplacements avec les copines, ces matches où tout le monde s’encourageait où l’on finissait par connaître toutes les joueuses de la région. Et où la rencontre se terminait devant un bon rosé du coin. On allait, en ce temps-là, faire un tour à Vintimille car il était possible d’acheter du Fila à un super prix. Du Tacchini aussi ! Et on revenait avec ces robes affriolantes aux couleurs acidulées qui étaient si chouettes sur nos corps bronzés de filles sportives.

Le tennis est aussi un charmant moyen de draguer. Je me souviens de ces premiers rendez-vous avec « Lui ». Qui joue mieux que vous, bien sûr. Et l’on commence à jouer appliqué avant de rire pour n’importe quelle balle ratée et de frissonner quand il monte au filet et plaque une volée claquante.

Le tennis, c’est le ciel bleu, la terre battue si rouge. Celle de San Remo, par exemple sous des palmiers immenses.

Hier, après avoir perdu, après avoir longuement serré Wawrinka dans ses bras, Novak Djokovic a été honoré de ce fameux plateau en argent ridicule, car jamais il ne pourra porter le champagne de la victoire. Il était donc là, avec son plateau, écoutant son vainqueur qui, généreusement appelait sur lui un prochain triomphe quand est arrivé le moment où le public devait rendre hommage à son talent. Il a d’abord pris ces applaudissements avec joie, comme s’il retrouvait à travers eux cette certitude, qu’il était un grand joueur, que ce n’était qu’une défaite transitoire, puis ces applaudissements se prolongeant, le public se levant, ces applaudissements ne finissant jamais, il a baissé la tête, ne pouvant retenir quelques larmes, ces fameuses larmes de joie inexplicables. Car c’étaient des larmes de joie.

 

Certains me diront qu’il y a eu hier bien d’horribles malheurs en ce monde. Et qu’il est futile de penser à ces larmes là.

Mais notre sensibilité, craignant d’être transpercée, évite les pensées trop cruelles et se forme, s’éduque, s’apprivoise dans ces moments où des hommes, sur un stade, lieu symbolique des combats où la mort ne frappe pas, font comprendre à quelqu’un cette phrase que nous aimerions entendre de tous : « Peu importe le résultat. On t’aime. »



30 réactions


  • Le p’tit Charles 8 juin 2015 16:11

    Zavé vu..la mairesse de Paris (ex maitresse du tout mou..) va casser des serres classées pour agrandir les cours des cons pleins de pognon qui jouent a la balle jaune...15 jours par an.. ?


    • Aristoto Aristoto 8 juin 2015 19:00

      @Le p’tit Charles

      ça c du mépris de classe !!!

      Wé wé les riches font partie d’une classe !!!

      Ha tient le petit Charles tu y crois à la lutte des classe !!

      En tout cas tu l’exerce au quotidien, certes sur agoravox ou ça risque pas de faire de mal à grand monde mais ça permet au moins un première mise en main...un peu comme un premier service en Tennis.


    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 19:10

      @Le p’tit Charles

      Oui, j’ai vu. une super bronca est en train de se monter. ils vont avoir une révolte sur paris ! je ne te dis pas le nombre d’associations qui sont sur la brèche ! Et que ce soit valls qui donne le feu vert voilà qui va le transformer en feu rouge !
      Pour 15 jours , en effet...et dans un pays qu’on nous dit appauvri... Grrrr !

    • Le p’tit Charles 9 juin 2015 07:13

      @Aristoto...Je n’étale pas ma vie associative sur Agora pauvre pétoncle.. !


    • julius 1ER 9 juin 2015 15:00

      @Le p’tit Charles

      plus con que toi ... tu meurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • njama njama 8 juin 2015 16:43

    Bonjour Ariane
    Borg, Mac Enroe, Navratilova ...
    Le sport « professionnel » est pour moi l’exacte antithèse du jeu (jouer), et de la vie peut-être ? ... il me semble que lorsque l’on parle dans ce que l’on nomme communément « sport », il y a deux mondes qui ne se côtoient pas plus que les favelas ne s’installent dans les quartiers résidentiels. Le Sport avec un grand S coupe le monde en deux. Jeune j’étais très naturellement doué en sport, sans mérite aucun, sans efforts,, et je n’ai jamais pris autrement ces activités sportives que comme du jeu, autant dire que l’esprit de compétition, de « se battre », de « gagner », de « foutre une pâtée à l’adversaire », m’était complétement étranger, et qu’il m’aurait été impossible de les prendre au sérieux. C’était juste l’occasion de se défouler, de rigoler. Aujourd’hui encore, je suis très désinvolte par rapport à tous ces gens qui prennent ces grands sportifs au sérieux, les vénérent presque comme des dieux. S’il m’arrive de regarder un match de foot par exemple, je m’en fous que ce soit une équipe ou l’autre qui gagne, c’est juste la qualité du jeu qui m’importe. Je vendrais mon âme française aux brésiliens, aux argentins, aux slovaques, aux belges ... pour moins qu’une bouchée de pain, juste pour un peu de qualité de « jeu », de « fair-play ». Les arbitres sont même trop gentils avec leurs cartons jaunes et rouges, c’en est comique ! les butors devraient être virés illico des stades !

    Je suis loin de partager les idées de Robert Redecker sur de nombreux sujets (sulfureux sur l’islam par ex.), mais lorsqu’il écrit « Le Sport contre les peuples » *, je suis assez d’accord sur son analyse, plus sociologique que philosophique, de ce « phénomène nouveau » du XX°siècle.
    Interview de Robert Redeker
    “Le sport est contre les peuples !”
    par Joanna Vanay
    La revue suisse d’éducation physique et de sport. Mai 2003.

    M : Pourquoi affirmez-vous que le sport est contre les peuples ?

    RR : Le sport colonise l’existence de manière planétaire. Il quadrille, aussi bien comme spectacle que comme activité, l’emploi du temps quotidien de milliards d’hommes et impose un imaginaire couplant culte de la performance et publicité. D’une part, le sport persuade intimement les individus que l’opérationnalité, c’est-à-dire calculer et réussir dans un cadre routinier, est le fonctionnement normal de l’intelligence. D’autre part, il concourt à substituer le mimétisme – imiter Zidane, Virenque ou Beckham – à l’adaptation. Herbert Marcuse, dans “L’Homme unidimensionnel”, a été le premier à nettement différencier mimétisme, comme type d’identification des individus à un modèle dans une société malade, et adaptation, en tant que processus d’intériorisation des normes morales et sociales dans les sociétés équilibrées. Et le sport favorise le mimétisme, c’est à dire l’intériorisation de figures usinées par le complexe médiatico-publicitaire auxquelles on s’identifie. Les individus sont ainsi enfermés dans une structure qui paralyse aussi bien leur imagination que leur intelligence. De ce processus sort une forme nouvelle d’humanité, planétairement homogène. Partout dans le monde, sportifs et supporteurs semblent polyclonés les uns sur les autres. En résumé, le sport est contre les peuples en ce qu’il reprend le projet de fabrication d’un homme nouveau.

    lire l’article : http://1libertaire.free.fr/CritikSport32.html

    * Editeur : Berg International (28 janvier 2002)
    Collection : Pensee politique et sciences


    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 19:17

      @njama

      Bonjour Njama, 
      merci de ton long post.
      Un des grands pbs de notre temps est le nombre d’êtres humains sur la planète.
      La dernière finale de Roland-Garros a été suivie par 3,7 millions de personnes. Il est évident que tt ceci représente un marché et que de substantiels bénéfices revient aux stars des différents sports.
      Tu veux qu’on supprime le sport professionnel ?
      Ce serait supprimer l’excellence. 
      Et pourquoi ne pas supprimer l’opéra ou le cinéma puisque leurs stars gagner aussi bcp d’argent. 
      En fait, il y a plusieurs niveaux.
      Tu aimais le sport en dehors de la compétition. C’est parfait. 
      J’aimais la compétition à mon petit niveau. 
      Et de grands compétiteurs doivent être ivres de leur sport.
      les solutions uniques pour tt le monde sont impossibles et à éviter. 
      la seule chose que je voudrais voir interdite est le dopage. 
      pour le reste, si un sportif est sain, il fait bien ce qu’il veut.

      L’extrait que tu donnes est écrit ds un style compliqué qui me donne mal à la tête. (Ça me fait penser à de la littérature de gauchiste !)
      Le mimétisme fait partie de la nature...
      Et la fabrication d’un homme nouveau date de ts les temps, non ?

      Tu dis que tu trouves ridicules ces gens qui traitent des sportifs comme des dieux. C’est un excès et comme tel, il ne vaut rien.

  • Dwaabala Dwaabala 8 juin 2015 16:44
    Le prestige de l’événement est tel qu’il implique une politique de sélection rigoureuse des marques sponsors. Le parrain et plus gros contributeur, BNP Paribas, présent depuis quarante-trois ans sur les courts, et huit « partenaires officiels » - ticket d’entrée minimum à 3,5 millions d’euros -, parmi lesquels Lacoste, Perrier ou Peugeot, bénéficient d’un maximum de visibilité sur le tournoi. S’y ajoutent quatorze « fournisseurs officiels » qui débourseront au moins 1,5 million d’euros pour trois semaines de présence sur le stade. Pour une marque, associer son image à celle de Roland Garros présente trois avantages. Les quatre valeurs de la compétition - dépassement, audace, passion et authenticité - nourrissent l’image. GDF Suez, présent depuis l’année dernière et qui opère actuellement son changement de marque en faveur d’Engie, a tout intérêt à capitaliser sur ces valeurs en cette phase de transition. Le partenariat donne une visibilité et une notoriété mondiale : la politique de sponsoring de Roland Garros privilégie d’ailleurs les marques internationales. Exit les marques franco-françaises… Place aux Fedex, IBM ou Accor…
    L’image de raffinement à la française rejaillit sur la marque partenaire. C’est le calcul que font Emirates ou Longines : même si elles ne sont pas françaises, elles hériteront du style et de l’aura de la France à l’étranger. On peut cependant regretter l’absence de grandes marques de luxe françaises dans le panel ultra-select de ces 23 sponsors : Chanel, Dior, Fauchon ou même L’Oréal et Air France apporteraient à Roland Garros un supplément de cohérence et d’authenticité…

    (Les Echos)

    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 19:19

      @Dwaabala

      le problème est simple. le sport rapporte bcp d’argent car des milliards d’individus le ragardent. 
      A partir de là, tt est joué...
      Autrefois à Roland-garros il devait y avoir qqs centaines de spectateurs.

    • Dwaabala Dwaabala 8 juin 2015 20:57

      @Ariane Walter
      Quand on regarde le match on oublie le reste.


  • njama njama 8 juin 2015 16:55

    Et quand Laure Manaudou dit : « Je n’ai jamais aimé nager ... », qu’est ce que ça te fait Ariane ?

     (elle ajoute ) « Je suis arrivée à la natation par hasard, presque par accident, à un âge où l’on ne décide pas de grand-chose (…) Je n’ai jamais aimé nager. Ce que j’aimais, c’était gagner. »
    Peut-être que Borg, Mac Enroe, Navratilova, Zidane ...ils étaient juste là par hasard ...


    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 19:22

      @njama

      je peux te dire que Navratilova était folle de bonheur de jouer au tennis. Comme sa vie a été changée, pauvre gamine de je ne sais quel pays de l’est ! Djokovic, dans son livre parle de sa passion , dès l’âge de 4 ans pour ce sport. 
      Chacun est différent. 
      Quant à Manaudou, il faut voir la vie qu’elle a et ce qu’elle aurait si elle n’avait pas fait de natation. (ceci dit « la gloire , comme l’écrit Mme de Staël est le deuil éclatant du bonheur. »)

      Méfions-nous de l’uniformité. Tu es ce que tu es. Ils sont ce qu’ils sont. Pourvu que chacun soit honnête.

  • alinea alinea 8 juin 2015 18:11

    Mon premier amour était champion régional de tennis !!! je ne suis jamais allée le voir jouer ! c’est vrai qu’il n’est jamais venu me voir dans mes concours hippiques non plus !! smiley... mais il était si beau que je n’en ai jamais rencontré d’aussi beaux depuis !
    le tennis, ça muscle mais à force ça déséquilibre ; c’est pas un sport complet !! smiley
    sinon les matchs, ça doit mettre un peu de piment dans les vies tranquilles !


    • L'enfoiré L’enfoiré 8 juin 2015 19:31

      @alinea,


       Si vous voulez vraiment vous esbaudir dans le déséquilibre passez au squash.
       
       Sport complet, je ne sais pas, mais .... épuisant, ça c’est sûr.
       Bon pour la santé ? 
       Là, cela dépend de beaucoup de choses.

    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 19:39

      @alinea


      Ah ! Le plaisir des souvenirs ! tu vois comme j’ai retrouvé les miens en regardant cette finale ce qui ne m’était pas arrivée depuis longtemps !!
      Oui, tu as raison, le tennis est rude pour les articulations et je suis étonnée de voir certains joueurs et joueuses un peu ronds. Même si ce ne sont que des muscles ! Sautiller des heures et des heures avec ce poids !!
      Quant à la compétition, bien sûr qu’elle est excitante pour ceux qui la pratiquent et ceux qui la suivent. Et nous aimons être excités !!

  • Aristide Aristide 8 juin 2015 18:25

    Le tennis municipal il y a 50 ans ? C’était un sport de bourges avec ou sans jupe plissée.


    Ajouter municipal pour faire croire que c’était un sport populaire est assez fallacieux. Le prix des équipements, raquette et balles, un nombre de cour très limité. le tennis n’est devenu un sport populaire que très récemment, encore que municipal ou pas les cours ne sont pas donnés. 

    N’ayez pas honte d’avoir eu la chance de bénéficier de cette possibilité, là ou des gosses comme moi usaient leur genoux à jouer au foot sur un coin de place publique et néanmoins municipale.







    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 19:28

      @Aristide

      Bon, ben écoute, monsieur je sais tout, tu vas aller te renseigner auprès de la mairie de Montpellier pour savoir quel était le terrain de tennis qui était derrière le lycée de filles et où , les rares fois où j’y suis allée , je n’ai jamais vu personne ! En 1955.
      Mais quelle maladie ce complexe de classe !!! Mes parents avaient des revenus très modestes et habitaient un appart en location qui est maintenant loué par des étudiants ou des immigrés ! (8 rue des soeurs noires. 3 ème étage-droite.)


    • Aristide Aristide 8 juin 2015 19:40

      @Ariane Walter


      Madame la pauvrette qui a vécu dans un tout petit appartement avec jupette. Le tennis dans les années 50 était un sport de bourges que vous le vouliez ou non, et l’accés était très chers pour le commun.

      N’ayez pas honte d’avoir eu accès à un sport de privilégié à l’époque. Même si cela éclaire votre révolititude actuelle sous un éclairage bourgeois bobo-naturo-baba-instincto- gaucho- ....


    • filo... 8 juin 2015 19:42

      @Ariane Walter
      Juste pour mon info.
      Que sont ils devenus les commentaires stupides et gratuitement méchants d’hier de ce M. Aristide ?


    • Aristide Aristide 8 juin 2015 20:03

      @filo...


      Vous confondez méchanceté et lucidité. Vous manquez de la seconde pour vous en apercevoir.

      Serait ce mes messages sur l’Ukraine, Poutine et les gentils communistes qui vous font intervenir en défenseur de cette pauvrette en jupette ? 

      Admettez que de faire passer le tennis pour un sport populaire en 1950 est aussi difficile que de croire à Poutine et ses gentilles intentions en Ukraine.

    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 20:38

      @Aristide


      je ne comprends pas pourquoi tu veux t’acharner à faire croire que les pauvres sont des imbéciles ??

    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 20:47

      @filo...


      je t’avouerai que je n’en sais rien. Il fait partie de ces êtres qui ne sentent intéressants que quand ils glandent en commentant sur Avox. Ils ne lisent pas des articles pour s’informer mais pour cracher à la gueule de celui qui écrit. A mon avis, c’est le gluten qui les rend hargneux. Ou le lactose. il suffit de lire la page qui recense leurs commentaires pour voir que tt le monde y passe. ils se croient supérieurs quand ils méprisent. Pauvre humanité... 

    • alinea alinea 8 juin 2015 21:56

      @Aristide
      C’était quoi déjà qui me rendait idiote moi ? Ah oui !! le pain dur !!
      Aristide, soyez gentil donnez nous votre régime !! smiley


    • Aristide Aristide 8 juin 2015 23:05

      @Ariane Walter


      Deux pour le prix d’une !!

      Allons, quel besoin d’accusation aussi idiote me faisant dire que les pauvres serraient des imbéciles. Vous avez vu ou cela. ?

      Dans vos délires ?

    • julius 1ER 9 juin 2015 15:22

      @Aristide

      dans les années 50 c’est sûr qu’il fallait être aisé pour jouer au tennis ... mais plus dans les années 80 où la Fédé a mis en place un plan de développement des cours comme jamais avec les tennis municipaux ....

      aujourdhui le tennis coûte beaucoup moins cher que le ski ou l’équitation ou le golf... c’est une image d’épinal que de dire que c’est un sport de riches, bien qu’il y ait encore des clubs très huppés, 
      à la campagne le tennis peut se pratiquer avec de petits budgets et çà c’est une réalité !!!!

  • L'enfoiré L’enfoiré 8 juin 2015 19:27

    Bonjour Ariane,


     Du sport sous toutes ses formes, il faut en choisir une.
     J’ai joué très peu de tennis. Je ne peux pas en parler.
     Je regarde parfois un match sans aucun parti pris et sans beaucoup de références et de noms
     Dernièrement j’écrivais un article sur ma version du sport : le jogging.
     Même dans ce sport, il y a deux manière de le voir.

    • Ariane Walter Ariane Walter 8 juin 2015 19:36

      @L’enfoiré

      Ah ! merci pour ton article, très détaillé et très intéressant !! Je l’ai lu avec bcp de plaisir car il traduit bien cette passion d’un sport que l’on pratique sans d’autre ambition que d’être bien. 
      Oui, nos ancêtres couraient librement tt la journée et nous avons envie de sentir notre coeur battre plus vite tout en nous promenant ds la nature ! (Mieux que ds une salle !)
      Le sport pro est un autre choix. On peut le juger très négatif pour le corps, c’est sans doute juste...

      Et bonne course !!
      En ce qui me concerne je fais de la natation , marche dans l’eau et des exercices ds une salle. mon genou m’interdit hélas de courir. Grand regret car j’ai été obligée de suspendre mes cours de rock qui étaient un plaisir infini et ...du sport aussi.

  • kalagan75 9 juin 2015 11:35

    victor pecci , un inconnu ? je ne suis pas d’accord sur coup là smiley


  • julius 1ER 9 juin 2015 15:11

    merci Ariane pour cet article que je partage puisque aussi, j’aime le tennis et le pratique à un bon niveau.

    pour revenir au match Djoko VS Wawrinka .... ce qui a surtout manqué à Djoko Dimanche c’est une journée de récup en plus car à la différence de Wawrinka lui a encore joué samedi après-midi pour finir son match contre Murray et celui-ci a vendu chèrement sa peau et c’est peu dire car se fader encore 5 manches même si c’était sur deux jours après avoir éliminé l’ogre de l’ocre Nadal, et bien il a payé cash cette débauche d’énergie....
    mais je pense qu’il gagnera Roland un jour, cette fois sa partie de tableau était vraiment trop chargée.....

  • JMBerniolles 9 juin 2015 22:28

    Dans le tennis de compétition, il y a une dimension mentale majeure.

    Celle-ci peut être couplée avec une intelligence tactique (intelligence tout court en fait).
    Wilander en était l’expression parfaite.

    Il y a longtemps que je vois jouer Wawrinka. Merveille de revers à une main (qui donne une plus grande variété), service de plomb, coup droit bon qu’il a largement amélioré avec son nouveau coach., volée très juste et une bonne intelligence du jeu.
    Je ne voyais que le côté mental pour le limiter. Il a eu la grande intelligence d’aller chercher le coach qui allait le débloquer.. et cela s’est passé contre Djoko déjà.
    Djoko n’a aucune arme pour le préserver de la frappe lourde de Stan. On l’a vu dimanche, il utilise sa résillience et puis sur quelques coups il explose littéralement.

    Maintenant Stan peut se battre lui-même.. c’est ce qui lui arrivait avant la prise en main par Magnus Norman.

    Il y a une chose qui n’a pas été assez soulignée, qui est que la victoire de Wawrinka est le premier triomphe d’un attaquant depuis Federer qui avait bénéficié de la chute de Nadal.

    Nadal est un superbe combattant qui place la dimension mentale au plus haut niveau, mais une forme de crocodile moderne dans son jeu. Il dresse avec son coup droit lifté un véritable mur devant l’adversaire. Il est très adroit, possède une bonne volée et de bons réflexes mais son jeu est ultra défensif. Il a besoin de temps. Dès que le joueur adverse le prive de temps, ce qui arrive beaucoup plus depuis que son coup droit a perdu de sa nocivité, il est en difficulté. Situation où il réalise des miracles.... Il faut aussi noter que l’on a ralentit l’herbe à Wimbledon dans des proportions importantes, ce qui a autorisé Nadal à y atteindre les sommetrs.

    Enfin ce qui caractérise les champions de tennis actuels est que ce sont aussi des hommes remarquables. 







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