lundi 2 avril 2007 - par republicain

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les profs sans jamais oser le demander

Peut-être devrions-nous suivre une thérapie ? La petite enfance laisse parfois des traumatismes indélébiles. Pour les uns, les épinards, pour moi les endives à la béchamel et pour Claude Allègre, un papa pas gentil prof en prépa et un échec à Normale sup qui lui firent détester les classes préparatoires jusqu’à la fin de ses jours.

Il faut bien l’avouer, nous avons tous un compte à régler avec le « corps enseignant », un avertissement de travail pour le petit dernier, le souvenir d’une injustice, les discours de Philippe Mérieux...

Etrange malédiction qui frappe une profession accusée de paresse par ceux qui ne tiendraient pas une heure face à une bande d’ados déchaînés... La preuve, ceux qui critiquent les profs peinent parfois à gérer, le soir venu, les deux ou trois sauvageons qu’ils ont eux-mêmes conçus treize ou quatorze ans auparavant ...

Les profs font de la résistance

En octobre 2006 un sondage montrait que les attentes des profs et celles des parents se rejoignaient Les uns et les autres veulent renforcer l’autorité des professeurs et les sanctions, la transmission des valeurs civiques

Les profs sont à une écrasante majorité favorables au soutien individualisé et plus prudents que les parents face à la panacée internet.

Un autre sondage, pour le Monde de l’Education paru en mars 2007 crée la surprise ; les profs veulent la mise en place après les heures de cours d’un soutien scolaire assuré par les enseignants qui seraient rémunérés pour cela. Travailler plus, oui mais pour ne pas se prolétariser.

Ils sont favorables à une autonomie accrue pour les établissements scolaires mais refusent la mise en place de la bivalence (enseignement de deux matières par un même professeur).

Ils rejettent la présence d’un autre adulte aux côtés du professeur dans la classe ou la présence des enseignants dans les établissements à raison de 35 heures par semaine.

Réalistes, ils repoussent l’instauration d’une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans.

Parents, profs, même combat... Mai 1968 semble bien loin.

Les zélateurs de la « modernité » présentent volontiers les profs et leurs deux syndicats majoritaires comme des forces obscurantistes hostiles au bonheur des têtes blondes.

Les choses ne sont pas aussi simples : une enquête de l’OCDE, l’enquête Pisa, prouve en toute objectivité que notre système tient la route et que l’école n‘est pas responsable de tous les maux.

Ainsi, les élèves dont les parents possèdent un emploi bien rémunéré, un bon niveau d’instruction et, à la maison, des biens "culturels", ont en moyenne, dans tous les pays, des résultats bien meilleurs que ceux qui n’ont pas ces avantages. Toutefois, l’écart n’est pas partout le même. L’Australie, le Canada, la Finlande et le Japon se distinguent par des niveaux élevés tant pour la qualité que pour l’équité.

Dans l’ensemble, les pays riches tendent à obtenir de meilleurs résultats que les pays pauvres en matière d’éducation, mais il y a des exceptions : le revenu national de la Corée, par exemple, est inférieur de 30 pour cent à la moyenne de l’OCDE, mais ses élèves figurent parmi les meilleurs des pays de l’OCDE. Il n’est pas non plus indispensable de dépenser beaucoup pour réussir : l’Australie, le Canada, la Corée et le Japon réalisent un bon "rapport qualité-prix" dans leur système éducatif. Cependant tous ces ’économes’ paient bien leurs profs.

Les enseignants coréens sont des privilégiés et les japonais doivent assurer seulement 500 heures d’enseignement par an. Partout, surtout en Chine , la discipline est la règle.

Les systèmes éducatifs des six pays de l’Asie de l’Est (Chine, Corée...) qui ont pris part à l’évaluation 2003 du PISA figurent parmi les dix meilleurs et par ailleurs réussissent sans oublier en chemin un grand nombre d’élèves. Les pays qui réussissent , ceux qui réduisent les inégalités sociales, sont donc ceux qui ne transforment pas leurs profs en animateurs.

En revanche, 20 % des jeunes de 15 ans en moyenne dans l’Union européenne et plus d’un quart aux Etats-Unis obtiennent des résultats classés au niveau 1 (le niveau le plus faible dans l’évaluation du PISA) ou en dessous. L‘Italie, les Etats-Unis et l’Allemagne ont des résultats déplorables.

Dans ces pays, la dégradation des résultats se traduit par un véritable débat. Au Québec, en Suisse, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne les « modernisations » des dernières années sont remises en question, le pédagogisme doit rendre des comptes.

La France, elle, se situe au-dessus de la moyenne.

Par ailleurs, les classements internationaux mettent en en évidence le succès des grandes écoles.

Mais pourquoi diantre le gouvernement a-t-il demandé un rapport de la mission d’audit de modernisation » (P. Lepetit et A. Beurrier, IGF, en octobre 2006 ) ?

Pour revenir sur des mesures fâcheuses, réhabiliter les profs ?

Oh ! non ! Il envisage exactement le contraire : des économies drastiques et l’annualisation du service des enseignants.

Les rapporteurs envisagent de récupérer 2 000 à 8 500 emplois par la suppression des décharges et en faisant travailler les enseignants durant les périodes de stage par une annualisation du temps de travail. Pour les auteurs du rapport, les périodes de stage ne créent pas du travail pour les enseignants : ils semblent ignorer que les élèves sont suivis et visités durant ces périodes.

Un pays est allé dans ce sens-là, les Etats-Unis. La charge d’enseignement des professeurs est de 1 000h par an, les salaires sont médiocres, les résultats aussi.

Etrange France où modernisation signifie copier ce qui ne fonctionne pas ailleurs et casser ce qui fonctionne.

Ainsi une autre idée se profile : les Cpge disposent par étudiants de moyens conformes à ce que l’on trouve dans les autres pays, il faut donc réduire ces moyens pour les aligner sur la grande misère de l’Université française.

Le rapport inspirera, dit-on rue de Grenelle, le futur ministre quel qu’il soit... Circulez il n’y a rien à voir

Touche pas à mes décrets de 50

Au même moment, deux économistes publient une étude qui fait mal dans les salles de classe : depuis le début des années 80, les profs ont perdu 20% de pouvoir d’achat. Pendant la même période le pouvoir d’achat des Français progressait lui d’un tiers.

Pendant cette même période, le Parti socialiste a occupé le pouvoir seize ans et la droite onze ans. Les profs seraient-ils trahis par leurs élus ?

Une candidate, et pas la dernière, enfin pas encore, madame Royal, veut faire travailler ces paresseux 35 heures par semaine... Car chacun sait bien qu’il n’y a ni cours à préparer, ni copies à corriger ni stress à gérer.

Etrange madame Royal, elle dit aimer les profs et après l’augmentation du smic annoncée par elle, un prof avec un bac plus 5 gagnera... le smic. Un certifié débutant gagne actuellement moins de 1 300 euros.

Jadis, elle fit de belles circulaires pour dénoncer ces mêmes profs comme des pédophiles en puissance ; elle laissa de mauvais souvenirs du côté de Montmirail et s’étonne encore que les profs, ces ingrats, ne soient plus que 30% à voter pour elle...

Il faudra toute l’habileté du gouvernement et plus encore celle de M Sarkozy pour réconcilier les profs et Ségolène.

Un ministre, et non le moindre, M. Copé, annonce qu’un prof en fin de carrière gagne plus de 4 000 euros nets... et les malheureux « certifiés hors classe dernier échelon » croient en vain comprendre que le ministre du Budget leur annonce une augmentation de 50% de leur traitement...

Pauvres profs de France, ils sont plus mal payés que leurs collègues portugais, ont un temps de service dans la moyenne de l ‘Europe et leur ministre, M de Robien, explique que l’intérêt de nos têtes blondes et brunes est d’annualiser le temps de travail des profs et d’amputer leur pouvoir d’achat.

Il faut préciser que les profs, à la différence des autres « bac plus 5 » de la fonction publique, n’ont pas de primes pour compléter les salaires . S’ils veulent faire bouillir la marmite, ils doivent faire des « heures sup »...

L‘heure supplémentaire, le Sésame du prof « à charge de famille , est rendue possible par des décrets datant de 1950 . Les décharges de service, les effectifs pléthoriques, les heures de labo... tout est comptabilisé dans les fameux décrets que déteste M. de Robien.

Or les profs le savent bien, si les décrets disparaissent, si leur temps de travail est annualisé comme le souhaitent les audits réalisés par des hauts fonctionnaires (qui eux doublent leur salaire grâce aux primes), les profs perdront la possibilité de gagner plus en travaillant plus. Les décrets de 1950 sont bien le dernier rempart contre la logique comptable de la rue de Grenell.

Quand Mme royal parle de 35 heures par semaine au collèg, les profs qui font déjà plus de 35 heures effectives comprennent : remise en question des décrets de 1950, fin des heures sup, perte de pouvoir d’achat.

Quand l’UMP parle de « suspendre le décret de Robien pour remettre à plat les décrets de 1950 », les profs regrettent déjà M de Robien car ils envisagent le pire.

La « séduction « de Nicolas Sarkozy se transforme en provocation. Comment rassurer les profs en annonçant la « remise à plat des décrets de 1950 » ou encore une marge de manœuvre financière avec 22 000 équivalents emplois de décharge à supprimer ? Dix fois plus de suppression que ce que Robien voulait économiser.

Les profs savent ce qu’ils perdront, ils n’ignorent pas qu’à la place, en compensation, ils n’auront rien ou pas grand chose.

Ainsi la prime « zep » pour les téméraires ou plutôt les bizuths envoyés dans un établissement difficile, s’élève à 1 108,08 euros pour l’année, soit moins de 100 euros par mois.

Les bons vieux décrets de 50 avec leurs heures sup sont plus généreux car ils remontent eux à une époque où les profs étaient mieux payés que les femmes de ménage.

Alors les profs deviennent méchants et rancuniers, ils s’interrogent. Mais qui donc parmi les candidats n‘a pas été traumatisé dans sa petite enfance ? Qui donc sera capable sinon de les aimer tout au moins de les comprendre ?



121 réactions


  • tvargentine.com lerma 2 avril 2007 10:35

    J’avais un prof de math qui faisait des extras dans un journal local.

    Un porf de techno qui faisait des extras dans un garage

    .... c’est un secrêt de polichinelle qu’avec le peu de temps de travail dans l’éducation national,les fonctionnaires font un maximum d’argent au black en parallèle (emploi dissimulé et fraude fiscale !)

    En plus,ces gens nous imposent au PS,leur idéologie sur la société !


    • Floruf (---.---.123.101) 2 avril 2007 11:52

      et bien moi , j’avais un prof d’atelier qui faisait des extras dans le bar qui jouxtait mon lycée ! Mais lui en tant que consommateur et pendant ces heures de classe ! Il y a pas à dire professeur est un métier bien ingrat !


    • PPDA (---.---.197.144) 2 avril 2007 12:55

      et oui, l’enseignement c’est une vocation qui vous prend aux tripes !


    • Damien Sage Damien Sage 2 avril 2007 14:16

      Le premier soucis des profs c’est la discipline.

      Il peut être amusant de souligner que des enseignants qui s’interdisent la discipline (« l’apprenant doit échanger avec l’enseignant qui a beaucoup à apprendre de lui ») récoltent des élévès qui ne les respectent pas.

      Il ne faut pas nier la part de responsabilité des parents dans l’absence de discipline. Mais nous avons tous eu des profs qui se faisaient respecter (et ce n’était pas toujours les plus sévères) et d’autres qui se faisait marcher sur les pieds.

      L’autre soucis concerne la rédaction des manuels scolaires infectés par l’idéologie. Avec pour résultat que les parents aux opinions de droite préfèrent mettre leurs enfants dans le privé, tandis qu’à gauche, on laisse dans le public.

      Le tout avec une hypocrisie consternante sur l’élitisme. Les grand lycées parisiens pouvant choisir leurs éléves librement, alors que les autres ne le peuvent pas.

      Je ne me permettrait pas de trancher sur ces sujets. Je me contenterai de signaler que nous ne pouvons pas continuer avec un système scolaire qui divise autant les francais.

      D’un coté c’est « ils sont fainéants, ils ne foutent rien », de l’autre c’est « ce sont des héros ».

      Pas facile comme sujet, et assez curieusement, les profs s’expriment peu sur agoravox pour défendre l’éducation nationale.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 14:25

      Bonjour Damien, attendez un peu plus vous verrez qu’ils viendront en nombre comme souvent sur ce type d’article,

      pour ce qui est de l’idéologie, malheureusement l’objectivité n’est pas de mise dans les systèmes éducatifs en général mais aussi un peu partout, il suffit de lire un certain dictionnaire pour voir à Mao : « poète et homme politique chinois » mais vous ne verrez jamais à Hitler :« peintre et homme politique allemand »...

      par contre je ne suis pas d’accord avec vous sur la sensibilité politique des parents qui mettent leurs enfants dans le public ou privé : c’est avant tout une question de moyens, vous verrez par exemple de nombreux socialistes mettre leurs enfants dans des établissements privés alors que les employers et ouvriers (qui votent plus à droite) les mettre dans des établissements publics

      cordialement


    • Damien Sage Damien Sage 2 avril 2007 15:04

      « c’est avant tout une question de moyens, vous verrez par exemple de nombreux socialistes mettre leurs enfants dans des établissements privés »

      Que penser ce ces gens-là smiley

      Cela dit, vous n’avez pas tort, je retarde peux être d’un train sur ce sujet. Je vais écouter les autres pour voir ce qu’ils en disent.

      Bonne journée !


    • Avatar (---.---.100.49) 2 avril 2007 16:47

      "L’inspecteur du Ministère de l’Education demande à un candidat de l’iufm :

      « Pouvez-vous me donner 3 raisons qui vous motivent à devenir instituteur ? »

      Le candidat répond : décembre, juillet et août. "

       smiley


    • Aldoo (---.---.43.7) 3 avril 2007 10:45

      Certainement pas : sachez que l’enseignant n’est pas payé pour les mois de juillet et août !

      (donc 10 mois de paye répartis sur 12, ce qui fait grosso modo un temps partiel à 83,33%... et la paye misérable qui va avec)


    • Iris (---.---.89.96) 3 avril 2007 17:53

      A Damien Sage .Vous nous invitez,nous les profs,à nous exprimer.Je suis maintenant à la retraite depuis peu et j’ai enseigné dans presque tous les postes,du collège aux classes préparatoires aux grandes écoles.Je suis entièrement d’accord avec l’article !Parmi les profs,il y a le même nombre de gens incompétents que dans tous les autres métiers,mais pas plus.Dans leur grande majorité,les profs font leur métier avec amour(quelle chance d’avoir affaire aux jeunes !)et ils ne veulent absolument pas passer pour des héros,laissons ce vocabulaire aux temps de guerre.Mais il faut constater que le métier s’est dégradé, comme l’article l’analyse,et que la démocratisation de l’Education Nationale est en panne.Je vais vous surprendre,j’apprécie Ségolène Royal car elle pose sans hypocrisie les problèmes de carte scolaire et de soutien gratuit aux élèves dont les parents ne peuvent faire suivre la scolarité par des leçons particulières.Elle défend l’école républicaine à la différence d’un certain Bayrou qui avait voulu réviser la loi Falloux !Il y aurait beaucoup à dire encore,mais pour en revenir à votre commentaire,je ne vois pas quel(s)manuel(s)à l’idéologie pernicieuse vous visez...Bien sûr qu’il faut de la discipline et quand un prof fait un bon cours,les élèves,le plus souvent,le respectent mais il y a des postes où les problèmes des élèves sont tels que l’enseignant,avec la meilleure pédagogie du monde,est dépassé.Chapeau aux collègues qui travaillent en ZEP et autres !


  • Gasty Gasty 2 avril 2007 10:38

    Article très clair et conclusion facile à faire si il est apprécié.

    Pinaillages pour les autres.


  • (---.---.105.22) 2 avril 2007 10:39

    « Les choses ne sont pas aussi simples, une enquête de l’OCDE, l’enquête pisa, prouve en toute objectivité que notre système tient la route »

     ?? Vous plaisantez, j’espére !

    L’école française est juste devant celle des USA, NOTABLEMENT NUL !

    Désolé, mais 12/13éme dans un classement international, chez moi, c’est nul.


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 2 avril 2007 12:02

      Etre légèrement au-dessus de la moyenne c’est être nul ?

      Je crois plutôt que c’est être moyen.

      Il faudrait peut-être retourner à l’école.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 12:20

      tout dépend des moyens que tu y consacres, on parle d’efficacité (au passage ce n’est pas difficile de faire mieux que des pays dont le soucis principal de l’école est d’alphabétiser sa population)


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 2 avril 2007 12:35

      On parle de l’OCDE pas de l’Afrique !!


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 12:55

      regardes le tableau récapitulatif des enquêtes PISA, tu as le mexique, l’indonésie etc....

      (ce n’est pas le CECA !)


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 2 avril 2007 13:23

      La Turquie et le Mexique sont effectivement membre de l’OCDE, mais pas l’indonésie qui n’est donc pas prix dans les stats (moyenne OCDE). Leur taux d’alphabétisation sont respectivement : 86.5 et 92%.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 13:49

      ok pour la moyenne ODCE, mais ils ont participés aux enquêtes PISA et sont donc classés avec les membres de l’OCDE (les 13-16-17èmes places du classement de la France sont calculées en incluant ces pays)


  • LE CHAT LE CHAT 2 avril 2007 10:44

    mon père était enseignant , et en esprit libre avait l’audace de lire « Minute » et « valeurs actuelles » dans la salle des profs ;j’ai malheureusement été élève dans le même établissement et je peux vous dire que ses collègues ne m’ont pas fait de cadeaux, allez savoir pourquoi ......

    ça vient peut être de là , mes coups de griffes pour le corps enseignant ; je les ai observé de l’intérieur et on aura vraiment du mal à me faire croire que tous sont des bourreaux de travail .....


    • Briseur d’idoles (---.---.168.138) 2 avril 2007 10:52

      Chalut le Chat,

      Il fut un temps où Minute était un vrai journal d’opposition, du temps d’ailleurs où (sauf erreur de ma part) Gaucher ou Brignaud en étaientt les Rédacteurs en Chef...

      Aujourd’hui, il ne subsiste plus que sa caricature et n’est lu que par la faction sioniste de l’extrême-droite !


    • Gasty Gasty 2 avril 2007 11:00

      C’est Brignaud, Minute a viré en 1990 et 1993 vers l’extreme droite.


    • LE CHAT LE CHAT 2 avril 2007 11:19

      @Briseur et gasty

      Minute était un peu l’équivalent droitier du canard enchainé . souvenons aussi de l’épisode du reporter sequestré par jacques Mesrine ...


    • Gasty Gasty 2 avril 2007 11:32

      Oui ! Jacques Tillier, torturé et laissé pour mort par Mesrine.


  • L'Hérétique Anaxagore 2 avril 2007 10:57

    Bel article, et bien résumé. Joli, il n’y a rien de plus à dire...


  • seb59 (---.---.180.194) 2 avril 2007 10:58

    Apres les fonctionnaires de l’anpe, les pauvres profs et leurs 35 h.

    Je suis d’accord qu’ils font un travail difficile.

    Mais, c’est leur choix et ils n’ont pas à avoir de privileges. Et si une reforme doit avoir lieu, les fonctionnaires aussi doivent etre soumis aux reformes.

    A qui le tour apres pour les plaintes ? Sncf, ptt, edf, employés de mairie , impots ?


    • Gasty Gasty 2 avril 2007 11:14

      Seb59 a choisi d’être à l’aise dans ses baskets ! De ce côté on est tranquille.


    • LE CHAT LE CHAT 2 avril 2007 11:24

      @Seb59

      sur ce , je suis d’accord avec toi. La caisse du régime général devant reboucher les trous des régimes particuliers,cela me semble anormal que les plus nombreux doivent de serrer la ceinture pour maintenir certains privilèges datant d’une époque révolue . Les conditions de travail des conducteurs de loco n’ont plus rien à voir avec Gabin dans la bête humaine par exemple


    • Gasty Gasty 2 avril 2007 11:38

      Ffffffruchhhhcccssss !!!?? ; ( gros dos )


    • seb59 (---.---.180.194) 2 avril 2007 15:02

      Tout doux mon minou !

      Je connais des informaticiens à la sncf.

      Ils sont « cheminots » et ont une prime pour « travail difficile » et la retraite plus tot.

      Tu peux m’expliquer pourquoi le travail sur clavier serait plus dur à la SNCF qu’ailleurs ?

      (j’ai rien contre les informaticiens de la sncf, je suis contre les regimes speciaux)


    • Gasty Gasty 2 avril 2007 19:30

      Salut Seb59.

      Sans oublié la prime de charbon et la prime de non prime.( plus c’est énorme et mieux ça passe)

      Puisque que tu connais le sujet, peux-tu me dire si un cheminot touche un 13 eme mois ?

      Quant au privilège, compagnon salarié, c’est par rapport à ce que tu n’as pas ?

      Et si tu l’avais aussi ! s’agirait-il encore de privilège ?

      Sinon la bourse se porte bien et les actionnaires de mieux en mieux. Je ne parle pas des petits porteurs qui sont là pour se faire bouffer et en accuser ensuite le fonctionnaire et le service public.


  • nathanael (---.---.252.222) 2 avril 2007 11:22

    Dans une fonction publique où il y a plus de 1 millions de fonctionnaires pour 12 millions d’usagers, oui il serait temps de faire un peu de ménage....

    Prof, travail difficile certes... mais avec de sacrés compensations quand même (15-18 heures de cours/semaine sur 35 semaines à l’année...., avec ça il reste largement du temps pour préparer et corriger les copies)

    Vous voulez comparer les salaires ? comparez d’abord vos temps de travail annualisés, et après on en discute...


    • parkway (---.---.18.161) 2 avril 2007 11:42

      nathanael,

      je suis d’accord : remettons TOUTES LES PENDULES à l’heure, sans rien oublier, ni les coûts, ni les résultats.

      les milliards d’euros qu’on est en train de perdre avec airbus, par exemple...


    • nathanael (---.---.252.222) 2 avril 2007 11:50

      tout à fait d’accord Parkway....

      mais chercher la faute chez les autres, est aussi typiquement français... c’est plus facile que de se remettre en cause...

      (Ca me rappelera toujours une travail d’optimisation fait dans les restaurants d’Airbus sur un site de production.. On pouvait parler de tout, les locaux à revoir, matériels etc... Mais surtout pas des emplois smiley alors qu’il y avait facilement le double de personnel nécessaire...)


    • L'Hérétique Anaxagore 2 avril 2007 22:15

      Archétype du stéréotype : on ne vous jamais dit que des cours ça se préparait ? Alors vos 15-18 heures et vos 35 semaines, vous pouvez vous les carrer là où je pense.


    • Vince (---.---.113.242) 2 avril 2007 23:16

      En tant qu’ingénieur dans une entreprise aéronautique, je ne compte pas mes heures... je suis aussi enseignant occasionnellement en école d’ingénieur, et je peux vous dire que même face à des étudiants intéressés et motivés, une heure de cours est bien plus éprouvante qu’une heure de mon travail habituel. A titre de comparaison, combien de temps passe un commercial en négociation par semaine, un pdg en comité de direction, etc... ? Sans doute sont-ils bien loin de 18 heures...


  • Stéphane (---.---.0.8) 2 avril 2007 11:32

    Au sujet des propos tenus par Segolène Royal :

    Il me semble qu’elle a parlé de 35h de présence effective dans les établissements, pas de 35h de cours ! On pourrait imaginer qu’une bonne partie de ce temps serait utilisé à la correction des copies / préparation des cours. L’idée n’est pas inintéressante pour le soutien aux élèves etc...

    Cela dit, cela n’est pas près de se faire : cela supposerait d’avoir un espace dédié aux professeurs dans les établissement, avec des bureaux individuels. Un peu plus qu’une salle des profs, quoi. Or les établissements n’ont aujourd’hui ni les moyens ni l’espace à y consacrer.


  • septquiprend (---.---.83.94) 2 avril 2007 11:47

    Bonjour à tous Voici un texte intéressant sur le temps de travail des enseignants.

    IL FAUT REVOIR LE TEMPS DE TRAVAIL DES ENSEIGNANTS ! LE DECRET DE 1950 EST VRAIMENT TROP VIEUX !

    texte de Laurent Tarillon (enseignant en Sciences Economiques et Sociales à Grenoble) , libre de droit, à diffuser sans modération.

    " Actuellement, le temps de travail d’un enseignant de collège ou de lycée est de 18 heures par semaine. C’est, pour les professeurs certifiés, le seul élément fixe et clair relatif au temps de travail qui leur est demandé. Il a été fixé par un décret datant de 1950. Rendez-vous compte ! Ce qui détermine ce qu’un enseignant doit à la nation date de 56 ans. Il est vraiment temps de se pencher sur un problème aussi lourd de conséquences. 18 heures par semaines ! Quel salarié ne voudrait pas travailler aussi peu pour d’aussi bons salaires ? Comment le législateur a-t-il pu créer en 1950 un statut aussi avantageux ? Il faut peut-être y regarder de plus près. En fait, ce temps a été conçu en prévoyant qu’un enseignant travaille 1,5 heures chez lui pour une heure devant élève afin de préparer ses cours, évaluer les élèves et actualiser ses connaissances dans sa discipline. Cela fait 18 fois 2,5 heures (1 devant les élèves et 1,5 à la maison), soit 45 heures hebdomadaires. En effet, le temps de travail légal de l’époque s’il était légalement de 40 heures par semaine, était en réalité de environ 42 h par semaine, sur 50 semaines. Mais que s’est-il passé depuis pour les enseignants ? Rien ! Alors que pour les autres salariés il y a eu la troisième semaine de congé payé en 1956, puis quatre en 1969. Les 40 heures réelles ont été atteint au début des années 70 (elles étaient un droit depuis 1936). Mais ça n’est pas fini : il y a eu les 39 heures et la cinquième semaine en 1982, puis les 35 heures en 2000. En somme le temps de travail hebdomadaire pour les salariés a baissé de 25 %. Mais les enseignants doivent toujours le même service. C’est au moins un enseignant qui écrit cela vous dîtes-vous, en lecteur éclairé ! Certes je l’avoue, je fais partie de ces privilégiés. Car, comment peut-on parler de temps de travail sans parler des vacances ? He bien justement, le législateur a tout prévu et cela de deux façons. D’abord 45 heures dues quand les autres devaient 42, ça c’est pour les petites vacances (Toussaint, Noël...). Car les vacances c’est pour que les élèves se reposent. Donc notre temps de travail était annualisé. Mais, et les deux mois d’été alors ? Là, c’est un tout petit peu plus compliqué. Certains enseignants ne le savent même pas, d’ailleurs. Cela se situe au niveau de la grille des salaires. Notre grille a été, elle aussi, fixée en 1950 au même niveau que les autres cadres de la fonction publique recrutés avec un concours au niveau bac + 3. Mais à cette grille, il nous a été retiré deux mois de salaires, puis le résultat a été divisé par 12. (Par exemple si un inspecteur des impôts est payé 2000 € par mois il recevra 24 000 € par an, alors que pour la même qualification, un enseignant recevra aussi 2000 € par mois mais sur 10 mois, soit 20 000 € par an. Cette somme est ensuite divisée par 12 et donne 1667 € par mois). He oui, chers lecteurs, les enseignants ne sont pas payés pendant les grandes vacances. Oui bon d’accord, peut-être que nous ne sommes pas si privilégiés que cela concernant le temps de travail. Mais côté salaires, quand même, nous ne sommes pas à plaindre ! He bien soit, comparons : Nous sommes nettement en dessous de la moyenne des cadres du privé comme du public (qu’on nous prouve le contraire). Mais, à mes yeux, l’exemple le plus frappant de la dégradation de la valeur que la nation accorde à ceux qui éduquent ses enfants est le suivant. Le salaire de départ d’un enseignant en 1970 était 2 fois supérieur au SMIC. Aujourd’hui, il n’est plus que 1,2 fois plus élevé. Autrement dit, si comme le PS l’a écrit dans son projet, le SMIC augmentera de 25 % au cours des cinq ans à venir (et l’ UMP l’a augmenté au même rythme annuel dès cette année), un enseignant débutant gagnera moins que le SMIC. Faudra-t-il en arriver là pour que la société se rende compte de la dégradation de notre situation ?

    Alors oui le décret de 1950 est vieux ! Il est vraiment temps de le toiletter comme le disent nos gouvernants ! Mais dans quel sens ? Est-ce en faisant en sorte que nous devions travailler plus pour gagner autant comme veut le faire M. de Robien ? "


    • nathanael (---.---.252.222) 2 avril 2007 12:08

      Oui il faut nettoyer ce décret de 1950 dans tous les sens...

      Ne pas oublier que depuis 1950 se sont greffés pas mal de vacances... (donc une certaine compensation)

      Ne pas oublier que les outils d’enseignement et de préparations des cours se sont modernisés d’où gain de temps (vive la photocopieuse et l’informatique)

      Ne pas oublier que les profs doivent 630 heures de cours dans l’année ce qui leur laissent 1000 heures dans l’année (si vous voulez comparer à un 35 heures annualisé)

      Vous voulez des solutions ?

      Moins de monde dans les rectorats et autres services à la noix... Une meilleure gestion des effectifs et plannings...

      Augmentation des salaires mais en contre partie plus d’heures de cours (au moins 2 ou 3 heures semaines)

      Donc diminution des effectifs, mais meilleure répartition sur le terrain....

      Des allocations familiales sucrées en cas d’incivilités à l’école (faut du baton pour les familles, le dialogue c’est joli, mais ca ne marche plus)

      Des bourses pour les élèves méritants et une mise à plat des autres (en fonction des revenus des parents quand même, faut pas charrier)

      Concernant la bivalence, la laissez aux volontaires, avec les avantages déjà présents (rénumération, avantages pour le choix de l’affectation etc...)


  • Kiri (---.---.4.21) 2 avril 2007 11:47

    Quel article mal fichu !

    Confus, hétéroclite, citant de travers des études sans doute pas connues (les résultats PISA sont bons ? vous plaisantez j’espère - et les grandes écoles françaises ne font même pas partie des 100 premiers du classement mondial)

    En outre les résultats des grandes écoles ne sont pas comparables avec la déroute de la primaire, les problèmes du collège ni le bazar du lycée...

    Mauvaise copie : vous ne rendez pas hommage à ceux qui vous ont formé, et d’ailleurs on ne sait même pas ce que vous voulez démontrer.

    Quant aux solutions, on peut toujours les attendre...

    Kiri


  • (---.---.30.51) 2 avril 2007 11:56

    bonjour, pour la première partie de l’article : je me demande si vous avez réellement lu les rapport du « Program for International Student Assessment » de l’OCDE, le classement est tout bonnement médiocre pour la France et surtout lorsqu’on compare l’investissement de la France pour son éducation, et bizarrement la France a refusé de répondre à des questions très importantes comme la différence des niveaux selon les établissement (avec lissage de l’effet socio-économique des parents) pourtant cette question est cruciale !!

    pour résumer l’efficacité de notre école est très faible par rapport aux sommes investies (c’est le constat de l’OCDE)


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 2 avril 2007 12:33

      « pour résumer l’efficacité de notre école est très faible par rapport aux sommes investies »

      Faux. L’efficacité est moyenne. En France 5.9% du PIB est consacré à l’Education publique. La Moyenne de L’OCDE est de 5.5%. Autres pays : USA 5.7%, Belgique 6.1%, Japon 4%, Finlande 6.5%...

      Mais le taux d’enseignement public varie sensiblement d’un pays à l’autre : 98% en Finlande, 94% en Belgique, 90% en France, 74% au Japon, et 72% aux USA. La moyenne de l’OCDE est autour de 88%.

      Ce qui fait en fait : 6.6% de dépense d’éducation pour la Finlande, 6.5 pour la Belgique, 6.5% pour la France, 5.4% pour la Japon, et 7.9% pour les USA et 6.25 pour la moyenne de l’OCDE.

      Conclusion pour la France, c’est MOYEN

      Quand aux résultats de la dernière étude PISA concernant les résultats en Maths, la France finie 13ème sur 30 avec 511 pts, les USA 486, la Finlande 544, la Belgique 529 et le Japon 534. Les résultats sont normalisés (moyenne de l’OCDE fixée à 500).

      C’est donc des résultats MOYENS pour la France.

      Conclusion la FRANCE obtient des résultats MOYENS avec une dépense MOYENNE.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 13:11

      non non tu ne peux pas dire que les résultats sont moyens pour des dépenses moyennes, regardes ce que représente 0.1% de PIB, cela est énorme ! tes chiffres sont très interessants (différents de ceux de 2006) mais ils montrent clairement que nous dépensons plus pour un résultat moins efficace (tu peux préférer moyen- et moyen+ mais c’est une réalité au delà des appréciations).


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 13:53

      moi j’ai consulté ceux-ci : http://www.oecd.org/dataoecd/51/25/37392770.pdf


    • seb59 (---.---.180.194) 2 avril 2007 15:05

      Et si on changeait nos fonctionnaires « moyens » par des « bons ».

      On gagnerait en resultats , non ?


    • (---.---.192.187) 2 avril 2007 16:17

      Certainement, mais si on veux des « bons » profs, il faudrait penser à les payer à leur niveau, c’est à dire bac+5 ou un salaire d’ingénieur si vous préférez...

      Franchement pour les salaires ridicules qu’ils ont, on a un excellent rapport qualité prix sur les profs en france.

      Bien sur avec une rémunération telle, il faudrait leur demander des résultats (et beaucoup de profs ne sont pas contre)... mais c’est comme toujours, pour avoir de la qualité, il faut payer !


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 16:42

      je crois qu’il faut arrêter le misérabilisme sur le salaire des prof. pour des gens qui ont autant de vacances, le salaire est plus qu’acceptable (même pour un bac+5 ! savez vous combien gagne un chercheur dans notre pays ?)


    • (---.---.192.187) 2 avril 2007 17:20

      Oui j’ai la chance de le savoir ... même si ma fiche de paye est actuellement en dollars, je sais très bien combien gagne un chercheur en France avec 20 ans d’ancienneté... je gagne plus que lui alors que je ne suis docteur que depuis deux ans !

      Tant qu’on payera en France les enseignants et les chercheurs à coup de lance pierre, je vois mal ce qu’on pourrait leur demander de plus.

      Les enseignants sont la base économique de notre pays, qu’on le veuille ou non, TOUS sont passé par eux pour atteindre leur emploi et leurs compétances... et ils ne sont guère mieux payés que’au SMIG, c’est lamentable.

      Alors qu’on leur demande des amélioration oui, mais cela doit s’accompagner par un retour sur salaire...

      Un ingénieur (bac+5 donc) au CNRS à un salaire de 3166 euros en début de carrière et prèsque 6000 euros en fin de carrière... compare à la grille des profs juste pour rire (ou pleurer).


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 17:42

      désolé mais regardes un peu mieux les grilles des indices des ingénieurs d’étude au CNRS (bac +5) -et oui un ingénieur de recherche a un doctorat et tu tomberas sur un début de carrière à 1677.39 euros brut / mois


    • Aldoo (---.---.43.7) 3 avril 2007 10:58

      Enseignants et chercheurs sont des corps de métiers tous deux sous-payés comparativement au niveau d’études. Ce n’est pas parce qu’il faut habiller plus les chercheurs qu’il faudrait déshabiller les enseignants (qui d’ailleurs sont en grande partie les mêmes personnes, dans le supérieur !).


    • Aldoo (---.---.43.7) 3 avril 2007 11:01

      Oups, j’avais mal interprété le commentaire de IP:xxx.x70.30.51, qui pense que les chercheurs aussi sont trop payés en France ! Et puis quoi encore ?

      Je crois que les exemples cités plus haut répondent à cette ineptie.


  • chmoll chmoll 2 avril 2007 11:57

    quand j’pense que presque tous les manuels scolaires ,en cours d’utilisation sont périmés,obsolètes,j’en passe et des meilleurs

    pendant s’temps là ,l’robien se les roulent

    pasque l’robien l’matin astique sont titre (ministre)

    mais y a oublié qui a une fonction qui vas avec robien s’que tu t’rend compte que des millions de jeunes enfants ont leur av’nir en péril,grace a toi ??


  • (---.---.186.82) 2 avril 2007 12:25

    Il ne faut pas oublier aussi la circulaire Royal :

    La réalité de cette candidate est un désastre pour tous les enseignants, des centaines d’entre eux ont été accusées à tort à cause de la circulaire Royal et leur vie détruite, sans parler de dizaines de suicides d’enseignants... Il faut lire « L’école du soupçon » de Marie-Monique Robin, édition La Découverte et consulter le site du Collectif JAMAC. Cette candidate a fait assez de mal à l’éducation nationale pour éviter qu’elle en rajoute. Aucun enseignant bien informé ne peut voter pour cette candidate sans se trahir et trahir la mémoire des disparus.

    Livre : http://www.editionsladecouverte.fr/asp/actualites/alaune_arch2.asp?alaune_id=28

    Collectif Jamac : http://jamac.ouvaton.org/misencaus.htm

    Bernard Hanse : http://bernardhanse.canalblog.com/archives/2006/11/29/3196333.html

    Outreau, le monde politique et la mort d’un enseignant : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13976

    Chabichou, pédophilie et charentaises... : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18053 Politique gagne-pain : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=14014


  • arturh (---.---.119.98) 2 avril 2007 12:40

    L’auteur écrit : « Etrange malédiction qui frappe une profession accusée de paresse par ceux qui ne tiendraient pas une heure face à une bande d’ados déchaînés... La preuve, ceux qui critiquent les profs peinent parfois à gérer, le soir venu, les deux ou trois sauvageons qu’ils ont eux-mêmes conçus treize ou quatorze ans auparavant ... »

    Pour moi, si j’ai démissionné de l’Education Nationale, ce n’est pas à cause des élèves, c’est à cause d’une administration et d’une hiérarchie que nous envierait l’Union Soviétique...

    Je pense que cette administration tentaculaire, qui n’a pas pour seule fonction d’instruire des jeunes, mais aussi de les noter de 0 à 20, a signé son échec en interdisant de noter ses profs autrement que de 16 à 20.

    Et oui, il est strictement interdit de mettre un zéro à un prof de l’Education Nationale dans leur système ne notation de 0 à 20. Les notes commencent à 16 (ou 14, je ne sais plus)...

    C’est un système qui admet très bien d’avoir des enseignés nuls mais qui refuse l’idée même qu’il puisse y avoir des enseignants nuls...


    • arturh (---.---.119.98) 2 avril 2007 12:44

      J’en profite pour signaler que le seul programme que les profs enseignent vraiment bien à tous leurs élèves, c’est cette idée que il y a deux catégories de gens : les fonctionnaires et les autres. Et que les fonctionnaires, c’est normal, ne vivent pas selon les même lois que les autres.

      La seule matière que l’Education Nationale enseigne vraiment bien à leurs élèves, c’est la reconnaissance des privilèges.


    • marre des fôtes (---.---.194.40) 2 avril 2007 16:43

      Ah bon !!!!!!!!! je ne savais pas............ j’ai été notée 10 (j’ai honte c’est vrai.......) puis 11 puis 12.5 puis 14 puis 16 (on se bonifie avec le temps.....)

      quant aux heures sup, pas de telle chose dans le primaire, t’as ton salaire un point c’est tout............

      et franchement, chargée de famille avec 2 gosses, t’as le droit à tout !!!!! les bourses, l’allocation de rentrée....... c’est dire si on est riche ! ils peuvent bien baisser les impots, je n’en paye pas ... mais à quand une vraie augmentation ??????????????? smiley


    • povretypes (---.---.4.241) 2 avril 2007 17:54

      Les notes commencent à 10 et pour le reste merde.


    • (---.---.227.191) 3 avril 2007 10:19

      Faux.Les notes peuvent commencer à 7 ou 8. Et après on ne peut plus rattraper.On est payés moins cher (en fait, non, on augmente moins vite).


  • maxim maxim 2 avril 2007 13:03

    j’ai toujours eu un rapport curieux avec les profs ....

    à mon epoque ,les profs avaient ete soit prisonniers de guerre ,soit dans la resistance ,et plutot tres à gauche ....

    mes origines , mon physique,mon nom Germanique ont toujours suscité une espece de mefiance et de haine à mon encontre ,nous etions deux dans ce cas ....

    certains ,plus cools n’ont jamais manifesté ( où faisaient ils semblant ) de comportement discriminatoire à notre égard....

    l’un d’eux vendait l’Humanité Dimanche ,et recrutait des vendeurs benevoles pendant les cours de math ,je lui ai fait un signe avec le bras qu’il pouvait aller se faire foutre ,nos relations se sont ternies à tout jamais ....

    les hasards de la vie ,ont fait ,qu’etant adulte ,j’aie frequenté des enseignantes ,en ayant d’ailleurs epousé l’une d’elle en premieres noces ,elle etait prof d’histoire/geo ,malgré nos divergeances politiques ,c’etait de la cohabitation en quelque sorte ....

    j’ai pu me rendre compte du boulot réel qu’une enseignante pouvait avoir en dehors des cours ,corrections les soirs et les Week Ends ,reunions de parents d’eleves etc etc ....

    mon second mariage m’a remis dans une famille ou il y avait encore des enseignants ,je ne l’ai pas fait exprès ..

    et j’ai pu me rendre compte et etre conforté dans mon constat que ce job est surtout un sacerdoce ,et que meme si mes convictions ne sont pas toujours les memes que cette corporation ,je reconnais que je n’aurai jamais pu faire ce boulot .....

    quand je vous disais que j’avais toujours eu des relations curieuses avec les enseignants !!!!!!


    • titi (---.---.119.180) 2 avril 2007 13:33

      @arturh

      Tout à fait d’accord avec votre intervention.

      J’ajouterai quelques mots... Je suis intervenant extérieur dans un établissement. Les cours finissent à 17h45. L’autre jour je devais partir le soir même pour des raisons professionnelles à plus de 5h de trajet de là. J’arrête donc le cours à 17h45 pétante, ce qui ne m’arrive pas d’habitude car je reste avec les éleves, et je pars. J’arrive sur le parking et là, surprise, je ne suis pas le premier... Finalement je me rends compte que tous mes collègues sont à 17h46 dans leur voiture et passent le portail... Et certains voudraient comparer les salaires de ces gens avec ceux d’un cadre ???? D’ailleurs pour ce qui est de l’équivalent SMIC du salaire des enseignants il est vrai qu’il va en baissant. Mais ceux des cadres et de tous les actifs également.

      C’est la quatrième année que j’enseigne. C’est la quatrième année que je fais le même programme à 2% près. C’est la quatrième année que j’utilise le même cours. Cours réaliser grace à Internet d’ailleurs... Et certains voudraient faire croire que le temps de préparation est important ????

      D’autre part je pense que le débat n’est pas temps sur la quantité que sur la qualité de l’enseignement et sur sa finalité. Petit exemple symptomatique : Lors de la confection des emplois du temps, ce sont les aller/retour des enseignants qui sont optimisés. Pas ceux des élèves... J’ai d’ailleurs en mémoire des cas ou les déplacements sont même optimisés collectivement, ce qui permet le covoiturage... dont il n’est pas tenu compte au moment de la déclaration des frais réels au fisc (ce sont d’ailleurs ceux là les plus véhéments contre les « gros » qui payent pas assez d’impots)

      En bref, les enseignants étaient naguère les hussards flaboyants oeuvrant pour la gloire de la République. Maintenant ce ne sont que des petits fonctionnaires tout gris oeuvrant... pour leur compte en banque.

      La République ne peut pas avoir la même considération envers ceux à qui elle devait tout, de ceux à qui elle ne doit plus grand chose.


    • marre des fôtes (---.---.194.40) 2 avril 2007 17:02

      excellent !!!! une amie me disait avoir redoublé et elle avouait ne pas être allée en cours dans la matière lambda la seconde année car le prof faisait exactement le même cours........ dans sa bouche ce n’était pas franchement un compliment...... si même les élèves savent faire la différence entre un bon prof et un BRANLEUR où va t on ????????????? encore 10 ans avec le même cours ????????????


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 17:15

      mais c’est déjà le cas pour certains, au Lycée je récupérais les cours de mon frère de 5 ans mon aîné, et bien pour certains cours je ne faisais que des annotations dans la marge (même plans, mêmes exos, mêmes anecdotes !)


    • Eliande (---.---.163.2) 3 avril 2007 09:03

      Je suis etudiant et peu importe si il s’agit du meme cours d’une annee sur l’autre si celui-ci est bien fais.

      Il y a ceux qui vont recuperer les cours des annees precedentes et ne pas venir en cours. Generalement ceux-la vont avoir des notes catastrophiques aux examens.

      Ce n’est pas le contenu qui le plus important mais plutot la maniere dont le prof l’enseigne aux eleves. Si son cours est vivant, si il arrive a nous expliquer les concepts de maniere a ce qu’on les comprenne, etc ...


    • (---.---.30.51) 3 avril 2007 10:50

      eliande tu parles de choses différentes : l’université alors que nous sommes sur le primaire/secondaire

      ps : non ceux qui ne vont pas en cours et qui rattrappenr t les cours ne sont pas plus mauvais que les autres... j’ai assez donné de cours à l’université pour le savoir...


  • ben (---.---.149.193) 2 avril 2007 13:08

    Par rapport aux 35h de présence dans l’établissement, l’argument qui revient le plus souvent de la part des profs est que les 35h, eux ils aimeraient bien y etre et que c’est plutot du 70h par semaine qu’ils font (je me gausse...).

    Je trouve donc étonnant que d’après ce sondage les profs veulent la mise en place après les heures de cours d’un soutien scolaire assuré par les enseignants qui seraient rémunérés pour cela.

    Cela prouve bien qu’ils ont du temps libre, non ? D’un coté ils nous disent qu’ils sont largement débordés, et de l’autre ils sont prets a accepter des heures en plus si on les payent encore plus pour ca. Comme si ils n’etaient pas deja suffisament payes pour le nombre d’heure qu’ils font.

    C’est fou comme ils y tiennent à leurs privilèges... Ils ne lacheront jamais rien sans une bonne grosse greve generale dont les jours seront payes (condition pour arreter la greve, bien evidemment...)

    PS : je parle en connaissance de cause : je suis prof


  • JG (---.---.217.187) 2 avril 2007 13:17

    « Les enseignants coréens sont des privilégiés et les japonais doivent assurer seulement 500 heures d’enseignement par an. » Un agrégé en France faut 14 x 33 semaines = 462 heures de cours, soit moins qu’un japonais, déjà « privilégié »...


    • JG (---.---.217.187) 2 avril 2007 13:23

      Les problèmes de l’enseignement en France ?

      1/ trop de femmes prof, 2/ la plupart des profs(français, anglais, histoire/géo, musique, Gym, langues...) ne peuvent pas faire autre chose et s’accrochent au statut, 3/ le statut est trop avantageux, 4/ des comptes à rendre à personne, 5/ un absentéisme élevé, 6/ aucun suivi individuel, 7/ des programmes inadaptés,

      enfin, il y a un avantage : au moins on peut taper sur les profs...


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 13:58

      j’avoue ne pas comprendre ton 1. pourquoi trop de femmes ? pour les congés maternité ? mais c’est un droit !! (le même que dans le privé !)

      faut tout de même pas être rétrograde à ce point !!


    • JG (---.---.217.187) 2 avril 2007 15:35

      Les femmes représentent 66,6% des prof en premier et deuxième degrés(source EN). 12% des femmes sont d’ailleurs à temps partiel contre 3% pour les hommes. Il n’est pas rare de se retrouver en conseil de classe avec 10 profs femmes sur 14. On peut aussi ajouter que les CPE et proviseurs sont eux aussi souvent des femmes.

      Les femmes vont vers ce métier pour avoir du temps pour élever leurs enfants(elles ont les mercredi et toutes les vacances). Et cela permet à Monsieur de pouvoir faire sa carrière avec un second revenu et sachant que Mme pourra toujours suivre quelle que soit sa mutation.

      J’ai tendance à considérer que la féminisation excessive de ce métier provoque un manque d’autorité dans les classes et les problèmes de discipline ont d’ailleurs lieu majoritairement dans les classes de prof femmes.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 15:48

      non la je crois que vous vous trompez, le fait d’être une femme n’influence plus du tout l’autorité (qui a dit que mme Thatcher était faible ? pas les militants de l’IRA), certes les femmes sont majoritaires mais cela ne signifie pas qu’elles soient moins compétentes que les hommes. Votre corrélation est bien douteuse à mon avis.


    • JG (---.---.217.187) 2 avril 2007 16:18

      La corrélation s’appuie sur une expérience de parent d’élève depuis 10 ans et en particulier au collège. Les femmes ont souvent beaucoup de mal à se faire respecter.

      J’ai dû intervenir en février auprès d’un prof principal (histoire) pour qu’il aille épauler une de ses collègues prof d’anglais, qui commençait systématiquement son cours dans le tumulte, debout face à la classe, attendant que le calme vienne. Au bout de 20 mn, le calme n’était pas arrivé et mon fils me l’a décrite les larmes aux yeux face à des élèves qui s’accommodent très bien du tumulte. La prof en question, quand je suis allée la voir, m’a indiqué n’avoir aucun problème de discipline... Le prof d’histoire a débarqué à l’improviste sous un prétexte futile et a constaté mes dires. Et il a demandé à la prof de lui communiquer les noms des 4 plus turbulents pour sanctions. Depuis le calme se maintient ...

      Le manque de discipline dans les classes de profs femme fait malheureusement l’unanimité dans notre fédération locale de parents d’élève. Et c’est pas être misogyne de constater ça.

      Le phénomène est amplifié par le fait que nous voyons aujourd’hui arriver de nombreuses jeunes profs, qui ont disons 24 ans et que parfois, lors des premiers conseils de classe de l’année, on confondrait presque avec des élèves de 3 ième. Et je me dis que devant des gaillards de 15 ou 16 ans elle ne doit pas en mener bien large. Et je ne parle pas des matières disons secondaires (musique, arts plastiques, italien) où les problèmes sont quasi permanents.

      On peut être une femme, prof, contester cette réalité et en appeler à Margaret Thatcher pour se prouver qu’on de l’autorité. Mais ça n’en reste pas moins une réalité : l’éducation nationale est trop féminisée.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 16:39

      je ne suis pas d’accord, ceci ne concerne pas le sexe de la prof. mais son autorité vis-à-vis des élèves, j’ai aussi beaucoup fréquenté le milieu enseignant pour vous dire que les plus chahutés sont ceux qui ne se font pas respecter par des sanctions disciplinaires sévères dès les premiers cours... quelque soit le sexe (nombreux exemples masculins si vous voulez).

      Il faut imposer le respect dès le départ et j’ai quelques souvenirs de « professeures » qui nous tenaient très bien malgré leur sexe dit faible (ce qui dit en passant est une conception culturelle)— ah le GUENERAL (oui avec un u pour le son ! pas une mouche ne volait sinon ...), évidemment si aujourd’hui la norme est le tutoiement et l’insolence c’est beaucoup plus difficile....


    • eric (---.---.197.251) 2 avril 2007 20:34

      Quelques rectifications : les agrégrés doivent 15h/semaines ce qui par votre opération donnerait 15x33 = 495h, quoique 33 semaines sur 52, j’ai l’impression de faire plus de 33TP années dans mes classes. Pour les primes, il ne faut pas dire nada : en lycée et collège (ailleurs ?), le prof touche une indemnité de suivi et d’orientation d’environ 1000 euros par an. Pour les heures sup, il est difficile de dire qu’elles sont motivantes car de mémoire leur valeur pécunière a été réduite d’environ 15% sous Allègre. Pour mon appréciation personnnelle du salaire, j’en vis, mais dans mon expérience des vieux copains du BTS à l’IUT à l’ingé, faut pas frimer loin s’en faut, même par rapport au BTS. Mais il est vrai que par rapport à un chomeur, ou à un salarié qui baisse son salaire pour garder son emploi, cela doit paraître encore beaucoup, question de contexte.


  • Ar Brezonneg (---.---.224.214) 2 avril 2007 13:58

    Ah les enseignants ! C’est le « yin et le Yang »....

    Les « profs » pour moi, c’était dans les années 1960, au lycée de Lorient : Dupuy de Lôme. Tout un programme, et quels souvenirs pour l’élève très moyen que j’étais...

    Plus de 40 années se sont écoulées et le souvenir de beaucoup d’entre eux est resté resté vivace dans mon coeur.

    - Celui-ci, par exemple, que nous surnommions « Picasso »... qui essayait de nous donner un certain sens de l’esthétique en nous apprenant le dessin , la gouache... Et qui -excellent artiste- ne jurait que par les « Impressionnistes » : Merçi Monsieur Couliou ! A chaque fois que je vais au Musée d’Orsay, je pense à vos expressions si justes...

    - Et celui ci , « Gildas », professeur d’Histoire, féru de celtitude, qui savait si bien nous raconter ce qu’avait été notre passé, et ce que cela pourrait bien advenir si nous ne réfléchissions pas à certaines leçons : Quand je visite des monuments historiques,ou encore -comme militaire- lorsque j’étais dans certains endroits pourris de la planète je pensais à ses remarques sur le « sens de l’Histoire »... Merci Monsieur Bernier...

    - ET « Zef », professeur de Francais, latin et grec, capable d’épater un inspecteur général à l’ancienne, en récitant Victor Hugo, ou encore arrachant un des rideaux de la salle de classe et me le jettant sur les épaules en disant,« Tu montes sur la table ! Tu es Cicéron devant le Sénat..., et tu plaides pour Murena... » : Excellente école pour apprendre à parler en public : Merci M. Perez...

    - Et « le »Bonze", Lui aussi professeur de Lettres Classiques, que nous craignions et respections , à cause de sa rosette de la Légion d’Honneur, qui au détour d’une analyse d’une pièce de Corneille, nous apprenait ce qu’est la Raison d’Etat et qu’il ne fallait jamais composer avec l’ennemi : la crasse intellectuelle , le conformisme, et la trahison...

    - Et ce prof de Maths, admirateur de Pythagore qui disait : « faudrait apprendre à compter, et faut avoir la bosse des Maths » en me tapant la tête sur la table... Merci monsieur Le Drian : je n’ai jamais mis un bateau au sec grâce à vous !

    Et bien d’autres encore : Alors, cessons donc de conchier les professeurs : ils sont absolument nécessaire à la Civilisation...

    A moins que certains ne cherchent à transformer nos écoles en « madrassa » pour abrutir notre jeunesse ?


  • DEB (---.---.188.249) 2 avril 2007 14:07

    nan mais c’est vria de quoi ils se plaignent les cons ! deja qu’ils ontl’enÔÔÔÔÔÔÔÔrme privilège d’avoir un boulot ils veulent pas un salire et des droit aussi pendant qu’on y est.

    Nan serieusement le nombre de petit chefs sur agoravox fait quand même assez peur, tout ces moralisateur de la depense public qui doivent par contre trouver ca tout a fait normal qu’on les payent pendant qu’ils ecrivent sur AV et toujours prompt à donner des leçon aux fonctionnaires/musulmans/gauchistes (rayer la mention inutile ... quoi ? qui a dit que les trois etaient inutile hein ? toi ? bon tu sors !) me tapent bein gentiment sur le systeme aujourd’hui.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 14:34

      dis donc DEB, tu devrais t’aérer un peu les neurones, je crois qu’il y a surchauffe !

      pour toi, si je résume bien ton propos, la dépense publique ne doit pas se faire avec le plus de rigueur possible ? ben qui c’est qui paye ces dépenses à ton avis ? les riches avec leurs impôts ? et bien oui mais pas seulement car pour ton information tout le monde paye et oui la TVA va où a ton avis ? les prélèvements sur ton salaires ou tes allocations vont où ? etc...

      c’est facile de prôner la dépense dans tous les sens et sans exigence de résultat mais tu devrais savoir que c’est aussi avec ton argent que cela se fait....et non ce n’est pas de droite ou parce que nous sommes de salauds de racistes et anti-fonctionnaires !! (je ne vois pas d’ailleurs où est le racisme sur ce fil)


  • Alex (---.---.150.51) 2 avril 2007 15:09

    Vocation ? Oui du qui peut « moins » ... Ils souhaitent voir leur métier revalorisé vis à vis des Français ... Mais cela ne se décrète pas, c’est seulement eux qui peuvent changer la donne en reconsidérant leur attitude, leur façon de « travailler » et surtout en obtenant des résultats quantitatifs et qualitatifs ...Alors Messieurs les « Professeurs », les donneurs de leçons ...A vous de mettre en application ce que vous inculquez à nos têtes « blondes » ...


  • Anthony Meilland Anthony Meilland 2 avril 2007 15:13

    Comment voulez-vous que les élèves respectent les profs alors que beaucoup de commentateurs d’AV, que l’on peut supposer majoritairement adultes, et dont certains doivent stitistiquement être parents, les méprisent ?

    Les enfants ne font qu’imiter leur parents qui n’ont aucun respect pour les fonctionnaires, les études, et le savoir.


    • maxim maxim 2 avril 2007 15:34

      mr Meilland ,....

      le respect vient aussi peut etre qu’à une autre epoque l’enseignant etait considéré comme un notable ,qu’il gardait de la distance avec ses eleves .... j’ai toujours eu des enseignants en costume cravate ,propres jamais debraillés ,ponctuels ,qui vouvoyaient les eleves ....

      j’en vois avec de Jean’s percés des barbes à la Castro ,des baskets degueulasses aux pieds ....

      comment voulez vous etre respecté si vous n’avez pas l’air respectable . ????

      on a beau pretendre que l’habit ne fait pas le moine ,cependant ,on juge l’individu à son aspect ,c’est dommage mais c’est la realité ....


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 15:54

      Anthony je ne pense pas que ce soit si directement lié, si tu as raison, expliques moi pourquoi autant de jeunes veulent être fonctionnaire ? par masochisme pur vu qu’ils les méprisent selon toi ?

      je pense surtout que comme toute profession il y a des gens compétents qui s’impliquent réellement dans leur travail mais que malheureusement ces gens ne sont pas récompensés pour cela ce qui provoque leur découragement et donc le manque d’entrain de beaucoup, ensuite comment veux-tu que les élèves perçoivent leur prof. lorsque ceux-ci les briment et les humilient (les petits français sont les enfants de l’OCDE qui ont le plus peur d’aller en classe ! ce n’est tout de même pas normal !)


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 15:55

      vous devriez argumenter Kader plutôt que de partir dans des invectives stériles


  • Tristan Valmour 2 avril 2007 15:21

    Bon, encore un article sur les profs, et encore des clichés dans les commentaires. Il est vrai que les profs sont une cible facile : ils sont nombreux (donc chacun pourra toujours citer l’exemple d’un prof paresseux et incapable), et tout le monde a son idée sur la question puisque tout le monde a été élève. Je ne vais pas répéter tout ce que j’ai dit sur le temps de travail, je suis déjà intervenu sur le sujet. Prenez, chers lecteurs, tout ce que je vais écrire ci-dessous avec de l’humour, puisque c’est mon état d’esprit actuel.

    J’ai été prof dans l’Education Nationale pendant quelques temps. J’ai quitté cette honorable institution pour plusieurs raisons :
    -  Une hiérarchie incompétente ;
    -  un quarteron de collègues ancrés très à gauche qui veulent imposer leur point de vue (ils ne sont pas très nombreux, mais très bruyants) ;
    -  des élèves qui n’ont pas envie de travailler ;
    -  des parents « qui se croivent supérieurs » (croivent, c’est fait exprès) ;
    -  trop de travail par rapport au salaire minable ;
    -  surtout, la crainte de régresser intellectuellement.

    J’avais donc exprimé à mon entourage mes velléités de départ. On m’a dit : non, surtout ne fais pas ça. Fonctionnaire, c’est bien, tu as la garantie de l’emploi, etc.

    J’ai quand même quitté cette vénérable institution. Aujourd’hui, non seulement j’enseigne dans deux établissements d’élite, mon salaire horaire a été multiplié par 4, j’ai une hiérarchie compétente, et des collègues qui ne sont pas prisonniers d’une idéologie particulière. Je suis motivé parce que tous mes étudiants travaillent. J’ai toujours affaire à quelques parents « qui se croivent supérieurs », mais ils ne disent plus rien car ils ont le respect de ma profession (on respecte toujours plus les gens qu’on paye bien). Donc, no stress. En plus de cela, je forme des cadres sup et des dirigeants d’entreprises avec une rémunération très conséquente (formateur ou consultant, c’est mieux payé que prof). Et j’ai le temps d’écrire sur prophobavox, entre de multiples autres activités.

    Sur le temps de travail, franchement, dans le privé, on ne travaille pas plus. Dans chaque entreprise où j’interviens, je vois des gens (employés, cadres, etc.) qui discutent, jouent (sur leur ordinateur), lisent, etc. Ca ne signifie pas non plus qu’ils font ça toute la journée, mais ce sont des tranches de vie. Comme badaud, j’observe à travers les vitrines les vendeuses qui attendent le client, les pharmaciens qui jouent à tétris dans l’arrière-boutique, et encore des vendeurs qui discutent entre eux, et des commerçants qui coincent la bulle... Bande de paresseux va ! Bien entendu, personne ne se reconnaîtra. La paresse est l’apanage des profs.

    Les profs du secondaire que je connais travaillent énormément, et ils en ont réellement assez d’être pris pour des fainéants. Même s’il y a 100 000 profs paresseux et incapables, cela ne correspond même pas à 15% des enseignants du public. On doit trouver dans tous les secteurs ce chiffre de paresseux et incompétents.

    Je vais vous révéler un secret : il y a de plus en plus de profs qui démissionnent. Et ils ont tous retrouvé du travail, avec un meilleur salaire pour moins d’heures. En plus les profs français sont très côtés à l’étranger car ils ont un bagage impressionnant. Qu’est-ce qui empêche les autres de faire de même ? Pas l’envie, mais le courage. Mais si la pression sur les profs continue de croître, le courage prendra le dessus, et ils vont franchir le pas. Ne resteront alors que les moins bons profs. Voulons-nous cela ?

    Il y a des problèmes dans l’enseignement, comme partout. Mais les profs sont des exécutants, sauf quelques-uns qui naviguent dans les hautes sphères des syndicats, des rectorats, du ministère et de l’Assemblée Nationale. Vous savez, l’Assemblée Nationale, c’est cette assemblée représentative composée de mâles de plus de 60 ans, blancs et qui ont pour profession d’être fonctionnaires syndiqués, avocats ou médecins. Nos dignes représentants en quelque sorte !

    Arrêtons donc de taper sur les profs, sinon à la fin, c’est highlander, il n’en restera qu’un. Et le programme est quand même chargé !

    Avec tout mon humour.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 16:05

      bonjour Tristan, juste une chose : « dans le privé, on ne travaille pas plus »....

      et bien peut-être mais dans quel type d’emploi du privé et sur combien de semaines / an ? vous voyez un salarié sur chaîne malgré le fonctionnement de moins en moins fordiste de l’industrie, a très peu de temps pour bayer aux corneilles, de même pour un chauffeur de taxi, un cadre qui a des rapports et des réunions en retard etc... évidemment si vous allez dans une entreprise d’assurances vous devez trouver des gens qui jouent à tetris ou qui pianotent sur AVox seulement cela ne correspond pas à la situation de la majorité des français ...

      une autre réalité sur la misère des salaires des prof. pourquoi certaines agences de voyage se spécialisent dans les « prof’tours », pourquoi quand vous partez en croisière vous avez une majorité de retraités de l’éducation nationale et pas de retraités de chez Lu ou de chez renault ?


    • Tristan Valmour 2 avril 2007 18:34

      @ 70.30.51

      Coucou.

      Vous avez effectivement raison. J’ajouterai même que dans les secteurs que vous citez, on vit de 10 à 15 ans de moins que dans d’autres secteurs. Et si les profs sont stressés par les élèves, d’autres sont aussi stressés par leur travail : c’est l’hôtesse d’accueil qui se fait insulter, le patron qui se fait emm(bip) par l’administration, ses concurrents et les impayés, etc.

      C’est aussi l’employé ou le cadre qui travaille chez lui sur un ordinateur tout beau tout plein de couleur que la généreuse entreprise lui a offert. En plus, la connection internet est payée. Tout benef !

      Ce que je voulais dire, c’est que certains ont une fausse image des profs. Ce n’est pas la population la plus malheureuse, mais pas non plus la plus heureuse.

      En fait, il faut se poser la question : à qui profite le crime ? A qui profite le fait de monter les uns contre les autres, quand au contraire, il faudrait se retrouver ?

      Eh bien, voilà le raisonnement que je me suis fait.

      L’argent n’a de valeur que s’il travaille. L’argent qui dort perd de sa valeur. En effet, quand le gâteau est à 100 alors qu’on a suffisamment d’argent pour acheter un gâteau à 200, l’argent dont on dispose perd la moitié de sa valeur. Or, certaines personnes ont ces moyens. Pour ne pas perdre leur pouvoir d’achat, il faut qu’elles portent ce gâteau à 200 puis à 300, etc. Ce, de plusieurs façons :
      - en créant de nouveaux produits et de nouveaux services. Donc les parents qui travaillent beaucoup vont confier leurs propres enfants à des organismes de soutien, des organismes de nounou, etc. Ca fait marcher le business et augmenter le gâteau. Mais au final, un parent, c’est pas quelqu’un qui n’élève pas ses enfants par procuration ?
      - en conduisant ceux qui n’ont pas suffisamment d’argent à consommer quand même. Alors on porte le chti crédit à 50 ans pour que le besogneux puisse s’acheter une maison. C’est pas gentil, ça ?
      - En disqualifiant les services publics. Ben oui, les services publics, c’est pas privé. Donc il faut dire que les fonctionnaires sont des fainéants, afin de privatiser les services publics.

      Je crois qu’il ne faut pas tomber dans ces pièges et dépasser le discours droite/gauche, privé/public les uns/ les autres. Ce sont des discours idéologiques qui n’ont aucun sens. Ils sont véhiculés par un ptit groupe de malhonnêtes et repris de bonne foi par le plus grand nombre.

      Voyons plutôt l’organisation de la société en partant de l’humain. L’humain n’est pas au service de l’économie, mais l’économie est au service de l’humain.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 19:20

      oui Tristan, l’économique est au service de l’humain tout comme pour le service public : c’est le service rendu au public et non pas le public à leur service, ce qui est malheureusement le plus souvent le cas....

      la question n’est pas de privatiser l’école mais de la rendre plus performante car justement ce sont les plus faibles qui en subissent les conscéquences (pas d’argent pour les cours de soutien, pas la qualification pour aider directement les gamins, pas de réseau pour pallier le manque de « brillantitude » de ses rejetons etc... )

      vous voyez quand vous dites à qui profite le crime je ne peux m’empêcher de penser qu’il profite aux prof. eux-mêmes car en plus des avantages, ils peuvent donner des cours particuliers (souvent au noir) et donc gagner plus d’argent... il suffit de regarder les cours style Acado-beurk


    • Tristan Valmour 2 avril 2007 19:42

      @ 70.30.51

      Effectivement,on peut rendre l’école plus performante en diminuant considérablement son budget. J’ai des solutions, elles sont sérieuses, mais elles ne pourront être appliquées en raison des résistances idéologiques. L’une d’entre elles consisterait à intégrer une UV « expérience professionnelle » chez les étudiants qui se destinent au professorat, dès la 1ère année de LMD. Ces étudiants feraient du soutien gratuitement dans les établissements scolaires. coût : 0 euros. En plus, les étudiants sauraient dès la 1ère année s’ils sont faits pour l’enseignement, et cette expérience augmenterait leur performance une fois leur titularisation. Bien sûr, cela nécessiterait la fin de l’IUFM, ce « machin ».

      Concernant la boîte à fric dont vous parlez, quand elle parle de profs, elle parle d’étudiants. En général, les profs ne vont pas travailler pour 12 euros de l’heure avec un statut d’employé de maison.


    • Tristan Valmour 2 avril 2007 20:05

      @ 70.30.51

      Vous avez dit que l’école ne sera pas privatisée. J’affirme au contraire que l’école sera privatisée. Les ministres de l’éducation ont déjà eu cet été une réunion en ce sens en Grèce. Ce n’est qu’une question de temps. Mais ça viendra. Pourquoi ?

      Quand on met en concurrence des produits et des services marchands, on met également en concurrence des systèmes sociaux. Pourquoi la chemise fabriquée en Chine est moins chère ? Parce que le système social est moins onéreux ! BIen entendu, d’autres paramètres entrent en compte : le développement des réseaux routiers (à notre avantage, il diminue le prix du transport), etc.

      Seulement, l’école fait partie du système social. Quand dans un pays on produit un élève moins cher, les autres pays doivent s’aligner. Ca vient d’être fait en angleterre. La catastrophe !

      Pourquoi la catastrophe ? Parce qu’on va limiter, voire éliminer les matières qui ne sont pas nécessaires au futur producteur-consommateur. Vous savez, le producteur-consommateur de base n’a besoin que d’un peu de français, des rudiments d’une langue étrangère et des maths. Le reste, c’est du superflu. L’histoire, c’est comme la philo, ça ne sert pas au producteur-consommateur. C’est vrai quoi, on achète, on appuie sur un bouton et ça marche ! En revanche, ces matières sont très recherchées par l’élite, parce qu’eux ne peuvent se contenter de produire et consommer. Ils ont besoin de penser le monde et de se penser, d’asseoir leur pouvoir sur les autres. Voilà pourquoi ils ont besoin de maîtriser le langage pour séduire et communiquer avec un code dont les autres sont exclus, de s’étonner avec la philo, et d’éviter les erreurs par l’Histoire.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 20:20

      Tristan, non je ne crois pas, pour la boîte dont je parlais effectivement à ce prix là il ne doit y avoir que des étudiants mais pour d’autres les exigences sont bien supérieures : cela va du certifié au professeur d’université... certaines boîtes préparant des concours médicaux se targuent même d’avoir des enseignants des facs qui preparent les exams...


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 20:26

      pour ce qui est de la privatisation, je ne pense pas que cela soit envisable en France dumoins comme vous le pensez, en effet on peut très bien imposer un cahier des charges tout en laissant le privé se charger de la gestion des écoles : à Londre le reseau de bus est très performant pourtant ce sont bien des entreprises privées (dont une filiale de la ratp) qui s’occupent des lignes (avec un contrôle strict sur les horaires, la qualité des machines, l’expérience des chauffeurs etc...)

      Ou alors laisser le libre choix au proviseur pour recruter ses enseignants, lui délivrer une enveloppe globale et qu’il gère comme il lui semble l’ensemble : les locaux, le personnel, la rémunération etc... il y a des rapports de l’OCDE sur les différentes méthodes et leur efficacité comparée.


    • Tristan Valmour 2 avril 2007 20:45

      @ 70.30.51

      La 2è école pour laquelle je travaille est effectivement une boîte à concours. Et c’est normal qu’on y trouve des profs de fac. Prof de fac, c’est très très mal payé.

      Quant à la privatisation de l’enseignement, on va y venir. Je le maintiens. Je ne vois pas ça forcément comme un mal (je suis dans un établissement privé). Tout dépend comment ça va se passer. Si c’est une privatisation du style de l’enseignement catholique, alors oui. Mais si privatiser signifie laisser la gestion des établissements à des sociétés commerciales, alors non. L’enseignemnet supérieur, c’est différent. Les étudiants sont plus vieux, ils peuvent se faire leur propre opinion. Mais dans le secondaire, les enfants sont trop jeunes. Je ne souhaite pas qu’ils soient à la merci des sociétés commerciales. Ils le sont déjà de trop avec les marques qu’ils portent.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 21:02

      tout dépend du contexte (style programme à respecter avec des contrôles sérieux du suivi pédagogique), pour les enseignants universitaires et bien là encore tout dépend des enseignants : c’est très mal payé pour quelqu’un qui passe beaucoup de temps pour faire sa recherche et pour préparer ses cours magistraux et TD/TP mais pour celui qui rentre à 30 ans et qui décide de ne plus rien faire du tout (on rentre dans les commissions pour se décherger d’une partie des cours et on recycle la recherche de ses étudiants) c’est bien sûr autre chose... là encore le seul exemple que j’ai d’un prof. qui a dû quitter la fac est le cas d’un biologiste qui a tué sa femme (il est quand même resté en poste officiellement pendant 2 ou 3 ans après sa condamnation)


    • Tristan Valmour 2 avril 2007 21:37

      @ 70.30.51

      En effet, tout dépend du contexte. Quant à votre exemple, il est imparable.

      Je vais vous en donner un autre : une amie prof de psycho à la fac, qui fait des heures sup bénévolement car la fac n’a pas les moyens de la payer. Elle est également prof dans une classe de BTS catholique, psychologue clinicienne dans une clinique privée, et elle vend du poisson aux halles. Rémunération cumulée : 1600 euros net. Temps de travail : largement supérieur au temps d’inactivité. De tels exemples, j’en ai quelques autres en stock.

      Quant au rapport PISA, je me méfie. Ont-ils pris en compte le fait que nous accueillons une forte population d’allophones intégrés dans les classes normales, qui, en raison de leurs difficultés à comprendre le français ne peuvent pas être bons en maths ? Parce que pour faire des maths, il faut comprendre l’énoncé. Et la maîtrise du langage facilite le raisonnement. Les structures FLE et FLS sont largement dépassées, elles n’ont pas les moyens (50 élèves par classe dans ces stuctures) d’assurer leur mission. Alors on ne peut pas comparer un kilog de plomb et un kilog de plume.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 22:25

      regardez les rapports complets vous y verrez tous les paramètres étudiés comme l’origine socio-culturelle des enfants etc...ensuite c’est une question de lissage des paramètres et donc de statistiques pures..


    • Tristan Valmour 2 avril 2007 22:35

      ok. Je n’ai pas lu directement le rapport (seulement quelques extraits rapportés qui n’ont pas la valeur de la source), donc je ne peux pas en parler. Je le lirai. En tout cas, merci de cet échange.


    • Vince (---.---.113.242) 2 avril 2007 23:57

      Pourquoi les profs partent en voyages ?

      Tout simplement parce que les profs sont souvent des gens cultivés, curieux, et humanistes... Ils peuvent accessoirement se battre pour l’éducation de vos enfants, contrairement semble-t-il à la bonne moitié des commentateurs de ce soir qui se foutent de l’avenir de leurs marmots... et préfèrent vociférer que ces enseignants fumistes privilégiés et râleurs doivent avoir des conditions plus déplorables encore, pour mieux former les esprits de notre jeunesse !


    • (---.---.30.51) 3 avril 2007 10:53

      et qu’ils ont les moyens de voyager et la forme physique aussi.... ce ne sont que des constatations


  • DEB (---.---.188.249) 2 avril 2007 15:23

    Oui effectivement je surchauffe ...

    bon déja heureusement que y’a pas de racisme sur ce fil, manquerai plus que ca ! y’a deja de la misogynie ... c’est deja pas mal (faut en laisser pour les autre hein).

    Ce qui me gène au c’est qu’on considère a priori qu’aucun prof ne merite les avantages et le salaire qu’il a. Ca serai chez le plus gros employeur de France qu’on a le plus d’avantages ... ca serai meme normal si c’etait vrai.

    Un prof bosse moins de 35H .... certain oui certain non. Dans les eux cas j’ai rien a leur dire s’il font du bon boulot. Il sont à la base payé pour ca.

    Des profs qui font bien leur boulot et qui se soucis de chaque èleves y’en a plein. Ceux la merite leurs vacances et tout le reste point barre.

    Y’a des avantages à etre prof c’est indeniable mais franchement tant mieu pour eux !!! y’a tellement de mauvais coté que bon voila heureusement qu’ils ont certains avantages ! Et franchement soyons serieux qui n’irai pas defendre ses aquis sociaux ?

    A vous entendre faudrai limite retablir l’escavage pour assainir les depenses public et faudrai en plus que les profs accepte sans broncher.

    Apres en discutant plus posément il est clair que y’a plein de chose a reformer dans l’education nationnal. Mais ca ne marchera jamais si on part du principe qu’il faut le faire contre les profs ...il faut le faire avec les profs.


    • (---.---.30.51) 2 avril 2007 16:12

      DEB apparemment cela n’a pas servi !

      plusieurs points : où est l’intéret public ? (ou le service public) que certains bénéficient davantages énormes par rapport aux gens du privé qui côtisent pour leur offrir ? que l’on récompense les efforts de chacun, évidemment mais là ce n’est pas le cas, sous le critère d’égalitarisme on en arrive à la plus grande inégalité ! un prof. qui travaille bien doit être récompensé et un autre qui n’en fout pas une rame doit être viré ! l’avancement ne se fait pas au mérite mais seulement à l’ancienneté !

      c’est dans l’intéret du public et pas de tel ou tel parti comme tu sembles le penser ! sinon un jour le ras-le-bol sera tellement important (justifié ou non) que les gens arrêteront de payer .. et là si un démagogue flaire le coups cela pourrai finir très mal pour tout le monde (souvenez-vous de la montée des extrémistes du siècle dernier)


  • DEB (---.---.188.249) 2 avril 2007 16:50

    Des avantages enormes ca ce discute. Avantage certainement, enorme faut pas pousser.

    2 mois d’été chommé ok mais pas payé vu qu’un prof touche 10/12ème du salaire d’un fonctionnaire de meme grade.

    Arretons la langue de bois : si un prof ce debrouille bien il peu certainement faire moins de 35H, peut etre pas toutes les semaines (pas quant il a 4x35 copies à corriger par exemple) mais régulièrement. Et il a les « petite vacances scolaire ». Ben franchement : TANT MIEUX : A coté de ca faut ce taper les éleves, les parent et le rectorat. C’est pas si simple. Et 20h de cours ca creve bien plus que 20H de bureau, et ne vennez pas les comparer pas avec des ouvriers ils n’ont pas le meme niveau d’etudes. On ne reproche jamais a un medecin de moins suer qu’un manutentionnaire.

    Par contre il est vrai qu’ils ont tendance a un peu gueuler pour un rien dès qu’une ombre de reforme se profile, mais tant qu’on s’obstinera a vouloir reformer contre eux on y arrivera pas

    Brefs y’a des avantages ... comme dans plein de taff. Moi ma voiture de fonction je m’en sert le week end ... j’ai un ami ingénieur qui a 8 semaines de congés payés (dans une tres grosse boite française)... Je connais un restaurateur qui mange tout les jour gratuit.. Un autre amis a des primes de folie pas toujours justifié ...Un autre encore touche les billets paris point a pitre pour moins de 100 euros merci la compagnie ... j’en connais meme un qui a des pause sieste ...

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    • JG (---.---.217.187) 2 avril 2007 17:04

      Mais pourquoi tu fais pas autre chose s’il n’y a pas d’avantage ? Où tu nous dis pas la vérité ou tu auras un cancer à 45 ans.


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