mardi 26 mars 2019 - par Dr. salem alketbi

Un cadeau à Israël et surtout à l’Iran

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Le Proche-Orient est une région truffée de problémes politiques et sécuritaires.

Il y a le dossier du terrorisme qui ne cesse de se répandre ci et là. Il y a toujours la question palestinienne, qui alimente davantage de crises, surtout depuis la décision de l’administration du président Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël.

A côté, l’expansion et l’ingérence iranienne dans les affaires régionales continue en Syrie où elle déploie des troupes et au Yémen où elle fournit armes, équipements et missiles aux milices de Houthi et les incite à rejeter les efforts internationaux pour la solution politique à la crise Yéménite.

Il en ressort que si une nouvelle crise s’y ajoute, elle constituera une lourde charge géopolitique pour les pays de la région qui tentent de dénouer les crises existantes.

Certes, le président américain Donald Trump est pleinement conscient des détails du paysage stratégique au Moyen-Orient. Mais il ne s’intéresse qu’à son alliance avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Trump continue à offrir des cadeaux politiques aux Israéliens au détriment des droits légitimes des Arabes, que ce soit dans les territoires palestiniens occupés ou dans le Golan syrien occupé.

Après des mois de sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et de y transférer l’ambassade des États-Unis, le président Trump a surpris le monde en disant que le moment était venu de soutenir “la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien.”

Sa position est en contradiction avec toutes les résolutions de légitimité internationale qui reconnaissent le Golan comme territoire syrien occupé depuis 1967. De plus, la décision de la force d’occupation d’annoncer la décision de Trump à ce temps vise à augmenter les chances de Netanyahu de gagner les élections israéliennes prévues le 9 avril prochain.

Trump a déclaré que “le temps est venu pour les États-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui revêt une importance stratégique et sécuritaire vitale pour l’État d’Israël et la stabilité régionale.”

Il est donc clair que Trump a eu l’intention préalable d’adopter cette position depuis que Netanyahou lui a demandé de le faire lors de leur première réunion à la Maison blanche en février 2017. Mais il a finalement pris sa décision pour apaiser le lobby pro-israélien aux États-Unis. Netanyahou va visiter les États-Unis la semaine prochaine, où il prononcera un discours de célébration.

La décision de Trump est un facteur important dans la course électorale israélienne. Malgré les accusations de corruption qui l’entourent, Nétanyahou a repris de la confiance dans la victoire après la déclaration de Trump.

Il a aussi affirmé que Trump était en train de “faire l’histoire,” ajoutant qu’“Alors que I’Iran utilise la Syrie comme plate-forme pour la destruction d’Israël, le Président Trump a courageusement proclamé la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. Merci, Président Trump.”

Le decision de Trump n’est pas seulement un cadeau pour Nétanyahou, mais aussi pour l’Iran. Elle va s’en servir pour justifier sa présence en Syrie. Après la défaite de Daech, les regards ont trouvé sur la présence de l’Iran en Syrie.

Il est étrange que l’administration américaine a agit ainsi alors que les efforts se concentrent pour construire une alliance arabo-américaine afin de contrer l’influence et l’expansion de l’Iran et du Moyen-Orient.

Les réactions arabes et internationales exprimées jusqu’à présent sont toutes des réactions de condamnation et de dénonciation, qui insistent sur le fait que le Golan est une terre syrienne et demandent à Trump de renoncer à sa décision.

Le président américain a réagi en insinuant qu’il a pris beaucoup de temps pour réfléchir à sa décision. Il ne va donc pas faire marche arrière. Dans un communiqué de presse, un haut fonctionnaire a déclaré que Trump avait débattu cette idée avec le secrétaire américain Mike Pompey et son conseiller en sécurité John Bolton, son conseiller Jared Kouchner, son envoyé spécial au Moyen-Orient Jason Greenblatt, et David Friedman, son ambassadeur en Israël, et qu’il était tous “favorables.”

Au milieu de toutes les réactions internationales, le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, s’est abstenu de commenter la décision de Trump.

Trump a probablement offert à Nétanyahou un cadeau politique et un cadeau gratuit pour l’Iran. D’un autre côté, il a complètement détruit toute possibilité pour les États-Unis d’aller de l’avant dans le processus de paix au Moyen-Orient, que ce soit dans le cadre du soi-disant accord du siècle ou autrement, et a mis dans l’embarras tous les alliés arabes des États-Unis et affaibli leur capacité à répondre à tout rôle américain dans ce processus dans un avenir prévisible.

Trump n’a pas seulement donné un coup de pouce à Nétanyahou, mais a aussi cherché à s’aider lui-même. Il a voulu affermir sa position politique interne en gagnant davantage le soutien des chrétiens évangéliques, ainsi que de l’AIPAC, le plus important lobby pro-Israël aux Etats-Unis.

La nouvelle crise au Moyen-Orient est un cadeau à Israël et à l’Iran, au détriment du droit arabe légitime. Il semble que les États-Unis n’ont fait qu’offrir à l’Iran, au cours des deux dernières décennies, des cadeaux qui ont renforcé son influence régionale, en commettant des faux-pas stratégiques qui sont le résultat d’une évaluation unilatérale.

 



26 réactions


  • Christian Labrune Christian Labrune 26 mars 2019 12:56

    Trump continue à offrir des cadeaux politiques aux Israéliens au détriment des droits légitimes des Arabes, que ce soit dans les territoires palestiniens occupés ou dans le Golan syrien occupé.

    ===================================

    La politique de Trump au moyen-orient est plus excellente que jamais. Il y a cinquante ans que le Golan est occupé, et s’il ne l’était pas, la menace existentielle pour Israël serait pire que celle qu’on peut observer aujourd’hui, avec le Hezbollah qui entasse des missiles et creuse ses tunnels.

    Il y a longtemps que la Syrie, comme le Liban, ne sont plus des états souverains. Le président Aoun au Liban est une espèce de Pétain à la botte d’une milice de collabos commandés par l’Iran, et la Syrie est « gouvernée » par un pantin qui aurait depuis longtemps cessé d’exister si la Russie et les Iraniens n’avaient pas besoin d’un homme de paille complaisant dans la région, pour pouvoir y faire ce qui les amuse.

    Il n’y a jamais eu de territoires palestiniens occupés. La Judée et la Samarie ont été occupées par la Jordanie jusqu’à la guerre des six jours. Occupation reconnue seulement par les Britanniques, l’Irak, le Pakistan. Depuis le retrait de la Jordanie, on peut bien parler d’un territoire disputé, mais certainement pas d’un territoire « occupé ». Je ne sache pas que l’étymologie des noms Judée et Samarie renvoie à autre chose qu’à l’histoire des Juifs dans une région qui est celle dont la Bible hébraïque parle à chaque page. Que la situation des Palestiniens assis entre deux chaises en Judée-Samarie ne soit pas très plaisante, c’est un fait, mais il vaut quand même mieux depuis pas mal d’années, quand on est arabe, vivre là plutôt qu’en Irak, en Syrie, au Yémen ou, comble de l’horreur dans une bande de Gaza où il ne reste que deux Israéliens retenus comme otages depuis l’évacuation du Gush Katif en 2005.

    La politique des Européens, en comparaison de celle de Trump, est d’une imbécillité terrifiante. Le Quai d’Orsay et Macron en sont encore à répéter bêtement : deux états pour d"eux peuples alors qu’il est devenu très clair que cette solution est impossible, que ces sortes de rêveries ont conduit aux pires violences après Oslo, et désormais à une véritable impasse.

    Alors que la plupart des états arabes commencent à comprendre que les Palestiniens, qui se comportent constamment comme des bandes d’assassins à la solde de potentats corrompus, constituent une espèce de boulet dont il conviendrait de se débarrasser au plus vite, les Européens font encore semblant de tout ignorer de l’état des choses, de ne pas voir que Gaza a désormais remplacé dans l’horreur le Califat. C’est désormais le pendant chiite du Califat, puisque c’est l’Iran qui finance le Jihad islamique et le Hamas sunnite, deux organisations criminelles qui obéissent au doigt et à l’oeil aux injonctions de Téhéran, comme on vient encore de le voir hier.

    La politique de Trump obligera les Palestiniens, qui n’ont jamais eu les yeux en face des trous, à regarder la réalité en face. En mai 48, ils pouvaient avoir un état mais, pensaient-ils, l’embryon d’armée que constituait la Haganah ne ferait pas le poids en face de cinq armées arabes. Foin du droit international et des recommandations de l’ONU à la fin de novembre 47 ! On allait foutre à la mer les Juifs ou les exterminer, comme l’exigeait le mufti de Jérusalem.

    Ils voulaient vaincre par la force. Ils n’auraient pas eu d’état d’âme à s’asseoir sur toute considération qui fût de l’ordre de l’éthique ou du droit. Ils ont été vaincus (nakba !) et plus écrasés encore en 67. Ils continuent à tuer quand ils le peuvent, parce qu’ils ne savent rien faire d’autre. Rêvant d’être les plus forts, ils se foutent de la question du droit. Ils ne la mettent en avant que parce qu’ils n’ont pas la force de leur ambitions, et c’est heureux : si Israël n’existait pas, toute la région, de Haïfa à Eilat, ressemblerait à l’heure qu’il est à la bande de Gaza.

    Quand un peuple a rêvé d’en éliminer un autre, qu’il est vaincu, qu’on n’’envisage pourtant pas de lui rendre la pareille et qu’on le laisse vivre, le mieux qu’il ait à faire, c’est de fermer sa gueule. Ce que des chefs de gouvernement responsables devraient actuellement représenter aux Palestiniens, c’est que c’est là tout ce qu’on peut attendre d’eux, et que c’est même dans leur intérêt. Seul Trump paraît avoir assez d’intelligence et de caractère pour l’avoir compris.


    • L'apostilleur L’apostilleur 26 mars 2019 21:45

      @Christian Labrune

      « ..Judée et Samarie renvoie à autre chose qu’à l’histoire des Juifs dans une région qui est celle dont la Bible hébraïque parle à chaque page... »

      Vous lisez trop vite.

      Abraham, né en Mésopotamie, émigre à Harran (nord de la Syrie). Dieu lui dit (Genèse, 12, 1) « Quitte ton pays, ta parenté, et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai. » Il arrive ainsi chez les cananéens (Palestine).

      Plus sérieusement, les israéliens Finkelstein et Neil Asher Silberman ont écrit « Si comme le suggère l’archéologie la saga des patriarches et de l’Exode est un tissu de légendes compilées ultérieurement, s’il n’existe aucune preuve convaincante d’une invasion de Canaan par les enfants d’Israël commandé par Josué, que devons-nous penser des Israélites (juifs) qui prétendaient former une nation très ancienne ? » https://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-legitimite-historique-de-203458


    • Christian Labrune Christian Labrune 26 mars 2019 22:11

      @L’apostilleur

      Au lieu de citer des passages de ce bouquin dont les crétins antisémites d’AgoraVox font régulièrement leurs choux gras en prélevant ici et là des phrases artificiellement arrachées à leur contexte (toujours les mêmes !), vous feriez mieux de le lire in extenso.
      Vous le trouverez pour une dizaine d’euros sur Amazon, à l’adresse que je copie en bas de page. Si le lien, qui me paraît bizarrement long, ne fonctionnait pas, tapez « Amazon La Bible dévoilée ».
      Je vous conseille la page 470, pour commencer.

      Vous pourriez aussi nous recommander,peut-être, le bouquin de Shlomo Sand : Comment le peuple juif fut inventé. Et pourquoi pas, Les Protocoles des sages de Sion, les « oeuvres » de Drumont, de Faurisson ou de Garaudy, voire Mein Kampf ?

      https://www.amazon.fr/Bible-d%C3%A9voil%C3%A9e-nouvelles-r%C3%A9v%C3%A9lations-larch%C3%A9ologie/dp/2070429393/ref=sr_1_1 ?adgrpid=55073390806&hvadid=275514488306&hvdev=c&hvlocphy=9056143&hvnetw=g&hvpos=1t1&hvqmt=b&hvrand=6221644855182018365&hvtargid=kwd-308937058058&keywords=la+bible+d%C3%A9voil%C3%A9e&qid=1553634062&s=gateway&sr=8-1&tag=googhydr0a8-21


    • Eric F Eric F 26 mars 2019 22:51

      @Christian Labrune
      Le Golan n’appartenait pas à la Palestine mandataire faisant l’objet du partage de 1947, c’est un territoire syrien depuis les années 20. Seul un accord israélo-syrien peut résoudre des problèmes bilatéraux entre deux états constitués, ou des décisions sous l’égide de l’assemblée générale des Nations unies, la prétendue « reconnaissance » par les USA est strictement sans valeur juridique.


    • L'apostilleur L’apostilleur 27 mars 2019 11:00

      @Christian Labrune

      « Au lieu de citer des passages de ce bouquin dont les crétins .... d’AgoraVox font régulièrement leurs choux gras en prélevant ici et là des phrases artificiellement arrachées à leur contexte (toujours les mêmes !), vous feriez mieux de le lire in extenso.... »

      Comme souvent, votre réflexion embuée par l’énervement de vos convictions dogmatiques insultantes a perdu la lucidité nécessaire à votre argumentaire sélectif.
      Il convient de reconnaître néanmoins que vous semblez avoir fait l’effort de le lire. Dommage que vous n’ayez pas tout retenu.
      Relisez le peut-être ?

      PS : heureusement que l’insulte « crétin » n’est pas condamnable comme celle « d’anti-sémite » sinon vous seriez ruiné.


    • Christian Labrune Christian Labrune 27 mars 2019 23:09

      Le Golan n’appartenait pas à la Palestine mandataire faisant l’objet du partage de 1947, c’est un territoire syrien

      ===============================
      @Eric F

      Avant le XVIe siècle, l’Alsace et la Lorraine n’avaient pas encore été rattachées à la couronne de France. Il s’agissait de terres du Saint-Empire. Elles sont redevenues allemandes entre 1870 et 1914. Vous souhaiteriez qu’on les rendît à Mme Merkel ?
      Et la Crimée ? Pensez-vous que la Russie envisage de la restituer à ’Ukraine ?
      Les Allemands, pas plus que les Ukrainiens, n’ont les moyens militaires de récupérer cette région. Et la Syrie soumise à la double occupation des Russes et des Iraniens n’est même plus, désormais, un état souverain.
      Il y a des années qu’on ne parlait plus du Golan ; on va en parler durant quelques semaines, comme de l’ambassade américaine à Jérusalem. Les Européens auront eu encore une occasion d’exhiber leur imbécillité ordinaire, et ils auront sauté dessus à pieds joints une fois encore, mais dans six mois, tout cela sera oublié et on n’en parlera plus. Trump le sait mieux que quiconque.
      Les entreprises hégémoniques iraniennes dans la région commencent à devenir extrêmement dangereuses pour tout le monde et ça ne va pas pouvoir durer. Israël pratique le wait and see avec les abrutis du Hamas parce que les responsables des exactions ne sont pas à Gaza mais à Téhéran. SI le régime des mollahs ne tombe pas bientôt par un soulèvement populaire, il n’y aura plus d’autre solution pour les états menacés et l’Amérique, que de trancher le noeud gordien à Téhéran, par des moyens ad hoc. J’attends cela avec impatience.


    • Eric F Eric F 28 mars 2019 22:14

      @Christian Labrune
      Il ne s’agit pas de la haute antiquité, vous faites comme s’il ne s’était rien passé pendant les deux millénaires d’éclipse d’Israël, or ces régions ont eu leur propre histoire, et au 20ème siècle la Syrie été établie en tant qu’état avant la partition de la Palestine. On ne parle là ni du Hamas, ni du Hezbollah, ni du régime iranien, mais de l’état syrien qu’une improbable coalition whahabo-occidentalo-israélienne a voulu faire disparaitre de la page du temps
      Je ne vois par ailleurs pas en quoi les Etats-Unis sont menacés par l’Iran, pas plus qu’ils ne l’étaient par l’Irak ou la Libye, où le jihadisme a désormais pris ses quartiers, pire danger pour la région et le monde.


  • popov 26 mars 2019 12:56

    La Syrie et l’Égypte ont attaqué Israël dans le but de l’éliminer. Ces deux pays ont perdu la guerre. Israël a capturé le Golan et le Sinaï.

    L’Égypte a signé un traité de paix avec Israël et Israël lui a rendu le Sinaï.

    La Syrie a toujours refusé de signer un traité de paix, donc Israël ne lui rend pas le Golan.

    Cela ne devrait pas être difficile à comprendre pour les adeptes de la religion du butin.


    • Allexandre 26 mars 2019 20:40

      @popov
      Vous oubliez juste un détail de poids : Israël a éliminé les Palestiniens de leurs terres depuis plus d’un siècle que le sionisme manigance pour obtenir le Grand Israël. Un Etat hébreu dans lequel, seuls 2% des habitants sont sémites dans la population juive. Seuls les Palestiniens sont descendants légitimes des Sémites, victimes de l’ « antisémitisme » des faux Hébreux descendant des Khazars et des Berbères convertis.


    • Christian Labrune Christian Labrune 26 mars 2019 21:56

      @popov

      Dans l’article de Wikipedia consacré au Golan, on peut lire :
      "Après son élection en 1999, le premier ministre Ehud Barak impose un moratoire sur le développement du plateau du Golan afin de faciliter les négociations de paix avec la Syrie, sous les auspices du président américain Bill Clinton. Mais à la suite de l’échec des pourparlers, cette décision est levée le 13 avril 2000 et en février 2001, le gouvernement d’Ariel Sharon annonce la reprise du développement structurel de la région.

      « 
      J’entendais tout à l’heure une discussion entre des spécialistes israéliens sur i24news, qui rappelaient l’échec de ces pourparlers, lesquels auraient pu, dans un monde meilleur, réussir aussi bien que ceux aboutissant à la restitution du Sinaï aux Egyptiens.
      Un intervenant faisait observer, à la surprise des autres, et contrairement à ce qu’on peut lire dans l’article que je citais, qu’Israël n’avait pas réellement »annexé« le Golan en 81. S’y appliqueraient simplement, depuis, les lois israéliennes. Je ne suis pas assez informé pour pouvoir prendre parti dans un tel débat. Mais si l’annexion n’est que de facto -et personne ne la contestait plus !-, il importe maintenant qu’elle soit d’urgence déclarée de jure, et le gouvernement de Netanyahou n’a plus qu’à promulguer les textes nécessaires.
      Plusieurs, dans cette émission intitulée »Les ambassadeurs« disaient : au fond, cette décision ne sert à rien puisqu’on ne parlait plus du Golan, et Israël perd une carte qui eût pu être utile dans des négociations ultérieures avec la Syrie. Mais Olivier Rafowicz faisait remarquer et cela me paraît très pertinent que l’objectif de Trump est, avec son »deal du siècle", de redessiner toute la carte du Moyen-Orient, d’une façon plus intelligente qu’à l’époque des accords Sykes-Picot, Ambition qui excèderait la simple résolution locale du conflit israélo-palestinien et imposerait une entente réaliste entre tous les états de la région : l’Egypte, la Jordanie et les états de la péninsule arabique, lesquels sont nécessairement partie prenante dans une solution de paix profitable à l’ensemble du Moyen-Orient.


    • popov 27 mars 2019 01:01

      @Allexandre

      Petit détail : les Berbères sont aussi des sémites. Les sémites sont ceux qui parlent des langues sémitiques, ce n’est pas une race.
      Les Khazars c’étaient des Turcs comme les Ottomans. Les Turcs Ottomans viennent d’Asie Centrale et ont envahi ce qu’on appelle maintenant la Turquie. Cette région était auparavant peuplée d’indo-européens. Est-ce que, du fait que les Turcs ne sont pas des indo-européens, ils devraient retourner dans les steppes d’Asie ?
      Un pays appartient à ceux qui sont capables de le défendre. La Palestine a appartenu à divers royaumes ou empires tant que ces royaumes ou empires étaient capables de la défendre. Pour moi, la légitimité d’Israël repose sur ce fait : les Israëliens sont capables de défendre leur territoire. La bible ou autres textes sacrés, ce sont des fables.


    • Berthe 27 mars 2019 01:21

      @Christian Labrune
      les zexpert ? pfff
      quel rigolo vous faites quand même. J’ai essayé de lire quelques uns de vos commentaires, mais alors le mec vous savez tout vous avez tout vu tout entendu et surtout, pour avoir vécu aux côté de Lawrence d’Arabie, je pense subitement que vous étiez son mentor aussi haha  !! ignare, arrêtez avec votre wiki a eux balles, prenez un billet et allez donc voir sur place, banane. Même pas cap... Je ne sais même pas si vous êtes conscient de vos limites. A force de rabacher les mêmes bétises, vous avez fini par y croire, vous n’etes pas très compliqué !! pseudo historien à trois balles.


    • popov 27 mars 2019 06:09

      @Jelena

      En sera-t-il toujours ainsi ?


    • popov 27 mars 2019 07:19

      @Jelena

      Ce qui est sûr, c’est que les Turcs ne vous le rendront pas. Il faudra le reprendre.
      La première chose à obtenir, c’est le rattachement à la Serbie des villages du Kosovo à majorité serbe.


    • Allexandre 27 mars 2019 12:13

      @popov
      Ahhhhhhh !!! c’est nouveau ? Qui l’a inventé, les sionistes ? Les Berbères n’ont pas une goutte de sang sémite. Vous confondez avec le Arabes qui sont aujourd’hui 98% des Sémites. Vous avez l’habitude de falsifier l’Histoire, mais c’est grossier, donc....La Palestine n’est donc en rien le territoire des juifs ashkénazes ou berbères.


    • popov 27 mars 2019 12:38

      @Allexandre

      Langues chamito-sémitiques.
      L’appellation « sémitique » porte sur un groupe de langues, et par extension les peuples qui parlent ces langues, même si ces peuples sont de « races » différentes.

      Je n’ai pas dit que la Palestine est un territoire des juifs ashkénazes ou berbères, j’ai dit que ce territoire est aujourd’hui israélien parce que les Israéliens sont capables de le défendre aujourd’hui. Pour moi, ce qui donne sa légitimité à l’état d’Israël, c’est ça, pas des légendes contenues dans des livres « sacrés » ou l’appartenance ou non à une « race » sémitique.


    • popov 28 mars 2019 07:41

      @Jelena

      Sans rancune.
      La Serbie avait traditionnellement deux alliés : la Russie et le France. Lors des bombardement par l’OTAN, la Russie ne pouvait pas faire grand chose et la France s’est couchée honteusement devant le IVe Reich. Car c’est bien ça qui se prépare en Europe occidentale. Un IVe Reich islamique. Il fallait punir la Serbie qui avait résisté au nazisme et récompenser la Bosnie et l’Albanie pour en avoir été les alliés. La Grèce qui avait aussi résisté au nazisme a elle aussi été punie, mais d’une autre façon.
      Je sais que les Polonais n’aiment pas beaucoup les Russes, tous les Polonais que j’ai connus étaient des gens très décents.


  • phan 26 mars 2019 19:21
    Sur Twitter, la Maison-Blanche a affirmé que « le gros con, raciste, tricheur et menteur [Donald Trump] a[vait] reconnu officiellement le Boucher corrompu, Bibi Netanyahu, comme le président par intérim des United Shitholes of America ».

  • Eric F Eric F 26 mars 2019 23:03

    Si on transpose les thèses des ultra nationalistes du plus grand Israël, l’histoire de France nous narre les conquètes de Napoléon Bonaparte jusqu’à Moscou. L’ensemble des territoires situés entre le Rhin et la Moskova sont donc des « territoires disputés » sur laquelle la France a, pour des raisons historiques, un droit de propriété -et ça ne date pas d’il y a deux millénaires, mais moins de deux siècles-


  • goc goc 27 mars 2019 03:19

    Dans l’histoire il semble que le vrai but profond de donald, si tant est que donald puisse avoir une pensée profonde, c’est qu’il poursuit la seule politique que les ricains (et les anglo-sionos en général) savent conduire, à savoir « diviser pour mieux régner »

    Car il est clair que d’une part les ricains n’ont toujours pas admis la présence russe en Syrie, et que d’autre part, ces mêmes ricains (et donald le premier) sont en train de piquer une crise de jalousie, en voyant comment Poutine laisse faire les sionistes, y compris sur le sol syrien, et donc ils craignent que le nouveau premier sinistre devienne copain comme cochon kascher avec poupou. Ce qui explique aussi pourquoi donald veut la ré-élection de son pote.

    Bref cette histoire de golan n’a qu’un seul but : mettre poutine dans la m... en l’obligeant à choisir entre Hassad et net_à_miaou. Bien sur cette idée n’est pas de donald qui est totalement incapable de réfléchir à un plan dépassant la journée, mais il va très certainement gêner beaucoup les russes.


    • popov 27 mars 2019 06:15

      @goc

       mais il va très certainement gêner beaucoup les russes.

      Pourquoi ?


    • leypanou 27 mars 2019 09:04

      @goc
      et donc ils craignent que le nouveau premier sinistre devienne copain comme cochon kascher avec poupou 

       : quand poupou recevra un coup de poignard fatal dans le dos, il comprendra enfin le jeu dangereux qu’il joue (heureusement que Shoigu est encore là).

      Cela ne lui a pas encore suffit l’affaire IL-20 apparemment.


    • goc goc 27 mars 2019 12:52

      @leypanou
      tout a fait d’accord avec vous
      A moins qu’il comprenne à temps et du coup, qu’il se venge

      mais dans tous les cas, il est clair que ce sont les ricains qui seront gagnant (message subliminale a l’attention des mal-comprenant sévissant sur ce site)


    • Eric F Eric F 27 mars 2019 19:36

      @goc
      « Bien sur cette idée n’est pas de Donald qui est totalement incapable de réfléchir à un plan dépassant la journée »

      Il est à la fois impulsif et influençable, l’insistance conjointe de son entourage pro-israélien et de Bibi a pu l’amener à cette foucade, pour raisons électoralistes bien plus que géopolitiques. 


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