jeudi 12 juillet 2007 - par L’enfoiré

Un Cuba libre, por favor

Le magazine GEO de mai 2007 titrait « En attendant demain » en parlant de Cuba. Des souvenirs de vacances de 1996 me sont revenus en mémoire. Dix ans après, rien de changé, seul l’espoir qui grandit.

d48987abc9dbbb82e3c558bd3fe8d2ab.jpgS’il existe un pays très spécial, il faut parler de Cuba qui allie vraisemblablement toujours les extrêmes : enfer et paradis.

Il y a d’abord les cartes postales, les clichés présentés par les films d’Antoine dont un est passé le 7 juillet sur nos antennes belges, « Îles... était une fois ». Antoine, très certainement patronné par les offices du tourisme, aime les Caraïbes, c’est sûr.

Mais, comme toujours, le rêve voile d’autres réalités moins « blue sky ».

Alors, commençons par ce rêve en quelques clichés en vrac : la mer turquoise calme transparente, les plages idylliques où on regrette de ne pas être né, les couleurs pastel du Malecon, les Mogottes à Pilar del Rio, la salsa endiablée, les folies bergères du Tropicana, Hemingway avec son café des artistes et son mochito, le tabac qui se confectionne à la douceur de mains habiles avec le havane en bouche du producteur au consommateur, le rhum, la langouste... Des images plein la besace.

Quoi, vous êtes encore là ? Le mythe ne vous aurait pas fait planer ?

Un mois printanier de 1996, j’atterrissais sur l’aéroport « José Marti » de la capitale, La Havane. L’aéroport Juan Gualberto Gomez de Varadero n’existait pas encore.

Aujourd’hui, je me suis remis dans ces pensées multiples et contrastées de ce pays qui a la forme qui s’adapte au sobriquet et à la réputation de son président Fidel Castro au pouvoir depuis 1959 : le crocodile vert. Tour à tour, dans un Moyen Age en profondeur, dans une vitrine révolutionnaire et une volonté de modernisme dont les images du grand voisin parviennent en cachette sur les écrans de télévision. La révolution est un état de rébellion qui vient et qui doit partir comme il est venu. La tension ne peut se maintenir pendant plus d’un demi-siècle. Les images de Che Gevara (du Che, pour les intimes) et de Fidel placardées sur les murs pour sensibiliser à la situation que l’on fait subir m’ont toujours énervé. La tension est affaire de « snapshot » pas de « cinéma perpétuel en boucle ».

La péninsule de Varadero est le plus souvent la porte d’entrée des touristes dans ce monde d’exception, ce ghetto de faux riches qui ignorent et qui s’ignorent.

Mes réflexions de l’époque, pourraient-elles avoir changé aujourd’hui ? Le magazine GEO fait penser que, depuis onze ans, rien n’a vraiment changé. En route donc, pour une exploration par coup de flash dans un passé qui n’aurait pas mué. Je ne savais pas encore que j’étais arrivé au creux de la vague dans cette dernière décade du XXe siècle.

D’abord, le vol avec la Cuban Airline à bord d’un Iliouchine, avion drastiquement rustique. Une fois atterri à La Havane, pour regagner son hôtel dans cet endroit de rêve pour touriste, celui-ci est tout de suite mis au parfum de l’ambiance. La réflexion qui vient tout de suite, c’est la comparaison entre nos méthodes de ralentissement de nos autos. Chez nous, on installe à coup de monnaies des casses vitesse. A Cuba, pas de problème, c’est gratuit : on laisse faire la nature. Les slaloms commencent donc pour éviter les nids de poules laissés par les ruissellements. D’après, le film d’Antoine, les routes seraient devenues des billards !

Arrivé à l’entrée de Varadero, contrôle avec barrière et guérite. La plaque minéralogique avec numéro spécial donne le tempo et le sésame ou non.

Les hôtels internationaux vont se succéder à un rythme accéléré plus prestigieux les uns que les autres avec des allures américaines. Luxe et volupté contrastant avec les préliminaires vus sur la route. Rien n’est trop beau pour satisfaire ce pourvoyeur de moyens financiers pour le pays.

7457f41ac86bb68af77f08f77dfeca3c.jpgLa maison de la famille Dupont, souvenir de l’avant-révolution, ne dépareille pas avec les hôtels .

Les panneaux publicitaires ont progressivement remplacé ceux qui montraient la gloire de la « revolucion » et de son leader, « el commandante ».

Le dollar se sent à plein nez tout en étant interdit officiellement à l’extérieur de l’enceinte.

La visite de La Havane va confirmer les impressions de départ avec des surprises de taille. Dans la voiturette moderne, le guide résiste aux questionnements avec le sourire le plus convaincant.

7be4c823e61ed499a9cc3218f04e9e3f.jpgPour comprendre, il faut prendre du recul et rien ne vaut une vue du fortin en face de la capitale. C’est beau de loin, c’est sûr. Les monuments sur l’autre rive se perdent dans une ville qui cherche son modernisme. Sera-ce le même topo sur l’autre rive au plus près ?

La traversée de la baie mène droit au musée de la révolution. Un tank prône en avant-plan fier d’avoir repoussé l’envahisseur impérialiste. Car la révolution est le leitmotiv, le fil rouge de ce demi-siècle cubain. Le passé de la Résistance contre un embargo est volontairement le seul souvenir que l’on veut graver à jamais dans les esprits. Ce passé est tour à tour montré et caché comme si l’autorité avait voulu arrêter le temps les armes à la main.

Les voitures ne courent pas les rues, elles y trottinent de peur qu’elles ne se cassent. Elles ont un âge canonique de 40-50 ans et on les entretient. Véritable musée ambulant qui vaut tout de même au mieux 150 mois du salaire le plus élevé de médecin. La médecine est gratuite ici. Les médicaments brillent, en revanche, un peu par leur absence. Le logement est aussi un problème majeur reconnu par le régime.

Alors, on répare, on bricole et on parvient à rouler vaille que vaille. Les moyens de transports publics quand par chance, ils passent toutes les heures, on les veut les plus efficaces possible au détriment d’un confort.

b6a253b27c8739614a4644aa5b66f667.jpg« El camello », « le chameau » comme on l’appelle, est là, il mérite son nom par sa forme, sa longueur et sa vitesse.

Sur l’immense place de la Révolution, on croit entendre les discours de Fidel Castro tellement ils ont imprégné les heures du premier mai. a97189288b9cef02574427a3e3b938b4.jpg

Le Capitole se veut copie de l’original de Washington.

026ec87d26dca6220beff30442be342b.jpgVolontairement, un plongeon dans ce passé que l’on veut oublier et qui revient lancinant, les différents endroits célèbres qui ont hanté Hemingway, le restaurant Floridita, le bistro Bodeguita. Les photos, les signatures rappellent ces moments d’un autre espace-temps. On veut les ignorer, on les pousse avec nostalgie à la vue du touriste pour probablement ne pas le désorienter.

Très vite, la visite guidée mène à l’immense place de la Révolution où le monument du poète José Marti trône en maître avec le Che rappelant la tribune aux discours fleuves du président.

La visite suivante ne va pas passer par les échoppes d’aujourd’hui. Hors du cycle touristique, elles étonneraient le touriste par son manque qui sort de ses habitudes du supermarché. Les gens d’aujourd’hui ne sont pas habilités à donner un avis sur leur vie. « On se partage la précarité, les combines et les sacrifices dans une interminable course de fond », comme l’écrit l’écrivain cubain Fernando Leonardo Padura dans GEO en parlant d’une situation qui aura vieilli pourtant de plus de dix ans.

Bien au contraire, on oriente ensuite le touriste vers le cimetière avec ses mausolées de personnages de la pègre, mafias d’avant-révolution et qui ont sévi grâce à la prostitution en contournant la prohibition de l’autre côté. La visite continue après le musée où plastronne en évidence la statue de Christophe Colomb, qui est passé dans ces parages dans son rôle de découvreur du Nouveau Monde. Monde qui, ici, a suspendu son vol. Nous sommes dans l’Histoire, mais c’est la préhistoire, la période d’avant la révolution qui impressionne et que l’on montre avec ostentation. Une archéologie que l’on veut plus libertaire et plus libertine.

553489b02d3fec41a77cad3c1e547e00.jpgLa place de la Cathédrale va essayer de s’extraire au jour le jour, de refaire le plein de touristes et de dollars. On parcourt, on fréquente des échoppes à la sauvette. Le tour des belles, aussi, qui sont là pour satisfaire ces voyageurs en mal d’aventures nocturnes bien rémunérées par ces mêmes billets verts interdits.

Interdit ces billets ? Oui et non.

Dans la légalité, il faut échanger ces beaux billets verts dès l’entrée dans le pays contre la monnaie locale qui n’aura évidemment cours que sur place. Le peso local sera converti en CUC, une première fois à raison de 25 pesos par CUC convertible en dollars. Le salaire sera payé en pesos et la nourriture en CUC relié à son tour au dollar. Le médecin et le policier sont au sommet de la hiérarchie des salaires et doivent se contenter de 800 pesos par mois. Le marché noir est là. On y trouve pour 35 pesos un steak d’une livre, mais il faut aimer la graisse.

Vu l’état des routes et les distances importantes, tous déplacements se résument par des transferts en avion. Mais avec quel avion ?

- Je n’ai pas demandé de faire du parachutisme, ai-je eu l’intention de faire remarquer.

Car l’impression est bien là. Tout y est. Dans la carlingue de l’Andronov, on se regarde en face de chaque côté, on se sourit, pas très rassurés. Le cockpit est ouvert. Pendant la visite, pas besoin de chercher le pilotage automatique. Les nuages sont nombreux et on danse en coeur. Quinze minutes de vol et ce qui devait arriver, arrive. On doit faire demi-tour, la piste à destination est impraticable due aux intempéries. Dure loi de la nature. Dure loi de la faiblesse des moyens.

L’histoire tragi-comique d’un couple de touristes connus là-bas est assez caractéristique. Histoire qui ne leur rappellera pas nécessairement de bons souvenirs.

Passer trois semaines de vacances avec une carte Visa ne devrait pas causer un problème. Cela a été dit. L’American Express, c’est prohibé, c’est connu. L’office du tourisme a averti. Une semaine avant la fin de leurs vacances, les choses vont se corser. Au moment de régler la note, ils s’aperçoivent que ladite carte est inutilisable. Le mot « Visa » est bon, mais il est accompagné du sigle de la banque qui l’a produite : une banque américaine. Là, la moiteur n’a plus rien à voir avec celle de l’atmosphère ! Le stress est de la partie et La Havane n’est plus assez proche pour faire des allers-retours très nombreux pour s’assurer si le mandat est arrivé. Ce n’était évidemment pas la banque à mettre en cause de refuser la carte. L’embargo des Etats-Unis, contre le régime castriste, était seul responsable de cet état anachronique. Mais, entre-temps, les choses pourrissent sur place pour le moins...

Mais, l’aventure, c’est l’aventure !

4bfe9ff0476a749c7a59c8288a195c3d.jpgLe Cubain, lui, regarde la mer sur le Malecon, inscrit au patrimoine de l’humanité à l’Unesco, aux maisons défraîchies et tellement belles mais d’un autre temps. On compte les vagues d’un air distrait. Résignés, le désespoir aidant, certains essayent de traverser le « channel » au risque de leur vie.

Internet est encore seulement dans 2 % des mains cubaines. Les blogs essayent néanmoins de devenir une force de frappe pour la dissidence. L’accès à la toile et l’achat d’un ordinateur sont à demander au gouvernement d’après un décret de 1996. Le délit de surf est réprimé et son prix s’élève à 4,5 dollars de l’heure équivalant à 50 % du salaire moyen. Un marché noir de l’informatique et la révolution digitale cubaine ne s’arrête plus aussi facilement.

Les tickets de rationnement disparaîtront-ils un jour ? Pourront-ils effacer la survivance pour la remplacer par la vie dans sa totalité ?

La révolution aurait-elle vécu des débuts trop violents ? Vit-elle dès lors une suite dans l’attente trop longue ? Aura-t-elle une fin en accord avec l’espoir du peuple ?

Le bailleur de fonds, l’URSS, n’est plus depuis sa propre chute en 1990 et cela a été le chant du cygne du régime cubain et du rêve d’autarcie par rapport à l’Oncle Sam. Celui-ci attend le changement et sera probablement le bailleur suivant bien plus présent. Car le potentiel existe. L’éducation gratuite, point positif du régime, a généré des ingénieurs de hauts niveaux. Les professionnels en technologies nouvelles sont déjà en place et hautement qualifiés. Du pétrole, il y en a aussi mais pas assez riche pour s’engager trop avant. Bas de laine huileux ?

Les vieilles voitures, par exemple, pourront espérer le succès qu’elles méritent auprès des collectionneurs ? Elles font partie du patrimoine.

De vieux frigos américains interdits ont déjà une deuxième vie. L’imagination des artistes leur a donné un côté kitsch qui n’a rien à envier aux oeuvres modernes de nos musées.

L’économie, c’est aussi ainsi qu’elle recommence. Par petits paliers successifs et insensibles.

Pour découvrir le véritable problème de Cuba sous la joute du révolutionnaire, du « phénomène Fidel Castro », pourquoi ne pas se tourner vers les écrits d’un écrivain, tel que Serge Raffy avec son livre parfois contesté « Castro l’infidèle » ?

Comme il le disait dans son épilogue, Castro se considère comme un Dieu, sans partage d’idées. Pas de miracle sinon ceux qu’« Il » invente. La « Bataille des idées » est un concept castriste, révolutionnaire encore une fois, qu’il a « instauré » avec son imagination fertile. Combattre l’impérialisme US au besoin avec les armes de ses propres ennemis.

Complexe de supériorité, de personnalité ? Sa longévité a vu passer quelques onze présidents US pendant son séjour à La Havane. Pas besoin de raisons pour justifier des controverses ou des contradictions. Chasser l’envahisseur avant l’invasion en traquant tous les neurones contraires que l’on pourrait rencontrer dans les têtes des voisins de palier. Des bataillons de contrôleurs de consciences font donc le travail de recherche sous le nom de « Travailleurs sociaux ». Inquisition et chasse aux sorcières. Kafka en balade au pays de la canne à sucre !

Castro, qu’on se le dise, est immortel. Ses « sorties » du pouvoir ne sont que des intermèdes pour faire rêver. Céder son pouvoir à son clone, Raül, véritable ombre du maître qui ne fait qu’attendre les ordres du patron. Chacun a l’habitude de sa résurrection prochaine. On ne s’excite plus face aux fausses sorties à répétition qui confirment que Robin des Bois n’est pas à l’entrée de l’hospice. En plus, il a la barraca. Hugo Chavès est venu à son chevet avec un beau cadeau en poche. Ce qui a redonné de l’adrénaline à son commanditaire qui déjà réfléchit pour reprendre les rênes de nouvelles virées révolutionnaires. Le bilan véritable, on en a rien à cirer de sa positivité. L’impérialisme n’est pas beau. Oui. Mais alors, passez de Charybde en Scylla ?

Véritablement phénomène révolutionnaire, poussé à la paranoïa, on ne veut voir que sa manière de pensée comme seul guide pour le reste de la terre entière. Il l’explique et l’expliquera encore longtemps en long et en large sur la place de la Révolution.

Dictature à Cuba ? Question qui ne peut trouver réponse qu’en allant sur place avec des yeux ouverts tels que seul un régime parlementaire avec élection à la clé, peut le faire.

Raùl Castro se dit ouvert au dialogue avec Bush. On lui a dit de l’être. Une nouvelle révolution pacifique voudrait se préparer. Sa fille, Manuela, face au fascisme, lutte en suffragette pour les minorités sexuelles. La dissidence ne sera-t-il bientôt plus qu’un souvenir ?

La déclassification des documents de la CIA, toute récente, a permis de connaître les intentions de celle-ci qui imaginait d’éliminer Fidel Castro. Cela non plus ne passera pas facilement dans les esprits de chaque côté de la mer des Caraïbes.

« Castro », un nom avec trop de souvenirs en forme de fusées des années 60 et d’une baie cochonne et l’Amérique refuse, en surface, le dialogue tout en investissant les lieux imperceptiblement.

L’Union européenne fait également la fine bouche. Elle s’apprête à prolonger, de six mois, l’étrange régime de « sanctions suspendues » contre Cuba. En 2003, la vague de condamnations de soixante-quinze dissidents et l’exécution sommaire de trois jeunes Cubains qui avaient détourné une embarcation pour fuir aux Etats-Unis avaient stoppé les envies de normaliser les relations. Les problèmes des droits de l’homme du pays ne sont pas résolus malgré le changement. Un soutien dynamique à la société civile n’est pas exempt de risque de transfert du bénéfice. Et puis, le coeur a ses raisons que ...f6ed761cb8520de6c13ddb7a3fb03d86.jpg

Cela garderait un arrière-goût, car il n’y a que les aboutissements des rêves qui ont une valeur humaine. ecfcbd891849d78b1a57f561fe0d7141.jpgLe reggaeton des jeunes fait danser les corps, le cigare enfume l’esprit, le rhum fait oublier le temps qui fuit toujours sur cette borne du fameux septième kilomètre de Fernando, rappelé dans GEO, plus proche du dixième de l’arrivée que du départ, mais toujours dans l’épuisement des années perdues.25a64df89a686e338963e4e693bfaad1.jpg

D’après le magazine, les esprits de Santeria ont annoncé des changements pour cette année 2007.

Près d’un demi-siècle pour un régime, n’est-ce pas déjà un record ?

Vite, il fait chaud.

Dans un bar, près de chez moi, une voix résonne

- "Et, un cuba libre. Un. Bien froid", lance un garçon d’une voix ferme.

Dans un temps parallèle, quelque part dans les Caraïbes :

- "Por favor, un cerveza de 1 CUC !"

Une autre référence sur Agoravox Les Torpilles de Fidel Castro.

· "Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé", André Guillois.

· "Le meilleur ambassadeur de Cuba est un cigare cubain", Raul Roa Couri.

· "Peut-on jamais être tout à fait malheureux quand on sait qu’on ne le sera pas toujours ?", Pierre Carch.



14 réactions


  • haddock 12 juillet 2007 11:56

    Super titre l’ enfoiré .

    Maintenant lisons l’ article .


  • haddock 12 juillet 2007 12:57

    Les plus belles constructions à Cuba sont bâties sur les échafaudages verbaux de Castro et ressemblent à des discours de quatre heures .

    Et blablabli et blablabla , Che vous l’ avais bien dit .


  • La Taverne des Poètes 12 juillet 2007 13:06

    Salut Guy,

    Esperamos mañana ! En espagnol attendre se dit « esperar », ce qui inclut aussi « espérer ».

    Merci pour cet article-reportage au-delà des mers. Si vous y allez, j’« espère » que vous en profiterez pour réviser l’espagnol. C’est une belle langue. Demandez à Pablo Neruda.

    Una cerveza por favor !


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 juillet 2007 14:18

      Taverno de los poetas,

      J’aime l’espagnol. Je l’ai appris, j’avais à peine une vingtaine d’année avec les moyens du bord : Assimil, Marabout Flash....

      Je vais te raconter une anecdote.

      Je devais allé à madrid pour le bureau. En descendant de l’avion, vite un taxi. A bord, le silence. On roule vite pour oublir le temps.

      J’ouvre mon « clapet » avec mon plus bel Espagnol, du souvenir. Car ce n’est tous les jours que l’on l’occasion de parler « exotique ».

      Résultat : voilà que tout à coup, l’ambiance avait une chaleur qui ne venait plus uniquement du soleil. Nous avons sympathisé. C’est à peine s’il ne m’invitait pas à souper. Mais je ne pouvais pas évidemment. Cela se passait en 1998.

      Voilà. Juste retour des choses. Les gens peuvent le faire, mais encore faut-il leur donner les moyens. smiley (désolé, je n’ai pas d’emoticon avec un soleil)


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 juillet 2007 14:23

      Je repepepete depuis le début, il y a des mots qui sont restés en rade sur mon clavier :

      Taverno de los poetas,

      J’aime l’espagnol. Je l’ai appris, j’avais à peine une vingtaine d’année avec les moyens du bord : Assimil, Marabout Flash....

      Je vais te raconter une anecdote.

      Je devais aller à Madrid pour le bureau. En descendant de l’avion, vite un taxi. A bord, le silence. On roule vite pour oublier le temps.

      J’ouvre mon « clapet » avec mon plus bel Espagnol, de souvenir. Car ce n’est tous les jours que l’on a l’occasion de parler « exotique ».

      Résultat : voilà que tout à coup, l’ambiance avait une chaleur qui ne venait plus uniquement du soleil. Nous avons sympathisé. C’est à peine s’il ne m’invitait pas à souper. Mais je ne pouvais pas évidemment. Cela se passait en 1998.

      Voilà. Juste retour des choses. Les gens peuvent le faire, mais encore faut-il leur en donner les moyens. (désolé, je n’ai pas d’emoticon avec un soleil)


  • L'enfoiré L’enfoiré 12 juillet 2007 13:27

    Buenos dias à todos, (et oui, il faut parler comme là-bas)

    On me signale l’Affaire Edwige Antier qui a hanté le sujet très récemment sur cette antenne. (cf. URL) smiley


  • Antoine Christian LABEL NGONGO Antoine Christian LABEL NGONGO 12 juillet 2007 18:22

     smileyBuenas noches Enfoiré, tu artículo está bien. Da deseos de viajes. Tendría deseo de decir « pensando en el tu título » los PAÍSES AFRICANOS LIBRES y LIBERES del YUGO de SUS OPRESORES. Se me repugna de ver lo que pasa a Cuba , al igual que lo que pasa en los países de África Negro. Es infeliz pensar que todas las marionetas se estableció o se llegó que por golpes de Estado hacen también mal a su pueblo. Fino, por no decir MIER...DA, estamos al siglo XXI, hay países que no pagan a sus agentes. ¿O pasan los fondos dedicados a los salarios ? Si aún estos países tenían los fondos bloqueados como Israel lo fue a Palestina, comprendería, el problema es que no es el caso. Tengo de la familia en tres países diferentes y es el galère por todas partes. Ca hace mal al corazón. Tu artículo era bonito. Fue largo a leer. «  »Ton article était beau. Il fut long à lire.«  » smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 juillet 2007 19:14

      Buenas Antonio,

      "tu artículo está bien.

      >>> Gracias.

      « Da deseos de viajes. »

      >>> ¿Esta el momento, no ?

      « los PAÍSES AFRICANOS LIBRES y LIBERES del YUGO de SUS OPRESORES. »

      >>> Probalmente el mismo situacion. Tengo un otro articulo que habla de el problemo se uste tiene la memoria.

      « lo que pasa a Cuba, al igual que lo que pasa en los países de África Negro. »

      >>> lo que pasa dentro otras paises, especialmente en Africa Negro y otra partes estan muy difficile a viver. Los dirigentes estan los mas culpables. Pecato que todos sobre la terra no estan mejor conditionados. Esta dentro los todos anos de la historica, come ora. Esta no el 21è siglo que poder cambiar la situacion en 7 anos. La moneda, el dollar estan las direccion que el mundo ha tomado con la mundialisacion del commercio.

      « todas las marionetas se estableció o se llegó que por golpes de Estado hacen también mal a su pueblo. »

      >>> la comparacion de las vidas esta ora possible. Internet esta bueno y mal nel mismo tiempo. Finalmente. Eso hace mal a viver. Valor y reflexion aqui pueden cambiar un poco, espero.

      ¿O pasan los fondos dedicados a los salarios ? Si aún estos países tenían los fondos bloqueados como Israel lo fue a Palestina, comprendería, el problema es que no es el caso."

      >>> Si Entiendo.

      « Tengo de la familia en tres países diferentes y es el galère por todas partes. Ca hace mal al corazón. »

      >>> el corazon y el espiritu tambien.

      « Tu artículo era bonito. Fue largo a leer. »

      >>> Disculpa me pero esta mi practica de no hablar con poco palabras.

       smiley smiley smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 12 juillet 2007 19:59

      Panda,

      « tu en fais toi un drole d’oiseau »

      >>> Je sais. Quand on me prend par les « sentiments » je sais me « tenir ». Je me suis amusé à retrouver mes mots dans mon arrière caboche.

      « tu veux de mes cours ou de ceux d’ANTOINE que je trouve super et sans plomb patron !! »

      >>> Ca dépend que comprendra le cours. 2 Euros, c’est du pognon. Je ne paye pas en pesetas. Cette fois c’est en euros. Peut-être en CUC ?

      « je pari 100€ que les loups sont à la porte de la bergerie et attendent la mort du »mouton« qui a tondu les autres. »

      >>> Oui, je l’ai dit sit tu me lis « Bas de laine huilé ». Mais ce sera de vrais dollars. smiley


  • claude claude 12 juillet 2007 23:23

    Bonsoir l’enfoiré,

    merci pour cet article qui fait rêver : on a terriblement envie d’y aller pour y faire de belles rencontres... smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 13 juillet 2007 08:07

      Bonjour Claude,

      Je peux t’envoyer une photo qui pourrait en effet te faire rêver dans le donaine dont tu parles.

      Si tu ragardes bien la photo avec la cathédrale, tu verras quelques « exemplaires » qui se retrouvent plus concentrer sur une autre plus « perso ».

      Mais je suis rester très sage. Je le jure. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 14 juillet 2007 15:42

      Claude,

      Vas vite sur mon site. En fin d’article, tu trouveras ce que tu cherches. Mais ce sera du belgo-cubain en provenance de Bruxelles-les-bains qui se déroule actuellement sur les quais de Bxl. smiley


  • Jean-paul 8 septembre 2008 19:14

    @ michel

    J’ai un bon site fair par des Cubains

    www.therealcuba.com


Réagir