Un Grenelle Citoyen de la Démocratie (3)

Le « Grenelle Citoyen de la démocratie » a une ambition propre.

La prétention du Grenelle est nationale pour la bonne et simple raison qu’elle a pour objectif de traiter de la constitution et des institutions nationales.

L’envergure du Grenelle est dynamique parce qu’elle a pour motivation de faire en sorte que le citoyen soit acteur de la mutation démocratique. Le citoyen ne veut plus être confiné dans le rôle du spectateur assidu, dans le meilleur des cas, désabusé ou absent, dans le plus mauvais.

L’exigence du Grenelle est technique parce qu’il se veut un outil, parmi d’autres, entre les mains du citoyen, pour participer et peser sur les transformations institutionnelles. C’est donc aux citoyens de le définir et de l’organiser afin, qu’il soit apte à suppléer à son impuissance, à répondre à ses aspirations d’efficacité et de concrétisation. Le citoyen doit passer du statut de sujet à celui d’acteur du changement démocratique.

L’aventure commence maintenant.

« L’important c’est le chemin  »

La concrétisation, la qualité du Grenelle de la Démocratie sera fonction et le reflet de l’attention et du soin qui seront apportés à sa conception, à sa préparation. Il faudra être à la hauteur de l’ambition, par l’alliance d’un professionnalisme organisationnel et d’une grande transparence citoyenne quant aux intentions et aux évolutions éventuelles. On le fera en marchant, en s’adaptant aux contraintes de tous ordres, en évitant les écueils tenant à l’objet de l’opération (et celui étant par essence politique, il peuvent être vifs). Des ajustements seront toujours possibles aux diverses étapes qui participent de manière vivante à ce combat citoyen sans que cette plasticité obère de quelque manière son intégrité ou son indépendance. 

La préparation

Il est toujours assez difficile de fixer un agenda prévisionnel puisque les fonctions et actions pour un tel projet s’entremêlent et se superposent régulièrement. En fait, à un certain moment il faut faire tout en même temps, c’est la raison pour laquelle le travail collectif demandera une certaine coordination.

L’agenda prévisionnel

1. - jusqu’à fin juillet, il s’agit surtout de présenter l’idée, de recueillir des critiques, d’enrichir la proposition, de rechercher des collaborateurs volontaires, de réfléchir aux outils pertinents pour la communication et aux « cibles » susceptibles d’être intéressées. Et elles sont nombreuses ; les citoyens engagés, les associations spécialisées sur la démocratie et les libertés publiques, les associations d’étudiants en droit public, les groupes de constitutionnalistes, les universités de droit constitutionnel, les élus qui ne sont pas parlementaires etc etc.. Pour chaque cible, une communication doit être judicieusement pensée et travaillée.
2. - Le mois d’août sera consacré à ficeler le dossier officiel de présentation nécessaire et indispensable à la rechercher des partenaires et à la réunion des compétences. Il faudra être fin prêt à l’ouverture de septembre afin de débuter les démarches avec de bonnes chances de réussite.
3. - Pour la fin d’octobre, la structure de l’organisation prendra forme et sera officialisée. ( pour le moment, nous travaillerons, comme l’on dit, en association de fait). Un site Web collaboratif sera établi selon nos moyens pour servir de lieu de contacts et d'échanges pour faciliter le démarrage du travail. 
4. - pour la fin de l’année, nonobstant le fait que l’information sera entretenue depuis le début, les outils de communication seront pensés et réalisés (logo, site web, textes d’accroche spécifiques, tracts … ) lorsque tous les éléments seront connus. (ville d’accueil, les dates définitivement arrêtées autour de Pâques 2014, les partenaires trouvés, etc etc ..)
5. - Ensuite viendra le moment de l’organisation proprement dite de la manifestation. Installation, agencement, intendance, ordonnancement des débats, des textes de travail, encadrement des interventions et communications, des documents de travail, des compte rendus, etc mais aussi de tout ce qui fait une manifestation conviviale et dynamique. .. ( le quatrième article de la série du « Grenelle » traitera de certaines propositions sur ce sujet)

La structure porteuse

Je pense qu'il sera nécessaire de passer par l'utilisation d'une petite structure associative ne serait-ce que pour la question de la responsabilité, pour l'établissement d'un budget minimum et pour la recherche de partenaires. Un organigramme sommaire sera aussi intéressant, parce qu’aussi bien, les tâches devront être réparties selon les compétences de chacun, (technique comme gestion d’un site ,graphiste ..), ou l’insertion de chacun dans un milieu ou groupe particulier. (voir « cibles » et partenaires à trouver) et aussi et surtout parce qu’une bonne communication demande un suivi, un entretien sur la durée , un dynamisme porteur et que cela demande un travail conséquent. 

Mais nous n’en sommes pas encore là, et ce sera l’objet d’une réflexion collective.

Cependant, une remarque importante est à faire concernant la fonction de cette structure qui n’est dévolue qu’a la préparation et à l’organisation du Grenelle citoyen de la Démocratie. Ce la signifie clairement que l’organisation n’aura en aucune façon à se mêler d’entrer dans des discussions, de lancer des débats, sur les questions démocratiques portées par les citoyens. Son rôle ne concerne que l’organisation de la manifestation elle-même, exclusivement. Bien entendu les collaborateurs peuvent en tant que citoyen, défendre leurs convictions ailleurs, mais sans se prévaloir de l’association organisatrice. Je crois que c’est important de le préciser.

Si vous êtes intéressé pour devenir collaborateur, contactez-moi ou laissez un commentaire. Merci.

A suivre ; Grenelle Citoyen de la Démocratie IV ( propositions sur la manifestation proprement dite).