jeudi 27 septembre 2018 - par alinea

Un monde fou plein de fous ?

 

 Est-ce cela un monde où on ne sait plus si c’est celui qui accuse ou celui qui est accusé qui est fou ?

Est-ce fou de croire encore à la sagesse, à la convivialité, la confiance ? Ou bien est fou celui qui n’y croyant plus traite de fou celui qui y croit encore ?

Un monde fou celui qui envoie Marine le Pen chez un psychiatre pour s’être défendue follement d’avoir été comparée à DAESCH ! Pas fous ceux qui l’ont fait ?

Fou un monde qui ne sait pas où il va, qu’il consomme et pollue à outrance, qu’il fasse des guerres pour quelque vanité, qu’il mente en riant de pouvoir le faire en toute impunité, qu’il rêve de Mars en pensant que détruire est incontournable, fou de ne plus savoir que l’humain est créateur ?

Folle l’inconscience, de tous ceux qui cédant à la facilité inondent le monde de déchets sans raison valable ? Folle la vanité de ceux qui croient voyager mais transportent avec eux tout le confort qu’ils pensent être dû, au détriment d’une curiosité, d’un partage, d’un dérangement pourtant fort positif pour la santé mentale ? Et qui ramènent du vivant qui s’installe, se plaît, envahit et détruit tout de l’abeille au buis.

Et, n’est-ce pas folie de ne pas voir qu’on ne voit pas ? N’est-ce pas folie, dans les moindres choses quotidiennes où l’on impose soi comme évidence à l’autre qui ne sait pas le faire ? Sans le voir sans le ressentir, une présomption à être, écrasante ? Comment peut-on croire voir, en cécité, hors folie ?

Est-ce folie le respect volontaire d’autrui ou bien folie son déni impuni et encouragé ? Est-ce folie de ne se point fondre à la folie ou folie de s’y livrer ?

Fou c’est comme con, un mot vague, on y surfe, on y met ce qu’on veut, pourtant quand la mauvaise foi ne nous ronge pas, on sait tous bien ce que cela veut dire.

On est assaillis de toutes parts ; assaillis, ça veut dire qu’on ne recherche rien, même plus besoin de tourner un bouton, juste un clic et toute l’ineptie du monde nous tombe dessus ; s’en défendre est un acte de résistance, qui nous isole, il est rare et inutile car le monde s’insinue, partout.

J’essaie de me mettre à l’abri de l’agression que je subis, de temps en temps, par absence de clics justement, mais je n’échappe pas à la malédiction.

Il y a bien des moments de bonheur, fort heureusement sinon nous serions tous morts depuis longtemps, des rires vrais, de vraies amitiés, de beaux spectacles, mais je ressens en arrière qu’ils sont résurgences, réminiscences et sursis.

La seule chose qui nous manque, et je vous dirai en quoi je suis bien placée pour le dire, c’est le manque. Ce n’est pas parce que s’agglutinent en ville des gens en manque de tout que la grande majorité de nos concitoyens le connaissent. Le manque, c’est une réelle carence, pas un désir non satisfait immédiatement ; le manque, ou le vide ou l’ennui est porteur de désir, le désir est notre énergie positive ( comme la pulsion l’est au négatif), il nous fait soulever des montagnes, réparer des dommages, apprendre, imaginer, créer ; je vais le prendre ici pour l’axe le plus important de notre intelligence donc de tout ce qu’elle pourrait nous faire accomplir de beau, de joyeux, de bénéfique…

On peut encore ânonner des créations, des idées, des synthèses, des analyses mais elles ne contiennent rien de décisif et d’indispensable à un réel changement. Elles sont un pis-aller pour une intelligence qui s’échappe par quelque soupape mais rien dont on sent qu’il pourra s’incarner, se concrétiser, enthousiasmer au point de réveiller les foules.

Redites, répétitions… tout est semblable, y compris mes élucubrations. À cause de l’abandon, nous avons abandonné notre incarnation.

Je le vis quand je lis ou rencontre des analyses, par exemple, excitantes, justes et innovantes, qui réveillent le désir enfoui d’y croire, au réveil, et puis, pffuuit, disparues le lendemain, remplacées par d’autres peut-être, le plus souvent par rien de bien charnu.

Quelques claquements de doigts, essayez, sont un rythme, claquements de mains, frottement, rien, avec rien, on fait une musique ; la musique, c’est l’âme qui la porte qui en fait le poids… nous ne sommes même plus capables de ça. Tout se rabougrit au niveau individuel, tout se rétrécit, et au mieux, à moi/toi.

La folie de notre monde qui a oublié d’avoir besoin des autres.

De ma fenêtre je vois une foule de rats se précipiter vers des appâts, les Européens du nord descendant dans le sud de la France pour y acheter des maisons des terrains faisant que plus tard les Français n’ayant plus les moyens descendent au Maroc, aujourd’hui au Portugal, pour faire la même chose.

Ce besoin de soleil. Mais juste pour le fun, les affaires, c’est dans la brume qu’elles se font. Je me permets de critiquer tout ça parce que je vois et sais l’ennui de ces populations émigrées ; bien sûr, elles se replient sur elles-mêmes comme pour se rassurer , elles se fréquentent et beaucoup renoncent ou refusent d’apprendre la langue, pour garder leur ethnicité !

L’artifice, le passage à l’acte règnent en maître, et quel maître !! mais en attendant, la destruction est à l’œuvre et ce vide si immense qu’il ne peut plus porter à la création se remplit de niaiseries en une abondance de bulles qui éclatent au gré des mémoires qui flanchent.

Cette émigration bourrée de fric ne donne pas des boutons au petit peuple dont le regard est hypnotisé par un foulard, pourtant toutes deux sont les deux faces d’une même pièce : la déliquescence d’une culture, d’une civilisation causée par l’appât – je ne parle pas là de l’avidité maladive du un pour cent le plus riche, mais bien de ces dix ou vingt pour cent peut-être qui le valent bien, enfin qui valent bien ce qui s’est vendu sur les chaînes pendant des décennies ; ceux qui valent plus se replient, ceux qui ne valent rien survivent ou crèvent.

Reprenons : à force de se faire croire que nous sommes tous loyaux, lucides et justes, bons n’en parlons pas, à force de se consoler à penser que le un pour cent est coupable de tout par une surnaturelle puissance sans bras, nous oublions les causes réelles de la décadence qui tiennent dans une multitude de petits cerveaux abîmés par la flatterie et dont chacun ignore, par facilité, le pouvoir de nuisance que sa complaisance ou, et, sa complicité développe.

Il est bien évident que le monde ne se fait pas par en haut mais par l’acceptation, la complicité, la servilité d’en bas.

Quand on vit une époque où l’on fait croire à chacun qu’il est libre, d’être homotrans et faire faire un enfant par une pauvre, mais qu’on ne lui dit pas qu’il est aliéné, justement, par cette mode, ces modes qui le canalisent, cette pub et propagande qui le lobotomise, on n’espère pas de miracles.

Quoi d’autre qu’un miracle peut libérer de la folie ? Les psy on le sait sont impuissants, les chamans peu nombreux et les causes se multiplient !

Je vais décortiquer une folie beaucoup plus sournoise, celle quotidienne qui se cache sous le lieu commun, mais qui, partagée devient mortifère.

On feint d’imaginer, du moins le sous-entendons nous, que le diable est fourchu, repérable à mille lieues, le nocif est faux-cul mais repérable par tous lui aussi, le pollueur affiche son train de vie et crache ses microparticules en d’épaisses fumées noires derrière son 4X4 hors d’âge, l’exploiteur a le sourire carnassier, et il est rare que l’on cache une meuf dans le tableau. Malheureusement on sait tous qu’il n’en est rien et je veux insister sur le fait que cette individualisation imposée voici quelques décennies pour vendre a fini par faire oublier à chacun qu’il fait partie de tous. Se mêlent à cet endroit une morale et une honnêteté qu’on s’est bien gardé de faire fructifier de manière à ce que chacun l’occulte ou l’ignore de sorte qu’il puisse agir seul, vraiment seul, sans dieu ni juge, sans maître ni censeur ( ce qui fait dire à beaucoup aujourd’hui qu’ils sont anarchistes, mais c’est une autre question) ; le « ça ne se fait pas » n’était pas qu’un handicap et une injuste entrave à la jouissance, c’était aussi une façon de vivre ensemble, confortable si possible avec cette décence des humbles qui savaient s’il le fallait s’effacer devant un autre pour que le mouvement reste ample et fluide. ( Je ne parle pas ici des querelles et autres rivalités aussi vieilles que le monde mammifère mais juste de cette vie ensemble consciente qui nécessitait, pour une économie d’énergie et une plus grande confiance, quelques règles de conduite).

Ce qui est grave et me paraît fatal, c’est qu’il ne suffit pas de le dire, rappeler à l’ordre, puisque tout le monde le sait. Oserai-je répéter ici que savoir ne lève pas les foules, il n’y a que la conscience qui puisse le faire ?

Si c’est pas moi ce sera l’autre ; de toutes façons si je le fais ( ou ne le fais pas) cela ne changera rien puisque tout le monde le fait, sans parler du : je paye assez cher pour ça ( ils peuvent bien recycler mes poubelles, se débrouiller avec pour ne pas inonder le monde de plastiques, du reste, puisqu’il y en a, que j’en utilise ou pas c’est kif kif…)

Ce qui est curieux à cet endroit, c’est que là où il faudrait, comme preuve d’intelligence et de supériorité à l’animal, multiplier chacun de nos gestes habituels par soixante millions ( en ce qui nous concerne) pour avoir une idée de notre impact, tandis que l’humain si tant supérieur n’y pense pas du tout ! En général, quand j’émets cet argument, un silence même pas gêné s’installe, très court avant de parler d’autre chose. C’est moi qui suis complètement cinglée de penser à une chose pareille, nous verrons ça !

Si la folie est le contraire de la sagesse, nous voyons bien que personne ou presque n’y échappe tant la sagesse est un gros mot, si gros qu’on ne le prononce jamais, et si on le fait c’est plutôt pour parler de la morale lénifiante de vieux attardés à fuir.

Si la folie est le contraire de la santé nous voyons bien que même les cochons n’y échappent pas à qui l’on doit arracher les dents et couper la queue pour qu’ils ne s’attaquent pas, et ne se blessent pas.

La santé mentale, l’équilibre psychique, déjà si difficile chez les mammifères, comment voulez-vous les retrouver dans l’environnement actuel ?

Et si la folie est le contraire de la raison, dans la jeunesse et ses audaces, chez les pionniers et leur détermination, chez les héros et leur altruisme, nous regrettons alors son absence trop souvent.

La folie est toujours un passage à l’acte, aujourd’hui je la situe aussi dans la résignation, dans l’inconscience que l’on s’autorise et dans cette distance qui s’agrandit entre l’Idée de soi et ses engagements. Aussi dans ces offuscations de prétendus scandales comme exposés d’une morale à deux balles à laquelle on ne peut guère croire.

La vitesse à laquelle, sous nos yeux, le monde s’enfonce dans la bêtise admise, cette caricature de fausseté, est folle ! On imaginait pas que l’être humain puisse redevenir aussi soudainement la masse ignorante de jadis.

En tout cas, je fais partie de cette génération qui, s’il elle commence la vieillesse à soixante ans plutard qu’à cinquante comme naguère, est la première à ne plus retrouver dans le monde qui l’entoure les valeurs chères qui l’ont construite.



120 réactions


  • Laconique Laconique 27 septembre 2018 16:40

    J’ai bien aimé ce texte.


    • alinea alinea 27 septembre 2018 17:19

      @Laconique

      J’ai bien aimé ce commentaire, n’étant pourtant pas très laconique bien que spartiate, j’apprécie les cibles dégagées, les épures et les synthèses.
      merci à vous donc.

    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 13:43

      @alinea
      Je peux encore faire mieux dans l’épure.

      « J’ai bien aimé »
      Ou, plus court encore : « J’ai »
      Le cœur du problème,..Le monde est malade du je. De l’hypertrophie du moi, du « moi,je ». L’hédonisme, la bêtise deviennent arrogances, décomplexés. Depuis quelques temps, la notion de « Droit » ,pas pris vraiment dans le sens de la rectitude, de l’honnêteté, ont travaillé à la taloche pour se construire leur petit « Sam’ suffit » , une hyperbole d’arrogance et de bêtise faisant marcher à fond le consumérisme, le grand mot, la justification du bazar, du moteur à explosion qui finira pas nous exploser très rapidement dans la gueule maintenant. 
      La notion de devoir, de contrat sociétal vis à vis des autres, de nos enfants est sans cesse ajourné, remis aux calanques grecques polluées. Ah oui on parlait des fous, un sujet à plusieurs volets. Les fous selon soi, ou selon les autres. Pour la folie ordinaire, les traces de 68, transformant le fou en génie, et le médecin en manipulateur font toujours flores jusqu’au jour où les gens ont un grand fou menaçant à coté de chez eux et que les autorités vous envoient vous faire pendre, une chose assez ordinaire maintenant qu’on a fermé les lits de psychiatrie 
      Pour le reste, la douce folie, et la folie d’Érasme sont des sujets philosophiques qui ont bien du mal à exister face à la folie du monde sensé, sûr de ses paradigmes économiques, d’une paranoïa matoise et mortifère !

    • alinea alinea 29 septembre 2018 14:33

      @velosolex

      l’épure totale avec le même sens : « aimé ».
      Que la folie existe, c’est un fait, qu’elle ait toujours existé, c’est probable voire logique, mais qu’elle soit érigée en ciment d’une société, là, ça devient fou !
      Il y a bien des gens qui ayant vécu l’épouvante de guerres épouvantables nous trouveraient bien poules mouillées à décrire notre environnement ainsi, mais il me semble qu’il s’agit d’une seule et même vérité, un seul et même réel et selon la sensibilité que l’on a, on n’est pas obligé d’arriver au fond pour savoir et y et en souffrir.Le problème de notre évolution c’est qu’elle passe toujours par des grossièretés qui doivent s’afficher provocantes pour bien marquer les esprits. Je crois que l’ego fort est venu de là, ce besoin de surenchère dans la provoc pour se faire croire à soi-même que ça y est, on a tué le père, on a coupé les chaînes, et il faut le redire toute sa vie pour s’en persuader ; on invente le Je et l’artifice, la jeunesse au botox, la mémoire au rabâchage, la fête à la grimace.

  • Xenozoid 27 septembre 2018 16:51
    l’encyclopédie des fous....
    beaucoup a dire,une partie de la folie vient de cette tendance a toujour voir sans regarder,et inversement.clin d’oeil a toi Alinea,qui m’avais pointé du doigt ce fait sur un autre topic,il y a longtemps

    • Xenozoid 27 septembre 2018 16:57
      @Xenozoid
      j’avais d’ailleur essayé avec down sydrome mais ici il n’y a pas d’humour


    • alinea alinea 27 septembre 2018 17:14

      @Xenozoid
      je ne sais pas ce qu’est down sydrome mais on va tâcher d’en mettre, de l’humour ! après tout, puisque nous sommes tous fous,nous pouvons rire de tout ! ou pleurer, parce que c’est fou aussi.


    • Xenozoid 27 septembre 2018 17:18
      @alinea
      pleure si tu veux,c’est le choix du fou....et j’encourage

    • alinea alinea 27 septembre 2018 17:31

      @Xenozoid

      J’ignorais que ça s’appelait comme ça !!
      J’ai un copain qui a commencé sa carrière d’éduc avec des trisomiques ; il disait que c’était des gens très attachants ; il l’a finie avec des autistes, pas le même genre !
      pour moi ils ne sont pas fous, ces gens-là, mais bon

    • Xenozoid 27 septembre 2018 17:34
      @alinea

      non ils ne sont pas fous,je le sais,je notais dans l’article que le fou c’était down pas le syndrome...
      allez je vais faire autre chose


    • Xenozoid 27 septembre 2018 19:07
      @Xenozoid
      peut être je le remettrais, il commence comme ça :


      Châpitre 1erbis : Le Mongol

      Pourquoi un simple d’esprit est d’office « un Mongol » ?

      Pourquoi pas un Belge ?,ou un Français ou un Anglais ?

      Que nous ont donc fait les Mongols ?

      Pour une meilleure compréhension, il est conseillé de connaitre le pied d’un cheval.

      Il y a très longtemps, les ancêtres de nos chevaux modernes, comme vous et moi, avaient cinq doigts, puis quâtre... ,au fil tu temps il n’en reste qu’un, le majeur. L’index et l’annulaire sont soudés au majeur et ont pratiquement disparu, encore quelques morts et le cheval aura deux ou trois sabots...on appelle cela de l’atavisme

      Maintenant l’homme qui a utilisé le mot « mongol » pour la première fois ,docteur John Down


    • foufouille foufouille 27 septembre 2018 19:24

      @Xenozoid

      mongol vient de mongoloïde et mongolisme.


    • Xenozoid 27 septembre 2018 19:35
      @foufouille`

      non ?

    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 17:49

      @alinea
      Syndrome de down ?...Je connaissais pas non plus, bien qu’ayant travaillé la moitié de ma vie en psy. Mais les maniaco dépressifs sont devenus des bipolaires, les déments des Alzheimer....Renommer la chose nous montre qu’il y a comme un malaise dans la civilisation. Le coup de peigne est tentant. Renommer les choses plutot que pouvoir les changer. L’anglicisme apporte une note scientifique et ésotérique. « Border line » sera préféré à péteur de plombs. 

      Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-V incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements bien sûr, sinon ça servirait à quoi que les héritiers de servier se décarcassent. 
      Les bourgeois repeignent en neuf leur progéniture, parfois, et plus d’un psychologue vous expliquera qu’un caractériel ou un cancre absolu est un surdoué contrarié. Déjà Cesbron avait baptisé un roman « C’est mozart qu’on assassine » Je l’ai jamais lu. Mais je trouvais le titre intéressant. Encore une histoire d’appellation contrôlée. Le fait de s’appeler Gérard n’est plus trop valorisant non plus. Comment qu’on fait pour changer de nom, quand on s’appelle pas depardieu ?

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 29 septembre 2018 18:02

      @velosolex

      Je peux témoigner de mon amour, Jeanine, qui s’échappait malgré mes mains jointes pour la retenir.


    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 18:27

      @Aita Pea Pea
      Therese et Emmanuelle ont elles aussi beaucoup donné pour sauver nos âmes. 


    • alinea alinea 29 septembre 2018 19:09

      @velosolex

      On est parvenu à une caricature de nous-mêmes ; certes nommer les choses est depuis fort longtemps l’accréditation de notre supériorité ; les renommer aussi, sauf que la deuxième fois ça montre bien que c’est la seule chose qu’on sait faire, et pour tout dire, c’est parfaitement vain !
      Donc c’est vrai qu’on aborde plus les problèmes que par le bout chimie/soin, sûrement encore un peu psy ? les psy font leur beurre du malêtre ambiant.
      Mais je maintiens quand même que nos conditions de vie fabriquent de plus en plus de fous, dans la définition que j’en donne, sans rappel à l’orthodoxie médicale, et que je développe un peu dans mes réponses à Fergus.
      Bon Marcel revient à la mode ; Gérard c’est pour dans cinq ans !

    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 19:44

      @alinea
      Je suis tout à fait en accord avec vous. La société n’a jamais été autant une machine à fous. Ceux ci n’étant pas de génération spontanée, la plupart du temps. 

      Le pire c’est que l’aliénation n’ est pas un accident, mais le but recherché. Les marchands et le capitalisme ne voulant pas d’hommes heureux, celui ce ne consommant rien d’autre que ce qu’il a besoin, c’est à dire pas grand chose, en tout cas, bien loin de ce que l’on veut nous faire ingurgiter comme des oies, que ce soit au niveau des objets que des valeurs qui vont avec, qui les soutiennent. 
      Les riches et les bobos se foutent de la gueule des pauvres qui bouffent de la graisse et des sucres en arrosant avec de la kro, mais eux même sont des addictifs de voyages en tous sens. C’est une pensée psychotique qui nous gouverne, avec deux injonctions contraire : Consommez pour le PIB, et freinez vous, pour faire attention à la planète. 
      Je pense que le coup d’état que vous parlez ne serait pas d’obédience militaire, naturellement mais qu’il signifierait simplement un retour de la loi, et des limites, et des interdictions, au lieu de privilégier le libre arbitre d’individus qui se foutent totalement de la responsabilité. Le tout élaboré avec un objectif clair : La survie de la planète au lieu de celle des actionnaires.....Je serais donc tout à fait d’accord avec vous, pour évoquer la page des devoirs, au lieu de celle des plaisirs futiles. 
       Car je pense qu’on est arrivé au stade juste avant celui de l’évacuation sur les chaloupes, à ceci près qu’elles sont inexistantes. Des mesures s’imposent ! Cela se traduirait par exemple pas l’arrêt du trafic aérien, de la fin du nomadisme désordonné, de la mise en compétition d’économie n’ayant rien à voir les unes avec les autres, de l’arrêt aussi du culte des images et des artifices par écrans interposées, tout cela produisant des individus névrosés, et parfois vraiment méchants, dans cette grande marmité de la folie qui boue à court bouillon. Mesures bien sûrs non exhaustifs qu’il faudrait discourir en de grands états généraux, avant que le ciel nous tombe sur la tête. 

    • alinea alinea 29 septembre 2018 20:52

      @velosolex
      Merci de m’avoir comprise !! Juste remettre les pendules à l’heure, un peu d’ordre dans le foutoir, dégager de l’espace et du temps pour des créations de vie d’un autre ordre que les start up !! convaincre en cinq ans que le bonheur est à portée de main, et qu’il ne ressemble pas à ce qui a été vendu ces dernières décennies !


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 27 septembre 2018 19:15

    Bah, peut-être que simplement auparavant nous n’en étions pas conscients. Freud l’a pourtant dit : l’homme est fou. Version, psychotique, normopathe, borderline, névrotique ou pathe. J’avoue de ma vie n’avoir jamais croisé une personne normale. EXCEPTE : moi bien sûr. (acceptant ma part de folie)., 


    • alinea alinea 27 septembre 2018 19:18

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      J’ai du mal à être fataliste ! encore trop d’énergie bien que je sois au bout du rouleau !


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 27 septembre 2018 19:24

      @alinea


      Aujourd’hui : accident de voiture (en droit mais perte de temps). Parfois on a plus envie de se battre et de faire des efforts pour ce monde. Et l’affaire c’est plutôt bien terminée. Des personnes de bonnes volonté se sont présentées pour nous aider. Ca va, ça vient et personne ne peut augurer de la suite,.Pas fataliste, mais curieuse de connaître la suite..

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 27 septembre 2018 19:42

      @alinea

      et puis, j’aime pas trop les personnes dites « normales »....

    • alinea alinea 27 septembre 2018 20:10

      @Maitre Ratatouille
      Contente de vous relire !! et merci


    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 17:54

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Etre normal est assommant. 

      Comme un ciel sans nuages. 
      Comme un roman sans aventures. 
      Comme un vélo sans freins. 

      Non, je veux dire, comme un vélo sans roues.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 27 septembre 2018 19:17

    Réflexion d’aujourd’hui à méditer : Contrairement aux années trente, l’homme et la femme cherchent à nouveau un os à ronger. Ils en ont besoin pour tenir debout. Constatons et cela me convient assez, un véritable changement historique : ils sont partout et nulle part. Dans le brouillard de leur repères, ils en oublient la partie la plus succulente : la substantifique moelle : le persécuteur, c’est nous même qui l’avons imaginé.


  • Ciriaco Ciriaco 27 septembre 2018 21:15
    Traîner sur les réseaux sociaux ou consommer de l’information conduit assurément à ce constat, celui de tout esprit un peu lucide, si tant que ce soit une condition compatible. Ce n’est pas que la folie qui est maîtresse des lieux, mais l’hubris, la catégorie et le préjugé, extrêmement propices au temps rapide.

    Que devrez nous importer tout cela. Et pourtant, dans ce contexte, c’est le préjugé qui sauve : regarder la diversité et la penser réellement n’est pas possible. On appelle pourtant cela la libéralisation des comportements, et c’est cette idéologie qui a été mise en place, par des gens plus intelligents que vous et moi : mais voilà, le ciel de la pensée ne vaut pas un broc quand il s’écrase sur terre.

    Seul le rang social fait désormais lien au respect, et avec cela, tout vous sera permis, même la morale dont on ne vous demandera jamais des comptes : dernier rempart, empli de bave et de cynisme, agité, avec les mots positifs qui vont avec (mérite, effort, réussite), ou négatifs (populisme).

    Moi je suis fou, et je le sais : j’ai passé la partie la plus intéressante de ma vie le nez dans des livres. Lorsque j’étais jeune, je ne comprenais rien au réel. Je l’imaginais trop complexe. Il était seulement des plus simples, des plus rudimentaires, des plus brutales.

    La question est aussi très simple : à quoi est occupée notre attention ? Aux saisons, à la pousse dans le champ, au fer forgé de l’outil rare qui devait être transmis à la génération suivante, à la maladie d’un second enfant après que le premier soit mort ?

    La nature des hommes est de s’occuper, sans cela, ils divaguent. Leur liberté, c’est de la trouver dans un ordre à la fois structuré (le bien) et difficile (et le mal). Ni angélisme, ni progrès, ni indifférence, la vie.

    Tout cela a sauté. Nous ne sommes plus occupés que dans un champ de restriction radicale - forcément maladif, la libéralisation n’aura jamais compris la liberté - des choses.

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 septembre 2018 21:42

      @Ciriaco

      Tain entre toi et Alinéa ce soir c’est soupe à la grimace...vais alors me finir avec Villon , ce moderne.


    • alinea alinea 27 septembre 2018 22:24

      @Ciriaco

      Plus intelligent que vous et moi, je n’en suis pas sûre ;plus extravertis, très certainement !!
      Le rang social a toujours été le lieu de respect, même si, pour les plus affutés, ils n’en pensaient pas moins.
      Moi aussi j’ai découvert la simplicité du monde et de derrière mon complexe d’infériorité je pensais avoir loupé quelque chose. Quand j’ai lu Chomsky, le politologue, je me suis rassurée ; oui la marche du monde est assez simple pour qu’un enfant de quatre ans la comprenne !seulement il faut tout brouiller, tout enchevêtrer... cela ne résiste pas à un esprit synthétique, rien de neuf sous le soleil.
      Oui, je divague quand je ne suis pas occupée passionnément à un but, quand je suis seule, quand mon autre ne tient pas fermement les ficelles des ballons !
      Exactement, juste la Vie, j’y ose une majuscule pour y inclure la vie des autres animaux, végétaux qui nous sont si essentiels.
      La vie, les trois huit : Travail Repos Fête en égales parties.
      On ne dira jamais assez à quel point les ruptures de rythmes propres à chacun sont l’alpha et l’omega de l’aliénation facile. Un même rythme imposé à tous, et on fait ce qu’on veut de la masse.

    • alinea alinea 27 septembre 2018 22:39

      @Ciriaco

      C’est très juste, nous vivons à l’heure de la perversité, du déploiement inouï des pervers narcissiques et dieu sait qu’ils sont rusés les bougres, au point de faire croire à tous que c’est cela l’intelligence !
      Je crois que ça marche fort. Par ailleurs il ne faudrait pas leur dénier cette intelligence, mais, particulière !

    • Ciriaco Ciriaco 27 septembre 2018 22:42

      @Aita Pea Pea

      Une critique du libéralisme par le fond et un rappel de bon sens,.

      Au-delà, un point de vue dont j’ai pu constater de vraies adéquations avec le mouvement de la décroissance, qui n’est pas dénué de sources de hautes altitudes (ainsi que de joies intérieures rares en ce qui me concerne) ; cela étant à notre époque une nécessité des luttes (mais ce lieu n’est pas le plus propice pour ça), car la nécessaire ligne fédératrice n’est pas prête de voir le jour - sauf peut-être dans les nouveaux club-meds tendances, à 120€ euros la nuit dans une yourte.

      A ce propos, et si par malheur vous entendez ce terme à la télé ou dans les journaux, ne vous polluez pas : au moins, éteignez-la ou déchirez-le, si par mégarde ou malentendu vous ne l’aviez pas déjà fait.

      Bonne ballade.

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 septembre 2018 23:02

      @Ciriaco

      Frères humains ,qui après nous vivez, N’ayez le coeur contre nous endurcis , Car si pitié de nous pauvres avez , Dieu en aura plus tôt de vous merci .


    • Ciriaco Ciriaco 27 septembre 2018 23:08

      @alinea

      Cette intelligence n’est pas exposée médiatiquement ; elle sait qu’elle ne doit pas en prendre le risque. Pour exemple, la fondation Saint-Simon, à l’origine de la bascule du socialisme vers le libéralisme en France, a conclu à sa dissolution en 2010, comme on ne remise pas dans les temps qui viennent après avoir gagné.

      Reste quelques hors-sol utiles aux bobos libéraux, tel des Mathieu Laine.

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 septembre 2018 23:13

      @Ciriaco

      Terra Nova a pris le relais.


    • Ciriaco Ciriaco 27 septembre 2018 23:23

      @Aita Pea Pea

      Composition qu’on peut croire différente ; de l’aveu du Président de la fondation Saint-Simon, les propriétaires des moyens ne reconduiront pas les mêmes projets. Y a t-il quelque chose dans le climat qui n’aille pas dans le sens de cette intuition ?

      Intuition, car je n’ai pas accès à la source, juste à la citation.
      Pour info, mot aussi bref qu’on peut donc le croire de circonstance, de la dissolution.

    • JeSuisIblis 27 septembre 2018 23:31

      @Aita Pea Pea
      Ca part d’un bon sentiment, par contre la chute est étrange. Vous parlez d’un certain « Dieu » : jamais entendu parler. Il a l’air influent ce type ? « Dieu » c’est un pseudo sur Internet ?


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 septembre 2018 23:36

      @JeSuisIblis

      C’est François Villon qui parle ...


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 septembre 2018 23:49

      @Ciriaco

      Ronsanvallon ...c’est sa fête en ce moment...Causeur et Marianne. Sinon n’oublions les Gracque...les salons parisiens se renouvellent ...sur la forme seulement ...faut pas déconner. lol


    • JeSuisIblis 28 septembre 2018 00:02

      @Aita Pea Pea
      Héhé... autant pour moi. Je n’avais pas lu depuis le début. Joli commentaire de départ de départ de Circiaco, à mon avis. Bravo. Sinon, si tu déséspères du genre humain, une gentille introduction vers le travail de l’esprit est « le livre tibétain sur la vie et la mort ». Légèrement plus consistant que ce qui se trame dans les « religions du livre »...

      Sinon bon je ne connaissais pas Villon, ça me dépasse ma culture est plus limitée
      https://www.youtube.com/watch?v=d9WDCEdcKlo


    • Ciriaco Ciriaco 28 septembre 2018 00:04

      @Self con troll

      Je doute de pouvoir détendre alinea quand je pars sur ces sujets, mais je trouve simplement qu’il est lucide et normal de vouloir faire un constat. A un moment, faut peut-être se réveiller.

      Pour le reste, un raccourci c’est toujours au détriment du paysage, et quand il n’y en a pas à faire, c’est pas le cheval, c’est l’arrivée qui se déplace : vous plaisantez ^^





    • JeSuisIblis 28 septembre 2018 00:23

      @Ciriaco
      Je poste ça ici. Qui n’est qu’une observation, pas une généralité. Mais mon propre frère, qui a toujours été humble et respectueux, et qui a été abusé dans le travail par des supérieurs apparemment de peu de morale, me mentionnait que s’il n’avait un jour plus rien à espérer de la vie, il s’occuperait des « gars du CAC40 ». Le tribunal populaire n’est plus si loin. Même les honnêtes gens sont désabusés.

      Tremblez ceux qui ont piétiné vos semblables, dans vos grosses villas, ou que sais-je, où que vous soyez, déjà votre conscience ne doit certainement pas être tranquille, mais c’est dans le présent qu’on vient vous chercher.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 septembre 2018 00:25

      @JeSuisIblis

      Villon est une merveille qui de son 15e siècle nous parle toujours. Brassens l’a adapté en chansons.A lire le « Je , François Villon » de Jean Teule ...biographie romanesque (et drôle parfois) .


    • JeSuisIblis 28 septembre 2018 00:39

      @JeSuisIblis
      Lol. Bon ok ça ne les fait pas réagir. Merde alors, j’aurais cru... xD

      Merci L’hermite, je lirai ça demain. Je ne connais pas du tout, mais j’espère bien que c’est une satire non croyante. :p Parce que personnifier quelqu’être ultime qui n’existe pas, qu’il soit satan ou dieu ou que sais-je, ça me saoûle.

      Il y a zéro preuve d’aucune puissance créatice, que leurs livres imbéciles destinés à l’époque à assurer la cohésion sociale des peuples et envoyer des gens à l’abattoir sous prétexte de lutter pour leur dieu, que ces livres là soient rangés dans la même catégorie que les Harry Poter. Désolé je mets des majuscules où je veux, ça me saoûle ces débilités.

      On s’est sorti en 1789 de l’escarcelle du diktat religieux, et on n’y retournera certainement pas.


    • Ciriaco Ciriaco 28 septembre 2018 00:42

      @JeSuisIblis
      Merci pour l’attachement que vous lui portez !!


    • JeSuisIblis 28 septembre 2018 00:43

      @JeSuisIblis
      @Aita, &Self : Ok. Merci pour Villon, à lire donc. Bonne nuit les amigos. Que l’athéicité soit avec vous. Lol. xD


    • Ciriaco Ciriaco 28 septembre 2018 13:33

      @arthes

      Vous vous positionnez souvent sur l’aspect individuel. Pourquoi pas, comment pourrait-on être contre ! C’est ce qui nous intéresse dans l’autre.

      Pour en faire une exclusivité cependant, il faut être dans des conditions qui le permettent. Chercher de la question l’oeuf ou la poule...

      Il y a 2 ans, je faisais encore la manche, avec mon bac+5 premier de promo. Des ultra-intégrés et des ultra-désintégrés, j’en connais intimements les deux bords, d’une manière à la fois si dure et si enrichissante, que je souris toujours à l’idée que le sérieux est le cynisme du destin smiley

      Sur la religion, je n’ai rien à dire, je la connais très peu. Si je devais m’y intéresser, mais c’est une grosse affaire, je lirais des théologiens. Je rejoins simplement et modestement ceux qui disent qu’il est stupide de dénigrer ce qui par ce fait renforce ses plus sombres aspects. Tout religion abrite un humanisme. Seule l’histoire crée les conflits.

      Inspiré par votre commentaire.

  • Sergio Sergio 27 septembre 2018 22:07

    La folie ne serait plus définie en terme de pathologie dans le milieu psychiatrique, où sont les fous alors ? Eh bien, dehors, et ça me rassure !


    • alinea alinea 27 septembre 2018 22:30

      @Sergio
      C’est inquiétant pourtant !


    • Sergio Sergio 27 septembre 2018 22:38

      @alinea


      J’avais oublié, bonsoir

      Je me permets de vous citer, car je me posais la même question, d’où ma réaction

      Et si la folie est le contraire de la raison, dans la jeunesse et ses audaces, chez les pionniers et leur détermination, chez les héros et leur altruisme, nous regrettons alors son absence trop souvent.’






    • alinea alinea 27 septembre 2018 22:44

      @Sergio

      Oui, et la folle désobéissance... malheureusement cette belle folie contraire à l(ordre imposé est bien rare !
      C’est pour cela que j’avais envie au contraire d’appeler folie la résignation qui conduit à la mort. Parce que nous parlons de notre point de vue, de rebelles, la morsure de la résignation ou la mort peut-être de la rébellion ?

    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 18:22

      @Sergio
      Y a une grosse tendance à la langue de bois, à ne pas vouloir discriminer, à ne pas appeler un chat un chat même quand il est atteint de la rage. Il est de bon ton maintenant de dire qu’un « malade » ’est le moins dangereux des hommes, dans le plus grande majorité des cas.... 

      La raison : Soi disant humanitaire et progressiste, mais en fait purement économique. Le marché, vous dis-je, au delà de toute raison....On se servira des motifs de sécurité pour imposer de nouvelles normes, générant taxes et bénéfices, comme dans l’affaire des radars et du 80...Et inversement on se servira du droit de disposer de soi même, de la liberté des êtres pour fermer des lits en psy, et mettre les malades à la rue. 
      « Extrêmement rare, exceptionnel ! » entend on quand il y un passage à l’acte...C’est ce qu’on a entendu quand un pompier s’est fait assassiné par un « déséquilibré » début septembre. Aujourd’hui, bis repiteta un autre a été agressé au couteau par une femme qui menaçait de se suicider. ..
      Ne seriez vous pas populiste par hasard ? Vous ferez vous retoqué si vous suggérez le retour à l’hospitalisation, du moins à un suivi digne de ce nom ?..
      De plus en plus de délirants laissés à eux même, en tout cas, des personnes fragiles vivant en osmose avec la violence du monde. La dangerosité ira crescendo chez certains, s’identifiant parfois à tous les soldats des causes perdues, genre daesh, dont les médias renvoient l’image d’identification possible à leurs malheurs, encourageant un mode opératoire.
       Il y a déjà une folie raisonnante dans cette société du spectacle qui fait des victimes dans l’acte d’acheter mais aussi d’aimer, montrer à travers les modèles jetés en pâture aux autres. 
      Cette société folle et cynique a perdu l’usage de la norme, d’un sens commun, d’une direction, autre que celle du PIB, du marché sanctifié. Et même quand les clignotants sont au rouge. Car ce qui se joue actuellement est unique, et nous voyons nos intellectuels discourir inlassablement sur la procréation médicalement assistée, pendant que nous fonçons sur l’ iceberg dont certains seront rassurés en voyant qu’il fond.....

    • alinea alinea 29 septembre 2018 19:19

      @velosolex
      On se demande si c’est que la langue qui est en bois, si le cerveau ne l’est pas lui aussi !


  • JeSuisIblis 27 septembre 2018 22:17

    Bonjour. Ne perds pas espoir.

    Oui, d’une certaine façon les « fous » sont partout. Puisque la folie est une question de point de vue (je ne parle pas des cas particuliers qui ont complètement déconnecté de la « réalité »).

    Et oui, aussi, je pense que la société occidentale ne donne pas de sens, c’est à chacun de le trouver. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si on parle du « retour au religieux », phénomène que beaucoup de faiseurs de société et d’opinion n’avaient à mon avis pas envisagé.

    Et oui enfin, j’extrapole entre tes lignes, le mieux-être de la société dépend d’une prise de conscience individuelle, plein de petites bulles qui de proche en proche créeront une transformation de la société.


    • alinea alinea 27 septembre 2018 22:30

      @JeSuisIblis

      La conscience individuelle n’ira jamais assez vite pour empêcher la chute !
      Il y a même quarante ans, on pensait ça et ça paraissait possible, seulement, la conscience, en quarante ans, elle n’a pas beaucoup progressé tandis que la nuisance des avides s’est répandue, et a déjà tout tué !
      C’est pas sûr qu’on réussisse à réparer, de manière à ce qu’on puisse vivre encore, mais en tout cas, on n’a pas le temps d’attendre tout le monde ; il faut foncer.
      Le reste, les démerdes personnelles, ce sont des trucs pour pouvoir vivre, se protéger, pas pour arrêter le massacre !

    • JeSuisIblis 27 septembre 2018 22:56

      @alinea
      Désolé je ne comprends pas le message de fond que tu veux faire passer. Une des moins mauvaises solutions pour la planète, si tu fais référence à l’écologie, serait à mon avis la déconsommation. Cela ne règle pas le problème de l’être humain proprement, qui penche d’un côté vers l’individualisme forcené, et de l’autre vers le communautarisme. ?


    • JeSuisIblis 27 septembre 2018 23:19

      @Self con troll
       smiley Salut Self con troll. Non effectivement, mais quand je parlais d’indivualiste « forcené »j’ai surtout en tête ceux qui seraient limite prêts à vendre père et mère pour progresser dans leur carrière. C’est imagé mais malheureusement il existe des individus sans morale. Le tribunal populaire des populistes s’occupera certainement du sort de quelques uns d’entres eux, à titre d’exemples, sur témoignages à charge mentionnant leurs abus (xD folie visionnaire quand tu nous tiens).


    • alinea alinea 27 septembre 2018 23:32

      @JeSuisIblis

      La déconsommation, la décroissance, tout est bon ; ce que je veux dire c’est qu’il ne reste pas assez de temps pour attendre les volontés individuelles !
      perso, je serais pour un coup d’État ! sérieux !

    • alinea alinea 27 septembre 2018 23:37

      @JeSuisIblis

      On en revient que la maladie mentale ne se soigne pas dans les tribunaux ; on va changer l’ambiance ; c’est dur au début de ne plus avoir à courir sur sa roue, dans sa cage, mais un peu de soleil, une bonne bouf, une sieste si affinité, je crois que ça pourrait le faire !
      ou le coup de l’île déserte où il faut tout réinventer... ça dépendra des cas !!

    • JeSuisIblis 27 septembre 2018 23:44

      @alinea
      :p D’après votre article, vous me semblez quelqu’un de « bien », pour ainsi dire, de bienveillant en somme :). Par contre, peut-être que vous plaisantez pour le « coup d’Etat. ». C’est surtout un coup à ne mettre personne d’accord à mon avis. Bises (mon adresse mail quand même pour le commanditer [email protected] xD
      Edit : non j’en sais rien en vrai, mais historiquement quand même, les prises de pouvoir se sont avérées être des dictatures, parfois par des extrêmistes.


    • alinea alinea 28 septembre 2018 11:38

      @Self con troll

       smiley

      pourquoi des kalaches ?
      Tout en douceur, par ici les petits,hop tous dans le fourgon ; les flics sont avec nous, l’armée aussi.
      Ensuite dictature dure jusqu’à ce que tout soit réparé et reparti sur des bonnes bases ; bien évidemment terrible endoctrinement responsable vert depuis la maternelle jusque dans les maisons de retraite, tout le monde au boulot, autodafé des tracteurs monstrueux, cheval à l’honneur
      vous verrez quand tout le monde mangera sain, se bougera les fesses plutôt que les asseoir, quand chacun aura sa place, son rôle, sa responsabilité et son importance, la dictature tombera d’elle-même sous les vagues chaudes de la réalisation de soi pour tous.
      car parallèlement, la dictature interdira les horaires imposés, les trajets infinis et tout ce qui contraignait pour satisfaire le pouvoir et l’enrichissement de certains.
      La contrainte sera juste, pour le sain et le beau.

    • alinea alinea 28 septembre 2018 15:04

      @Self con troll
      À propos de kalache, vous avez des nouvelles ?sinon bien sûr que je suis folle, on le serait à moins, hyper lucide, hypermnésique si ça n’avait pas un sens de maladie, hyperconsciente, et impuissante ! comment ne pas être fou avec tous ces attributs ? smiley


    • alinea alinea 28 septembre 2018 15:58

      @Self con troll

      On ne décide pas de perdre sa lucidité, c’est impossible ; on ne pas pas ne pas savoir ce que l’on sait ni plus voir ce que l’on voit !
      Certaines circonstances aidant on peut décider de se retirer du monde dans un monastère ; partout ailleurs celui-ci nous rattrapera !
      J’ai écrit à kalache.

    • alinea alinea 28 septembre 2018 16:01

      @Self con troll
      Je suis hermétique au grand bazar, désolée, on ne peut pas voir toutes les qualités ! smiley


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 28 septembre 2018 23:09

      @alinea

      « ...pourquoi des kalaches ?
      Tout en douceur, par ici les petits,hop tous dans le fourgon ; les flics sont avec nous, l’armée aussi. »

      va en parler à tous les peuples du monde entier...

      la derniere révolte massive récente etais le printemps arabe (cad la tunisie)
      informe toi sur ce que « ben ali » à fait subir à son peuple avec les snipers sur les toits
      (ref. à l’armée et la police).

      quand au début de l’article sur le questionnement de mlp et ceux qui veulent la juger pour folie..
       
      ils ne sonts pas plus fous que l’époque de stalinisme et le traitement des opposants
      (si tu comprends la référence)

      a + peut etre,
      bonne soirée

    • alinea alinea 28 septembre 2018 23:35

      @Ouam

      Je n’étais pas en train de peser la folie suivant les lieux ou les siècles !!
      un coup d’état n’est pas une révolution, ce n’est pas parce que jusqu’ici il n’y a eu que les salopards pour avoir les couilles de le faire ( sauf exceptions que j’oublie ou ignore) que c’est impossible.
      La dictature du bonheur volontaire !

    • Aristide Aristide 29 septembre 2018 10:27

      @alinea


      Ensuite dictature dure jusqu’à ce que tout soit réparé et reparti sur des bonnes bases ; bien évidemment terrible endoctrinement responsable vert depuis la maternelle jusque dans les maisons de retraite, tout le monde au boulot, autodafé des tracteurs monstrueux, cheval à l’honneur
      vous verrez quand tout le monde mangera sain, se bougera les fesses plutôt que les asseoir, quand chacun aura sa place, son rôle, sa responsabilité et son importance, la dictature tombera d’elle-même sous les vagues chaudes de la réalisation de soi pour tous.
      car parallèlement, la dictature interdira les horaires imposés, les trajets infinis et tout ce qui contraignait pour satisfaire le pouvoir et l’enrichissement de certains.
      La contrainte sera juste, pour le sain et le beau.

      Toute ressemblance avec le projet des Khmers rouges n’est que purement fortuite ...

    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 19:07

      @alinea
      Il existe deux grandes formes de pollution. 

      -L’une marchande, consumériste, qui salie le monde et nous condamne à très brève échéance, en toute objectivité, vers la fin de l’humanité.
      -L’autre, insidieuse, est culturelle : Elle trouve son origine dans la première. Car elle le produit elle aussi du consumérisme, du libéralisme : 
      Tout s’achète et se vend, le sacré n’existe plus, l’immédiateté et le formel ont éclipsé la réflexion et l’élaboration. 
      L’individu en phase avec des diktats n’a plus d’’autre gouvernail que sa propre soif de réussite. La compétition et l’hystérie sont devenus les moteurs concomitants.. La notion de devoir s’est recroquevillée vers la sphère tribale ou familiale, dans cette course des egos, « au jour d’aujourd’hui ». 
      La dichotomie avec l’urgence vitale est patente. 
      En gros, il apparaît qu’on fait exactement le contraire de ce qu’on devrait faire. Comme de faire bouffer encore plus de graisse et de sucres en l’installant devant la télé et ses publicités sur le bonheur marchant. 
      La folie ?...Non le déni, et la démence. Parfois j’ai l’impression qu’on s’enfonce dans un roman de K.Dick mâtine d’Orwell. 
      « There is a killer on the road ! »


  • nono le simplet 28 septembre 2018 07:09
    le « fou » ne pense jamais l’être ... euh ... je vois des exemples tous les jours smiley





  • Fergus Fergus 28 septembre 2018 09:25

    Bonjour, Alinea

    Désolé de ne pas entrer dans ce débat : il y a tant de formes dans la « normalité » que je suis moi-même incapable d’utiliser le mot « folie », la plupart des prétendues folies n’étant que l’expression de normalités différentes des nôtres.


    • Fergus Fergus 28 septembre 2018 11:19

      @ Alinea

      Je viens de relire ton article et... je ne le comprends pas.

      Je ne vois pas comment l’on peut passer d’une vérité « Il est bien évident que le monde ne se fait pas par en haut mais par l’acceptation, la complicité, la servilité d’en bas » à un débat sur la folie et la normalité.

      Car on est là dans un schéma simple : toute communauté humaine qui bénéficie d’une vie confortable - et c’est grosso modo le cas de la majorité - perd de sa combativité relativement à ceux qui tirent les ficelles à leur avantage. On constate cela partout.

      Faut-il y voir de la folie ? Non, en aucune manière, mais une démission collective qui ne devient folle qu’à la condition que ces marionnettistes dépassent certaines limites tacitement dressées entre les puissants et les masses. 

      On n’en pas là, loin s’en faut. Pas encore...


    • alinea alinea 28 septembre 2018 11:45

      @Fergus

      Je place la folie à partir du moment où les attitudes entraînent blessures, maladie et mort, là où la raison ou l’instinct, l’intuition ou l’intelligence, c’est comme on veut, n’est plus au service de la Vie.
      Or ça nous sommes bel et bien dedans.
      Et la normalité du suivisme d’un troupeau, oui dans les conditions d’abrutissement que les « puissants » ont de tous temps trouvées, mais pas dans la contradiction où aujourd’hui on chante la liberté de l’individu, le libre-arbitre de l’individu et ce genre de choses.

    • Fergus Fergus 28 septembre 2018 12:00

      @ alinea

      Je ne crois pas que notre époque soit une exception : les hommes ont toujours grosso modo fonctionné sur les mêmes schémas. Simplement, nous en avons plus conscience de nos jours parce que les moyens technologiques nous permettent d’en avoir une vision plus globale.


    • alinea alinea 28 septembre 2018 13:03

      @Fergus

      C’est surtout que ces moyens technologiques nous poussent à mener à bien une destruction, qui nous sera fatale ; c’est vrai qu’on peut penser que les hommes font bien comme ils veulent, pourvu qu’il reste une petite place pour les « différents ».
      Mais enfin tout tuer y compris ce qui nous nourrit, si c’est pas de la folie qu’est-ce que c’est ? Et qu’on ne me dise pas que l’agriculteur qui enfile sa combi de cosmonaute pour répandre son poison sur ses fruits est sain d’esprit ! que ce n’est qu’une pauvre victime !

    • Aristide Aristide 28 septembre 2018 13:27

      @alinea


      Et tous ces irlandais émigrants en masse aux USA, fous à lier !!! Ils ont fuit leur pays suite au bienfait de la nature sur les cultures de pomme de terre. La belle nature qui a fourni de quoi enrichir la terre irlandaise de près de 1 million de morts des suites de la famine.


    • Fergus Fergus 28 septembre 2018 13:33

      @ alinea

      Le fait est qu’il y a des dérives irresponsables. Et pourtant jamais dans nos sociétés occidentales les hommes n’ont vécu aussi vieux en aussi bonne santé ! Notre monde est paradoxal.

      Et les paysans qui s’empoisonnent ne sont pas fous : ils privilégient la quête du profit - ou la sauvegarde de leur job - à leur santé. Or, rien ni personne ne les y oblige :dans ma propre famille, il y a encore des paysans, et tous n’ont pas fait ce choix des pesticides : certains sont passés au bio, d’autres ont quitté la terre.


    • alinea alinea 28 septembre 2018 13:34
      Ah !! Ris Stide
      Vous devenez con à toujours vouloir me contredire !! vous vous êtes relu ?
      Non, fuir un désastre est une saine réaction de survie ! en revanche cela n’autorisait pas tous ces peigne-cul de faire les USA et ce qu’ils sont devenus.
      Ça, c’est fou.

    • alinea alinea 28 septembre 2018 13:51
      Fergus je ne comprends pas tes réserves : privilégier la quête du profit c’est être sain d’esprit ?
      Et quand on n’est pas sain d’esprit, ça ne s’appelle pas folie ?
      Tu le dis toi-même, certains passent au bio, d’autres arrêtent !
      Après l’ignorance, continuer est folie.
      je n’ai pas regardé la définition orthodoxe, mais tout ce qui nous éloigne consciemment de l’ordre naturel sain, est folie !!

    • Fergus Fergus 28 septembre 2018 15:58

      @ alinea

      « privilégier la quête du profit c’est être sain d’esprit ? »

      Je ne parlais pas de grands céréaliers.

      Et même chez les personnes qui sont obnubilées par le fric, je ne crois pas qu’il faille y voir de la folie dans la plupart des cas. Dominer les autres par l’argent (ou son équivalent en bétail) ou par le pouvoir a toujours existé depuis l’émergence des sociétés primitives. C’est dans la nature de ces gens-là aussi sûrement que chez d’autres humains la contemplation dépouillée de la nature. Ni les uns ni les autres ne sont fous.


    • alinea alinea 28 septembre 2018 16:11

      @Fergus

      Je n’ai rien à vendre Fergus, je discute juste pour le plaisir ; la limite que je donne pour parler de folie, c’est quand la nuisance dépasse l’acte, pour soi ou pour les autres.
      Tant qu’il s’agit de sous, on s’en fout ; quelqu’un fait tout pour des sous, spolie les autres de leurs sous ; bon.
      C’est quand ça se gâte, qu’il y a vies en danger ( et pas seulement celle des antagonistes ni même celle des humains) que je parle de folie.
      Il y a une limite à tout ; la nuisance jusqu’à un certain point est supportable, très honnêtement je pense qu’on a dépassé la limite voilà un petit moment ! et cette limite n’est pas dépassée seulement par les un pour cent !
      C’est ce que je constate. Après, je mets mes mots dessus, mais le constat est juste.

    • Aristide Aristide 29 septembre 2018 10:05

      @alinea


      Vous devenez con à toujours vouloir me contredire !! 

      Ouahhh ! Il suffit donc de vous mettre sous le nez que la nature n’apporte pas toujours des bienfaits à propos de votre remarque sur les traitements chimique des cultures. En l’occurrence la famine irlandaise suite à la maladie qui toucha la pomme de terre au XIX siècle provoqua un million de morts et l’émigration de toute une population vers les USA. Rien à voir avec ce qu’était ou ce que sont devenus les USA.

      Votre prétention à détenir LA vérité est affligeante, y ajouter cette impossibilité à lire et essayer de comprendre ce qui est dit ... 

    • alinea alinea 29 septembre 2018 10:29

      @Aristide

      J’ai très bien compris, vous n’êtes pas si complexe !
      Que dire des milliers de gens qui doivent émigrer à cause d’un accident nucléaire ?
      Je n’ai aucune prétention sauf que maintenant on sait des trucs qu’on ne savait pas à l’époque, et l’agriculture bio n’est pas sujette à des catas de cette ampleur.

    • alinea alinea 29 septembre 2018 12:00

      @Self con troll

       smiley En deuxième lecture Aristide ne me supporte pas alors qu’il m’indiffère mais je ne supporte pas l’égocentrisme des hommes alors que celui-ci l’indiffère.
      Pour ma part je ne tiens pas en place ; je pense que je dois vendre Mistral, pour lui, il s’emmerde avec moi ; rien que d’y penser j’éclate en sanglots. À trop tergiverser il sera trop tard... j’ai juste envie de mourir là.

    • Aristide Aristide 29 septembre 2018 12:16
      @alinea

       Aristide ne me supporte pas alors qu’il m’indiffère.

      Cela doit être cela

    • alinea alinea 29 septembre 2018 12:22

      @Aristide

      Vous êtes complétement hermétique à la langue vous hein ? Et la mauvaise foi ne vous étouffe pas !
      heureux homme !

    • alinea alinea 29 septembre 2018 14:37

      @Self con troll

      C’est de votre faute alors, ça me soulage, n’en ôte pas tout le poids mais l’allège !
      je vous le prêterai, quand on part tous, c’est un amour joyeux !

    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 19:13

      @Fergus
      Quand vous regardez un tableau de Boesh, c’est bien la traduction de l’enfer, de la symbolisation du mal, de la relation entre ce qu’on a fait, et ce qui nous attend, au delà de la religion. 

      On peut considérer que c’est une « normalité différente » aussi...Ou de considérer que ce n’est que de l’art, en sirotant une flûte de champagne. 
      La folie et le mal sont très associés. Ils sont souvent en miroir. 
      Ces deux clés anglaises ne nous permettent pas toujours de pénétrer dans l’âme humaine. 
      Mais il faut avoir le courage de les désigner, de ne pas se dérober, de ne pas en faire des figures de rhétorique. 

    • velosolex velosolex 29 septembre 2018 19:23

      @alinea
      t« out ce qui nous éloigne consciemment de l’ordre naturel sain, est folie !! »


      Vous avez tout à fait raison. L’enfer vient sans doute de Descartes, qui embraya la modernité avec le divorce avec la nature est les animaux. Mais Nietzsche qui se fit le chantre de l’homme supérieur, privilégiant le pouvoir des forts sur les faibles, se faisant d’ailleurs l’écho du marquis de sade ont sans doute influencé notre humanité, ou alors on sauté sur le marche pied du main, un colt à la main pour braquer la banque. La banque, pas une bonne comparaison. Le pouvoir de l’économie virtuelle, potentialisé avec les nouvelles technologies sont la dernière étage de la fusée qui nous a fait perdre de vue la terre. 
      On n’a même pas pensé mettre les hirondelles et tous les oiseaux qui disparaissent sur l’inventaire de l’unesco, comme tant de villages et de fromages de France. 
      Faudrait pas en faire un fromage, regarder ailleurs, continuer à discourir sur le mot folie, alors qu’il nous montre son cul à vingt centimètres. Mais on s’occupe de vous bonnes gens, et de votre sécurité ; Il y a le 80...Pour vos tacots...Quand au libéralisme, il peut continuer à rouler à tombeau ouvert. Une image qui risque de devenir une réalité. 

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 29 septembre 2018 19:32

      @velosolex

      Bosch sympa...Bruegel l’ ancien beaucoup plus sévère.


    • alinea alinea 29 septembre 2018 19:33

      @velosolex

      L’enfer actuel vient aussi du fait que la raison, la santé de la psyché et la grandeur de l’âme n’ont pas accompagné en proportion les éruptions de trouvailles technologiques.
      Nous avons mis des outils destructeurs entre toutes les mains sans s’aviser s’il y avait un cerveau derrière !

  • babadjinew babadjinew 28 septembre 2018 12:19
    Jolie plume

    La « norme-alité » mise en évidence dans un univers qui ne cesse de vouloir mettre des normes sur tout, même sur le vivant histoire d’en tirer profit. N’est ce pas dans cette arrogance que prend corps l’ultime FOLIE du sapiens ?

    FOLIE qui s’octroie tous les droits sur le vivant ! Oserai je basculer dans le champs mystique pour signifier que quelques soit la nature du mysticisme, le non respect du vivant, de la vie, est toujours et partout synonyme de TÉNÈBRES ?!?!?

    Nous avons certes tué les DIEUX, malheureusement nous avons hormis de tué aussi les diables, les démons, les monstres......

    L’ennuie, pour comprendre le monde me semble être une belle piste à explorer, un moteur à développer, dans l’actuel Babylone qui contraint dans un temps qui n’est plus qu’argent.......

    La « Folie » des êtres un peu lucides dont vous semblez faire partie, ayant de surcroit la capacité de faire sortir du bois des intervenants rares est quand à elle une bouffé d’oxygène.

    Dommage cependant qu’elle ne puisse prendre corps au cœur de la révolte d’une jeunesse que l’on sacrifie sans état d’âme !

    Alors peut être que pour trouver sens dans le non sens ténébreux actuel, il nous faudrait créer des ponts avec cette jeunesse sacrifié qui tel un funambule avance dans un épais brouillard vers l’inconnu le plus absolu, tout en sachant qu’elle basculera certainement

    Dans un retour dur et violent aux obscurantismes les plus barbares
    Dans une canalisation constructive de leur révoltes si des ponts nous construisons......

    Merci pour votre plume .    

         

    • alinea alinea 28 septembre 2018 13:11

      @babadjinew

      Merci plutôt à vous.
      La jeunesse, d’une moins une partie de celle-ci prend conscience qu’il n’y a pas de place pour tout le monde sur les podiums, de plein de manières différentes qui ne me paraissent pas toutes porteuses d’avenir ou ouvertes sur l’universel, mais il faut bien vivre de toutes façons, on fait comme on peut.



  • zygzornifle zygzornifle 28 septembre 2018 15:05

    Le fou du roi Benalla est parti pau’v cht’i Manu , il va devoir traverser le rue pour s’en trouver un autre ....


  • jjwaDal jjwaDal 28 septembre 2018 17:40

    J’ai traduit le titre par « Un monde trop complexe pour des amateurs dépassés par leur création ». Je dis depuis longtemps déjà que le plus dur dans la vie est de préserver sa santé mentale. En fait le plus dur est de parvenir à un niveau de compréhension (interne et externe) qui permet de se donner des repères balisant l’immensité de notre ignorance. Comme des gamins, nous avons besoin de cadre, de limites imposées ou que nous nous imposons, pour avoir un socle assez fiable à partir duquel progresser.
    Nous n’avons pas progressé aussi vite que le degré de complexité de cette superstructure que nous appelons la société humaine et avons le sentiment d’avoir un chaos indescriptible en face de nous, une vrille mortelle irrattrapable. C’est probablement une illusion, mais l’absence de certitude sur ce point doit alerter tout ceux qui sont debout et cherchent à comprendre où nous allons, pourquoi et comment.


    • alinea alinea 28 septembre 2018 22:15

      @jjwaDal

      Je pense que ce n’est pas dans toutes les vies qu’il est dur de garder la santé mentale ; juste dans la vie des « éveillés », plus sobrement de ceux , lucides, qui ont conscience des choses, y compris de leur impuissance.
      Ceci dit, j’ai passé de longs mois à me dire à chaque instant : fais attention ; finir en HP était inimaginable pour moi. Mais ce n’était pas ma lucidité qui était cause de ce risque mais bien ma naïveté et ma colère.
      Je ne crois pas que nous ayons besoin de limites, au contraire d’une manière générale, mais bien de guide, d’assureurs, comme les guides de haute montagne, et ceux qui assurent votre grimpette sur les rochers.
      Des guides spirituels aussi, ou bien dans n’importe quel domaine où vous voulez évoluer.
      Je suis convaincue que le « n’importe quoi » de jeunes fous qu’on croit devoir cadrer, est dû au fait qu’ils n’ont juste pas rencontré ce guide qu’ils auraient eu envie de suivre, puis de dépasser.
      En orient on appelle ça un Maître, ici, juste l’écrire serait mal interprété !
      Dans toutes ou presque les civilisations, il y a des rites initiatiques, et des maîtres, au sens global du terme.
      Chez nous, ma foi, on doit se sentir au dessus de ça !

    • jjwaDal jjwaDal 29 septembre 2018 07:18

      @alinea
      Mais que sont ces « guides », sinon des poseurs de limites ? Limites physiques, s’aventurer ici et pas là, limites morales et éthiques (éviter de faire ceci ou de tolérer cela par connaissance des suites fâcheuses qui en résulteraient.). Imagine-t’on réellement une société sans loi, un monde physique sans loi (où tout est possible), un accès sans limite aux ressources de la Nature ? On voit bien ce qui se passe quand la technologie nous donne un pouvoir démesuré et on le verra si on poursuit les recherches sur l’I.A. par ex ou si on laisse le casino planétaire et les flux de capitaux vers les « moins disant sociaux » continuer la bride au vent.
      C’est la thèse de Paul Ariès et de bien d’autres (je la partage donc) que cette impossibilité récemment acquise de nous poser des limites est une cause majeure de nos maux insolubles. La simplicité volontaire, la décroissance choisie, le végétarisme, le refus de l’avion ou de la voiture ne sont-ils pas des limites auto imposées alors qu’on pourrait financièrement se goberger comme un peu tout le monde ?
      Le maître, c’est nous, si nous nous donnons le temps d’y voir un peu clair en nous. La saturation de notre emploi du temps participe donc de cet hubris contemporain qui s’appuie aussi massivement sur l’accès à une technologie qui repousse rapidement les limites que nous avions.
      Un vieux film « Planète interdite » montre jusqu’où notre trajectoire pourrait nous mener si nous refusons de nous fixer des limites que la Nature a de plus en plus de mal à nous imposer. Donnons les pleins pouvoirs à notre système limbique (notre cerveau archaïque) et nous avons les clés de notre destruction.


    • alinea alinea 29 septembre 2018 10:26

      @jjwaDal

      Vous parliez de jeunesse ; si on limite l’énergie, la curiosité, l’intelligence de la jeunesse, en balisant les chemins par exemple, soit on fait des dociles, soit des rebelles. Et c’est ce qui se fait.
      Trouver son guide laisse de côté les mauvais choix, mais se sentir assuré sur son chemin que l’on parcourt librement, c’est un confort qui grandit.
      Plus tard, quand on est grand, mûr ou vieux, oui on pose des balises, des limites, voire des interdits parce que la netteté de nos actions, de nos refus, de nos désobéissance est plus importante que l’appartenance au groupe dominant. Peut-être au début croit-on qu’on servira de modèle mais on s’aperçoit vite qu’on devient un repoussoir !
      J’aime bien Paul Ariès aussi ; je l’avais rencontré à travers son journal, le Sarkophage. Mais j’ai l’impression qu’il se barre haut, comme pour voir le monde petit, avec son histoire de gratuité ! mais je n’ai pas étudié ça en détail..

    • jjwaDal jjwaDal 29 septembre 2018 20:18

      @alinea

      Ariès soutient l’idée qu’il faut rendre gratuit (pour l’utilisateur, non le contribuable) le bon usage (à savoir l’usage modéré, vital, sobre) et taxer le mésusage (l’utilisation débridée). Par ex 30l/jour d’eau gratuit et on paie un tarif jusqu’à 100 litres et au delà on est surtaxé pour usage « abusif ».
      Pourquoi payer l’eau de boisson, cuisson des aliments, douche, wc, le même prix que l’eau qui va arroser les pelouses et remplir les piscines ? Cela participe de l’idée que chacun doit avoir un accès concret aux commodités basiques (pas seulement en droit).
      A priori, c’est clairement un transfert de charge des sobres vers les boulimiques, donc a rebours de tout ce qui fait l’économie moderne où on a plutôt un tarif dégressif en consommant plus...

    • alinea alinea 29 septembre 2018 21:00

      @jjwaDal

      Il ne doit pas y avoir que ça parce que ça est dans le programme de la FI, dans celui du PG d’abord !
      La gratuité, à l’heure actuelle où la valeur n’est encore que mercantile, ne me paraît pas le meilleur moyen de responsabiliser, et de faire prendre conscience.
      En revanche, payer juste ce que coûtent les premiers m3 d’eau nécessaires à la vie civilisée, puis par tranches, de plus en plus cher, pour que soient payés avec ça les travaux, améliorations, extensions etc. Mais que chacun paye sa part de main-d’œuvre et de maintien en bon état, je ne vois pas où est le problème.


  • Le421... Refuznik !! Le421 28 septembre 2018 21:03
    Seule cette chenille de pyrale m’a déplu dans cette article... Ces saletés bouffent mes buis, du moins, essaient.
    Il paraît que le changement climatique, c’est du pipeau.

    Vous parlez de folie ?
    Moi, je vois plein de tarés amorphes...

    Bonne continuation, alinéa !!

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