mardi 19 août 2014 - par lephénix

Un salaire à vie pour tous ?

Une société supposée laïque sacrifierait-elle le bonheur collectif à une religion aussi mortifère que fruste dont le clergé inassouvi réclamerait toujours davantage de sacrifices aux « marchés » ? Le sociologue Bernard Friot en appelle à sortir du « chantage à l’emploi et à la dette » pour une « autre pratique de la valeur économique » : elle serait à notre portée grâce à un « déjà là considérable », les institutions salariales - et donc par l’instauration d’un salaire inconditionnel à vie versé à tous.

Bernard Friot a été enseignant et chercheur en économie du travail au GREE-CNRS. Depuis Protection sociale et emploi : l’exemple de la France (Mission recherche du ministère de l’Emploi et de la Solidarité/La Dispute, 1997), il s’attache à démontrer tout le potentiel attaché au système de la « cotisation sociale » qui finance « le salaire à vie des retraités et le grade des soignants du service public hospitalier ». Dans son dernier ouvrage, L’enjeu du salaire (La Dispute, 2012) comme dans ses conférences, il invite à rompre avec la fascination d’un « récit mortifère qui nous voue au non-futur » - et à reconsidérer notre regard sur le salaire : « Ce n’est pas un pouvoir d’achat à la mesure du travail fourni, c’est un mode de reconnaissance de la capacité à produire de la valeur économique ».

Travail, salaire, monnaie et…dette

Qu’est-ce que travailler, au fond ? « On travaille lorsque l’activité productrice de valeur d’usage – le travail concret – se double d’une production de valeur économique (le travail abstrait depuis son invention capitaliste) parce qu’elle s’inscrit dans des institutions qui, par convention, ajoutent à la valeur d’usage une valeur économique ». Tout comme la monnaie, le travail et le salaire sont des « constructions sociales toujours en mouvement, marquées par les contradictions des rapports sociaux ». Or le salaire, « tel qu’il s’est construit dans la lutte au cours des deux derniers siècles, offre le tremplin d’une émancipation décisive par une pratique nouvelle de la valeur ». Il est communément admis que seul le « travail » produit de la « valeur économique ». Mais les producteurs de cette valeur-là sont-ils considérés comme tels ? Ou bien seraient-ils réduits à leur seule « force de travail », celle-là même qu’il leur faudrait vendre sur un « marché du travail » ? Cette situation ne transformerait-elle pas chacun en « demandeur d’emploi » ? Sans embauche, pas de reconnaissance : « le marché du travail lie le salaire non à la personne mais au poste ». « Pour être reconnu comme producteur il faut aussi s’endetter » rappelle Bernard Friot lors d’une conférence : « La dette ne se nourrit que de l’appropriation privée de la valeur créée par le travail d’autrui, mais aussi de la création monétaire par le crédit bancaire – ce qui fait de la monnaie, expression de la valeur créée par notre travail, une dette ! ».

Vers l’affirmation d’un « droit de qualification universelle » ?

Bernard Friot propose une alternative « au type d’abstraction pratiquée pour la valeur-travail » et invite, dans son dernier livre, à considérer le statut de la fonction publique : « Contrairement à une formule répétée, la fonction publique n’est pas l’emploi à vie, c’est le salaire à vie, parce que la qualification et donc le salaire est l’attribut du fonctionnaire et non pas de son poste de travail comme dans le secteur privé (…) En cohérence avec cette attribution de la qualification à la personne du fonctionnaire, la pension de retraite, mise en place à compter de la loi de 1853, est la continuation du traitement. Attribut de la personne, le grade ne s’éteint pas avec la fin du service, et la pension est donc calculée sur la base du dernier salaire (…) Elle n’est pas la contrepartie de cotisations passées, mais la reconnaissance, à vie, de la qualification de la personne du fonctionnaire, qualification en acte y compris lorsqu’il est retraité. ». La revendication pour le « plein emploi », plaide-t-il, ne devrait-elle pas plutôt, pour en finir avec le « chantage à l’emploi », faire place nette à celle pour la « qualification personnelle » et le « salaire inconditionnel à vie » ? Pour l’économiste-sociologue, le verrou à faire sauter, c’est bien « notre réduction à l’état de force de travail » par, rappelle-t-il en conclusion de son ouvrage, une « soumission à la violence conjuguée de la propriété lucrative, du marché du travail, de la valeur-travail et de la création monétaire par crédit bancaire ». Il s’agirait bien de partir du salaire attaché à la personne, celui des fonctionnaires , des retraités et des soignants : mais qui assumerait le simple fait d’être « payé pour sa personne », c’est-à-dire pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait ? Qui accepte de considérer les retraités pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire des « salariés à vie en mesure de travailler, débarrassés du marché du travail » ? S’agissant du « problème démographique » tant de fois invoqué par les « réformateurs » perpétuels du système de retraite, Bernard Friot rétorque qu’« il n’existe que du fait de l’identification capitaliste entre travail et emploi précisément dépassée par la pension comme salaire continué ». Il rappelle la « portée émancipatrice » de la cotisation sociale qui pose « la qualification de la personne comme alternative au marché du travail, lequel est, lui, négateur de cette qualification ». Selon lui, elle pourrait être prolongée dans « l’attribution à tous d’une qualification personnelle et d’un salaire à vie par mutualisation du salaire direct dans une cotisation salaire ». Invitant à imaginer un salaire non plus envisagé comme « prix de la force de travail » mais inconditionnel et irrévocable (selon une hiérarchie de 1 à 4, allant de 1500€ net mensuels à 6000 ), Bernard Friot propose d’écrire non une nouvelle page mais de reprendre le récit d’un devenir collectif en quête d’un avenir habitable, tel qu’il s’est écrit bien avant notre naissance et tel qu’il se réécrira en permanence bien après nous.

Bernard Friot, L’enjeu du salaire, La Dispute, 204 p., 15 €



55 réactions


  • antyreac 19 août 2014 13:51

    Il faut quand même des gens qui fassent tourner l’économie...


    • Morpheus Morpheus 20 août 2014 12:08

      Des travailleurs, vous voulez dire ? parce que ceux qui font « tourner l’économie » - c’est-à-dire ceux qui PRODUISENT les richesses - ce sont les TRAVAILLEURS.

      PAS les actionnaires ni les employeurs (ils ne produisent rien, ne créent rien, n’inventent rien, n’apportent rien - surtout pas l’investissement).


  • Robert GIL ROBERT GIL 19 août 2014 14:20

    Propager des idées comme le « revenu de base« , en faisant miroiter qu’une loi seule suffira a mettre un terme au gavage des propriétaires d’immeubles, des patrons du CAC 40 ou des actionnaires est une illusion , a fortiori en période de crise, est sans nul doute de prétendre que la Loi peut protéger le pauvre, le faible, l’exploité ...

    voir : LES VENIMEUSES ILLUSIONS REFORMISTES


    • julius 1ER 24 août 2014 14:12

      @robert gil 


      je ne comprends ton maximalisme et ton dédain contre le revenu de base qui ne reste qu’un moyen parmi tant d’autres pour l’émancipation humaine, dans une société bloquée ou beaucoup maintenant n’ont que la perspective d’être chômeur à vie..... avoir un revenu à vie est une bien meilleure perspective !!!!!!!!!!!
      le salariat n’a jamais été l’horizon indépassable pour les communistes originels, il n’était qu’une étape, un stade de l’aliénation à dépasser et ce n’est pas en négligeant et rejetant le RU ou autre que l’on peut faire sauter les verrous de cette société qui est totalement verrouillée par le Capital !!

  • Spartacus Lequidam Spartacus 19 août 2014 14:28

    Un livre de coco qui s’adresse aux bobos.....

    Bien gauchiste plein de belles idées avec la redistribution de l’argent des autres.

    Privilèges à vie....
    Salaire à vie, 
    Emploi à vie.
    Exonérations sociales à vie
    Assurance sociale sans cotisations.....
    Retraite à vie sans correspondance à la carrière.

    On se demande a quel point les obligés de l’état sont des décalés sociaux vivant dans un monde parallèle. 
    Ils sont tellement déconnectés des réalités, qu’ils en ignorent qu’actuellement ils sont à charge du secteur marchand qu’ils méprisent. 

    Il croient dur comme fer que l’argent tombe du ciel. 

    • Robert GIL ROBERT GIL 19 août 2014 16:03

      sparagus,
      certain ne font pas que le croire :

      200 milliards d’euros : c’est le montant de la richesse créée par le travail, détournée chaque année des salaires vers les profits, depuis 30 ans.

      330 milliards d’euros : c’est le montant des richesses cumulées par les 500 plus grosses fortunes de France en 2013, en progression de 25 % par rapport à l’année 2012.

      41 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2012, en augmentation de 5 % par rapport à 2011.

      200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises, sans contrôle ni contrepartie.

      45 milliards d’euros  : c’est le montant des exonérations de cotisations sociales patronales accordées chaque année aux patrons.

      80 milliards  : c’est le niveau de la fraude et de l’évasion fiscale.

      10 milliards : ce sont les ressources en cotisations sociales aux horizons 2020 qui pourraient être atteintes en appliquant l’égalité salariale entre les femmes et les hommes (pour rappel les salaires des femmes sont inférieurs de 27% à ceux des hommes).

      Alors que les profits, notamment des grands groupes, explosent, que les fortunes les plus insolentes s’affichent, que les caisses du patronat sont pleines, il est indispensable d’exiger une autre répartition des richesses. Pour détourner la colère des citoyens, ceux qui nous pillent essaient sans cesse de faire diversion, et s’en prendre aux fonctionnaires est un bon moyen qui marche relativement bien auprès d’une population déboussolée, pressurisée par les actionnaires qui demandent toujours plus de dividendes. Pendant ce temps, les 500 000 emplois promis par le Medef en remerciement du Pacte de Responsabilité  coûteront 30 milliards d’euros à la collectivité, soit 60 000 euros par emploi créé ! Un véritable scandale doublé d’un colossal gâchis pour des créations d’emplois bien incertaines, à un coût prohibitif pour la collectivité. Evidement comparé aux 20 milliards du CICE (Crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi) qui aboutiront à la création de 150 000 postes, ce qui fera 130 000 euros l’emploi, certain peuvent dire que c’est une bonne affaire !

      voir : CRISE DE CROISSANCE


    • abelard 19 août 2014 16:13

      Bravo Spartacus,

      « Privilèges à vie....
      Salaire à vie, 
      Emploi à vie.
      Exonérations sociales à vie
      Assurance sociale sans cotisations.....
      Retraite à vie sans correspondance à la carrière. »

      Belle description, et exacte en tous points, de la situation de :
      Madame Bettencourt
      Monsieur Dassault
      Madame Parisot
      Monsieur Fabius
      Madame Sinclair
      Monsieur le baron Seillière
      Monsieur Peugeot
      Monsieur Bouygues...

      La liste est longue.
      Et tu remarqueras mon bon Sparta que toutes ces bonnes gens ont tellement de talent qu’il leur a suffit de naître pour bénéficier de tout ce que tu cites et de bien d’autres choses encore.

      Qui sont les assistés ?


    • Pepe de Bienvenida (alternatif) 19 août 2014 16:18

      C’est sûrement qu’aux âmes bien nées (sous l’étoile de Spartacus), la valeur n’attend pas le nombre des années...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 août 2014 00:49

      Madame Betancourt ne m’oblige pas a payer ses privilèges, ne m’empêche pas de prendre le train et je ne suis pas « obligé » de m’acheter ses shampoing, par contre les gauchistes réfugiés dans les dernières réserves cocos eux se gavent de mon argent et de privilèges à ne rin,e foutre de la journée.

      Donneurs de leçons de morale et Généreux, mais avec l’argent des autres, les privilégiés en droits sociaux...Plus égaux que les autres les fonctionnaires....Désolé mais jamais un libéral n’accepterait avoir plus de droits sociaux comme le désire le gauchiste.Vous n’êtes qu’une armée d’hypocrites profiteurs. 

      Votre égalitarisme stupide bolchevisue est à ce point débile qu’il conduit à supprimer les riches plutôt qu’à accepter l’enrichissement du plus grand nombre. En supprimant la possibilité de s’enrichir, et donc de changer la condition d’origine des plus démunis.
      Détruire toute incitation au travail efficace de la part de faignants, de peur de montrer votre réalité d’irresponsables.

    • Robert GIL ROBERT GIL 20 août 2014 09:29

      sacré sparagus,
      t’a raison pour les privilégiés soutenu par le medef qui n’ont aucune retenue avec l’argent public : 30 milliards pour 500 000 emplois présumés, cela commence à faire cher l’embauche. La facture n’a jamais été aussi lourde pour créer ou préserver des emplois...

      voir : DES CRÉATIONS D’EMPLOI QUI COUTENT CHER AUX FINANCES PUBLIQUES


    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 août 2014 09:48

      Gil 

      Rien a foutre. Le Medef, qui n’est ni cité dans les commentaires, ni cité pas une seule fois cité sur le texte de l’auteur.

      T’es la démonstration du communisme.

      Il existe une règle collectiviste universelle. Cette règle est une des principale qui a toujours détruit le collectivisme.

      « Tout système collectif ou collectiviste est détourné de ses buts par des individus dans le but d’intérêts particuliers. »

      En utilisant Agoravox pour la promotion de ton site Internet pour en faire des liens a chacune de tes intervention tu ne déroges pas à cette règle.....

      Chacun peut observer sur ta fiche et tes commentaires qu’a 90%, ils sont toujours en dehors du sujet et ne font que produire des liens vers ton site de merde.

    • abelard 20 août 2014 09:51

      @Spartacus,

      Je sais bien que ça ne sert à rien car vous n’êtes pas là pour débattre mais pour asséner votre credo de grenouille de corbeille fanatique, mais je vais essayer quand même.
      Madame Bettencourt, en accaparant des richesses, nous coûte à tous beaucoup d’argent, à peu près 25 milliards d’euros. Somme délirante que cette feignasse assistée, qui n’a jamais rien fait de toute sa vie, ne mérite bien sûr absolument pas.
      Libre à vous de vous agenouiller devant elle, vous avez de toute façon une mentalité d’esclave.
      L’enrichissement de quelques uns dépend de la possibilité d’appauvrir le plus grand nombre.
      Que serait donc l’enrichissement du plus grand nombre ?
      Pour qu’il y ait 60 millions de millionnaires en France, combien faudrait-il de pauvres ? La population mondiale réduite à crever de faim n’y suffirait pas...

      Un des problèmes est que vous confondez les moyens et les fins.
      L’argent est un moyen : sa possession permet d’agir, de bâtir ou d’entreprendre.
      Pouvez vous me dire ce que mamie dingo fait de son pognon ?
      Ah oui elle a acheté une île.
      Intéressant, ça fait avancer le genre humain...

      Si, comme vous le « pensez » l’argent est une fin, un truc à entasser dans des coffres, je suggère de le remplacer pour ces parasites par des balles de tennis.
      Mamie dingo et toute la chouette bande d’assistés tire au flanc dont j’ai donné une courte liste pourraient posséder des containers entiers de balles de tennis. Ça aurait la même utilité que leurs milliards, c’est à dire aucune, mais ça permettrait à l’économie d’utiliser la masse d’argent libérée pour bâtir, agir et entreprendre...


    • Robert GIL ROBERT GIL 20 août 2014 10:00

      sacré sparagus,
       ton systeme est exclusivement au profit d’interet particulier et d’ailleurs il marche tellement bien ton systeme qu’il nous mene droit dans le mur car pour survivre il plonge les trois quart de la planete dans la misere et les guerres...
      Quand au Medef je le cite car il correspond tout a fait a ta façon de penser.

      Et je te propose meme une petite vidéo : LES VRAIS ASSISTES…C’EST LE MEDEF

      D’autre part que mes commentaire et mon site ne te plaisent pas, ne m’etonne pas car il sont la preuve que ce que tu dit est un tissus de mensonge. Quand a tes commentaires a toi, ils ne sont qu’un long chapelet de copier/coller... preuve que tu n’a pas grand choses a dire a part des conneries pour essayer de te rassurer sans doute !


    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 août 2014 11:41

      @abelard


      Vous indiquez que « madame Bettancourt » accapare les richesses.
      Non ! En elle accapare « sa richesse ». Pas la votre ni la notre !

      1-En aucun cas elle ne vous met le couteau sous la gorge pour acheter ses savonnettes et ses shampoings. C’est librement que les gens achètent ou refuse de prendre ses productions.

      2-95% de ses profits et revenus ne viennent même pas de France. http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/02/12/les-ventes-de-l-oreal-dans-les-pays-emergents-depassent-celles-dans-les-pays-developpes_1830667_3234.html

      3- Elle paye des impôts sur le revenus, comme son entreprise des impôts sur les bénéficies et contribue a payer les charges de l’état. 


      4-Ses entreprises sont exportatrices nettes et contribuent à l’arrivée de devises et revenus étrangers. Ses produits donnent une « image » très positive de la France, contrairement aux 5% de communistes qui nous font passer pour la dernière union soviétique avec leurs grèves des privilégiés de l’état.

      5-Elle emploie 80 000 personnes directement. Et des millions de personne peuvent profiter de sa production si ils le souhaitent. 

      6-Elle ne nous coûte rien. Vos 25 milliards sont de la jalousie pure et de l’analphabétisme économique. La balance comptable de la France et cette dame est largement favorable au pays. 
      Pour cela il vous aurait fallu savoir lire un bilan en seconde que de faire 50 dissertations sur Karl Marx.Vous partez de l’absurdité enseignée par matraquage les gauchistes de l’éducation nationale qui font les programmes. 

      L’argent est un moyen : sa possession permet d’agir, de bâtir ou d’entreprendre. 
      Oui et alors ? C’est ce qu’elle fait
      Au non de quoi vous faites vous juge de ses choix de vie ? 

      Elle est libre d’acheter une île comme vous d’acheter un téléviseur. C’est elle par ses impôts qui paye votre retraite de privilégié et d’accapareur social statutaire.

      Votre dernier argument serait la légitimité de son point de départ et l’héritage

      C’est le choix libre de son ex-mari qui l’a décidé. Il faut le respecter. Cela ne fait pas de vous quelqu’un de moins « riche », mais juste quelqu’un de jaloux par une éducation Marxiste.


    • abelard 20 août 2014 12:40

      @Spartacus,

      Je m’y attendais.
      Je sais qu’il est vain d’essayer de dire à un dévot que le pain ne se transforme pas en chair, ni le vin en sang.
      J’ai essayé de faire appel à votre intelligence, mais celle-ci, déjà minuscule, est de plus sourde comme un pot.
      Pas grave.

      Pas la peine de me réciter les tantras tirés de vos évangiles, je les connais par coeur.

      Bref.
      Deux ou trois choses marrantes quand même :

      « 

      L’argent est un moyen : sa possession permet d’agir, de bâtir ou d’entreprendre. 
      Oui et alors ? C’est ce qu’elle fait »

      Ah bon ? Sachant qu’elle n’a jamais dirigé son entreprise pouvez vous m’indiquer ce qu’elle a fait ?

      « 

      C’est elle par ses impôts qui paye votre retraite de privilégié et d’accapareur social statutaire. »

      Ah ah ah ah ah !
      Alors ça c’est vraiment très drôle !
      La meilleure de l’année !
      C’est à moi que vous parlez ? Vous êtes sûr ?
      Renseignez vous un peu sur le « statut » d’auteur, mon brave, et vous comprendrez (peut-être) pourquoi vos balourdises me font rire aux éclats.

      "

      C’est le choix libre de son ex-mari qui l’a décidé. Il faut le respecter. Cela ne fait pas de vous quelqu’un de moins « riche », mais juste quelqu’un de jaloux par une éducation Marxiste.« 

      Comme tous les imbéciles, vous adorez visiblement parler de ce que vous ne connaissez pas. Mamie Zinzin ne doit rien à son »ex-mari« (un vieux réflexe misogyne ?), c’est elle l’héritière de papa !
      Savez vous qui était son père ? Eugène Schueller ! Le fondateur de l’Oréal et financier des groupuscules d’extrème droite, dont la fameuse »Cagoule"...
      Quant à être jaloux... Pourquoi le serais-je ?
      Impossible de concevoir, dans votre vision rancie et étriquée de la vie humaine, que l’on puisse vivre heureux sans être Harpagon ?

      C’est à se demander si ce n’est pas ça le moteur de votre vénalité, l’absurde certitude de rendre les autres jaloux de votre argent inutile...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 août 2014 13:23

      Sachant qu’elle n’a jamais dirigé son entreprise pouvez vous m’indiquer ce qu’elle a fait ?

      Elle emploie des gestionnaires pour diriger son argent.
      Si vous voulez faire un mur et ne savez pas faire de ciment vous employez bien un maçon ?

      Je n’ai pas la prétention de connaitre cette dame. C’est donc le choix de ses parents. Ca ne change rien au raisonnement. 
      Ses parents avaient des opinions politiques. Vous êtes actuellement communiste peut être avec une carte ? Si tel est le cas, vous demanderez à vos enfants de répondre des génocides Bolcheviques ? 

      Oui on peut vivre heureux sans être Harpagon ou riche. 
      Et on peut l’être encore plus sans envier son voisin et les gens riches.

      Si vous êtes « auteur » peut être écrirez vous un « Best seller ». Surtout ne vous achetez rien de visible avec votre argent, et n’admettez jamais que vous avez un talent quelconque, vous allez faire des jaloux de ceux qui écrivent et n’en vivent pas...

    • Robert GIL ROBERT GIL 20 août 2014 13:24

      sacré rocla,
      encore un effort et tu va battre sparagus...t’a pas encore compris que les riches ne creent rien et nous coutent cher ! Ce n’est pas parce que tu a les genes d’un larbin qu’il faut croire que tout le monde est contaminé...
      Faut dire , la bêtise c ’est bête


    • Robert GIL ROBERT GIL 20 août 2014 14:05

      sacré rocla,
      pour tes gènes choisis :

      1- LARBIN

      2- PIGETON

      3- BDB


    • Robert GIL ROBERT GIL 20 août 2014 15:18

      sacré rocla,
      au fur a mesure de tes commentaires les mots que tu utilise prouve que tu perds ton sang froid ! Quand a ta rengaine de donneur de leçon je pense que tu te rends compte que c’est a cause de gens comme toi que les jeunes n’ont plus de travail ... vous l’avez tout pris quand vous étiez jeune !

      Espece d’egoiste !


    • abelard 20 août 2014 17:29

      @Spartacrise de rire,

      " Vous êtes actuellement communiste peut être avec une carte ? Si tel est le cas, vous demanderez à vos enfants de répondre des génocides Bolcheviques ? « 

      Arf,
      Dans votre monde binaire mononeuronal on est soit »Bolchevique« soit pinochetiste ?
      Que vous vous rangiez du côté des embottés à lunette de soleil n’est pas pour m’étonner, mais vous devriez sortir de vos remugles de guerre froide. Quel âge avez vous donc, mon brave Sparta ?
      En ce qui me concerne, je n’ai jamais été encarté nulle part. Pas besoin qu’on me dicte ma conduite ni mes pensées, j’ai un cerveau dédié.

      Cela dit, vous devriez plutôt prier tous les jours St Staline pour le remercier d’avoir sauvé la peau de vos jolies fesses et vos précieux comptes en banque. Sans lui et son armée rouge, vous parleriez le teuton avec l’accent bras tendu... Ce qui ne serait peut-être pas pour vous déplaire.

       »Si vous êtes « auteur » peut être écrirez vous un « Best seller ».« 

      Un oxymore se dissimule dans cette phrase, sauriez vous le démasquer ?
      Je vous aide, on n’est pas »auteur de Bête seller" mais faiseur.

      C’est quand même bizarre cette façon de concevoir le monde : on peut être médecin sans vouloir devenir Cahuzac ou avocat sans rêver d’être Sarkozy...


    • Robert GIL ROBERT GIL 21 août 2014 09:35

      sacré rocla,
      tu dit : « le truc quand on est à son compte il faut être performant » ??? Quand on a des boulangers qui nous vendent du pain surgelés, des garagistes qui visent de travers un bouchon de vidange, des plombiers qui ne savent pas faire une brasure ... ces gens la sont performants pour plumer le client . Heureusement il y en a aussi qui connaissent leur métier, c’est juste pour te signaler que l’on trouve de tout partout, et il il a dans des entreprises des ouvriers qui sont bien plus « performants » que certain artisans, ça n’a rien a voir avec le savoir faire, c’est une question de mentalité ou de projet de vie... le nec plus ultra de ce que tu a l’air de penser, n’est pas de se mettre a son compte. Ensuite une grande partie de ceux qui se mettent a leur compte comme tu dit se persuade qu’il sont plus meritant que les autres et meme certain pensent s’etre FAIT TOUT SEUL et ont tendance a mepriser une certaine partie de la population suivant leur proffession ou leur origine, alors qu’eux meme sont considerés comme des etres insignifiants par ceux qui possèdent le veritable pouvoir !

      je te joint un petit texte ecrit en 1907, evidemment c’est du copier/coller car je n’etait pas né : COMMENT ON VOLE LES MINEURS


    • julius 1ER 24 août 2014 14:26

      1-En aucun cas elle ne vous met le couteau sous la gorge pour acheter ses savonnettes et ses shampoings. C’est librement que les gens achètent ou refuse de prendre ses productions.


      @spartacus,

      toujours aussi drôle ta littérature Spartacus.... dans ton monde jamais entendu parler des multinationales qui accaparent toutes les usines on parle d’intégration verticale ou horizontale si bien qu’à la fin une multinationale contrôle tous le proces de production (voir Nestlé ou Unilever)........ toi qui te prétend libéral tu devrais militer pour remettre en place des loi anti-trusts votées par les yankees pendant le 19 ie et début du 20 ie puis plus rien, on a laissé faire jusqu’à ce qu’un monopole privé puisse contrôler un pan entier d’économie...... 
      comme libéral tu es quand même un drôle de bisounours !!!!!!!!!!

  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 19 août 2014 16:12

    À l’auteur :

    Votre présentation du Salaire à Vie est très abstraite.
    Pour que l’on comprenne bien, ne pouvez-vous pas présenter un exemple concret de ce que serait la carrière financière d’un « salarié à vie », avec tout ce que cela implique de cotisations, salariales et patronales, d’impôts, et cætera...
    Merci d’avance.


  • ben_voyons_ ! ben_voyons_ ! 19 août 2014 17:43

    La France est un pays de fonctionnaires et assimilés fonctionnaires ne cessant de jalouser ceux qui sont au-dessus d’eux (ou qui croient être au-dessus d’eux).

    C’est pathétique.


    • foufouille foufouille 19 août 2014 18:19

      C’est pathétique comme un larbin.

      c’est pas le tout mais DSK a besoin de ta femme pour le ménage. polanski de ta fille et le miteux de ton fils


  • soi même 19 août 2014 18:04

    J’ai toujours aimer c’est idéaliste sans cervelle qui mette la charrue avant les bœufs, pensez vous que c’est possible sans une réforme complété des mœurs, des habitudes et de la moralités ?
     Et bien bon courage dans votre revendication d’un droit, vous faites pensé à ses obscurantiste religieux qui sévices aujourd’hui dans un fondamentalisme mortifère !


  • lephénix lephénix 19 août 2014 18:07

    Merci à tous pour votre contribution à ce débat.

    que l’on parle de ’« salaire à vie pour tous » ou de « revenu de base » il s’agit avant tout de la reconnaissance du droit à l’existence de chacun.

    car chacun contribue à « créer de la valeur », pas seulement ceux qui se donnent juste la peine de naitre pour hériter d’un empire : « chômeurs » et retraités, bénévoles, artistes et artisans oeuvrent dans le champ d’une économie solidaire certes pas quantifiable selon la grille de lecture de l’économie quantitative...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 août 2014 01:13

      Le bénévole le fait par altruisme, sinon c’est un salarié.


      L’artiste fait payer son spectacle.L

      ’artisan fait payer ses créations.
      La retraite est une assurance. C’est la collectivisation qui fait que le fonctionnaire dispose de 7 fois plus que l’agriculteur à la retraite. Economie « solidaire », « solidarité » 

      Comment faites vous pour vous réclamer de « solidarité » pour surmonter vos contradictions économiques et morales ?   smiley
      Temps de travail plus faible ?
      Droits « zaquis » supérieurs aux autres ?
      Les droits sociaux supérieurs de fonctionnaires ?
      Les retraites privilégiées ?
      Statuts ? smiley smiley smiley smiley


      La vraie solidarité elle n’existe que si elle est volontaire. Contrainte ou obligatoire, c’est du communisme ou du totalitarisme, ou du gauchisme. 

    • foufouille foufouille 20 août 2014 11:27

      « C’est la collectivisation qui fait que le fonctionnaire dispose de 7 fois plus que l’agriculteur à la retraite. »

      c’est le choix du culto qui préfère vendre son entreprise et possède plusieurs logements


  • lephénix lephénix 19 août 2014 18:53

    un rappel : il s’agit avant tout d’une « recension » du dernier livre de Bernard Friot auquel l’article renvoie pour l’assise de ce salaire à vie...

    autre rappel utile : il ne s’agit nullement d’un « doux rêve » ou d’une utopie, mais d’un droit à la subsistance d’abord, puis du droit à une vie digne et décente, à accepter chacun pour tous...

    depuis que l’espèce est entrée dans l’ère de l’energie donc de l’abondance (surproduction mais prix maintenus élevés par divers artifices pour ne combler que les besoins solvables, etc), la « valeur travail » est un gâteau qui ne cesse de diminuer - normal puisque la part des machines et autres algorithmes augmente...

    donc le problème est bien celui de la répartition du travail restant et de distribution des richesses produites...


    • soi même 19 août 2014 19:43

      Cette exigence date de 1918, vous en trouvez la trace dans les travaux de Rudolf Steinier sur la Tripartition Social !


  • lephénix lephénix 19 août 2014 23:44

    si l’on creuse sa tombe par l’estomac, l’hubris des uns creuse à toute vitesse la fosse commune de la multitude privée juste... du nécessaire...


  • eric 20 août 2014 08:19

    Une idée qui a du mérite : 


    il y a effectivement toute une tranche de la population qui, de fait, vit à peu prêt comme cela. Plus ou moins précaires à petits boulots plus travail au noir, fonctionnaires sur-numéraires de bonne volonté, justifiant leur emploi en gênant au quotidien ceux qui travaillent vraiment, intermittents divers qui, non content de pomper les cotisations chômage des travailleurs, émargent également aux budgets culturels et sociaux, éternels étudiants boursiers, associatifs subventionnés faisant de l’évasion fiscale sous prétexte « d’échange citoyen », etc...Tous cela dans une joyeuse désorganisation, une totale absence de transparence, à grand coût et dans une très grande inégalité. 

    On trouve des « bénévoles associatifs » à plusieurs milliers d’euro par mois, des intermittents qui crèvent la dalle, des précaires piliers de bistrots, et même, rarement il est vrai, de vrais « alternatifs » travaillant dur pour tenter de « vivre autrement ». Parfois même, exceptionnellement, sans aucun argent public à l’appui. ...

    De fait, nous finançons dejà leur salaire à vie pour tous sans grand bénéfice social et d’une façon telle qu’ils sont éternellement insatisfaits et revendicatifs. D’autre part, les modalité de financement sont telles qu’ils vivent effectivement souvent dans l’angoisse.

    Enfin, la politique socialiste qui visent à maintenir le niveau de vie de ses clientèles statutaires, passent nécessairement par un assèchement des financements de ces publics qui votent en général à la gauche de la gauche et sont donc inutiles, sauf comme supplétifs pour mettre le désordre dans la rue quand les droites sont au pouvoir. 

    Il faudrait faire un tri.

    - Ceux qui sont vraiment incapables de vivre autrement qu’aux frais de la collectivité, mais sont relativement peu nuisibles. Là, oui, un salaire universel minimum pour qu’ils foutent la paix aux autres, avec, pour le principe, et pour respecter leur dignité, quelques vagues « travaux d’intérêt collectif ».

    - Les nuisibles : à notre dame des landes, il est clair que les punks à chien à plein temps vivent sans doute largement de notre argent et en plus, constituent une nuisance anti-démocratique. 

    - Les recyclables : dans le lot, il y a des tas de bac plus quelques chose, qui pourraient avoir une réelle utilité sociale, pour peu qu’ils soient un peu encadré par des structures moins idéologiques. 

    Je pense à titre d’exemple aux associations de défense des Roms, qui perdent beaucoup de temps à « manifester contre les scandales », à participer à des colloques de protestation, à exiger des moyens et des postes, etc.. ; alors qu’ils pourraient éventuellement être capables de faire de l’alphabétisation, ou du ménage dans les bidonville. Au passage, ceux là gagneraient une estime d’eux même, en même temps qu’une connaissance du réel, qui pourrait en faire des citoyens utiles et apaisés.

    Mais pour cela, il faudrait que fonctionnaires et élus travaillent au lieu de se contenter d’arroser.
    Comme on parle d’argent public, ce serait effectivement leur rôle d’en vérifier l’utilité sociale.
    Ce n’est pas dans leur « culture ».

    Ainsi, il nous faudrait une réforme de l’Etat qui exigerait une volonté politique, mais aussi un énorme effort pédagogique. « A argent public, service public ». Car pour arroser ainsi avec discernement, on ne peut que recourir à l’argent public. Il est difficile de demander aux ménages qui bossent vraiment de financer directement les improductifs. Cela doit passer par l’état. 

    Mais ce ne sera acceptable pour ceux qui payent que sur la base de critères objectifs et transparents. 
    En particulier, il faut faire cesser l’évasion fiscale et sociale que dissimule toutes ces activités soit disant « citoyennes ».






    • Yurf_coco Yurf_coco 20 août 2014 16:51

      Donc pour vous, les gens ne se définisse que par leur productivité. 

      Si ils ne le sont pas ils sont donc des déchets de la société.

      Qu’à cela ne tienne, on va bannir (je suis gentil, je me limite à cette image) du territoire français tout ceux là :

      - les fonctionnaires
      - tous ceux qui sont en prison
      - tous ceux recueilli dans des foyers
      - bon les orphelins du coup
      - les femmes au foyers
      - les enfants qui ont de mauvaise note (prévision de l’improductivité)
      - tous les vieux qui ne travaillent plus
      - les bénévoles
      - tout type d’handicapé (mentale, moteur)
      - tout ceux en arrêt maladie
      - les intermittents
      - tous les chômeurs
      - tous les emplois aidé
      - tout ceux au RSA
      - tous ceux qui n’ont ni chômage ni RSA (plusieurs millions quand même)

      Bah voilà. Vous aurez une société bien productive et épuré.


      C’est ça qui est triste dans votre analyse... La plupart des gens aujourd’hui ont complètement oublié qu’ils appartiennent à une République de citoyens ! Et que cette république ne peut QUE fonctionner ensemble, chaque citoyen compte, sinon c’est aucun ! Chacun pour sa peau, ça ne marche pas !

      Pourquoi on a oublié ? Avec notre petit confort, sans la guerre, on a juste en tête les gains qu’on peut faire, tout seul, sans partage. On a oublié que la communauté était importante. Sans elle, c’est la loi de la jungle, le chaos. Les entreprises ont oubliés que sans travailleurs, pas de consommateurs. Sans la société, pas de sécurité, pas de personne éduqué, pas d’ingénieur, pas de route, pas de commerce, pas de POGNON ! Mais ils s’en fichent, le capitalisme s’occupe de générer du capital, c’est la définition. Ou est l’équilibre ? 

      Sans équilibre, c’est la Chute, le Chaos, la Révolution, ou pire l’extrême droite... ça va venir quand 60% des français crèveront de faim. Et là, on sera parti pour un drame.



    • julius 1ER 24 août 2014 14:38

      ERIC...... c’est le nouveau Docteur Goebbels des forums , réponse à tout et solutions définitives....

      qu’on se le dise !!!!!!!!!!!

  • pat520 pat520 20 août 2014 12:50

    De toute façon le système capitalisme dans lequel nous vivront est une utopie et prendra forcement fin.

    il nous faut déjà une planète et demie pour la conso annuelle de quelques chanceux.
    et vue que tous les tireurs de ficelles bien pensant ne jure que par la croissance et donc une accélération du pillage il est clair que la fin (ou faim) n’est guère évitable .

    Bien sur il faudrait que chacun ai le droit de vivre dignement.
    Et pour ça il ne faut pas compter sur l’emploi, avec l’automatisme et robotique il y en aura de moins en moins
    Donc redistribuer les richesses pourquoi pas..
    Mais a quoi sert la richesse si c’est pour couper plus vite la branche ou l’on vie ?

    il y à bien des choses a changer mais si lourdes, bousculant tellement d’idée reçue et
    de tradition quelles ne changeront malheureusement pas avant qu’ il ai une vraie catastrophe.
    est ce du pessimisme ou du réalisme ? a vous de voir.
     


  • Auxi 20 août 2014 14:03

    Regardez les heures où Spartagugusse poste ses messages… Cet homme-là est indestructible, il ne dort jamais ! Il en a, des loisirs, le chanceux ! Apparemment, il ne travaille jamais non plus…


    Laissons cette pauvre flaque à ses délires nazifiants. 

    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 août 2014 20:02

      Sacrés arguments !

      Insultes et attaques ad-homminem. 


    • julius 1ER 24 août 2014 14:43

      Sacrés arguments !

      Insultes et attaques ad-homminem.

      @spartacus
       tu sors des conneries monstrueuses et après tu te la joues victime d’un complot judeo-bolchevik.... çà c’est la technique des le Pen les grandes victimes du système.

  • Yurf_coco Yurf_coco 20 août 2014 14:08

    Oula, le Spartacus va nous faire une petite crise cardiaque si il continue ainsi. Faut dire, le gauchiste à l’air de lui sortir par les yeux. 


    Ben justement ! J’en suis un !!! Un bon vieux gauchiste ! Fils d’une mère militante de 68, et d’un père... Professeur dans un lycée ! Un FONCTIONNAIRE ! Vous imaginez le fils du Diable que je suis. (Je chante même des chansons à la guitare).

    Malgré cela, je n’ai pas suivi ce chemin paradisiaque du fonctionnaire, je suis dans le privé, par choix en réalité, car j’aime l’informatique. Il m’arrive même de travailler en libérale. (Déjà tu commences à te dire qu’il y a un loup).


    « Désolé mais jamais un libéral n’accepterait avoir plus de droits sociaux comme le désire le gauchiste »
    -> Ben la déjà... Je suis gauchiste (je commence à m’y faire), je ne demande pas plus de droits pour les uns et les autres, je demande un minimum pour chacun. Le droit de vivre décemment à chacun. Mais même pas pour moi ! Pour les plus pauvres, moi ça va.

    « Votre égalitarisme stupide bolchevique est à ce point débile qu’il conduit à supprimer les riches plutôt qu’à accepter l’enrichissement du plus grand nombre »
    -> Je vais juste retourner la phrase, pour qu’elle se rapproche plus de la vérité : La politique économique internationale et LIBERALE (et non bolchévique) actuelle veut plutôt qu’on accepte l’enrichissement du plus petit nombre, au dépends du minimum vitale du plus grand nombre. Je ne vois pas où vous avez trouver l’inverse... Y’a qu’à lire les chiffres, même sur le Figaro. Y’a plus un peu plus de très riches ET beaucoup plus de pauvres... 

    « En supprimant la possibilité de s’enrichir, et donc de changer la condition d’origine des plus démunis »
    -> La encore rectification : Avec ce système d’enrichissement de quelque uns, on supprime la possibilité aux démunis de vivre juste normalement (manger, se loger, étudier, se soigner). Quand une entreprise délocalise en Chine, elle fait fabriquer par des esclaves des produits qu’elle vends aux nouveaux chômeurs européens (qu’elle vient de créer et qui vit à crédit). Tout ces nouveaux bénéfices finissent dans les paradis fiscaux... La condition des plus démuni, EST LE RESULTAT de l’enrichissement personnelle, pas l’inverse.

    « Le bénévole le fait par altruisme, sinon c’est un salarié »
    -> En un sens oui, puisque vous considérez que seul le travail salarié est un travail et que donc un bénévole ne peut pas faire quelque chose, parce qu’il aime ce qu’il fait, mais forcement pour les autres. En d’autres terme, pourquoi refuser le principe qu’avec un salaire à vie, on pourrai changer de travail, voir prendre un travail non rémunéré, non pas pour les autres, mais parce que ça nous plairait de progresser dans un domaine et que cela nous intéresse et de vouloir participer collectivement au développement du pays en faisant quelque chose qu’on aime. Ou alors, vous partez du principe qu’on est réellement esclave de son travail (ce que je pense aussi).

    « Qui finance le travail du salarié sin ce n’est le capital ? »
    -> Qui finance le capital si ce n’est le travail ?

    « En fait les gauchistes n’êtes que des jaloux de la richesse des « autres »....Alors il vous faut des coupables pour évacuer votre nullité sociale. »
    -> Arf, hélas je vais vous decevoir, je ne suis jaloux d’aucune richesse. Je n’en souhaite pas plus. Voir je veux moins travailler pour gagner moins. Ma réussite sociale comme vous l’appelez, moi je l’appel mon calvaire. J’ai une bonne place, mais franchement, j’en ai marre de suer de tout mon corp, pour gagner plus d’argent que j’en ai besoin, être moins présent avec ma famille et pour en plus tellement travailler que ça à mis une personne au chômage... Bah oui je travail pour deux.

    « C’est pareil en économie. L’important c’est l’offre. »
    -> Ah bon, mais pourquoi les entreprises se plaignent d’avoir les carnets de commande vides alors ? 

    « Rassurez vous, elle est inépuisable et éternellement renouvelée »
    -> Lisez les nouvelles d’aujourd’hui : depuis le 18 aout 2014, on a consommé autant de ressources que la planète peut en produire en une année. Elle est où votre croissance infini ? (Ah oui dans le bouquin pardon.)

    • Yurf_coco Yurf_coco 20 août 2014 15:56

      Je ne vous le fait pas dire, tout comme la moralité. 


      Y’a du monde de sauvé !! MDR


    • Spartacus Lequidam Spartacus 20 août 2014 22:05

      @Yurf_coco

      Il semble que vous souhaitez vivre dans votre ignorance.
      Il vous manque des bases d’économie minimaliste.

      La richesse des uns ne se fait pas au dépend des autres. 

      Développez donc vos « chiffres » du figaro. 

      La banque mondiale indique que depuis que le capitalisme a remplacé le communisme, la pauvreté a reculé sur terre, la famine recule partout. 
      C’est factuel sauf chez les gauchistes.

      Les chinois sont sortis de la misère par le capitalisme, et l’ensemble de la population s’est enrichie grâce au capitalisme.

      Vous parlez de « paradis fiscaux », savez vous que ces pays disposent d’écoles, de bon revenus et s’ils existent c’est qu’il existe des « enfers fiscaux ». 
      La Suisse, le Luxembourg seraient des pays pauvres ?
      Acceptez donc la concurrence fiscale au lieu de l’ostraciser, vous vous en porteriez mieux. 
      Dans certains domaines la France est un paradis fiscal.

       Quand au capital il est le fruit de l’épargne pas du travail.
      Il est le sacrifice du présent pour une recherche d’avenir dans l’investissement.....Le salaire est une avance du capital. Quel que soit le résultat de la vente de la production le salaire est payé. Le capital est toujours un risque. Le travail salarié est toujours rémunéré.


      Quand a la définition de ressources et de bilan de planète c’est du pur gauchisme de l’ignorance.

      Si on a consommé plus que la planète ne peut produire, à partir du 19 d’ou venir le salut ? De 3 ou 4 autres planètes supplémentaires ?
      Ce sont les extra-terrestres qui fournissent ?

    • Yurf_coco Yurf_coco 21 août 2014 13:51

      « Il semble que vous souhaitez vivre dans votre ignorance.Il vous manque des bases d’économie minimaliste. »


      -> Je n’aurai la prétention de vous contredire.

      « La richesse des uns ne se fait pas au dépend des autres. »-> Mathématiquement si. Si on déplace une parti de la richesse d’une masse vers un point concentré,  Alors la richesse « ajoutée » est faite au dépends de la masse.« La banque mondiale indique que depuis que le capitalisme a remplacé le communisme, la pauvreté a reculé sur terre, la famine recule partout. C’est factuel sauf chez les gauchistes. »

      -> Sauf que l’histoire avance. Quand à une époque, une poignée était très riches et développait la classe moyenne,  Aujourd’hui il en est tout autre.  
      Les ultras riches sont plus nombreux et concentre en pourcentage plus de richesse de la planète qu’a aucune autre période de l’humanité.  
      Je rajoute même que le développement technologique, l’automatisation, l’amélioration du rendement... Fait que nos société auront besoins de :  Quelques personnes de bas niveau en classe social pour les tâches ingrates, les ingénieux qui seront la classe moyenne supérieur et les très riches.  
      Et entre les deux... la classe moyenne qui vivait paisiblement (fonctionnaire, secrétariat, logistique, même chauffeurs) tout cela va disparaître.  On aura donc 2% d’ultra riches, 15% de travailleurs très qualifié moyennement riche, et 70% de pauvres qui se battront pour les peu d’emplois qui reste non qualifié.  Il y aura donc appauvrissement de la plus grande parti de la population.  

      D’où l’intérêt d’un autre modèle, que le travail seul, tellement la société à évolué.

      « Les chinois sont sortis de la misère par le capitalisme, et l’ensemble de la population s’est enrichie grâce au capitalisme. »

      -> Heu... j’ai peut être besoin de leçon d’économie, vous vous auriez bien fait de partir de votre petite maison de riche occidentale pour aller vous rendre dans ces pays. Moi j’y suis aller, trois mois en Inde à sac a dos. La capitalisme y a fait son trou, ils sont tranquille, pas d’impôt, pas de lois. Osez me dire qu’ils ne sont plus pauvre, et que tout le monde va bien. C’est le monde des bisounours du capitalisme libérale ça !! Et on oubli la pollution, les cancer grandissant, vous pouvez me croire, la Chine n’est pas développé partout. 

      Qui plus est, je travail en ce moment pour un groupe dans l’acier, et les chinois nous concurrence beaucoup. Et nous savons tous déjà que la Chine est en train de tout automatisé leurs usines. Ils font comme les occidentaux. Et on en reviens à la théorie du dessus. 

      Tout est question d’époque. Quand tout est a construire, le capitalisme est puissant. Quand les marchés sont bouchés, et que le rendements s’améliores, alors on se passe du travailleur de classe moyenne pour le modèle que je vous est présenté.  

      « Vous parlez de « paradis fiscaux », savez vous que ces pays disposent d’écoles, de bon revenus et s’ils existent c’est qu’il existe des « enfers fiscaux ». »

      -> C’est bien ça le problème. Déjà, Même à Singapour il y a de l’impôts, TVA, revenu, bénéfice.  Leur système ne fonctionne QUE parce qu’ils mettent des seuils inférieurs au reste de la planète. D’ou attractivité, d’où rendement meilleur.  
      Mais enlever ces avantages, ou disons, si un pays gagne aux enchers, et toutes les sociétés s’y rendraient.  
      Tous ces pays seraient ruinés et seraient obligé de devenir des enfers fiscaux comme vous dites, car tout pays a besoin de revenu.  
      Tout ce que font ces pays, c’est nivelé par le bas l’impôts, au détriment de l’ensemble de la planète. C’est juste un acte égoïste et irresponsable.  
      Si tout les pays feraient pareil, impôt à 2%... Dites au revoir aux écoles, a la police, aux hôpitaux.  Si tout le monde était au même niveau, le pays ne seraient plus en crise, l’économie se développerait, toutes les économies.  

      C’est le principe de : Soit je pense qu’a m’a gueule, et heureusement que tout le monde ne fait pas pareil sinon c’est la mort assurer, soit tout le monde agit ensemble intelligemment.  


      « Acceptez donc la concurrence fiscale au lieu de l’ostraciser, vous vous en porteriez mieux. »

      -> Et bien non je ne n’accepterai pas cette théorie par facilité du gagne petit-gagne vite.  Je suis motivé par le bien de la planète, pas par mon compte bancaire. C’est pourquoi je peux dire ça.

      « Quand au capital il est le fruit de l’épargne pas du travail.Il est le sacrifice du présent pour une recherche d’avenir dans l’investissement.....Le salaire est une avance du capital. Quel que soit le résultat de la vente de la production le salaire est payé. Le capital est toujours un risque. Le travail salarié est toujours rémunéré. »

      -> C’est sur, dans le monde capitaliste que nous somme on le voit bien : Les PIB n’ont jamais été aussi haut, et pourtant il n’y a rarement eu autant de chômage et si peu d’investissement.  Le capital veut du rendement vite et fort. Mais on a besoin d’investissement. C’est pourquoi le capitalisme ne pourra jamais faire fonctionné la société.Car la société n’a pas besoin d’argent, elle a besoin de fonctionné et donc d’équilibre. Le capital se contrefiche de l’équilibre, d’où les crises économiques, d’où les guerres.

  • lephénix lephénix 20 août 2014 20:17

    au-dela de la polémique, n’oublions pas qu’il y a des propositions dignes d’intérêt comme celles de Duboin et Friot pour arriver à un standard de vie digne et décente, comme le rappelait en son temps jacques sarrazin, disciple de duboin : « un industriel, qui possède des chiens de chasse, continue à leur offrir la niche et la pâtée pendant que la chasse est fermée et jusqu’à la fin de leurs jours, même s’ils sont devenus impotents. Celui qui a une écurie de course ne se contente pas de donner de l’avoine à ses chevaux seulement le jour où ils courent une épreuve et quand ils auront passé l’âge de courir, il les enverra au haras où ils jouiront d’une bonne retraite. Tandis que le même industriel trouvera naturel de laisser sur le pavé un de ses collaborateurs que la machine économique aura remplacé ou qui, malade ou usé, sera devenu impropre au travail, sans se préoccuper de savoir s’il pourra bénéficier d’un secours quelconque (...) le droit à la vie reconnu au chien de chasse et au pur-sang, est refusé au travailleur qui n’a rien à échanger »...

    ces lignes sont de 1935...et plus que jamais d’actualité, leur véracité étant démultipliée par l’ampleur des « gains de productivité »...


  • jocelyne 22 août 2014 18:21

    Merci pour votre article, cela se fera évidement mais quand ? ainsi que l’héritage différé. Au dela , je voudrais attirer l’attention sur le fait que le travail est aussi un vecteur social très important, il n’est pas à 100% alimentaire, n’avoir rien à faire pour la société dans laquelle nous vivons n’est pas valorisant et l’Humain a besoin de cela, mais c’est juste mon avis.


  • lephénix lephénix 22 août 2014 18:30

    tout le monde ou presque fait « tourner l’économie » à sa façon mais sans la reconnaissance d’un « statut » conféré par un « emploi » en voie de raréfaction il n’y a pas de pouvoir d’achat correspondant - ainsi pour les mères au foyer, les bénévoles, les retraités qui donnent de leur temps, etc

    nous sommes dans une société de « statut » qui ne tient plus que par une épingle de sûreté d’où l’urgence de déconnecter cet « emploi » de plus en plus imtrouvable d’un revenu qui assure un droit à l’existence...

    c’est ce revenu-là (qu’il soit « de base », « ’universel » ou « salaire à vie ») qui permet justement d’œuvrer utilement dans la société - être un « assisté » n’est pas une vocation durable sauf pour ceux qui sont durablement empêchés de participer à la vie collective...


    • jocelyne 22 août 2014 19:00

      merci de votre réponse rapide, je ne suis pas convaincue que les « pouvoirs » prennent tout cela en compte.


  • lephénix lephénix 22 août 2014 19:24

    certains réajustements s’imposeront peut-être précisément pour garder la maîtrise de ce qui pourrait l’être du « pouvoir »..


  • soi même 6 septembre 2014 19:33

    Un salaire pour tous demande une refonte total des paradigmes économiques, comme la volonté n’est pas là, votre revendication est juste un vœux, d’ailleurs ce que vous en dites le confirme bien !


  • lephénix lephénix 6 septembre 2014 22:00

    une initiative européenne a circulé, il aurait fallu un million de signatures pour que la commission européenne édicte le cas échéant une directive instaurant un revenu de base : il n’y a eu que 28 000 signatures en France... alors que la Suisse fait une votation dans ce sens.

    la démarche de Bernard Friot risque de rencontrer bien moins de bonne « volonté » encore : combien de nos concitoyens accepteraient un « salaire à vie sans rien faire » juste pour la reconnaissance de leur droit à l’existence ?


    • soi même 7 septembre 2014 12:00

      Un « salaire à vie » n’est pas conçus pour riens faire, il est conçus comme substitution au allocation familial, ce n’est pas un plus pour des personnes qui non pas d’activité professionnel, c’est une aide financière mutualiste qui répond au situation où l’on est pas dans une activité professionnel ( mère au foyer , scolarité, formation, statut handicapè, retraité) qui sont dans une phase de transition ( formation à une activité professionnel, chargé de famille ) où par son statu déclarer inapte au travail.

      Ce n’est pas le principe en lui même qui pose problème, c’est comment on organise son financement qui fait que l’on adhère pas à cette avancer social.

      Comme cette question vient comme un cheveux sur la soupe, et que l’on n’a pas la curiosité que sous tant cette avancer social comme modification juridique de ce statut, il n’est que viable si l’on a bien compris pour que cette réforme voie le jour , l’on étudier comme mettre en place la tripartition social dans notre société.

      Ce n’est que dans ce cas de figure que c’est viable !

      .
       


  • lephénix lephénix 7 septembre 2014 12:50

    il y a nécessairement une contrepartie « productive », chacun contribuant selon ses moyens à la cohésion sociale, une fois affranchi d’un « marché de l’emploi » aux ’« emplois » de plus en plus introuvables, automatisation oblige...et libéré de la stigmatisation dont on accable les chômeurs qui n’en feraient jamais assez pour « chercher un emploi »...

    jacques duboin proposait en 1936 un « service social » qui pourrait être ajusté à la robotisation et l’obsolescence de l’humain - déjà en 1830 le suisse Sismondi proposait une taxe sur les machines pour les tisserands remplacés par les métiers à tisser...


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