Une femme Détrans regrette sa transition et dénonce les dérives médicales
Dans une société où la question de l’identité de genre et des transitions médicales est de plus en plus présente, les témoignages de personnes ayant vécu ces expériences sont précieux. Parmi eux, celui d’une femme qui regrette d’avoir entamé une transition physique et médicale est particulièrement poignant.
Ce récit, partagé sur la chaîne YouTube #Femelliste de #Dora_Moutot, met en lumière les conséquences dramatiques d’une décision irréversible et interroge sur les responsabilités des médecins et des institutions qui accompagnent ces parcours.
Persuadée que la solution à son mal-être psychologique passait par une transformation physique, elle a entamé un processus de transition. Elle a subi des opérations chirurgicales lourdes et irréversibles, comme une mastectomie (ablation des seins) et une hystérectomie (ablation de l’utérus), dans l’espoir de trouver enfin la paix intérieure. Pourtant, loin de la soulager, ces interventions n’ont fait qu’aggraver son sentiment de détresse. Elle réalise aujourd’hui qu’elle s’est illusionnée, croyant que changer son corps résoudrait ses problèmes psychologiques.
Ce témoignage met en lumière un aspect souvent occulté du débat sur la transition : le regret. Loin d’être un phénomène marginal, le regret de transition est une réalité pour certaines personnes, qui se retrouvent confrontées à des modifications corporelles irréversibles et à un sentiment d’aliénation encore plus profond. Cette femme dénonce avec force les médecins et les institutions qui l’ont accompagnée dans ce processus, estimant qu’ils n’ont pas suffisamment pris en compte sa détresse psychologique ni évalué les risques d’une telle décision. Elle critique une approche médicale qu’elle juge trop rapide et insuffisamment encadrée, où la demande de transition est parfois acceptée sans questionnement approfondi.
Son récit est d’autant plus courageux qu’il s’inscrit dans un contexte où la parole des personnes regrettant leur transition est souvent marginalisée, voire stigmatisée. En partageant son histoire, elle espère alerter d’autres personnes qui pourraient être tentées de suivre le même chemin, et les inciter à réfléchir aux conséquences à long terme de leurs choix. Elle appelle également à une meilleure prise en charge psychologique des personnes en questionnement sur leur identité de genre, insistant sur la nécessité d’un accompagnement approfondi et personnalisé, plutôt que de se précipiter vers des solutions médicales irréversibles.