Une guerre civile idéologique entre Etats américains a-t-elle commencé ?
Le malaise se creuse de l'investiture de Donald Trump II entre les conservateurs et les progressistes.
C'était clair depuis le début, deux idéologies aussi opposées ne pouvaient travailler ensemble longtemps. Les Etats américains n'ont plus que le nom d'être unis. Ce n'est d'ailleurs plus vraiment une démocratie.
La volonté de Trump d'extrader tous les immigrés allochtones est un non sens quand on se rappelle que l'Amérique n'a que des Indiens comme autochtones avant sa conquête par les Européens.
Les violents échauffourées à Los Angeles entre les habitants allochtones contre les forces de l'ordre souvent latinos ne sont qu'une suite logique à cette opposition de cultures. Trump déploie la Garde nationale à Los Angeles après des heurts entre la police et des manifestants anti-expulsions.
Des affrontements entre manifestants protestant contre les expulsions massives lancées par Donald Trump sont en cours à Paramount, une banlieue hispanophone de Los Angeles.
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Gavin Newsom est le gouverneur actuel de Californie. Il a été élu en 2018 et est en exercice depuis le 7 janvier 2019.
LN24 - Bonsoir l'Amérique rappelle les événements de la semaine.
Le résultats des élections de 2024 est explicite pour déterminer les Etats du parti Démocratique (bleu) et des Républicains (rouge).
Ce n'est peut-être pas une anecdote. L'opposition de deux Amériques est plus fondamentale. Les dernières élections ont poussé un Trump II comme président sans vraiment comprendre les tenants et les aboutissants. Rien ne sert de se présenter comme un pays fort qui pense vivre en autarcie, si à l'intérieur rien ne va plus.
Après des mois d’une alliance idyllique savamment mise en scène, Donald Trump et Elon Musk se sont déchirés publiquement jeudi à coup de messages interposés sur leurs réseaux sociaux respectifs, s’accusant de « folie » pour le premier, « d’ingratitude » pour le second.
Le président américain Donald Trump a menacé dans une interview samedi son ancien allié Elon Musk de « très lourdes conséquences » s’il tentait de nuire à des élus républicains.
Une accalmie apparente depuis vendredi, les deux hommes s’étant souhaité mutuellement « bonne chance » en se quittant. Elon Musk a supprimé plusieurs messages accusateurs et menaçants.
Mais les deux hommes semblent décidément bien loin d’un potentiel rabibochage.
Née d’un désaccord sur la vaste loi budgétaire voulue par Trump, la rupture entre lui, président, et l’homme le plus riche de la planète pourrait être porteuse de lourdes conséquences politiques et économiques.
Un conservateur comme Trump ne peut qu'être en opposition avec un progressiste comme Musk.
Musk est comme Janus. Il a deux têtes.
Interrogé sur la possibilité que ce dernier finance des candidats démocrates en campagne contre des élus républicains, Donald Trump a répondu à la chaîne NBC : « s’il le fait, il devra en payer les conséquences », sans détailler la nature de ces potentielles répercussions.
Interrogé sur l’avenir de leur relation, Trump a déclaré samedi n’avoir « aucun » désir de renouer avec Musk et « aucune intention de lui parler. Il est très irrespectueux. On ne peut pas manquer de respect à la fonction présidentielle », a-t-il encore dit.
Après être resté longtemps silencieux face aux attaques incessantes de l’entrepreneur contre sa « grande et belle loi », un texte qui prévoit d’énormes allègements fiscaux, de lourdes dépenses pour la défense et des coupes dans les prestations sociales, Trump a fini par répliquer en le qualifiant de « fou », le président a menacé « d’annuler les subventions et contrats gouvernementaux » du patron de Tesla et SpaceX, ce dernier ripostant avec une flopée de posts dans lesquels il a notamment accusé Donald Trump d’être impliqué dans l’affaire Jeffrey Epstein, du nom d’un financier accusé d’exploitation sexuelle de mineures.
« Il est temps de lâcher la grosse bombe : (Trump) est dans les dossiers Epstein C’est la véritable raison pour laquelle ils n’ont pas été rendus publics. », » avait écrit sur X.
Un message de Musk appelait à destituer Trump comme d’autres publiés ou partagés jeudi. Ils n'étaient plus visibles sur le compte de Musk samedi. Interrogé par NBC sur ses liens amicaux passés avec le financier, mis en avant par Musk, Trump a répondu samedi : « ce n’est pas nouveau, on en parle depuis des années. Même l’avocat d’Epstein a dit que je n’avais rien à voir avec cela ».
Trump a nié avoir passé du temps dans la propriété d’Epstein sur les îles Vierges américaines où, selon les procureurs, le financier se livrait à un trafic sexuel avec des jeunes filles mineures.
Jeffrey Epstein, au cœur d’un vaste scandale international de crimes et d’exploitation sexuels, s’est suicidé en prison en 2019 avant d’être jugé, alimente de nombreuses théories complotistes et obsède une partie de la droite radicale américaine.
Les mensonges et insultes de toutes parts (démocrates compris) ont fait partie des élections. Un de plus ou un de moins ne feront rien à l'affaire.
Le parti démocrate a reçu une leçon. Il n'était pas ou pas assez préparé.
Les Etats Unis créent beaucoup de prix Nobel parmi les élites grâce à l'enseignement des universités prestigieuses.
Trump a choisi de prendre le parti des cowboys plus nombreux..
La maxime "Proud to be american" n'existe plus à utiliser si on se rappelle la fin du livre "Ailleurs chez moi" Douglas Kennedy termine son livre, perplexe avec la question sans réponse : "Est-il possible d'aimer et de craindre son pays tout à la fois ?".
J'ai beaucoup écrit au sujet des Etats Unis. J'y ai été et j'ai travaillé avec eux et pour eux pendant de nombreuses années.
Oui, "l'Amérique conjugue au futur antérieur".
A reculons comme une écrevisse.
God bless America.
Allusion
15 réactions
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Réflexions du Miroir
10 juin 15:32
@rogal
Oui, deux coqs sur un même fumier, cela ne marche pas longtemps.
Les intérêts ne sont pas les mêmes.
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Réflexions du Miroir
10 juin 15:29
@Seth
J’ai écrit que ce rapport de couple était une anecdote.
Rien de plus, rien de moins.
Ce qui est plus important, c’est le côté idéologique qui se cache derrière cette mise en scène.
Musk a fait partie des Démocrates qui correspondent à son businesse et pas des Républicains.
le fait qu’il a tourné casaque est expliqué dans la vidéo. Cela a créée sa pub. -
Seth
10 juin 17:11
@Réflexions du Miroir
Ouais mais comme chantaient les Rita Mitsouko « Les histoires d’amour finissent mal en général ».
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Réflexions du Miroir
10 juin 18:05
@Seth
Ouais... Dans un couple, cela dure quelques années en moyenne.
Ici, entre dictateurs hommes, cela bat tous les records de brièveté.
La galaxie MAGA veut même faire expulser Elon Musk des Etats-Unis.Musk est aussi un immigré en provenance d’Afrique du Sud.
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Réflexions du Miroir
10 juin 16:33
Ceci est beaucoup plus important
Ce qui prouverait que la démocratie n’a plus aucun droit aux Etats dits unis.
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Réflexions du Miroir
10 juin 16:41
Le torchon brûle entre l’Ouest, l’Est et le centre du pays ou Trump a trouvé la plupart de ses électeurs..
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xana
11 juin 14:03
Réflexions sans intérêt au sujet de nouvelles sans intérêt.
Comment noyer le public (et le diviser si cela se peut encore davantage).
On se croirait sur Fort Boyard, les paris vont bon train. Mais certainement pas la réflexion.
Dommage pour l’auteur, qui paraissait capable de faire mieux. Ca doit être à force de regarder la télé...
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Réflexions du Miroir
11 juin 15:03
@xana
Bonjour,
Je reconnais que tu as tout à fait raison.
J’ai été pris par le temps. Il est court.
Ce billet a été terminé en moins de 20 minutes alors que mes billets prennent parfois des semaines avant d’être préparés et publiés.
J’ai l’habitude de publié quelque chose de manière hebdomadaire.
Cette fois, il n’y pas eu de paragraphe « Réflexions du Miroir », aucun humour.
Ce billet se trouvait dans la catégorie « Tribune libre » alors que j’aime la catégorie « Parodie ».
La différence entre Trump et Musk, j’e ai déjà discutés dans mon billet précédent.
« Elon Musk est libertarien. Donald Trump en tant que président, a été élu pour son côté libertaire MAGA en rejetant les élites instruites de l’opposition.
Le terme »libertarien« a une connotation plus centriste, soulignant la liberté individuelle, la liberté économique et une approche minimaliste du gouvernement. »
Leur dispute était amusante.
Ils se ressemblent parce qu’ils ne réfléchissent pas à ce qu’ils écrivent sur leur tweets.
Elon Musk regrette d’être « allé trop loin » dans ses critiques contre Donald Trump
Ce dessin est plus explicite de ce qu’on redoute de plus en plus et que le titre seul aurait été suffisant. Trump agit comme à son habitude, par la force en se foutant du fait qu’il n’a qu’une responsabilité quand le gouverneur de la Californie le demande et pas comme une brute.
Je n’ai aucune objection à dire que c’était nul.
Lundi prochain sera bien meilleur.
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ddacoudre
11 juin 15:38
bonjour guy
moi ce qui m’inquiétè toujours ce sont les raisons qui poussent une population à choisir pour président un homme comme Trump dont les choix politiques de son parti pour un républicain sont nationaliste.
souvent nous commentons les effets, car c’est la partie visible des évolutions qui se sont déroulées sur des années et qui implique toujours en occident les conséquences du néolibéralisme de quelque côté que l’on se tourne dans le développement de la socialisation des populations en leur promettant de pouvoir être vizir à la place du vizir.
cordialement.
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xenozoid
11 juin 18:06
@ddacoudre
qui te dit que les électeurs choisissent ?
on leurs offre des opportunistes au grée des sondages.des suggestions et de la manipulation,qui te dit qu’ils choisisent quoi que ce soit ?
quelqu’un vérifie les résultats en quasi direct... ?il y a des observateur étrangers qui suivent les urnes ou alors les messages envoyés aux serveurs non il n’y a rien de cela, on a juste le droit de croire que personne ne triche...
demandons a sarkozy comment cela se passe pour aller en lybie..cette forme de cratie est aussi pourri que les autres,et ce n’est pas nouveau
dd tu n’est pas naif,alors c’est quoi qui clôche ?
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Réflexions du Miroir
11 juin 18:53
@ddacoudre
@ddacoudre
Bonjour DD,
J’ai la même question qui revient à chaque fois.
Hier, il y avait un débat du 28’ sur ARTE à ce sujet accueillait un pro-Trump.
Ce podcast pourrait t’éclairer
Plusieurs raisons potentielles :- Le désir de stabilité et d’ordre. Dans des périodes de crise économique, d’instabilité sociale, de menaces sécuritaires (terrorisme, criminalité) ou de désordre politique, une population peut aspirer fortement à la stabilité.
- La déception envers la démocratie perçue comme inefficace, corrompue, incapable de résoudre les problèmes quotidiens des citoyens ou de garantir une amélioration des conditions de vie
- La recherche d’un « homme fort », un leader charismatique ou d’un sauveur (cf article Espoir ou crainte envers le revenant que j’écrivais à la mort de François 1er)
- Le nationalisme et la fierté nationale. Le nationalisme n’a rien avoir avec le patriotisme. Ils promettent de restaurer la grandeur du pays, de défendre ses valeurs traditionnelles ou de le protéger des influences étrangères pour retrouver son identité perdue par une fierté collective.
- La polarisation et la peur de l’autre quand les tensions ethniques, religieuses ou idéologiques sont vives,
- Le besoin de rapidité et d’efficacité dans les décisions. Les processus démocratiques ont un grand défaut Ils sont lents et lourds. « La démocratie est un mauvais système, mais c’est le meilleur des régimes disait Churchill.
- Le rôle de la désinformation et de la propagande des autocratiques sont très efficaces par leur populisme.
- La hiérarchie décharge d’étage en étage les responsabilités »Le cerveau est câblé pour obéir" en up and down
- En temps de guerre, ceux qui n’avaient aucune existence personnelle reluisante, se retrouvent gradé en bottom-up.
Trump est parfait dans son rôle autoritaire
La rencontre entre un masochiste et d’un sadique.
— Fais moi-mal, ..demande le masochiste.
— Non, répond le sadique.
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Réflexions du Miroir
11 juin 19:32
@xenozoid
Bonsoir,« qui te dit que les électeurs choisissent ? »
Ben oui, pendant les élections sont faites pour cela. Opportuniste ? cela dépend.
Tu ne connais pas les élections obligatoires en Belgique qui n’a rien à voir avec le régime présidentiel français. Le régime parlementaire se déroule en deux phases.
- Les élections par les électeurs.
- Le calcul des résultats avec l’obligation de réunir les partis qui vont faire une majorité pour gouverner.
- Dans la région de Bruxelles-Capitale, on ne peut pas revoter. Après un an, il n’y a toujours pas de gouvernement. En plus, il faut une égalité du nombre entre francophones et néerlandophones.
- Croire que personne ne triche, est une vérification par des observateurs étrangers et qui arbitrent comme au foot. (quand ce n’est pas une direction bananière, évidemment).
- Je pense que l’influence s’est accrue par les réseaux sociaux qui n’existaient pas il y a moins de 20 ans.
« demandons a sarkozy comment cela se passe pour aller en lybie..cette forme de cratie est aussi pourri que les autres et ce n’est pas nouveau »
C’est la justice qui intervient. Sarkozy a quelques casseroles et un bracelet qui n’est pas très décoratif à la cheville, non ?
« Ceux qui se présentent aux élections le choisissent »,
ça c’est sûr.
Ils déchantent souvent par après.
Dès que tu montes sur la première marche du management entre le marteau et l’enclume, tu deviens « cadre » et tu es sensé de résoudre tous les problèmes en étant responsable de tous ceux qui collaborent avec toi.
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