jeudi 21 juin 2018 - par Jean Dugenêt

Une résurgence du fascisme rouge-brun

Lors des manifestations du 22 mars 2018, des individus arborant le sigle de la CGT ont agressé des militants de l'UPR dans plusieurs villes dans le but de leur interdire de manifester avec leurs drapeaux et leurs banderoles. Entendons-nous bien : si des syndicats décident d'organiser des manifestations revendicatives où il n'y aurait pas lieu que des courants ou des partis politiques s'expriment en tant que tels, bien évidemment l'UPR se plierait volontiers à leurs exigences. Mais, ce n'était pas le cas lors de ces manifestations où la FI et le PCF ont pu défiler sous leurs propres drapeaux. Dès lors, rien de peut justifier ces agressions et nous prenons acte d'ailleurs qu'aucune organisation ne l'a fait. De même, aucune organisation, à ce jour, n'a affirmé que l'UPR n'avait pas le droit de participer à ces manifestations et, il nous semble d'ailleurs, que si une telle décision devait être prise cela ne pourrait relever que de la responsabilité de l'ensemble des organisateurs.

Il s'agit donc d'agressions de type fasciste perpétrées par des individus anonymes. Or, nous découvrons que le site web " la rotative " revendique ces agressions sans pour autant lever l'anonymat qui reste, décidément, une règle chez ce genre d'individus. Ce site web est en effet complètement anonyme. Dans la rubrique " à propos ", nous ne trouvons au sujet de leur identité que des formules vagues et ronflantes du type : " La Rotative est un site collaboratif d'information locale géré par un collectif autonome. Ce collectif n'est pas composé de professionnels des médias, mais de militants bénévoles ". Nous n'y trouvons pas davantage d'indications claires sur leur orientation politique, syndicale ou philosophique. Nous avons seulement trouvé quelques phrases concernant la sélection des articles : " on ne publiera pas de propos diffamatoires ou insultants. De la même manière, on ne publiera pas de contenus sexistes ou xénophobes. Ni de propos royalistes, hitléro-trotskystes, soralo-complotistes, rouges-bruns, verts-jaune, bleu marine, et autres bêtises ". Ici, notre attention est retenue par l'expression " hitléro-trotskystes ". Nous savons en effet quelle est l'origine de cette insulte et cette calomnie à l'égard des opposants au stalinisme. Elle a servi à justifier les abominations du régime stalinien qui a exterminé tous les militants qui s'estimaient héritiers de la révolution russe tout en ayant un regard critique sur le régime de Staline. Ils étaient tous étiquetés comme " trotskystes " et, à ce titre, exterminés en Russie. Ils étaient aussi pourchassés et assassinés dans le reste du monde jusque dans les maquis de résistants en France. Cette terreur stalinienne ne visait donc pas seulement les militants qui revendiquaient les thèses et le programme de Léon Trotsky.

Rappelons aussi à ce sujet que Staline était lié à Hitler par un pacte signé le 23 août 1939 et qui n'a été rompu que le 22 juin 1941 quand Hitler a décidé d'attaquer la Russie. Le PCF a soutenu cette politique stalinienne et la calomnie-insulte sur les " hitléro-trotskystes " n'est apparue qu'après 1941. Elle a longtemps continué à circuler chez les staliniens les plus bornés du PCF et notamment chez bon nombre des apparatchiks professionnels de la CGT. Aujourd'hui encore bien des militants gardent les cicatrices de cette époque où la rhétorique des staliniens de choc se limitait à " ils veulent critiquer le parti des travailleurs (Le PCF). On ne va pas les laisser s'exprimer. On va leur casser la gueule ". Il semblerait que ces nervis ont évolué en ce sens qu'ils ne sont plus liés, bien évidemment, à la bureaucratie stalinienne du Kremlin mais qu'ils sont liés maintenant à l'Union Européenne via l'appartenance de la CGT à la CES (Confédération Européenne des Syndicats). Ils ont changé de patrons et les anciens staliniens de choc se sont transformés en fascistes rouge-brun au service de l'Union Européenne. Il est dès lors normal qu'ils considèrent l'UPR, qui prône le Frexit, comme leur principal ennemi. Ils font semblant d'attribuer la remise en cause des conquêtes sociales à Macron qui n'est qu'un pantin au service de l'UE. Ce n'est donc qu'une minorité d'individus de la CGT qui sont concernés par ces ignominies et nous appelons tous les syndicalistes, notamment ceux de la CGT, et tous les démocrates à se désolidariser clairement de ces individus et de ces actes.

L'article publié sur le site web " La rotative " est intitulé " Cinq bonnes raisons de virer l'UPR de nos manifs " et, bien évidemment, il n'est pas signé. Les auteurs font semblant de ne pas savoir ce qu'est l'UPR. Rappelons donc brièvement que l'UPR rassemble tous ceux qui veulent que la France retrouve sa souveraineté en quittant l'Union Européenne. L'UPR est donc semblable à ce qu'était le CNR (Conseil National de la Résistance) qui rassemblait tous ceux qui s'opposaient au nazisme et à l'occupation allemande. Nous voulons libérer la France de la main mise de l'Union Européenne car c'est d'elle que proviennent les attaques contre les conquêtes sociales, les services publics... Bien évidemment l'UPR, avec ce projet regroupe des militants d'opinions politiques très variées qui sont issus aussi bien du gaullisme, du centrisme, du socialisme, du communisme ou du trotskysme. Elle est à ce sujet pleinement conforme à ce qu'était le CNR. Il ne viendrait à l'idée de personne de dire que les résistants étaient de droite puisqu'ils se battaient avant tout contre l'occupation en faisant peu de cas de la lutte contre la bourgeoisie française ou encore qu'ils étaient de droite puisqu'ils avaient accepté la tutelle du général De Gaulle à la suite de la mission de Jean Moulin. C'est pourtant ce raisonnement qui est tenu contre l'UPR par les mauvais scribouillards anonymes de cet article qui ont l'audace de se présenter comme étant les organisateurs des manifestations. Ils parlent en effet de " nos manifs " comme s'ils en étaient propriétaires alors qu'ils ne représentent fort heureusement que la maigre résurgence du fascisme rouge-brun.

Rappelons que la première expression de ce fascisme rouge-brun est apparue en France entre 1936 et 1945 avec notamment le communiste Jacques Doriot et le socialiste Marcel Déat qui ont tellement refuser de lutter contre l'occupation allemande qu'ils sont devenus franchement des collaborateurs. Jacques Doriot a fondé le PPF (Parti Populaire Français) en 1936 et Marcel Déat a fondé le RNP (Rassemblement National Populaire) présenté comme étant un parti " socialiste et européen " en 1941. Il faut assurément combattre toutes les dérives fascistes qui peuvent apparaitre au sein des organisations du mouvement ouvrier.



131 réactions


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 juin 2018 09:41

      @Attila


      Il s’agit d’une caractérisation fondée sur des actes.
      Je parle d’individus issus du mouvement ouvrier (rouge) agissant comme fascistes (brun). Ils agressent des militants qui se battent contre l’UE et l’OTAN. Je répète que ils « agressent ». Ils ne discutent pas. Il n’est nullement question ici de « discréditer » ou de « ligne idéologique »... Il est question de combattre une vermine fasciste. Il est question d’imposer la démocratie à ceux qui veulent l’interdire.

    • Attila Attila 23 juin 2018 11:43

      @Jean Dugenêt
      « Je parle d’individus issus du mouvement ouvrier (rouge) agissant comme fascistes (brun)  »
      Visiblement, vous ne comprenez pas que cette expression « rouge-brun » est aujourd’hui une caractéristique du mouvement « antifa » et d’une fausse gauche complice du néoconservatisme.

      Classification du « rouge-brun » par les « antifas » :
      " - La haine de l’Europe, mère de tous les maux : c’est un point qui réunit tous les Bruns, permet de faire un pont entre les tendances. Tout va mal à cause de l’Europe, et si l’on sort de l’Union, comme de l’euro, tout ira mieux « 

       » Il lit le Monde Diplomatique, le Canard enchaîné, Alternatives Économiques et ne rechigne pas se ré-informer avec « http://www.legrandsoir.info/ » tout en matant des vidéos ioutoube de François Asselineau ou d’Etienne Chouard. "
      Lien

      .


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 juin 2018 13:29
      @Attila

      "Visiblement, vous ne comprenez pas que cette expression « rouge-brun » est aujourd’hui une caractéristique du mouvement « antifa » et d’une fausse gauche complice du néoconservatisme.« 

      Visiblement, vous ne comprenez pas que cette expression  » fascisme rouge-brun « ne date pas d’aujourd’hui et qu’elle a de longue date un sens bien différent de celui que vous lui accordez.

      Je ne m’intéresse pas à la classification de ceux que vous appelez les » antifas ".

    • Attila Attila 23 juin 2018 14:06

      @Jean Dugenêt
      " Visiblement, vous ne comprenez pas que cette expression » fascisme rouge-brun « ne date pas d’aujourd’hui et qu’elle a de longue date un sens bien différent de celui que vous lui accordez. "
      Vous vous trompez, j’ai très bien compris que cette expression ne date pas d’aujourd’hui et qu’elle a pu avoir une autre signification.
      Aujourd’hui, cette expression est utilisée par les nervis du néoconservatisme pour discréditer des gens comme vous et moi.

      .


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 juin 2018 14:34

      @Attila

      ok


  • izarn izarn 21 juin 2018 20:30

    "Rappelons aussi à ce sujet que Staline était lié à Hitler par un pacte signé le 23 août 1939 et qui n’a été rompu que le 22 juin 1941 quand Hitler a décidé d’attaquer la Russie. Le PCF a soutenu cette politique stalinienne et la calomnie-insulte sur les « hitléro-trotskystes » n’est apparue qu’après 1941. Elle a longtemps continué à circuler chez les staliniens les plus bornés du PCF et notamment chez bon nombre des apparatchiks professionnels de la CGT.« 

    Je rappelle à cet imbécile de l’UPR, que de Gaulle a été soutenu par Staline. Hé oui !
    Et pas par Roosevelt. Hé oui !
    Facile à comrendre pourquoi. Alors le traité de non agression URSS/Allemagne...Staline avait demandé alliance à la France et au Royaume Uni contre Hitler. Et cela n’a JAMAIS abouti !
    C’est toujours Staline qui a soutenu la France au conseil de sécurité de l’ONU.
    Hé oui !
    La Russie n’a pas voulu aller dans le sens d’un Jacques Doriot, communiste, puis exclu, qui fonda le PPF collabo....Bien vu !
    L’URSS joua sa survie, seule.
    Hitléro-Trotskyste : Ca n’existe pas. J’ai dit que la propagande nazie a reprise la propagande anti Staline de Trotsky. Ensuite cette propagande a été reprise par les USA.
    D’ou des mouvements »post-trostskystes« animés par Gordon Brown, un fondateur participant de la CIA. Et du Gladio, stay behind.
    En France : Lambertiens.
    Alors petits de l’UPR, vous etes de faux »complotistes", vous faites semblant pour attirer le couillon, mais la vérité est autre...


    • Garibaldi2 22 juin 2018 02:45
      @izarn

      Notre auteur semble ne pas avoir entendu parler du pacte franco-soviétique d’assistance mutuelle de 1935 :

      ’’Article 2 du traité :

      « Au cas où la France ou l’URSS seraient l’objet d’une agression non provoquée de la part d’un État européen, malgré les intentions sincèrement pacifiques des deux pays, l’URSS et réciproquement la France, se prêteront immédiatement aide et assistance ».

      C’est la première et la dernière fois que l’URSS, entre les deux guerres mondiales, accepte un engagement positif, c’est-à-dire un traité qui ne se limite pas à défendre la paix ou un engagement de non-agression.

      En France, le pacte est ratifié par les députés le 27 février 1936 et par le Sénat le 12 mars 1936. [Quoi ?] L’échange des ratifications a lieu à Moscou le 27 mars 1936 et l’enregistrement auprès du secrétariat de la Société des Nations le 18 avril 1936.

      Le traité n’a jamais été appliqué. La coopération dans le domaine militaire se heurte à l’hostilité de l’État-major français que les gouvernements successifs, y compris les gouvernements du Front populaire, ne cherchent pas vraiment à contourner.’’

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_franco-sovi%C3%A9tique_d%27assistance_mutuelle

      Rappelons au passage que l’URSS n’était pas présente à la signature des accords de Munich du 30 septembre 1938. Le pacte de non agression germano-soviétique date du 23 août 1939 et il est la conséquence de ces 2 épisodes (et de la guerre d’Espagne). Staline, qui était un dictateur mais pas un con, avait parfaitement compris qu’il n’avait rien a attendre des occidentaux face à Hitler.


    • Le421... Refuznik !! Le421 22 juin 2018 07:35

      @Garibaldi2

      Et déjà, à l’époque, les anglo-saxons ont tout fait pour semer le bordel entre l’Europe (dont la France) et la Russie (URSS)... Et ça continue.
      Les idiots utiles font le reste.

    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 22 juin 2018 10:07

      @Garibaldi2


      Tout ce rappel est-il destiné à justifier le pacte Hitler-Staline ?


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 22 juin 2018 12:07

      @izarn


      Je rappelle à cet imbécile de l’UPR,

      De qui parlez-vous ?

    • Garibaldi2 23 juin 2018 04:20
      @Jean Dugenêt

      Tout ce rappel sert à expliquer pourquoi Staline a signé sans illusions un traité avec Hitler. Staline a donc mis les franco/anglais face à leurs responsabilités : vous avez laissé les fascistes écraser l’Espagne, vous ne voulez pas vous allier avec nous pour le combattre puisque vous avez négocié Munich avec lui, conclusion : démerdez-vous avec lui, le problème est de votre côté.

      C’est une autre question que de savoir s’il imaginait que la France serait vaincue en 47 jours, malgré la ligne Maginot et une bonne armée, qui a eu 100.000 morts, et dont les généraux ont livré le pays à l’ennemi :

      ’’En mai-juin 1940, plus de 100 000 hommes se sont fait tuer sur place pour défendre la France et l’Angleterre, dont ils ont sauvé le corps expéditionnaire à Dunkerque. Ce livre est leur histoire. Au cours des 47 jours de la bataille, à maintes reprises, en Ardennes, Argonne, Flandre, Picardie, Normandie (Saint-Valéry-en-Caux), à Dunkerque, et devant Lyon, la proportion de soldats français tués en résistant à l’invasion a atteint 90 % des effectifs engagés.

      Les Allemands ont eu par jour plus de 2 000 soldats mis hors de combat, dont une moitié de tués.

      Nos pères et grands-pères se sont aussi bien battus que les Américains quatre ans plus tard à Omaha Beach.

      En 1940, nos soldats voulaient poursuivre les hostilités. Jamais le peuple français n’a appelé Pétain au pouvoir. C’est un coup d’État, avec faux et usage de faux, qui a permis aux généraux français antirépublicains de livrer nos soldats à l’ennemi, de les menacer du conseil de guerre s’ils continuaient à se battre. Ce sont nos généraux, parfaitement incompétents et dépassés, qui ont rompu avec l’Angleterre et placé notre pays sous la tutelle nazie.’’


      100.000 morts oubliés, livre de Jean-Pierre Richardot, https://www.amazon.fr/morts-oubli%C3%A9s-Jean-Pierre-RICHARDOT/dp/2749106443







    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 juin 2018 09:57

      @Garibaldi2


      Rien dans ce que vous dîtes ne justifie l’accord de Staline avec Hitler.

      Tout ce que vous dîtes sur la bataille de France me semble exact et sans rapport avec cette question.

      Le semblant de raisonnement que vous tenez au début me semble obscur. Vous dîtes :

      "Tout ce rappel sert à expliquer pourquoi Staline a signé sans illusions un traité avec Hitler. Staline a donc mis les franco/anglais face à leurs responsabilités : vous avez laissé les fascistes écraser l’Espagne, vous ne voulez pas vous allier avec nous pour le combattre puisque vous avez négocié Munich avec lui, conclusion : démerdez-vous avec lui, le problème est de votre côté« 

      Le »sans illusion« signifie-t-il qu’en fait Staline ne faisait pas confiance à Hitler ?
      Staline n’a pas cru ceux qui l’ont informé en premier qu’Hitler avait lancé une offensive sur la Russie.

      Le raisonnement de Staline aurait-il été : je m’allie avec Hitler puisque vous ne voulez pas vous allier avec moi.

      Quoi qu’il en soit je rappelle pourquoi j’ai fait ce rappel dans mon article. C’est à propos de l’insulte »hitléro-trotskyste" utilisée par les staliniens pour justifier l’extermination par Staline des opposants à sa politique qui défendaient néanmoins les conquêtes de la révolution. Ils étaient tous qualifiés de trotskystes et à ce titre pourchassés, assassinés. Cette expression à servi aux staliniens français à combattre les trotskystes et, bien évidemment, ils ne l’ont pas utilisée avant 1941 puisqu’alors ils défendaient l’accord de Staline avec Hitler. Il n’y a jamais eu d’hitléro-trotskystes mais il y a bien eu des stalino-hitlériens.


    • Garibaldi2 23 juin 2018 12:33
      @Jean Dugenêt

      Staline ne s’est pas allié avec Hitler, aucune troupe soviétique n’a fait la guerre aux côtés des troupes nazies.

      Votre ’’Staline n’a pas cru ceux qui l’ont informé en premier qu’Hitler avait lancé une offensive sur la Russie’’ est grotesque et factuellement faux comme indiqué dans ce lien : https://fr.sputniknews.com/russie/201806221036918637-defense-russe-urss-agression/

      ’’Le commandement soviétique était au courant des préparatifs de l’Allemagne pour envahir l’URSS deux ou trois mois avant juin 1941, selon un des documents déclassifiés et publiés par le ministère russe de la Défense ce 22 juin, jour du 77e anniversaire du début de la Grande Guerre patriotique (1941-1945).

      Le jour du 77e anniversaire du début de la Grande Guerre patriotique (1941-1945), le ministère russe de la Défense a rendu publics des documents déclassifiés ayant trait au début de l’agression du Troisième Reich contre l’URSS. Parmi eux, il y a une lettre qui indique que le commandement soviétique était informé que l’Allemagne se préparait à envahir l’URSS.’’

      Et Richard Sorge, maître espion soviétique en poste au Japon avait prévenu l’URSS de la date de début de Barbarossa.

      Les mensonges sur l’attitude de Staline au cours de l’avant guerre par rapport au déclenchement de celle-ci sont proprement hallucinants, même le pacte d’assistance tchéco-soviétique de mai 1935 n’est pas évoqué dans nos livres d’histoire des lycéens ; et que dire de la « déclaration de non-agression et d’amitié », prétendu « traité germano-polonais » conclu pour dix ans, signé le 26 mai 1934 entre Varsovie et Berlin, dont il n’est pas dit un mot sur les chaînes télé d’Histoire !


      On peut ne pas aimer l’historienne Annie Lacroix-Riz et lui reprocher son engagement politique (car bien entendu les autres historiens n’ont pas d’opinions politiques !), mais quand elle énonce des faits vérifiables, il faut bien reconnaître que l’histoire du déclenchement de cette guerre n’est pas tout à fait celle à laquelle nous avons été habitués.

      ’’...Ils étaient aussi pourchassés et assassinés dans le reste du monde jusque dans les maquis de résistants en France...’’. Pouvez-vous donner des faits précis et sourcés ?

      ’’...Il est dès lors normal qu’ils considèrent l’UPR, qui prône le Frexit, comme leur principal ennemi’’
      Leur ’’principal ennemi’’, vous rêvez, l’UPR est une chiure de mouche sur l’échiquier politique ! Ce qui ne m’empêche pas de temps en temps d’aller consulter son site.

      Si vous ne savez pas qui est larotative.info, c’est que vous ne savez pas utiliser le whois : larotative c’est rebellyon.info ou paris-luttes.info, etc ... ; qui me semblent plus proche des trotskistes que du PCF.



    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 juin 2018 14:20

      @Garibaldi2


      « Staline ne s’est pas allié avec Hitler, aucune troupe soviétique n’a fait la guerre aux côtés des troupes nazies. »
      Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas fait la guerre en tant qu’alliés qu’il n’y a pas eu le pacte « Hitler-Staline »

      Pour la réaction de Staline lors de l’attaque contre la Russie, je vous invite à consulter : « Ce que savait Staline, l’énigme de l’opération Barbarossa » David E. Murphy (Stock, 2006) ou à chercher sur le web les travaux de véritables historiens. Il est évident que si vous cherchez vos informations sur les sites de propagande stalinienne vous ne trouverez que de la propagande stalinienne. Il est certain que le commandement de l’armée russe était informé et je dis que Staline n’a pas cru ses généraux.

      Pour ce qui est des faits précis et sourcés concernant l’assassinat de trotskystes dans les maquis de résistants, je vous invite à taper dans votre moteur de recherche : "assassinats de trotskystes au maquis’’. Le résultat est édifiant.

      ’’...Il est dès lors normal qu’ils considèrent l’UPR, qui prône le Frexit, comme leur principal ennemi ’’ Leur ’’ principal ennemi ’’, vous rêvez, l’UPR est une chiure de mouche sur l’échiquier politique ! « 
      Je maintiens que les fascistes rouge-brun considèrent l’UPR comme leur principal ennemi car il n’y a que les militants de l’UPR que ces fascistes agressent.

      Pour ce qui est du site web La Rotative, je maintiens que c’est un site anonyme parce qu’aucune information n’est donnée à ce sujet par les auteurs sur le site. Il est bien possible qu’en faisant des enquêtes (avec whois ou autre) on pourrait obtenir quelques renseignements. Si le résultat d’une enquête devait donner que » larotative c’est rebellyon.info ou paris-luttes.info, etc ... « nous ne serions guère avancés surtout avec le » etc "... et, quant à en déduire qu’ils sont plus proches des trotskystes que des staliniens, il y aurait sans doute tout un raisonnement à tenir fondé sur une quantité de présupposés idéologiques contestables. Je n’ai pas l’intention de me lancer là dedans ce qui ne nous amènerait à rien pour combattre le fascisme rouge-brun.




       

    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 juin 2018 14:32
      @Garibaldi2

      Je m’aperçois qu’il y a déjà eu un article sur AgoraVox à propos de l’attitude de Staline lors de l’attaque de Hitler contre la Russie.


  • imago imago 22 juin 2018 01:41
    comme d’habitude, vous êtes outrancier et vous surréagissez au comportement de quelques cloportes de la cgt pour terminer dans le complot rouge-brun (expression typique des islamo-gauchistes).
    j’avoue que j’ai du mal a comprendre votre idéologie.

    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 22 juin 2018 10:13

      @imago


      Il n’est pas nécessaire de chercher une idéologie dans notre politique. Nous voulons que la France sorte de l’UE, de l’OTAN et de l’euro.
      Qu’est-ce qui est outrancier ? Est-ce le fait d’agresser ? A partir de quoi estimez vous qu’il y a une surréaction quand on caractérise des agressions ?
      D’où sortez vous que la caractéristique de « fasciste rouge-brun » serait typique des « islamo-gauchistes » ? Outre que je ne vois pas de qui vous parlez l’expression date de l’avant guerre.

    • imago imago 22 juin 2018 12:58

      @Jean Dugenêt
      « circuler y’a rien à voir » reçut 5/5.


  • Le421... Refuznik !! Le421 22 juin 2018 07:31
    Tiens... Il va falloir que je prenne ma carte du parti « LFI ».
    Je ne savais même pas que c’était un parti politique.
    Heureusement que les UPR sont là pour nous le rappeler...  smiley


    • Aristide Aristide 22 juin 2018 08:12

      @Le421
      LFI est un parti au sens de la loi : C’est là


      Contenu

      Décision du 23 janvier 2017 portant agrément d’une association de financement d’un parti ou d’une organisation politique 

      NOR : CCCJ1702864S

      ELI : Non disponible

      Par décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date du 23 janvier 2017, l’Association de financement de la formation politique La France insoumise inscrite au registre national des associations sous la référence W913007622, dont le siège social est situé : 6 bis, rue des Anglais, 91300 Massy, est agréée en qualité d’association de financement du parti politique La France insoumise inscrit au registre national des associations sous la référence W913007621 pour exercer ses activités à l’intérieur du territoire national.


    • Legestr glaz Ar zen 22 juin 2018 13:20

      @Aristide

      Vous rappelez un texte de loi et d’aucuns vous plantent des mauvaises « étoiles » ? Comment pourrait-on être davantage de mauvaise foi ? Pourquoi ce refus de la réalité ? 

      Merci pour votre lien qui indique, on ne peut plus clairement, que LFI est un parti politique.

    • capobianco 22 juin 2018 13:23

      @Aristide
      Inscrit à la FI je n’ai pas « adhéré » à un parti mais apporté mon soutien à un mouvement. La suite, agréé ou pas par l’administration, quelle importance ? J’ai été longtemps adhérant d’un parti cela voulait dire carte et cotisation, à la FI rien de cela, désolé ...


    • Attila Attila 22 juin 2018 16:39

      @capobianco
      « Inscrit à la FI je n’ai pas « adhéré » à un parti mais apporté mon soutien à un mouvement »
      Quand on est en mouvement, c’est qu’on est parti.

      .


    • Aristide Aristide 23 juin 2018 08:13

      @capobianco


      La nature de votre engagement à FI ne change rien à sa qualité de parti politique. D’ailleurs FI bénéficié de toutes les lois et suit les règlements et obligations liés au partis. Par exemple, pour le remboursement des frais de campagne, la protection de l’activité des « adhérents », ... Après, chacun peut décider de ce qu’est SON engagement politique, deux clics sur un site, la militance, la simple participation à des réunions, des manifestations, ... . 

      D’ailleurs ce n’est pas le seul parti qui essai de se faire passer pour autre chose, LREM est dans la même démarche que FI. C’est de la « novlangue » qui par le simple détournement du sens des mots 
      tente sans grand succès de faire du neuf avec du vieux.

      Comme disait Audiard : « Y’a pas à dire, dans la vie, y faut toujours se fier aux apparences : quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canard, c’est un canard »

  • eddofr eddofr 22 juin 2018 16:57

    Ah oui, faudrait arrêter de traiter n’importe qui de Fasciste !!!!


    Une bonne foi pour toute, le fascisme est un mouvement politique « Italien » qui avait quand même quelques particularités idéologiques autant que comportementales bien spécifiques.

    La où les chemises brunes (le nazies) assassinaient (battaient à mort) leurs opposants, les chemises noires les purgeaient à l’huile de Ricin.

    Là ou le Nazisme se proclamait Socialisme Nationaliste, le Fascisme se réclamait d’un chef fort et de l’héritage de l’Empire Romain.

    Trouvez-vous un autre mot pour définir vos totalitarismes.

    LE FASCISME N’APPARTIENT QU’A NOUS LES RITALES, ET ON SE LE GARDE, MERCI !!!!

    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 juin 2018 10:12

      @eddofr


      Une bonne fois pour toutes :
      Vous êtes libre d’avoir vos définitions et nous sommes libres d’avoir les nôtres.

    • eddofr eddofr 25 juin 2018 15:34

      @Jean Dugenêt


      C’est sur que si ni le dictionnaire, ni l’histoire ne sont vos références, vous pouvez bien donner n’importe quel sens aux mots ...

      De là à penser que vous êtes communistes ...

    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 30 juin 2018 10:34

      @eddofr
      Les régimes de Franco, Hitler et Mussolini étaient trois régimes fascistes et différents. C’est l’histoire et l’avis quasi unanime. Ceux qui veulent expliquer qu’Hitler n’était pas fasciste vont avoir du mal à convaincre.


  • yvesduc 27 juin 2018 20:47

    À force d’invoquer le « fascisme » pour un oui ou pour un non, on finira par le vider de son sens.


  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 30 juin 2018 10:40

    Dans le cas qui nous préoccupe, il a tout son sens. En plus ici il va de pair avec l’anonymat. Voilà des faschos qui ne viendront pas se plaindre, Trouveront-ils des avocats ?


  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 30 juin 2018 10:40

    Dans le cas qui nous préoccupe, il a tout son sens. En plus ici il va de pair avec l’anonymat. Voilà des faschos qui ne viendront pas se plaindre, Trouveront-ils des avocats ?


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