mercredi 11 juin 2008 - par Yohan

Une Squadra Azzura bien « pâle »

Le championnat d’Europe de football vient à peine de débuter qu’une interrogation fait jour.

En effet, la plupart des nations représentant la vieille Europe ont toutes, peu ou prou, intégré la diversité ethnique comme élément de composition des équipes nationales.

Même un pays réputé frileux comme la Suisse, pays organisateur, s’y est converti, qui présente aujourd’hui une équipe plus cosmopolite que par le passé.

Seule exception notable, la Squadra Azzura qui semble ne pas devoir s’y résoudre.

La prochaine confrontation entre les bleus et la Squadra Azzura ne devrait pas manquer de voir resurgir les commentaires nauséabonds qui émaillèrent la dernière édition de la Coupe du monde. Certains supporters italiens n’hésitant pas à brocarder les Bleus en la qualifiant d’équipe de nègres.

Alors qu’en France, l’affaire des banderoles anti-Ch’tis fait encore grand bruit, les drapeaux nazis sont fréquemment de sortie dans les stades du Calcio, sans que grand monde ne s’en émeuve, ou si peu. L’habitude peut-être...

En janvier 2005, le salut fasciste du capitaine de la Lazio, Paolo Di Canio avait presque dû attendre la saison 3 du Campionato, avant de déclencher une vague d’indignation en Italie. Plus précisément, après que la presse étrangère ne se soit saisie du cas Di Canio.

Contrairement à la France, l’Italie n’a accueilli ses premières grosses vagues d’immigration qu’au début des années 80, en majorité des Albanais, des réfugiés en provenance de l’ex-Yougoslavie et du Kosovo et plus récemment, une immigration africaine plus ou moins choisie.

Pour autant, il n’y a pas eu dans l’Italie plus de manifestations d’hostilité qu’ailleurs, si ce n’est moins.

Au plan politique, l’Italie industrieuse du Nord, imprégnée de culture germanique, a longtemps flirté avec la ligne jaune, en nourrissant ses leaders de droite, prompts à exploiter le filon xénophobe.

En fait, le problème semble surtout circonscrit au ballon rond.

L’un des premiers joueurs étrangers noirs à s’être produit dans le championnat italien fut George Weah.

Louangé à son arrivée au Milan AC, sa sortie fut assez chahutée, malgré un beau parcours, quelques quolibets douteux fusant sur sa négritude.

Depuis, cette pratique est devenue une sale habitude dans le Campionato.

Aujourd’hui, les joueurs de couleur qui évoluent sur les pelouses transalpines le dimanche savent que les cris de singe et les crachats sont monnaie courante, à l’instar de l’Ivoirien Zoro qui en a fait la pénible expérience. Lilian Thuram est un des premiers à avoir évoqué publiquement ce sujet devant la presse sportive internationale.

Certes, il existe un règlement de la Fifa qui permet de condamner un club à de fortes amendes et même, en cas de récidive, de faire jouer un match à huis clos ou sur terrain neutre. Les supporters sont eux aussi passibles d’interdictions de stade, voire de sanctions pénales.

Si les hauts dirigeants de la puissante Fédération d’Italie condamnent officiellement et s’indignent, l’affaire semble se limiter à de timides déclarations d’intention.

Cette dernière n’ignore pas que certains dirigeants de clubs sont tombés sous la coupe de groupes de pression emmenés par des supporters ultras. Ces groupuscules qui se revendiquent d’extrême droite tentent en effet d’instrumentaliser les dirigeants en pratiquant le chantage à l’abonnement.

Ces ultras, qui visiblement semblent avoir leur mot à dire dans la manière dont sont administrés les clubs, vont jusqu’à faire pression sur les entraîneurs, afin de les dissuader d’engager certains joueurs de couleur lors des mercatos d’intersaison.

La presse, et notamment la presse sportive, reste somme toute assez discrète sur ce type d’agissements.

Une fédération, gênée aux entournures, qui a trop longtemps occulté le problème, des dirigeants qui se laissent mener à la baguette par des supporters racistes, des joueurs qui font profil bas, tout indique que l’on soit à cette heure bien incapable de redresser la barre.

En regard des événements particulièrement graves qui ont secoué le Calcio ces dernières années, il apparaît que peu d’exclusions et de condamnations ont été prononcées à l’encontre des fauteurs de trouble.

Il est vrai que le foot est une manne essentielle dans l’économie italienne et que s’opposer aux groupes de pression de ses supporters n’est pas sans risque.

Aussi, la question qui se pose maintenant est de savoir si cette Squadra 100 % blanche le reste eu égard au faible nombre de ses licenciés noirs, à la faiblesse de leur rendement sportif, ou tout simplement, à une mise en coupe réglée de cette question par des activistes ultras, encouragés par la loi du silence qui semble s’être installée dans le Calcio.

Certes, il n’y a pas que sous cette latitude que l’on profère des injures racistes et que l’on discrimine, mais on oublie parfois que derrière ces agressions ritualisées, même sanctionnées, il y a des joueurs qui souffrent en silence, à l‘extérieur de la Squadra, comme probablement à l‘intérieur aussi.



40 réactions


  • WOMBAT 11 juin 2008 10:41

    AZZURRA, avec deux R, SVP. Merci


  • tvargentine.com lerma 11 juin 2008 11:04

    Ce n’est pas la France qui était mauvaise face à la Roumanie mais la Roumanie qui à bien joué pour neutraliser les attaquants français

    Ce n’est pas l’Italie qui était mauvaise,mais les Hollandais qui ont développé un jeu digne des grandes heures du foot hollandais.

    Par contre ,l’Espagne a été impressionnante de puissance face à la Russie

     


    • Philippe D Philippe D 11 juin 2008 11:07

      Bravo, vous avez bien lu le titre de l’article !


    • Zalka Zalka 11 juin 2008 11:19

      Et après il pleurniche quand quelqu’un le qualifie de con...

      Lerma, Interrogation ecrite ! De quoi parle l’article :

      1. des performances des différentes équipes en ce début d’Euro, avec un focus sur l’Italie.
      2. sur l’étymologie du nom de l’équipe d’Italie
      3. Obiwan Kennobi
      4. Sur l’absence de diversité ethnique de l’équipe d’Italie.

       

       


    • Traroth Traroth 11 juin 2008 11:42

      Qu’il est con. Mais qu’il est con !


    • Yohan Yohan 11 juin 2008 12:06

      qui confirme encore une fois qu’il ne sait lire que les titres


  • morice morice 11 juin 2008 11:20

     Lerma s’intéresse au foot. S’il ne pouvait faire que ça... 


  • Sandro Ferretti SANDRO 11 juin 2008 11:31

    Yohan,

    Là, tu me gènes un peu. J’ai évidement de la sympathie pour la squadra azzura, et pour l’Italie toute entière, ce berceau de tant de choses, de tant de bon gout, de finesse, de culture...

    Mais je suis aussi obligé de reconnaitre que tu as raison..

    Donc, je remonte dans ma loco fantome. "Raconte pas ta vie", disait ma grand -mère.....

     


  • Zalka Zalka 11 juin 2008 11:43

    Le jugement est peut être excessivement négatif. Que certains italiens veuillent cette uniformité, aucun doute ! Rappellons nous les propos du président du sénat italien au lendemain de la finale de la coupe du monde 2006 : "une victoire du terroir contre une équipe de mercenaire".

    Mais peut être qu’il faut aussi tenir compte de l’important vivier d’excellents joueurs italiens, quand en France, le foot est un moyen de sortir des banlieues.

    Et puis vu le nombre d’italiens qui désertent les match de foot pour les matchs de rugby, on peut supposer qu’un grand nombre ne cautionne pas les dérives xénophobes.


    • Yohan Yohan 11 juin 2008 12:03

      @ Sandro, Zalka

      Qui aime bien châtie bien......

      Je connais des italiens que ça encombre et des français de souche italienne qui trouvent la france trop black, beur et qui préfèrent la squadra. J’ai écris cela car j’ai comme un doute, et j’aimerai savoir ce qu’en pensent les joueurs italiens ayant des racines africaines qui évoluent dans le Calcio


    • plume plume 11 juin 2008 16:41

      "l’équipe de France , la vitrine de la France de l’intégration black blanc beur..."
      ce genre de formule me fait vomir ,cette équipe ne représente pas la France, ni un système d’intégration
      on utilise ces joueurs à des fin politique et pour ce donner bonne conscience .
      de plus écrive "moyen de sortir des banlieues." c’est n’importe quoi les recrutements se font en général hors du territoire français et si vous regardiez un peu l’équipe junior de France vous verriez une équipe plus représentative de la France et qui ne vient pas des banlieues
      quand l’équipe gagne c’est aller les bleus quand ils perdent c’est il sont nul c’est africain .
      vous croyez que ça c’est de l’intégration ?
      les français sont raciste au plus profond de leur être mais ils savent aussi que c’est pas bien de le dire donc officiellement on ne l’ai pas et "ALLER LES BLEUS ........si ils gagnent "

      ps : je ne connais pas lerna mais vos réactions sont encore plus débile et visqueuse que certain de ces commentaires


    • Yohan Yohan 11 juin 2008 23:28

      Le football n’a qu’un but, la gagne, ceux qui y jouent savent bien qu’on s’en fout de savoir qui est noir, jaune ou blanc du moment que le joueur est bon et apporte une bonne contribution à l’équipe.

      Ceux qui ont surfé sur la coupe du monde avec ces slogans faisaient de la récup. Ceux qui instrumentalisent le foot dans les tribunes en flirtant avec le racisme développent leur fond de commerce.

      Les joueurs eux n’apprécient ni le premier et encore moins le deuxième. Mais ont-ils la possibilité d’y échapper ? Les sponsors, les politiques, les médias tiennent les cordons de la bourse, les supporters payent leur abonnement....c’est un bon business

      Ce que les joueurs veulent avant tout, c’est qu’on les juge sur leur performance et non leur couleur de peau.


  • Traroth Traroth 11 juin 2008 11:44

    On découvre que le sport spectacle, en plus d’être une oeuvre d’abrutissement collective, a un côté malsain qui est plus inattendu. Ca vient sans doute de la composante nationaliste qu’on lui a greffé...


    • Zalka Zalka 11 juin 2008 12:00

      On pourrait tenir le raisonnement inverse et penser que les compétitions sportives internationales de ce genre ont précisément pour but de se défouler dans un cadre strict.

      Plutot que de se taper sur la gueule par régiments entiers, on met une baballe au milieu d’un vingtaine de gars répartis en deux équipes, et hop !

      Saupoudrez le tout de règles de comportement et de respect, et normalement, vous baissez les tensions.

      Bon, objectivement, le respect est surtout théorique dans les tribunes comme sur la pelouse. D’ailleurs, les hooligans dans leur volonté de se "friter" avec les supporters adverses, accomplissent même l’évolution inverse de ce que je décrit.


  • italiasempre 11 juin 2008 12:12

    @yohan

    pour faire partie de la selection italienne, il faut, comme pour toute selection d’ailleurs, en avoir la nationalité...

    Dois-je vous rappelez que l’Italie n’a pas été un pays colonisateur ? Sans doute faute de moyen, je le reconnais...

    L’Italie n’est devenue que tres recemment un pays d’immigration grace au boom economique des années ’80...donc, ne vous inquitez pas, dans un avenir proche les Azzurri seront moins pales...

    ps Vous etes sur pour Weah ? Pourquoi donc Gullit, Desailly et Rijkaard sont restés des idoles au Milan AC ? 

     

     

     


    • Olga Olga 11 juin 2008 12:50

       

      @italiasempre

      Je crois que tous ceux qui vont te lire et qui possèdent un mininum de connaissances historiques, vont te rappeler le passé colonial de l’Italie. Certes bien modeste, par rapport à d’autres pays experts en colonisation aux quatre coins du monde, mais qui existe bel et bien. Affaire à suivre...


    • italiasempre 11 juin 2008 12:54

      Olga

      Abissinia ? Eritrea ? combien de mois en tout et pour tout ?


    • Yohan Yohan 11 juin 2008 13:04

      @ bonjour italia sempre

      Je pense qu’il s’agit plutôt d’une réaction marginale de supporters frustrés qui utilisent les banderoles pour blesser. J’en avais entendu parler à l’époque et j’ai retrouvé ce lien : http://raphael.afrikblog.com/archives/2008/04/01/8568257.html qui vaut ce qu’il vaut bien sûr


    • italiasempre 11 juin 2008 13:16

      D’accord avec vous donc.

      bonne journée a tous


    • Zalka Zalka 11 juin 2008 14:10

      Donc environ 60 ans pour l’afrique de l’est. A peine 10 pour l’éthiopie. 30 ans pour la lybie. Précisons que l’ensemble de ce territoire était largement moins peuplé que l’Italie, contrairement aux empires coloniaux français et britanniques.

      Olga, ce qui vous échappe, c’est qu’Italiasiempre ne nie pas l’existence formelle d’un empire colonial italien. Il affirme simplement que celui ci est d’une importance géographique et temporelle négligeable en comparaison des principaux empires coloniaux européens : France, Royaume Uni, Espagne, Russie. Même le Portugal avait des posséssions largement plus significative.

      Au niveau, dont vous parlez, on pourrait citer aussi l’empire colonial courlandais : fr.wikipedia.org/wiki/Empire_colonial_courlandais


    • Olga Olga 11 juin 2008 15:04

      @Zalka

       

      "Il affirme simplement que celui ci est d’une importance géographique et temporelle négligeable en comparaison des principaux empires coloniaux européens"

      C’est exactement ce que je dis dans mon premier commentaire : le passé colonial de l’Italie est bien modeste en comparaison d’autres nations colonisatrices.


    • Nobody knows me Nobody knows me 11 juin 2008 17:11

      Bonjour, je parle en gros néophyte à ce niveau là. Mais il faut peut-être prendre en compte la façon dont les colonies ont été gérées. Certaines nations ont sûrement dû déplacer beaucoup plus d’africains que d’autres. Soit parce que ça leur était moins utile (moins de besoin de main d’oeuvre, ...), soit par "idéologie".

      De même, l’abandon du système de colonies a été traité très différemment et la transition s’est plus ou moins bien passée selon le pays colonisateur (la France ayant plutôt bien foiré cette transition en lâchant du jour au lendemain un bon nombre de ses colonies ; c’est en tout cas les qqs restes de mes cours d’histoire...).

      Bonne journée.


    • Nobody knows me Nobody knows me 13 juin 2008 13:49

      Bon, j’ai dû dire une grosse connerie mais je saurai pas laquelle...

       smiley


  • el bourrico 11 juin 2008 12:13

    Lerma est passé, a levé la patte sans s’arrêter, et s’en est allé vers un autre article marquer son territoire.

    En tout cas chapeau, pour passer pour un con c’est de première !


  • Guzecha Guzecha 11 juin 2008 13:33

    L’absence de joueurs de couleur dans l’équipe d’Italie est à mon sens dûe à deux causes majeures :

    - L’immigration est effectivement récente, ses fruits ne sont pas encore mûrs pour le calcio.

    - Le football est un sport très populaire dans toutes les couches sociales transalpines d’où une équipe nationale reflétant assez fidèlement la couche de population des 20-30 ans du pays. Par exemple le génial Pirlo est fils d’un riche industriel, inimaginable chez nous où ce sport a globalement mauvaise réputation en dehors des banlieues.

    Mais les choses changent : récemment, Fabio Liverani a joué pour la Squadra et bientôt ce sera le tour du jeune Balotelli.

    Rappelons-nous l’équipe de France d’il y a une trentaine d’année quand les Blacks étaient si peu nombreux qu’on parlait de "garde noire" en évoquant la charnière Trésor-Adams. La sociologie des footballeurs a bien changé depuis et l’EdF a évolué en conséquence.

    Quant au racisme dans le foot, c’est il est vrai un fléau là-bas... mais aussi chez nous, il n’y a pas si longtemps que j’ai entendu d’un supporter moyen un atroce "Putain de négro" décroché à l’arrière latéral de sa propre équipe qui venait de laisser filer un ballon en touche suite à un enième contrôle approximatif.

    A propos, ledit arrière latéral fait partie de "la garde noire" actuelle...


    • Yohan Yohan 11 juin 2008 14:29

      Je partage votre analyse qui me semble équilibrée


    • Chtiboom 11 juin 2008 16:36

      Comme quoi, il y a des cons partout, même à Lyon


    • Guzecha Guzecha 11 juin 2008 20:32

      @chtiboom

      Ce n’était pas à Lyon... par "garde noire" j’entends comme du temps de Trésor/Adams la défense centrale. N’oubliez pas que celle-ci est composée d’anciens latéraux.

      Mais cela n’ôte rien à votre remarque, pas de restriction géographique à la connerie...


  • LE CHAT LE CHAT 11 juin 2008 16:05

    c’est l’équipe de Lanus qui a été champion d’Argentine ; Lerma en bon trouduc doit compter parmi les supporters assidus !

     


    • Guzecha Guzecha 11 juin 2008 20:51

      MDR

      <mode HS on>

      Le Chat, toi qui dois avoir dans mes âges, te souviens-tu d’un joueur hongrois qui s’appelait Ku qui officiait au FC Bruges et qui en tant que tel a disputé une finale de coupe des champions (du temps où celle-ci méritait son nom) contre Liverpool en 1978 ?

      Plus près de nous il y eut aussi Gabriele Pin. J’attendais avec impatience, comme pour le précédent, la réaction des commentateurs lorsqu’il ferait une tête mais ces petits joueurs avaient éludé la consonne finale, sonore en italien, pour prononcer son nom à la façon de l’arbre. Ah ! comme on est loin de Pierre Salviac annonçant avec délectation les pénétrations du castrais Labit

      <mode HS off>


  • coati coati 11 juin 2008 17:34

    "Même un pays réputé frileux comme la Suisse, pays organisateur, s’y est converti, qui présente aujourd’hui une équipe plus cosmopolite que par le passé.

    Seule exception notable, la Squadra Azzura qui semble ne pas devoir s’y résoudre."

    Vous résumez assez bien l’idéologie anti-raciste.

    Moi je préfère les peuples à votre cosmopolitisme. Pour autant je ne cautionne pas les débordements à caractère raciste que vous décrivez.

     

     


  • snoopy86 11 juin 2008 22:54

    Bonsoir Yohan

    Les manchots n’ont jamais réussi à vraiment m’intéresser mais ce n’est pas une raison pour refuser de boire un coup avec les copains aprés le match....

    Bien à toi...


  • Befana 12 juin 2008 10:39

    Trop de méchants blancs dans l’équipe italienne, trop de gentils noirs dans l’équipe de France... Pff la vie c’est pas juste, la pluie ça mouille, bouh les vilains supporters ! Et à part ça, vous faites quoi de vos journées ??? Allez, welcome to the real world, c’est fini le pays des Bisounours !


  • Flash- 12 juin 2008 19:55

    Déja le titre de l’article me choque "Une squadra azzura bien pâle", accepterons t’on que quelqu’un dise qu’il trouve l’équipe de france "bien sombre" ? Je ne le crois pas.

    Ensuite sur la composition de l’équipe, que les choses soit claires ,le selctionneur a pour mission de selectionner les meilleurs joueurs nationaux,la condition étant qu’ils aient la nationalité du pays. Il n’y a aucune obligation de "quotas" ni de "diversité" juste de constituer la meilleure équipe possible.

    S’il n’y a pas de noirs dans l’équipe italienne ,c’est tout simplement qu’il y a peu de joueurs noirs ayant la nationalité italienne et qu’il y en a encore moins ayant atteint le niveau suffisants pour e^tre selectionnés.

    Il y a bien des joueurs noirs dans le championnat italien,mais la majorité d’entre eux ne sont pas italiens...

    On pourrait même inverser l’accusation, peut-être que le selectionneur italien s’est contenté de faire son boulot, c’est à dire selectionner les meilleurs joueurs sans se soucier de questions de dviersité où de réprésentativité alors que c’est peut-être le selectionneur français qui choisit ses joueurs en se basant sur des considérations politiques voire même sous des pressions politiques.

     


    • Nobody knows me Nobody knows me 13 juin 2008 13:58

      c’est peut-être le selectionneur français qui choisit ses joueurs en se basant sur des considérations politiques voire même sous des pressions politiques.

      Ne pas sélectionner Thuram, Vieira, Henry, Anelka ???? Et on met qui à la place comme FOOTBALLEUR FRANCAIS ? Gignac par exemple ? Non, non, je pense que la sélection tombe sous le sens.

       smiley

      On peut trouver 50 explications avant celle-là. Par exemple l’accès au sport pour les personnes immigrées en Italie. Je n’en ai aucune idée et je n’avance rien, mais c’est un aspect qui n’est pas traité dans l’article. Et ça pourrait être une possibilité comme une autre. Autant plausible qu’un sélectionneur qui base ses critères de composition d’équipe nationale sur la couleur de la peau. A part ce vieux fou d’Aragones, je pense que les autres sélectionneurs sont en général sensés.


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