mercredi 20 janvier 2016 - par Thierry SALADIN

Une vraie campagne électorale présidentielle française, ça se mérite ! (Partie 3)

Dans la deuxième partie de cet article, j'ai exposé mon point de vue s'agissant des responsabilités incombant à certains hommes politiques, ceux qu'on appelle les candidats émergents, lesquels par leur discours non seulement républicain mais résolument favorable à une sortie de la France de l'UE, de l'Euro et de l'OTAN, ont le devoir de s'entendre en vue de parvenir à la signature de ce que j'ai appelé à dessein un programme commun de gouvernement. Il s'agirait d'une alliance politique entre les formations qu'ils représentent, afin non seulement d'offrir au pays en 2017 la campagne électorale présidentielle qu'il mérite — hors de l'éternel ennui qui prévaut depuis déjà deux ou trois éditions — mais de surcroît de permettre aux Français de disposer pour la première fois depuis bien longtemps d'un vrai choix politique : avec d'un côté ce qui est déjà connu : l'éternelle rengaine des partis (FL, LR et PS) et de l'autre une proposition alternative, mise sous le boisseau de manière constante par les médias dominants, et que les citoyens français méritent de connaître.

Certes ce projet n'obtiendrait pas cette fois-ci l'adhésion d'une majorité d'entre eux, mais il aurait déjà le mérite et la possibilité d'être présenté, et pour cela il n'y a qu'une condition, une condition sine qua non  : l'Union. L'union de cinq petits partis, certes différents, mais qui ont en commun dans leur programme pour relever la France ce qu'on appelle la triple sortie : (UE, Euro et OTAN). 

Quoi de mieux pour tenter de réconcilier quelque peu les Français avec la politique qu'un vrai projet novateur et républicain ? Ce serait alors l'avènement d'un mouvement salutaire destiné à permettre un sursaut pour la France.

Mais j'ai également émis des réserves s'agissant des egos et autres ambitions personnelles de tel ou tel dirigeant politique. Je vais y revenir.

Abordons maintenant le dernier volet de ce triptyque, à savoir le rôle des citoyens dans cette affaire. Et il est loin d'être négligeable.

Des cinq formations politiques que voici, l'Union Populaire Républicaine (UPR) Solidarité et Progrès (S&P), le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), le Parti de l'émancipation du peuple (PEP, et le Parti ouvrier indépendant (POI), il faudrait pouvoir obtenir qu'elles signent un accord en vue de la présentation d'un candidat commun pour l'élection présidentielle de 2017.

Le feront-elles ? Je ne sais pas. Y ont-elles déjà pensé ? Je n'en sais pas davantage.

Pourtant il me semble qu'il serait opportun que cela fût fait et d'abord qu'au moins l'une d'elle prît l'initiative de lancer ce processus. Surtout si aucun des deux protagonistes aux prétentions présidentielles affichées (François Asselineau et Jacques Cheminade) ne l'eût fait auparavant. Je verrais bien une lettre, au besoin rendue publique, proposant une rencontre pour en discuter.

L'intérêt de rendre publique cette lettre serait triple :

— les militants et sympathisants du parti demandeur en seraient informés, mais également ceux des autres partis concernés. Autrement dit, ce qu'on appelle la base devrait être associé à ce genre d'événement.

— Ensuite, ces derniers pourraient éventuellement faire pression sur leur hiérarchie pour l'inciter à aller dans le sens de la négociation. On sait ce qu'il faut penser des hommes qui se sentent parfois promis à un destin exceptionnel, tant et si bien qu'ils finissent par être déconnectés des réalités et ils finissent leur parcours là où ils l'avaient commencé dans un tout petit coin du décor de l'Histoire de France. Tout le monde n'est pas de Gaulle.

— Enfin, si d'aventure aucune réponse n'était apportée à cette main tendue, et ce en dépit des demandes formulées par la base, alors les responsabilités apparaîtraient au grand jour. Non seulement la formation politique ayant lancé cet appel pourrait se prévaloir comme désirant vraiment l'union ; soyons clairs : elle aurait fait preuve d'un sens politique aigu et de son attachement à l'intérêt supérieur du pays — ainsi que celles qui auraient répondu favorablement à son appel — mais précisément les formations ayant adressé une fin de non recevoir à cet appel se verraient, elles, montrées du doigt. Et ce ne serait que justice.

J'insiste sur ce dernier point. Comme je l'ai dit dans la deuxième partie, compte tenu des circonstances présentes et de la volonté de l'oligarchie de maintenir sous l'éteignoir les candidats émergents, celui qui se croira plus fort que les autres se prendra une sacrée raclée au soir du premier tour de 2017, en supposant qu'il ait pu auparavant recueillir les 500 parrainages, ce qui est loin d'être acquis. Fût-il, ce candidat, à la tête d'un parti dont le nombre d'adhérents est inscrit sur un compteur tenu au jour le jour.

Et pour être bien clair, je leur donne un nom à ces messieurs à l'ego peut-être surdimensionné : François Asselineau et Jacques Cheminade : ce dernier ayant quand même un peu de bouteille par rapport au premier, puisqu'il a déjà derrière lui deux campagnes présidentielles françaises (1995 et 2012) : aucun des deux ne parviendra à ses fins hors d'une alliance. Je rappelle que dans mon esprit « arriver à ses fins » ne veut pas dire être élu président de la République en mai 2017 — ne rêvons pas — mais figurer parmi les candidats ayant atteint, voire dépassé, les 5% au soir du premier tour (seuil à partir duquel l'intéressé entre dans la cour des grands).

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Édit de Villers-Cotterêts (1539)
François Premier ordonne que désormais les actes officiels seront rédigés « en langue maternelle française et non autrement ».

Je prends ici à témoin les militants et sympathisants de ces deux partis : l'UPR et S&P, et leur dit ceci : si vous souhaitez que votre candidat obtienne au grand maximum de 1 à 3% des voix au premier tour ou bien ne parvienne même pas à obtenir les 500 parrainages, alors laissez-le agir à sa guise. Laissez-le faire la grosse bêtise, celle à laquelle il pense peut-être tous les matins en se rasant devant la glace, et ainsi se ramasser la dérouillée qu'ils méritera, et qui pour moi est déjà écrite. Car quand bien même l'un ou l'autre, voire les deux, réussirai(en)t à passer l'obstacle des parrainages, le score au soir du premier tour les renverra (au mode indicatif, SVP !) l'un et l'autre à leur chères études. Et pour cinq ans. Et ce sera bien fait. Pour l'un comme pour l'autre.

Mais cinq ans, c'est long. En outre, ce serait cinq ans de prolongation sous l'éteignoir médiatique. Et surtout cinq ans de perdus pour la France. Toutes mes félicitations, messieurs !

Pourquoi suis-je en train de prendre à témoin les militants et sympathisants de chacun des deux partis ?

Parce que s'ils ont, eux aussi, un peu de flair politique, un peu de bons sens — ce dont je les crois capables — alors ils comprendront que ce que j'avance ici a du crédit et que hors l'union aucun des deux champions n'a la moindre chance. Aussi, pourquoi les militants des partis concernés ne feraient-ils pas pression sur leur état-major respectif ?

Que représente François Asselineau sans les dix mille adhérents qu'il prétend avoir ? Réponse : rien. Le roi est nu.

Même question pour Jacques Cheminade, et réponse identique pour lui aussi.

À moins que les militants de l'UPR aient envie de suer sang et eau, et de faire une campagne tous azimuts pour satisfaire les velléités du président-fondateur, et à moins que leurs homologues de S&P soient dans les mêmes dispositions d'esprit vis-vis de leur champion déjà deux fois malheureux à cette élection, l'alternative est simple : ou bien l'union ou bien la débâcle.

Mais peut-être qu'il faudra en passer par là. Peut-être qu'une belle dérouillée électorale est nécessaire pour que certains ouvrent les yeux. Peut-être que c'est un passage obligé et qu'il faudra les perdre, ces cinq années ?

Ce serait cinq ans de plus à attendre avant que de pouvoir peut-être apparaître au grand jour et affronter l'oligarchie sur son terrain : les médias. Cinq ans de plus au cours desquels les Français assisteraient mois après mois à l'inexorable destruction de la France, celle que nos grands-pères ont construite après la guerre et nous ont léguée, celle que le CNR conçut pour rétablir la grandeur de la France.

Et qu'on ne se méprenne pas ; autant j'ai beaucoup de respect et même de l'admiration pour les militants de base, autant je suis plus circonspect s'agissant des ambitieux et autres personnages qui auraient tendance à se croire investis d'une sorte de mission.

Une mission qui pourrait aussi finir en fiasco, voire en cauchemar.

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Le cardinal de Richelieu
Fondateur de l’Académie française en 1641.

Pourquoi ?

Parce que quand on se ramasse une raclée électorale, et qu'on a demandé à tout une armée de sans-grades de faire des efforts des années durant, et de donner de l'argent pour finalement ne faire que de la figuration lors du rendez-vous majeur de la vie politique française, il arrive qu'il y ait des voix qui s'élèvent et qu'on ait alors à rendre des comptes...

Faudra-t-il en passer par ce qu'on appelle du rififi au sein de certains appareils politiques ? Le tout observé bien sûr avec quelque amusement par l'oligarchie et les médias à sa botte ? Est-ce vraiment cela que les militants et sympathisants veulent, et surtout le méritent-ils ? Évidemment non.

Et moi-même, je ne le souhaite pas, d'où cet appel à la raison que je lance aujourd'hui.

Mais comme je l'ai déjà dit, peut-être que mêmes les militants et sympathisants de ces deux partis ont besoin de ce revers électoral (= être très loin et en-dessous de 5% des voix) pour que, eux aussi, ils comprennent ?

Je ne sais pas. Les prochaines semaines donneront un élément de réponse.

Pourquoi les prochaines semaines ? Eh bien, parce qu'il n'y a pas une minute à perdre pour les militants. L'élection, c'est dans quinze mois. Une alliance et les négociations préalables pour aboutir, cela pourrait exiger un peu de temps, sans doute plusieurs semaines, voire quelques mois. Aussi, il faut s'y mettre sans attendre. Afin d'espérer un accord avant l'été.

Imaginez un peu : pendant que les médias bassineront les Français avec les primaires du parti LR — aux dernières nouvelles ce serait pour le printemps avec Juppé qui tient la corde — un accord passé sous silence par nos champions et leurs alliés serait signé : un accord basé sur un Nouveau CNR. Incroyable, non ?

Et c'est là que l'oligarchie pourrait commencer à se poser quelques questions... Parce que n'en doutons pas, cette affaire de Nouveau CNR signée en France serait surveillée de très près. On imagine déjà les Juncker et compagnie se dire entre eux : « Houla, la France ce sera un autre morceau que la Grèce... Il y a danger. Ah, ces Français... »

Oui mais voilà, mes compatriotes sont-ils assez malins pour le comprendre ? Et la répnse à cette question est dans les mains des militants ? Eux seuls ont le vrai pouvoir d'influencer les appareils. Eux seuls peuvent, mais seulement s'ils le veulent, exiger d'aller dans cette voie-là.

Oui, mesdames et messieurs les militants des deux partis concernés, cela ne dépend que de vous. Faites donc remonter tout ça par vos cellules et fédérations. Et jusqu'à Paris, SVP ! Et sans tarder.

J'espère donc que dans les prochaines semaines, disons d'ici fin mars 2016, il sera porté à la connaissance du grand public que tel parti invite les autres à une rencontre au sommet. Je le répète, celui qui osera faire ça aura tout à gagner dans cette affaire. Cela échouerait ? Il l'aura fait. Cela aboutira ? Il en aura été à le maître d'œuvre.

Autrement dit : "Pile, je gagne. Face, je gagne également, et la France aussi ".

Et malheur aux abonnés absents !

Le lecteur éprouvera peut-être, et je le fais à dessein, que je me montre quelque peu impertinent vis-à-vis de certains. J'ai mon idée, et puis moi aussi j'ai un peu de bouteille en tant que citoyen. Et surtout ce qu'on appelle de l'intuition.

Alors les citoyens, que devraient-ils faire concrètement ? 

D'une part, je l'ai dit, il faut que les militants des partis concernés fassent pression sur leurs état-majors respectifs. Mais parallèlement commencer la campagne électorale. Comment ?

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Rouget de l’Isle chantant la Marseillaise

En organisant ce que j'appelle des réunions amicales.

Explication :

Nous savons tous, surtout les dames, que selon une mode lancée il y a quatre ou cinq décennies par une firme états-unienne bien connue qui fabrique des boîtes en plastique, une firme dont le nom commence par la lettre T, il est de coutume de vendre ses articles à domicile. Ces dames se retrouvent chez une amie qui les a invitées, et une représentante de la maison T... vient faire son discours afin d'allécher le chaland. Tout cela se déroulant dans une ambiance sympathique autour d'une tasse de thé et des petits gâteaux que l'hôtesse aura préparés avec soin pour l'occasion.

Appelons donc ces réunions, des réunions amicales. Eh bien, je propose que les militants et sympathisants des partis concerné, l'UPR et S&P, mais aussi les autres, se mobilisent à cette fin.

Il y a quatre raisons pour ce faire :

— contrer l'état d'urgence. Surtout dans les six mois précédant l'élection, où il est probable que la tenue de réunions politiques sera sinon interdite, du moins très difficile à organiser. C'est donc un pied de nez que fait le peuple au pouvoir.

— faire passer le message : entretenir par ce qu'on appelle le bouche à oreille la nécessité de la triple sortie (UE, Euro et OTAN). 

— il n'y a encore jamais eu d'exemple de parti politique ayant figuré honorablement à une élection en étant présent uniquement sur l'Internet. C'est donc une manière originale de faire campagne.

— Enfin, cela permettra (mode indicatif, SVP !) une prise de conscience au sein du peuple que décidément rien ne va plus de nos jours dans ce pays, et ceux ou celles qui auront eu le courage (franchement, c'est à la portée de n'importe qui, ce que je propose de faire) auront valeur d'exemple. Cela permettra, de proche en proche, une prise de conscience politique du peuple et ainsi de diminuer les bataillons de gens qui s'apprêtent à s'abstenir en 2017 (eh oui, parce que les conditions sont d'ores et déjà réunies pour que l'abstention soit en hausse par rapport aux autres élections présidentielles). 

Agir ainsi, cela porte un nom : cela s'appelle faire preuve d'intelligence, de capacité d'adaptation à une situation donnée. L'état d'urgence est maintenu, et neutralise la volonté de réunions publiques ? Qu'à cela ne tienne, les réunions, nous les ferons à la maison.

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Nous avons tous des amis. Et il nous arrive de les inviter à la maison. Le principe consiste donc à les inviter, un après-midi, ou mieux un soir, pour passer un moment agréable, avec repas à la clé. Mais en y associant la présence, elle aussi amicale, d'un intervenant qui fera un court exposé politique suivi d'un débat, et ce en vue de la prochaine élection présidentielle.

Et qu'on ne me dise pas que cela n'est pas possible ou que cela ne marchera pas, car cette technique je l'ai expérimentée personnellement et elle donne toute satisfaction.

Ça marche. Et même très bien. La campagne électorale des européennes en 2014 me l'a prouvé. Et j'ai fait trois réunions amicales, lesquelles précédaient la réunion publique dans la même ville...

Avantage : on fait passer un message. Sauf si vous avez quelque fondé de pouvoir d'une entreprise du CAC 40, ou un administrateur de Goldman Sachs parmi vos relations, il est probable que chacun de vos amis devrait en sortir ravi. Ou du moins avoir appris quelque chose susceptible de nourrir sa réflexion.

Condition élémentaire qui va de soi, mais encore faut-il la préciser : tout cela doit se passer dans la meilleure ambiance et chacun doit pouvoir dire ce qu'il souhaite sans être l'objet d'invectives ou d'attaques personnelles. Sinon, fiasco assuré. Cela dépend donc avant tout de l'hôte et aussi du présentateur.

Ensuite, chacun peut à son tour refaire la même chose avec son propre réseau. Et ainsi de suite.

Matériel nécessaire : aucun. il suffit d'avoir les idées claires et de savoir quelque peu les exprimer.

« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement

et les mots pour le dire arrivent aisément. »

(Boileau)

Personnellement, j'utilisais mon ordinateur portable, sur lequel j'avais créé un diaporama, et un cable destiné à relier l'ordinateur à l'écran plat de la maison (prise hdmi). Je préconise l'achat d'un cable de cinq mètres de long.

Créer des circuits :

Il pourrait aussi être envisagé, selon les besoins, de créer des circuits au moins départementaux voire régionaux afin de pouvoir mettre tel présentateur en relation avec telle personne désireuse de faire une réunion amicale chez elle. Ce dernier point étant à étudier quant à son intérêt et à sa faisabilité. Pour toute question, me contacter à l'adresse internet de cet article que j'ai rappelée plus bas pour chacune de ses deux premières parties.

Je formule le vœux que des bonnes volontés et des compétences apparaîtront ici ou là, partout en France.

Parce qu'il faut également bien se mettre en tête que les échanges sur l'internet, c'est bien joli, mais ce n'est pas comme cela qu'on fait une campagne électorale. Rien ne remplacera le contact direct. Il suffit de voir comment font les grands partis. Ils ne font pas leur propagande que sur l'Internet, eux. Loin s'en faut. J'ai du reste beaucoup de mal à faire comprendre cela, même à certains de mes amis. Nos échanges sur Agora Vox existent, certes, mais cela ne remplacera jamais une bonne réunion physique. D'une part, parce que la fraction des gens fréquentant les sites politiques sur l'Internet est très faible, si on l'a rapporte à la population, d'autre part rien ne peut remplacer l'échange direct. On ne fait pas une campagne électorale en restant à taper sur son clavier d'ordinateur. C'est pratique, c'est confortable, mais c'est zéro sur le plan de la diffusion d'un message aux masses, surtout quand ledit message est boycotté par les médias.

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François Asselineau + Jacques Cheminade
Sont-ils capable de s’entendre, pour le plus grand bien de la France ?

Conclusion : 

Une campagne électorale présidentielle, ça se mérite ! Évidemment, et rien ne se fera en restant tranquillement assis sur son canapé ou en clavardant sur son ordinateur.

Si les lecteurs de cet article, d'une part, si les sympathisants et militants des partis concernés par cette alliance d'autre part, le veulent — à commencer par ceux de l'UPR et ceux de S&P — ils ont une belle carte à jouer. Une carte maîtresse. Et cette carte sera, n'en doutons pas, une dame de cœur pour la France. Mais personne d'autre ne la jouera à notre place.

Ce que je propose de faire est à la portée de chacun. C'est raisonnable et sera efficace.

Résumons :

1)pour les militants, faire remonter maintenant l'information, voire faire pression, pour que les états-majors prennent contact entre eux afin d'ouvrir une négociation inter-partis (UPR, S&P, PEP, PRCF, et POI) en vue d'une alliance électorale.

2) ensuite, ou en même temps, commencer à organiser des réunions amicales chez soi.

En conclusion, ce qui est proposé ici, cela s'appelle agir pour son pays, cela s'appelle aussi prendre au sérieux son rôle de citoyen, cela s'appelle enfin prendre son avenir en main. Parce qu'une vraie campagne électorale présidentielle française en 2017 — nous avons tenté de le démontrer — ça se mérite !

Pour ce qui me concerne, le lecteur aura sans doute déjà une idée de ce que je compte faire ces prochains mois.

Bien cordialement à tous.

Thierry Saladin

Liens utiles :

Les deux premières parties de cet article :

Une vraie campagne électorale présidentielle française, ça se mérite ! (Partie 1)

Une vraie campagne électorale présidentielle française, ça se mérite ! (Partie 2)



157 réactions


    • GrandGuignol GrandGuignol 21 janvier 2016 15:31

      @Porcu Nustrale
      « Que ce soit au début, au milieu ou à la fin, implicitement ça signifie que les autres étaient collabos. »

      N’importe quoi, alors pour vous tous ceux qui n’étaient pas résistants pour diverses raisons comme la peur de mourir, la peur pour sa famille et ses enfants ou hypnotisés par la propagande, entre autres, étaient des collabos ?

      Heureusement que non, sinon à la libération les 3/4 de la population française aurait été considérés comme des collabos....

      Et bien moi non voyez vous, je n’ai pas un esprit binaire à la Bush qui disait : « Où vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous ! »
      Cette réduction que vous faites consciemment ou pas, n’est pas dans mes propos.

      Bon je vous salue et vous laisse à vos interprétations binaires et autres points Godwin. smiley


    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 19:15

      @Michele D

      Si je vous comprends, vous souhaitez ne pas appliquer la constitution française ? Que faites vous de l’article 5 ? Désolé de vous le dire, une sortie « unilatérale » ne respecte pas la constitution française. Pendant que vous y êtes, y a t-il d’autres articles de la constitution que vous ne voulez pas respecter ? Vou savez qu’on appelle dictateur un président qui ne respecte pas la constitution.

      " Titre II - LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ARTICLE 5.

      Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.

      Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités."

      Ce que vous dîtes sur l’article 50 est faux. Il s’agit de négocier des mesures techniques telles que le moment ou la France cesse de payer l’U.E, le moment où le montant de la PAC cesse de lui être versé, ce qu’il convient de faire de tous les français employés par l’UE, etc. Par ailleurs, une sortie unilatérale, comme vous l’écrivez, n’empêchera pas les offensives de la finance. C’est ridicule.

      Pour le reste, je n’ai même pas le courage de répondre. Il y a trop de grossièretés.


    • GrandGuignol GrandGuignol 22 janvier 2016 00:33

      @Porcu Nustrale

      je n’ai rien à assumer, mon brave, j’ai bien précisé ma pensée et la technique que vous employez qui consiste à culpabiliser pour déstabiliser est une vieille méthode.. ?
      Soyez un peu imaginatif que diable !

      Les trolls de nos jours ne se remettent pas en cause, utilisent de vieilles ficelles éculées comme leurs maîtres à penser et ne s’aperçoivent pas du ridicule abyssal dans lequel ils se débattent...en vain.


    • GrandGuignol GrandGuignol 22 janvier 2016 00:37

      @GrandGuignol
      Correction , faute de frappe sur le ? :
      « ..la technique que vous employez qui consiste à culpabiliser pour déstabiliser est une vieille méthode... »


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 07:46

      @Michele D
       -1- En 2012, ce n’était pas des élections Européennes, mais Présidentielles.
      - 2- Asselineau a publiquement proposé une alliance à Nikonoff qui l’a refusée, c’était en 2011, sur la radio Beur FM. Ce qui fait déjà deux erreurs importantes dans votre texte.


      Je ne vois pas comment on peut faire un CNR avec des organisations qui refusent de faire une alliance, comme le PRCF et le M’PEP ? Mais vous allez sans doute nous l’expliquer ?

      Le M’PEP passe son temps à faire des erreurs de stratégie politique, mais bien sûr, c’est la faute de l’ UPR...
      - Le M’PEP a refusé de s’allier à l’ UPR en 2011.

      - Il a couru derrière le FDG pendant 5 ans, en pure perte.

      - Il a perdu la moitié de ses adhérents en appelant sans cesse à l’abstention aux élections.

      - Sur le terrain, il passe son temps à s’occuper d’écologie.
      Alors que l’ UPR proposait dans son programme régional, le referendum d’initiative populaire, en particulier sur les grands projets inutiles et l’environnement, le M’PEP a appelé à voter « carton rouge » , et pas à voter pour les 14 listes de l’ UPR.

      - Et maintenant, il attaque l’article 50  ! Et donc implicitement l’ UPR.
      C’est sans doute par volonté unitaire, pas vrai ?
      Surtout ne changez rien, continuez à vous tirez des balles dans le pied !

  • Alexei88 20 janvier 2016 21:31

    Étant adhérant UPR et connaissant un peu le Cheminade des débuts (1995), je ne suis pas du tout convaincu par ce rapprochement, il faudrait pour que cela fonctionne que Cheminade expurge de son mouvement ses dérives sectaires au sens réel du mot : "appât, hameçon, domination...". (le site prevensecte est très bien fait).

    J’ai assisté à deux conférences de Cheminade en 1995, l’une sur Jean Jaurès, très intéressante (l’appât), je ne savais pas qui il était et qu’il comptait se présenter à la présidentielle, puis l’autre conférence sur la fresque de Raphaël au Vatican L’École d’Athènes... (l’hameçon) à priori rien à voir avec la choucroute mais comme j’étais en école d’art, j’étais intrigué, je n’ai pas été déçu :

    Cheminade a passé 2 heures à tracer des lignes pour mettre en valeur la structure de la fresque à base du nombre d’or puis s’est mis à jouer au piano la Marseillaise en montrant que le nombre d’or s’y trouvait aussi... et que donc, de par sa culture et son esprit platonicien sa candidature à la présidentielle était "absolument nécessaire"... Je fais court, il a aussi parlé de Goethe et de Schiller, et bien sur de Larouche, mais très peu.

    je vous laisse imaginer la tête que j’ai fait en voyant ce personnage brillant et cultivé se saborder de manière aussi ridicule en fin de conférence...

    Même si je n’ai pas mordu à l’hameçon, beaucoup le font. J’ai bien sûr été appelé par quelqu’un de S&P à plusieurs reprises, j’ai finit par lui dire que son mouvement sentait la secte à plein nez (j’ai une tante qui a fait parti des rosicruciens, je connaissais donc les rudiments de l’endoctrinement sectaire bien malgré moi). Il a paru étonné mais n’a plus insisté.

    Tout ça pour dire que l’UPR ne trouverai pas de moyen plus sûr de se saborder que de s’allier à S&P ! Même si beaucoup d’idées sont bonnes sur le plan économique, ces gens sont à fuir comme la peste ! Le résultat serait tout simplement l’inverse de celui escompté !

    Le M’Pep ne veut plus sortir de manière unilatérale de l’UE : (http://m-pep.org/Pour-sortir-de-l-Union-europeenne-ne-surtout-pas-utiliser-le-miroir-aux).

    Ça ne laisse donc qu’une alliance possible qu’avec le POI et le PRCF.

    Les réunions d’amis sont une bonne idée.

    Bien cordialement.


    • leypanou 20 janvier 2016 22:55

      @Alexei88
      Le M’Pep ne veut plus sortir de manière unilatérale de l’UE : le lien dit exactement le contraire !!!

      Je mets un copier-coller d’une partie du contenu du lien :

      La sortie de l’Union européenne et de l’euro doit au contraire se faire par une décision unilatérale d’un pays, en créant une situation de fait, démarche qui ressemble à la politique de la « chaise vide » menée par le Général de Gaulle entre juin 1965 et janvier 1966.

      Avez-vous lu en diagonale ou autre chose ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 janvier 2016 23:03

      @Alexei88
      Voilà ce que l’ UPR pense de Cheminade.


      Il faut dire que les zigzags sont nombreux !
      Une fois Cheminade dit Sortons de l’ UE de l’euro et de l’ OTAN sans expliquer comment on en sort.

      Puis il a comme projet « Pour sauver l’ Europe et la France » ...
      Je n’ai pas de temps à perdre avec des gens qui ne savent pas où ils habitent.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 janvier 2016 23:19

      @leypanou
      Le M’PEP ne veut pas sortir par l’article 50.
      Vous croyez que violer les Traités est sans conséquences ?

      Du temps de De Gaulle, il n’y avait pas de clause de sortie aux Traités, maintenant il y a l’article 50.


      Violer les Traités, alors qu’il y a une clause de sortie, c’est se mettre en tort vis à vis du Droit international , et l’ UPR est pour le respect su Droit international. Comme Poutine.

      Violer les traités, c’est s’exposer à des plaintes auprès de la Cour de Justice européenne et du Tribunal pénal international, ce qui aura comme effet de retarder la sortie, de risquer des millions d’euros de pénalités, pour au final être prié de sortir ... par l’article 50. On aura perdu du temps pour rien.

      Mais les gauchistes, ça leur plaît de transgresser le droit, ils se prennent pour de grands révolutionnaires, alors qu’ils ne font que copier les USA et les dictatures.


    • Alexei88 20 janvier 2016 23:25

      @leypanou
      le Mpep ne veut PLUS SORTIR de l’UE, il a beau dire le contraire dans la phrase, il se contredit tout de suite après en parlant de la chaise vide, cela s’appelle du chantage, est ce que De Gaulle est sortit de la CEE ? non... d’ailleurs vous ne citez qu’une partie de la phrase, le titre est « non à l’article 50, le miroir aux alouettes ». Il n’ y a qu’une manière légale de sortir de l’UE et c’est l’article 50... pas de bol, le M’pep refuse de l’appliquer. « il n’y a qu’une manière de dire oui, c’est oui, tout le reste veut dire non... »


    • troletbuse troletbuse 20 janvier 2016 23:57

      @troletbuse
      Pire que Sarko


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2016 00:07

      @troletbuse
      Je n’ai pas compris la même chose, dans l’ OTAN, on y est jusqu’au cou  !
      Hollande veut des bases militaires officielles de l’ OTAN sur le territoire français.
      Jusque là, elles y étaient, mais pas officiellement, non ?
      De Gaulle doit se retourner dans sa tombe !


    • Alexei88 21 janvier 2016 00:10

      @Fifi Brind_acier
      Merci Fifi, je ne connaissais pas la page UPR sur Cheminade, cela confirme mes doutes et mes propres recherches sur le personnage.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2016 00:14

      @leypanou
      Il y a des dizaines de Traités signés par l’ UE au nom de la France, il faut trier pour savoir ceux qu’on garde.
      Il y a le solde des milliards versés au budget de l’ UE qu’il faut récupérer.
      Il y a le sort des fonctionnaires français dans les diverses Instances européennes qui ne seront plus payés. Si l’article 50 prévoit des négociations de sortie, c’est qu’il y a , comme dans un divorce, de multiples questions à résoudre, dont la sortie de l’ euro .


    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 00:20

      @leypanou

      Je pense que vous ignorez en quoi consistait « la politique de la chaise vide » de De Gaulle. Pour mémoire. Charles De Gaulle n’avait pas la majorité à l’assemblée nationale. Il lui était donc impossible de dénoncer le traité de Rome. S’il avait eu la majorité il l’aurait probablement fait. Il ne l’a pas fait parce qu’il n’en avait pas le pouvoir. La politique de la chaise vide était un pis-aller, une manière de refuser le traité de Rome et les décisions de la communauté européenne naissante auxquelles il refusait de participer. Donc, sortir « unilatéralement » de l’UE comme le prétend le PEP en faisant le rapprochement avec la politique de la chaise vide de De Gaulle est une pure ineptie. JN le sait, il gruge de cette façon ses interlocteurs. Il adopte, en cette circonstance, la posture de Jean Luc Mélenchon qui, lui, souhaite « renverser la table ». Et bien non, cela ne se passe pas comme ça. Si vous sollicitez le suffrage des électrices et des électeurs pour, dès votre nomination, désobéir à la constitution, vous commencez bien mal votre quinquénat. Un programme politique, c’est un programme qui respecte les électrices et les électeurs, ainsi que la constitution de la 5ème République. Ne pas le faire, c’est prendre des postures de dictateur.

      Par ailleurs : "ARTICLE 5.

      Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.

      Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités."

      Un décision unilatérale, pour sortir de l’UE, serait contraire à la constitution française parce que cette décison ne respecterait pas les traités pour lesquels la France s’est engagée auprès de l’UE. La France perdrait instantanément toute crédibilité internationale. Ses autres partenaires se poseraient bien des questions sur la faculté de la France à respecter ses engagements et lesquels. Facile de ne pas respecter un traité, d’accord. Mais les autres traités, pourquoi diable les respecteriez vous ? Ceci n’a strictement aucun sens. Le PEP déconne à plein tube, ses analyses sont mauvaises.


    • leypanou 21 janvier 2016 10:21

      @Ar zen
      La France perdrait instantanément toute crédibilité internationale. Ses autres partenaires se poseraient bien des questions sur la faculté de la France à respecter ses engagements et lesquels. Facile de ne pas respecter un traité, d’accord. Mais les autres traités, pourquoi diable les respecteriez vous  ? : allons, allons, la crédibilité internationale, on sait ce qu’on en fait quand le besoin se fait sentir si on veut vraiment. Ce n’est pas la perte de crédibilité qui empêcherait la France de faire ce qu’elle veut, cf l’affaire des Mistrals ; le Royaume Uni,en ce moment, est en train de négocier avec l’UE, alors qu’il a accepté les conditions de l’UE il y a quelques années. Peut-être que la sortie de l’UE par l’article 50 est plus crédible, je n’en sais rien, je ne suis pas juriste.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 21 janvier 2016 12:17

      @leypanou
      Les ventes d’armes dans le cadre de l’ OTAN n’ont rien à voir avec des accords de coopération que peuvent signer entre eux des pays souverains.


      Quand Cuba échange des médecins contre du pétrole vénézuélien, c’est un accord de coopération. Quand la France vend des armes à l’ Arabie Saoudite, c’est en tant que vassale de l’ OTAN.

      Mais le fond de l’affaire est le respect du Droit International. Les traités européens relèvent sur Droit international.


      L’UPR est d’accord avec Poutine quand il dit «  Nous sommes témoins d’un mépris de plus en plus grand des principes fondamentaux du Droit International ».

      Si vous trouvez qu’il est normal que la France et les USA interviennent en Syrie, sans l’accord du gouvernement syrien, ni des Nations Unies, c’est que vous êtes d’accord avec l’ impérialisme américain. Mes condoléances.

    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 12:27

      @leypanou

      Petite confusion Leypanou ! Vous citez l’affaire des « Mistrals ». Il s’agit, ni plus ni moins, qu’un contrat commercial passé en la France et la Russie. Pour cause de non livraison, sanctions européennes obligent, la France a été dans l’obligation de dédommager la Russie. Un accord commercial, reste un accord commercial. Je ne vois pas très bien pourquoi vous abordez ce sujet des Mistrals pour évoquer la crédibilité de la France. La rupture du contrat de livraison a obligé la France à des dédommagements. Quoi de plus simple ?

      Moi, je vous parle de respecter des traités, ce que le président de la République doit faire en vertu de l’article 5 de la constitution. Si le début d’un quinquénat consiste à ne pas respecter les traités qui engagent la France, si le président de la République s’en contrefiche de l’article 5 de la constitution qui lui fait obligation de respecter les traités, alors la France prend le chemin de la dictature. C’est tout ! Si le président d’un pays ne respecte pas la constitution il devient un dictateur. Il n’y a pas d’autre mot !

      D’où tenez vous que la G.B est en train de négocier avec l’U.E ? Vous avez des informations que je n’ai pas ! Pouvez vous me les transmettre ? Ce que je sais, c’est que le premier ministre britanique s’est engagé à mettre sur pied un référendum pour connaître l’opinion du peuple concernant l’appartenance de la G.B à l’U.E. Si le peuple ne souhaite pas rester dans l’U.E, si le résultat du référendum prend cette tournure, alors la GB appliquera l’article 50 pour sortir de l’UE en vertu du droit des peuples à disposer d’eux même. Il n’y a rien de plus simple.

      Pour sortir de l’U.E il n’existe aucune autre alternative que l’article 50. Le passage en force que souhaite le PEP est une hérésie. Je m’étonne que quelqu’un comme Jacques Nikonoff puisse avancer de telles absurdités. Il serait élu président de la République et il commencerait, immédiatement une carrière de dictateur ! Puisque le programme de PEP est de sortir de l’U.E sans l’utilisation de l’article 50, alors il doit assumer ses positions. Il doit dire à ceux qui le suive, à ses électeurs, qu’il désobéira à la constitution française et à son article 5. Alors, quelle crédibilité pour un postulant à la présidence de la République, qui annonce qu’il va désobéir à la constitution. Il faut être profondément touché pour voter pour un programme qui annonce la désobéissance à la constitution. Moi, cela me fout les choquottes !


    • Michele D 21 janvier 2016 13:35

      @Alexei88
      Il est consternant de lire ce que vous écrivez à propos du M’PEP « le Mpep ne veut plus sortir de l’UE ». Alors même que nous n’avons cessé d’argumenter en faveur de la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. Que vous soyez persuadé qu’il faudrait passer par l’article 50 est une chose, et votre droit. Que vous soyez en désaccord avec les propositions du M’PEP pour en sortir est aussi votre droit. MAis que vous soyez tellement accroché à une sortie par l’article 50 (manière légale pour vous) ne vous autorise pas écrire n’importe quoi sur le M’PEP. 

      Allons plus loin. Vous arguez de la légalité. Laquelle ? Celle de l’UE et du Traité de Lisbonne ? Le M’PEP s’appuie lui sur la légitimité du peuple français à sortir unilatéralement de l’UE sans se référer au traité de Lisbonne qui est le résultat d’un coup d’Etat parlementaire bafouant le NON au TCE de 2005.
      Parlons en !

    • Michele D 21 janvier 2016 14:47

      @Ar zen
      Imaginez qu’un président de la République soit élu parce qu’il a annoncé sa volonté de sortir de l’UE de l’euro et de l’OTAN. Il serait donc légitime parce que « il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrite du territoire et des traités » à mettre en oeuvre la sortie immédiate de l’UE et de l’euro et de l’OTAN. Sauf à considérer que les traités européens restent au dessus du reste. Votre raisonnement ne tient pas mais je ne me permets pas de vous écrire que vous déconnez à plein tube. Ces échanges se nomment débat d’idées et pas jugement définitif. C’est ainsi que nous pourrons progresser. En débattant.


    • Alexei88 21 janvier 2016 15:48

      @Michele D

      Et comment ferez vous concrètement ?

      C’est ça le nœud du problème, le réel, pas les beaux discours, je n’ai rien contre le M’pep mais quand j’ai lu le texte les bars m’en sont tombé, c’est incompréhensible ! C’est pas comme si le M’pep avait toujours eu cette position anti art.50, c’est un revirement vers l’inconnu, de l’hypothétique. Je ne m’accroche pas à l’article 50 comme à une bouée de sauvetage mais j’aime bien savoir ou je met les pieds...

      Concrètement qu’est ce que vous allez faire ? vous présenter aux élections pour proposer une 6e république en dehors de l’UE avec referendum  ? Appeler à une grève générale ? Prise du pouvoir et refus de verser les cotisations à l’UE ? Quoi donc ?

      Quels sont les démarches que vous allez entreprendre et en aurez vous les moyens ? Les questions de juristes ne sont pas si anecdotiques. Nous sommes d’accord que le traité de Lisbonne est une forfaiture, là n’est plus la question, la question est que nous avons un outil tout trouvé qui simplifie considérablement la démarche et permet de se concentrer sur toutes les autres difficultés. Bien sûr que nous aurons des attaques spéculatives et des intimidations mais nous les aurons aussi en dehors de l’article 50 et avec EN PLUS le problème de la sortie à résoudre.

      Être idéaliste et refuser d’employer un moyen parce qu’il vient de l’ennemi c’est bien beau mais on est en guerre ! Je regarde juste l’efficience du moyen, sa simplicité et son évidence. Si vous en avez un meilleur je suis preneur ! Mais de ce que j’ai lu, je considère que vous rejetez un outil précieux et précis sans proposer quoi que ce soit de concret sauf un bras de fer hasardeux (avec quelle force politique ou syndicale ?) et dans l’absolu (Quand ? Où ? Comment ?).

      Je ne demande qu’à être convaincu, mais présentez du concret par pitié ! J’en ai marre de me faire enfumer par les beaux discours.


    • leypanou 21 janvier 2016 17:08

      @Ar zen
      D’où tenez vous que la G.B est en train de négocier avec l’U.E ? Vous avez des informations que je n’ai pas ! Pouvez vous me les transmettre ?  : renseignez-vous aussi autrement que sur le site de l’UPR.

      Ce que je sais, c’est que le premier ministre britanique s’est engagé à mettre sur pied un référendum pour connaître l’opinion du peuple concernant l’appartenance de la G.B à l’U.E. : lisez autre chose (moi par exemple, je regarde SkyNews de temps en temps). David Cameron est un europhile, donc il négocie certaines parties de son adhésion, les parties qu’il veut présenter aux conservateurs eurosceptiques comme étant un retour de souverainetés par rapport à l’UE, conditions nécessaires pour lui pour appeler à voter OUI au référendum sur le maintien dans l’UE.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 07:53

      @Michele D
      C’est tout à fait votre droit de ne pas vouloir appliquer le Droit International.
      Il se trouve que la seule sortie légale de l’ UE, c’est l’article 50.
      Vous avez mis 10 ans pour vous en rendre compte, ou bien c’est juste pour ne pas faire alliance avec l’ UPR ?


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 21 janvier 2016 12:20

    Et bien, ça m’a l’air bien parti votre « association » ^^


  • Yautja 21 janvier 2016 13:02

    Dans le CNR il y avait aussi les syndicats, il faudrait les associer à cet appel sans doute ?


    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 13:22

      @Yautja

      Votre question est pertinente et mérite réflexion. En ce qui concerne les syndicats, je crois qu’il faut distinguer les syndicalistes et ceux qui constitutent la direction des syndicats. En effet, hormis « sud », tous les autres syndicats en France ont adhéré à la Confédération Européenne des Syndicats -CES-. Cette CES, est arrosée par la commission européenne et distribue ses liquidités à tous les syndicats européens. Comment acheter la « paix syndicale » ? En rémunérant les syndicats ! C’est pas plus compliqué que cela. Les syndicats français sont donc à la solde de la CES elle même stipendiée par la commission européenne. Associer les syndicats au nouveau CNR se serait associer certains syndicalistes « de base » au projet et non ceux actuellement à la tête de ces syndicats, ainsi que la direction de « sud » qui a su conserver son autonomie. « Le poisson pourrit par la tête ».


    • Michele D 21 janvier 2016 13:38

      @Ar zen
      Oui la plupart des syndicats sont englués dans la CES. Peu d’espoir à nourrir aujourd’hui de ce côté là. Mais il existe des milliers de syndiqués en désaccord avec leurs directions et qui pourraient être prêts à rejoindre un rassemblement pour la démondialisation, la sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.


    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 13:57

      @Michele D

      C’est très exactement ce que j’ai écrit. Merci de le souligner, je me sens moins seul.


    • Aristide Aristide 21 janvier 2016 16:52

      @Ar zen

      Quand vous dites que le poisson pourrit par la tête pour les syndicats, vous pensez que c’est aussi bon pour l’UPR ? 



    • Legestr glaz Ar zen 21 janvier 2016 17:08

      @Aristide

      C’est un proverbe, donc, c’est scientifiquement prouvé ! Lorsqu’il pourrit, il pourrit par la tête. Tant qu’il est frais, pas de problème. C’est d’ailleurs la tête du poisson le morçeau de choix. Dans ma famille tout le monde se battait pour avoir la tête. La tête d’un grondin, par exemple, qu’est-ce que c’est bon ! J’exclus les sardines, leurs têtes ne sont pas bonnes. Le saint pierre, un vrai délice.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 07:57

      @Aristide
      Vous êtes au PS, Cahuzac a encore fait des cachotteries ? et l’autre qui a des allergies administratives, ça va ?

      Quand on voit le nombre d’affaires au PS, à Droite et au FN, ça donne pas envie.


  • iErOgLiF 21 janvier 2016 17:42
    Qu’est-ce que l’UPR pense de Jacques Cheminade ?

    S’agissant de M. Cheminade et de son mouvement Solidarité & Progrès (avec l’acronyme S&P, comme Standard & Poor’s), nous vous rappelons les 7 points suivants :

    1) S&P est un parti alter-européiste qui ne propose absolument pas de sortir de l’UE

    Le site Internet de S&P ne mentionne nulle part ce qui fait l’axe essentiel de l’UPR, à savoir la sortie de l’Union européenne en application de l’article 49-A du traité de Lisbonne (art. 50 de la version consolidée).

    Le site de S&P précise bien au contraire qu’il « est nécessaire que les hommes politiques européens se mettent réellement à croire à l’Europe comme projet, non comme discours. C’est ainsi que se sont formés les Etats-nations, et ce n’est pas autrement que pourra se constituer l’Europe. ». http://www.solidariteetprogres.org/article5433.html

    2) S&P entretient la confusion des concepts sur l’Europe, et conforte ainsi les mensonges de la propagande européiste

    Parmi les « projets » censés faire naître l’Europe, S&P propose de « multiplier par trois le budget de l’Agence spatiale européenne (ESA), très inférieur à celui de la NASA » ou de « construire un lanceur lourd allant au-delà d’Ariane V-ECA ». http://www.solidariteetprogres.org/article5433.html

    En évoquant « l’ESA » – dont l’acronyme français est ASE – et Arianespace, S&P entretient le mythe mensonger qui voudrait que ces projets découlent de la construction européenne alors que, comme Airbus, il ne s’agit que d’une coopération internationale – par ailleurs hautement souhaitable. L’ASE est en effet une coopération intergouvernementale qui regroupe certains pays membres de l’UE (pas tous) et d’autres qui ne le sont pas : Norvège, Suisse, Canada, Turquie, Ukraine (http://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_spatiale_europ%C3%A9enne)

    Ainsi, S&P, qui prétend révéler le dessous des cartes à nos concitoyens, est étrangement peu regardant pour reprendre à son compte les bobards de la propagande européiste.

    3) S&P se fixe non seulement comme projet de construire l’Europe, mais aussi « d’américaniser l’Europe »

    C’est ce qu’a expliqué M. Cheminade dans son discours La recherche du bonheur : une idée neuve pour l’Europe du 1er décembre 2003 : « Lyndon LaRouche a défini hier sa tâche comme celle « d’américaniser l’Europe », et en particulier la France. Je sais que beaucoup d’entre vous ont peut-être été choqués, heurtés ou vexés par cette affirmation, faute d’en comprendre pleinement la signification ». http://www.solidariteetprogres.org/article505.html

    4) S&P se fixe non seulement comme projet « d’américaniser l’Europe » mais aussi de « se libérer de l’idéologie française »

    On lira à cet égard les commentaires, très contestables, très démobilisateurs et très oiseux compte tenu des urgences des Français, qui figurent dans
    http://www.solidariteetprogres.org/sp_Dossier_IdeologieFrancaise.php


  • iErOgLiF 21 janvier 2016 17:43
    5) S&P met en avant sur son site Internet des propositions farfelues qui achèvent de le décrédibiliser aux yeux du grand public

    Parmi les « perles » que l’on trouve sur le site, on notera que S&P propose de bâtir l’Europe en installant « des centres polytechniques de recherche, de formation et de production industrielle en orbite spatiale », en « industrialisant la Lune, en exploitant en particulier ses réserves d’hélium3 », « en entamant l’exploration martienne, en préparant des voyages par propagation nucléaire, d’abord fission puis fusion, pour réduire la durée des trajets à dix-quinze jours ».

    Parmi ses priorités politiques absolues, S&P proclame « l’impératif moral de coloniser la Lune et Mars » ( http://www.solidariteetprogres.org/article5248.html) et convie pour cela ses lecteurs à admirer la planète Mars en 2059 : on y décrit la ville de « Kepleropolis » dont les habitants ont « les yeux rivés sur le lancement imminent du nouveau vaisseau spatial révolutionnaire Kepler II, le premier engin à utiliser, à titre expérimental, un moteur à réaction matière-antimatière ». http://www.solidariteetprogres.org/article5796.html

    Pendant que le mouvement de M. Cheminade vaticine ainsi sur un « moteur à antimatière », il « oublie » de proposer aux Français un moyen simple et concret de rétablir au plus vite la souveraineté et la démocratie en France….

    Qui ne voit la supercherie ?

    6) S&P est un mouvement à la réputation sulfureuse, accusé régulièrement de dérive sectaire, d’antisémitisme, et aussi d’être financé en sous-main par des services de renseignement

    Pour parfaire le panorama, nous invitons nos lecteurs à lire tout ce qui se dit et s’écrit sur le web à ce sujet, et notamment http://www.unadfi.com/spip.php ?article371, et http://www.prevensectes.com/solidarite3.htm, ainsi que
    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/solidarite-et-progres-l-extreme-69750

    Sans porter de jugement sur le fond, force est donc de remarquer que cette image détestable, fondée sur des éléments objectifs (les « chorales » en l’honneur de Lyndon Larouche, les propos antisémites, etc.), condamne S&P à rester ce qu’il est depuis 32 ans : un mouvement sulfureux et totalement marginal (la première campagne électorale de M. Cheminade, actuellement âgé de 69 ans, remonte à 1978)

    ————————–

    7) Enfin, cerise sur le gâteau, M. Cheminade a été plusieurs fois condamnée par la justice, pour escroquerie et pour diffamation publique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Cheminade)CONCLUSION

    Qui peut nous dire, au vu de cet impressionnant palmarès, en quoi l’UPR a le moindre point commun, du point de vue politique, analytique, programmatique, éthique et judiciaire avec le mouvement d’un repris de justice, illuminé et alter-européiste, dont les financements sont suspects, dont les dérives sectaires et antisémites inquiètent, et qui milite pour une Europe américanisée et la colonisation industrielle de la planète Mars par la magie d’un moteur à antimatière ?!?

    De qui vous moquez-vous ?


    • GrandGuignol GrandGuignol 21 janvier 2016 18:48

      @iErOgLiF

      Déjà que l’UPR est ostracisé par les médias, si en plus on s’allie à S&P pour aller sur Mars faire notre campagne présidentielle, alors là c’est vraiment foutu !! smiley smiley
      Si cette info est vérifiée, que dire, S&P voit loin, très loin, trop loin des préoccupations actuelles des français....

      A première vu et à la lecture de votre commentaire et d’autres sur ce fil de discussion, S&P ne correspond pas à une formation qui va dans le sens de l’UPR mais s’en éloigne à la vitesse de la lumière( pour aller sur Mars c’est plus facile aussi...).


  • Aristide Aristide 21 janvier 2016 18:25

    On est dans une sorte de monde parallèle. La dernière question est « Qu’est ce que l’UPR pense de Jacques CHEMINADE ? ». 


    • GrandGuignol GrandGuignol 21 janvier 2016 19:04

      @Aristide
      « Qu’est ce que l’UPR pense de Jacques CHEMINADE ? ».

      Qu’il est dans une sorte de monde parallèle ! smiley

      Plus sérieusement Fifi a déjà mis un lien plus haut dans les commentaires sur les positions de F. Asselineau à ce sujet.


    • Aristide Aristide 21 janvier 2016 19:21

      @GrandGuignol


      Les divergences de vues ou les accords de ces deux zozos ont autant d’importance sur la vie politique que de savoir si l’UPR va prendre une autre déculottée.

    • GrandGuignol GrandGuignol 21 janvier 2016 20:12

      @Aristide

      En parlant de zozo j’en voit un juste au dessus de mon commentaire, et celui là de zozo, même s’il ne file pas vers Mars à la vitesse de la lumière, erre dans un monde parallèle où l’argumentation est remplacée par la dérision et la novlangue élue comme preuve par l’absurde.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 08:05

      @Aristide
      Et Hollande ? Il va pendre une déculottée ? Heureusement qu’il y a le FN pour obliger les électeurs à se rendre aux urnes au 2e tour « pour faire barrage au FN » !
      Hollande ne se cache même plus pour expliquer que le FN est sa seule planche de salut en 2017 !


  • chlegoff 21 janvier 2016 23:26

    Bonsoir Thierry SALADIN.

    En ce qui concerne l’UPR, les solutions que vous préconisez avaient été méprisés par Asselineau et son bureau national depuis déjà pas mal d’années. Du coté des militants il faut être conscient que les plus combatifs ont quittés ce parti depuis belle lurette. Enfin, ayant personnellement connu un compagnon de la libération quand j’étais jeune, je peux vous dire qu’il ne s’agit pas de la même catégorie de personne.

    La libération ne viendra pas des organisations politiques monolithiques comme celles-ci. Il est tout de même possible que le paradis européiste implose faute de bons résultats. D’ailleurs si l’oligarchie cherche à diviser la population en pratiquant la stratégie de la terreur, c’est signe que la sérénité n’est pas au rendez-vous. En attendant de plus en plus de jeunes développent des compétences politiques grâce aux échanges citoyens qui restent possibles sur Internet. La dictature des marchés qui sévit actuellement dans le monde « libre » s’effondrera comme un château de carte probablement de manière inattendue, mais ce ne sera pas grâce au sens politique des petits chefs.


    • Le chien qui danse 22 janvier 2016 11:26

      @chlegoff

      D’accord avec vous, mais le nationalisme à constitué une focale (une transcendence) pour le discours politique, la direction était claire, la nation, son développement et sa défense.
      Les partis politiques sont dans cette lignée, dans ces perspectives.
      Déjà l’europe souffre de ces nationalismes en définitive indépassable semble t-il. Mais europe quand même car c’est le sens de l’histoire et ça ne s’arrêtera pas là, donc europe totalitaire pour passer dessus les nationalismes et comme l’argent est le sang de tout, europe financière pour être sur de tenir au garot les récalcitrants. Pas sur que ça tienne, manque de valeurs, manque de réelles ambitions humaines, manque de vision d’avenir et outil de formes impérialistes, (y’a encore des parts de gâteau faut faire vite).
      Ces nouvelles générations de « réseaux » qui s’approprient l’outil mondialisant qu’est internet est en soit une bonne nouvelle, mais quid des perspectives, des ambitions, des visions d’avenir ( des milliards d’humains sont en prévision dans un avenir proche).
      Les leaders affirment haut et fort et certains fédèrent. D’autres profitent de la lenteur du resac pour croquer l’héritage (Jaures/hollande par ex) mais cette frange de la population qui commence à émerger avec l’outil mondialisant vers quoi ira t-elle, dans quelle perpectives ou direction, quelles réponses aux défis qui viennent et peuvent remettre en question l’avenir des humanoïdes ?

      Les perpsectives de Cheminade semblent farfelues mais elles ouvrent une brêche. Sinon je vous dis pas l’état du monde dans deux siècles (un mad max de 20 milliards d’individus...). Ca pourrait rejoindre d’autres propos sur « l’amusement » que constituerai le fait de vivre pour découvrir et voyager dans l’espace, là au moins c’est infini (à priori) difficilement appropriable ( à moins que dieu y règne vraiment en maitre :)), une mine de découvertes à faire avec exitation, c’est un phantasme que tout amateur de SF comprendra.

      Je viens de lire seulement maintenant les propositions de Cheminade, et j’avoue que pour une alliance avec l’Upr c’est certainement pas possible et ce n’est pas être pro ou prou l’un ou l’autre, c’est tout simplement pas du tout le même postulat. D’ailleurs Asselineau à flingué Cheminade, avec petites insultes S&P) déjà et c’est tout à fait logique même si c’est con.


    • Legestr glaz Ar zen 22 janvier 2016 16:29

      @chlegoff

      Conclusion : laissons faire, laissons une oligarchie jeter à la rue des milliards de personnes afin qu’elle s’empiffre encore plus. L’oligarchie dispose de l’argent. Elle peut tout se permettre. Même dans le chaos général, elle tirera son épingle du jeu. Ce sont les mêmes qui encaisseront les coups. Comment pourrait s’organiser le peuple pour parvenir au pouvoir ? Raisonnablement, il n’y a qu’un moyen : battre l’oligarchie avec ses propres armes. Il faut utiliser le bulletin de vote et placer au pouvoir un parti qui propose de modifier la constitution pour redonner sa puissance au peuple. Ceci est relativement simple à mettre en oeuvre. Cela ne procède pas de l’utopie ni des« yakafokon ». Je souligne que l’oligarchie se méfie, comme de la peste, du parti qui se propose de lui retirer son pouvoir à savoir de supprimer la procèdure du congrès pour mettre en place « l’initiative populaire ». Je me demande bien pourquoi, même ici sur ce fil, certains n’arrivent pas à mettre en perspective cette vision des choses. Les Islandais l’ont bien fait. Pourquoi le peuple français ne le ferait-il pas. Il y a un seul parti qui propose de supprimer la procédure du congrès et d’instaurer l’initiative populaire, c’est l’UPR, n’en déplaise à ses détracteurs. Doté de ces deux armes, le peuple reprend la main et à le pouvoir de décision. Il peut même décider de sa constitution. J’ai vraiment l’impression qu’un grand nombre de personnes n’arrivent pas à se figurer ce que cela signifie. Et pourtant, cela vaut vraiment la peine que l’on s’y arrête.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 08:09

      @chlegoff
      Certains qui on quitté l’ UPR ou ont été exclus, se voyaient très bien pourtant en calife à la place du calife..., ils essayent même de faire des rassemblements concurrents à l’ UPR, en faisant croire qu’ils ne seront jamais califes...


  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 22 janvier 2016 15:34

    Bonjour GrandGuignol,


    Ma question n’a pas pu être posée à Jacques Cheminade lors de son Dialogue avec la nation (DALN) avant-hier. On m’a promis qu’elle le serait lors du prochain DALN dans un mois.
    Je vous ferai savoir sa réponse.
    Merci de me répondre ici afin que je sache si vous avez lu le présent message .

    Cordialement.

    Thierry Saladin

    • GrandGuignol GrandGuignol 22 janvier 2016 18:11

      bonjour Thierry SALADIN,

      On verra bien ce qu’il en dira ....

      toutefois j’ai été farfouiller un peu le site de S&P et franchement il y à boire et à manger , d’autant que son expédition spatiale est un peu éloignée des préoccupation des français.
      Je n’ai pas encore une véritable vision de S&P, je doit faire l’effort , d’ici peu, d’approfondir le sujet.

      N’oublions pas que des alliances « contre nature » ne seraient pas efficaces et plutôt paralysantes, voir destructrices.

      je reste néanmoins ouvert à des alliances bien sur et salue l’initiative que vous entreprenez.

      CDT


  • paul 22 janvier 2016 20:21

    Bonjour thierry saladin,


    Votre idée d’alliances ne fonctionnera pas.
    Parce que l’idée a déjà été applique en Europe puisque vous avez des scrutins électoraux proportionnels dans beaucoup de pays européen .
    Le mode de scrutin favorise l’émergence de petits partis et vous avez par exemple 4 à 6 partis
    d’extrême gauche qui font aux élections de 0.50 à 1.50.
    Evidemment comme vous ils ont dit alliances, front commun 
    Il faut bien comprendre que les scores électorales ne s’additionne pas elles se soustraient .
    chose qui peut paraître étonnante .

    J’ai pu le constater maintenant peut être vous pourrez me donner des exemples concret de petit partis politique qui on faits alliances qui a réussi.
    Je ne parle que pour les petits partis comme l’upr et pep qui non pas accès aux médias.
    En réalité les alliances marche que pour les partis qui sont en position de pouvoir et qui on accès aux médias
    j’ai constaté que les petits partis qui faisaient parti d’une alliance étaient en échec .
    L’upr et pep ou s&p ont plus intérêt a se présenter seul et puis si ils arrivent a avoir des résultats significative de faire alliance.


     
     

    • Axelle Hamilton 23 janvier 2016 10:16

      @paul @Thierry SALADIN
      Paul, votre raisonnement est intéressant.

      Une présidentielle doit être LE débat public par excellence puisqu’il engage la direction que prendra le pays pour l’intérieur comme pour l’extérieur.

      Des alliances à ce niveau, n’aurait peut-être pas de sens puisqu’il faudrait mettre de l’eau dans son vin dès le départ. Le débat n’en serait-il pas faussé ?

      Si de ce point de vue des alliances sont difficilement envisageables, il serait plus intéressant que les « petits » candidats débattent ensemble lors de réunion publique.


    • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 24 janvier 2016 14:36

      @Axelle Hamilton et @Paul


      @Axelle Hamilton
      « Si de ce point de vue des alliances sont difficilement envisageables, il serait plus intéressant que les « petits » candidats débattent ensemble lors de réunion publique. »

      J’ai montré dans mon article en quoi je ne me faisais pas trop d’illusions s’agissant des alliances. Et pourtant, en attendant l’hypothétique grand soir, ce serait une voie médiane, pour ne pas dire de la sagesse.
      S’agissant des « petits  » candidats, débattre ensemble, c’est déjà faire un pas vers l’autre et peut-être s’engager dans une direction commune...
      Surtout si la réunion est publique, et on retomberait sur ce que je préconise dans mon article : que les citoyens fassent pression sur les appareils.

      @Paul
      « Votre idée d’alliances ne fonctionnera pas. »
      D’abord, il vaut mieux ne jamais être trop catégorique,
      Ensuite, le système électoral français n’est pas forcément superposable aux systèmes européens,
      Enfin il s’agit d’une élection présidentielle française : celle de 2017, qui est devant nous.
      Au risque de me répéter, je crois que précisément une alliance de type Nouveau CNR, mettant en avant ces trois lettres et assortie d’un programme de gouvernement aurait un tel impact qu’une dynamique formidable s’enclencherait.
      Une dynamique telle, que même les médias dominants seraient obligés d’en parler. Au moins un peu.
      Mais c’est mon côté intuitif qui me pousse à le dire.
      De toutes les façons, je pense que les esprits ne sont pas prêts, certains commentaires ici le prouvent, et qu’il faudra encore attendre, il faudra tomber encore plus bas, se prendre peut-être encore un ou deux quinquennats dans la g... pour que peut-être... ?
      Ainsi sont les hommes...

      Cordialement.

      Thierry Saladin

    • paul 24 janvier 2016 20:25

      @Thierry SALADIN
      Je connait la différence entre le système majoritaire présidentiel et le système proportionnelle.

      vous faites semblant de pas comprendre
      que les pays qui on un système de type proportionnelle sont confronté a l’éclosion de plein petits partis.
      vous avez 5 extrême gauche ou 5 partis de droites qui font seul peut être 0.12 ou 0.50 au élection 
      Alors un petit saladin hollandais ,belge ,allemand dit alliance et le résultat son très médiocre
      je ne parle que pour des petits politique a faible score électorale.
      nous avons donc des hommes et des femmes politique qui ont fait l’expérience de la solution que vous préconisez a fait flop

      La preuve l’alliance du ex m’pep avec poi et mrc 
      vous avez là trois mouvement de couleur politique semblable et pourtant le résultat est médiocre
      Le résultat ?
      explosion d’adhérent ? ou est le bénéfice de l’alliance de trois partis
      est ce que l’alliance a permis une augmentation de la notoriété du pep ?

      L’alliance a la présidentiel n’a de sens que si les mouvements font des scores a deux chiffres dans les élections précédentes 

      votre raisonnement est absurde pour les élections 2017
      Il y que l’upr qui a réussi a se présenter aux élections européen plus régionale partout sur le territoire
      donc derrière il y a un énorme travail des adhérents plus financement 

      Maintenant vous dites alliance et compromis avec le pep et ou s&p ect
      Comment l’upr pourrait accepter de faire des concessions avec des partis comme pep qui a fait campagne contre au européen ou qui n’ont pu ou pas voulu se présenter aux élections .
      l’upr fait des efforts et après il négocie avec des mouvements qui en deux ans n’ont pas fait grand chose.
      Moi personnellement je refusais. 

       




  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 22 janvier 2016 20:48

    Bonsoir à tous,


    Je vous remercie de vos remarques et contributions. Je les ai lues toutes, et attentivement.
    La plupart d’entre elles relevaient d’un excellent esprit, ce dont je me félicite. Certaines m’ont montré d’autres perspectives...

    J’ai développé une thèse ici, je l’ai exposée, et je persiste à penser que cela serait possible, même si je n’ai jamais caché mes réserves quant à sa faisabilité — d’où l’emploi du conditionnel parfois — et aussi sa limite.
    Nous verrons bien.
    Il m’apparait clair que rien ne pourra se faire sans une volonté profonde du peuple, et force est de constater parmi nos échanges que nous sommes assez minoritaires pour défendre ce que je proposais et surtout que nous avons encore beaucoup à faire pour progresser individuellement.

    Le débat continue, ici sur ce fil comme ailleurs.

    Cordialement.

    Thierry Saladin



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2016 08:20

      @Thierry SALADIN
      Je vois que votre curiosité ne vous a pas poussé jusqu’à poser la question au PRCF, sur le billet posté sur Agoravox ?
      Un certain Dom 65 l’a posée, pour l’instant, silence répondit l’écho.


    • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 23 janvier 2016 09:24

      @Fifi Brind_acier


      Pourquoi devrais-je poser la question au PRCF ? Voire au PEP, ou à S&P, etc. ?

      J’ai écrit un article. J’ai développé une thèse, visiblement partagée par certains sur ce fil. J’ai aussi proposé une méthode. Une méthode associant les citoyens pour que nous échappions à une campagne électorale ennuyeuse.

      Or, comme je vous l’ai déjà dit, et plusieurs fois, ici je m’exprime sur un espace public et non sur un espace UPR.

      Ensuite, vous aurez noté que cinq partis politiques, ne vous en déplaise, ont en commun la triple sortie dans leur programme. Si je devais aller dans votre sens, je dirais que c’est donc à eux cinq — et non au seul UPR — que je m’adressais.

      C’est vous qui ramenez tout, et tout le temps, à l’UPR, comme si ce parti était le centre du monde...

      Certes, il est le plus important sur le plan des effectifs, certes son président-fondateur développe des thèses que je partage pour la plupart (donc pas toutes), mais il devrait aussi savoir s’ouvrir au compromis et à une certaine tolérance, ce qui à vous lire, ne me semble pas être la préoccupation première au sein de ce parti.

      Du reste, il m’apparaît évident que lorsque vous écrivez le mot « alliance », le lecteur doit comprendre le mot « ralliement ».

      J’ai donc écrit mon ressenti, ce que je perçois de la situation actuelle en France et, après en avoir fait l’analyse, ma conviction que FA se prendra une veste s’il décide d’y aller tout seul.

      Et qu’il aurait, lui comme les quatre autres, tout intérêt à signer une alliance, au sens que chacun fait des concessions afin d’obtenir un accord. Ce que vous appelez avec raison un programme de consensus.

      Je démontre aussi que cela engendrerait une dynamique pouvant faire dépasser le score de 5%. Et j’explique pourquoi et comment.

      Que votre champion fasse comme il le souhaite, c’est son affaire.

      Il ne faudra pas venir se plaindre si en mars 2017 il n’obtient pas un nombre suffisant de parrainages ni s’il fait cinq semaines plus tard un score de 1,6% environ avec quelque chose comme 600 000 voix. Vous aurez noté que je lui accorde un quadruplement de son audience.

      Mais je pense la même chose de Jacques Cheminade, lui aussi candidat quasiment déclaré. Je pourrais en dire autant de Jacques Nikonoff ou de Georges Gastaud si d’aventure ils nourrissaient les mêmes espoirs, ce que j’ignore.

      En résumé, selon moi, hors de l’union, c’est la gamelle assurée. Et cinq ans de perdus. Et cinq ans de plus de boycott médiatique.

      Qui vivra, verra.

      Cordialement.

      Thierry Saladin



  • JC_Lavau JC_Lavau 18 février 2016 13:22

    François Asselineau évite soigneusement d’avoir une politique intérieure. Or 65 à 70 % des français ne peuvent avoir accès à la justice, ne peuvent jamais faire valoir leurs droits.
    Aussi, je propose là un élément de politique intérieure :
    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=177832
    Logiquement, il ne passera jamais sur Avox, où j’ai contre moi tous les illuminés carbocentristes, tous les illuminés animistes, tous les illuminés new age.
    A défaut il restera au moins là :
    http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/mission_parricide/permis_a_points.html


  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 28 février 2016 10:43

    Bonjour,

    Vers la mi-janvier, j’ai posé la question suivante à Jacques Cheminade, le président-fondateur de Solidarité et Progrès.

    «  Bonsoir M. Cheminade,
    Compte tenu des circonstances présentes et de tout ce que fait le pouvoir pour contrer des gens comme vous, mais également François Asselineau, le président-fondateur de l’UPR, notamment dans la quête des parrainages, seriez-vous prêt, vous personnellement, à lui tendre la main pour une rencontre au sommet afin d’envisager une alliance programmatique type Nouveau CNR ? Je rappelle que tous les deux, vous êtes pour la triple sortie de la France (UE, Euro et OTAN). Et dans ce cas, cette main tendue serait-elle, comme je le souhaite, rendue publique ?
    Je vous remercie.
      »

    Sa réponse vient de me parvenir lors de sa conférence du jeudi 25 février 2016. Elle se trouve tout à la fin de cette vidéo. http://www.solidariteetprogres.org/daln.html

    En voici le texte :

    "Je pense en effet, c’est la première chose, que dans la situation politique dans laquelle on est, tous les résistants devraient s’unir. Mais, pour s’écouter les uns les autres.

    Or que trouve-t-on dans le site de l’UPR ?

    Des blagues de mauvais goût sur Solidarité et Progrès, qu’on traite de Standart and Poors : S &P. Il a trouvé cela très intelligent. Le problème, c’est que Standart and Poors, l’organisation elle-même, nous attaque pour leur avoir volé leur sigle, et qu’on doit se défendre en justice. Donc, il ne croyait pas si bien dire, M. Asselineau.

    Alors, il a été vu par certains de nos militants, certains de nos amis, et il a toujours répondu : « Evidemment, Jacques Cheminade avait de bonnes analyses sur l’économie, mais que pour le voir, non ». Il doit penser qu’il tient une science infuse, qu’il ne veut pas partager avec un autre homme politique. Je ne sais pas. (dit deux fois)

    Moi, je serais prêt à le voir. Ce n’est pas la chose au monde qui me ferait le plus plaisir, mais je suis tout à fait disposé à le voir, parce que parfois il faut voir des gens qui sont très différents : de Gaulle voyait bien Churchill.

    Et je pense qu’il faut s’entendre, à ce niveau-là. Si c’est possible.

    (suite et fin au commentaire suivant)

    ____________________



  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 28 février 2016 10:47

    Réponse Jacques Cheminade (suite et fin)


     »( ...)Alors, évidemment, quand même, la politesse exigerait que toutes les critiques absurdes qu’il y a sur son site soient retirées. Ce n’est pas qu’elles me gênent, elles sont tellement absurdes qu’elles ne me gênent pas, mais c’est quand même un signe de politesse et de courtoisie dans une société.

    Et je pense qu’il ne faudrait pas limiter cela à M. Asselineau. Je pense à tous ces gens qui sont honnêtement dans la bataille.

     

    Mais encore une fois, sortir de l’OTAN, de l’Union Européenne et de l’euro ne suffit pas. Il faut avoir une porte de sortie. Alors que c’est là que nous proposons de couper les banques en deux, pour mettre fin à la domination des intérêts financiers existants, tarir les sources auxquelles ils s’abreuvent, faire une banque nationale pour rétablir le pouvoir d’une banque nationale, et que cette banque nationale fasse du crédit public comme on en faisait dans les années d’après-guerre, comme le CNR avait prévu qu’elle en fasse, pour développer l’économie.  Et une planification indicative pour organiser cette société à travers laquelle toutes les couches de la société participent.

    Mais en prenant en considération des éléments qui sont des éléments réels, et pas des illusions. On ne peut pas faire une société de l’avenir, on ne peut pas aller dans l’espace, avec l’énergie solaire, avec les éoliennes ou avec l’ensemble des énergies douces. Il faut des modes d’énergies nouvelles, qui permettent d’aller dans l’espace. Ça sera la fusion thermonucléaire contrôlée pour propulser les fusées. Ce sera peut-être des réactions matière-antimatière dans un autre moment de l’histoire. Bref, il faut penser avec les yeux du futur, et agir comme ont agi dans le passé ceux qui ont agi en vue du futur. Et c’est de cette façon qu’il faut penser.« 

    _________________

    Cordialement.


    Thierry Saladin


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