lundi 25 janvier 2021 - par J P Frances

Union des patriotes

Par commentaires en goguette

La lettre envoyée par les partis politiques Debout la France, Union Populaire Républicaine et Les Patriotes est une heureuse tentative. Autant sur le fond que sur la forme. Mais je voudrais m'attarder ici sur la forme, soit la réunion de ces trois partis politiques. Petits par leur surface médiatique et, concomitamment, par leurs résultats électoraux, mais grands par leur intérêt nous concernant, à savoir leur orientation patriote.

Je propose que cette union de circonstance soit pérennisée dans un mouvement dont l'objectif serait de présenter des candidats aux suffrages sous sa bannière et que l'on pourrait appeler : L'Union, le Rassemblement ou l'Assemblée Des Patriotes. L'Union étant déjà déposée par des proches du Front National. Si l'on regarde la popote électoraliste de ces vingt dernières années, on constate que les patriotes ont gagné le seul referendum, celui de 2005, contre les globalistes. Et que sur les quatre dernières élections présidentielles, les patriotes ont réussi par deux fois à placer un candidat au second tour, les Le Pen père et fille. Le problème du FN est qu'il est une véritable machine à perdre pour les patriotes. Son plafond de verre apparaissant toujours comme un obstacle infranchissable sous les projecteurs médiatiques de l'entre-deux-tours. Cette accusation de racisme qu'elle soit réelle, exagérée ou imaginaire suffit à détourner une majorité d'électeurs du candidat se réclamant du patriotisme. Ainsi, quand un candidat patriote est présent au second tour, le candidat globaliste ne l'emporte pas sur un vote d'adhésion mais sur un vote de rejet du candidat patriote. Or, quand cette question de racisme ne fait pas partie du débat, comme pour le référendum de 2005, c'est le camp patriote qui l'emporte. D'un point de vue électoraliste tout du moins. Il est par conséquent tout à fait judicieux de vouloir reformer un pôle patriote qui puisse résister à cette accusation de racisme. Le patriotisme n'est pas un racisme et son slogan, pour en paraphraser un autre, pourrait être : « Patriotes de tous les pays, unissez-vous ! »

Le patriote ne vise pas à la monoculture de pommes de terre. S'il défend sa culture c'est parce qu'elle contribue à la richesse du monde. Et que cette richesse, comme dans le cas de la biodiversité, est le meilleur gage de survie. Il ne défend pas sa culture parce qu'il pense que c'est la meilleure, mais parce que c'est celle qu'il a reçue et qu'il a pu faire sienne. La défense de sa culture est le reflet du respect et de la considération qu'il porte aux autres cultures. Par bien des aspects, c'est le globaliste qui est un raciste parce qu'il nie ces différences. Tout occupé à sa chimère d'un homme universel qui entrerait dans un moule comme on entre dans un sarcophage. S'il n'y avait pas d'alternatives (TINA), alors il n'y aurait qu'une culture. Cette proposition dont l’énoncé semble grotesque établit une confusion entre la notion d'idée et de culture. Une idée peut-être universelle, elle est comme une graine que l'on peut transporter dans le creux de sa main d'un endroit à un autre. La culture est le ressort principal de l'identité. Un homme sans identité cela n'existe pas, ou alors c'est un fantôme. Or que serait une identité sans culture ? Un matricule ou un code-barre ?

Si l'on comprend l'importance d'un mouvement patriote, on doit comprendre la nécessité de s'extraire de cette cellule capitonnée et de son plafond de verre. Mais récuser toute accusation de racisme ne signifie pas être muet sur la question migratoire. Cette question est, électoralement parlant, le principal facteur de division entre patriotes se considérant de droite ou de gauche. Elle n'était pas taboue à l'époque du PCF de Georges Marchais où ces politiques migratoires étaient bien analysées comme une pression du capital sur le travail. Mais depuis que la gauche a abandonné la critique du capital, il lui est impossible de penser la question migratoire sur un mode rationnel. Pour que les patriotes de gauche et de droite puissent électoralement se réunir, et ainsi espérer l'emporter, les deux parties doivent dépasser leur tabou respectif. A savoir une critique raisonnée de l'immigration à gauche et une critique raisonnée du capital à droite. Et pour ces derniers, constater que le libéralisme économique qui aboutit à cette gouvernance des corporations globales n'a pas grand chose à voir avec le libéralisme politique. C'est le moins que l'on puisse dire. Constatons que l'affaire n'est pas mince. Le CNR en fut capable.

D'un point de vue politique, la surface médiatique est aujourd’hui le facteur déterminant. La séparation ou plutôt l'organisation des pouvoirs de Charles de Montesquieu à fait long feu.

L'organisation des pouvoirs de l'ordre libéral, où le politique constituait encore la base de réflexion de cette tripartition, a été remplacée par la tripartition de l'ordre néolibéral dont l'économique constitue la base de réflexion. Le politique n'est plus qu'un moment de cette tripartition, renommée gestion sociale ou gouvernance. En d'autres termes, si la réflexion de Montesquieu avait pour but de préserver ou d'instaurer la liberté des personnes au sens politique, la tripartition néolibérale a pour but de préserver la liberté des personnes morales au sens économique. Dans cette répartition des pouvoirs, l'ancienne tripartition existe toujours mais est confinée dans le pôle gestion sociale - gouvernance et est devenue symbolique, puisque n'incarnant plus la réelle répartition des pouvoirs. Dans cet environnement, les médias ont pour but de faire appliquer la loi des marchés, le politique n’étant que l’exécutant. La personne physique n’étant plus l'objet autour duquel s'organise la société, la démocratie n'est, elle aussi, qu'un moment symbolique de la gouvernance. Tout candidat patriote à des élections, parce qu'il veut redonner voix au chapitre aux personnes physiques, le fait malgré la doxa médiatique qui lui est contraire. Si l'économique est bien le règne de la quantité alors, les corporations globales font peser la balance dans le sens de leurs intérêts ; et le candidat patriote, parce qu'il défend les personnes physiques, se trouve aussi en opposition avec la loi des marchés.

Et c'est bien là toute la difficulté. Mais il est encore possible de subvertir pacifiquement le fonctionnement néolibéral de par la charge symbolique accordée aux élections présidentielles qui lui confère toute leur légitimité. Les candidats doivent d'abord avoir accès aux médias s'ils veulent exister politiquement. Ce n'est plus une question de mérite individuel mais une question de surface médiatique. Ainsi, une Assemblée Des Patriotes, même sortie de son confinement raciste dans lequel le maintien le FN, aurait une surface médiatique insuffisante si elle ne se basait que sur ces trois partis, d'origine droitière pour les médias, puisque cette tendance est déjà phagocytée par le FN. Il y a nécessité à inclure dans ce mouvement des figures médiatiques plutôt marquées à gauche. On pense à République Souveraine de Georges Kuzmanovic et à un porte parole des gilets jaunes comme François Boulo. Liste non exhaustive. Front Populaire de Michel Onfray et Stéphane Simon pourrait être un peu plus qu'une revue et être le think tank populaire de ce mouvement patriote. A l'image des think tanks néolibéraux présents dans tous les réseaux de pouvoir (les traits sur le schéma ci-dessus). Son rôle serait de promouvoir les thèmes et la rhétorique des patriotes et de déceler les faiblesses et les contradictions du discours néolibéral. Il concourait à l’édification d'un programme pour la libération de la patrie, successeur de celui du CNR, qui commencerait d'abord par signifier que le populisme est synonyme de patriotisme et qu'il ne peut exister de démocratie que dans ce cadre. Il chercherait à accroitre la surface médiatique des patriotes et à les préparer aux pièges sophistiques des joutes médiatiques.

Même si un mouvement patriote transpartisan ne décroche pas la timbale immédiatement, on pourrait considérer que l'instauration d'une dichotomie patriotes vs globalistes, qui deviendrait déterminante au sein du paysage politique, serait une réussite. Si l'on veut l'emporter, encore faut-il que les termes du débat soient correctement posés pour les électeurs. C'est à dire ramener à leur plus claire expression.

Par commentaires en goguette



309 réactions


    • J P Frances J P Frances 29 janvier 2021 00:29

      @Captain Marlo
      J’ai peur que pour Front pop. vous n’ayez malheureusement raison. Mais c’est peut-e^tre encore un peut tôt pour trancher.
      Sinon merci à vous, je trouve que vous êtes un ou une militante remarquable. Je pense à tous vos liens. Le désavantage c’est que cela a tendance à transformer le fil de discussion en réquisitoire pour ou contre l’UPR. Je pense aussi que Francois Asselineau ne mérite pas un tel dévouement et je crains que vous en soyez fortement déçu un jour. Mais c’est après tout le lot de tout militant.


    • Captain Marlo Captain Marlo 29 janvier 2021 08:16

      @J P Frances
      Francois Asselineau ne mérite pas un tel dévouement et je crains que vous en soyez fortement déçu un jour.

      Pour moi, un rassemblement ou un Parti sont, comme devraient l’être les syndicats, des outils de travail, rien de plus. Rassurez-vous, je milite pour moi et pour les Français, pour que nous finissions pas comme les Grecs, SDF dans un carton, sur un coin de trottoir !

      Macron fait virevolter les milliards qu’il faudra bien rembourser, soit en augmentant les impôts, soit en siphonnant l’épargne des Français, 6000 milliards d’euros, pensez donc, ça les fait baver d’envie !

      Asselineau fournit des analyses sans équivalent dans cette classe politique.
      Je vous conseille ses 3 articles sur le Plan de relance européen
      La Cacophonie européenne.
      Le Plan de relance Macron/Merkel
      Le dangereux PEPP de la BCE


      Pour l’instant, j’ai bien regardé dans tous les coins de notre belle classe politique, il n’y a rien de mieux en magasin. Bien à vous.


    • J P Frances J P Frances 29 janvier 2021 09:56

      @Captain Marlo
      Après avoir posté j’ai eu regretté cette phrase qui est injuste mais je ne peux pas la changer. Je ne connais pas François Asselineau personnellement et je n’ai rien à dire à ce sujet. Je ne parle que d’Asselineau en tant que leader politique.

      Quand je le regarde j’ai l’impression de faire un retour dans les 70’s comme si le tournant néolibéral sous Mitterrand n’avait pas eu lieu. Comme si l’on vivait toujours dans une répartition à la Montesquieu du pouvoir et que tout pouvait se régler en suivant les règles de cet ordre. J’ai l’impression d’être dans une uchronie, une sorte d’univers parallèle, une fantasmagorie gaullienne ou De Gaulle-Asselineau serait le président d’une France parallèle qui ferait moins de 1% des voix. Peut-être qu’il ne fait qu’une erreur mais elle est stratégique est déterminante.

      Je pense aussi qu’il est médiatiquement cramé avec cette histoire de mœurs, qu’elle qu’en soit l’issue juridique. Ce n’est pas une question de mérite mais de surface médiatique. Je pense que dans ces conditions il doit chercher à s’associer.

      Sinon oui, Asselineau est quelqu’un d’intellectuellement stimulant et ses analyses sont très intéressantes. J’en retiens surtout les Gopé qui si elles ne sont que des recommandations ont le mérite de clarifier la situation puisqu’elles s’appliquent toujours. Ce sont des recommandions qui ont un poids certain dirons-nous.


    • Attila Attila 29 janvier 2021 12:04

      @J P Frances
      En tant qu’analyste et créateur d’un projet politique innovant, François Asselineau a été formidable.
      En tant que chef politique, les meilleures critiques viennent de ses propres militants, ceux qui se sont défoncés pendant des années à tracter, coller des affiches, organiser des réunions, aller chercher les signatures, souvent en y mettant leur propre argent. C’est là :
      https://www.youtube.com/watch?v=5_I57RHvFpc

      .


  • OrganigrammeNationInternational 31 janvier 2021 10:45

    Une fois n’est pas coutume et eu égard à l’urgence liber-taire (alors qu’il faut l’ouvrir ….

    31/01/2021 - https://wp.me/p4Im0Q-4w0

    • Demain 01/02/2021 doit être » jour I de la liberté retrouvée » (liberté gustative). En serez-vous ? Vous avez le droit de ne pas être solidaire et préférer un rôle de Kapo du pouvoir (dans ce cas que léguerez vous à vos enfants si ce n’est que votre condition d’esclave. Peut-être préféreraient-ils une condition sine qua none de liberté. Leur avez-vous demandé leur avis ?), cela ne vous évitera pas les chaînes ! Pour une fois on va inverser le cours des choses d’Obélix, on gastronome avant le combat !

    Suggérez aux « resto de la liberté » un menu unique à 5€ partout identique en France. Ils n’ouvrent pas pour faire du chiffre d’affaire, mais pour faire de la liberté


  • CRdbrocs 31 janvier 2021 12:06

    J’ai un film il n’y a pas longtemps, il film que je n’avait pas encore eu l’occasion de voir jusqu’à présent et qui classé « science fiction » .... mais depuis je le vois plutôt comme un film d’anticipation vu le contexte actuel qui s’en rapproche.

    Le discours principal de ce film est marquant car l’émotion ressenti est, je le suppose, actuellement très présent en chacun de nous même si le contexte du film est quelque peu différente. Changez 2 ou 3 mots ou date et vous avez les évènements actuels :


    << J’apprécie, tout comme vous, le confort rassurant de la routine quotidienne, la sécurité enveloppante d’un environnement familier et la quiétude de la répétition.

    Il n’y aucune différence entre vous et moi, mais concernant la commémoration des événements importants de notre histoire, associée le plus souvent à la mort de quelqu’un ou à un conflit meurtrier et barbare, et fêtée par quelques jours de congés, j’ai pensé que nous pourrions commémorer ce 5 novembre, une date qui malheureusement est tombée dans l’oubli, en prenant sur notre emploi du temps, en nous asseyant, et en en parlant, vous et moi.

    Il existe bien sûr quelques personnes qui refusent que nous en parlions, je parierais que des ordres ont déjà été hurlés dans des téléphones et que des hommes armés seront bientôt en route pour venir m’arrêter. Et pourquoi ? Parce que si nos dirigeants communiquent avec nous par des volées des coups de matraque, ils savent que les mots sont des armes bien plus redoutables. Les mots nous donnent l’accès à la compréhension et, à ceux à qui ils sont adressés, à l’établissement de la vérité, et la vérité, comme vous le savez, n’est pas l’apanage de notre gouvernement actuel.

    Cruauté et injustice, intolérance et oppression, alors que vous aviez le droit de vous exprimer avec une totale liberté de parole et de pensée, aujourd’hui le pouvoir vous surveille nuit et jour, contraignant votre conformisme et sollicitant votre soumission.

    Comment en sommes-nous arrivés là ? A qui la faute ?

    Il y en a bien certains qui sont plus responsables que d’autres, et ceux-là devront rendre des comptes, mais pour être honnête, si vous cherchez les coupables, regardez-vous dans un miroir.

    Je connais vos raisons, je sais que vous aviez peur, c’est légitime.

    La guerre, la terreur, la maladie. Devant une telle myriade de problèmes, la raison se fait rapidement altérer et nous perdons vite tout sens commun.

    La peur a guidé vos actions et dans votre détresse vous vous êtes tournés vers le grand Chancelier Adam Sutler. Il vous a promis l’ordre, il vous a promis la paix, et il n’exigeait en retour que votre silence et votre consentement docile.

    La nuit dernière j’ai cherché à rompre ce silence, la nuit dernière j’ai fait exploser l’’Old Bailey pour que ce pays se souvienne de ce qu’il a oublié.

    Il y a plus de 400 ans, un citoyen remarquable a voulu graver à jamais la date du 5 novembre dans nos mémoires. Son intention était de rappeler au monde que l’équité, la justice et la liberté n’étaient pas que des mots, mais les pierres angulaires d’une société.

    Donc si vous me souffrez de rien, si les crimes de ce gouvernement vous ont laissé indifférents jusqu’à ce jour, alors vous seriez en droit de refuser toute commémoration en date du 5 novembre.

    Mais si par contre vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens, et si vous désirez ce que je désire, alors je vous demande de vous joindre à moi dans un an, jour pour jour, devant les portes du Parlement et alors, tous ensemble, nous leur ferons vivre un 5 novembre que, ni le monde ni eux, ne pourront oublier. >>


    V


  • CRdbrocs 31 janvier 2021 12:42

    J’ai vu un film il n’y a pas longtemps, un film que je n’avait pas encore eu l’occasion de voir jusqu’à présent et qui classé « science fiction » .... Je ne connaissait pas grand chose de ce film, hormis le fait qu’un homme masqué réclame vengeance (non, ce n’est pas un des héros des Avengers).


    Mais depuis, je le classe plutôt comme un film d’anticipation vu le contexte actuel qui s’en rapproche.

    Le discours principal au début du film est marquant car l’émotion ressenti est, je le suppose, actuellement très présent en chacun de nous même si le contexte du film est quelque peu différent.


    Ceux qui ont vu le film reconnaitrons ce discours :


    << J’apprécie, tout comme vous, le confort rassurant de la routine quotidienne, la sécurité enveloppante d’un environnement familier et la quiétude de la répétition.

    Il n’y aucune différence entre vous et moi, mais concernant la commémoration des événements importants de notre histoire, associée le plus souvent à la mort de quelqu’un ou à un conflit meurtrier et barbare, et fêtée par quelques jours de congés, j’ai pensé que nous pourrions commémorer ce 5 novembre, une date qui malheureusement est tombée dans l’oubli, en prenant sur notre emploi du temps, en nous asseyant, et en en parlant, vous et moi.

    Il existe bien sûr quelques personnes qui refusent que nous en parlions, je parierais que des ordres ont déjà été hurlés dans des téléphones et que des hommes armés seront bientôt en route pour venir m’arrêter. Et pourquoi ? Parce que si nos dirigeants communiquent avec nous par des volées des coups de matraque, ils savent que les mots sont des armes bien plus redoutables. Les mots nous donnent l’accès à la compréhension et, à ceux à qui ils sont adressés, à l’établissement de la vérité, et la vérité, comme vous le savez, n’est pas l’apanage de notre gouvernement actuel.

    Cruauté et injustice, intolérance et oppression, alors que vous aviez le droit de vous exprimer avec une totale liberté de parole et de pensée, aujourd’hui le pouvoir vous surveille nuit et jour, contraignant votre conformisme et sollicitant votre soumission.

    Comment en sommes-nous arrivés là ? A qui la faute ?

    Il y en a bien certains qui sont plus responsables que d’autres, et ceux-là devront rendre des comptes, mais pour être honnête, si vous cherchez les coupables, regardez-vous dans un miroir.

    Je connais vos raisons, je sais que vous aviez peur, c’est légitime.

    La guerre, la terreur, la maladie. Devant une telle myriade de problèmes, la raison se fait rapidement altérer et nous perdons vite tout sens commun.

    La peur a guidé vos actions et dans votre détresse vous vous êtes tournés vers le grand Chancelier Adam Sutler. Il vous a promis l’ordre, il vous a promis la paix, et il n’exigeait en retour que votre silence et votre consentement docile.

    La nuit dernière j’ai cherché à rompre ce silence, la nuit dernière j’ai fait exploser l’’Old Bailey pour que ce pays se souvienne de ce qu’il a oublié.

    Il y a plus de 400 ans, un citoyen remarquable a voulu graver à jamais la date du 5 novembre dans nos mémoires. Son intention était de rappeler au monde que l’équité, la justice et la liberté n’étaient pas que des mots, mais les pierres angulaires d’une société.

    Donc si vous me souffrez de rien, si les crimes de ce gouvernement vous ont laissé indifférents jusqu’à ce jour, alors vous seriez en droit de refuser toute commémoration en date du 5 novembre.

    Mais si par contre vous voyez ce que je vois, si vous ressentez ce que je ressens, et si vous désirez ce que je désire, alors je vous demande de vous joindre à moi dans un an, jour pour jour, devant les portes du Parlement et alors, tous ensemble, nous leur ferons vivre un 5 novembre que, ni le monde ni eux, ne pourront oublier. >>


    V


  • curieux 1er février 2021 11:09

    @ l’auteur

    Merci de m’avoir fait connaitre cette union de circonstances dont on n’a pas entendu parler dans les médias main stream,j’aurais préféré voir une telle union lors des dernières élections européennes mais enfin bon... Mieux vaut tard que jamais ; perso j’ai tendance à penser que cette union est opportuniste à savoir récupérer électoralement la défiance du peuple à l’égard de nos gouvernants.

    On peut reconnaitre qu’ils font partis des rares politiciens à avoir pris position contre la politique « sanitaire » du gvt ce qui n’est pas le cas de LFI et RN.

    A la lecture des commentaires, je me dit que la dissidence Avox se tire déjà dans les pattes, entre ceux qui ne croient plus dans le système (et je les comprends), et ceux qui « bavent » sur Asselineau, Philipot et Aignan pour ramener la dissidence vers RN (ou autres), chacun prêche pour sa paroisse et donc c’est pas gagné pour la suite....


  • curieux 1er février 2021 12:08

    ....

    mon analyse :

    Le système politique est perverti, vérolé voir corrompu, une analyse approfondie de cette situation de fait doit être un prérequis à un vrai changement (Comment en ait-on arrivé là ? Que pourrait-on faire pour empêcher que cela se reproduise ?)

    En clair avoir un objectif commun suffisamment fédérateur pour rassembler les électeurs déçus du système (je pense particulièrement aux abstentionnistes mais pas que).

    A titre personnel, je pense que la démocratie directe devrait être cet objectif fédérateur, un mouvement politique RIC issu des milieux populaires aurait eu plus d’écho de la part des citoyens « éveillés » qu’une sortie de l’UE ou un patriotisme (qui renvoie malheureusement svt au fachisme).

    Pour ceux qui croient encore que le système peut changer de l’intérieur, il faut 500 parrainages de Maires pour avoir sa place dans la course à la présidentielle.


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