mercredi 27 mai 2009 - par lisca

US : des Etats fédérés pourraient faire sécession

"Des hommes politiques de premier plan ont évoqué la possibilité de voir des Etats fédérés faire sécession, au Texas en particulier. Comme on le voit, la distance entre la réalité de la première puissance mondiale et l’image qu’elle projette à travers les médias grand public est devenue absolument stupéfiante." Michel Drac.

C’est en lisant cette réflexion que toutes les fleurs du futur se sont ouvertes à mes yeux éblouis. J’ai vu un papillon bleu. Il s’est posé sur la carte ci-contre. D’où vient-il ?

Du 15 avril 2009, date du recueil des taxes aux USA auprès des états fédéraux.


Chaque année au printemps, le gouvernement US réclame aux états assujettis la manne taxifère qui lui permettra d’alimenter ses corporations et ses fonctionnaires. C’est ce jour-là qu’un papillon s’est mis à voleter dans la tête sérieuse d’un gouverneur vassalisé.
Rick Perry, gouverneur du Texas, vient de lancer à la mairie d’Austin une "tea-party anti-taxes mercredi de même qu’un discours musclé contre le gouvernement revendiquant les droits des états, tandis que les participants criaient : Sécession ! … Perry a dit que les fonctionnaires de Washington ont abandonné les principes fondateurs du gouvernement limité, qu’ils étranglent les Américains aves leurs taxes, leur dépense et leurs dettes, que l’économie du Texas est en forme, si on la compare à celle d’autres états victimes de la prédation fédérale. De nombeux assistants portaient des pancartes tournant en dérision Obama et son renflouement aux corporations de 786 milliards de dollars."

Le Texas, grand comme la France, trois fois moins d’habitants, agricole et pétrolier se porte plutôt bien économiquement, malgré un taux d’obésité très élevé. Il est le seul état qui ait fonctionné un temps comme un pays indépendant. Et voilà qu’il en remet une couche.

Visualisons sans tarder l’image stupéfiante de cette Amérique qui se pixellise.

On l’a constaté : les Etats-Unis sont peuplés grosso modo de deux populations antagonistes du point de vue des valeurs, et qui, souvent, se distinguent aussi physiquement. L’une vote démocrate, l’autre républicain. La population R est plus enracinée, la population D plus cosmopolite. En 1988, au moment de l’élection de Reagan, la population R était majoritaire dans presque tous les états.

En 2008, on constate que la population D, au fur et à mesure des migrations et des bouleversements socio-culturels, a pris de l’importance : on la trouve principalement sur les côtes est et ouest et dans les états du nord, dont les industries anciennes ont été au fil des décennies délocalisées ou gravement plombées.

Si on en juge par les préférences électorales, le coeur de la fédération demeure fondamentalement républicain, ainsi que nombre d’états frontaliers du sud, confrontés aux tensions migratoires. L’influence des grands médias, du plaisir goulu de consommer et d’un pouvoir mondial encore très conséquent relativisent la rebellitude de ces régions : les masses sont souvent bien peu conscientes, et encore moins désireuses de le devenir. Mais procédons par grands traits et ne retenons des populations R et D que leurs éléments moteurs et l’énergie que ceux-ci dégagent. Benjamin Franklin l’a dit : " La rébellion envers les tyrans c’est l’obéissance à Dieu. " Or Dieu ne s’adresse qu’aux élites et en 2009, le Rebelle s’écrie avec Musset :
" Dieu parle, il faut qu’on lui réponde !"

Le Rebelle veut divorcer de son gros état fédéral pompeur et censeur, et même parfois pompier pyromane. Son gouvernement n’est-il pas en train de concocter à l’américaine une espèce de monstre hadopi, là, pendant que mai s’y met ?

Sécession, la seule réponse.

Est-ce bien légitime ? Oui ! répond Clifford F. Thies qui décrit dans le Mises Daily les trois raisons pour l’état rebelle de reprendre son tablier :
"1. le droit inaliénable à la sécession
2. la loi internationale de la sécession
3. la loi états-unienne de sécession.
Ces trois options autorisent toutes la sécession qu’un peuple a, plus que le droit, le DEVOIR de concrétiser quand sa liberté ou sa vie sont menacées par les comportements populicidaires de son gouvernement."

Thies analyse ces trois niveaux et a contrario l’hydre bipartite américaine où la moitié de la population US, dans tous ses états au propre comme au figuré, subit le joug de l’autre moitié. Il signale que les Etats- Unis, comme leur nom l’indique, sont constitutionnellement et historiquement une association d’états souverains politiquement comparable à la Suisse et non un état centralisé, de type jacobin. Il en ressort que "nous sommes face à une situation d’aliénation d’une moitié identifiable de la population par l’autre, dans un lieu identifié. Les conditions pour faire sécession sont réunies."

Et alors, le papillon bleu, quel rapport ? Le voilà. Si on superpose la carte électorale 2008 à celle des demandes d’indépendance des états par rapport au gouvernement fédéral, on y arrive. Voyez-le posé sur le gros état fédéral comme pour nous dire : je m’en occupe.

Les états sécessionnistes ou presque sont les suivants. Républicains : Alabama, Idaho, Nevada, Alaska, Arkansas, Kansas, Oklahoma, Missouri , Montana, Texas, Georgia. Démocrates : Illinois, + Hawaii, Colorado, Pennsylvania, Indiana, Maine, Washington, California, Arizona, Michigan, New Hampshire

Partons de l’idée que l’opposition à l’état fédéral a plus de chance de provenir des états qui ont voté "républicain" puisqu’un démocrate occupe depuis janvier 2009 le fauteuil présidentiel. Notre papillon pourrait représenter la géographie des opposants, non pas au gouvernement, ce dernier n’étant que l’expression en alternance républicain/démocrate du même complexe militaro-industriel, mais à son système actuel de valeurs.

Il se trouve que c’est la population D qui a actuellement son "représentant" socio-culturel au pouvoir. Elle ne peut espérer gouverner puisqu’on ne lui demande en fait jamais son avis, mais seulement imposer à l’autre population, via son élu, et par des mesures coercitives, un style de vie, un poids fiscal au profit de l’adversaire, une volonté de changer l’homme sans son accord, y compris physiquement, tout comme un épi OGM. 
On comprend qu’il y ait de la réaction du côté R
.

L’augmentation des taxes est telle qu’elle devient une raison suffisante à elle seule pour faire sécession. Mais il y a des raisons encore meilleures car parfaitement légitimes : la restriction des libertés fondamentales, telles que la liberté de parole, la suppression de la presse qu’elle soit virtuelle ou de papier, la confiscation des armes, l’aliénation des enfants de leurs parents et leur formatage scolaire, idéologique et social, l’impôt du sang (plus de 4 000 américains tués, 12 000 blessés avec séquelles dans les guerres du pétrole).
Oui il y a beaucoup trop de raisons de casser le vivre-ensemble des états plus très unis
.

Alors, révolutionnaires les républicains, et conservateurs les démocrates ? Certes non. Cinq états républicains et cinq états démocrates ont entrepris des démarches en vue de la sécession. Six états républicains et six états démocrates songent actuellement à les entreprendre. Sur la carte ci-dessus, pour les démocrates : sont représentés en rouge ceux qui ont entrepris ces démarches, en mauve ceux qui y songent. Seuls les états colorés en jaune sont à la fois, et de longue date, démocrates et contents : ils ne parlent jamais de faire sécession, le système, qu’il se traduise pour eux en retombées positives économiques ou en bénéfice psychologique, semble leur convenir. Ils abritent une population généralement cosmopolite, urbanisée, avec une forte proportion de catégories privilégiées et d’étudiants d’université sur la côte atlantique, et ouvrière ou sans emploi au nord. Ils se trouvent, à l’exception du Nouveau Mexique, sur la partie est et nord des Etats-Unis.

Voilà pourquoi nous abandonnerons les qualificatifs, dépourvus de clarté ou même de sens, de "républicaines" et "démocrates" pour qualifier les populations, et que nous leur préférerons R comme "révolutionnaires" et D comme "dominants". Sur la carte, le papillon s’étendra en tache jusqu’à couper les USA en deux parties distinctes. Il n’est que le début d’un mouvement inéluctable. Souvenez-vous, un frémissement de son aile provoque un cyclone à l’autre bout du monde.

On l’a vu, les 9e et 10e amendements de la constitution américaine garantissent aux états et au peuple tous les pouvoirs qui ne sont pas explicitement accordés par le gouvernement fédéral.
"Quand il deviendra clair qu’une majorité des états, parmi les plus productifs ont fait sécession, poursuit Clifford Thies, les autres états voudront reconsidérer leur statut : auront-ils le désir de renflouer les corporations, (...) les états en banqueroute du New Jersey et de la Californie, entre autres, quand le fardeau leur tombera dessus encore plus durement ?"

Observons la superposition bleue/mauve/rouge des volontés d’indépendance et des votes. Un état comme celui du Colorado, démocrate mais indépendant proclamé, ne peut à terme que suivre ses voisins dans la sécession. Le Nouveau Mexique resté loyal au gouvernement fédéral se verrait entouré d’états sécessionnistes, et dans sa position risquerait de devenir l’objet de proches convoitises, suivies de l’annexion guerrière au Mexique ou au Texas. Pourquoi dans ces conditions s’accrocher au gouvernement fédéral ?
Selon le Mises Daily, l’Alaska, la Floride et le Texas, parmi tous les autres, ont tout intérêt à faire sécession : ils en seront bien plus riches
.

Développons un scénario pixel :
2022.
Tout l’ouest, grande partie du sud, et le centre des USA, constitués, à part le Nouveau Mexique, d’états démocrates et indépendantistes ou républicains, ne forment plus qu’un bloc d’états indépendants, le bloc R des confédérés, tandis que l’est et le nord continuent l’état fédéral, non plus depuis longtemps une Union de territoires autonomes, mais bien un seul pays pourvu d’une direction oligarchique plus qu’autoritaire, héritière de l’actuelle. C’est le bloc D des fédéralistes. Plus réduit, il bénéficie des restes d’une armée qui s’est dispersée puis recentrée, de réserves financières, ainsi que d’une côte lui permettant la continuation du commerce transatlantique.
L’Alaska a préféré à la guerre d’annexion une politique de bons échanges avec la Russie. C’est l’intermédiaire obligé entre les états confédérés et Moscou
.

Ceux du bloc R ont abandonné aux états atlantiques la quasi totalité des relations avec l’Europe de l’ouest. Peu à peu cependant, il devient impératif pour les Européens de renouer les relations sectionnées avec les états confédérés, car les fédérés du bloc D continuent leur politique d’ingérence et d’humanitarisme gênant, pour ne pas dire pesant. Ils veulent être partout où on ne les attend pas. Il faut secouer ces habitudes, s’imaginent l’une après l’autre les nations européennes qui sortent d’épreuves sur lesquelles nous ne nous étendrons pas.

Les états confédérés de la côte pacifique se tournent vers l’Asie, les états agricoles du centre sur eux-mêmes. La meilleure façon de cultiver sans OGM ni éthanol, de récupérer les terres empoisonnées, les occupe infiniment. Ceux du sud, menés par le Texas gardent la frontière en permanence. La Floride a le choix soit de se détacher de l’état fédéral, de s’associer aux états voisins et de se tourner vers les Caraïbes, l’Amérique latine ou même l’Afrique, soit de rester quelque peu enclavée, pilier sud fortement hispanisé du gouvernement fédéral.

Pendant que les autres états retrouvent leurs racines et mentalités européennes, ceux du bloc D évoluent vers l’orientalisation voire l’afro-américanisation des mentalités. D’importants transferts de population s’exécutent volontairement d’un bloc vers l’autre, en fonction des affinités et schéma mentaux des individus.

Amaigris, les Etats-Unis se recréent peu à peu au sein du bloc R, plus homogènes, enfin libres.
Un bémol à cette félicité sans partage : après quelques années de coexistence difficile, la guerre éclate entre les deux blocs. Ceux du bloc D veulent retrouver ceux du bloc R et vivre ensemble comme avant. Les R sont si bien développés maintenant, en paix avec le monde. Et la liste de clients qu’ils ont ! On n’aurait pas dû divorcer, se disent les fédéraux D (goûtés). Ce n’est pas l’avis des R.

On ne connaît pas la suite.



46 réactions


  • plancherDesVaches 27 mai 2009 16:43

    Arrêtez les abérations.

    Une scission des US serait comme une scission de la zone économique Européenne : cela plongerait tout état dans un chaos économique digne de l’Islande.

    Arrêtez de nous raconter des con...ies.


    • non666 non666 28 mai 2009 09:38

      On pourrait meme etendre ce sain principe à la France.

      Nous autres gaulois, habitant plurimillenaire de ce pays, nous pourrions demander secession de ....la France.

      Tous ceux qui ne seraient pas gaulois de souche seraient priés de rentrer « chez eux », en France« .

      Ben oui quoi, la perte de la Gaule (c’est à dire ce qu’on appelle la france métropolitaine aujourd’hui) ne remettrait pas en cause »l’unité« de la france.
      La Corse, les dom-tom pourraient se disputer la future capitale ...et les populations non gauloises que nous pourrions expulser de »chez nous« .

      Ca rigole moins d’un coups , non ?

      Parce que si on reflechit, c’est EXACTEMENT ce qu’on a justifié pour l’indépendance de l’Algérie (chacun chez soi, »l’Algerie aux algeriens« ).
      Que perdrions nous, nous autres, gaulois ?

      Rien, des dom-tom deficitaires, ingerables menacant envers les »béqués« c’est a die les blancs. Nous n’aurions plus »d’allocation braguette« a payer...
      La »France« (ou ce qui en resterait) assumerait seule, la culpabilité de la colonisation et surtout les consequence de sa propre colonisation par les africains..
      Le tiers monde qui debarque chaque année chez nous au nom de la politique de regroupement familiale de giscard seraient prié de se reconstituer dan ce qui restrait de la france qu’il méprise tant pendant que nous autres, gaulois, nous nous contenterions de vivre entre nous, entre autochtones.

      Bien sur il faudrait renegocier l’entrée dans l’union europeenne....
      Mais une simple lecture d’une carte de geographie nous montre que personne ne peut rien nous refuser vu notre position.

      Dans un monde ou tout le monde ment, ou »lEurope n’est plus que le pretexte de la mondialisation, quel risque avons nous a etre vrai et surtout a redevenir nous meme ?



    • lisca lisca 28 mai 2009 10:38

      Bien d’accord, non666. Assumons, et payons pour nos enfants et nos vieux, comme nous en avons le devoir, et bientôt, l’unique possibilité. Je crois qu’à un moment donné ils nous demanderont des explications, les enfants. La France est belle, qu’on se le dise. Pourquoi toute une génération a-t-elle pris son pays et les économies des ancêtres pour un coffre ouvert à tous ?
      La vieillesse frappe à la porte pour cette génération. Une belle vieillesse ?


    • Icopas 28 mai 2009 11:20

      Sauf que les Gaulois sont aussi des pièces rapportées....

      Il ne me semble pas que la France soit un état occupé et opprimé , je ne connais pas de troupes étrangères qui paradent en entonnant des chants mâles et virils sur les champs E lysées, ...

      Par contre, sous le joug d’une petite classe de bourgeois qui pompent la société entière oui.

      Et quelque part, comme ailleurs sur la planète c’est ce qui nous rapproche des USA et des tensions que connait et va connaitre de plus en plus cet état (comme bien d’autres).

      L’engraissage d’une classe parasite qui a fait son temps, coute finalement un prix hallucinant aux sociétés humaines.

      20 ans après l’écroulement du bloc de l’Est, c’est le système frère de lait qui est à bout de souffle et qui provoque des tensions effroyables partout.

      Quand le moteur des destructions écologiques va s’allumer à grande échelle, la crise va prendre un virage avec des tensions nouvelles et exacerbées qu’on peine encore à distinguer. Les états les plus stables pourraient alors voler en éclats, et nul ne peut dire lesquels en premier.

      Les dirigeants de paille de l’UE se sont mis par contre en très mauvaise posture en s’alignant sur les USA , ainsi l’UE n’est plus du tout maitre de son destin, la crise peut provoquer, avant même uen éventuelle explosion des USA, un éclatement de l’UE, des bouleversements terribles.

      Ca fait un moment que les tensions montent entre états aux USA. Un certain nombre sont déjà virtuellement en faillite et leur sauvetage représente un cout énorme. Il n’est pas sur que cela se fasse sans risques secessionistes.


    • Massaliote 28 mai 2009 12:18

      MOI JE CONNAIS DES HORDES BARBARES QUI SE PAVANENT EN GUEULANT ET BOUSCULANT TOUT SUR LEUR PASSAGE SANS AUCUN EGARDS POUR LES VIEUX ET LES ENFANTS ET ROULENT LES MECANIQUES EN ADOPTANT DES GESTICULATIONS SIMIESQUES DU PLUS COCASSE EFFET. Mais c’est normal, ça fait djeun et ils l’ont vu à la télé. Même que ça fait américain !


    • Massaliote 28 mai 2009 12:20

      Bien dit. J’adhère.


    • Massaliote 28 mai 2009 12:22

      JE VOULAIS REPONDRE A NON 666.

      Je suis entièrement d’accord avec vous.


    • Gilles Gilles 28 mai 2009 14:05

      Non666

      « la culpabilité de la colonisation et surtout les conséquence de sa propre colonisation par les africains.. »

      Je suppose que vous voulez dire « Noirs » ou « Arabes »

      Pourquoi ne pourraient-ils pas devenir « français » au même titre que les ritals des années 30, les espingouins et portos des années 60, les polacks des années 1900, les chleuhs au XVIIe m et les Mongols des années 450 ? Quant aux romains des années -50 av JC .......et les grecs en -600 av JC...qu’en pensez-vous ? Et putain, les feujs d’afrique du nord, d’origine maghrébine venus en 1962, on les fout aussi à la mer et on coule le bateau ?

      Les Gaulois, PAUV’NAZE, n’existent plus ! En plus ces connards ont je te rappelle envahit la France quelques siècles avant JC, depuis l’Europe centrale, et inféodés les bon français qui y vivaient

      Cass’ toi Pauv ’ NAZE


    • appoline appoline 28 mai 2009 19:24

      @ Non,

      Comme d’habitude, il n’y a rien à jeter dans votre commentaire. S’il voulait au moins marquer un point notre nabot national devrait honorer ses dires, mais il aboie beaucoup mais ne mord pas, enfin dans certains cas.

      Il va pourtant devenir plus que nécessaire de nous réapproprier notre pays car en cas de grande casse il ne va pas falloir compter sur les traînes-savates venus d’afrique puisqu’ils sont prêts à y mettre le feu. C’est terrible mais c’est ainsi, que ceux qui en doutent, aillent mesurer la température dans certains quartiers où les blancs ne sont pas les bienvenus. On croit rêver. Et dire que nos pères se sont battus pour CA.


  • lisca lisca 27 mai 2009 17:03

    Plancher des Vaches
    Il faut le dire aux géostratèges qui pensent que c’est possible, probable, logique ou inévitable tels que ceux du prestigieux institut Von Mises.
    Moi je ne fais que synthétiser. On a le choix entre deux scénarios : agrégat forcé du Mexique et du Canada aux US, avec dictature, soit l’URSS réchauffée à la sauce métisse.
    Ou fragmentation des USA en divers états.
    Rien de tout cela n’est tranquillisant. Tout est sombre.


    • plancherDesVaches 27 mai 2009 17:42

      Bon.

      Je veux bien concéder que les US aient perdus leurs colonies d’Amérique du Sud. Et encore, l’influence par la puissance du fric est encore bien présente.
      Concéder encore qu’ils aient mis sous dépendance le Mexique, le Canada, et l’Europe (par le Royaume presque-Uni).

      Mais rien n’est sombre. Au contraire. Pour l’instant grâce aux sources encore un peu pertinente d’informations comme ce site pourri de pubs. Mais source d’informations pertinente quand-même. (je tiens à préciser que je n’ai rien à vendre, ni blog, ni site, ni pub, ce qui doit bien faire chier les intéressés de ce site.
      Effectivement, ce qui va tuer les intéressés sera bientôt ce qui n’ont rien à perdre.....
      Revenons au sujet.
      Les US sont un pays de cowboys tellement sûrs de leur puissance et baignés de religiosité du fric que le réveil sera assez dur...
      American dream, prions pour eux.
      Une planète contre soi, dur à contrer.

      Le plus con dans l’histoire est qu’ils n’était pas si détestables que ça en tuant les sauvages appelés « peaux rouges » afin de prendre leur terres.
      Les peaux rouges étaient en effet à tuer. Et étaient méchants de ne pas se laisser ent..ber avoir. L’Irak est actuellement la même chose.
      Ils ont aussi donner (vendu) un cinéma complètement nul qui s’appuie uniquement sur le « sauveur » américain qui protège le monde....

      Ce qui est un plus sombre est qu’ils vont, comme les Romains, les Vénitiens et l’Allemagne, devoir se placer en économie de guerre car leur monnaie ne vaudra plus rien.....
      Le pied.
      Mais cela ne fera pas un éclatement, mais, au contraire, un rassemblement pour « sauver » l’american dream.


    • lisca lisca 27 mai 2009 23:54

      « Lisca pour métisser la Russie »
       ????
      Toutes les races sont belles, aucune raison de les mélanger.
      La Russie s’occupe d’elle toute seule, pas besoin de moi.


    • lisca lisca 28 mai 2009 10:40

      J’avoue ne pas saisir la blague. smiley


    • morice morice 28 mai 2009 11:41

      raciste, anticommuniste primaire, ex-fan de Soral... vous vous répétez tous les jours...


    • Gilles Gilles 28 mai 2009 13:52

      Placher des vaches

      "Les US sont un pays de cowboys tellement sûrs de leur puissance et baignés de religiosité du fric que le réveil sera assez dur..."

      AH bon ? Bush n’est pas les USA. Vous n’y avez jamais été et ne connaissez aucun américains pour sûr.
      Que ce soit un pays contradictoire avec une partie effectivement comme vous le dîtes, OK, mais vous ne pouvez réduire ces gens à ça et encore mois le pays dans son ensemble, voir chaque état.

      Faites un peu de sens à la nuance, nom de DIeu (de bordel de merde)

      Bizarre, je suis plutôt tendance gauche radicale (et donc très critique vis à vis des USA) , mais quand je lis le monceau de conneries sur les USA depuis quelques années sur ce site, j’ai l’impression d’être une sorte de Bush....


  • Shaytan666 Shaytan666 27 mai 2009 17:08

    On va nous les ressortir du tombeau


  • aetius320 27 mai 2009 17:09

    @placherDesVaches

    Je n’y crois pas moi non plus, mais je trouve que c’est une hyptohèse tout à fait raisonnable.

    P.S. : cet article n’est-il pas un copié-collé complet d’un autre que j’ai lu il y a quelques semaines ?


    • Shaytan666 Shaytan666 27 mai 2009 17:29

      Restons sérieux, les USA sont justement une grande puissance pcq ils sont « unis », chacun pris séparément n’est pas viable.


    • lisca lisca 28 mai 2009 17:55

      Les états pourraient se confédérer et garder une armée de coalition avec des objectifs entièrement défensifs. Ils y ont intérêt, car ils ont un contentieux sérieux avec le reste de la planète.


  • lisca lisca 27 mai 2009 17:49

    Aetius
    Non, il y a quelques semaines, on parlait de l’hypothèse d’Igor Panarin. Dans cet article, on passe à une application pratique avec 3 manifestations d’indépendance texanes, le mois de la collecte des taxes, et à l’approbation d’intellectuels américains via l’institut Von Mises. L’article tente également de mettre en relation la demande d’indépendance du gouvernement fédéral avec un ensemble de valeurs particulier (deux grands ensembles pour aller vite). La carte représente les deux grands ensembles, un papillon bleu mauve d’états fortes têtes ou hésitants, et des états rouges et surtout jaunes plus conformistes car démocrates (donc on le suppose au moins psychologiquement satisfaits). L’article mentionne aussi la contradiction entre un vote démocrate et des demandes de sécession pour des raisons très diverses qui vont de la reconquête d’un territoire vu comme perdu/arraché jadis (l’indépendance vue par des chicanos pour le sud) à la reconquête inverse (ceux du sud voulant récupérer un territoire envahi par des Mexicains).
    Enfin un scénario « pixel » imagine avec optimisme une confédération recréée.


  • lisca lisca 27 mai 2009 17:52

    Shaytan666
    C’est en effet probable. Mais justement la grande puissance a trop déconné. On dirait qu’elle se fissure. Est-ce guérissable autrement que par la fragmentation ?
    L’avenir le dira.


  • lisca lisca 27 mai 2009 18:06

    Aetius
    Il y a peut-être eu aussi une confusion avec mon dernier article publié hier :
    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/people/article/alice-au-pays-des-princes-de-sang-56546
    Et Shaytan666 :
    Moi j’aime bien les généraux confédérés.
    Si seulement ils avaient gagné ! Cette guerre n’avait rien à voir avec de belles idées humanitaires.L’esclavage était déjà en voie de disparition par évolution vers ce que nous connaissons depuis : prolo ou chômeur, puis chômeur encore indemnisé.
    Retour à l’esclavage prochain pour les Occidentaux grâce aux fédérés, du moins leurs descendants matériellement spirituels.


  • Le Bordelleur Le Bordelleur 27 mai 2009 18:10

    Etant donné que l’état fédéral s’est principalement constitué durant la guerre civile américaine, il est possible qu’il f’inisse comme il est né.
    Avec toutes les armes aux USA, une ou plusieurs sécession se finirait de toute façon dans un bain de sang !


  • King Bounty 27 mai 2009 19:33

    cet article a été copié-collé d’ici...avec quelques aménagements...


    http://www.leap2020.eu/Francais_r26.html


  • wesson wesson 28 mai 2009 00:37

    Bonsoir l’auteur et bien vu, sauf erreur de ma part c’est le second article sur ce thème sur Avox, et j’y adhère tout autant.

    ça fait effectivement un petit moment que cette possibilité d’éclatement des USA est passée de « pure utopie » à « hypothèse plausible ».

    On pourrait résumer le problème au fait que chacun des états possède ses propres contraintes qui ne sont pas celles de ses voisins. Par exemple, la problématique du Nevada qui n’est finalement qu’un immense désert n’a strictement rien à voir avec celle du Montana dont l’agriculture est la principale ressource, ou de New York qui fonctionne dans le tertiaire, ou de la Floride qui fait un peu de tout, (2/3 de Tertiaire, 1/3 du reste).

    Bref, les disparité entre états sont énormes et ont été gommées jusqu’alors au moyen d’un nationalisme sans cesse exacerbé (ou le drapeau américain est mis à toutes les sauces) et surtout en inondant l’ensemble des états d’un tas de pognon histoire de calmer tout le monde.

    Seulement voilà, la donne a changé radicalement. Le pognon, l’état fédéral ne pourra bientot plus en donner, voire même il doit en prendre un paquet pour éponger les conneries du crédit facile.

    Et automatiquement, dès que la fontaine a dollars se tarit, personne n’a envie d’en remettre dans les tuyaux pour essayer de réamorcer la pompe. Donc, ça renaude très sec devant les inévitables augmentations des recettes fiscales que l’état fédéral devra d’une manière ou d’une autre effectuer.

    Dans ce contexte là, effectivement un éclatement des états unis devient une hypothèse que l’on ne peut balayer avec le dédain des gens qui font profession de foi d’assémer des contre-vérités déguisés en évidence qu’il ne convient même pas de discuter.

    Que l’auteur se rassure : les gens qui, dès 2006 on senti et écrit que la finance allait dans le mur à toute vapeur et en klaxonant, ceux-là aussi ont été traités au mieux de simples imbéciles, au pire d’affreux salopard bolchéviques. On sait ce qu’il en est advenu.


    • lisca lisca 28 mai 2009 10:28

      Il parait qu’on ne paie plus certains fonctionnaires californiens qu’avec des avoirs, des reconnaissances de dette... même pas du papier imprimé dollar. Le plus souvent, on les licencie partiellement ou complètement. Mais pas de souci, les hauts salariés de l’exécutif pourront toujours passer du paradis sur terre que fut la Californie riche aux paradis fiscaux en attendant la suite. Ils obtiennent en ce moment parfois des hausses de salaire, comme en UE, ou comment les rats quittent le navire  :
      http://www.ocregister.com/articles/fair-pay-million-2430629-time-fairgrounds
      Sur un article anglais daté du 27/05/2009 l’état actuel de la Californie : 5 milliards de dollars de déficit, beaucoup de profs au chômage d’ici peu. Emprunter davantage encore revient à réduire les jeunes habitants en esclavage ou sous la domination de puissances étrangères. Par référendum, les Californiens ont refusé une augmentation des taxes, car elles sont déjà très élevées, une grande partie de la population vivant des aides sociales ou du fonctionnariat. Les classes moyennes fuient vers le Texas ou des états circonvoisins, qui n’en veulent pas, les responsabilisant pour l’orientation démocrate des votes californiens depuis longtemps. Les moeurs notoirement légères d’une minorité active des habitants ont reçu récemment un petit revers austère : pas de légalisation du mariage homosexuel. Il y a d’autres urgences comme se loger, bientôt peut-être manger. L’état fédéral veut rescaper le déficit avec des obligations à court terme (basées sur quoi de solide ?) qui seront contestées ou refusées par le Congrès, refusant de financer un état dépensier. Encore un bailout !
      "federal guarantee of short-dated bonds issued by Calfornia, but that solution would be resolutely opposed in Congress by states resentful of West Coast profligacy. One of President Obama’s early constitutional headaches may be getting the financial bailout of California approved by Congress. "
      http://business.timesonline.co.uk/tol/business/columnists/article6361136.ec e
      En échange de cash urgent, les autres états (Obama en clair) pourraient ôter toute liberté politique à la Californie. Panarin va même plus loin : la Chine dispensatrice de cash serait celle qui commande, le jour où elle bailout Obama lui-même.
      C’est un avertissement pour l’Europe dit l’article. Nous sommes avertis, nous les Européens, mais nous le savions déjà : la liberté politique a disparu. On vote un référendum, et l’exécutif élu ou non élu s’assoit dessus, en France même, l’un des piliers de l’UE. La Hongrie, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, l’Islande... n’ont plus de liberté politique, obligées d’obéir au FMI. L’Angleterre non plus, qui obéit à ses banquiers. Bientôt la France aussi ? Déficit annuel égal à la moitié des recettes, c’est plus qu’inquiétant. "The alternative would be for that state to abandon the euro, float its own currency and allow its economy to implode in what could be rapid devaluation and, ultimately, bankruptcy. "
      Alternative : abandon de l’euro, retour d’un franc flottant, implosion de l’économie, dévaluation de la monnaie nationale, donc hyperinflation, en définitive banqueroute.
      Après quoi austérité, austérité, comme l’ont vécue nos ancêtres qui savaient pour l’avoir connue et qui donnaient leur sang pour ne pas être esclaves.
      La Californie peut voter les dépenses sans obligation de fournir les fonds. Absurde. Elle a donc voté systématiquement pour des mesures sociales très chères, et contre sa propre taxation, pour assumer. N’est-ce pas la règle en UE, en France surtout  ?
      Nousd azllons devoir vivre selon nos moyens, conclut l’article.
      Voilà qui n’est pas rassurant, mais après tout en France, nous avons de la terre, du tourisme qui exige de préserver la beauté du paysage, des côtes, des Français pour de vrai qui sont rigoureux et bosseurs, un passé glorieux, une culture pas si passée que ça magnifique, un climat assez idéal, des régions toutes différentes si on les laisse faire  : la vraie richesse.


    • wesson wesson 28 mai 2009 11:01

      @l’auteur,

      Bonjour,

      « Alternative : abandon de l’euro, retour d’un franc flottant »

      ça, ça fait 6 mois que je le dit, mais je vous racontes pas comment on me prends pour un imbécile - c’est un peu comme si j’annonçai le retour des fiacres et de la marine à voile !

      Comme quoi, les évidences si évidentes !!!


    • morice morice 28 mai 2009 11:43

      wesson, c’est un FEUILLETON américain voyons !


  • ykpaiha ykpaiha 28 mai 2009 00:48

    Ceci étant et sans prendre le parti de Louis Lefebvre, Serguei Rogov, ou Igor Panarin, je me suis demandé si la propagande élection de O’banania (celui la d’origine écossaise), n’était pas justement pour éviter ce qui va inéluctablement arriver ?
    http://online.wsj.com/article/SB123051100709638419.html


  • frédéric lyon 28 mai 2009 08:28

    Et je dirais même plus : Les états fédérés vont faire sécession c’est sûr.


    • appoline appoline 28 mai 2009 19:36

      @ Cahntecler,

      Nous risquons de vivre des périodes difficiles à tout point de vue. Vous avez raison, je pense que bien malin celui qui peut prédire quelle sera la réaction de certains états devant trop de difficultés collectives ; ils seront peut-être tentés de se débrouiller avec les leurs.


  • morice morice 28 mai 2009 11:39

    c’est le vieux plan du feuilleton Jericho....


    Saison 1 [modifier]

    Les États-Unis se sont divisés en plusieurs gouvernements après que le gouvernement fédéral fut réduit en cendres après l’explosion d’une bombe nucléaire à Washington et dans 22 autres villes américaines d’importance (dont Denver).

    Après avoir accueillie plusieurs réfugiés des bombardements et survécue sans trop de pertes à une période de chaos initiale après les explosions, la ville de Jericho procède au troc avec les environs. Possédant la seule mine de sel à plusieurs centaines de kilomètres à la ronde, elle utilisera celui-ci comme monnaie d’échange. Afin d’acheter des éoliennes à la ville voisine New Bern, elle promet 10 % des récoltes de la prochaine année, ce qui établit un climat de tension entre les deux villes.

    À la fin de la saison, New Bern attaque Jericho.

    Saison 2 [modifier]

    Le Texas a proclamé son indépendance. Jéricho se trouve dans le gouvernement proclamé de la ville de Cheyenne, dans le Wyoming, après que ce dernier ait mis fin brutalement au conflit entre Jericho et New Bern. Le gouvernement de Cheyenne, associé de très proche à la compagnie Jennings & Rall2, contrôle tous les états à l’ouest du Mississippi et propose, selon son président, de former le pays des « Allies States of America », dont l’oiseau emblème serait le condor et dont le nouveau drapeau possède des bandes verticales avec des étoiles en cercle, chacune représentant un état.

    Le gouvernement de Cheyenne a lancé une riposte nucléaire sur la Corée du Nord et l’Iran, accusées d’avoir financé les attentats nucléaires de la première saison. Il s’oppose également aux états de l’est, rassemblés autour d’un gouvernement siégeant à Colombus.

    Il y a des contacts entre les gouvernements des trois « pays » afin de négocier de possibles alliances.


  • fédor 28 mai 2009 12:23

    C’est toujours pareil quand une puissance décline militairement ou économiquement.. Que l’idéologie décadente ( toujours à base de tolérance, pacifisme, acceptation de l’autre, laisser aller, égalitarisme, « justice sociale », hippies, anti-nationalisme etc.) soit le christianisme chez les romains ou le socialisme athée chez les russes au 19eme ou « l’humanisme » en europe, ou les démocrates aux usa. La séparation entre deux groupes de valeurs distincte (l’apparition et le développement d’une « gauche » qui finit par dominer culturellement en se donnant des airs de sagesse supérieure alors qu’il n’y avait précédemment -dans la période de grandeur- que des « fachos » qui se passaient très bien d’eux). la suppression de toute forme d’unité politique pour la naissance de nouvelles nations, c’est ce qui pourrait arriver de mieux surtout en france.


  • worf worf 28 mai 2009 13:27

    ce que n’indique pas l’auteur dans cet article est le fait si, dans le passé, des états ont déjà envisagé voir fait des démarches pour la sécession.
    La crise de 29 n’a pas vu l’éclatement des USA.
    La manière dont les État-Unis passeront le cap de la crise, soit renforcera les liens entre états soit provoquera une rupture, une sécession.


    • Gilles Gilles 28 mai 2009 13:38

      Si, la guerre de sécession, tu connais ?
      La cause....l’économie et la mondialisation.....(vue de l’époque)

      Alors peut être maintenant, mais je n’y crois pas trop. Mis à part les valeurs morales, rien ne va en faveur d’un clivage drastique comme dans les années 1860


    • worf worf 28 mai 2009 15:36

      je ne parlais pas de cette guerre mais après !


    • lisca lisca 28 mai 2009 17:48

      http://americanhistory.about.com/library/timelines/bltimelinetexasind.htm
      Chronologie des faits qui ont mené à l’indépendance du Texas qui a duré 2 ans.
      Il y a aussi un article sur voltairenet.org. Le gouverneur du Texas propose d’en être le président.
      Le Texas est le seul état qui ait sécessionné historiquement. Quand les autres états du sud ont voulu le faire (le premier fut la Caroline du sud, avant le Texas) la guerre de sécession a eu lieu, extrêmement sanglante, comparable à la guerre de Vendée.
      Maintenant, les choses ont changé, les USA n’ont plus rien à voir avec la constitution de leurs pères.


  • Gilles Gilles 28 mai 2009 13:34

    Masturbation intellectuelle de bas niveau ! Et qu’en pensent les américains au fait ? Mis à part les lecteurs de la presse de caniveau ? En fait vous vous faites l’écho de petits groupes qui ne représentent qu’eux mêmes.

    Aussi, vous oubliez que seuls 50% des américains votent R ou D ...les trois quarts probablement sans grandes convictions, comme en France . Veulent-ils des frontières alors ? Adhérerait-il à une indépendance ? Y a t-il un sondage, au moins, là dessus ? Une enquête sociologique ?

    Enfin, ce serait marrant de voir le peuple d’un état prêt à se révolter pour l’indépendance...je n’y crois pas une seule seconde ! Il faut une conscience politique étendue à la population et des élites qui bougent le peuple. ET dans un pays dépolitisé où les gens d’origine diverses bougent d’état à état facilement, aucune chance.

    Vous oubliez les latinos, très présents dans les états du sud. Qu’en pensent-ils ? J’ai cru comprendre qu’ils aimaient l’état US dans sons ensemble, pas de se retrouver dans un Texas ou un Nevada sans lien avec l’« Amérique » et qui les réprimerait, empêchant leurs chances de vivre ailleurs aux USA, là où on gagne du pognon.

    Sans compter que 90% de ces états n’ont aucune viabilité économiques si indépendants. L’Iowa indépendant ? Il ne ferait que du mais, OGM en plus.....faillite assurée.
    Alaska...pfffff..un émirat pétrolier peut être, mais ça ne suffit pas !

    ET au fait, le Texas a eu un président à Washington voici peu.....comme quoi ils ne sont pas des parias mais bien des participants aux USA


    • lisca lisca 28 mai 2009 23:52

      Gilles
      Vue de cette façon, la sécession paraît en effet bien improbable. Le peuple est passif, il se sent incapable de changer les choses, il perd peu à peu son niveau de vie, et ne se soucie que du lendemain. Les supermarchés sont bourrés de choses, les avions, les autos circulent. Les états ne sont pas en effet autonomes. Il faudrait qu’ils se ré-industrialisent, mais avec quel argent ?
      Mais, témoignage d’une Américaine que je connais : les gens s’entr’aident, car beaucoup ont de gros soucis. Les tea parties (manifestations patriotiques) attirent du monde. Les états riches ne veulent pas payer pour les autres. Les états à problèmes comme la Californie (45% de blancs) abritent des tendances séparatistes fortes, parce que la population est mondialisée et n’éprouve aucun sentiment patriotique pour les USA, bien au contraire. Le ressentiment est cultivé depuis des lustres contre la population historique du pays.
      Obama investit principalement dans l’armée et la police. Il (c’est à dire sa clique) se prépare à diriger un banana superstate, sans constitution, sans cohérence ni unité culturelle, sans instruction ni industries, avec des gens abêtis payés au lance-pierre et à la niaiserie télévisée. Pour le moment, il peut encore imprimer du dollar qui ne vient pas du travail ni de la terre, du simple papier en somme. Il pense qu’en menaçant la planète, éventuellement en l’attaquant, il aura le dernier mot pour lui imposer de passer par le dollar pour tout échange qui ne concerne en rien les USA. Ces méthodes sont celles d’une mafia ordinaire. Il faut savoir que les USA vivent beaucoup des ventes de leur complexe militaro-industriel, mais surtout du pourcentage qu’ils ramassent sur toute transaction faite (de façon forcée) en dollars dans le monde.
      On peut imaginer pourtant qu’ils ne fassent plus autant peur, que d’autres puissances s’affirment, qu’une catastrophe naturelle déclenche la panique, que les états du monde refusent d’échanger entre eux en dollars, qu’une économie de troc parallèle (mais basée sur de la vraie valeur) se mette en place aux US même (c’est déjà le cas dans certains endroits), qu’une partie de l’armée américaine décide de prendre en main une espèce de révolution, au vu de la foire...
      Pourquoi les choses continueraient-elles comme elles sont puis qu’elles ne marchent pas avec les incapables, pour ne pas dire les escrocs, qui s’en occupent ?


  • R-sistons R-sistons 28 mai 2009 15:39

    Bonjour

    tu es sur mon blog

    http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-31971843.html

    cordialement eva


  • katalizeur 28 mai 2009 16:40

    l’urss aussi avait mille et une raisons de rester une et indivisible ; un etat central fort, un parti unique verrouillant tout, une nomenclatura plethorique, et un KGB d’acier.....et pourtant , pourtant........

    quelques commentateurs, effrayés par le scenario catastrophe qui va se produire ; preferent s’autopersuader que cela m’arrivera pas et pourtant, pourtant.....

    le type tombe du 15° etage....pendant ça chute , a chaque etage il se tate et constate qu’il est encore vivant ; et pourtant, pourtant........

    c’est INELUCTABLE que cela fasse plaisir ou non......moi je suis plutot pour, mais ça vous l’avez compris...........


  • Zangao Zangao 1er décembre 2011 11:21

    « La destine de toutes les civilisations est de grandir et de dégénérer, et de s’évanouir en poussière » Alexis Carel

    Sauf que dans ce cas la poussière va être dramatiquement toxique


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