Vive les primaires, les vraies ...
Avec les fausses, les inutiles, « Ils parlent, ils parlent, ils parlent, jusqu’au moment où ils trouvent quelque chose à dire ! » Sacha Guitry
C’est ça le problème, parfois même, ils ne trouvent même pas un embryon d’une seule idée concrète, réalisable. Pire, ils retrouvent une ancienne idée, n’ayant jamais été mise en place, tellement elle était aberrante.
A propos d’idée saugrenue, pourquoi ne pas organiser des primaires sans paroles, et sans musique (surtout pas les violons),
Avec seulement des idées écrites, REALISABLES ?
Que d’économies pour les partis politiques ! La fin des meetings coûteux, les voyages en car, pour assurer l’ambiance, les discours pour expliquer que tout sera plus merveilleux qu’avant
Imaginons quelques pages seulement à lire, avec une quinzaine de sujets identiques pour chaque candidat,
Avec des solutions écrites différentes (pour le choix), engagées par ceux prétendant en avoir. Soyons fous, gardons l’espoir de candidats sans phrases toutes faites, du type :
En hiver, il faut qu’il y ait de la neige.
Au printemps, il nous faut, un temps clément.
En été bien sûr, tout sera tenté pour du soleil la journée et la pluie la nuit.
En automne, il sera désormais indispensable d’avoir une belle arrière-saison.
Le bonheur, c’est maintenant.
Les idées fortes et originales comme celles-ci, provoqueront des réactions.
Certains électeurs se demanderont aussi, comment a-t-on fait pour ne pas les proposer plus tôt.
D’autres électeurs, les plus sceptiques, verront dans les propositions, de la démagogie.
Enfin, les pervers, les vicieux, les impolis, oseront peut-être jouer les trouble-fêtes, en demandant comment et avec quels moyens parviendront-ils aux résultats escomptés.
Les esprits retors ont toujours gâché les plus belles ambitions
Après le temps nécessaire pour intégrer les propositions écrites, arrive le temps de la parole retrouvée.
Voir des candidats invités sur les plateaux de télé, n’ayant plus qu’à développer leurs propres propositions, sans s’occuper de celles de leurs concurrents, serait une vraie révolution.
Bref, n’avoir qu’à soutenir ses solutions face à des journalistes compétents. Le rêve !
Ce serait quand même plus simple que dix concurrents, en même temps, passant plus de temps à se contredire les uns aux autres, qu’à parler d’eux-mêmes. La compréhension des débats en souffre, sans compter sur des journalistes coupant la parole sans cesse.
C’est vrai, les journalistes les plus médiatisés confondent le plus souvent,
La pertinence des questions, avec l’impertinence du comportement.
Les primaires servant à choisir son candidat, selon ses idées personnelles, ses solutions détaillées, sont-elles simplement possibles ?