lundi 21 décembre 2009 - par Gaëtan Gorce

Copenhague : un « Munich » du climat ?

 Y a-t-il donc toujours quelque chose de pourri au Royaume du Danemark  ? Chaque dirigeant de ce monde, pris au jeu du « y être ou ne pas être  », se trouve ainsi compromis dans l’échec d’un sommet parfois présenté comme celui de la dernière chance. La colère des ONG est patente ; l’opinion en revanche peine à s’y retrouver et les plus responsables hésitent à voir la bouteille aux trois quarts vide ou au quart pleine ! Avant de porter un jugement définitif, tentons de dégager quelques éléments propices à la poursuite de la réflexion :

- le premier est que l’évidence et l’imminence de la menace ne suffisent pas à convaincre les gouvernements de passer à l’action. À cet égard, Copenhague est une sorte de Munich du climat. Peu importe les conséquences de l’accord pourvu qu’il y en ait un. Mais surtout comment ne pas voir que la logique de la négociation, qui pousse chacun à privilégier ses seuls intérêts, prend vite le pas sur l’objet même du débat : en l’occurrence, la limitation des émissions de co 2 ? Ces grandes conférences, à l’instar de celles de l’entre deux guerres, poussent à la lâcheté collective, chacun prenant prétexte de l’attitude de son voisin pour masquer sa propre absence de courage ! Cela renvoie au rôle des opinions publiques, aux nécessaires mobilisations citoyennes sans lesquelles rien ne surviendra...

- le deuxième, moins négatif, est qu’il reste à la communauté internationale à inventer les cadres de discussion adaptés à la prise de décision. Les grandes conférences ne le sont guère. Faut il s’en étonner ? On a pour la première fois étrenné une forme nouvelle de démocratie internationale à laquelle l’ONU, pas plus que les États, n’étaient véritablement préparés. Partagée entre séances plénières en forme de happening et réunions plus discrètes réservées aux plus riches ou aux plus puissants, la conférence a peut être servi de brouillon à une nouvelle organisation tournée vers l’opérationnel et le décisionnel. Et montré tout le chemin à parcourir pour y parvenir. Mais au moins pourrait il y avoir eu ce week-end prise de conscience...

- la troisième reste le poids de cette notion de base du droit international : la souveraineté des États. C’est elle qui a fait obstacle à la transparence exigée des engagements ! C’est elle qui a conduit Obama, empêché par le Sénat, à aller plus loin. On aurait certes pu rêver d’un nouveau Wilson entraînant le monde avant de partir en campagne dans son propre pays pour convaincre son opinion ! Force est de constater que la médiatisation du pouvoir n’incite pas à l’initiative et au vrai courage. Pour autant il faudra attendre janvier et la nature et la qualité des engagements pris individuellement par chaque État pour dire si oui ou non serait en train d’émerger, en marge de l’Onu, un système de discussion crédible mais impliquant uniquement, à l’instar du G20, l’oligarchie des puissances.

- la quatrième réside dans l’effacement de l’Europe dont la réthorique via certains de ses leaders n’a guère pesé lourd face au tandem (bloqué) Sino-américain. Quelle déception de voir notre Union, pourtant la plus avancée en termes d’engagement, réduite au rôle de spectateur du débat entre les deux Grands !

Alors que faire ? Au vu de ce constat, d’abord reprendre l’initiative à l’échelle européenne : confirmer nos engagements de réductions, créer l’agence européenne de l’environnement et menacer à court terme de la mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Union ; désigner enfin un Monsieur Climat chargé de porter la parole de l’Europe dans les prochaines discussions. Ensuite, réfléchir à une modification des modes de gouvernance mondiale : l’échec du Sommet rend nécessaire d’imaginer et d’inventer de nouvelles formes de discussion favorables à la prise de décision. L’idée d’un conseil de sécurité économique et climatique pourrait, à travers ses votes, et malgré les vétos, placer ainsi chacun face à l’opinion devant ses responsabilités. Un Parlement mondial du climat permettrait enfin d’exercer un rôle à la fois de pédagogie et de contrôle de l’action des États qui ouvrirait la voie à une restriction des souverainetés nationales chaque fois que l’intérêt de l’humanité tout entière serait en jeu. Être ou ne pas être, pour la communauté internationale, telle est bien au total, à travers ces enjeux, toujours la question !
 
Gaëtan Gorce


43 réactions


  • Marc Bruxman 21 décembre 2009 11:34

    En tout cas vu les bétises que risquaient de faire les politiques à ce sommet comme :

    • Donner notre fric au tiers monde.
    • Pénaliser notre industrie au détriment de celles des pays qui ont compris qu’il fallait s’éloigner de ce genre de sommets.
    • Trouver des prétextes pour voter des taxes diverses.
    Et bien on est très content que nos politiques aient été impuissants. Vu leur incompétence crasse, ca leur évite de faire trop de dégats.

    Après le cirque a couté un peu cher, mais comme on sait des fois il faut payer pour distraire les enfants afin qu’ils ne fassent pas trop de bétises.


    • jymb 21 décembre 2009 12:28

      Ben en France on n’a pas à se poser de questions

      Les taxes, sur-taxes, re-taxes, taxes sur les taxes on les a et on les aura

      Tant qu’il restera un centime à essorer pour payer des geuleutons de grands sommets, des associations copinesques et autres grandes commissions de réflexion sur des pré-projets on est sûr d’en hériter. Et peu importe que celà s’appelle une éco taxe, une participation citoyenne, une taxe verte, une TIPP ou un radar celui qui fait le chèque au détriment de la bouffe de ses enfants c’est toujours le même.


    • Internaute Internaute 21 décembre 2009 13:51

      Pendant ce temps, l’auteur se paye 20.000 euros par mois sur notre dos, s’est voté une double retraite et un parachute doré en cas de non ré-élection.

      Il votera encore les taxes écolos et l’ouverture totale des frontières afin de nous obliger à acheter des équipements écolos faits en Chine, nos propres entreprises étant obligées de fermer ou de délocaliser pour résister à cette concurrence déloyale qu’il leur impose.


  • ddacoudre ddacoudre 21 décembre 2009 11:34

    bonjour gaëtan

    Un accord pour les communicants, juste pour la presse à spectacle et pour se faire reluire devant elle. Gymnastique à laquelle nous savons notre président adepte, et d’autres, puisque c’est la communication qui l’emporte sur le fond, car grace à notre « regard » l’on peut nous tromper.

    J’avais écrit un article en décembre pour expliquer cela, il n’a pas été pulsé, c’est dommage s’en plus.

    J’y disais en fond préalable, quatre-vingt-dix ans se sont tout juste écoulés entre la découverte de la fonction des chromosomes par Thomas Morgan en 1910, avec, au passage en 1953 la découverte de la double hélice d’ADN, et le décodage du génome humain en avril 2000 par des laboratoires privés et publics.

    Entre les deux il y a l’usage de la puissance de l’ordinateur guidé par l’intelligence et le savoir de l’homme, qui ont permis l’expansion du Savoir.

    Nous descendons donc toujours plus dans l’infiniment petit pour parvenir à trouver cette loi unifiée chère aux physiciens. Mais là, ce ne sont plus nos yeux qui regardent, c’est notre tête qui comprend, et dans ce monde là, qui modifiera nos relations et valeurs sociales, ceux qui n’auront pas appris seront aveugles. De fait, il leur sera difficile de suivre, comme nous pouvons déjà le constater au travers des débats politiques, dans lesquels celui qui n’a pas un langage vulgarisé n’est pas compris, et fait de petites phrases assassines dont les partisans ou les ignorants se délectent.

    L’actualité du sommet de Copenhague en est une énième démonstration.

    Actuellement gaz pétrole et charbon fournissent 85% à 86 % de l’énergie primaire, l’objectif affiché est de maintenir l’élévation de la température en dessous du seuil des 2%. Avons-nous une chance de réussite à mon sens aucune.

    Cela ne tient pas à notre capacité technologique, car nous disposons des moyens de réduire nos émissions de gaz carbonique, des moyens de développer des puits à carbone. Non notre difficulté vient du blocage de nos modèles systémiques. Notre économie repose sur un modèle de comptabilisation dont, le but est de faire du capital, du profit pour ceux qui préfèrent ce terme.

    Si bien que tout ce que nous entreprenons se compare par rapport à ce modèle que nous appelons le modèle capitaliste ; nous avons pris l’habitude de mesurer toutes nos créations dans un rapport coût/avantage.

    C’est ainsi que devant ce problème de « santé » planétaire nous analysons notre capacité à agir contre les effets de serres produits par le co2 sous le même angle.

    Malgré la contre verse , qui produit les gaz à effets de serres, tous les experts sont d’accords que si l’on ne réduit pas drastiquement nos émissions, les conditions de vie sur notre terre seront radicalement bouleversés.

    Alors que font nos économistes. Ils calculent combien nous coûterait la réduction des gaz à effet de serre par rapport au coût des bouleversements qu’engendrerait le réchauffement. C’est-à-dire qu’ils comparent une réalité effective, l’émission de gaz et le réchauffement à un modèle virtuel, celui de la monnaie qui n’est qu’une construction intellectuelle.

    C’est comme cela que nous abordons le problème de la réduction des gaz à effet de serre.

    Pour les scientifiques l’économie mondiale doit devenir neutre en GES (gaz à effet de serre), c’est-à-dire absorber autant qu’elle rejette voire se transforme en un puits à carbone c’est à dire absorber plus que ce qu’elle émet. Et c’est là que le raisonnement aliénant devient sublime.

    De telles mutations ont évidemment un coût. Il va donc falloir payer pour continuer à bénéficier d’une température clémente sur terre. Et donc de se poser la question, combien pouvons nous mettre sur la table ? Quel climat pouvons-nous réellement nous payer ?

    Pour le savoir économiste et ingénieurs ont mis au point une panoplie de modèles informatiques pour simuler le fonctionnement de nos sociétés, naturellement ces modèles ont un intérêt s’ils visent la visualisation des objectifs de stabilisation de la concentration de co2 en fonction de l’utilisation des énergies fossiles et éventuellement de leur substitution par des énergies renouvelables et moins polluantes. Mais si c’est pour en conclure que nous ne pouvons pas le faire parce que il n’y a pas suffisamment d’argent disponible, autant les mettre à la retraite ou dans un asile d’aliéné.

    Si devant l’impérieuse nécessité de sauver l’espèce humaine nous estimons que cela est impossible parce que nous estimons impossible d’émettre quelque chose qui n’est pas une réalité (la monnaie), c’est que nous n’avons pas le sens des priorités.

    Aucun expert ne croit que notre économie va devenir un puits à carbone, et avec lui l’espoir de maintenir le réchauffement bien en deçà des 2°c. Pour maintenir la température en dessous de 2°c il faut contenir la production de co2 à un niveau de 450ppm.

    Sur 13 modèles simulant le climat que l’économie pourrait s’offrir seul deux atteignent cet objectif, pour y parvenir il faudrait créer 500 centrales nucléaires supplémentaires et séquestrer plus de 20 milliard de tonnes de carbone, une technologie qui n’est pas encore disponible à grande échelle, c’est ainsi que d’ici 2100 il faut s’attendre d’avoir une température entre 2,8 à 3,2° d’élévation.

    Ce n’est pas moi qui m’en plaindrais puisque je me ferais incinérer d’ici là, mais je pense que les experts sont en deçà de ce qu’il adviendra ; il nous reste163 990 millions de tonnes de pétroles ; 618 316 millions de tonnes de charbon ; 35 413 millions de mètre cube de gaz ; 2151.5 milliers de tonnes d’uranium, sans oublier celles qui sont en voie de prospection et non prise en compte. Alors la question est : est-ce que les industries de renouvellement permettrons de laisser dans le sol toutes ces quantités de co2 potentiel ou bien les consommerons-nous .

    Il ne me semble pas que le débat de Copenhague soit abordé sous cet angle, mais plutôt de se borner à déterminer la quantité d’émission de co2 que devrons respecter les divers états, c’est-à-dire en définitive ralentir le processus de réchauffement.

    Si l’on ne construit pas des puits à carbone parce que cela coûte trop cher alors cette réunion ne servira qu’aux marchands de droits d’émissions de co2 à s’enrichir.

    Par contre nous pouvons parfaitement nous adapter à un réchauffement planétaire, comme à un refroidissement, cela déplacera des hommes et des cultures un point c’est tout.

    Pour la pollution, il en est de même si nous causons la disparition de milliers d’espèces, en quoi sommes nous responsable de la vie sur terre, sommes nous chargés de conserver la vie en l’état, alors que nous ne cessons de répéter que l’existence est une lente évolution, pour qu’il y ait évolution il faut bien que l’environnement change et que la vie s’y adapte.

    Si la question se posait sous cet angle, nous serions devant une véritable interrogation existentielle.

    Sauf que ceux qui dénoncent l’alarmisme européen aimeraient bien continuer la production de leurs profits, en l’état alors que d’autres souhaiteraient que le marché du co2 devienne rentable.

    Car, en fin de compte personne ne parle réellement de la réduction du co2, puisque nous continuerons à exploiter les gisements pétroliers, ceux de gaz, les mines de charbons, en trouver de nouveaux, jusqu’à leur épuisement. La seule chose que nous faisons est de ralentir sa production et de mettre en place un nouveau marché capitaliste de l’écologie.

    Si je ne doute pas de la volonté écologique de quelques personnages, je doute absolument de celles des marchands. Sincèrement je ne vois pas en quoi ceux qui se sont réunir apporterons une solution à la pollution, puisqu’ils ne sont pas capables d’envisager son coût financier autrement qu’au travers du système de rentabilité capitaliste, là ou l’argent ne doit être qu’un support aux innovations technologiques de substitution, là où c’est seulement la contrainte scientifique, les matériaux et les matériels qui doivent fixer les choix.

     Produire du co2, connaître ces capacité d’absorption de chaleur, savoir que les puits naturel d’absorption du co2, eau, perdent de leurs efficiences et les forêt disparaissent, que les sources de production de co2 continuent d’augmenter, et au bout il faudrait en conclure que tout ceci n’a aucune incidence sur notre planète, et que ceux qui s’en alarment, sont des illuminés. L’on comprend alors que ce n’est pas la raison qui commande.

    Tout ceci conduit à comprendre que l’on nous dupe.

    Climat : l’accord de Copenhague, première « étape essentielle »

    COPENHAGUE - L’accord de Copenhague contre le réchauffement climatique, validé samedi par la conférence des Nations unies, constitue une première « étape essentielle », a estimé le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon.

    "Nous devons maintenant transformer cet accord en traité contraignant. Nous essaierons de parvenir à ce traité contraignant le plus tôt possible en 2010", a-t-il ajouté, soulignant être dans l’incapacité de donner un programme « plus précis ».

    Par ailleurs, « il faut créer un Fonds vert du climat », pour aider immédiatement les pays en développement dans leur combat contre le réchauffement climatique, a rappelé M. Ban.

    A court terme, ce fonds doit s’élever à 30 milliards de dollars pour la période 2010-2012. Avec les promesses du Japon (11 mds USD) et de l’UE (10,6 mds USD), ce fonds est « déjà constitué aux deux tiers », a noté M. Ban, rappelant que les Etats-Unis, par la voix du président Barack Obama, avaient promis d’apporter leur « juste part ».

    Pour le moment, Washington a promis 3,6 milliards de dollars, mais selon M. Ban, cette participation pourrait être revue à la hausse après le vote du budget 2010 au Congrès américain.

    A long terme, le projet de déclaration prévoit une montée en puissance du financement de ce Fonds pour arriver à 100 milliards de dollars annuels d’ici à 2020, destinés en priorité aux pays les plus vulnérables afin de les aider à s’adapter aux impacts du dérèglement climatique.

    Il entend limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés par rapport aux niveaux pré-industriels.

    (©AFP / 19 décembre 2009 13h51)

    Édifiant, alors que nous savons que maintenir le cap des 2c° est impossible.

    J’écris souvent qu’il ne faut pas confier notre destin aux marchands. Rappelez-vous la crise financière, l’Europe a trouvé 1700 milliards d’euros en soutien aux secteurs bancaires européens. Ceci a été salué par les marchands.

    le spectaculaire des bourses européennes

    Un peu partout près de 10% de hausse en une journée : les bourses européennes ont accueilli avec un grand soulagement, ce lundi, le plan de soutien massif des Européens au secteur bancaire.

    Paris : + 11.18% pour le CAC 40 ( 3.351pts)
    Milan : + 11.49% ( 22.642 pts)
    Francfort : + 11.40% pour le Dax ( 5.062 pts)
    Madrid : + 10.65% pour l’Ibex ( 9.955 pts)
    Amsterdam : + 10.55%
    Londres : + 8.26% pour le Footsie ( 4.257pts)
    Suisse : +11.39% ( 5.956 pts)

    Nicolas Sarkozy

    « Une société sera créée pour refinancer les banques et il n’est pas question que cette garantie de l’Etat soit accordée sans contrepartie ».

    13/10/2008

    François Fillon

    «  Si l’opposition accepte de voter ce texte, ça renforcera beaucoup, je crois, la confiance des Français dans ce plan de sauvetage. »

    14/10/2008

    Claude Revel

    « Le dernier plan européen, c’est ce qu’il faut faire, ce plan n’a pas fait peur en cherchant à rassurer et c’est du bon sens, c’est-à-dire essayer que l’argent circule mieux au travers des banques et qu’il aille vers l’économie réelle, les entreprises... ».

    13/10/2008

    Le plan Paulson lui a mis sur le marché 700 milliards de dollars.

    Je comprend la nécessité de sauver les marchands, moins celle de sauver leurs activités polluantes, pour laquelle ils ne sont capables que démettre des recommandations et des sommes ridicules au vu de l’ampleur du désastres qui va arriver.(les politiques aux commandes ne sont que des marchands cooptés démocratiquement).

    La création d’un « fond vert » est une bonne initiative, mais cela prête a sourire quand l’on a une idées du désastre, car la planète ne peut absorber toutes nos pollutions et elles modifieront la biodiversité qui aura une incidence sur notre existence, car nous dépendront d’elle est non pas du « mégalomanie narcissique de nous même.

    Avec c’est deux exemples nous comprenons qui commande.

     



    • herve33 21 décembre 2009 14:40

      @ddacoudre
      Votre commentaire est excellent , il pourrait l’objet d’un article .


    • ddacoudre ddacoudre 21 décembre 2009 14:45

      bonjour hervé

      il est en article dans cette page « copen-spectacle pour communicants » je l’ai copié à Gaètant car il n’ira pas le lire.

      cordialement.


  • Serge Serge 21 décembre 2009 11:57

    Le plus grand scandale,( cynisme et hypocrisie des membres duG8 ! ) de ce « sommet » est la mise à l’écart par les « grandes puissances économiques » des 9/10 des Etats de la planète pour concocter une « farce sous forme de déclaration solennelle  » qui n’est que paroles,paroles,écran de fumée très,très épais !

    H.Chavez a dénoncé ce sommet de duperies en tout genre en déclarant à la tribune...

    « Ici,maintenant,nous sommes très inquiets parce que nous apprenons qu’il y avait plusieurs réunions,dont celles pour un petit groupe de pays...ils ne nous ont pas invité à participer,ni même consulté pour entendre notre opinion et nous voulons dire fermement que tous les pays sont égaux...il n’y a pas de premiers Présidents et les Présidents de seconde zone,il n’y a pas de peuple de première classe et des peuples de secondes classe.
    Je crois que c’était une manière opaque d’agir,pour le dire de façon élégante,pour faire avorter une solution... »

    Quand au calife qui est « Président » de la France...le « pôvre »... cette mascarade ne lui a pas permis de pousser de retentissants cocoricos !


  • non666 non666 21 décembre 2009 12:03

    Plusieurs choses sont venues pourrir ce sommets :

    1) Le réalité du pronostic vital pour la planete.
    Les scientifiques ne sont pas tous d’accord sur le coté extraordinaires du phénomène : la Terre aurait déjà connu des phases de rechauffements suivies de phases glaciaires.

    Les scientifiques ne sont pas tous d’accord non plus sur les causes : le methane produit par les ruminants , entre autre , aurait sa part importante dans l’effet de serre.
    Sa reduction implique une reduction de ces mammiferes sur la surface de la Terre et donc de ceux qui les consomment.....
    Un bon genocide, il n’y a que ça de vrai !

    Enfin Ne rien faire est en phase avec les interets de certains pays pour des raisons liées aux possibilités d’exploitées leurs terres actuellement gelées, d’utiliser le « passage du nord ouest », d’exploiter les ressources de l’artique....
    Valoriser, mettre en lumière les dissenssions entre scientifique profite donc a certains.
    Le « climategate » , pour les memes raisons a jeté une suspicion sur le publications sur le sujet.
    Enfin , et la c’est le « specialiste » de la propagande qui parle, les thèses du rechauffement sont, en france, defendues par les anciens soixante huitards devenus ecolos.
    Ils s’etaient deja trompé toute leur vie sur les lendemains qui chantent, pourquopi auraient ils raison aujourd’hui ?
    Leurs voix etant polluées par leurs engagements precedents, ceux qui ne les croyaient pas autrefois vont donc mettre un filtre inverse sur tout ce qu’ils disent, de façon instinctive.
    (« Je suis de droite donc tout ce que disent les gauchos est donc faux »... pour simplifier)

    2) Les enjeux personnels des acteurs.
    Le « bon » exemple est Sarkozy.
    Depuis des mois, il tente de multiplier les « coups » pour se refaire.
    C’est un joueur compulsif qui a reussit une fois , grace a ses spins doctors, en utilisant moult artifices a se creer un personnage mis en scene par les copains qui tiennent les medias. Ce personnage a reussit a berner les français et a le propulser au sommet de l’Etat. Il vit en permanence dans l’illusion et la memoire de ce coup en reproduisant à l’infini les tentatives de mediatisation de sa personne sur tous les sujets, toutes les occasions pour paraitre, donner l’illusion qu’il peut tout sauver.
    Comme un joueur compulsif qui ne peut se resoudre a perdre, il a besoin de toujours plus de jetons « pour se refaire ».

    Ses « conseilllerse etant incapables de le cadrer, l’Ump n’etant plus qu’un fan club de suivants serviles , il ira jusqu’au bout.
    Nous avons donc eu d’abord les rondomontades sociales (j’irai chercher la croissance avec les dents, puis le deni (la crise est derriere nous et ne touchera pas la france) , puis le mensonge (je retournerai a Gandrange....)
    Idem pour la securité et celui qui voulait nous debarasser des racailles et juger ses subordonnés »au merite« evite soigneusement de communiquer sur ses resultats dans ce domaine....

    Sarkozy a donc fait communiquer sur de vraies fausses menaces (attentats sans detonateurs aux galeries lafayettes) , groupe terroriste bidon coupeur de rail SNCF.....

    Aujourd’hui la mode est a l’ecologie .
    En tout cas, à la comm ecologiste......
    Borloo cree un »grenelle de l’envirronement« dont les règles sont aussitot violées , Sarkozy se bombarde »sauveur de la planete« ....et echoue d’autand plus qu’il a abondemment communiqué sur le sujet.....

    Aux etats unis, le »prix nobel de la paix« est dans le meme mensonge, les meme preoccupations mercantiles et pense deja a sa reelection....
    Pourquoi vouliez vous que ça marche avec de tels gus ?

    3) l’Organisation.
    Les Danois ont voulu faire un truc gigantesque et ont clairement echoué aussi bien dans leur organisation, dans la gestion des »ONG" , des associations que dans celles des representants des etats.
    Ils n’ont tout simplement pas asez d’experience des grands dossiers.

    Avec tout ça , comment vouliez vous que ça marche.
    Mais je peux vous faire un pronostic.
    Sarkozy va desormais laisser ses sbires s’exposer sur ce sujet...tant qu’il n’y aura pas de resultats concret a venir reclamer au 20 h 00 de TF1 !


    • Jurassix Jurassix 21 décembre 2009 13:42

      +1 sur le role de la politique interne et de l’image sur le comportement de Naboléon.

      Par contre, question : pourquoi l’Europe, qui semble etre plutot moteur sur ce sujet (ca se comprend économiquement parlant) n’a pas envoyé son président du conseil ? Ou s’il y était, pourquoi on ne l’a t’on pas vu.

      Question 2 : suite à cet échec, pourquoi ne pas mettre en place une taxe sur l’import de marchandise en Union Européenne, proportionnelle aux rejets de CO2 émis par habitant dans le pays exportateur, et reverser cette taxe aux pays en voie de développement (hors chine et inde, qui sont plutot des colosses), et aux pays qui subissent déjà les conséquences de ce réchauffement ?


    • non666 non666 21 décembre 2009 13:51

      1) Parce que les egos des uns et des autres etaienbt en jeu.
      Le president de l’Europe n’existe pas plus dans le traité de Lisbonne que dans ce qui a precédé.
      C’est le Conseil de l’Europe (les chefs de l’Etat entre eux qui sont à la fois l’executif ET le legislatif supreme de l’Europe.)
      La commssion n’est qu’un super-cabinat ministeriel.

      2)Les taxes sont validées par l’OMC.
      Sanctionner par des taxes des importations ferait exploser l’OMC et ils sont tous trop content d’avoir mis en place une organisation qui echappe a tout controle democratique pour servir LEURS interets egoistes.


    • Jurassix Jurassix 21 décembre 2009 14:35

      Sauf que pour cette taxe, elle serait plutot bien vue par l’ensemble des peuples (j’ai bien dit peuple), et financerait en même temps d’autres pays.
      Surtout, gros avantage pour nous, elle protègerai notre économie. Si tous les produits made in USA, India, China se retrouvent avec +15, +20%, la donne n’est plus la même....


  • dday 21 décembre 2009 12:26
    C/O Mr Gorce..(!)..
    ne pourrait-t-il pas s’appuyer (aussi) sur les constatations (prudentes et ..rigoureuses) de scientifiques (comme Mr Courtillot) pour pondre son-ses textes.. ??, qui, eux, disent déja que depuis 10 ans on est reparti vers du froid (vs. l’extrapolation quasi exponentielle fumeuse du GIEC).
    A quand des journalistes-politiques pugnaces qui n’auront pas peur de mettre le nez dans cette histoire et contrarier les bien- pensants..(et gauchistes).

  • Serge Serge 21 décembre 2009 12:54

    à G.Gorce...

    Après la mascarade de Copenhague où 9 pays sur 10 ont été considérés comme quantité négligeable et mis à l’écart au moment des décisions finales n’est-il pas temps d’en finir avec cet abus de langage mis à toutes les sauces ( pour justifier les intérêts au mieux des membres du G20...en réalité du G8... et encore ? )     «  communauté internationale »...et d’appeler un chat un chat ?


  • plancherDesVaches 21 décembre 2009 13:25

    Un peu de vraie info ne fait jamais de mal.
    http://piratages.wordpress.com/2009/12/15/beatitude-ecologique-en-milieu-tempere/

    Je n’ai, pour ma part, aucun intérêt dans ce site, je le précise.

    Par contre, je pense comme l’auteur de piratages que c’est la récupération politique et financière qui va tuer le bien fondé de l’écologie.


  • tvargentine.com lerma 21 décembre 2009 13:27

    C’est avant tout une bonne nouvelle car nous n’aurons pas une nouvelle religion de type
    maoisme qu’est devenu écologisme.

    Les hommes politiques français (dont une partie au PS) n’auront plus à justifier les sous-investissements dans les infrastructures routiers sous raison de lutter contre le CO2

    Oui,c’est une très bonne nouvelle d’être débarassé d’une idéologie réactionnaire qui dissimulée la décroissance dans les pays en voie de développement

    PS : Trouvez vous normal que le repris de justice Jean Paul Huchon ,soit la tête de liste aux régionales Monsieur le député socialiste,car la différence entre la droite et la gauche (voici quelques années c’etait justement de ne pas taper dans la caisse !)

    http://www.tvargentine.com




    • ddacoudre ddacoudre 21 décembre 2009 14:28

      bonjour fred

      je ne connaissais pas la vidéo, mais la position scientifique du réchauffement. le scientifique du CNRS ont établie une grille globale de l’évolution de la température en parallèle avec l’évolution de l’industrialisation. bien sur cette évidente constatation qui se fait sur un graphique est le produit de notre corrélation et ne signifie pas que sur la planète l’évolution soit identique partout.

      il faut donc se méfier des discours linéaires, le réchauffement entrainant la fonte de l’antarctique, par la modification des courants océaniques conduiraient à un refroidissement de l’Europe et non à un réchauffement comme trop d’image télé le montre et l’explique.

      merci pour cette vidéo.

      cordialement.


    • fred 22 décembre 2009 10:53

      Bonjour dé à coudre smiley Merci pour votre gentil message. Cher Monsieur, je vois que vous êtes à la retraite. Est-ce par manque d’information que vous n’avez pas de méfiance envers les organismes officiels ? Ou parce que pendant votre époque ils faisaient bien leur boulot ? J’ai toujours douté de la théorie du RC lié au CO² en regardant la courbe... Ca baisse pendant la guerre et pendant les années 60, bref, la corrélation me paraissait difficile. Hors il apparaît aujourd’hui que plusieurs scientifiques se rebellent avec des explications qui me paraissent beaucoup plus crédibles que celles qu’on (ne) nous donne (pas). Si vous êtes à la retraite, écoutez ceci (une heure) : http://www.js.univ-nantes.fr/14918022/0/fiche___pagelibre/&RH=1246367987292 . Et puis réfléchissez au contexte politico-économique d’aujourd’hui qui ressemble à s’y méprendre à une soumission sans conditions à des impérialistes notoires et immoraux. Je vous souhaite une excellente journée néanmoins.


  • Internaute Internaute 21 décembre 2009 13:42

    Enfin les députés se dévoilent dans toute leur horreur. Votre plan est machiavélique.

    Le sommet de Copenhague est une formidable victoire de la raison sur les illuminés de votre espèce. La leçon de Copenhague est qu’on l’a échappé belle et sauvé notre liberté. Un succès à Copenhague aurait signifié l’avénement d’un pouvoir mondial, nécessairement totalitaire, échappant à tout contrôle citoyen et nous privant de toute liberté.

    Vive Copenhague et un grand merci aux délégués du tiers-monde grâce a qui on évité le pire des totalitarismes. L’ombre de Staline planait sur ce sommet.

    Il est incroyable qu’un député d’un pays soit-disant démocratique puisse regretter l’absence de pouvoir mondial. Je cite l’auteur, on ne peut être plus clair dans les dérapages successifs.

    « l’évidence et l’imminence de la menace ne suffisent pas à convaincre les gouvernements de passer à l’action.... inventer les cadres de discussion adaptés à la prise de décision... la troisième [problème] reste le poids de cette notion de base du droit international : la souveraineté des États. C’est elle qui a fait obstacle à la transparence exigée des engagements !...la quatrième réside dans l’effacement de l’Europe. »

    Il veut jouer sur la peur pour enfermer les gens. Ce type est dangereux et son parti l’est encore plus. A l’UMP on ne trouve pas grande différence. A eux deux ils ont jeté les bases de l’OMC entre 86 et 93. Il n’y a que les nationalistes qui peuvent s’opposer à la folie des mondialistes.


  • fred 21 décembre 2009 13:43

    Gaëtan Garce oué


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 21 décembre 2009 13:47

    En attendant la publication de mon article proposé le 19.12.2009 et intitulé : « Copenhague, un échec programmé » :

    ATTENTION, INTRIGUE FRANCAISE !

    Quand la France se sent dépassée, elle se rebiffe...et cultive les intrigues pliticiennes !

    En 2001, j’avais énoncé des concepts scientifiques fondamentaux, il s’en est suivi un grand silence autour de mes idées...

    En 2003, j’avais réalisé la Synthèse de l’Histoire qui montrait et démontrait la culpabilité de la France dans le ruine actuelle des fausses républiques qu’elle gère encore et toujours par toutes les ingérences...

    Mes idées étant franchement indiscutables et certainement bénéfiques pour l’intérêt général ; la France de l’UMP, au lieu de revoir sa politique tant à l’intérieur (pour une meilleur relation entre le peuple et les Institutions), qu’à l’extérieur ( pour une coopération la moins hypocrite), s’est au contraire lancée dans les réformettes qui consistent nottamment à remanier les articles d’un système d’administration d’une Education dépassée au lieu d’écarter les faux concepts dans les programmes enseignés ! Résultat : incompréhension et résistance populauires !

    D’un autre côté au lieu d’accepter le constat établi et s’engager dans la voie du dialogue pour écarter es obstacles nombreux qui empêchent une accalmie de l’Histoire, la France avait opté pour les retrouvailles choucrouto-couscousiennes qui « réchaufferaient des relations hypocritement privilégiées » ! Résultat : fossilisation des problèmes et nouvelles fermentations qui aggravent la situation !

    Tout cela n’a fait qu’élargir la fracture déjà large entre le peuple français et ses politiques ; le citoyen ne comprend rien aux agissements des responsables plus que jamais enfoncés dans les abysses de l’orgueil !

    A force d’insister à vouloir gouverner le Monde ; la France produit de plus en plus des boulettes qui se transforment en boulets encombrants dans les rouages de ses administrations ainsi qu’au sein des Institutions dites « internationales » !

    En effet quand l’Europe existe et quand son Président et son chef de la Diplomatie viennent de s’installer à Bruxelles, on ne comprend pas pourquoi la France et sa victime de toujours l’Allemagne imposeraient à eux deux les chiffres et les virgules du « climat » au sommet de Copenhague, à la place des « 27 » !

    La débandade du sommet du machin sur le truc du climat était inconsciemment programmé par des esprits rétrécis et donc prévisible à l’oeil nu des Experts avertis, voilà que la France s’en prend maintenant aux institutions onusiennes sachant qu’elle-même détient depuis toujours le lourd veto et qu’elle est proprietaire de larges espaces dans ces salons ! Forte de son calcul politicien qui « devait » conduire à l’adoption unanime de ses récitations auparavant évaluées au sein de son « grenelle de l’environnement », elle espérait naïvement investir la « verdure mondiale » pour installer durablement son Hulot !

    La multitude s’est dispersée dans une indescriptible grisaille de l’environnement qui s’étalait de Copenhague vers toutes les Capitales du Monde !

    Revenue bredouille de Copenhagfue et refusant d’avaler sa déception, la France reprend cette fois mon idée de refondation de l’ONU et ses succursales mais ne dit toujours pas le fond des choses ; elle tombe donc dans l’étroitesse de ses réformettes à la péréstroyka qui consistent à démolir des systèmes pour envisager plus tard la reconstruction sur les mêmes fondements prérimés !

    Ainsi la France veut pérenniser sa « chanson des droits de l’homme » dans les registres onusiens quand moi-même je préconise depuis 2003 l’urgence de la préparation et la nécéssaire promulgation de la « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS DE L’HOMME », seul texte législatif à caractère universel qui vaccinerait les politiciens contre la toujours possible folie des grandeurs !

    La Vraie Démocratie sera ou ne sera pas : c’est le seul choix à hauteur même de contrarier ou d’accélerer le réchauffement qui ferait fondre les glaciers !

    Mohammed MADJOUR.


    • plancherDesVaches 21 décembre 2009 14:21

      Monsieur Madjour.

      Je vous signale un truc qui pourrait vous servir. Au même titre que nous deux rendons service sur ce site en donnant nos avis qui sont autant de facettes que chacun peut considérer.

      Il semblerait donc, qu’une GROSSE majorité de Français, hors nous, se soient rendus compte qu’ils se sont bien faits avoir sur les dernières élections présidentielles...

      Je tiens donc à vous préciser une chose.
      Au plus on dit à un con qu’il est con, au plus celui qui lui dira deviendra un ennemi.

      Ainsi donc, il ne faut pas faire comme les politiques français de l’enfummage, de la division pour mieux régner, de la provoc du style : « soit intelligent deux secondes dans ta vie »... NON.

      Il faut EXPLIQUER.

      EXPLIQUER et apporter du savoir dont on est sûr en ayant au minimum deux sources complètement différentes et là, DONNER son point de vue.
      En expliquant bien : chacun est libre d’accepter ou de refuser MON point de vue, ce qui est le début de la Démocratie.

      Je le sais car je l’ai vécu et ça a toujours marché : même si l’on doit avoir des points de vue différents car nul homme n’est identique à un autre, rien que de pouvoir considérer le point de vue d’un autre est se grandir soi-même.

      P.S. : ne croyez SURTOUT pas que ce discours ne s’adresse vraiment à vous car vous avez un esprit bien plus ouvert que d’autres.
      Le souci est que vous voulez FORCER l’autre à penser comme vous.

      Bien à vous.


    • ddacoudre ddacoudre 21 décembre 2009 14:39

      bonjour mohammed

      je suis allé pulser ton article j’espère qu’il passera. sur le fond de ton commentaire l’on retrouve bien ce que nous sommes nombreux à dénoncer ,’est qu’en ce moment ne s’élabore que de la politique spectacle car ce ne sont plus eux qui dirigent.’


    • ddacoudre ddacoudre 21 décembre 2009 14:42

      re plancherdesvaches

      bon commentaire auquel je souscris.
      cordialement.


  • dom y loulou dom 21 décembre 2009 14:31

    si vous voulez connaitre la teneur d’un traité vous regardez le cadre dans lequel il est élaboré.

    Copenhagen fut une monstruosité que vous ne dites pas. Ne l’avez-vous pas vu ?

    Pas étonant puisque les media nous ont habitué à taire toujours l’essentiel.

    Faut être dément pour croire que ceux qui organisent une guerre après l’autre pour asseoir leur dominion et leur obsession de contrôle, ceux qui ont enfoncé tout le monde dans les dettes pour continuer une guerre « contre le terrorisme » ignominieuse qui n’a plus aucun argumentaire valable et croire que ces gens-là sont devenus tout à coup de gentils conservateurs d’espèces.

    L’espèce humaine en tout cas a été stigmatisée « ennemie de la vie » sur la base d’une fraude scientifique sur le CO2 et celà non plus vous ne le dites pas quand c’est LE point majeur qui a fait échouer HEUREUSEMENT ce traité. Le climategate n’a pas fini d’engger des procès au plus haut niveau, du moins on l’espère.

    Un gouvernement mondial sous tutelle d’une banque mondiale absolument anti-démocratique et non-élue.

    Est-ca là votre voeu pour le monde ?

    Un tyranie planétaire va surement arranger les choses n’est-ce pas ?

    C’est pourtant bien le point de vue de la reine Elisabeth, symbole de la toute puissance de la city de londres sur le monde financier et cette tête endiamantée de nous raconter que le « COMMON WEALTH reprend le contrôle de la planète à Copenhagen » ... !!!

    gageons que l’asie a fort peu aprécié, surtout l’Inde sans doute quand Obama stigmatise la Chine tandis que wall street les roule dans la farine et qu’il trouve que 50% de délégués OPPOSES au taités et mettant justement en cause son argumentaire frauduleux seraient pourtant « unanimes ». Il n’y plus qu’un mensonge aoprès l’autre qui sort de cette marionette de Wall street !!

    Tout cela finira très mal.

    Personne n’a demandé à wal street de gouverner le monde !!

    Les médias ont tu ce SEUL ET UNIQUE point et raison d’être de cette « conférence » que je mets entre guillemets parce que, en principe, une conférence on est sensée discuter et pas frapper toute opposition à la nouvelle religion du réchauffement dûe à L’HOMME CRIMINEL.

    même lord Mockton, farouche opposant à cette nocivité supposé du CO2 QUE LES PLANTES RESPIRENT donc... pourtant scientifique émérite et invité à la conférence a reçu des coups par les pandores new yorkais qau gardaient la conférence de toute ingérence RATIONELLE !!!

    Cel ovus semble tout à fait normal ou n’êtes vos pas au courant de ces évènements ? 

    Alors vous allez adorer les camps de concentration type Guantanamo toujours en fonction avecvertures de nouvelle installations sur sol americain maîntenat, chrmant Obama... et les milles mesures de dépopulation que le Common Wealth appelle de l’écologie !!! 

    On nage en plein grotesque et Copenhagen ressemblait plus à une messe nazie qu’autre chose. Vous vous pliez ou vous vous pliez ! La taxe carbonne que les citoyens occidentaux devraient payer servirait à alimenter un fonds en destinaton des pays du tiers-monde pour ELIMINER leurs populations ... cette taxe payée ferait de nous tous de complaisants criminels !!! 

    MAIS OU GREENPECE ET LES FANATIQUES DE L’’ENVIRONNEMENT VOIENT UN QUELCONQUE RAPPORT avec les pollutions agravées que subit notre planète ???

    ¨Hormis le fric monstrueux que font certains industriels en achetant leurs droits de polluer il n’y avait RIEN dans ce traité visant à améliorer nos rapports à la nature. Alors qu’est-ce que vous affabulez encore sur les prétendues vertus de ce sommet ???

    Et le common wealth qui appelle ouvertement à TUER 3 MILLIARDS DE PERSONNES ???

    Tout à fait officiellement !!!! ça vous échappe ??? Mais votre travail EST de vous informer !!!

    et on doit le faire gratos pour vous alors que vous allez encore nous insulter en disant que nous ne corroborons pas le théâtre de marionettes présidentielles que racontent les officines de propagande Rothschilds que vous appelez sans doute benoitement gazettes et quotidiens ?




    • ddacoudre ddacoudre 21 décembre 2009 14:58

      bonjour dom

      merci pour ce coup de gueule. le seul point de désaccord est d’attribuer la notion de criminel à l’activité de l’homme.
      il n’est qu’un prédateur destructeur comme l’ensemble de la biodiversité.
      j’avais compris le sens de son usage, sauf que c’est un peu plus compliqué car comme toutes les espèces nous développons notre régulation, sauf à mourir sous notre prolifération.

      dans ce cadre il devient difficile de qualifier nos comportements, mais bon pourquoi pas les tiens.

      cordialement.


  • dom y loulou dom 21 décembre 2009 14:40

    j’ai été dur avec vous auteur et apparemment trop parce que votre texte est mesuré, mais comprenez qu’on n’en peut plus de ces mirages médiatiques présentés comme des réalités quand l’essentiel est gommé chaque fois au nombre dans les merdias qui ne font plus leur travail d’informer mais d’avancer l’agenda sordide d’un groupe de financiers qui aime décider de tout en coulisses.


  • Thierry LEITZ 21 décembre 2009 15:37

    Copenblague.

    On réuni le « monde » pour discuter de problèmes dont on ignore les grandes longueurs, avec peu de visibilité sur leur évolution et leurs conséquences.

    Mais sur les autres sujets forts sur lesquel il y a moyen d’action, rien ou si peu.

    Trafic d’armes qui correspond à la plus grande confiscation de ressources jamais réalisée, avec appui des dirigeants, complicité des marchands et ignorance butée des sociétés civiles paranoïaques et xénophobes...

    Gachis de ressources dans le prestige politique, dans des méga-projets à résonance scientifique (l’ISS, ITER, LHC et autres bidules pour soucoupistes d’élite.)

    L’orientation des ressources publiques n’est pas un détail. On sait ce qu’il faudrait faire, que cela coûte cher, mais l’argent va ailleurs, vers ceux qui en on le moins besoin et pour lesquel rien ne doit changer. L’avenir, c’est le leur, forcément très limité et les idéaux c’est pour les naïfs ou les crétins de base.

    Aucun espoir donc, vu comme c’est parti ? Rideau.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 21 décembre 2009 15:59

    @plancherDesVaches (xxx.xxx.xxx.42) 21 décembre 14:21

    « Le souci est que vous voulez FORCER l’autre à penser comme vous. »

    J’accepte donc toutes vos remarques sauf précisément celle-la ! Ne vous faites pas de soucis à propos et si j’insiste sur certaines choses plus que ne le fait tout le monde, cela relève de mon tempérament que je ne pourrais jamais changer ! Insister ne veut pas dire contraindre à quoi que ce soit !

    @ddacoudre (xxx.xxx.xxx.13) 21 décembre 14:39

    Message reçu, j’espère que nous serons nombreux à vouloir en découdre avec ces systèmes pourris !

    Cordialement,

    Mohammed.


    • plancherDesVaches 21 décembre 2009 20:34

      J’ACCEPTE DONC VOTRE DIFFERENCE COMME LA TAILLE DES CARACTERES DANS LESQUELS VOUS ECRIVEZ.

      CORDIALEMENT.


    • plancherDesVaches 21 décembre 2009 20:46

      Et de façon plus constructive et sans vouloir vous « forcer » en quoique soit, la valeur d’un humain, homme ou femme, ne se mesure pas à l’aspect ou la reconnaissance de quel signe dont nous pourrions nous parer.

      Ainsi, ma fille, simplement du haut de ses 23 ans est-elle une personne qui construit sa vie de façon intelligente. Comme je lui ai appris.

      Un jour viendra où, comme moi, elle apportera aux autres sans vouloir attendre un quelconque retour. Juste pour le plaisir d’apporter comme ce que j’ai initié dans son éducation.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 21 décembre 2009 16:21

     @Thierry LEITZ (xxx.xxx.xxx.242) 21 décembre 15:37

    Les questions à débattre d’une réalité à combattre sont bien là !

    Mohammed.


  • Proudhon Proudhon 21 décembre 2009 17:04

    Regardez et écoutez le discours de Chavez à Copenhague. Tout est dit !

    http://leweb2zero.tv/video/cbknikii_854b2d5d02e4295
    http://leweb2zero.tv/video/cbknikii_114b2d62895710a


    • Internaute Internaute 21 décembre 2009 18:53

      Intéressant. J’ai bien aimé le « por ahora » que seuls ceux qui ont assisté à son coup d’état raté peuvent comprendre. Voyant qu’il avait échoué et pour éviter des combats de rues inutiles, il avait dit à la télévision quelque-chose du genre « ... je vous demande d’arrêter les combats car notre cause n’a pas gagné (por ahora) pour l’instant ». Ce « por ahora » avait fait les grands titres de la presse du lendemain et fait trembler les politiciens en place. Une fois sorti de prison il a gagné les élections.

      Il a raison sur beaucoup de points, surtout pour ce document qui sort de nulle part, sans consultation. Cependant il tombe dans l’excès du « nous sommes pauvres car ils sont riches » qui est faux et ne sert pas la cause des pays sous-développés.


  • Daniel Roux Daniel Roux 21 décembre 2009 17:17

    Ce n’a rien à voir avec ce qui c’est passé à Munich en 1938, c’est à dire tout les abandons pour éviter la guerre pour finalement avoir la guerre.

    En 2009, à Copenhague, il s’agissait d’organiser le marché du CO2 puis le hold up sur le marché. Les banquiers voyoux comme Golman Sachs, grands organisateurs de bulles financières, se sont demandées comment profiter de l’angoisse écologique pour faire du fric ? La réponse est dans les échanges tarifés de droits à polluer. Les politiques n’ont plus qu’à l’enrober de bonnes paroles et à nous vendre l’idée.

    D’accord la combustion des énergies fossiles dégage des tonnes de CO2 mais pourquoi concentrer la lutte sur le CO2 alors que beaucoup d’autres gaz à effet de serre sont de 10 à 5000 fois plus actif en la matière, mais les remèdes sont connus, normes d’isolation des habitations, énergies alternatives aux fossiles, limitation des transports par localisation des productions. Ah mais non, car pas touche au libre échange et aux scandaleux bénéfices des multinationales. « Voilà pourquoi votre fille est muette ».

    Faire payer le CO2 ne nous fera pas avancer d’un centimètre vers la maîtrise de l’effet de serre alors que c’est le seul but qui vaille. Les riches continueront à se goinfrer en polluant avec d’autant moins d’état d’âme qu’ils paieront pour cela, et les pauvres continueront d’avoir faim.

    L’urgence est la réduction continue de la population humaine afin de stopper la destruction des forêts grandes consommatrices de CO2, de réduire la production de gaz comme le méthane (23 fois plus nocif que le CO2) provenant de l’agriculture, les rizières notamment, de l’élevage, de la décomposition des déchets.

    Et si les riches pouvaient consommer moins de tout, de viandes notamment, ce serait déjà un grand pas. Pourquoi pas vendre des « droits de viandes », dans la même logique ?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_%C3%A0_effet_de_serre

    L’atmosphère terrestre est composé de 3% de vapeur d’eau, 8 fois plus nocif que le dioxyde de carbone pour l’effet de serre. Pensons nous que nous sommes en mesure de réduire la présence de ce gaz. Non, bien entendu.


  • Le péripate Le péripate 21 décembre 2009 17:38

    Un Parlement Mondial du Climat !?

    Pourquoi pas un Parlement Mondial de la Dérive des Continents ?

    Ils sont fous ces socialistes....


    • Le péripate Le péripate 21 décembre 2009 18:50

      Dans ce cas, c’est différent.

      Il faut sauver l’emploi, n’est-ce pas ?

       smiley


    • Daniel Roux Daniel Roux 22 décembre 2009 23:16

      @ Pasou

      S’il existait un compteur à conneries fixés sur ces guignols, il faudrait le changer toutes les semaines.


  • ELCHETORIX 21 décembre 2009 21:17

    Bonsoir l’auteur ,
    votre article fait l’apologie d’une certaine instauration d’un gouvernement mondial , au moyen de la création d’un parlement mondial du climat !
    Déjà , une Europe supranationale est une entité non démocratique , car la commission européenne et d’autres organismes de cette europe ne sont pas élus au suffrage universel , un gouvernement mondial ne servirait pas les peuples de la planète .
    Nous refusons donc ce système qui est à changer , ce n’est pas le climat qu’il faut changer , c’est ce système capitaliste qui détruit la terre et la vie humaine , comme le dit si bien Hugo Chavez ; la solution , un système socialiste humaniste qui respectera l’évolution de la terre et de l’humanité .
    Cordialement .
    RA .


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 22 décembre 2009 10:05

    @plancherDesVaches (xxx.xxx.xxx.42) 21 décembre 20:34

    Espérons alors une large contagion autour de nous pour une rapide et efficace thérapie...
     
    Cordialement ,

    Mohammed.


  • sisyphe sisyphe 22 décembre 2009 11:01
    Michel Serres, philosophe
    « On a oublié d’inviter la Terre à la conférence sur le climat »

    Professeur à l’université de Standford, Académicien, Michel Serres est l’un des rares philosophes contemporains à proposer une vision du monde qui associe les sciences et la culture. Dans son dernier essai en date, Temps des crises (éd. Le Pommier, 84 p., 10 euros), il retrace les bouleversements qui ont récemment transformé notre condition humaine, et soutient que la planète doit devenir un acteur essentiel de la scène politique. Nous lui avons demandé sa version du sommet de Copenhague.


    Douze jours de négociations pour aboutir à un accord a minima : la montagne a accouché d’une souris. Pourquoi un bilan si décevant ?

    Copenhague est à la géopolitique ce que les accords de Munich, en septembre 1938, ont été à la politique : un compromis lâche et dilatoire. Mais la comparaison s’arrête là. Si le sommet sur le climat a été un échec, c’est d’abord parce que mettre 192 personnes autour d’une table relève de la grand-messe plus que de négociations véritables. Le problème vient surtout de ce que ces 192 personnes sont des hommes d’Etat, dont la mission première est de défendre les intérêts de leur gouvernement et de leur pays. La politique, c’est son rôle, examine les relations humaines, fussent-elles conflictuelles.

    Or, l’enjeu de Copenhague n’était pas les relations humaines, mais le réchauffement de la planète, la fonte des pôles, la montée des eaux, la disparition des espèces. Il s’agit d’un objet qui dépasse l’horizon classique du politique. Ce que montre avant tout le sommet de Copenhague, c’est que les limites du politique, au sens traditionnel du mot, sont aujourd’hui atteintes à un point sans précédent dans l’histoire.

    L’échec était donc écrit d’avance ?

    Il était en tout cas probable, et pour une raison simple : on a oublié d’inviter à Copenhague un partenaire essentiel, composé d’air, de feu, d’eau et d’êtres vivants. Cette absente, qui n’a encore jamais siégé dans aucun Parlement, je l’appelle la « Biogée », pour dire en un seul mot la vie et la Terre. C’est un pays dont nous sommes tous issus. Qui va représenter ce pays-là ? Quel sera son ambassadeur, quelle langue parlera-t-il ? Cela reste à inventer. Mais nos institutions ne peuvent plus désormais se contenter de jeux à deux. Le jeu de demain doit se jouer à trois : nous ne pourrons plus rien faire sans tenir compte de la Biogée.

    Jouer à trois, que voulez-vous dire ?

    Il y a un tableau de Goya, Duel à coups de gourdin, qui l’explique très bien. On y voit deux hommes se battre avec des bâtons. De ce jeu à deux, qui va sortir gagnant ? Quand Hegel met aux prises le maître et l’esclave, il donne le résultat de leur lutte (l’esclave devenant le maître du maître), mais il oublie de dire où se déroule la scène. Goya, qui est peintre, ne peut pas se permettre cet oubli, et il situe cette bagarre... dans les sables mouvants. A mesure que les deux hommes se tapent dessus, ils s’enfoncent ! Et voilà pourquoi le jeu à trois, aujourd’hui, devient indispensable.

    Les hommes politiques peuvent continuer de gérer leurs conflits de façon stratégique, guerrière ou diplomatique : tant qu’ils oublieront de représenter la Biogée, ils s’enfonceront dans les sables mouvants. A Copenhague, j’aurais voulu que ce tableau soit au milieu de l’amphithéâtre !

    « Si le climat était une banque, on l’aurait déjà sauvé », a ironisé le président du Venezuela, Hugo Chavez, durant le sommet. Que vous inspire cette remarque ?

    Ce que souligne Chavez, c’est la suprématie qu’a prise l’économie dans la gestion de notre monde. Depuis cent cinquante ans, il est entendu, aussi bien par la gauche extrême marxiste que par la droite la plus pure, que l’économie est l’infrastructure essentielle des sociétés. Dès lors, il suffit qu’arrive un gros nuage dans ce domaine pour que tous les politiques se mobilisent. Mais je soutiens depuis longtemps que l’économie n’est qu’un paramètre parmi d’autres. Et que la crise financière qui bouleverse aujourd’hui le casino de la banque n’est que le révélateur de ruptures autrement plus profondes, pour lesquelles les termes de « relance » ou de « réforme » sont hors de propos.

    Ces ruptures que vous décrivez dans « Temps des crises », quelles sont-elles ?

    La première, la plus profonde sans doute, c’est la disparition de la majorité paysanne. Au début du XXe siècle, il y a en Occident 60 à 65 % de paysans ; en l’an 2000, il en reste 1,8 %. Cette chute brusque des populations rurales, qui va gagner rapidement les autres parties du monde, marque la fin d’une période qui a commencé... avec le néolithique.

    Or, la nouveauté d’un événement est toujours proportionnelle à la longueur de l’ère précédente. C’est donc un bouleversement considérable qui vient de se produire, dont les conséquences commencent seulement à se faire sentir. La bête rurale n’est pas la même que la bête urbaine, ce n’est pas le même « être au monde »... Et notre époque connaît bien d’autres ruptures. Dans des domaines aussi variés et importants que l’habitat, l’espérance de vie, la démographie, les communications, tout est véritablement en train de se transformer. Mais il y a une chose qui n’a pas changé, ce sont nos institutions. Et vous voudriez que cela n’explose pas ? Avec des instances gouvernementales prévues pour un milliard d’habitants quand nous sommes six milliards et demi ; pour des paysans quand nous sommes tous dans la ville ; pour des gens qui mouraient à 30 ans quand nous devenons centenaires ?


    Comment faudrait-il modifier ces institutions pour tenir compte de « l’invitée manquante » de Copenhague ?

    Je disais tout à l’heure que le sommet sur le climat a montré les limites du politique, mais il faudrait aussi parler du scientifique. Jamais ces 192 personnes ne se seraient réunies s’il n’y avait eu derrière elles les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), c’est-à-dire les savants. Deux groupes de personnes sont donc en jeu : un groupe d’experts qui savent mais qui ne sont pas élus, et un groupe d’élus qui ne savent pas. Pour avancer, il faudra inventer une reconfiguration de ces deux profils. Celui du politique comme celui du scientifique, dont l’implication dans la vie de la cité est aujourd’hui absolument nécessaire.


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